În şedinţa de ieri, Comisia pentru buget, finanţe şi bănci a Camerei Deputaţilor a dat în unanimitate aviz favorabil raportului de execuţie bugetară al SRR pentru anul 2014.
Preşedintele Director General al Societăţii Române de Radiodifuziune, Ovidiu Miculescu, a ţinut să precizeze că anul 2014 a fost cel mai bun din punct de vedere financiar, începând din decembrie 1989.
Perioada 2013 – 2014 a adus creşteri în toate sectoarele, iar Radio România a devenit, astfel, lider de piaţă la nivel naţional, urban şi în municipiul Bucureşti.
Profitul pe anul 2014 a fost de 7,7 milioane lei, iar instituţia nu are credite şi nu înregistrează întârzieri la plata facturilor, a mai afirmat Ovidiu Miculescu.
Totodată, Radioul public este parte a mai multor organizaţii internaţionale de profil şi în contextul instituţiilor similare din alte ţări, reprezintă un exemplu de bune practici.
Parlamentarii din Comisia buget, finanţe şi bănci a Camerei Deputaţilor au felicitat Societatea Română de Radiodifuziune pentru echidistanţa politică, dar şi pentru calitatea emisiunilor culturale.
Raportul SRR primise anterior aviz favorabil şi de la Comisia pentru buget, finanţe, activitate bancară şi piaţă de capital a Senatului României.
Cela fait 15 ans déjà que Radio Roumanie Culture récompense à la fin du mois de mars les personnalités culturelles ayant fait belle figure dans le courant de l’année précédente. Une initiative tout à fait normale pour une chaîne de radio consacrée exclusivement au domaine culturel, affirme le manager de Radio Roumanie Culture, Radu Croitoru: “Nous sommes la seule chaîne de radio en FM qui transmette sur l’ensemble du territoire et dont les programmes sont exclusivement consacrés aux événements culturels de Roumanie. Et puisque la culture est le principal but de notre activité, il me semble tout à fait naturel de dresser un bilan en fin d’année pour marquer nos succès dans différents domaines de la culture. Radio Roumanie Culture se propose de faire soigneusement la sélection parmi les principaux événements de l’année pour en mettre en évidence les meilleurs”.
Les prix Radio Roumanie Culture visent neuf sections: poésie, prose, film, théâtre, musique, beaux-arts, éducation, enseignement, sciences, projets culturels et festivals. Radu Croitoru: “Les sections sont pratiquement les mêmes puisqu’elles représentent les domaines culturels les plus visibles. Le mécanisme de la remise des prix est des plus simples. Nos collègues groupés au sein de plusieurs commissions avancent des propositions et puis c’est au jury du Gala de faire le choix des gagnants. L’actuelle édition, la quinzième, a un caractère anniversaire. Et, à cette occasion, permettez-moi de m’incliner devant les initiateurs de ce gala culturel. La Radio roumaine est un grand fournisseur et producteur de culture”.
Parmi les gagnants de cette édition, notons le chorégraphe Razvan Mazilu, le violoniste Gabriel Croitoru, la romancière Nora Iuga ou encore le Musée du Paysan Roumain. Par ailleurs, la 22-ème édition du Festival International de Théâtre de Sibiu s’est vu récompenser du prix du Meilleur projet culturel. Cela fait plusieurs années que Radio Roumanie Culture accorde aussi trois prix spéciaux. Il s’agit du prix Lux Mundi accordé à ceux qui, par leurs créations, font la renommée de la Roumanie à l’étranger. Cette année, ce fut le tour du chorégraphe Gigi Caciuleanu de se voir remettre cette distinction. Ensuite, le prix A la mémoire du musicologue Iosif Sava fut accordé à l’Université Nationale de Musique de Bucarest qui vient de fêter ses 150 années d’existence. Enfin, le Prix d’excellence a été remis au grand comédien Mircea Albulescu qui a déclaré: “Mes très chers, ne tournez jamais le dos au théâtre puisqu’il représente un des quelques instruments par lesquels l’humanité réalise son salut pour s’inscrire sur le chemin du bonheur et du bien. Je vous remercie!” (trad.: Ioana Stancescu)
Défense — La menace d’utiliser la force contre un Etat membre de l’OTAN est inadmissible, a déclaré le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Dans un message posté sur Twitter, le responsable roumain a exprimé sa solidarité avec le Danemark, dans le contexte des affirmations de l’ambassadeur russe à Copenhague, Mikhaïl Vanine. Ce dernier avait averti le pays scandinave de ne pas se rallier au projet du bouclier antimissile des Etats-Unis et de l’OTAN, considéré par Moscou comme une menace. Si cela arrive, a mis en garde Vanine, les navires danois deviendront cibles des missiles nucléaires russes.
Miel — La Roumanie exporte annuellement environ 60% de sa production totale de miel, a déclaré le président de l’Association des Apiculteurs de Roumanie, Ioan Fetea. Les principaux marchés visés sont l’Allemagne, l’Espagne et les pays nordiques, soit des régions où la consommation de miel est à son plus haut niveau en Europe. Le miel roumain arrive aussi en Chine et au Moyen Orient, mais en quantités plus réduites. La Roumanie produit en moyenne 20.000 tonnes de miel par an, occupant la 4e place en Europe. Le pays comptait l’année dernière 1 million et demi de familles d’abeilles. On recense également 40.000 apiculteurs au niveau national.
Police — A Bucarest, la Journée de la Police Roumanie est marquée ce dimanche entre autres par des démonstrations de chiens de police et des stands de technique utilisée dans l’activité des policiers. S’y ajoutent des jeux interactifs destinés aux enfants qui auront ainsi la l’occasion de devenir agents de police pour quelques heures. En fait le 25 mars est la Journée de la Police Roumanie Moderne, qui fête cette année 193 ans d’attestation documentaire.
Musique — La Radiodiffusion Roumaine doit décerner les Prix musicaux 2015 lors d’un gala organisé ce soir dans la Salle de concerts de la Radio. 14 catégories sont visées, dont celle de la meilleure chanson, du meilleur début ou du meilleur message. S’y ajoute un prix spécial pour l’ensemble de la carrière, dont sera récompensé le célèbre compositeur roumain Horia Moculescu, notamment pour sa collaboration exceptionnelle avec Radio Roumanie, étalée sur une cinquantaine d’années.
Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, nr. 3 mondial, doit affronter ce dimanche la Serbe Jelena Jancovic, numéro 21 WTA, dans la finale du tournoi d’Indian Wells, aux Etats-Unis. La Roumaine est arrivée dans la dernière étape de la compétition, après que son adversaire en demi-finale, Serena Williams, ait déclaré forfait avant le match en raison d’un problème au genou. Simona Halep a déjà remporté 3 des 4 matchs joués jusqu’ici contre Jelena Jancovic. C’est la 17e finale disputée par la jeune joueuse roumaine. Cette année elle compte déjà deux nouveaux titres WTA à son palmarès, à savoir ceux de Schenzen et de Doubaï.
Elections — La région autonome de Gagauzie, situés dans le sud de la République de Moldova, élit ce dimanche son gouverneur. La favorite en lice est une candidate soutenue par les socialistes pro-russes (en opposition) et par Moscou. Selon les sondages d’opinion, la majorité des quelque 150.000 habitants de la Gagauzie, population turcophone de culte chrétien orthodoxe, est favorable à une relation plus étroite avec la Russie et la Turquie. Seuls 5% des électeurs se prononcent pour un rapprochement de l’UE. L’option des cette région autonome est au pôle opposé par rapport à l’orientation pro-européenne du gouvernement de Chisinau, qui a conclu l’année dernière des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles et espère intégrer l’UE à l’horizon 2020.
Das Leben gibt den Menschen manchmal Zeichen, und es kommt vor, dass die Menschen diese Zeichen auch wahrnehmen. Auch Paolo Profeti schien eine gewisse unsichtbare Kraft nach Rumänien zu ziehen:
Keine Ahnung, ob das eine Rolle gespielt hat, aber mein bester Freund seit mehr als 25 Jahren ist zur Hälfte Rumäne. Nach Bukarest kam ich zum ersten Mal, als ich 17 Jahre alt war. Italien liegt nicht weit von Rumänien — weder geographisch, noch von meinem eigenen Empfinden her. Ich habe immer eine gewisse Anziehung für Osteuropa gespürt. Als Stadt scheint mir Bukarest sehr interessant und schön zu sein. Ich liebe es, hier zu wohnen. Ich denke, ich habe hier eine Art zuhause gefunden — auf jeden Fall fühle ich mich hier wie zuhause!“
Paolo verliebte sich in eine rumänische Frau und entschloss sich vor etwa zwei Jahren, endgültig nach Bukarest zu ziehen. Hier hat er als Jazzmusiker bereits Erfolg. Er spielt in der Big Band des rumänischen Rundfunks, die gerade ein Superkonzert mit dem weltweit besten Akkordeonspieler Richard Galliano veranstaltet hat. Profetis Gelingen beruht auf einer jahrelangen Leidenschaft für Jazz, erzählt er:
Zu spielen begann ich mit 13, nachdem ich zufällig eine Platte mit John Coltrane und Rashied Ali gehört hatte — das Saxophon schien mir besonders kraftvoll zu sein und es hat mich in seinen Bann geschlagen. Ich habe zwar in Italien auch Agrarwissenschaft studiert, einfach aus Angst, 100 Prozent Musiker zu sein. Aber ich hatte die Musik im Blut. Ich legte deshalb nach mit einem Studium an der internationalen Musikakademie in Mailand, am Centre des musiques Didier Lockwood bei Paris und am Conservatorio di musica Giuseppe Verdi in Mailand“, zählt Profeti die Stationen auf.
Seit einem Jahr spielt Paolo Profeti in der Big Band von Radio Rumänien mit — eine interessante Erfahrung, denn ein großes Orchester zwingt dem improvisationsfreudigen Italiener eine bestimmte Disziplin auf, denn nicht weniger als fünf Saxophonisten sind in der Band. In Bukarest eröffnete sich dem italienischen Künstler eine ganze Jazzwelt:
Ich spiele auch mit in der Bucharest Jazz Orchestra, einer Band, die gerade drei Jahre alt wurde und von Sebastian Burneci geleitet wird. Er spielt auch in der Radio Big Band, aber Trompete. Wir haben auch eine ‚live recording session‘ in einem Jazzclub aufgenommen — Bukarester Geschichten ist aber eine Musik, die nur die Wurzeln im Jazz hat, die dann aber auch Richtung Hip-Hop abbiegt und auch George Enescu neu auslegt“, beschreibt der Italiener seine Arbeit hier. Er hat inzwischen auch seine eigene Band — die Paolo Profeti European Collective“ –, mit der er an der eigenen LP Waiting for Bucharest“ arbeitet. Die Musik soll in Bukarest, aber auch in Sibiu und Cluj promotet werden.
Irgendwie scheint der Tag für Paolo Profeti mehr Stunden zu haben — denn der Italiener will jetzt auch unterrichten — aber nicht Jazz, Hip Hop, Enescu oder House, ein Genre, das ihm gleichermaßen liegt:
Als kleiner Junge wollte ich Tänzer werden — mein erster Traum. Seit 11 Jahren tanze ich Tango und ich liebe das. Viel Zeit bleibt mir nicht, aber es ist gut, mehrere Leidenschaften zu haben. Sobald ich mit meinem Album fertig bin, gehe ich mit einer Freundin, die Tango-Lehrerin ist, nach Iaşi, um dort zusammen Tango-Unterricht zu geben“, sagt Paolo Profeti.
In den letzten Jahren haben Hunderttausende Rumänen den Weg nach Italien gewählt. Anscheinend geht das auch umgekehrt — und für immer. Oder wie es Profeti in seiner Komposition ausdrückt: Milan-Bucharest, One Way“ (Mailand — Bukarest‚ nur Hinfahrt).
Heute in drei Woche wird auf Sommerzeit umgestellt und das heißt, dass ab dem 29. März auch unsere Programme über neue Frequenzen gesendet werden. Die Sommerfrequenzen werden Sie rechtzeitig auf unserer Webseite finden und ich werde Sie in einer Massenmail auch an die Hörer schicken, die in unserem Verteiler stehen. Und die Hörer ohne Internetzugang werden nächsten und übernächsten Sonntag die Gelegenheit haben, die Frequenzen zu erfahren, denn ich werde sie im Funkbriefkasten durchgeben.
Außerdem muss ich noch mitteilen, dass das Programmschema — also die Abläufe und der feste Platz der Sendungen — bis kommenden Herbst nicht mehr geändert werden kann. Das Programmschema gilt jeweils ein Jahr und daran darf nicht mehr gerüttelt werden. Somit können wir dem Wunsch einiger Hörer, dass der Funkbriefkasten am Montagmorgen statt des Mittwochnachmittags und –abends widerholt wird, leider nicht erfüllen. Aber ich werde diesen Wunsch vor der Umstellung auf die Winterzeit 2015/2016 erneut vortragen, vielleicht wird es dann möglich sein.
Da wir schon beim Thema Frequenzen und Radio sind: Herr Wolfgang Waldl (aus Wien) schrieb uns unlängst einen Brief, in dem er u.a. seinem Ärger über das allmähliche Einstellen der analogen Sendungen in Europa Luft macht:
1957 erschien das Buch von Nevile Shute: On the Beach“ — es wurde verfilmt und lief bei uns unter dem Titel Das letzte Ufer“. Es ist eine Vision vom Atomkrieg und dem Ende der Welt. Alles ist zerstört, nur in Australien läuft das Leben wie immer, allerdings bereiten sich die Menschen auf das Ende vor. Da empfangen die militärischen Horcher ein Signal, das sie nicht erklären können. Ein U-Boot wird nach Amerika (zur US-Westküste) geschickt, um das aufzuklären. Was man findet, ist eine verlassene, zerstörte Welt und eine Morse-Gerät, gegen das ein Jalousieteil im Winde schlägt.
Das alles kam mir in den Sinn, als ich immer mehr merke, wieviele Radiostationen in den letzten Jahren aufgegeben haben (oder: mussten!!!). der Trend zum Digital-Radio, zum Internet, zu Facebook, Google usw. wird immer brutaler forciert. Zum Jahresende sollen nun auch die MW-Frequenzen des Deutschlandfunks eingestellt werden. Auf www.rettet-unsere-radios.de kann dagegen protestiert werden. Die Alternative zum analogen Empfang ist dürftig. Wer kein Internet hat, bleibt über (wie wir sagen). Interessant ist auch, dass die Weltbevölkerung in dieser Zeit (1958: 2,4 Milliarden Menschen — 2012: 7,2 Milliarden Menschen) enorm zugenommen hat und der Markt so ein unheimliches Käuferpotential hat.
Was Ihr Programm betrifft, höre ich es nach wie vor mit Freuden. Der Bericht aus Hermannstadt (im Funkbriefkasten vom 18.1.2015) hat mir sehr gefallen. Vielleicht können Sie auch einmal etwas über Bukarest erzählen. Die Huldigungen an den Conducator [Ceausescu] — das Tondokument in der Hörerpostsendung am 25.1. waren mir bekannt (und typisch für Nordkorea und früher China). Auch die Sendung über den Brückenbauer Anghel Saligny hat mir gut gefallen.
Lieber Herr Waldl, vielen Dank für Ihren Brief. Ob Proteste auf der erwähnten Webseite etwas bringen, ist schwer zu sagen. Die Digitalisierung ist eine beschlossene Sache und der Trend geht weiter. Meistens wird das mit den Kosten begründet, die die analogen Sender verursachen würden. Bedenklich ist allerdings die Tatsache, dass ab 2016 Millionen analoge Radioempfänger, die die Menschen noch haben, einfach nutzlos werden — man kann sie dann direkt in den Mülleimer (oder in den Mistkübel, wie es in Österreich heißt) schmeißen. Dieser Trend zieht auch an Rumänien nicht vorbei. Auf der regionalen Konferenz für Medienübertragungen in Genf 2006 hat sich Rumänien verpflichtet, die analogen Fernsehsendungen bis 16. Juni 2015 einzustellen; ab besagtem Datum kann man in Rumänien heimische Fernsehsender nur noch in terrestrisch-digitaler Übertragung empfangen. Das Problem ist dabei, dass die digitale Versorgung nicht flächendeckend ist, vor allem im ländlichen Bereich gibt es noch Menschen, die bei keinem Kabelanbieter sind und TV-Sender mit der herkömmlichen Dachantenne empfangen. Das sind rund 7% aller Haushalte, in absoluten Zahlen sind es etwa 500.000 Haushalte, meldet das rumänische Nachrichtenportal Hotnews. Aus diesem Grund hat das Rumänische Fernsehen (TVR) zusammen mit dem staatlichen Unternehmen für Radiokommunikationen Radiocom eine gemeinsame Presseerklärung veröffentlicht, in der die rumänische Regierung aufgefordert wird, die analoge Übertragung der TV-Sender bis 31.12.2016 zu verlängern. Ferner heißt es, dass TVR und Radiocom der rumänischen Exekutive auch einen Gesetzesentwurf vorlegen werden, wonach den benachteiligten Menschen eine finanzielle Hilfe für die Beschaffung von digitaler Empfangsausrüstung gewährt werden soll.
Das Buch von Nevile Shute habe ich nicht gelesen, den Filmklassiker On the Beach“ von 1959 mit Gregory Peck, Ava Gardner und weiteren Stars kenne ich aber und er gehört zu meinen Favoriten aus dem Genre der Endzeitfilme. Ich empfehle Science-Fiction-Fans, insbesondere jenen, die das Subgenre der postapokalyptischen Filme mögen, immer den russischen Streifen Briefe eines Toten“ (1986) des Regisseurs Konstantin Lopuschanski. Es geht dabei um Überlebende eines atomaren Kriegs, die in Bunkern leben. Mehr verrate ich von der Handlung nicht, um Ihnen den Spaß am Film nicht zu verderben. Nur ein paar Zeilen eines Filmkritikers möchte ich noch zitieren. Stefan Höltgen beschrieb den Streifen im inzwischen eingestellten Online-Filmmagazin F.LM mit folgenden Worten: Briefe eines Toten ist ein eindringliches Mahnbild für die Vernunft, sowohl im Protest gegen den irrationalen Atomkrieg, als auch in der resoluten Betonung der Humanität des Menschen, die nicht zuletzt einen finalen Anker der Hoffnung darstellt.“
Wir bleiben in Österreich. Von unserem Stammhörer Paul Gager (aus Deutschkreutz, Burgenland) erhielten wir erst jetzt eine im Februar abgeschickte Postkarte aus dem burgenländischen Kurort Sauerbrunn:
Liebe Freunde im sonnigen Bukarest,
bevor die österreichische Post wieder an der Portoschraube dreht, noch schnell ein Kuvert mit Informationen, die Sie vielleicht auch interessieren.
Derzeit befinden wir uns in der Fünften Jahreszeit“, deshalb die Frage: Wird Fasching/Karneval auch in Rumänien gefeiert? Wenn ja, mit eigenen Liedern?
Vielen Dank für die Post, lieber Herr Gager. Fasching ist in Rumänien nicht so verbreitet wie im deutschsprachigen Raum. In den letzten Jahren wurden zwar immer wieder Karnevals und Umzüge veranstaltet, die aber nicht unbedingt mit der fünften Jahreszeit zu tun haben. Insbesondere an der Schwarzmeerküste, z.B. im Badeort Mamaia bei Constanţa, werden öfters thematische Umzüge mit Masken und Kostümen veranstaltet, um die Touristen anzulocken. Der Geschmack solcher Veranstaltungen ist allerdings meistens fraglich. Fasching in ähnlicher Form wie in West-Mitteleuropa gab und gibt es aber bei den Siebenbürger Sachsen und bei den Banater Schwaben. Auf der Webseite traditionen.evang.ro, ein Projekt der Evangelischen Kirche A.B. in Rumänien, die sich der Sammlung und dem Erhalt der Bräuche der Siebenbürger Sachsen verschrieben hat, wird Fasching mit folgenden Worten beschrieben:
»Der Fasching war auch im sächsischen Jahreskalender eine wichtige Festzeit. Er dauerte vom Geschworenen Montag“, dem Montag nach dem Dreikönigstag, bis zum Aschermittwoch und wurde auch als Fastnacht“ (Foosnicht im Dialekt) bezeichnet. Die Faschingstraditionen in Siebenbürgen hatten ihre lokalen Besonderheiten und zeigten viele Varianten auf. Es gab in dieser Periode verschiedene Arten von Feierlichkeiten:
Die Faschingsbälle, die von der Jugend oder von den früher existierenden Vereinen organisiert wurden (Frauenverein, Freiwillige Feuerwehr etc.). Höhepunkt war der Marienball am 2. Februar. In Anlehnung an diese Tradition veranstaltet das Demokratische Forum der Deutschen in Hermannstadt heute noch jährlich den Marienball in Hermannstadt. Es ist ein Tanznachmittag mit Blasmusik vom Band, zu dem hauptsächlich Senioren kommen.
Einen eigenen Fastnachtsbrauch hatten in Siebenbürgen die Zünfte. Sie feierten vielerorts das Ladeforttragen“ (die Übergabe der Zunftladen der Gesellen an den neuen Zunftmeister). Dieser Brauch blieb auch nach dem Verbot der Zünfte im Jahr 1872 bestehen. Aus ihm entwickelte sich der bekannte Urzelnlauf, der in Agnetheln seit dem Jahr 2006 wieder gefeiert wird. Die Urzeln, zottelige Wesen mit Masken, spielten in früheren Jahrhunderten als Begleiter der Zunftlade nur eine marginale Rolle in dem Umzug der Zünfte. Nach deren Auflösung wurden sie allmählich zu Hauptfiguren.«
Soviel zum Thema Fasching bei den Siebenbürger Sachsen, die gerade gehörten Beschreibungen sind von Julia Jürgens unterzeichnet — mehr können Sie auf der erwähnten Webseite traditionen.evang.ro nachlesen.
Und wir wollen auch gleich erfahren, wie sich das anhört, doch zuvor die Posteingangsliste.
Postbriefe erhielten wir von Wolfgang Waldl (Wien), Paul Gager (Deutschkreutz, Österreich), Harald Süss (Strasshof an der Nordbahn, Österreich), Jason Vollmering (Wanzleben-Börde, Sachsen-Anhalt), Reiner Peuthert (Stendal, Sachsen-Anhalt) und Eduard Alex (Isny im Allgäu).
E-Mails erhielten wir bis Sonntagnachmittag von Hans-Joachim Pellin, Andreas Pawelczyk, Bernd Seiser, Lutz Winkler, Ralf Urbanczyk, Hans-Georg Hessenbruch und Peter Vaegler (alle aus Deutschland) sowie von Josef Robl (Österreich) und Arman Sabciyan (Türkei).
Das Internetformular nutzte Paul Gager (Österreich).
Vielen Dank an alle Hörer, die uns Grüße zum Internationalen Frauentag geschickt haben.
Blumengruß von Peter Vaegler
Und jetzt zur angekündigten Audiodatei. Auf Youtube habe ich eine Archivaufnahme des rumänischen Staatsfernsehens gefunden. Aufgezeichnet wurden Bilder vom Blumenfest in der Ortschaft Frauendorf im Landkreis Hermannstadt, wie es früher von den Siebenbürger Sachsen in der Faschingszeit gefeiert wurde. Hier sende ich einen knapp dreiminütigen Zusammenschnitt als Audiodatei. In der Online-Fassung des Funkbriefkastens werden Sie die etwas längere Version samt Bildern sehen können, ich werde das Youtube-Video dort einbetten.
Am Anfang hören Sie etwas Blasmusik, danach gibt es ein paar Ansprachen im siebenbürgisch-sächsischen Dialekt. Wenn Sie nur sehr wenig davon verstehen, kann ich Sie vertrösten: Mir geht’s genauso — die Mundarten der Siebenbürger Sachsen sind am nächsten mit den mosel-fränkischen und ripuarischen Dialekten und damit auch mit dem Luxemburgischen verwandt. Wer die nicht drauf hat, versteht folglich nicht sehr viel. Ich verstehe zumindest nur, dass die Mägde und Burschen (im Dialekt Mäd und Knjecht) sich durch jeweils einen Sprecher bzw. Sprecherin gegenseitig für die Anwesenheit und die gute Organisation beieinander bedanken. Zum Schluss wird die letzte Strophe des sogenannten Siebenbürgenlieds angestimmt. Diese Landeshymne der Siebenbürger Sachsen wird allerdings auf Hochdeutsch vorgetragen.
Radio. Ce mot sapparente un peu à un autre – “radieux”, avec tout son cortège de sens que nous allons transférer aujourdhui, avec votre permission, au média que nous célébrons en ce 13 février. Cest la Journée mondiale de la Radio, une initiative de lUNESCO que nous marquons pour la troisième année de suite. Des programmes spécialement dédiés ont été prévus par la quasi-totalité des stations sur la planète, pour rappeler et souligner une fois de plus une réalité que lon a tendance parfois à oublier – la radio est le moyen de communication le plus rapide, le moins cher, et le plus démocratique, avec le taux de pénétration le plus important sur un territoire déterminé. Car les ondes radio ne demandent pas dabonnement et, surtout, elles sont à la portée de tous, car elles sont libres.
Et pourtant, la radio nest pas seule au monde, on dit quelle se livre une compétition acharnée avec Internet. Est-ce vraiment une concurrence ou plutôt une collaboration? Qui est-ce qui sintéresse encore à la radio? La radio est un instrument dapprentissage, mais peut-elle être aussi une thérapie? Nous allons creuser un peu autour ces questions, avec nos invités.
Liliana Diaconescu (Roumanie) – La radio est le membre le plus avisé et cultivé de ma famille. Dailleurs, elle est un peu comme une belle-mère, mais en beaucoup mieux: elle parle sans cesse, sans demander quon fasse attention à elle tout le temps.
Paul Jamet (France) – Aujourdhui, la radio est accessible très facilement où que lon se trouve. Dans mon pays, La France, un sondage récent (nov 2014) a montré que 80% des jeunes (12-34 ans) écoutaient la radio tous les jours ! Cest essentiellement pour la musique que les jeunes écoutent la radio ; ils écoutent en utilisant des moyens techniques beaucoup plus adaptés à leur vie nomade que le traditionnel poste de radio voire même que lauto-radio. Bien quencore très utilisés, ces récepteurs sont de plus en plus concurrencés par des supports multifonctions tel les smartphones, les tablettes et les ordinateurs qui permettent aux jeunes découter la radio en dehors de chez eux.
Aussi, pour atteindre et conserver leur auditoire, les radio-diffuseurs ont été obligés dinvestir et dutiliser de nombreuses plates-formes de diffusion. Le numérique a permis cette évolution car il apporte aussi une qualité découte sans précédent. Les jeunes sont habitués à un son de qualité – au moins du niveau du MP3.
Nous sommes donc en train de vivre une véritable révolution en ce qui concerne la radio. Cette révolution est à la fois technologique, culturelle et sociologique. La radio sait évoluer et répondre aux attentes de ses auditeurs et je ne peux que men réjouir. Un plaisir plus complet encore quand on sait que les jeunes sont au rendez-vous.
Alors, vive la Radio !
Oana Apostol (Roumanie) – “La radio représente une tradition de famille chez moi. Quand j’étais toute petite, je regardais, les yeux grands ouverts, ces appareils tellement fascinants, capable d’émettre des sons, et d’un aspect tellement bizarre.
C’étaient toujours des objets sacrés avec beaucoup des boutons sur lesquels on ne devrait pas appuyer. Plus le nombre des boutons était grand, plus la tentation augmentait. Toutefois, il fallait s’abstenir ou je risquais d’éveiller le grand ours qu’y avait dans mon grand-père lorsqu’on l’empêchait d’écouter le journal parlé. Il ne comprenait jamais que c’était plus drôle d’écouter de la musique et de danser comme je faisais avec maman.
Aujourd’hui les choses ont changé, mais l’importance de la radio est restée la même. J’ai découvert que le curieux appareil n’est pas qu’un moyen de se divertir, comme je le pensais jadis. Maintenant, grâce à lui je suis au courant avec les grands évènements socio-politiques, j’apprends ce qui se passe d’intéressant dans ma ville ou bien je réfléchis aux thèmes proposés par des journalistes lors des débats. De plus, ce n’est pas qu’une fois que j’ai découvert un film touchant ou l’activité idéale pour samedi soir grâce à une chronique radio.
En grandissant, j’ai appris que chaque génération a ses raisons pour écouter la radio. Si pour mes grands-parents la radio signifiait une manière d’échapper aux contraintes politiques, grâce à la station Free Europe, pour moi, elle représente une manière d’échapper à la routine et à la banalité.
Ce qui compte, cest que la radio, en dépit du temps qui coule, dépasse les frontières est reste sur la même longueur d’onde avec nous.”
Alina Moroianu (Roumanie) – “Dans la voiture, à la maison, dans la rue à travers les écouteurs du baladeur, la radio est partout. Elle est peut-être loutil de communication de masse le plus facile à utiliser pour sinformer, pour écouter de la musique, pour rester connecté avec la réalité quotidienne.
Pour moi, faire du micro radio, a commencé à partir de mon désir daméliorer ma prononciation en français. Mais, au fil du temps, ça ma donné lopportunité de découvrir beaucoup des choses sur moi-même, de mexprimer librement (avec une totale liberté dimagination), de connaître des gens, de me faire des amis, de promouvoir les événements culturels français du milieu universitaire bucarestois.”
Der 13. Februar wurde von der UNESCO zum World Radio Day (Welttag des Radios) ausgerufen, um auf die Bedeutung dieses außergewöhnlichen Kommunikationsmittels hinzuweisen, ohne das viele Menschen keinen Zugang zu Informationen hätten. Zum World Radio Day laden wir Sie, liebe Zuhörer und Internet-Nutzer, ein, uns per E-Mail (germ@rri.ro) kurze Audio-Botschaften zu schicken. Sie können auch kurze Texte über die Bedeutung des Rundfunks einschicken oder sie auf unserer Facebook-Seite, auf Google+ und LinkedIn einstellen.
Das Thema für 2015 ist Innovation und Jugend im Radio“. Die interessantesten Texte und Audio-Nachrichten werden in einem speziellen Beitrag am oder um den 13. Februar ausgestrahlt.
Und wenn Sie persönliche Fotos haben, die auf die Rolle des Radios in Ihrem Leben hinweisen, können Sie sie uns mitsamt kurzen Erklärungen als digitale Datei schicken — Ihre Zustimmung vorausgesetzt, würden wir diese gerne auf der Homepage von RRI und auf unseren Profilseiten auf Facebook, Flickr, Pinterest und Google+ veröffentlichen.
Masacrul de la redacţia săptămânalului francez “Charlie Hebdo”, luarea de ostatici şi execuţiile dintr-un magazin evreiesc parizian au şocat întreaga lume.
La o săptămână de la aceste evenimente tragice, comparabile cu atentatele teroriste de la 11 septembrie 2001, oamenii politici caută noi soluţii pentru a preveni repetarea lor. În unele ţări, au fost luate, deja, măsuri excepţionale. România nu şi-a schimbat politica de securitate, dar este solidară cu toate ţările în combaterea acestui flagel, asa cum declară, la Radio România, ministrul de Externe, Bogdan Aurescu: ‘Noi am condamnat foarte prompt şi foarte rapid acest eveniment tragic, pentru că, din punctul de vedere al României, niciun act terorist nu este justificabil. Cu atât mai mult atunci când acest act terorist vizează libertatea de expresie. Şi una dintre consecinţele acestei situaţii este, după părerea mea, necesitatea intensificării cooperării internaţionale pentru combaterea terorismului’.
Pe 19 ianuarie, miniştrii de Externe din UE vor discuta, la Bruxelles, problema combaterii terorismului, sub toate formele. E posibil ca măsurile ce vor fi adoptate să vizeze un control mai riguros în spaţiul Schengen, la care România a cerut să adere. Şeful diplomaţiei române spune că aceste măsuri n-ar trebui, totuşi, să afecteze libertatea de circulaţie la nivelul UE. Bogdan Aurescu: ‘România este gata să participe la acest efort, chiar dacă nu este încă un membru al spaţiului Schengen, pentru că, în fapt, România se comportă ca un stat Schengen de facto’.
Pe de altă parte, afirmă ministrul, pentru România este la fel de importantă securitatea la graniţele sale, in contextul războiului din Ucraina. În acest context , politica externă a României se bazează pe promovarea relaţiilor diplomatice solide şi a parteneriatelor politico-militare care să-i asigure securitatea pe termen lung. Caracterizând, succint, la Radio România, actuala politică externă a Bucureştiului, ministrul Bogdan Aurescu a spus: Politica externă a României are obiective de consens naţional şi nu cred că se poate vorbi despre modificări ale elementelor directoare ale politicii externe a României: calitatea de membru al UE, calitatea de aliat al NATO, Parteneriatul strategic cu SUA, Parteneriatul strategic pentru integrare europeană cu Rep Moldova. Toate acestea sunt constante ale politicii externe româneşti.
Vorbind despre Parteneriatul strategic cu SUA, ministrul român a menţionat că, anul acesta, baza antirachetă de la Deveselu va deveni operaţională, următorul pas fiind integrarea sa în sistemul NATO antirachetă.
O ediţie a recordurilor. Aşa poate fi caracterizată cea de a 21-a ediţie a Târgului Internaţional Gaudeamus – Carte de învăţătură, organizată şi anul aceasta la Bucureşti de Radio România. Aproape 120 de mii de vizitatori şi 750 de evenimente – lansări şi prezentări de carte, dezbateri, conferinţe, momente artistice — totul în cinci zile. Peste 320 de edituri româneşti şi străine, tipografii, instituţii de învăţământ şi institute culturale care au prezentat cărţi pentru toate gusturile.
Directorul onorific al Târgului Gaudeamus, Vladimir Epstein, a apreciat manifestarea ca fiind un fel de paradox, în contextul in care nivelul pieţei de carte din România este, potrivit unui raport recent al asociaţiilor de editori, cel mai jos din ultimii 24 de ani. Gaudeamus a însemnat, în opinia lui Epstein, un succes de casă pentru o bună parte din expozanţi: ”O consfătuire recentă a editorilor din România semnala faptul că situaţia pieţei de carte din ţara noastră este cea mai tristă din ultimii 25 de ani. Dar, având în vedere că Târgul propune 750 de evenimente editoriale şi profesionale la această ediţie, deduc că industria de carte este una vie. Ea nu se stinge, în ciuda faptului că este subfinanţată, că interesul publicului, câteodată, este focusat pe alte lucruri. Şi aş mai dori să menţionez că, în asemenea condiţii, Radio România reuşeşte să organizeze un târg de asemenea prestanţă şi dimensiune, provocându-i pe expozanţi, pe editori şi pe cititori la o mulţime de evenimente editoriale.”
Invitatul de onoare în 2014 a fost Federaţia Rusă, care a organizat peste 30 de evenimente în incinta târgului şi în alte spaţii din Bucureşti. Scriitori, critici literari, editori şi jurnalişti ruşi au avut lansări şi prezentări de carte, sesiuni de autografe şi dezbateri. Editura Casa Radio şi-a continuat seria Biblioteca de poezie românească“, lansând în cadrul târgului audiobookul Mariana Marin, Scrisoare deschisă sau Nu mă mai aşteptaţi la ore mici”, Poeme rostite la Radio (1991-2002) & ilustrate de Tudor Jebeleanu. Mariana Marin, poetă reprezentativă a generaţiei ’80, a părăsit de timpuriu scena poeziei, dar nu şi raftul întâi al literaturii române. Daria Ghiu de la Editura Casa Radio: ”Este mai mult decât o carte, este o carte cu audiobook, sunt înregistrări pe care Mariana Marin le-a realizat la radio între 1991 şi 2002, sunt 27 de poeme rostite la radio. Acest audiobook include şi un interviu cu Mariana Marin, de asemenea, un poem care-i aparţine lui Virgil Mazilescu recitat de Mariana Marin. Spuneam că acest volum este mai mult decât o carte obişnuită. Este şi o carte de artă pentru că este ilustrată de graficianul Tudor Jebeleanu. Dacă Mariana Marin a fost o poetă reprezentativă a anilor 80, Tudor Jebeleanu este artistul vizual” al generaţiei optzeciste. Cartea conţine şi un cuvânt înainte scris de criticul Nicolae Manolescu şi mărturii, texte scrise de către colegii de generaţie, prietenii Marianei Marin.”
Editura Cartea Românească a lansat un nou proiect editorial dedicat unuia dintre cei mai importanţi scriitori români contemporani. Este vorba despre Seria de autor Gheorghe Crăciun, care a debutat cu două titluri, lansate în cadrul Târgului Internaţional Gaudeamus – Carte de învăţătură, Acte originale/ Copii legalizate (variaţiuni pe o temă în contralumină)” şi Mecanica fluidului”. Copertele celor două volume care deschid debutează seria de autor Gheorghe Crăciun sînt ilustrate cu desenele originale ale autorului. Seria de autor dedicată scriitorului Gheorghe Crăciun a apărut sub îngrijirea criticului literar Carmen Muşat şi a fiicei autorului, Oana Crăciun. Carmen Muşat: ”Acte originale/Copii legalizate” este volumul cu care a debutat Gheorghe Crăciun în 1982 şi care n-a mai fost reeditat de atunci. Au trecut mai bine de triezeci de ani de la anul apariţiei, iar generaţiile noi de cititori trebuie să aibă acces la cărţile lui Gheorghe Crăciun. Am publicat odată cu acest volum şi Mecanica fluidului”, pentru că acesta ar fi trebuit să fie, de fapt, volumul de debut al scriitorului, în cronologia autentică a lui Gheorghe Crăciun acesta ar fi primul, deşi publicat atât de târziu. Autorul se prezintă pe sine şi aş considera volumul o artă poetică implicită, în care nu există graniţe între povestire, eseu şi jurnal. Autorul se înfăţişează în toate aceste ipostaze, iar scrisul lui mixează aceste formule, la care se adaugă încă două dimensiuni esenţiale pentru Gheorghe Crăciun, fotografia şi desenul.
Cea mai râvnită carte a târgului, stabilită prin votul publicului, a fost volumul “Pas cu pas”, semnat de Klaus Iohannis, preşedintele ales al României, care s-a vândut în peste 8 mii de exemplare.
Premiul pentru traducere Antoaneta Ralian”, a fost acordat lui Virgil Stanciu pentru traducerea din limba engleză a romanului Preaiubita de Tony Morrison şi Letiţiei Ilea pentru traducerea în limba franceză a volumului de versuri Melci aborigeni de Ioan Pintea. Traducătoarea Antoaneta Ralian a primit, la 90 de ani, premiul de Excelenţă cu prilejul traducerii celei de-a 120-a cărţi din cariera sa: “Portretul lui Dorian Gray”, de Oscar Wilde.
Antoaneta Ralian: Sunt emoţionată şi sunt fericită de acest premiu şi consider că este o minunată încununare a carierei mele de 60 de ani de traducere. Vă daţi seama ce înseamnă 60 de ani? Înseamnă toată tinereţea mea, pe care am dedicat-o traducerii, care a fost însă şi pasiunea mea. E o minunată încununare a acestor 60 de ani, dar asta nu înseamnă punct, ci, ca să imit pe cineva foarte simpatic, o să spun “punct şi de la capăt”.
Al doilea premiu de Excelenţă a fost acordat Editurii Trei, pentru succesul construirii unui program editorial în jurul psihologiei şi psihanalizei, extins apoi, prin alte titluri, către literatură şi către alte domenii cu vocaţie generalistă. Proiectul Cărţile se întorc acasă” s-a bucurat de un real succes şi în acest an. Fondul de carte constituit prin donaţii ale vizitatorilor şi expozanţilor a depăşit 2.500 de volume, care vor ajunge în biblioteci publice din Republica Moldova.
La 21-ème édition de la Foire Internationale GAUDEAMUS- Livre d’apprentissage organisée chaque année à Bucarest par Radio Roumanie a pris fin ce dimanche dernier. L’édition a été celle des records : presque 117 milliers de visiteurs et 750 d’événements (lancements et présentations de livre, débats, conférences, moments artistiques) étalés sur 5 jours. Y étaient présentes 320 maisons d’édition roumaines et étrangères, typographies, institutions d’enseignement et instituts culturels qui ont présenté des livres satisfaisant tous les goûts.
L’invité d’honneur en 2014 a été la Fédération de Russie qui a organisé plus de 30 événements au sein de la foire et dans d’autres locations de Bucarest. 17 écrivains, critiques littéraires, éditeurs et journalistes russes ont été présents aux lancements et présentations de livres, aux sessions d’autographes et débats. Le dernier jour de la foire a eu pour corollaire la remise des trophées GAUDEAMUS. Les Editions HUMANITAS ont été , cette année aussi, les préférées du public. Le plus convoité livre de la foire voté par le public a été le volume « Pas à pas » signé par Klaus Iohannis , président élu de Roumanie qui a été vendu en plus de 8 milliers de copies. Le prix de traduction « Antoaneta Ralian » a été accordé à Virgil Stanciu pour sa traduction de l’anglais du roman « La trop-aimée » de Tony Morrison et à Letitia Ilea pour sa traduction en français du volume de vers « Escargots aborigènes » de Ioan Pintea.
La traductrice Antoaneta Ralian a remporté à l’âge de 90 ans le prix d’excellence pour la traduction du 120-ème livre de sa carrière : »Portrait de Dorian Gray » de Oscar Wilde occasion avec laquelle elle a dit : “Je suis émue et heureuse par ce prix et j’estime que c’est un merveilleux corollaire de ma carrière de 60 ans de traduction. Ceci signifie toute ma jeunesse que j’ai dédiée à la traduction — ma passion. C’est un couronnement de ces 60 ans ce qui ne veut pas dire point mais, pour imiter quelqu’un qui m’est très sympathique : « point à la ligne ».”
Un deuxième prix d’excellence a été accordé aux éditions « Trei » pour le succès de construction d’un programme autour de la psychologie et de la psychanalyse élargi ensuite par d’autres titres vers le littérature et vers d’autres domaines à vocation généraliste. Le projet »Les livres rentrent chez eux » a joui d’un succès réel cette année aussi, 25 000 volumes donnés par les exposants seront envoyés à des bibliothèques publiques de la R. de Moldova voisine( ex-soviétique, majoritairement roumanophone).
Le directeur honorifique de la Foire GAUDEAMUS, Vladimir Epstein a apprécié la manifestation comme étant « une sorte de paradoxe » dans le contexte où le niveau du marché du livre en Roumanie se trouve au plus bas des 24 dernières années. Selon Epstein, GADEAMUS a été un succès de caisse pour une bonne partie des exposants, injection financière extrêmement utile. (trad. Costin Grigore)
Le Salon International du livre “Gaudeamus — livres d’apprentissage”, vient d’ouvrir ses portes mercredi à Bucarest. Organisé par la Société Roumaine de Radiodiffusion, Gaudeamus est l’événement du genre le plus important de Roumanie. Pour davantage de détails nous avons invité au micro, Mme Anca Badea, chargée de l’organisation du salon du livre.
Investiture — Les nouveaux ministres roumains des affaires étrangères et de la Culture, Mihnea Motoc et respectivement Hegedus Csilla prêtent aujourd’hui les serments d’investiture. Mihnea Motoc a été ambassadeur et représentant permanent de la Roumanie auprès de l’UE. Il remplace Teodor Melescanu, qui a annoncé ce mardi sa démission, une semaine après son arrivée à la tête du ministère roumain des Affaires Etrangères, sur la toile de fond du scandale provoqué par la manière dont s’est sont déroulé le second tour du scrutin présidentiel dans la diaspora, le 16 novembre. A l’époque, plusieurs milliers de Roumains n’ont pas pu exercer leur droit de vote. Le prédécesseur de M Melescanu, Titus Corlatean avait démissionné pour des raisons similaires. Madamme Hegedus Csilla avait rempli la fonction de secrétaire d’Etat au Ministère de la Culture. Elle assumera aussi la fonction de vice-premier ministre, au lieu du leader de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor qui avait présenté sa démission début juillet.
Scrutin — La Cour Constitutionnelle de Roumanie doit analyser aujourd’hui trois contestations du second tour du scrutin présidentiel du 16 novembre. Selon le Bureau Electoral Central, après le dépouillement des bulletins de vote de 99% des bureaux de vote, le candidat de l’Alliance Chrétienne-libérale, Klaus Iohannis, a obtenu 54,50% des suffrages face à 45,49% pour son contre candidat, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, soutenu par l’alliance formée par le PSD, l’UDMR et le PC. Jusqu’à vendredi, le Bureau électoral centrale doit envoyer à la Cour Constitutionnelle le procès-verbal final relatif au résultat des élections du 16 novembre, pour que la Cour puisse valider le scrutin.
Corruption — Le plénum du sénat roumain doit voter aujourd’hui la levée de l’immunité de deux parlementaires. Les deux sénateurs, la sociale – démocrate Ecaterina Andronescu et Serban Mihailescu, de l’Union nationale pour progrès de la Roumanie sont suspectés d’avoir commis des faits de corruption dans ce que la presse a appelé le dossier Microsoft. Celui-ci vise l’attribution de licences informatiques durant les mandats de ministre de l’éducation nationale d’Ecaterina Andronescu et de chef du secrétariat général du gouvernement de Serban Mihailescu. Hier, le plénum de la Chambre des députés à accepté la demande de la Direction nationale anticorruption de placer en détention provisoire, trois autres élus nationaux, accusés de corruption.
Conférence — 12 ex-chefs d’Etat d’Europe centrale et de l’est participent ces jeudi et vendredi à Bucarest à la conférence internationale « 25 ans depuis la chute des dictatures communistes en Europe de l’Est, regard en avant, regard en arrière ». Y participent entre autres, les anciens présidents polonais Lech Walessa, roumain Emil Constantinescu et ukrainien Leonid Kuchma, ainsi que Hans Gert Pottering, ancien chef du Parlement européen. Hormis les premiers présidents démocrates d’Europe Centrale et de l’Est, la conférence réunit aussi des personnalités occidentales qui ont marqué le postcommunisme.
Livre — Coup d’envoi aujourd’hui de la Foire internationale Gaudeamus — livres d’apprentissage, organisée par la radio publique roumaine. Les visiteurs peuvent participer jusqu’à dimanche à 750 évènements, un nombre record dans l’histoire de ce salon. Plus de 300 maisons d’éditions roumaines et étrangères, typographies, établissements d’enseignement et instituts culturels participent à cette 21e édition de Gaudeamus, dont l’invité d’honneur est la Russie.
Voitures — Le cabinet de Bucarest vient d’approuver les normes d’application du décret d’urgence relatif au programme « La première voiture » . L’Etat roumain garantiy ainsi la moitié de la valeur d’un crédit d’environ 11 mille euros + TVA, que les personnes physiques, notamment les jeunes de 18 à 35 ans peuvent utiliser pour acheter une voiture neuve. Toute personne peut s’inscrire dans ce programme à condition de prouver par une déclaration sur l’honneur qu’elle n’a jamais été propriétaire d’une voiture neuve. Les bénéficiaires de ce programme doivent pourtant disposer d’une avance d’au moins 600 euros.
Foot — La sélection nationale de foot de Roumanie a battu mardi le Danemark, sur le score de 2 buts à 0, dans un match amical. Ce dernier match de la Roumanie en 2014 a eu lieu sur l’Arène nationale de Bucarest. La semaine passée, les tricolores s’étaient imposés, sur le même stade, avec 2 buts à 0 face, face à l’Irlande de Nord. Avec 10 points et quatre matches joués, la Roumanie est leader du groupe F éliminatoire de l’Euro 2016.
Météo — Les météorologues roumains ont émis une alerte jaune valable à partir de ce jeudi jusqu’à vendredi. Des pluies abondantes sont attendues sur la moitié est du pays. Sur le sud-est les quantités d’eau dépasseront les 25 litres par mètre carré pouvant atteindre les 40 voire 50 litres par mètre carré. Des précipitations mixtes et même des chutes de neige seront enregistrées sur le relief. Les températures iront de 17 à 2 degrés. 8 degrés et un ciel couvert à Bucarest.
A Bucarest, la capitale roumaine vient d’être ouverte la 21-ème édition de la Foire Internationale GAUDEAMUS-Livre d’Apprentissage –2014, principale constituante du programme « Lectura- la lecture) initié par Radio Roumanie en 1994 afin de soutenir la culture roumaine à travers des événements et expositions . Du 19 au 23 novembre, les visiteurs se voient offrir 750 événements des maisons d’édition, un nombre record dans l’histoire de cette foire. Plus de 300 maisons d’édition de Roumanie et de l’étranger, des typographies, des institutions d’enseignement et des instituts culturels y présentent des livres pour tous les goûts.
L’invité d’honneur de la présente édition est la Fédération de Russie. 17 écrivains, critiques littéraires et journalistes russes participeront aux lancements et présentations de livres, aux sessions d’autographes et débats. Le palmarès des 20 ans d’existence de la foire totalise plus de 2 300 000 visiteurs et presque 8700 manifestations ce qui fait que Radio Roumanie soit le leader de l’industrie nationale des événements du genre.
A cette occasion on va mettre en valeur une série de projets tel celui intitulé « Les livres rentrent chez eux » – donations au bénéfice des bibliothèques publiques de Roumanie et on va décerner des prix : d’excellence, accordé par Radio Roumanie à une maison d’édition et destiné à financer un projet d’envergure nationale ayant des rayonnements internationaux.
La tombola GAUDEAMUS active pendant toute la durée de la foire offre aux visiteurs l’opportunité de gagner le Grand Prix — une voiture DACIA LOGAN. Les organisateurs disent que cette manifestation représente un geste culturel et d’éducation de la plus haute importance à travers lequel le livre écrit renforce sa position au sein de la société tandis que Radio Roumanie s’avère la seule des médias publiques en Europe offrant un tel acte de culture et d’éducation.
Il faut aussi mentionner le lancement , jeudi, du volume bilingue « Depàrtàrile nu ne vor despàrti niciodatà – Distance will never come between us » ( en français’’ Les distances ne nous sépareront jamais’’) formé par les interviews , déclarations et photos des auditeurs de RRI de presque 20 pays qui ont remporté les Grands Prix des concours de culture générale organisés par Radio Roumanie Internationale(RRI) depuis 1995. Le volume sera distribué aux représentants de marque de l’Etat roumain, aux ambassadeurs et aux filiales des Instituts Culturels Roumains de l’étranger et aux auditeurs de RRI ayant gagné des séjours en Roumanie ainsi qu’aux autres auditeurs de RRI des différents Etats du monde. (trad. Costin Grigore)
Les compétitions sportives étant appréciées par la plupart des gens, les médias leur ont consacré des espaces généreux, justement pour attirer un public aussi large que possible. Même en temps de crise, la presse sportive réussit à survivre, puisque les ventes en sont le gagne-pain. Dès le début, les compétitions sportives ont trouvé leur place dans les programmes radiophoniques, depuis les infos jusqu’aux transmissions en direct.
C’est le 11 juin 1933 que Radio Roumanie a diffusé sa première transmission sportive. Sur le stade de lAcadémie National dEducation Physique de Bucarest, devant 25.000 spectateurs, la Roumanie infligeait une défaite cuisante à la Yougoslavie, sur le score de 5 à 0, lors d’un match de foot comptant pour la Coupe des Balkans. A la fin de la rencontre, l’historien Nicolae Iorga et l’écrivain Mihail Sebastian ont commenté les manifestations du public. “Pourquoi se réjouir d’avoir vexé un adversaire?” se demandait l’historien, en affirmant que toute tentative de prouver la supériorité d’une nation sur la base de ces résultats était infantile.
Par ailleurs, dans son article “Entre le stade et la bibliothèque”, Mihail Sebastian précisait que le sport pouvait valoir la célébrité tout comme un spectacle de théâtre, par exemple. Ion Ghiţulescu est un des journalistes sportifs de Radio Roumanie à la plus longue carrière, laquelle débutait en 1951. 55 ans durant, il allait compter parmi les voix les plus connues de Radio Roumanie en matière de commentaires sportifs.
Dans une interview à Radio Roumanie Actualités, Ion Ghiţulescu parlait des qualités de sa voix spéciale comme de quelque chose d’inné, mais qu’il a soigneusement travaillé aussi.
Ion Ghiţulescu : « Oui, c’est une voix particulière, mais j’ose dire que je l’ai également ciselée en travaillant à la radio. Concrètement, au fur et à mesure de la lecture, j’écoutais chaque phrase pour voir si elle était bien lue, correctement interprétée. C’est ainsi que j’ai façonné ma voix. Un effort apprécié, semble-t-il. Moi, j’ai été chargé de réaliser, sur bande magnétique, la première émission sportive complexe. Intitulée “Passons le micro aux sportifs”, elle a démarré en 1951. Elle ne durait que 15 minutes, mais comprenait des interviews et des déclarations. C’est trop dire reportage-radio. C’étaient plutôt des instantanés. J’ai eu la chance d’une excellente formation, au lycée bucarestois Sfântu Sava, où la manière de s’exprimer comptait beaucoup. »
Présent aux JO de Rome, en 1960, Ion Ghiţulescu relatait le moment de gloire de l’athlète roumaine Iolanda Balaş qui remportait l’or olympique : « Nouveau moment de silence sur le stade olympique. Iolanda Balaş se prépare pour son troisième saut en hauteur à 1,85 mètres. Elle s’est dirigée vers la ligne de départ, a fait une poussée sur le sol et a sauté! … Dans quelques instants, nous allons assister à la cérémonie de remise des prix de l’épreuve de saut en hauteur féminin. En ce moment même, Iolanda Balaş, détentrice du record mondial et sportive émérite, monte sur le podium des vainqueurs. Toutes nos félicitations, Iolanda, pour ta performance et tes efforts! »
Se rappelant les JO de Rome, Ion Ghiţulescu en parlait comme de l’âge d’or de l’esprit romantique dans le sport : « Les techniciens italiens ont eu le mérite de faire en sorte que l’on puisse entendre simultanément ma voix et ce qui se passait sur le stade. Sportifs et journalistes, on se connaissait très bien, car nous nous rendions à leurs entraînements et compétitions. Parfois, j’accompagnais la sélection olympique et passais beaucoup de temps avec les sportifs. Aux JO de Rome, que j’ai appelés la dernière Olympiade romantique, le centre de presse était situé au kilomètre 1 du Village olympique. Je restais aux côtés de nos sportifs à longueur de journée. C’est là que j’ai réalisé une interview avec Iolanda Balaş, son coach, Ioan Söter et avec d’autres sportifs. »
Mais le foot a été le sport qui a rendu Ion Ghitulescu célèbre. Il a été associé au club de foot Dinamo Bucarest : « Mon nom a été associé un peu trop au club Dinamo. Pour être honnête, au début j’ai été l’homme du Club de l’armée, (le grand rival de Dinamo – n.r.) Vu que j’ai effectué mon stage militaire dans un club de l’armée et que pendant des années j’ai commenté les matchs que le Club Central de l’Armée, rebaptisé ensuite Steaua jouait à l’étranger. Finalement, j’ai eu un entretien assez tendu avec le président du club Steaua de l’époque et j’ai finalement renoncé d’aller aux match de ce club de foot. Dans la rédaction sportive de l’époque, le choix des journalistes qui devaient se rendre aux matchs était assez aléatoire. »
L’émission « Sport et musique » a été le premier programme en direct à diffuser simultanément des match de foot. Ion Ghitulescu a été son initiateur au début des années 1960 : « A l’époque, le vice-président de la Radiotélévision roumaine était George Ionescu, le premier chef de la rédaction sportive au moment de mon embauche. Lors de mes voyages à létranger jai observé que dans certains pays, les radios diffusaient des transmissions en direct depuis plusieurs stades. Pour la première fois, on a fait un test, cest à dire nous avons simulé un multiplex depuis 4 stades, puisque cétait tout ce que la technique de lépoque permettait. Cette situation a duré pendant plusieurs mois. Ensuite, les techniciens de la radio ont réussi à aménager une cabine nous permettant de faire des transmissions depuis 10 et même 12 stades. Et cest ainsi quest né ce que nous avons appelé “Sport et musique”. Cétait une émission en direct avec des transmissions en direct depuis tous les stades qui accueillaient des matchs. Lémission avait un prologue et un épilogue. Lépilogue était signé par Conţi Bărbulescu, un humoriste de la Radio qui, à partir des résultats et avec des refrains de tubes de lépoque, réussissait à produire un moment amusant à la fin de lémission. »
Grâce aux émissions en direct, Radio Roumanie a réuni autour des postes de radio les passionnés de sport, avides dapprendre les résultats de léquipe favorite et des sportifs en compétition dans les arènes internationales. Malgré la compétition représentée actuellement par la télévision et Internet, des émissions sportives telles “Football minute après minute”, dont la première diffusion date de 1965, jouit toujours dune très bonne audience, grâce notamment à la diffusion en direct des matchs de football de la Ligue 1 roumaine. A travers le temps, des équipes composées de journalistes sportifs et de techniciens ont été envoyées aux grands événements sportifs internationaux, tels les JO, les championnats dEurope et du Monde pour que le public fidèle à Radio Roumanie puisse assister aux succès des sportifs roumains et écouter des interviews avec ceux-ci. (trad. Mariana Tudose, Alex Diaconescu)
BUKAREST: Am 1. November 2014 wurde der öffentlich-rechtliche Rundfunksender Radio România 86 Jahre alt. Im Rahmen der Veranstaltungen anlässlich des 86. Jahrestages des öffentlich-rechtlichen Rundfunks Radio România konzertierten der Pianist Horia Mihail und das Orchester des Rumänischen Rundfunks am Freitag in Bukarest unter der Leitung des Dirigenten Tiberiu Soare. Das Programm begann mit einem rumänischen Werk, “Privelişti moldoveneşti” (“Moldauische Landschaften”) von Mihail Jora. Horia Mihail spielte das Klavierkonzert in a-Moll von Edvard Grieg. Im zweiten Teil des Konzerts spielte das Orchester des Rumänischen Rundfunks Ludwig van Beethovens 3. Sinfonie in Es-Dur, Eroica“. Die heutige Rundfunkgesellschaft Radio România besteht aus drei nationalen Sendern, neun regionalen Sendern, und einem internationalen Sender, der Sendungen in 10 Fremdsprachen, in Rumänisch und im aromunischen Dialekt ausstrahlt.
BRÜSSEL: Die neue Europäische Kommission unter Präsident Jean-Claude Juncker hat am Samstag offiziell ihr Amt angetreten. Luxemburgs langjähriger Regierungschef zeigte sich in einer Mitteilung zum Beginn seines fünfjährigen Mandats entschlossen, “die Ärmel hochzukrempeln” und von Brüssel aus einen europäischen “Neustart” einzuläuten. Er und seine 27 EU-Kommissare nehmen ihre Arbeit am Montag richtig auf, zwei Tage später steht dann die erste Tagung in voller Runde an. Juncker folgt auf den Portugiesen José Manuel Barroso, der die EU-Kommission zehn Jahre lang geführt hatte. Unter seiner Führung war die Gemeinschaft von 15 auf 28 Mitgliedstaaten angewachsen, wobei die zweite Amtszeit ab 2009 im Zeichen der Euro-Krise stand. Der 59-jährige Juncker hat versprochen, die EU-Bürokratie zu entschlacken und mit einem 300 Milliarden Euro schweren Investitionspaket den Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit zu intensivieren. Den rumänischen Kommissarsposten in seinem Team besetzt die sozialdemokratische EU-Abgeordnete Corina Cretu. Sie wird EU-Kommissarin für Regionalpolitik.
BUKAREST: Samstag, der 1. November, ist für alle rumänischen Wahlberechtigten ein Überlegungstag vor der Präsidentenwahl am Sonntag, den 2. November. 14 Kandidaten kämpfen um die Präsidentschaft Rumäniens. Über 18 Millionen wahlberechtigte rumänische Bürger werden am Sonntag an den Urnen erwartet. Erhält keiner der Kandidaten 50% + 1 der abgegebenen und für gültig erklärten Stimmen, so wird am 16. November ein zweiter Wahlgang organisiert. Im ganzen Land stehen 18.550 Wahllokale bereit, während den wahlberechtigten rumänischen Bürgern im Ausland 294 Wahllokale zur Verfügung stehen. Etwa 3,2 Millionen Rumänen leben zur Zeit im Ausland. Die größten rumänischen Gemeinden befinden sich in Italien, Spanien und den Vereinigten Staaten. Laut Verfassung wird der Präsident Rumäniens für eine Amtszeit von 5 Jahren gewählt. Die letzte Präsidentschaftswahl fand am 6. Dezember 2009 statt.
BUKAREST: 700 Unternehmen aus 27 Ländern beteiligen sich bis Sonntag in Bukarest an der 19. Auflage der Internationalen Ausstellung für Landwirtschaft, Gartenbau, Weinbau und Viehzucht INDAGRA. INDAGRA ist die wichtigste Agrar-Fachmesse in Rumanien und hat als Ziel die Förderung der rumänischen Landwirtschaft in den Branchen Gartenbau, Landschaftspflege, Landwirtschaft, Tiere, Tierzucht, Veterinärmedizin, Weine, Weinbau. Eine Prämiere bei INDAGRA war dieses Jahr die 9. Auflage des Forums China – Mittel- und Osteuropäische Staaten, bei dem Kooperationsprojekte zwischen den teilnehmenden Ländern präsentiert wurden.