Tag: region

  • Wiederholte Erdbeben in Rumänien

    Wiederholte Erdbeben in Rumänien

    Ein Erdbeben der Stärke 5,5 auf der Richterskala, das sich in der Nacht zum Sonntag in der Region Vrancea ereignete, brachte das Thema Erdbeben mitsamt aller Probleme der hunderten von erdbebengfährdeten Gebäuden in Bukarest, bei denen die Konsolidierungsarbeiten extrem langsam durchgeführt werden, wieder in den Vordergrund der Debatten in Rumänien. Es war nicht das erste Erdbeben dieses Jahr — seit März ereigneten sich mindestens 6 Erdbeben über Stärke 4 auf der Richterskala in dieser Region, aber das jüngste Erdbeben war auch der stärkste in Rumänien in den letzten 4 Jahren. Bei dem Erdbeben und den Nachbeben in der Nacht zum Sonntag gab es keine Opfer oder Schäden, aber die Bevölkerung war in Panik geraten, weil im benachbarten Landkreis Galati die Erde seit zwei Wochen immer wieder bebt — es gab mehrere Hundert Erdstösse innerhalb von 14 Tagen. Dazu der Direktor des Nationalen Instituts für Geophysik, Mircea Radulian:



    Das, was in letzter Zeit in den Landkreisen Galati und Vrancea vorgefallen ist, ist ein frappierender Zufall, der viele Fragezeichen aufwirft. Von dem, was wir bis jetzt feststellen konnten, würde ich auf den ersten Blick sagen, da‎ß zwischen den verschiedenen Erdstö‎ßen keine Verbindung besteht. Wir wollen aber weitere Untersuchungen durchführen, weil der Zufall einfach zu stark ist.”


    Die Experten, die die Region untersuchten, haben erklärt, da‎ß dort die Erdkruste starken Spannungen ausgesetzt wurde, und diese Spannungen lie‎ßen einen bereits bestehenden Riss in der erdbebengfährdeten Zone wieder aktiv werden. Das Phänomen könne nicht gestoppt werden, aber es gibt Anzeichen eines Rückgangs, so da‎ß demnächst die Erdbeben nachlassen sollten, so die Fachleute. Schon vor einer Woche hatte auch der delegierte Minister für Hochschulausbildung und Forschung, Mihnea Costoiu, einige beruhigende Erklärungen abgegeben:



    “In der Gegend um Izvoarele, Negresti, Slobozia und Conachi ereignen sich seit einigen Tagen wiederholte Erdbeben. Unsere spezialisierten Kollegen vom Nationalen Institut für Geophysik beobachten ununterbrochen die Lage. Letzte Woche schickten wir ein Expertenteam nach Galati — 3 Erdbebenstationen sichern dort die Monitorisierung. Zur Zeit gibt es keine besonderen Ereignisse; wir hoffen, da‎ß wir keine Probleme bekommen, und sollten besondere Probleme entstehen, so werden wir die Öffentlichkeit rechtzeitig darüber informieren.”



    Adrian Grigore, der Leiter des Expertenteams in Galati, meint dazu:



    Ein bereits bestehender Riss in der erdbebengfährdeten Zone in der Nähe der Ortschaft Izvoarele ist wieder aktiv geworden. Im Laufe der Zeit hatte es schon Erdbeben in dieser Region gegeben, aber diesmal handelt es sich um eine au‎ßergewöhnliche Erscheinung. Leider können wir dieses Phänomen nicht stoppen. Es könnte sein, da‎ß es sich weitere Erdbeben ereignen.”



    Die Bewohner der Region sind aber in Panik geraten, und klagen, da‎ß die Erdölbohrungen in der Gegend diese Erdbeben hervorgerufen hätten.

  • Opinions sur la réforme administrative

    Opinions sur la réforme administrative


    Aux dires des autorités de Bucarest, la régionalisation de la Roumanie est un des plus amples projets déroulés dans ce pays depuis la chute du communisme. La dernière réforme de ce genre date des années ’60. Approuvés par le gouvernement, les principaux points de la réorganisation administrative prévoient le découpage de la Roumanie en plusieurs régions. Celles-ci devraient avoir un conseil et un président, désignés par vote populaire, à même de gérer les budgets locaux, les fonds européens et gouvernementaux. Les nouvelles régions auront des compétences accrues par rapport aux autorités départementales actuelles.


    Le développement économique équilibré compte parmi les objectifs de la régionalisation de la Roumanie a affirmé le vice-premier ministre Liviu Dragnea : « Au cas où ce projet sera construit sur des critères politiques, il détruira la Roumanie. Nous n’avons qu’une seule chance : envisager les régions selon des analyses très rigoureuses, suite à des débats à travers le pays, afin d’avoir une base sérieuse pour le projet final. La régionalisation ne suivra pas non plus des critères ethniques. Elle vise deux objectifs majeurs : générer un développement équilibré du pays et rendre les services publics plus proches du citoyen. »


    En 2011, les leaders de la minorité magyare de Roumanie annonçaient leur opposition face à tout projet de régionalisation qui omettait le critère ethnique. Des milliers de membres de cette minorité qui compte environ 7% de la population du pays et qui est concentrée dans le centre de la Roumanie ont protesté dimanche en faveur de l’autonomie territoriale et notamment contre le projet de régionalisation de la Roumanie. L’Union démocratique des Magyars de Roumanie n’a pas participé aux manifestations organisées par les radicaux hongrois. Aux dires du premier ministre social-démocrate Victor Ponta, les leaders de l’Union ont compris qu’ils pouvaient obtenir plus d’avantages par le dialogue et la négociation, que par la confrontation et l’extrémisme.


    Par ailleurs, le leader de l’opposition démocrate-libérale, Vasile Blaga, affirme que le projet de régionalisation peut être mis en œuvre selon les principes du domaine, qui régissent aussi le fonctionnement de l’UE : «Il ne faut pas découvrir l’eau chaude, mais adopter le modèle appliqué par l’UE. Tout le monde peut faire un découpage administratif et territorial afin de produire les meilleurs services publiques pour les citoyens, aux coûts les plus bas. La directive de la Commission Européenne 1054/2001 passe en revue clairement les principes à la base de la régionalisation : le critère historique, géographique, social-culturel, économique, environnemental et démographique, c’est-à-dire qu’une région doit compter entre 800 mille et 3 millions d’habitants. »


    Un conseil consultatif, formé par hommes politiques mais aussi par représentants du milieu académique, du patronat, des syndicats et des ONGs doit achever avant le 1er juillet les débats et les études d’impact qui seront utilisés dans la mise en place de la régionalisation. (trad.: Alex Diaconescu)

  • Régionalisation et développement

    Régionalisation et développement


    Le ministre du Développement Régional, Liviu Dragnea, a annoncé ce mercredi dernier, le démarrage du processus de régionalisation, un des projets de la plus grande envergure en Roumanie après 1989. Selon le ministre, les coûts de ce processus seront nuls et, en même temps, on fera des économies en matière de dépenses de personnel et de services publiques, précisant que les partis politiques, les syndicats, les ONG, les experts roumains et européens sont invités à participer à l’implémentation de ce projet national. Les objectifs stratégiques de la régionalisation et de la décentralisation envisagent attribuer des compétences aux régions dans les domaines de l’économie, des affaires, des fonds européens, d’infrastructure, d’éducation, de santé, d’environnement, d’agriculture, de protection sociale, de culture, de tourisme, de situations d’urgence, d’aménagement du territoire, de jeunesse et de sport.


    Pour gérer et dérouler ce processus, le gouvernement a institué un Conseil Consultatif et un Comité technique inter-ministériel. Aux termes du projet, les futures régions auront un Conseil et un président désigné par suffrage populaire qui vont gérer les budgets locaux, l’argent européen et les fonds du gouvernement ayant des compétences accrues vis-à-vis des actuelles autorités départementales car on préconise que ces transformations soient effectives jusqu’à la fin 2013. La direction des régions sera intérimaire, trois années durant, jusqu’aux prochaines élections locales. Le nombre, la configuration et la manière de fonctionnement des nouvelles entités de territoire seront peaufinées par consultations publiques. Le ministre Liviu Dragnea : « Aucun citoyen ne devra faire des déplacements supplémentaires, n’aura à supportes des coûts supplémentaires après l’achèvement du processus de régionalisation. Au contraire, aucune compétence départementale ne sera pas enlevée. En échange, les compétences qui existent, maintenant, à l’échelon central, au niveau du gouvernement, seront transférées au niveau des régions, des départements, ou, selon le cas, aux autorités locales. »


    Par ailleurs, le ministre précise qu’à travers la régionalisation, l’exécutif ne veut pas une séparation territoriale selon des critères ethniques. Il a donné l’exemple des départements du centre du pays, Harghita, Mures et Covasna à population majoritaire à ethnie hongroise : « J’ai dit que la régionalisation n’est pas un processus politique, ni un processus ethnique. Harghita, Covasna, Mures, je ne pense pas que ce sera une des régions de la Roumanie. »


    Les observateurs politiques remarquent qu’au sein de l’UE, de nombreuses démarches de re-centralisation se remarquent ainsi que des processus de décentralisation, comme dans le cas de la Roumanie et que, selon leur opinion, la responsabilité pour le choix du modèle d’organisation territoriale, comme prémisse pour assurer un développement plus dynamique, incombe à chaque Etat. (trad.: Costin Grigore)