Tag: République de Moldova

  • Depuis la Crimée à la Transdniestrie

    Depuis la Crimée à la Transdniestrie

    Ni les analystes, ni les chancelleries occidentales ne s’aventurent plus à affirmer que l’appétit territorial de la Russie de Vladimir Putin aurait été satisfait par l’annexion de la Crimée. La péninsule sécessionniste du sud de l’Ukraine n’est qu’un cas-école de conflit gelé qui, au signal du Kremlin, peut devenir brûlant du jour au lendemain. La province azérie à population majoritaire arménienne de Nagorno-Karabah, les régions géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud ou la Transnistrie, dans l’est de la République de Moldova, sont autant d’épicentres du séparatisme pro-russe de l’espace ex-soviétique.



    Se trouvant en dehors du contrôle des autorités centrales depuis les années ’90 à la suite des conflits ayant fait d’innombrables victimes, tous ces territoires se sont placé sous le parapluie de Moscou offrant, ainsi, le prétexte d’une intervention militaire si l’indépendance de facto des protégés aurait été en danger. Et puisque le leader du Kremlin garde le silence qui peut anticiper n’importe quoi, c’est à la présidente de la Chambre Haute du Parlement russe, Valentina Matvienko, qu’incomba la tâche de qualifier d’importunes, actuellement, les discussions portant sur l’accueil au sein de la Fédération Russe de la Transnistrie, de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Les leaders des trois régions n’ont pas adressé à Moscou des demandes d’adhésion — dit la chef du Conseil de la Fédération après la parution dans les médias russes d’informations à l’égard d’une lettre adressé au président de la Douma d’Etat de Russie, Serghei Narîskin, par le président du Parlement séparatiste de Tiraspol, Mihai Burlà, dans laquelle celui-ci aurait demandé de faire l’analyse de la possibilité de l’accueil de la Transnistrie.



    Après Crimée, le comandant suprême des forces de l’OTAN en Europe, le général Philipp Breedlove ne semble pas convaincu par les déclaration apaisantes des responsables russes : “Nous sommes très inquiets par une possible attaque de la Russie sur Odessa ou la Transdniestrie. A la frontière est de l’Ukraine on a déployé assez de forces militaires de la Russie pouvant arriver en Transdniestrie si cette décision est prise. C’est pour nous un scénario effrayant.”



    A Bucarest, le président Traian Bàsescu réitère l’idée que la Mer Noire est devenue un lac russe car il y a, tout autour, plusieurs conflits gelés du type de la Transnistrie dans lesquels Moscou est impliquée par le déploiement de troupes. A son tour, le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlàtean, a exprimé son espoir que la Russie respecte le processus d’intégration européenne de la République de Moldova, processus constamment appuyé par la Roumanie mais qui, loin d’être irréversible, peut être anéanti si le conflit de Transnistrie se rallume.

  • 20.03.2014 (mise à jour)

    20.03.2014 (mise à jour)

    Ukraine – LUE a décidé dannuler son sommet prévu en juin avec la Russie en réaction au rattachement de la Crimée à la Russie, a annoncé jeudi le président français, François Hollande, à la réunion du Conseil européen de printemps. La Roumanie y est représentée par le président Traian Basescu. Sur fond de crise ukrainienne, le chef de l’Etat roumain demande à ce que la République de Moldova voisine se voie offrir une perspective claire pour intégrer l’UE — la meilleure solution pour garantir sa sécurité. Jeudi encore, le président américain Barack Obama a annoncé jeudi limposition de sanctions contre 20 nouveaux responsables et une banque russe en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie, et menacé Moscou de sen prendre à des “secteurs clé” de son économie.



    Moldova – Le leader du régime séparatiste de la région pro-russe de Transnistrie, dans l’est de la République de Moldova, Evgueni Chevtchouk, se trouve à Moscou pour des entretiens avec le vice premier ministre russe, Dimitri Rogozine. Lequel a déclaré que l’exécutif de Moscou était prêt à prendre en compte un éventuel soutien économique à la région séparatistes, après que Evgueni Chevtchouk eut dénoncé l’institution par le nouveau pouvoir de Kiev d’un soi-disant blocage, le long de la frontière entre l’Ukraine et la République de Moldova. La presse informe que la Transnistrie a demandé à Moscou de prévoir dans sa législation la possibilité de rattacher la région séparatiste à la Russie. Rappelons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes.



    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a souligné à Berlin l’importance de la minorité allemande en Roumanie et de la communauté roumaine en Allemagne, qui créent selon lui, de solides relations entre les deux pays. Le chef de la diplomatie roumaine a salué la présence au Législatif de Berlin du premier Allemand originaire de Roumanie, à savoir le député Bernd Fabritius, président de la Fédération des Saxons transylvains. Lors des pourparlers avec le ministre roumain, Bernd Fabritius a apprécié le cadre légal généreux créé par la Roumanie afin de protéger l’identité culturelle et linguistique de la minorité allemande.



    Coopération — Le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, ministre du Développement régional et de l’Administration publique, dirige la délégation roumaine qui fait, à compter de jeudi, une visite de travail d’une semaine en Chine. La visite vise principalement à évaluer la mise en œuvre des propositions de coopération afférentes aux accords entre la Roumanie et la Chine, signés l’automne dernier. Les officiels roumains rencontreront plusieurs représentants de compagnies chinoises du domaine des communications, de l’énergie, des transports et de l’agriculture. Liviu Dragnea doit également rencontrer son homologue chinois, Zhang Gaoli.



    Corruption – Le président du Conseil départemental de Constanţa (sud-est), Nicuşor Constantinescu, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, après avoir été retenu mercredi par le Parquet national anticorruption. Selon les procureurs, les poursuites pénales sont lancées contre Nicuşor Constantinescu pour abus de fonctions. Il est accusé d’avoir empêché les contrôles de la Cour des comptes et d’avoir créé un préjudice de 30 millions d’euros par le fait de ne pas avoir délivré, respectivement prolongé des certificats d’urbanisme et des permis de construire des centrales et générateurs éoliens, demandés par deux compagnies. D’autre part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie, Mihail Vlasov, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il touchait 200.000 euros, somme qui représentait la première tranche d’un million d’euros, montant que Vlasov aurait dû recevoir d’un homme d’affaires pour l’aider à gagner un procès à la Cour d’arbitrage, institution subordonnée à la Chambre de commerce.



    Expulsion – Le leader de l’organisation paramilitaire « La Nouvelle Garde Hongroise », le citoyen hongrois Mikola Bela a été expulsé jeudi de Roumanie après que la Cour d’Appel de Bucarest l’eut déclaré comme indésirable pour une période de 5 ans. Etabli à Târgu Mures, au centre de la Roumanie, Mikola Bela avait déroulé, selon les autorités, des activités relevant de l’extrémisme, contraires à la sécurité nationale. Lundi, le ministère roumain de l’Intérieur avait décidé d’interdire l’accès en Roumanie de Mikola Bela et de trois autres citoyens hongrois, membres d’organisations d’extrême droite, xénophobes et irrédentistes. La communauté magyare de Roumanie compte un million et demie de personnes, sa principale formation politique, l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie faisant partie du gouvernement de Bucarest.

  • 20.03.2014

    20.03.2014

    Ukraine — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, aujourd’hui et demain, au Conseil européen de printemps, qui devrait être dominé par la crise ukrainienne. Le chef de l’Etat a annoncé que les leaders européens pourraient approuver la deuxième phase de sanctions à l’adresse de la Russie et qu’ils pourraient aussi discuter sur une éventuelle phase 3. Selon l’AFP, ils ne pourront pourtant pas perdre de vue qu’une nouvelle série de sanctions contre Moscou, suite au rattachement de la péninsule de Crimée, entraînerait des représailles de sa part. D’autre part, le président Traian Băsescu souhaite que la situation de la République de Moldova soit débattue aussi. Le chef de l’Etat demandera à ce que ce pays voisin de la Roumanie se voie offrir une perspective claire pour intégrer l’UE — la meilleure solution pour garantir sa sécurité. Hier, à l’issue d’une rencontre à Iaşi, dans le nord-est de la Roumanie, avec son homologue de Chişinău, Nicolae Timofti, le président Băsescu a affirmé que la Russie souhaite refaire l’ancien espace soviétique et que les situations de crise de Géorgie et de Crimée ne sont que des épisodes de ce plan.



    Moldova — Moscou défendra par des méthodes politico-diplomatiques les droits des Russes vivant à l’étranger, a déclaré aujourd’hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l’agence russe ITAR-TASS, repris par l’AFP. Une réunion du gouvernement dont il fait partie abordera, aujourd’hui, la question du soutien à la région séparatiste pro-russe de Transnistrie de la République de Moldova. Cette réunion avait été annoncée mardi par le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui accusait lUkraine voisine davoir isolé la Transnistrie, où vivent 200.000 ressortissants russes. Le journal moldave Timpul (Le Temps) informe, à son tour, que le leader séparatiste transdniestrien Evgheni Chevtchuk est en visite à Moscou, après qu’antérieurement, Tiraspol eut demandé à la Russie d’examiner la possibilité de rattacher la Transdniestrie à la Fédération Russe.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a aujourd’hui, à Berlin, des rencontres avec son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, avec Bernd Fabritius, représentant des Saxons transylvains au Bundestag, ainsi qu’avec d’autres officiels allemands. L’agenda des discussions comporte des thèmes européens et internationaux, avec un accent sur la situation en Ukraine — respectivement les modalités pour l’UE de poursuivre les démarches pour solutionner la crise par voie diplomatique, en coordination avec les partenaires internationaux. Des thèmes tels que le renforcement de l’Union économique et monétaire seront également débattus, la Stratégie pour le Danube, la politique d’élargissement et les évolutions au niveau institutionnel dans l’Union après les élections pour le PE prévues en mai.



    Coopération — Le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, ministre du Développement régional et de l’Administration publique, dirige la délégation roumaine qui fait, à compter d’aujourd’hui, une visite de travail d’une semaine en Chine. La visite vise principalement à évaluer la mise en œuvre des propositions de coopération afférentes aux accords entre la Roumanie et la Chine, signés l’automne dernier. Les officiels roumains rencontreront plusieurs représentants de compagnies chinoises du domaine des communications, de l’énergie, des transports et de l’agriculture. Liviu Dragnea doit également rencontrer son homologue chinois, Zhang Gaoli.



    Corruption — Le président du Conseil départemental de Constanţa (sud-est), Nicuşor Constantinescu, a été retenu par le Parquet national anticorruption. Selon les procureurs, les poursuites pénales sont lancées contre Nicuşor Constantinescu pour abus de fonctions. Il est accusé d’avoir empêché les contrôles de la Cour des comptes et d’avoir créé un préjudice de 30 millions d’euros par le fait de ne pas avoir délivré, respectivement prolongé des certificats d’urbanisme et des permis de construire des centrales et générateurs éoliens, demandés par deux compagnies. D’autre part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie, Mihail Vlasov, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il touchait 200.000 euros, somme qui représentait la première tranche d’un million d’euros, montant que Vlasov aurait dû recevoir d’un homme d’affaires pour l’aider à gagner un procès à la Cour d’arbitrage, institution subordonnée à la Chambre de commerce.

  • La Roumanie, la République de Moldova et la crise ukrainienne

    La Roumanie, la République de Moldova et la crise ukrainienne

    A moins de 48 heures depuis la signature à Moscou de l’accord par lequel la péninsule de Crimée était annexé à la Fédération Russe, le président de la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone), Nicolae Timofti a rencontré à Iasi, en Roumanie, son homologue de Bucarest, Traian Bàsescu. Le principal sujet en a été la crise d’Ukraine et ses possibles conséquences sur les Etats de la zone.



    La République de Moldova n’a pas reconnu l’annexion de la Crimée et, en tant qu’Etat ayant dans sa composition la Transdniestrie, république majoritairement russophone autoproclamée mais non-reconnue par la communauté internationale, elle estime que l’action de la Russie viole grièvement le droit international. Moldova est dans son droit d’être inquiète à l’égard d’une possible expansion de la Russie pour refaire les frontières de l’ex-URSS d’autant plus que las séparatistes de Transdniestrie demandent l’intégration de la Fédération Russe et la Duma d’Etat de Moscou a souvent déclaré appuyer ces aspirations.



    Lors de la conférence de presse consécutive à cette rencontre au sommet, Traian Bàsescu a montré sa conviction que l’expansion de la Russie ne s’arrêterait pas à la Crimée. Dans le contexte, Nicolae Timofti a demandé à l’UE d’établir un calendrier et une date cible pour l’adhésion de la République de Moldova. Kichinev se trouve actuellement à l’étape préliminaire de la signature de l’Accord d’Association et de celui de Libre Echange avec l’UE lorsque la démarche favorable de la Roumanie auprès des institutions européennes peut être crucial



    Nicolae Timofti : “J’ai prié le président Bàsescu de soutenir au niveau de l’UE ce désir naturel, cette volonté de la République de Moldova. Nous avons partagé nos points de vue sur le conflit de Transdniestrie, l’intérêt des deux parties ainsi que de l’ensemble de la communauté internationale étant que l’atmosphère de la zone reste calme et que les approches y soient constructives.”



    A son tour, Traian Bàsescu a souligné que la solution de garantir la sécurité de la République de Moldova est représentée par l’accélération des processus de son intégration européenne : “L’UE ne doit plus être prise de court. Comme le cas de la Georgie nous a pris par surprise en 2008, l’épisode de la Crimée nous surprend en 2014 et l’UE doit comprendre que les signaux qui viennent depuis longtemps de cette région doivent être traités attentivement, que l’expertise à l’égard de la région se fait ici et non pas sur l’autre rive de l’Atlantique.”



    Le contexte régional compliqué, tendu, oblige, pratiquement l’UE à prendre des décisions téméraires et l’accélération du processus d’intégration des Etats ex-soviétiques qui le veulent en est une. (trad.: Costin Grigore)

  • 17.03.2014 (mise à jour)

    17.03.2014 (mise à jour)

    Crimée – Les chefs des diplomaties des Etats de lUE, dont le Roumain Titus Corlatean, ont discuté lundi, à Bruxelles, de la situation en Ukraine suite au référendum de Crimée, ce dimanche, lors duquel 96,7% des électeurs avaient voté en faveur du rattachement à la Fédération russe de cette péninsule du sud de lUkraine. Titus Corlatean a fermement réaffirmé lappui de Bucarest au maintien de la souveraineté, de lindépendance et de lintégrité territoriale de lUkraine à lintérieur de ses frontières internationalement reconnues. A lunisson avec tous ses homologues européens, le ministre roumain des Affaires étrangères a désavoué le référendum de Crimée tout en mettant en exergue son caractère illégal et inconstitutionnel.


    LUE et les Etats-Unis ont infligé des sanctions à plusieurs responsables russes et ukrainiens considérés comme responsables pour le processus séparatiste en Crimée. Le chef de l’administration américaine, Barack Obama, a mis en garde son homologue russe, Vladimir Poutine contre le fait que Washigton et ses alliés ne reconnaîtront jamais le référendum de Crimée. Vladimire Poutine doit sexprimer mardi à ce sujet devant le Parlement de Moscou.



    Crise – En visite en Ukraine, le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leanca, a réaffirmé le soutien de son pays à lUkraine voisine, soulignant que les autorités moldaves ne reconnaissaient pas les résultats du référendum illégal de Crimée. Le chef du gouvernement moldave sest entretenu avec le président ukrainien par intérim, Olexandr Tourtchinov ainsi quavec son homologue de Kiev, Arseni Yatseniouk. Iurie Leanca a plaidé à cette occasion pour le maintien de la stabilité dans la région ainsi que pour une issue exclusivement pacifique de cette crise. Les autorités ukrainiennes ont assuré que lUkraine poursuivra son parcours européen.



    Sondage – Près dun tiers de la population de la République de Moldova estime que la situation en Ukraine nest quune provocation politique de la Russie, selon une étude réalisée par lAssociation des sociologues et des démographes de Chisinau. Plus de la moitié des personnes interrogées lors de ce sondage ont critiqué la décision de Moscou dintervenir militairement en Crimée, tandis que près dun quart dentre eux estiment que les agissements de la Russie sont justifiés. Lenquête dopinion révèle également que les pourcentages des partisans de lintégration européenne, dune part, et des gens en faveur dune entrée dans lUnion eurasienne envisagée par la Russie, de lautre, sont presque au même niveau. Si des élections parlementaires se déroulaient dimanche prochain en République de Moldova, le Parti des Communistes ramasserait le plus grand nombre de voix, soit quelque 30%. Les quatre partis pro-occidentaux, eux, se verraient attribuer de près de 13% à près de 5% des suffrages.



    Schengen – Il est injuste que certains Etats membres de lUE utilisent le Mécanisme de Coopération et de Vérification pour bloquer lentrée de la Roumanie dans lespace Schengen de libre circulation, a estimé lundi le commissaire européen à lagriculture et au développement rural, Dacian Ciolos. Présent à Bucarest, il a également jugé légitime la volonté du pays de se joindre à lespace sans passeports, car il observe tous les critères techniques de ladhésion, a encore précisé Dacian Ciolos. Aux côtés de la Bulgarie, la Roumanie attend toujours aux portes de Schengen, tandis que son accession, initialement prévue pour mars 2011, a été repoussée à maintes reprises. Bucarest sest vu notamment reprocher le manque ou le retard des réformes en justice, alors que ce secteur fait lobjet dun suivi attentif de la part de la Commission européenne à travers le Mécanisme de Coopération et de Vérification.

  • 24.12.2013

    24.12.2013

    Education — Les jeunes Roumains suivront 11 ans d’enseignement obligatoire et non plus 10, comme à présent. C’est ce qu’a décidé le Cabinet de Bucarest, qui a modifié à cet effet la Loi de l’éducation par un arrêté gouvernemental. Dans le même temps, l’admission à l’Université devrait désormais tenir compte seulement des résultats des épreuves du baccalauréat, qui ne seront plus cumulés avec les notes décrochées au lycée. Le Bac reflète justement les connaissances réelles acquises par les élèves durant leurs études secondaires, a indiqué le ministre délégué à la recherche, Mihnea Costoiu, soulignant que les autorités veillent de près à la régularité et à « l’absence de vices » dans l’organisation de cet examen de maturité. En 2013, les taux de réussite aux deux sessions du baccalauréat ont été de 55% et respectivement 20%.



    Social — La Roumanie compte parmi les pays à risque social élevé en 2014, apprend-on d’un rapport de la publication britannique The Economist, qui a analysé la situation économique et la stabilité institutionnelle de plusieurs pays. Selon ce document, la Bulgarie, l’Espagne, le Portugal, la Turquie et l’Ukraine figurent dans le même groupe à risque, aux côtés de la Roumanie. Dans le groupe à risque très élevé, on retrouve l’Egypte, la Grèce, l’Irak, la Libye et la Syrie. Au pôle opposé, celui du risque réduit, on compte les Etats-Unis et l’Allemagne, tandis que l’Autriche, le Danemark, le Japon, le Luxembourg, la Norvège et la Suisse, jouissent d’un risque social très réduit. The Economist précise que le risque social augmente lorsque les problèmes économiques vont ensemble avec l’inégalité des revenus, une couverture sociale faible, des tensions ethniques ou avec la baisse de confiance dans les autorités et les institutions de l’Etat.



    Aide — La Commission européenne a octroyé 15 millions d’euros à la République de Moldova, pour réformer son secteur judiciaire. Il s’agit d’une première tranche d’un paquet financier d’une soixantaine de millions d’euros, mis à la disposition de cet ex-pays soviétique par l’exécutif communautaire. La Roumanie s’est elle aussi engagée à lui fournir une aide non-remboursable se chiffrant à une vingtaine de millions d’euros, censé appuyer le développement du système d’éducation de la Moldova.



    Coopération – Poursuite de la visite en Israël du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean. L’agenda est désormais dominé par les deux entretiens principaux de cette tournée — ceux avec le président Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Auparavant, Titus Corlăţean s’est entretenu avec son homologue, Avigdor Lieberman, au sujet des modalités censées accélérer et flexibiliser la procédure de délivrance des visas à long terme pour les ressortissants roumains. Les deux officiels ont également discuté de la coopération bilatérale dans différents domaines, dont les investissements, la recherche, l’énergie et l’éducation. En outre, le ministre roumain des Affaires étrangères a évoqué le processus de paix israélo-palestinien avec Tzipi Livni, la ministre de la justice et négociatrice en chef de l’Etat hébreu dans les pourparlers avec les Palestiniens. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.



    Prix – Une Roumaine établie aux Etats-Unis, Andreea Creanga (35 ans) figure parmi les 100 lauréats des prix accordés annuellement par la Maison blanche aux chercheurs et aux ingénieurs en début de carrière. Andreea Creanga travaille à Atlanta (l’Etat de Géorgie), où elle dirige le Programme national de suivi de la mortalité maternelle. Selon les statistiques, cette dernière se trouve dans une phase de plateau aux Etats-Unis, n’ayant pas reculé depuis une vingtaine d’années. Les prix, qui seront décernés l’année prochaine à Washington et dont Adreea Grecu est un des gagnants, représentent la plus haute récompense de l’Administration américaine pour les jeunes chercheurs étasuniens.



    Noël – Comme chaque année, l’ancien souverain roumain, Michel I, et sa famille célèbrent les fêtes de fin d’année à Săvârşin, sa résidence de l’ouest de la Roumanie. Durant ces quelques jours avant Noël, l’ex-roi et sa fille aînée, Margareta, ont distribué des présents aux familles démunies de la région, selon la tradition de la famille royale. Les enfants venus présenter leurs vœux à Michel I ont été invités à une promenade en calèche sur le domaine du château.

  • Soutien à l’enseignement et à la justice de République de Moldova

    La Roumanie continue de soutenir sans réserves le chemin pro-européen de la Moldova voisine. C’est le message transmis par le premier ministre roumain Victor Ponta à son homologue de Chişinău, Iurie Leancă, invité à prendre part à la dernière réunion de cette année du cabinet de Bucarest. L’appui politique mis à part, la République de Moldova bénéficiera aussi d’une aide économique et financière concrète. A preuve, les 20 millions d’euros accordés à la République de Moldova pour le développement de son infrastructure scolaire. Cette somme fait partie d’un crédit non-remboursable qui se monte à 100 millions d’euros.



    Le chef du cabinet de Bucarest a par ailleurs fait savoir qu’à partir de février prochain les citoyens moldaves possesseurs d’un visa délivré par l’un des Etats membres de l’espace Schengen n’auraient plus besoin de visa supplémentaire pour entrer en Roumanie. 2013 s’est avérée être une année très productive pour les relations roumano-moldaves, a renchéri le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. Selon lui, l’appui fourni par les autorités de Bucarest fait partie intégrante de l’agenda européen de modernisation de la société et des institutions de l’Etat moldave.



    Iurie Leancă s’est dit confiant que son pays parviendrait à approfondir le processus d’intégration européenne, grâce aussi au soutien de la Roumanie: « A Vilnius, nous avons réussi à faire un pas en avant très important en paraphant les premiers documents. Je ne doute pas que l’année prochaine nous parviendrons à signer l’accord d’association et celui de libre échange, ce qui nous permettra de faire des arrangements commerciaux et économiques, ainsi que de définir le cadre juridique, de sorte que, aux côtés et avec l’appui de la Roumanie, notre intégration dans l’espace européen, économique et, ultérieurement politique, nous l’espérons bien, devienne un processus tout à fait naturel ».



    Tandis qu’à Bucarest les premiers ministres roumain et moldaves confirmaient les très bonnes relations de leurs deux pays voisins, à Chisinau on annonçait l’octroi de 15 millions d’euros par la Commission européenne pour la mise en oeuvre de la stratégie visant à la réforme de la justice en République de Moldova d’ici 2016. Cette somme représente la première tranche d’un paquet total se chiffrant à 60 millions d’euros. Il s’agit là d’un soutien sans précédent accordé à un pays non-communautaire, a souligné le ministre moldave de la justice, Oleg Efrim, lors de la conférence de presse conjointe avec Pirkka Tapiola, le chef de la délégation de l’UE en République de Moldova. Bruxelles devrait couvrir plus de la moitié du coût de la mise en oeuvre de la stratégie de réforme du système judiciaire moldave.



    Pour bénéficier de l‘assistance, la République de Moldova est tenue de procéder à cette réforme, condition essentielle que lui impose la Commission Européenne. L’aide de Bruxelles est la réponse à la volonté politique manifestée par les autorités de Chişinău, qui viennent de parapher les accords d’association et de libre échange avec l’UE a précisé Pirkka Tapiola. L’UE conditionne les prochaines tranches de son aide à la mise en place des réformes, notamment en matière de lutte contre la corruption. (trad. Mariana Tudose)

  • 23.12.2013 (mise à jour)

    23.12.2013 (mise à jour)

    Financement – Le taux d’absorption des fonds européens destinés à l’agriculture et au développement rural s’est chiffré cette année à 67% – a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a précisé qu’une importante amélioration avait également été enregistrée pour les fonds de cohésion, dont le taux d’absorption – de 7% en 2012 – a progressé à 30% en 2013. Les deux secteurs ont apporté ensemble au budget d’Etat 5,5 milliards d’euros de fonds européens non-remboursables — a affirmé le premier ministre.



    Taxe – Le FMI estime que des mesures sont nécessaires pour compenser les sommes perdues par l’Etat suite à l’ajournement de la hausse de l’accise sur les carburants. Ces mesures devraient permettre à Bucarest de maintenir le déficit budgétaire à 2,2% du PIB — indique dans une déclaration Guillermo Tolosa, représentant résident du FMI en Roumanie et Bulgarie. Le ministère roumain des finances a fait savoir lundi qu’il n’envisageait pas d’introduire d’autres taxes et impôts ni de procéder à des majorations, pour compenser le report de la hausse de l’accise mentionnée. Précisons que le président de la République, Traian Băsescu, a promulgué le budget 2014 après que le gouvernement eut décidé de reporter de 3 mois l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euros par litre de carburant, initialement prévue au 1er janvier prochain. Le chef de l’Etat conteste l’accise, estimant que le déficit budgétaire peut être maintenu dans les limites prévues par d’autres moyens.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, a présenté la variante finale du nouveau paquet minimum de sevices de santé qui doit entrer en vigueur en mars prochain. Ce paquet minimal comporte les services médicaux d’urgence, les services de prévention accordés par le médecin traitant, les consultations de planning familial. Le projet apporte comme principale nouveauté l’introduction de consultations multidisciplinaires en ambulatoire, pour que les patients atteints de maladies complexes puissent bénéficier de l’évaluation de plusieurs équipes de spécialistes.



    Réunion – Ce lundi, lors de sa visite à Bucarest, le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, a remercié le gouvernement roumain de l’appui prêté à Chisinau en 2013, année qu’il considère comme prolifique pour les relations bilatérales. Il a également espéré qu’avec l’aide de la Roumanie, son pays parviendrait à intégrer l’espace européen d’un point de vue économique et politique. Ces déclarations ont été faites pendant la séance du cabinet de Bucarest à laquelle Iurie Leanca a lui aussi participé, à l’invitation de son homologue roumain Victor Ponta. A cette même occasion le gouvernement a approuvé l’aide financière de 20 millions d’euros que la Roumanie avait promise à la République de Moldova pour le développement de son système éducatif. Cet argent fait partie d’un crédit non remboursable de 100 millions d’euros octroyé à ce pays roumanophone. La Roumanie est un des plus fervents partisans de l’intégration européenne de la Moldova voisine. Rappelons que Chisinau a paraphé, fin novembre, les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Coopération – Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, qui a entamé lundi une visite de quatre jours en Israël, s’est entretenu avec son homologue, Avigdor Lieberman, au sujet des modalités censées accélérer et rendre plus flexible la procédure de délivrance des visas à long terme pour les ressortissants roumains. Les deux officiels ont également discuté de la coopération bilatérale dans différents domaines, dont les investissements, la recherche, l’énergie et l’éducation. La prochaine réunion conjointe des deux gouvernements, qui aura lieu à Bucarest, en 2014, a elle aussi figuré à l’agenda des discussions. Pendant sa visite, le chef de la diplomatie roumaine doit également rencontrer le président Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.


  • 23.12.2013

    23.12.2013

    Financement – Le taux d’absorption des fonds européens destinés à l’agriculture et au développement rural s’est chiffré cette année à 67% – a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a précisé qu’une importante amélioration avait également été enregistrée pour les fonds de cohésion, dont le taux d’absorption – de 7% en 2012 – a progressé à 30% en 2013. Les deux secteurs ont apporté ensemble au budget d’Etat 5,5 milliards d’euro de fonds européens non-remboursables — a affirmé le premier ministre.



    Réunion – Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, participe aujourd’hui, aux côtés du premier ministre roumain, Victor Ponta, à la dernière réunion de cette année du gouvernement de Bucarest. La semaine dernière, le gouvernement roumain a accordé à Chişinău une aide financière de près de 20 millions d’euros destinés au développement du système éducatif. Cette somme fait partie d’un crédit non remboursable de 100 millions d’euros octroyé à ce pays roumanophone. Rappelons que cette ex-république soviétique a signé en novembre dernier les accords d’association et de libre échange avec l’UE. La Roumanie est un des plus fervents partisans de l’intégration européenne de la Moldova voisine.



    Taxe — Le FMI estime que des mesures sont nécessaires pour compenser les sommes perdues par l’Etat suite à l’ajournement de la hausse de l’accise sur les carburants. Ces mesures devraient permettre à Bucarest de maintenir le déficit budgétaire à 2,2% du PIB — indique Guillermo Tolosa représentant résident du FMI en Roumanie et Bulgarie dans une déclaration. Il a précisé qu’une mission du FMI se rendrait à Bucarest en janvier pour des entretiens avec les responsables roumains. Précisons que le président de la République, Traian Băsescu, a promulgué le budget 2014 qprès que le gouvernement a décidé de reporter de 3 mois l’indoduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur les carburants. Le chef de l’Etat conteste l’accise, estimant que le déficit budgétaire peut être maintenu dans les limites prévues par d’autres moyens.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, a présenté la variante finale du nouveau paquet minimum de sevices de santé qui doit entrer en vigueur en mars prochain. Ce paquet minimal comporte les services médicaux d’urgence, les services de prévention accordés par le médecin traitant, les consultations de planning familial. Le projet apporte comme principale nouveauté l’introduction de consultations multidisciplinaires en ambulatoire, pour que les patients atteints de maladies complexes puissent bénéficier de l’évaluation de plusieurs équipes de spécialistes. Davantage après les infos.



    Coopération — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, fait jusqu’à jeudi une visite en Israël, où il doit rencontrer le présiedent Shimon Peres, le premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman. Les entretiens sont ciblés sur les relations bilatérales, notamment sur la coopération économique et sectorielle, sur les évolutions au Proche Orient et sur les principaux dossiers internationaux. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.



    Handball – La sélection féminine de handball de la Roumanie s’est classée 10e au Championnats du monde de handball dames accueilli par la Serbie. L’équipe roumaine a été éliminée par celle de Pologne dans les huitièmes de finale. Le titre mondial a été décroché par le Brésil qui a battu en finale la Serbie.

  • 20.12.2013 (mise à jour)

    20.12.2013 (mise à jour)

    Criminalité – Le Conseil européen a pris la décision de créer à Bucarest un office pour combattre la criminalité informatique — a déclaré vendredi le président roumain Traian Bàsescu lors de son retour de Bruxelles où il a participé au Conseil européen d’hiver. Il a affirmé que les pertes provoquées par la criminalité cybernétique au niveau de l’UE en 2012 sont arrivées à 290 milliards d’euros et, quotidiennement, sont attaqués et mis hors d’usage 150 000 ordinateurs. Par ailleurs, Traian Bàsescu a affirmé que la Roumanie devra établir une série de mesures rendant performante l’industrie de défense.



    Moldova – Le Conseil européen appuie le choix pro-européen de la République de Moldova et de la Géorgie étant disposé à accélérer la signature des accords d’association avec l’UE, au plus tard en août 2014. Cette déclaration a été faite vendredi par le président de l’institution, Herman van Rumpoy lors du Conseil Européen d’hiver de Bruxelles. Les deux pays ont parafé des accords d’association comprenant le libre échange à la fin du mois dernier lors du sommet du Partenariat Est de Vilnius. Par ailleurs, Van Rumpoy a affirmé que les pressions de Moscou pour empêcher Kiev de signer un accord d’association avec l’UE ont détérioré les relations UE-Russie avant le sommet bilatéral de janvier . La Roumanie a été représentée à Bruxelles par le chef de l’Etat, Traian Bàsescu.



    Télévision — Le Parlement roumain a validé vendredi Stelian Tànase pour la fonction de directeur général intérimaire de la télévision publique. Il remplace Claudiu Sàftoiu qui a présenté sa démission à la suite du rejet par le Parlement du rapport d’activité de la TVR — chaîne publique. Tànase (61 ans) qui a été proposé pour occuper cette fonction par les libéraux est docteur ès philosophie, écrivain, essayiste, historien, politologue et réalisateur de télévision.



    Cinéma – Le réalisateur de cinéma Cristian Mungiu s’est vu décerner le Prix pour diversité culturelle 2013 par la Coalition française pour diversité culturelle. C’est une récompense décernée aux personnalités et aux associations qui favorisent l’accès à la culture et font la promotion de toutes les formes d’expression culturelle. Cristian Mungiu a gagné plusieurs prix au Festival International de Film de Cannes en 2007, il a reçu les Palmes d’Or pour son deuxième film « 4 mois, 3 semaines et 2 jours » et, en 2012, pour son long métrage « Au delà des collines » qui a gagné le Prix pour le meilleur scénario et pour la meilleure interprétation féminine.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 19.12.2013 (mise à jour)

    19.12.2013 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypre. Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE doivent se pencher également sur la politique de défense et de sécurité commune, alors que le Royaume Uni et l’Allemagne font des pressions pour limiter les projets visant à consolider la coopération militaire au niveau de l’UE.



    Immigration — Les autorités roumaines ont pris note des restrictions annoncées par le premier ministre britannique, David Cameron, aux droits des immigrés en matière daide au logement, dindemnités chômage et daccès au système de soins de santé. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que la décision de Londres est examinée également par la Commission européenne, qui a les compétences et l’obligation de se prononcer là-dessus, en tant que gardien des Traités et de toute action qui pourrait contrevenir au droit communautaire. Selon les mesures annoncées, les citoyens de l’UE arrivés sur le territoire du Royaume Uni en quête d’un emploi ne recevront pas d’indemnité chômage pendant les 3 premiers mois de leur séjour. Cette décision, qui devrait être appliquée également aux citoyens britanniques, entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Et c’est à partir de la même date que doivent être levées les restrictions imposées aux ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi.



    Coopération — Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, fera lundi une visite à Bucarest, où il doit rencontrer son homologue roumain, Victor Ponta. Les deux responsables ont convenu de cette visite lors d’une conversation téléphonique. Le chef du cabinet de Bucarest a annoncé l’octroi, par le gouvernement roumain, de 20 millions d’euros destinés au développement des écoles maternelles en République de Moldova — un geste de solidarité et d’aide à ce pays roumanophone voisin de la Roumanie.



    Révolution — Des descendants des héros de la révolution roumaine de décembre ’89 à Timişoara ont entamé une marche vers Bucarest pour déposer, vendredi, des couronnes de fleurs, Place de l’Université — haut lieu de la lutte anticommuniste. Il y a 24 ans, des dizaines de milliers de personnes sont descendues, le 19 décembre, dans les rues de la ville de Timişoara, dans le sud-ouest du pays, le début d’une révolte anticommuniste sans précédent. Le lendemain, Timişoara était proclamée première ville roumaine affranchie du communisme. La révolution roumaine allait culminer, quelques jours plus tard, avec la chute du régime de Ceauşescu.



    Justice – Le verdict dans le dossier Zambaccian sera rendu le 6 janvier. L’annonce a été faite ce jeudi par les magistrats de la Haute Cour de Justice et de Cassation de Bucarest, après le dernier délai du pourvoi à l’encontre des condamnations avec sursis de l’ancien premier ministre roumain Adrian Năstase et de son épouse. Dans l’affaire mentionnée, Adrian Năstase, ancien chef social-démocrate du cabinet de Bucarest entre 2000 et 2004, est accusé de chantage. Au printemps dernier, il avait été mis en liberté conditionnelle, après avoir purgé 9 mois de la peine de 2 ans de prison ferme à laquelle il avait été condamné pour corruption, dans un autre dossier.



    Autoroute – La Compagnie nationale dAutoroutes et Routes nationales de Roumanie a sélectionné le consortium formé par le groupe français Vinci, l’Autrichien Strabag et le Grec Aktor pour la construction du tronçon d’autoroute Comarnic — Braşov (au centre du pays). Le coût de l’autoroute longue de 58 kilomètres est estimé à 1,3 milliards d’euros. Les travaux devraient commencer en avril 2014 et s’achever en 2016 ou 2017. La Banque européenne d’investissement, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement et la Banque Mondiale se sont dites intéressées pour participer au financement de ce projet. Toujours jeudi, on a inauguré une soixantaine de kilomètres de l’autoroute Sibiu-Orastie (au centre).


  • 19.12.2013

    19.12.2013

    Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypres.


    Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE doivent se pencher également sur la politique de défense et de sécurité commune, alors que le Royaume Uni et l’Allemagne font des pressions pour limiter les projets visant à consolider la coopération militaire au niveau de l’UE.



    Immigration — Les autorités roumaines ont pris note des restrictions annoncées par le premier ministre britannique, David Cameron, aux droits des immigrés en matière daide au logement, dindemnités chômage et daccès au système de soins de santé. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que la décision de Londres est examinée également par la Commission européenne, qui a les compétences et l’obligation de se prononcer là-dessus, en tant que gardien des Traités et de toute action qui pourrait contrevenir au droit communautaire. Selon les mesures annoncées, les citoyens de l’UE arrivés sur le territoire du Royaume Uni en quête d’un emploi ne recevront pas d’indemnité chômage pendant les 3 premiers mois de leur séjour. Cette décision, qui devrait être appliquée également aux citoyens britanniques, entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Et c’est à partir de la même date que doivent être levées les restrictions imposées aux ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi.



    Coopération — Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, fera lundi une visite à Bucarest, où il doit rencontrer son homologue roumain, Victor Ponta. Les deux responsables ont convenu de cette visite lors d’une conversation téléphonique. Le chef du cabinet de Bucarest a annoncé l’octroi, par le gouvernement roumain, de 20 millions d’euros destinés au développement des écoles maternelles en République de Moldova — un geste de solidarité et d’aide à ce pays roumanophone voisin de la Roumanie.



    Révolution — Des descendants des héros de la révolution roumaine de décembre ’89 à Timişoara ont entamé une marche vers Bucarest pour déposer, vendredi, des couronnes de fleurs, Place de l’Université — haut lieu de la lutte anticommuniste. Il y a 24 ans, des dizaines de milliers de personnes sont descendues, le 19 décembre, dans les rues de la ville de Timişoara, dans le sud-ouest du pays, le début d’une révolte anticommuniste sans précédent. Le lendemain, Timişoara était proclamée première ville roumaine affranchie du communisme. La révolution roumaine allait culminer, quelques jours plus tard, avec la chute du régime de Ceauşescu.



    Justice — La Haute Cour de cassation et de justice juge aujourd’hui à Bucarest le dernier délai du pourvoi dans un dossier où l’ancien premier ministre social-démocrate des années 2000-2004, Adrian Năstase, est accusé de chantage. La décision sera définitive et s’il n’est pas acquitté, l’ancien premier ministre risque de retourner en prison. Antérieurement, les époux Năstase ont été condamnés pour chantage à 3 ans de prison avec sursis et acquittés dans un dossier de corruption. Au printemps 2013, Adrian Năstase a été mis en liberté conditionnelle, après avoir purgé 9 mois de la peine de 2 ans de prison ferme à laquelle il avait été condamné dans un dossier de corruption. L’affaire était liée à une collecte de fonds pour sa campagne électorale de 2004, lorsqu’il avait candidaté à la présidence de la République de la part du Parti Social Démocrate (PSD).

  • 18.12.2013 (mise à jour)

    18.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le président, Traian Basescu, a promulgué mercredi la loi du budget de la Roumanie pour 2014, une dizaine de jours après avoir avalisé le budget de la sécurité sociale. Le chef de l’Etat roumain affirme avoir pris la décision de donner son feu vert après que le gouvernement a reporté de trois mois une hausse de 7 centimes d’euro de l’accise sur les carburants, une mesure qui devait être appliquée à compter du premier janvier 2014. L’annonce du président roumain survient sur la toile de fond d’échanges tendus entre les formations composantes de l’Union sociale-libérale, au pouvoir, liés notamment à la désignation du nouveau PDG de la télévision publique roumaine.



    Militaires – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé de déployer, en 2014, 1311 militaires roumains en Afghanistan et dans les Balkans, 725 de moins que cette année. Pour ce qui est du Ministère de l’intérieur, celui-ci participera à des opérations extérieures avec 791 gendarmes et policiers, 301 de plus qu’en 2013.



    Syrie — Huit Roumains et deux ressortissants syriens ont été acheminés, à leur demande, vers la Roumanie, via le Liban, a fait savoir mercredi le ministère roumain des Affaires étrangères. Depuis le début du conflit syrien, l’ambassade de Roumanie à Damas a rapatrié plus de 500 citoyens roumains. La diplomatie de Bucarest a d’ailleurs renouvelé son appel au membres de la communauté roumaine de Syrie à quitter ce pays au plus vite.



    Révolution — Les événements consacrés aux 24 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989 se poursuivent à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Plusieurs anciens révolutionnaires participent à un pèlerinage à Bucarest pour commémorer les jeunes tués il y a 24 ans sur les marches de la cathédrale de Timisoara et dont les corps ont été incinérés au Crématoire de Bucarest. Le 18 décembre 1989, à Timisoara, les autorités communistes ont commencé à interroger les blessés hôspitalisés dans la ville et à voler les cadavres des martyrs de la Révolution anticommuniste roumaine.



    Auto – Dacia est la voiture la plus « hot» d’Europe, estime le quotidien New York Times, qui cite plusieurs analystes selon lesquels la marque roumaine bénéficie d’un monopole sur le marché européen des voitures low-cost, qu’elle compte préserver pendant les 3 à 5 prochaines années. Proposant des voitures fiables à bas prix, Dacia a trouvé sa place dans une Europe marquée par les incertitudes économiques et le chômage, note le New York Times. Les ventes de Dacia groupe Renault ont augmenté de 21,1% dans l’UE les 11 premiers mois de l’année 2013 par rapport à la même période de l’année dernière. Mazda et Jaguar sont les uniques marques d’automobiles à enregistrer des taux de croissance similaires, avec 15,6% chacune.



    Vin — La marque nationale de vins moldaves a été lancée à Chisinau, après l’ouverture du marché européen au vin produit en République de Moldova à compter du 1er janvier. L’année dernières les marchés les plus importants pour les vins moldaves ont été la Russie, qui a importé un tiers de la production de l’ancienne république soviétique, le Belarus et l’Ukraine. Et pourtant, en septembre, la Russie a arrêté les importations invoquant la faible qualité des vins produits en République de Moldova. Cette mesure était censée bloquer le rapprochement entre Chisinau et Bruxelles. Dans l’espace communautaire, les plus importants importateurs de vins roumains sont la Pologne, la République tchèque et la Roumanie.

  • 10.12.2013 (mise à jour)

    10.12.2013 (mise à jour)

    Hommage — Plusieurs dizaines de milliers de Sud-africains et un nombre sans précédent de personnalités du monde entier, soit une centaine d’actuels et anciens chefs d’Etats et de gouvernement, têtes couronnées, leaders spirituels ou artistes, ont participé mardi à la cérémonie organisée en hommage à Nelson Mandela. La Roumanie y a été représentée par son premier ministre Victor Ponta, ainsi que par l’ancien chef dEtat roumain Emil Constantinescu. En marge de cet événement, le chef du cabinet de Bucarest s’est entretenu avec le président américain Barack Obama. Prix Nobel de la paix dans les années ’90 et héros de la lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi, à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest a voté mardi, en séance plénière, la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation – Les députés roumains ont rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti Démocrate -Libéral et le Parti du Peuple – Dan Diaconescu (d’opposition) au sujet de la décentralisation. Les signataires de la motion soutenaient que, sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux responsables locaux et favorise la clientèle politique. Ils affirmaient également que, parallèlement à la décentralisation, la Roumanie a besoin d’une réforme administrative et constitutionnelle. Le gouvernement a engagé, en novembre, sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation, qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Taxes – Les alternatives avancées par la Roumanie à la majoration de 7 centimes d’euros de l’accise sur le gasoil doivent rapporter au budget autant que cette taxe, a déclaré mardi le porte-parole d’Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques. L’affirmation a été faite lors des discussions menées à Bruxelles avec les officiels de la Commission européenne et du FMI par Liviu Voinea, ministre roumain délégué en charge du budget. Ces discussions ont porté sur la décision du gouvernement de Bucarest de mettre en place l’accise majorée sur l’essence et d’ajourner de trois mois l’entrée en vigueur de celle sur le gasoil. Les transporteurs roumains de marchandises sont en grève illimitée depuis lundi. Ils protestent contre la majoration de l’accise sur les carburants. Par ailleurs, le président Traian Băsescu soutient que le budget de l’Etat ne devrait pas alourdir la taxe sur le carburant.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Célébration — Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a réitéré mardi l’engagement de la Roumanie à la promotion et à la protection des droits de l’homme, apprend-on dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. En tant que membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que de certains autres organismes internationaux et régionaux, la Roumanie se joint aux efforts de la communauté internationale visant au respect des droits humains à l’échelle mondiale, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Chaque année est célébrée, le 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’homme.






  • 10.12.2013

    10.12.2013

    Hommage – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud pour représenter la Roumanie aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Ponta sera accompagné par l’ex-chef d’Etat roumain, Emil Constantinescu. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé leur participation aux cérémonies en hommage à Nelson Mandela. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest doit se prononcer mardi, en séance plénière, sur la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation — Les députés roumains donneront mardi leur vote final sur une motion simple déposée par l’opposition au sujet de la décentralisation. Les élus de l’opposition affirment que sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux soi-disant « barons locaux », les dirigeants de conseils départementaux notamment, tout en favorisant la clientèle politique. Le gouvernement a engagé en novembre sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises poursuivent aujourd’hui leur grève illimitée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Le premier ministre Victor Ponta a avancé l’idée que l’accise soit mise en place seulement pour l’essence, tandis que sur le combustible diesel soit reportée de trois mois. La proposition sera examinée demain par le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea avec les représentants des créditeurs internationaux. D’autre part, le chef de l’Etat, Traian Basescu rejette l’idée d’une majoration des accises sur les carburants.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Handball — La Roumanie doit rencontrer mardi l’Allemagne au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Lundi, les joueuses roumaines ont remporté une victoire écrasante face aux Australiennes qu’elles ont battues par 32 à 13. La Roumanie se classe première au sein du groupe D qui réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières équipes. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde de handball dames, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne mondiale.