Tag: PSD

  • La politique roumaine après les élections locales

    La politique roumaine après les élections locales

    Vue exclusivement par le biais des résultats nationaux, les élections municipales déroulées dimanche en Roumanie ont été un succès pour le PNL, principal parti politique de la Droite. Avec 32 – 33% des suffrages, les libéraux arrivent juste derrière les sociaux-démocrates qui ont décroché environ 37% des voix exprimés. Cette position permettrait aux libéraux d’attaquer les législatives de cet automne avec une bonne dose de confiance. Et pourtant, la perspective change radicalement quand on analyse le score obtenu à Bucarest.

    Dans la capitale, qui était jusqu’ici un fief traditionnel de la droite, le PSD a raflé tout – la marie générale, les six mairies d’arrondissements, les conseils d’arrondissements et le Conseil municipal. Les sociaux-démocrates pourraient faire passer toutes les décisions qu’ils souhaitent, sans aucune opposition de la droite, grâce notamment à l’alliance conclue avec les dissidents libéraux de l’ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates).

    En plus du résultat, que les commentateurs politiques appellent un désastre, les libéraux s’inquiètent aussi de la possibilité de ne plus constituer une alternative au PSD. A Bucarest, ce statut est revendiqué, après les municipales, par une ex-ONG transformée en parti politique, l’Union Sauvez Bucarest, représentée par son tenace leader Nicusor Dan et par une série de professionnels du secteur non-gouvernemental. Ces gens se sont déclarés capables de répondre aux exigences d’intégrité d’une partie de l’électorat, décidée de ne pas tolérer la politique politicienne, la corruption et l’incompétence des partis traditionnels.

    Le message que cet électorat a transmis aux libéraux est clair : soit ils opèrent un changement profond de mentalité et d’approche, soit ils risquent la dérive, le morcellement et finalement l’extinction selon le modèle de l’autre parti historique roumain, le Parti national paysan chrétien démocrate. Après avoir donné des premiers ministres dans les années ’90, les chrétiens-démocrates se sont vus carrément exclus de la vie politique roumaine suite à plusieurs scrutins des années 2000.

    Dans le cas des libéraux, les chefs des différentes filiales libérales de Bucarest ont assumé l’échec aux municipales et présenté leurs démissions. Plusieurs voix ont également demandé le départ du secrétaire général Ilie Bolojan, jugé responsable de cet échec par sa fonction de chef de la campagne électorale. Pourtant, celui-ci a été confirmé dans ses fonctions au sein du PNL afin de signaler que toute révolte interne contre les poids-lourds du parti, dont les co-présidents Alina Gorghiu et Vasile Blaga, serait étouffée. Du côté de la gauche, qui exulte après sa victoire aux urnes, la priorité c’est de constituer une alliance au niveau local et départemental avec ses partenaires de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et avec l’Alliance des libéraux et des démocrates.

    Toute semble être réglé pour le PSD à l’exception du remplacement du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea. Ce dernier a été débarqué du PSD pour avoir eu le courage de demander au président du parti, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière après sa condamnation avec sursis dans l’affaire du référendum de 2012 sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. Les élus sociaux-démocrates ont modifié le règlement de façon à ce qu’il permette le remplacement de Valeriu Zgonea, des modifications que celui-ci conteste, affirmant que les procédures parlementaires n’avaient pas été respectées. (trad. Alex Diaconescu)

  • Politica românească după alegerile locale

    Politica românească după alegerile locale

    Văzute exclusiv prin prisma rezultatelor obţinute la nivelul
    întregii ţări, alegerile locale desfăşurate, duminică, în România, au fost un
    succes pentru PNL, principala formaţiune a Dreptei. Cu 32-33 procente,
    liberalii sunt în urma câştigătorului, PSD, cu doar cinci puncte. O poziţie
    care le-ar permite să atace parlamentarele de la toamnă cu încredere.

    Perspectiva se schimbă radical atunci când este analizat scorul din Bucureşti.
    În capitala cândva fief tradiţional al Dreptei liberale, PSD şi-a adjudecat tot
    – primăria generală, cele şase primării de sector, consiliile locale sectoriale
    şi consiliul general al municipiului. Şi ameninţă să impună toate deciziile pe
    care le doreşte, fără ca vreo forţă politică să i se opună, graţie alianţei cu
    dizidenţa liberală ALDE. Ceea ce dă frisoane PNL nu este numai rezultatul,
    calificat unanim de comentatori drept un dezastru, ci faptul că acest partid
    riscă să nu mai reprezinte alternativa la PSD.

    La nivelul capitalei, acest
    statut este revendicat, după locale, de Uniunea Salvaţi Bucureştiul, fost ONG
    transformat în partid. USB, prin tenacele său lider Nicuşor Dan şi
    profesioniştii oneşti pe care i-a promovat, se anunţă capabil să răspundă
    exigenţelor de integritate ale acelui segment de electorat instruit şi decis să
    nu mai tolereze politica de talcioc, corupţia şi incompetenţa partidelor
    tradiţionale. Mesajul transmis de acest electorat PNL este limpede: ori se supune unei schimbări profunde de
    mentalitate şi abordare, ori intră în vrie cu riscul dezarticulării şi
    extincţiei, de facto, aşa cum s-a întâmplat cu PNŢCD, vioara întâi a guvernării
    la sfârşitul anilor 90 şi extraparlamentar astăzi.

    Şefii filialelor de sector
    şi preşedintele pe Bucureşti şi-au asumat eşecul şi au demisionat. Voci critice
    din partid au cerut şi plecarea secretarului general, Ilie
    Bolojan, considerat responsabil pentru eşec în calitatea sa de şef al campaniei
    electorale. Acesta a fost, însă, reconfirmat, un semnal clar că orice revoltă
    internă împotriva conducerii PNL, incluzându-i aici pe copreşedinţii Alina
    Gorghiu şi Vasile Blaga, va fi
    înăbuşită.

    În tabăra stângii, care jubilează după scrutinul local, prioritatea
    este constituirea de alianţe la nivel local şi judeţean cu partenerii loiali de
    până acum, UNPR şi ALDE. Ar mai fi, totuşi, una: eliminarea de la şefia Camerei
    Deputaţilor a lui Valeriu Zgonea, înlăturat din partidul la vârful căruia s-a
    aflat pentru curajul de a-i cere preşedintelui Liviu Dragnea să facă un pas în
    spate după ce a fost condamnat cu suspendare în dosarul privitor la
    referendumul din 2012 de demitere a preşedintelui de atunci, Traian Băsescu. Social-democraţii au modificat
    regulamentul în aşa fel încât Zgonea să poată fi înlocuit, însă cel vizat
    contestă noile reglementări, pe motiv că procedurile
    parlamentare nu au fost respectate în acest caz.

  • Résultats et alliances après les élections locales

    Résultats et alliances après les élections locales

    Les élections locales déroulées dimanche en Roumanie n’ont fait que confirmer les tendances qui se faisaient jour ces derniers mois sur la scène politique roumaine. Le Parti Social Démocrate (PSD), de gauche, a remporté environ 40% des mandats sur l’ensemble du pays, devançant de plus de 10% son principal adversaire, le Parti National Libéral (PNL). Celui-ci ne cesse de perdre du terrain depuis un an et demi, après la victoire de son candidat, Klaus Iohannis, aux présidentielles de 2014.

    A Bucarest, considérée jusqu’il n’y a pas longtemps comme un bastion traditionnel de la droite, le PSD s’est adjugé le fauteuil de maire général, ainsi que les mandats de maire de tous les 6 arrondissements. La victoire de Gabriela Vrânceanu-Firea, ancienne journaliste qui a connu une ascension rapide dans la vie politique, marque une double première: elle sera la première femme à occuper le poste de maire dans l’histoire de la capitale roumaine et le premier candidat figurant sur les listes du PSD qui réussit à s’adjuger le plus important mandat de l’administration locale roumaine.

    Nicuşor Dan, la révélation de ces élections, est arrivé en deuxième position. Membre d’une ONG transformée en parti politique – « L’Union Sauvez Bucarest », il s’est impliqué activement dans la lutte contre les irrégularités commises au sein de la municipalité ces dernières années. Confiant dans le potentiel du parti qu’il a récemment créé et encouragé par ses résultats au scrutin local, Nicuşor Dan souhaite que l’Union « Sauvez Bucarest » (USB) acquière une dimension nationale.

    Sa popularité croissante coïncide avec un fort recul du PNL (de centre-droit), le grand perdant de la course à la mairie de la capitale. Victime de ses propres options, ses leaders ayant désigné non moins de 4 candidats, le PNL se trouve dans une situation délicate face aux législatives de cet automne. D’ailleurs son candidat à la mairie de la capitale, Cătălin Predoiu, ancien ministre de la justice, a déjà annoncé sa décision de quitter la direction de la filiale bucarestoise du PNL.

    Au Conseil général de la capitale, ce sont le PSD et son allié, l’Union pour le progrès de la Roumanie (UNPR), qui auront la majorité, alors que, de l’avis des observateurs, l’USB et le PNL seront dans l’opposition. Par ailleurs, les élections de dimanche dernier ont été marquées par un absentéisme inquiétant, notamment dans les grandes villes. A Bucarest, par exemple, le taux de participation a été de 33% – le plus bas sur l’ensemble du pays, selon la Commission électorale centrale. Moins de la moitié des inscrits sur les listes électorales se sont présentés aux urnes au niveau national. Ce taux est inférieur à celui enregistré lors du scrutin précédent, de 2012.

    Fait tout aussi inquiétant, bien que la lutte contre la corruption jouisse d’un large appui social, certains maires mis en examen pour corruption, ont réussi à s’adjuger un nouveau mandat. C’est ce qui est arrivé à Braşov, avec George Scripcaru, à Craiova (sud), avec Lia Olguţa Vasilescu ou encore à Baia Mare (nord), où Cătălin Cherecheş a été confirmé au poste de maire, bien qu’il se trouve derrière les barreaux. Plusieurs maires ont été réélus : Emil Boc, à Cluj (nord-ouest), Gheorghe Falcă, à Arad (ouest) et Nicolae Robu, à Timişoara (ouest).

    Plusieurs villes ont changé d’édile en chef: Constanţa (sud-est), Iaşi (nord-est) et Sibiu (centre). La grande controverse qui a marqué ce scrutin a été l’élection des maires en un seul tour de scrutin, ce qui, selon les analystes, jette le doute sur la légitimité des futurs responsables locaux. Sur l’ensemble du pays, plus de 250 mille candidats ont été en lice pour les mandats de maire et de conseillers locaux dans les 3.200 villes et communes et respectivement dans les 41 conseils départementaux.

  • A la Une de la presse roumaine – 07.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 07.06.2016

    Les
    quotidiens roumains continuent à décortiquer les résultats des élections
    municipales de ce dimanche. Alors que le président le PSD exulte suite à sa
    victoire et que les libéraux cherchent dans les chiffres la moitié pleine du
    verre, l’Union Sauvez Bucarest rêve de
    devenir un parti national. Entre temps, les oncologues menacent de déclencher
    la grève et les hypermarchés risquent des ruptures de stock.



  • Elections locales en Roumanie

    Elections locales en Roumanie

    Les élections locales déroulées dimanche en Roumanie n’ont fait que confirmer les tendances qui se faisaient jour ces derniers mois sur la scène politique roumaine. Le Parti Social Démocrate (PSD), de gauche, a remporté environ 40% des mandats sur l’ensemble du pays, devançant de plus de 10% son principal adversaire, le Parti National Libéral (PNL). Celui-ci ne cesse de perdre du terrain depuis un an et demi, après la victoire de son candidat, Klaus Iohannis, aux présidentielles de 2014.

    A Bucarest, considérée jusqu’il n’y a pas longtemps comme un bastion traditionnel de la droite, le PSD s’est adjugé le fauteuil de maire général, ainsi que les mandats de maire de tous les 6 arrondissements. La victoire de Gabriela Vrânceanu-Firea, ancienne journaliste qui a connu une ascension rapide dans la vie politique, marque une double première: elle sera la première femme à occuper le poste de maire dans l’histoire de la capitale roumaine et le premier candidat figurant sur les listes du PSD qui réussit à s’adjuger le plus important mandat de l’administration locale roumaine.

    Nicuşor Dan, la révélation de ces élections, est arrivé en deuxième position. Membre d’une ONG transformée en parti politique – « L’Union Sauvez Bucarest », il s’est impliqué activement dans la lutte contre les irrégularités commises au sein de la municipalité ces dernières années. Confiant dans le potentiel du parti qu’il a récemment créé et encouragé par ses résultats au scrutin local, Nicuşor Dan souhaite que l’Union « Sauvez Bucarest » (USB) acquière une dimension nationale.

    Sa popularité croissante coïncide avec un fort recul du PNL (de centre-droit), le grand perdant de la course à la mairie de la capitale. Victime de ses propres options, ses leaders ayant désigné non moins de 4 candidats, le PNL se trouve dans une situation délicate face aux législatives de cet automne. D’ailleurs son candidat à la mairie de la capitale, Cătălin Predoiu, ancien ministre de la justice, a déjà annoncé sa décision de quitter la direction de la filiale bucarestoise du PNL. Au Conseil général de la capitale, ce sont le PSD et son allié, l’Union pour le progrès de la Roumanie (UNPR), qui auront la majorité, alors que, de l’avis des observateurs, l’USB et le PNL seront dans l’opposition. Par ailleurs, les élections de dimanche dernier ont été marquées par un absentéisme inquiétant, notamment dans les grandes villes.

    A Bucarest, par exemple, le taux de participation a été de 33% – le plus bas sur l’ensemble du pays, selon la Commission électorale centrale. Moins de la moitié des inscrits sur les listes électorales se sont présentés aux urnes au niveau national. Ce taux est inférieur à celui enregistré lors du scrutin précédent, de 2012. Fait tout aussi inquiétant, bien que la lutte contre la corruption jouisse d’un large appui social, certains maires mis en examen pour corruption, ont réussi à s’adjuger un nouveau mandat. C’est ce qui est arrivé à Braşov, avec George Scripcaru, à Craiova (sud), avec Lia Olguţa Vasilescu ou encore à Baia Mare (nord), où Cătălin Cherecheş a été confirmé au poste de maire, bien qu’il se trouve derrière les barreaux.

    Plusieurs maires ont été réélus : Emil Boc, à Cluj (nord-ouest), Gheorghe Falcă, à Arad (ouest) et Nicolae Robu, à Timişoara (ouest). Plusieurs villes ont changé d’édile en chef: Constanţa (sud-est), Iaşi (nord-est) et Sibiu (centre). La grande controverse qui a marqué ce scrutin a été l’élection des maires en un seul tour de scrutin, ce qui, selon les analystes, jette le doute sur la légitimité des futurs responsables locaux. Sur l’ensemble du pays, plus de 250 mille candidats ont été en lice pour les mandats de maire et de conseillers locaux dans les 3.200 villes et communes et respectivement dans les 41 conseils départementaux.

  • Kommunalwahlen: Sozialdemokraten räumen ab, Liberalen stecken Wahlschlappe ein

    Kommunalwahlen: Sozialdemokraten räumen ab, Liberalen stecken Wahlschlappe ein

    Die Kommunalwahlen von Sonntag haben den Trend der letzten Monate bei der rumänischen Wählerschaft bestätigt. Die linksgerichtete Sozialdemokratische Partei (PSD) hat auf nationaler Ebene circa 40% der Sitze erzielt, um über 10% mehr als die Nationalliberale Partei (PNL). Die Nationalliberale Partei hat nach der Wahl ihres Kandidaten zum Staatspräsidenten 2014 Anhänger verloren.



    In Bukarest, das eine traditionelle Bastion der bürgerlichen Rechte war, ist diesmal die Sozialdemokratische Partei an die Spitze Bukarests sowie an die Spitze aller sechs Bezirke getreten. Der Sieg der PSD-Kandidatin Gabriela Vrânceanu-Firea im Kampf für das Amt des Oberbürgermeisters bringt eine doppelte Premiere. Gabriela Vrânceanu-Firea, ehemalige Journalistin, hatte eine fulminante politische Karriere, die sich nur auf vier Jahren erstreckt. Firea wird die erste Frau sein, die das Amt des Oberbürgermeisters von Bukarest bekleidet. Gleichzeitig ist sie der erste Kandidat der Sozialdemokratischen Partei, der den bedeutendsten Sitz der rumänischen Kommunalverwaltung gewinnt.



    Den zweiten Platz belegt Nicuşor Dan, der in einer Nichtregierungsorganisation tätig ist und sich aktiv in den Kampf gegen die Unregelmä‎ßigkeiten der Bukarester Verwaltung eingebracht hat. Nicuşor Dan traut dem Potential seiner politischen Formation, die er vor kurzem gegründet hat, und sieht sich durch die Wahlergebnisse ermutigt, die Uniunea Salvaţi Bucureştiul“ (USB — Union Rettet Bukarest) künftig landesweit als Union Salvaţi România (Rettet Rumänien) auftreten zu lassen und mit dieser Partei bei den Parlamentswahlen im Herbst anzutreten. Das überraschend gute Abschneiden der USB bei der Bukarester Kommunalwahl geht einher mit der kräftigen Wahlschlappe der mitterechtsgerichteten Nationalliberalen Partei (PNL), des grö‎ßten Wahlverlierers in der rumänischen Hauptstadt. Die PNL bü‎ßt somit für die eigenen Fehler während des Wahlkampfs, insbesondere für die zaghafte Nominierung eines geeigneten Kandidaten für das Amt des Bukarester Oberbürgermeisters — insgesamt viermal tauschten die Liberalen ihren Kandidaten aus. Im Rennen war zuletzt Cătălin Predoiu geblieben, ehemaliger Justizminister und Chef der Bukarester PNL-Filiale. Nach der Wahlniederlage kündigte er seinen Rücktritt von der Spitze der Partei an.



    Die meisten Sitze im Bukarester Generalrat (mit Funktion eines Stadtparlaments) gehören der Sozialdemokratischen Partei und seinem Junior-Allierten, der Nationalen Union für den Fortschritt Rumäniens (UNPR), während die Union Salvaţi Bucureştiul (USB) und die Nationalliberale Partei (PNL) die Rolle der Opposition übernehmen werden, so die Beobachter.



    Die Wahlbeteiligung bei den Wahlen von Sonntag war besonders in den Gro‎ßstädten sehr niedrig. In Bukarest gingen nur 33% der Wahlberechtigten zu den Urnen, was die niedrigste Wahlbeteiligung im Land ist, so das Zentrale Wahlbüro. Im Land lag die Wahlbeteiligung durchschnittlich unter 50%, also niedriger als im Jahr 2012. Besorgniserregend ist die Tatsache, dass einige Bürgermeister, die wegen Korruption strafrechtlich verfolgt werden, wiedergewählt wurden. So etwa in Braşov (Kronstadt) und in Craiova, wo George Scripcaru bzw. Lia Olguţa Vasilescu wiedergewählt wurden, oder in Baia Mare, wo der bisherige Bürgermeister Cătălin Cherecheş sogar hinter Gittern steht und trotzdem haushoch gewann.



    Emil Boc in Cluj (Klausenburg), Gheorghe Falcă in Arad und Nicolae Robu in Timişoara (Temeswar) zählen zu den Bürgermeistern, die wiedergewählt wurden. Neue Bürgermeister sind in Constanţa, Iaşi und Sibiu (Hermannstadt) gewählt worden. Zum ersten Mal fand die Kommunalwahl in einem einzigen Wahlgang ohne Stichwahl statt. Zivilgesellschaft und Journalisten übten scharfe Kritik an der Aufhebung der Stichwahl — eine geringe Anzahl der Stimmen werde in manchem Fall den zukünftigen Bürgermeistern keine Legitimität verleihen. Gut 250.000 Kandidaten waren ins Rennen um die Bürgermeister- und Stadtrat-Ämter in den knapp 3200 Städten und Gemeinden eingestiegen. Ferner waren bei der Wahl die Sitze in den 41 Kreisräten zu belegen.

  • A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    Les journaux parlent d’un résultat historique pour le Parti social libéral et d’un véritable désastre pour le PNL. L’ascension de l’Union Sauvez Bucarest et ses ambitions nationales figurent également dans les pages des quotidiens roumains. Finalement, la nouvelle maire générale de la Capitale doit résoudre une longue liste de problèmes de la ville qui incluent le système de chauffage centralisé, le transport en commun, le trafic et l’absence des places de parking.

  • A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    Les journaux parlent d’un résultat historique pour le Parti social libéral et d’un véritable désastre pour le PNL. L’ascension de l’Union Sauvez Bucarest et ses ambitions nationales figurent également dans les pages des quotidiens roumains. Finalement, la nouvelle maire générale de la Capitale doit résoudre une longue liste de problèmes de la ville qui incluent le système de chauffage centralisé, le transport en commun, le trafic et l’absence des places de parking.


  • Alegerile locale din România

    Alegerile locale din România

    Alegerile locale desfăşurate duminică nu au făcut decât să confirme tendinţele conturate în ultimele luni pe scena politică românească. PSD, de stânga, a obţinut la nivel naţional circa 40% din mandatele puse în joc, la un ecart confortabil, de peste 10 procente, faţă de rivalul său, PNL, în pierdere de turaţie în ultimul an şi jumatate, după ce candidatul său, Klaus Iohannis, s-a impus la prezidenţialele din 2014.



    La Bucureşti, considerat, până nu demult, un bastion tradiţional al Dreptei, PSD a luat tot caimacul, după ce a reuşit să pună mâna pe Primăria Generală, precum şi pe toate cele şase de sector. Victoria candidatului său la primăria mare, Gabriela Vrânceanu Firea, fostă jurnalistă, cu o ascensiune rapidă în cariera politică, întinsă pe doar patru ani, aduce o dublă premieră. Ea va fi prima femeie primar din istoria Metropolei şi, totodată, primul candidat de pe listele PSD care reuşeşte să-şi adjudece cel mai important mandat din administraţia locală românească.



    Pe locul doi s-a clasat revelaţia acestor alegeri, Nicuşor Dan, un ong-ist cu ştate vechi, implicat activ în lupta cu neregulile comise la Primarie în ultimii ani. Încrezător în potenţialul formaţiunii pe care a creat-o recent şi încurajat de scorul obţinut, Nicuşor Dan a declarat că îşi doreşte ca Uniunea Salvaţi Bucurestiul (USB) să devină relevantă la nivel naţional. Creşterea influenţei sale în rândul electorilor bucureşteni coincide cu reculul puternic al PNL (centru-dreapta), considerat marele perdant la Capitală.



    Victimă a propriilor opţiuni, după ce liderii săi au nominalizat nu mai puţin de patru candidaţi, PNL se află într-o situaţie delicată, mai ales în perspectiva legislativelor din toamnă. De altfel, candidatul său la Primărie, Cătălin Predoiu, fost ministru al justiţiei, şi-a anunţat, deja, demisia de la conducerea PNL Bucureşti.


    În Consiliul General, cele mai multe voturi disponibile va avea PSD, împreună cu aliatul său junior UNPR, în timp ce USB şi PNL — cred observatorii — îşi vor asuma rolul Opoziţiei.



    Pe de altă parte, alegerile de duminică au fost marcate de un absenteism îngrijorător, în special în marile oraşe. La Bucureşti, de exemplu, rata de participare a fost de 33%, cea mai scăzută din ţară, potrivit Biroului Electoral Central. La nivel naţional, şi-au exprimat opţiunea sub 50% dintre cei înscrişi pe listele electorale, o rată de prezenţă mai mică decât la scrutinul precedent, în 2012.



    La fel de îngrijorător este şi faptul că, deşi lupta anticorupţie se bucură de un larg sprijin în societate, unii primari cu dosare penale deschise pentru fapte de corupţie au reuşit să câştige un nou mandat. S-a întâmplat la Braşov (centru), cu George Scripcaru, la Craiova (sud), cu Lia Olguţa Vasilescu, sau la Baia Mare (nord), unde Cătălin Cherecheş a fost reconfirmat chiar dacă se află în spatele gratiilor. Emil Boc, la Cluj (nord-vest), Gheorghe Falcă, la Arad (vest) şi Nicolae Robu, la Timişoara (vest), sunt printre edilii care au înnodat mandatele.



    În schimb, feţe noi au apărut în oraşe precum Constanţa (sud-est), Iaşi (nord-est) sau Sibiu (centru). Marea controversă în organizarea scrutinului a fost alegerea primarilor într-un singur tur, măsură care — susţin analiştii politici – pune sub semnul intrebării legitimitatea multora dintre viitorii responsabili locali. Peste 250 de mii de candidaţi şi-au disputat funcţiile de primari şi de consilieri locali ai celor aproape 3.200 de oraşe şi comune şi, respectiv, de membri ai celor 41 de consilii judeţene.

  • BEC – rezultate provizorii ale alegerilor locale UPDATE 3

    BEC – rezultate provizorii ale alegerilor locale UPDATE 3

    Partidul Social Democrat a câştigat Primăria Municipiului Bucureşti prin senatorul Gabriela Firea, ca şi primăriile de sector, conform rezultatelor parţiale furnizate de Biroul Electoral Central. După numărarea voturior din 94,63% dintre secţiile de vot, PSD a obţinut 37,47% din voturile valabil exprimate pentru alegerea celor 3186 de primari din România, PNL 32,98%, Partidul Alianţa Liberalilor şi Democraţilor (ALDE) 5,56%, UDMR 4,61%. Candidaţii independenţi au obţinut 4,05% din voturi. PSD a câştigat în ţară 1.578 de mandate de primar, PNL — 1.030, UDMR – 195, ALDE – 60, candidaţii independenţi – 48. UNPR a câştigat 23 primării, PMP – 18, Alianţa Electorală PSD+UNPR – 11, Partidul Civic Maghiar – 13, Forumul Democrat al Germanilor – 5.



    La consiliile locale PSD a obţinut 35,84%, PNL 31,06%, ALDE 6,33%, UDMR 5,80%, Partidul Mişcarea Populară (PMP) 3,89%. Prezenţa la vot a fost de 51,52%. Ca număr de mandate la consiliile locale, PSD a câştigat 15.567, PNL — 12.380, ALDE — 2.300 mandate, iar UDMR — 2.265. Pe următoarele locuri se regăsesc PMP — 1.207, UNPR — 1.104. De asemenea, au intrat în consiliile locale 289 de candidaţi independenţi.



    La votul pentru Consiliile Judeţene, după centralizarea voturilor din 91,12% din secţiile de votare, PSD a obţinut 37,55% din voturi, PNL 32,15%, ALDE 5,98%, UDMR 5,84%, PMP 4,13%. PSD a câştigat în ţară 247 de mandate de consilier judeţean, PNL — 197, UDMR — 51, ALDE — 30. Prezenţa la vot pentru CJ a fost de 50,61%.



    La Consiliul General al Municipiului Bucureşti clasamentul este, după numărarea voturilor din 62,53% din secţii Alianţa Electorală PSD+UNPR a obţinut 40,94% din voturi, Uniunea Salvaţi Bucureştiul (USB) 24,45%, iar PNL 13,30%. La Primăria Generală Gabriela Firea a obţinut 43,53% din voturi, Nicuşor Dan, candidatul USB, 29,76%, iar Cătălin Predoiu, candidatul PNL, 11,32%. Prezenţa la vot la Bucureşti a fost de 32,15%. Cătălin Predoiu şi-a depus luni mandatul de preşedinte al organizaţiei PNL Bucureşti, ca urmare a rezultatului obţinut în cursa pentru Primăria Capitalei.

  • Die Woche 2.5. – 6.5.2016 im Rückblick

    Die Woche 2.5. – 6.5.2016 im Rückblick

    Start in den Kommunalwahlkampf



    Seit Freitag stehen Parteien und Politiker offiziell im Wahlkampf für den ersten Test dieses Jahres – die Kommunalwahlen vom 5. Juni. Anders als bei anderen Gelegenheiten wird diesmal nach neuer Rechtslage in einem einzigen Wahlgang gewählt. Ein neues Parteiengesetz hat es möglich gemacht, dass vor den Wahlen auch mehr politische Kräfte zugelassen wurden und sich so mehr Kandidaten um kommunalpolitische Ämter bewerben. Rund 18.000 Wahllokale werden eingerichtet. Die Vorbereitungen für die Wahlen laufen auf Hochtouren und nach Angaben von Innenminister Petre Tobă auch planmä‎ßig.




    Premierminister stellt Gesundheitsbehörden zur Rede



    Premierminister Dacian Cioloş verlangt von Gesundheitsminister Patriciu Achimaş Cadariu binnen kürzester Zeit eine Lösung, damit ein Labor für die Prüfung der in Krankenhäusern eingesetzten Desinfektionsmittel zugelassen werden kann. Regierungssprecher Dan Suciu sagte, dass es dem Ministerium und somit der Exekutive obliege, die angemessene Funktionierung des Gesundheitssystem zu gewährleisten. Presse-Recherchen hatten enthüllt, dass die Konzentration der Desinfektionsmittel in Krankenhäusern zehn Mal kleiner als von der Norm vorgeschrieben sei. Der Gesundheitsminister teilte inzwischen jedoch mit, dass von über 3.500 erhobenen Wirksamkeitsproben auf desinfizierten Flächen in Krankenhäusern über 95 Prozent konform ausfielen. Gesundheitsminister Patriciu Achimaş-Cadariu versicherte, die Patienten seien sicher. In einer 2014 vom EU- Seuchenzentrum veröffentlichen Rangordnung ist Rumänien das Land mit den häufigsten krankenhausinternen und behandlungsresistenten Erregern.




    Corina Şuteu ist neue rumänische Kulturministerin



    Seit Mittwoch hat Rumänien eine neue Kulturministerin — Corina Şuteu, früher Leiterin des Rumänischen Kulturinstituts in New York. Zu ihren Prioritäten gehört auch die Lösung der Krise an der rumänischen Nationaloper, an der ihr Vorgänger Vlad Alexandrescu gescheitert war. Dieser hatte innerhalb kürzester Zeit drei Intendanten ernannt und abgesetzt und so für Unzufriedenheit bei den Mitarbeitern gesorgt. Die neue Ministerin wolle auch den Dialog mit den unabhängigen Kulturschaffenden und der Zivilgesellschaft weiterführen und auf eine bessere Rechtslage in ihrem Arbeitsbereich hinwirken, sagte sie bei der Übernahme des Amtes.




    Zgonea ist harte Nuss für PSD



    Die Sozialdemokratische Partei PSD hat sich zwar vom geschäftsführenden Vorsitzenden Valeriu Zgonea leicht trennen können — ihn aus der Position des Vorsitzenden der Abgeordnetenkammer zu entfernen, ist deutlich schwieriger. Der Vorsto‎ß wurde auf eine der nächsten Parlamentssitzungen verschoben. Zgonea sagt, dass seine Beseitigung unrechtmä‎ßig sei, die PSD verfolge dabei nur eigene Personalinteressen. Er war letzte Woche aus der PSD ausgeschlossen worden, weil er den Rücktritt von Parteichef Liviu Dragnea nach dessen Verurteilung zu zwei Jahren auf Bewährung wegen Wahlbetrugs forderte.




    Umstrittenes Gesetz im Hypothekenwesen ab nächste Woche in Kraft



    Präsident Klaus Iohannis hat das Gesetz zur Leistung an Erfüllungs statt bei Immobilienkrediten in Kraft gesetzt. Ab dem 13. Mai soll es demnach für Kreditnehmer in Bedrängnis möglich sein, gekaufte Immobilien an die jeweilige Bank zurückzugeben und somit die Gesamtschuld zu tilgen. Die Höchstgrenze der Kredite liegt bei 250 Tausend Euro. In Frage kommen mehrere Tausend Menschen, die nach der Aufnahme einer Hypothek in Zahlungsnot geraten sind und bei denen zum Teil eine Zwangsvollstreckung eingeleitet wurde. Die Daten der Zentralbank erfassen 300 Tausend Familien, die einen hypothekengarantierten Kredit aufgenommen haben. Als Reaktion auf die neue Rechtslage haben mehrere Banken angkündigt, den Eigenbeitrag für neue Kunden anzuheben.




    Regionalpolitische EU-Verantwortliche rügt Rumänien



    Die EU-Kommisarin für Regionalpolitik, Corina Creţu drängt Rumänien auf eine schnellere Abschöpfung europäischer Fördermittel. Sie ermahnte bei einem Besuch in Bukarest, dass von den Mitteln für den Zeitrahmen 2014-2020 noch kein einziger Euro ausgegeben wurde. Die Kommissarin sprach auch eine Premiere in der Geschichte der EU an — zum ersten Mal sollen Fördermittel von den Kommunen verwaltet werden, sagte Corina Creţu. Vizepremierminister Vasile Dâncu zufolge arbeite die Regierung bereits an einem einfacheren Rechtsrahmen — Rumänien könnte aufrund der neuen Vorschriften die Fördermittel explosionsartig abschöpfen, so der stellvertretende Regierungschef.

  • La semaine du 2 au 7 mai 2016

    La semaine du 2 au 7 mai 2016

    Début de la campagne électorale des municipales de juin



    En Roumanie, la campagne électorale pour le scrutin municipal de juin a débuté le 6 mai et se clôturera à la veille des élections, le 4 juin prochain. En lice, notamment pour les fauteuils d’édile en chef, élu en un seul tour de scrutin, les partis politiques consacrés — PSD, PNL, UDMR, ALDE, UNPR, PMP — mais aussi des partis récents, fondés sur la base de la loi qui accepte, depuis l’année dernière, un nombre minimum de 3 personnes pour créer ce genre d’organisation. Le ministre de l’Intérieur, Petre Tobă, assure que les préparatifs pour la tenue des élections municipales respectent le calendrier.




    Le secteur de la santé — à l’attention des autorités roumaines



    Le premier ministre Dacian Ciolos a demandé à son ministre de la santé, Patriciu Achimaş Cadariu, de trouver le plus rapidement possible une solution pour l’accréditation d’un laboratoire qui vérifie les désinfectants utilisés dans les hôpitaux de Roumanie, a informé le porte-parole du gouvernement de Bucarest. Il est du devoir du ministère de tutelle et implicitement de l’Exécutif de confirmer le fonctionnement décent du système national de santé, a ajouté le porte-parole gouvernemental. Ces déclarations suivent les contrôles opérés dans des établissements hospitaliers roumains suite à une enquête journalistique, selon laquelle les produits du principal fournisseur de désinfectants auraient, en réalité, une teneur en substance active largement inférieure à celle marquée sur l’étiquette. Les résultats des contrôles réalisés par les autorités dans 300 hôpitaux de Roumanie ont néanmoins indiqués le fait que 95% des produits désinfectants utilisés par le personnel médical étaient efficaces, le ministre de la santé, Patriciu Achimaş Cadariu, déclarant que la sécurité des patients est assurée. Un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, réalisé en 2014, plaçait la Roumanie en tête du classement de la résistance à tout traitement des bactéries nosocomiales.




    Le portefeuille ministériel de la Culture a un nouveau titulaire



    La solution de la crise éclatée à l’Opéra national de Bucarest et la protection du patrimoine national figurent parmi les priorités de la nouvelle ministre de la culture, Corina Şuteu. Elle affirme vouloir poursuivre le dialogue avec le secteur indépendant et avec la société civile. Mme Şuteu accordera une attention particulière aux institutions publiques et à l’amélioration de la législation. En s’adressant à la nouvelle ministre lors de la cérémonie d’investiture, le président de la République, Klaus Iohannis, a affirmé qu’elle assumait ce portefeuille dans un moment difficile, de grandes attentes. Corina Şuteu a été désignée à ces fonctions après la révocation de son prédécesseur, Vlad Alexandrescu, par le premier ministre Dacian Cioloş, qui lui a reproché la mauvaise gestion du scandale éclaté à l’Opéra national de Bucarest, où trois directeurs par intérim se sont succédé en un seul mois. Corina Şuteu a été secrétaire d’Etat au ministère de la Culture et directrice de l’Institut culturel roumain de New York.




    Décisions au sein du PSD



    La révocation de Valeriu Zgonea de ses fonctions de président de la Chambre des Députés a été reportée, devant être examinée lors de la prochaine réunion de l’Assemblée. Zgonea affirme que sa révocation est illégale et accuse les sociaux-démocrates de vouloir s’adjuger ce poste pour l’utiliser à des fins personnelles et de groupe. Peu avant, Valeriu Zgonea avait été exclu du Parti Social-Démocrate, pour avoir critiqué son leader, Liviu Dragnea. Il lui reprochait notamment le refus de quitter sa fonction politique après avoir écopé d’une peine de deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale, dans le dossier du référendum tenu en 2012 pour démettre le président de la République de l’époque, Traian Băsescu.





    La loi du crédit immobilier entrera en vigueur le 13 mai



    Le président Klaus Iohannis a promulgué la loi du crédit immobilier qu’il avait renvoyée au Parlement pour réexamen. Ainsi, les titulaires des crédits hypothécaires de moins de 250.000 euros qui font la preuve de leur incapacité à le rembourser peuvent demander à la banque de reprendre la construction et d’effacer leur créance. Des dizaines de milliers de Roumains ont des arriérés de paiements des mensualités et certains font déjà l’objet d’une procédure d’exécution forcée. S’y ajoutent d’autres personnes qui ont garanti des prêts personnels par leur logement. Selon la Banque nationale, 300.000 familles ont contracté un crédit immobilier auprès d’une banque de Roumanie. La nouvelle loi ne s’applique pas à ceux qui se sont acheté une maison à travers le programme « Le premier logement ». Plusieurs banques ont d’ores-et-déjà majoré l’avance pour les crédits hypothécaire.





    La commissaire européenne Corina Creţu visite Bucarest



    En visite en Roumanie, la commissaire européenne chargée de la politique régionale, Corina Creţu, avertit que Bucarest doit accélérer le rythme d’absorption des fonds européens, vu qu’il n’a rien dépensé des fonds alloués pour l’exercice 2014-2020. La commissaire européenne a également attiré l’attention des responsables de Bucarest sur l’utilisation des fonds de cohésion accordés aux villes de Roumanie et dont le terme a été prolongé jusqu’en juin. C’est pour la première fois dans l’histoire de l’UE qu’une partie du budget est gérée directement par les villes — a précisé Corina Creţu. Selon le vice-premier ministre Vasile Dâncu, le gouvernement œuvre à alléger les procédures permettant l’absorption des fonds communautaires. Aussi, la Roumanie pourra-t-elle enregistrer, les prochaines années, un véritable boom des fonds européens attirés. (trad.: Ligia Mihăiescu, Dominique)

  • Decizia Curţii Constituţionale privind alegerile locale

    Decizia Curţii Constituţionale privind alegerile locale

    Cu două zile înainte de începerea campaniei electorale,
    Curtea Constituţională a României a discutat, miercuri, excepţia de
    neconstituţionalitate a două articole din Legea alegerilor locale. Unul se
    referă la organizarea scrutinului într-un singur tur, iar cel de-al doilea la
    numărul necesar de semnături pentru înscrierea în cursa electorală a unui
    candidat independent. Excepţia de neconstituţionalitate a celor două articole
    de lege a fost ridicată de jurnalistul Liviu Avram, iar Curtea Constituţională
    a respins cele două contestaţii, apreciindu-le ca neîntemeiată, respectiv
    inadmisibilă.

    Preşedintele CCR, Augustin Zegrean, a declarat că, din punctul de
    vedere al Curţii, alegerile locale se vor desfăşura într-un singur tur şi a
    arătat că, deşi mai sunt înregistrate încă dosare pe aceeaşi temă, practica nu
    se va schimba de la o zi la alta. Astfel, alegerile locale vor avea loc într-un
    singur tur, pe 5 iunie.

    Decizia instanţei supreme a stârnit reacţii diverse în
    rândul clasei politice, aflată în postura de a participa pentru a treia oară în
    perioada post-decembristă la un scrutin organizat de un guvern de tehnocraţi.

    Copreşedintele PNL, Alina Gorghiu, rămâne la părerea că sunt necesare două
    tururi pentru stabilirea aleşilor locali, aşa cum s-a întâmplat în România
    începând cu 1992 până în 2012. Alina Gorghiu speră ca săptămâna viitoare, când
    Curtea are obligaţia să se pronunţe pe fond cu privire la un tur sau două de
    alegeri, instanţa supremă să decidă în sensul organizării şi celui de-al doilea
    tur, în opinia sa acest lucru fiind necesar pentru a respecta un principiu
    democratic – majoritatea decide cine este alesul în comunitate.

    Decizia Curţii
    Constituţionale privind organizarea de alegeri locale într-un singur tur de
    scrutin avantajează atât PSD, cât şi PNL, consideră, pe de altă parte,
    social-democratul Ciprian Nica, vicepreşedintele Comisiei juridice din Camera
    Deputaţilor. El crede că nu este bine ca regulile să fie schimbate în timpul
    jocului şi că din considerentele Curţii vor trebui extrase elemente pentru a
    analiza necesitatea şi oportunitatea ca această lege de acum să fie amendată la
    un moment dat în Parlamentul următor.

    Şi copreşedintele ALDE, Călin Popescu
    Tăriceanu, crede că nu este oportun să se schimbe sistemul electoral cu numai o
    lună înainte de alegeri şi că viitorul parlament, cel care va rezulta după
    alegerile din toamnă, trebuie să rediscute problema alegerii primarilor
    deoarece acum legea defavorizează partidele mici.

    Decizia CCR este binevenită
    deoarece regulile pentru alegeri nu se schimbă în timpul campaniei electorale,
    spune şi deputatul UMDR Martin Arpad.

  • Romanian Social Democrats take radical decision

    Romanian Social Democrats take radical decision

    The Executive Committee of the Social Democratic Party (PSD), the largest left-wing party in Romania, on Wednesday took the surprising decision to expel its executive president, Valeriu Zgonea, from the party. Zgonea was the one who strongly contested the party leader Lviu Dragnea, who has refused to resign his party position in spite of the fact that he received a suspended sentence of two years in prison for election fraud in the “Referendum” case.



    Prosecutors say that in 2012, as acting Secretary General of the Social-Democratic Party, Liviu Dragnea coordinated a complex network aimed at swinging the vote of the referendum held on the suspension of the then right-wing president Traian Basescu. The Court also found that Dragnea used all the means at his disposal to persuade local Social-Democratic officials to illegally take people to voting polls so that the referendum might pass. The referendum did not pass due to lack of quorum, and Traian Basescu remained in power until the end of his mandate in 2014.



    However, in spite of the fact that he no longer is a PSD member, Valeriu Zgonea will keep his position as Chamber of Deputise speaker, for as long as the social democrats allow him to.



    Liviu Dragnea, on the other hand, has said he regrets his colleagues’ decision to expel Zgonea. Liviu Dragnea: “Before the meeting of the party’s National Executive Committee I talked to most of its members and urged them to find a middle of the road solution. Nevertheless, their position has been firm and has not been generated by the personal opinions of the Executive Committee’s members, but by the talks held these past few days with party members and supporters, whose opinion has been very firm.”



    After being expelled from the party, Valeriu Zgonea has said the decision is unfair and that it is for the first time when speaking his mind is considered a crime.


    Valeriu Zgonea: “I have not understood, from the Integrity Committee’s report, where exactly in the statute of this political party, in the 2016 Romania, is stipulated that voicing one’s opinion is a punishable crime. I have complied with my colleagues’ decision. I will always be faithful to the Social Democratic values, I believe in the Social Democratic Party and I believe this party can be reformed. Unfortunately, coordinated efforts against the decisions of the judiciary, seem to be more important than anything else.”



    According to Liviu Dragnea, Valeriu Zgonea will continue to be the speaker of the Chamber of Deputies until after Easter, when the party decides on who takes his place.



    (Translated by Elena Enache)

  • Decizii radicale în Partidul Social Democrat

    Decizii radicale în Partidul Social Democrat

    Preşedintele
    executiv al PSD, cel mai
    mare, de stânga, din România, Valeriu Zgonea, a fost exclus, miercuri, din
    această formaţiune
    politică în urma unei decizii a Comitetului Executiv. Zgonea a fost cel
    mai puternic contestatar al liderului social-democraţilor, Liviu Dragnea, care
    a refuzat să îşi dea demisia din partid deşi a fost condamnat definitiv la doi
    ani de închisoare cu suspendare pentru fraudă electorală în cazul
    Referendumul.

    Potrivit procurorilor, în 2012,
    în calitate de secretar general al PSD, Liviu Dragnea
    s-a folosit de toate mijloacele pe care le-a avut la dispoziţie pentru a-i
    determina pe reprezentanţii din teritoriu ai formaţiunii să scoată ilegal
    oamenii la vot pentru ca referendumul care viza demiterea fostului preşedinte
    de dreapta, Traian Băsescu, să fie validat. Referendumul a eşuat, însă, din lipsă de cvorum. Deşi exclus
    din partid, Zgonea îşi va păstra postul de preşedinte al Camerei Deputaţilor,
    până când social-democraţii vor solicita revocarea sa.

    Liviu Dragnea a regretat
    decizia şi a precizat că a recomandat colegilor o
    atitudine moderată. Liviu Dragnea: Înainte de şedinţa
    Comitetului Executiv Naţional, am avut discuţie cu o mare parte din membri
    îndemnându-i la o soluţie moderată care să fie adoptată. Poziţia a fost destul
    de tranşantă şi nu a fost generată de păreri personale ale colegilor din
    Comitetul Executiv, ci de discuţiile pe care le-au avut, în aceste zile, atât
    cu membrii de partid, militanţii partidului, cât şi cu cetăţenii, iar poziţia
    lor a fost foarte tranşantă.

    După
    excludere, Valeriu Zgonea a susţinut că decizia este una nedreaptă şi
    că este pentru prima oară când exprimarea unei opinii este considerată un
    delict. Valeriu Zgonea: Nu am
    înţeles, din raportul Comisiei de Integritate, unde avem într-un statut de
    partid politic în România în 2016 sancţionarea delictului de opinie, dar m-am
    supus deciziei colegilor mei. Voi rămâne întotdeauna ataşat valorilor
    social-democrate, cred în Partidul Social Democrat, cred că acest partid se
    poate reforma. Din păcate, în acest moment, a face scut împotriva deciziilor
    justiţiei este mai important decât orice altceva.

    Spre deliciul multora, Zgonea
    a comparat situaţia din PSD cu un
    documentar pe care l-a vizionat despre antilopele gnu care au sărit toate după
    masculul alfa fără să gândească, într-un râu plin de crocodili.

    Şeful PSD, Liviu
    Dragnea, a anunţat că, în perioada următoare, postul ocupat de Valeriu Zgonea
    la Camera Deputaţilor se va elibera şi că viitorul Birou Permanent Naţional,
    care va avea loc după Paşte, va stabili următoarele acţiuni parlamentare ale
    social-democraţilor.

    Potrivit Regulamentului Camerei, cererea de revocare din
    funcţie poate veni din partea grupului parlamentar care l-a propus, adică a
    PSD, sau a cel puţin unei treimi din numărul total al deputaţilor.