Tag: quotas

  • Jacques Augustin (France) – La Roumanie accueille-t-elle les migrants ou s’y refuse-t-elle ?

    Jacques Augustin (France) – La Roumanie accueille-t-elle les migrants ou s’y refuse-t-elle ?

    Pour mémoire, selon les quotas obligatoires de migrants fixés en septembre 2015 pour chaque Etat membre, la Roumanie devait intégrer 4180 réfugiés au total. La Commission européenne annonçait en juin dernier que la Roumanie devait encore accueillir 3.456 réfugiés, conformément à la politique des quotas. C’est dire que la Roumanie avait reçu, jusqu’à début juillet dernier, un peu plus de 600 migrants. Le ministre roumain des Affaires étrangères a précisé que la Roumanie avait offert d’accueillir environ 2000 réfugiés des camps de Grèce et d’Italie. La Roumanie accueille donc des migrants, mais il faut voir cela dans le contexte actuel.

    Pour le moment, la Roumanie est un pays de transit. Les réfugiés souhaitent arriver en Occident. Si, au début de la crise, ce pays était quelque part à l’abri des flux migratoires, fait que je m’explique par le peu de ressources mises à leur disposition, la situation a changé entre temps. Ainsi, cette année seulement, le pays a connu une hausse quintuplée de réfugiés par rapport à 2016. Une quatrième route des migrations pourrait être ouverte en mer Noire.

    Il y a quelques jours, pour ne citer que cet exemple, un yacht avec 69 Irakiens, dont 29 mineurs à bord, a été repéré à proximité de la ville-port de Mangalia. L’embarcation battait pavillon turc et était conduite par des trafiquants bulgares et chypriotes. 2500 personnes ont été interpellées en train de franchir clandestinement les frontières roumaines les six premiers mois de 2017. Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, indique qu’une seule personne avait tenté d’entrer illégalement dans l’UE sur la mer Noire pendant toute l’année dernière.

    Les frontières terrestres subissent aussi des assauts. Le nombre des migrants qui ont été appréhendés en train de traverser clandestinement les frontières ouest du pays a triplé en cinq mois par rapport à la même période de l’année dernière. L’eurodéputé Laurenţiu Rebega met en garde que sur le court et le moyen terme, la Roumanie ne dispose pas de la capacité économique, institutionnelle, sociale et non dernièrement culturelle pour recevoir des réfugiés. Il estime que la Roumanie a de grands problèmes pour payer ses propres citoyens à la valeur de leur travail. Et elle rencontre aussi des problèmes en matière d’éducation nationale. Malheureusement, déplore-t-il, les Roumains qui ont quitté le pays et qui le quittent sont les plus instruits et les plus qualifiés. Et d’opiner que lorsque la Roumanie saura conserver ses citoyens par des conditions décentes de vie et de travail, à peine alors, nous pourrons parler de la possibilité d’accueillir des migrants venus d’ailleurs.

  • 19.12.2015 (mise à jour)

    19.12.2015 (mise à jour)

    Réfugiés- Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a menacé samedi de sanctions juridiques les pays de l’Union européenne qui refusent d’accueillir des réfugiés dans le cadre d’un programme de quotas de répartition. Frank-Walter Steinmeier n’est pas le premier a proférer des menaces contre les pays récalcitrants, qui accueillent pourtant peu de réfugiés sur leur sol. Le chancelier autrichien, Werner Faymann, a estimé que ces pays, qui reçoivent plus d’argent de l’UE qu’ils n’en versent au budget, pourraient voir la donne financière modifiée s’ils persistent dans leur refus. Par ailleurs, présent à Bruxelles au Conseil européen d’hiver, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines conditions, dont le renforcement du contrôle européen des flux migratoires et le retour à un espace Schengen fonctionnel. L’Organisation Internationale pour les Migrants a annoncé vendredi que plus de 990 milles réfugiés et migrants sont entrés sur le territoire européen depuis le début de l’année en cours.

    Révolution- La Société Timisoara, membre de date récente de l’ONG « La Plateforme pour la Mémoire et la Conscience européennes », souhaite s’adresser au chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, pour lui demander de solliciter au Conseil suprême de défense du pays de rendre publics les documents issus de la révolution de décembre 1989. Aux dires de Florin Mihalcea, leader de la société mentionnée, il existe toujours une série d’enregistrements, de photos et de documents qui sont tenus secrets. Créée en 2011, la Plateforme pour la Mémoire et la Conscience européennes regroupe 51 institutions et organisations publiques et privées de 18 Etats qui se donnent pour but d’éduquer et informer les citoyens européens au sujet des régimes totalitaires de l’Europe du XXème siècle. Par ailleurs, la série de manifestations consacrées à commémorer les héros tués pendant les événements de décembre 1989 se poursuit à Timisoara. Déclenchée par la colère des habitants de cette ville contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes sont décédées et 3400 blessées du 16 au 25 décembre 1989.

    Enfants- Le Ministère roumain des Affaires étrangères suit de près la situation de la famille du citoyen roumain dont les 5 enfants mineurs ont été retirés par les autorités norvégiennes de protection de l’enfant. Selon le ministère roumain, l’ambassade roumaine à Oslo a déjà entrepris les démarches nécessaires auprès des responsables du Ministère des Affaires Etrangères et du Parlement norvégien. Les enfants ont été retirés de la famille suite à la dénonciation d’un professeur. Celle-ci a alerté les autorités après avoir entendu l’une des fillettes chanter à l’école une chanson religieuse et a accusé les parents d’endoctrinement religieux. Plusieurs centaines de personnes ont protesté samedi devant l’ambassade d’Oslo à Bucarest contre les autorités norvégienne de protection de l’enfant.

    Handball- La Norvège a rejoint les Pays-Bas en finale du Championnat du monde de handball féminin en dominant la Roumanie (35-33 a.p.) au terme d’un match débordant d’intensité et de suspense, vendredi à Herning (Danemark). Mais, la Roumanie peut encore décrocher le bronze si les tricolores disposent des Polonaise, lors d’un match prévu dimanche. Lors de la précédente édition du Mondial de handball, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine s’est classée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or et 2 d’argent.

    Météo- Les températures sont supérieurs aux valeurs saisonnières, surtout dans les régions de colline et dans le sud-est du territoire. Le vent souffle légèrement. Les minimales vont de -5 à 5 degrés et les maximales vont de 2 à 12 degrés.

  • La Roumanie et la crise migratoire

    La Roumanie et la crise migratoire

    Dacian Ciolos, ex commissaire européen à l’Agriculture, se rendra la semaine prochaine à Bruxelles, en sa nouvelle qualité de chef du gouvernement de technocrates de Bucarest. Mardi, les deux commissions parlementaires en charge des Affaires étrangères s’étaient réunies pour donner leur aval au mandat avec lequel le premier ministre roumain participera au Conseil européen qui se tiendra les 17 et 18 décembre. C’est le président Klaus Iohannis qui a eu l’initiative que la Roumanie soit représentée par son premier ministre. Les analystes affirment que c’est une bonne idée, parce que d’une part Ciolos est à son aise à Bruxelles, de l’autre cela témoigne de la confiance que se font les deux leaders politiques de Bucarest.

    Antérieurement, Klaus Iohannis et son prédécesseur, Traian Băsescu, qui n’avaient pas caché leurs idiosyncrasies, avaient refusé de déléguer le premier-ministre de l’époque, le social-démocrate Victor Ponta comme représentant du pays à Bruxelles. Rappelons que ce dernier a finalement démissionné sous la pression d’amples manifestations anticorruption. Cioloş a précisé qu’il avait souhaité rencontrer les membres des commissions parlementaires, puisque l’une des priorités de son cabinet est celle de préparer l’agenda de la Roumanie qui prendra la présidence du Conseil de l’UE en 2019.

    Bucarest, a-t-il souligné, insistera au prochain sommet sur la nécessité de résoudre les questions essentielles liées à la migration et d’assurer une sécurité accrue à l’Europe. Dacian Cioloş : L’élément central du mandat est celui que la Roumanie continue à insister sur la nécessité de traiter le problèmes à la racine et de mieux sécuriser les frontières de l’UE, parallèlement au contrôle de la migration dans les régions d’origine des migrants. Le chef du cabinet de Bucarest a également souligné le fait que la Roumanie maintiendrait ses réserves à l’égard de la mise en place d’un mécanisme de redistribution dans l’espace communautaire des réfugiés en provenance d’Afrique et du Moyen Orient.

    En septembre dernier, l’ancien premier – ministre Victor Ponta déclarait que la Roumanie ne pouvait pas accueillir plus de réfugiés que ne le permettait sa capacité, à savoir 1.500 places, dont 150 à 200 sont déjà remplies. Par cette même occasion, sur fond de spéculations dans la presse étrangère comme quoi la Roumanie allait se voir impartir un quota de 4 à 7 mille immigrants, le président Iohannis s’était lui aussi prononcé en faveur du droit de chaque Etat membre de I’UE d’accueillir le nombre de réfugiés correspondant à sa capacité d’hébergement. Le président avait avancé un chiffre proche de celui communiqué par son premier ministre, à savoir 1785.

    En réaffirmant son option pour ce qu’il a désigné par le terme de quotas volontaires, il avait rejeté les quotas obligatoires de réfugiés, évoqués par les responsables européens. Ultérieurement, Bucarest allait sembler consentir au principe de ces quotas obligatoires. Toutefois, les analystes affirment que dans la foulée des attentats de Paris, perpétrés le mois dernier et dans lesquels ont été impliqués aussi des soi-disant réfugiés, il faudrait reconsidérer tout le dossier des migrants. (trad. Mariana Tudose)

  • Décisions du Conseil Européen à propos des migrants

    Décisions du Conseil Européen à propos des migrants

    Combattre les causes et gérer les effets. C’est ainsi que l’on peut résumer la conclusion de deux réunions extraordinaires des leaders européens organisées mardi et mercredi à Bruxelles.

    A l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 28, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré: « Il est évident que pour gérer de manière efficace le phénomène de la migration, il faut aller à sa cause, c’est-à-dire dans les zones de crise, telle la Syrie; celle-ci est loin d’être la seule – nous devons tenter d’y intervenir pour mettre fin au conflit et pour instaurer la paix dans ces régions. »

    Certes, l’UE ne peut pas le faire à elle seule, mais elle peut y contribuer. Par conséquent, les leaders de l’Union se sont engagés à accorder une somme supplémentaire d’au moins 1 milliard d’euros aux agences de l’ONU qui s’occupent des réfugiés arrivés dans les pays voisins de la Syrie, à savoir la Turquie, la Jordanie et le Liban. L’argent est principalement destiné au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et au Programme Alimentaire Mondial. C’est par le biais de ce dernier que la Roumanie allouera 300.000 euros à la cause des réfugiés dans les 3 années à venir.

    Ces mesures financières seront complétées par le renforcement des frontières extérieures de l’Union. Et pour cause: selon le président du Conseil européen, Donald Tusk, le contrôle et la sécurité des frontières est une priorité commune des Etats membres. Sinon, l’espace Schengen risque de devenir un simple souvenir. Et pas en dernier lieu, les « hotspots » – ces centres d’accueil chargés d’enregistrer les migrants arrivés en Italie et en Grèce – deviendront fonctionnels fin novembre. Des centres d’accueil existent déjà, mais pour devenir un « hotspot » ceux-ci doivent répondre aux normes européennes de fonctionnement et de surveillance. C’est ici qu’aura lieu le tri des réfugiés, tandis que les personnes considérées comme des migrants illégaux seront envoyés dans leurs pays d’origine. Et c’est toujours dans ces centres que les réfugiés seront répartis vers les autres Etats membres.

    En Roumanie, c’est le vice-premier ministre responsable de la sécurité nationale, Gabriel Oprea, qui sera chargé des actions visant les réfugiés. Son chef direct, le premier ministre Victor Ponta, a précisé que toutes les structures gouvernementales du domaine s’impliqueraient à gérer la situation: « Je veux transmettre un message très clair: le gouvernement se prépare pour prendre toutes les mesures nécessaires. Cela se traduit par une attitude européenne et équilibrée et non par des prises de positions xénophobes et chauvines comme celles de nos voisins », a affirmé le premier ministre roumain en faisant référence aux responsables hongrois.

    Rappelons-le, mardi, le conseil des ministres européens de la Justice et des Affaires Intérieures a approuvé à une large majorité la répartition des 120.000 réfugiés entre les 28 Etats membres de l’Union. Même si Bucarest avait précisé à plusieurs reprises ne pas pouvoir accueillir plus de 1785 migrants, faute de centres d’accueil suffisants, la Roumanie s’est vue attribuer 2475 réfugiés de plus. (Trad . Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine – 23.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 23.09.2015

    Une fois de plus, la presse roumaine en ligne ne parle que de réfugiés.
    Selon un récent sondage plus de la moitié des Roumains questionnés affirment
    que le pays ne devrait pas recevoir de réfugiés. Les différents éditorialistes
    se penchent sur «l’inefficacité des quotas dans la crise des migrants», un
    historien explique «pourquoi l’Europe a besoin d’immigrants», alors que le
    conseiller présidentiel de politique étrangère analyse les origines de cette
    crise migratoire.



  • The EU and Refugee Quotas

    The EU and Refugee Quotas

    On Tuesday, the EU
    interior ministers approved the EC’s plan to relocate another 120,000 refugees
    in the 28 member states. The Commission’s proposal was approved by a large
    majority, although Romania, Hungary, Slovakia and the Check Republic voted
    against, and Finland abstained. Though it had initially disapproved of the idea
    of mandatory quotas, Poland eventually voted in favour of the plan. According
    to the European legislation, the countries that voted ‘against’ are obliged to
    enforce the decision made by the majority. Romania has been allocated another
    2,475 refugees, although Bucharest has repeatedly stated it cannot receive more
    than 1785 people, because there are not enough refugee centers in Romania to
    accommodate them.

    In his speech at the extraordinary session of the Justice and
    Home Affairs Council, the Romanian vice-premier Gabriel Oprea said that Romania
    maintained its stand, according to which the internal refugee allocation
    mechanism must be used on a voluntary basis, and that is why he voted against
    mandatory quotas. According to Oprea, Bucharest has proven solidarity with the EU
    countries affected by the big inflow of refugees by accepting, at the summer
    European Council, to take over 1705 asylum-seekers who have reached Italy and
    Greece, and another 80 from outside the Union. He has stressed the need for
    tighter measures to combat illegal trafficking, to find concrete measures in
    the countries of origin and transit through Europol, Frontex and the European
    Asylum Support Office.

    Also, the Romanian vice-premier has underlined the need
    for a bigger involvement of the International Organization for Migration, of
    the UN High Commissioner for Refugees and of civil society, through NGOs. In
    Bucharest, an INSCOP survey conducted a the request of the ‘Adevarul’ daily,
    has revealed that 56% of the Romanians believe that Romania should not take in
    any refugee, and 35% believe that the country should shelter migrants. Of those
    who said Romania should accept refugees, 82% believe that this country should
    set its own quota. Out of the total of interviewees, 65% have said that they do
    not agree with the refugees settling in Romania.





  • 22.09.2015 (mise à jour)

    22.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés – Le président roumain Klaus Iohannis participera mercredi à Bruxelles la réunion du Conseil européen infromel extraordinaire, organisé à la demande de l’Allemagne dans le contexte de la crise des migrants. Mardi, toujours à Bruxelles, les 28 Etats membres de l’UE ont adopté à une large majorité la répartition en Europe de 120.000 réfugiés, faisant fi de l’opposition de plusieurs pays de l’Est, dont la Roumanie, aux quotas proposés par Bruxelles, a indiqué la présidence luxembourgoise de l’UE citée par l’AFP. Selon l’agence, le ministre tcheque de l’Intérieur Milan Chovanec a précisé sur Twitter que son pays, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie avaient voté contre. La Finlande, elle, s’est abstenue. Au Conseil extraordinaire «Justice et Affaires intérieures», la Roumanie a été représentée par son vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Celui – ci a affirmé à Bruxelles que Bucarest soutenait l’idée de la répartition des personnes en besoin de protection internationale, mais le pays maintenait sa position concernant le nombre d’immigrants qu’il peut accueillir, soit 1.785 personnes. L’Europe est actuellement confrontée à la plus grave crise des migrants depuis la Deuxième Guerre Mondiale, la répartition des réfugiés suscitant d’amples polémiques au sein de l’UE. La Roumanie compte parmi les Etats membres qui s’opposent aux quotas obligatoires.

    Coopération – Le gouvernement de Bucarest proposera au Parlement d’approuver un projet d’assistance financière de 150 millions d’euros remboursables pour la République de Moldova voisine, a fait savoir mardi le premier ministre roumain Victor Ponta. Il s’exprimait à l’issue d’une séance commune des deux gouvernements déroulée à Neptun, au bord de la Mer Noire, dans le sud-est de la Roumanie. Chisinau devra rembourser la somme en 5 ans, le taux d’intérêt en étant d’environ 1,5%. «La Roumanie ne perd pas et ne gagne pas non plus», a ajouté Victor Ponta, en faisant la comparaison avec une aide offerte à un ami très proche. A son tour, le premier ministre moldave, Valeriu Strelet, a affirmé qu’une première tranche de 60 millions d’euros serait débloquée cette année. Lors de la même séance, le responsables roumains et moldaves se sont également penchés sur la poursuite des projets d’infrastructure dans le domaine énergétique et dans les transports, ainsi que sur des initiatives communes visant le contrôle sanitaire – vétérinaire, la protection de l’environnement et le développement du secteur sanitaire.

    Grève – Les cheminots de Roumanie observent une grève japonaise de 3 jours. Ils réclament la signature d’une Convention collective d’ici le 30 septembre au plus tard et une hausse salariale d’au moins 10%. Les syndicalistes revendiquent aussi des tickets restaurant pour toutes les journées de travail, des tickets de vacances à partir du 1 janvier 2016 et la mise en place d’une politique de gestion du personnel censée assurer le bon fonctionnement du secteur. Mercredi, les syndicats des cheminots décideront s’ils déclencheront la grève générale à partir du 1 octobre.

    Enquête – Deux employés du ministère roumain des Affaires Etrangères font l’objet d’une enquête de corruption sous contrôle judiciaire, étant soupçonnés d’avoir demandé et reçu plus de 13.000 euros de la part des représentants d’une société pour l’obtention de contrats avec l’Accademia di Romania de Rome. Ils auraient reçu l’argent par tranches, entre novembre 2012 et mars 2013. Le préjudice causé ministère de AE se chiffre à 5000 euros, selon un communiqué de l’institution.

    Météo – Nous aurons du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures. On attend des pluies isolées dans le sud, le sud – est et en montagne. Les températures maximales augmenteront légèrement et iront de 24 à 30 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 18.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 18.09.2015

    Le dossier de corruption qui vise le premier ministre roumain Victor Ponta fait la une de la presse nationale ce matin. Les quotidiens roumains évoquent aussi les conclusions du Conseil suprême de défense du pays réuni au sujet de la crise de la migration, ainsi que le bilan de la saison touristique 2015 sur la côte roumaine.


  • 17.09.2015 (mise à jour)

    17.09.2015 (mise à jour)

    CSAT – A loccasion du prochain Conseil européen Justice et Affaires Intérieures au sujet de la migration, le ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea, aura un mandat similaire à celui quil sest vu confier lors de la récente réunion de lundi, a déclaré jeudi le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, à lissue du Conseil suprême de défense du pays. La Roumanie est solidaire avec les autres pays européens touchés par la crise des réfugiés, mais elle ne peut pas considérer les quotas obligatoires comme une solution. Iohannis a réitéré lengagement pris par Bucarest daccueillir 1785 migrants, bien que le chiffre souhaité par Bruxelles soit trois fois plus grand. Si la Commission Européenne oblige la Roumanie à accepter plus de personnes quelle ne le souhaite, le Conseil suprême de défense du pays a véhiculé la possibilité de recourir à des fonds européens pour élargir ses capacités daccueil. Par ailleurs, le Conseil suprême de défense du pays a examiné le plan de mise en oeuvre des stratégies nationales de défense du pays, la présence roumaine au sein de lOTAN et au sein des forces onusiennes de maintien de la paix.



    Corruption – La situation savère de plus en plus problématique pour le premier ministre, son cabinet et le PSD, tandis que limage de la Roumanie a beaucoup à souffrir- a déclaré jeudi le chef de lEtat, Klaus Iohannis, après que le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été traduit en justice. Klaus Iohannis, tout comme des responsables des partis dopposition ont demandé la démission de Ponta. Celui-ci et un autre membre du PSD, le sénateur Dan Sova sont accusé de corruption. Le 5 juin, les procureurs ont annoncé que M Ponta était poursuivi pour faux en écriture sous seing privé, complicité dévasion fiscale et blanchiment dargent dans le dossier de corruption visant des contrats dassistance juridique avec les compagnies énergétiques Turceni et Rovinari, dans le sud. Les procureurs ont également constaté la nécessité de continuer la poursuite pénale à lencontre de Victor Ponta pour un conflit dintérêt, relatif à ses fonctions de premier ministre. Dans le même dossier, lex-ministre des Transports du cabinet Ponta, le sénateur Dan Sova est poursuivi pour complicité dabus de fonctions. Il est accusé davoir reçu plusieurs centaines de milliers deuros pour faciliter des contrats ayant généré un manque à gagner de plus de 16 millions deuros à lEtat roumain. Premier chef du cabinet de Bucarest à faire lobjet dune enquête pénale durant le mandat, Victor Ponta a rejeté les accusations des procureurs, ainsi que les demandes de démissionner formulées par le président Klaus Iohannis et lopposition libérale.



    Migration – La position adoptée par le gouvernement de Bucarest au sujet du traitement décidé par la Hongrie voisine pour les réfugiés est conforme aux positions exprimées par les Etats et les institutions européennes, tout comme par dautres organismes internationaux- peut-on lire dans un communiqué rendu public jeudi. Le gouvernement roumain a critiqué la décision de Budapest de dresser des barrières aux frontières avec ses voisins pour stopper la vague des réfugiés et a affirmé quelle contrevenait aux normes européennes. Les autorités roumaines considèrent fondamentaux les droits de lhomme et le respect de toutes ces normes. Pour linstant, les réfugiés du Moyen Orient et dAfrique qui souhaitent arriver en Occident ne passent pas par la Roumanie. Mais, après la décision de Budapest de mettre en place une barrière à sa frontière serbe, la Roumanie pourrait devenir un pays de transit. Les migrants ont commencé à affluer en Croatie au cours des dernières 24 heures, après la fermeture par la Hongrie de sa frontière. A Bruxelles, le président du Conseil européen, Donald Tusk a annoncé convoquer un sommet extraordinaire des chefs dEtat et de gouvernement, le mercredi, 23 septembre à la demande de lAllemagne et de lAutriche. La réunion est prévue à la veille dune nouvelle réunion des ministres de lIntérieur de lUE.



    Météo – Durant les 24 prochaines heures, les météorologues sattendent à ce que les températures grimpent pour atteindre des maxima de 37 degrés. Dans louest du pays, lindice de température et dhumidité se situera autour du seuil critique de 80 unités. Le ciel sera variable dans louest du pays, avec de belles éclaircies dans le reste du territoire.



  • A la une de la presse roumaine – 14.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.09.2015

    La crise des réfugiés fait toujours la une de la presse roumaine, qui décortique et commente aussi les réactions des hommes politiques roumains. Et les critiques abondent dans la presse écrite qui cherche la lucidité. Par ailleurs, les quotidiens roumains se penchent aussi sur la rentrée scolaire 2015, première journée d’école pour la génération d’enfants de la crise.



  • 10.09.2015 (mise à jour)

    10.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés — Le Parlement européen a approuvé jeudi les mesures d’urgence proposées par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, au sujet des quotas de réfugiés répartis aux Etats membres de l’Union européenne. Les élus européens critiquent, dans une résolution adoptée à une large majorité à Strasbourg, « le regrettable manque de solidarité des gouvernements avec les demandeurs d’asile. » Les divergences persistent entre les différentes autorités nationales quant à la gestion de la crise des réfugiés. A Bucarest, le président Klaus Iohannis s’est de nouveau exprimé en faveur de la mise en place de quotas volontaires et contre des contingents imposés. La Roumanie ne peut pas recevoir un nombre de réfugiés qui dépasse sa capacité nationale d’accueil, a aussi souligné le ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Le schéma de redistribution d’urgence des réfugiés parmi les Etats membres de l’UE indique, pour la Roumanie, un nombre de 4646 personnes en plus des 1785 assumées dans un premier temps.



    Visite – Le commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis s’est entretenu à Bucarest, avec des membres du gouvernement et des commissions« Santé » et « Affaires européennes » du Parlement roumain. Le commissaire européen a attiré l’attention sur les risques liés à la baisse du taux de vaccination de la population en Roumanie, rappelant dans le contexte l’existence d’un foyer de poliomyélite dans l’Ukraine voisine. M. Andriukaitis a aussi participé à un débat sur des sujets européens, dont la santé, la sécurité alimentaire, l’accès aux services médicaux de qualité, la résistance aux antibiotiques, le personnel médical et sanitaire et les maladies chroniques.



    Météo — Le temps sera morose et frais en Roumanie, dans les prochaines 24h. Il pleuvra, notamment sur le sud-ouest et en montagne. Vendredi, les températures de la mi-journée s’étaleront entre 13 et 25°.

  • A la une de la presse roumaine – 10.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 10.09.2015

    La crise de la migration fait toujours la une de la presse nationale qui passe en revue les réactions des responsables roumains face aux quotas de migrants proposés par l’UE. Nos confrères de la presse écrite font aussi le point sur la poursuite de la lutte anti-corruption et décortiquent aussi la victoire de Simona Halep dans les quarts de finale de l’US Open.



  • 09.09.2015

    09.09.2015

    Strasbourg – Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a exhorté mercredi les Etats de l’UE à se répartir l’accueil de 160.000 réfugiés arrivés sur le sol européen, un premier pas dans l’urgence avant la mise en place d’un mécanisme permanent et obligatoire de répartition. Jean-Claude Juncker les a également exhortés à ne pas distinguer ces réfugiés selon leur religion, dans son premier discours sur l’état de l’Union, très attendu, prononcé devant le Parlement européen à Strasbourg. Des pays de l’Europe de l’est, parmi lesquels la Roumanie, rejettent une telle idée et demandent une répartition bénévole des réfugiés. Le président roumain Klaus Iohannis a affirmé que la Roumanie pouvait accueillir 1785 réfugiés. Pour sa part, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a déclaré aujourd’hui que tout chiffre proposé par la Commission européenne visant les réfugiés serait soumis à l’analyse interinstitutionnelle nationale. Les ministres de l’intérieur de l’UE se réuniront le 14 septembre à Bruxelles pour des propositions concrètes de solution de la crise des migrants. Ceux-ci évoqueront l’organisation au plus vite de centres d’accueil en Grèce et en Italie, censés enregistrer les migrants et trier les réfugiés et les immigrants illégaux.

    Protestations – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti a rejette l’idée de démissionner, comme le demandaient les participants aux protestations – marathon tenues dans le centre de la capitale Chisinau. Il a précisé que son départ pourrait conduire à une nouvelle crise politique amplifiée par un éventuel vide du pouvoir. « Les faibles institutions de l’Etat sont responsables de cette situation » a déclaré Timofti, qui a déploré l’inefficacité de la Banque centrale, du Parquet général et du Centre national anti-corruption. Plusieurs centaines de protestataires se sont installés sous des tentes, sur la place centrale de Chisinau, pour demander la démission du président et du Gouvernement, élections anticipées et la poursuite pénale des responsables de la disparition d’un milliard de dollars des banques moldaves.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, deuxième favorite de l’US Open, dernier Grand Chelem de la saison, rencontre aujourd’hui la Bélarusse Viktoria Azarenka, , 20e mondiale, dans les quarts de finale de la compétition. Cette année, Halep s’est qualifiée pour la première fois dans les quarts de finale du tournoi de Flushing Meadows. Dans la compétition de double messieurs, la paire roumano-néerlandaise Horia Tecau/Jean-Julien Rojer, troisième favoris du tournoi, a perdu en quarts de finale le match contre le double français Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut.

    Foot – La sélection de foot des moins de 21 ans de Roumanie a battu mardi à Erevan l’Arménie sur le score de 3 buts à 2, dans un match du 5e groupe de qualification à l’Euro des moins de 21 ans en 2017. C’est la deuxième victoire obtenue par les Roumains dans ce groupe, après le 3 à 0 face à la même Arménie en juin. La Roumanie est deuxième dans son groupe après le Pays des Galles.

    Grève – Le groupe aérien Lufthansa a annoncé mardi que l’actuel mouvement de grève de ses pilotes allait conduire a l’annulation de 1.000 vols court et moyen-courriers mercredi. Environ la moitié des vols long-courriers de la compagnie Lufthansa étaient déjà annulés mardi, soit 84 liaisons, dans le cadre de cette grève a l’appel de Cockpit, dont c’est le 13e arrêt de travail depuis avril 2014, certains ayant duré plusieurs jours. Les vols vers Francfort et Munich à partir de l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest prévus pour aujourd’hui ont également été annulés. Cockpit et Lufthansa bataillent âprement entre autres sur les conditions de départ en retraite des pilotes. Les grèves à répétition ont provoqué des pertes de plus de 300 millions d’euros à la compagnie.

  • A la une de la presse roumaine – 09.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 09.09.2015

    Ce mercredi matin la presse roumaine en ligne se concentre sur la crise des migrants. Les journaux décortiquent les déclarations des responsables de l’Union ainsi que les réactions des responsables roumains.


  • 08.09.2015 (mise à jour)

    08.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés – 300 migrants pourraient arriver en Roumanie à partir du mois de novembre, a déclaré mardi László Borbély, président de la Commission de politique étrangère de la Chambre des députés de Bucarest. Et lui d’ajouter qu’un consensus avait été atteint pour la création d’une commission parlementaire spécialisée chargée de la migration. Cette déclaration survient à l’issue d’un débat sur la crise des réfugiés provenant du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, auquel ont participé les commissions chargées des affaires européennes du Sénat et de la Chambre des Députés, ainsi que les représentants des commissions de politique étrangère, de défense et d’ordre public et de la commission spéciale pour l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen. S’y sont ajoutés des représentants des ministères des AE et de l’Intérieur et de la Présidence. Lundi, le président roumain Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie était en mesure d’accueillir 1.785 réfugiés. Il a convoqué pour le 17 septembre le Conseil suprême de défense du pays. A cette occasion, il va exposer son point de vue sur le maintien de certains quotas volontaires de migrants et non pas imposés à l’échelle européenne.

    Forum – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a participé aujourd’hui à la première édition du forum de Salzbourg, qui marque les 70 années écoulées depuis la création de l’Organisation des Nations Unies. L’occasion pour le ministre roumain de présenter la vision de la Roumanie sur la relation entre le droit à l’autodétermination et le principe de l’intégrité territoriale, expliquant la manière dont ils sont définis dans le droit international et la manière dont ils peuvent être mis en pratique dans le contexte des réalités internationales actuelles. En marge de l’événement, Bogdan Aurescu s’est également entretenu avec Thorbjørn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe sur la migration et les évolutions en République de Moldova. Le thème de la réunion est « L’Etat de droit et les lois de la guerre », avec un accent particulier sur les droits de l’homme, le droit international humanitaire, les principes de l’intégrité territoriale et de l’autodétermination et le règlement des conflits gelés.

    Statistiques – La Roumanie, Malte et la République tchèque ont connu la croissance économique la plus importante de l’UE au second trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014, fait savoir l’Eurostat. L’économie roumaine a avancé de 3,7%, celle de Malte – de 4,8%, alors que celle de la République tchèque a progressé de 4,4%. D’ailleurs tous les Etats membres de l’Union ont connu des progrès, à l’exception de la Finlande. En même temps, pour la période avril – juin 2015, le PIB a augmenté de 1,9% au sein de l’UE et de 1,5% dans la zone euro.

    Festival – Poursuite à Bucarest du Festival International George Enescu. Au programme, mardi, la 10e journée du festival : un deuxième concert de musique mozartienne offert par l’Orchestre de chambre de la philharmonie de Brême sous la baguette de Trevor Pinnonck, ayant pour soliste la pianiste Maria João Pires. En même temps, à l’affiche de Grande salle du Palais Royal de Bucarest figurent des compositions d’Enescu, Grieg et Stravinski interprétés le pianiste Lars Vogt et l’orchestre symphonique de Londres sous la baguette du Roumain Ion Marin. Le Festival International George Enescu se déroule jusqu’au 20 septembre dans la capitale roumaine.

    Météo – Les météorologues annoncent du temps plutôt frais dans l’ouest et le nord de la Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur le nord, les montagnes et le sud-est. Les températures maximales iront de 18 à 27 degrés.