Tag: République de Moldova

  • Le roumain, langue officielle en République de Moldova

    Le roumain, langue officielle en République de Moldova

    Si la justice est bien celle qui punit les fraudes, l’arrêt historique adopté jeudi par la Cour constitutionnelle de la République de Moldova sanctionne une immense fraude historique, linguistique et morale. Après avoir été saisie à deux reprises par deux députés, la Cour a décidé que la langue officielle du pays, c’est le roumain. Sa décision se fonde sur le texte de la Déclaration d’indépendance vis-à-vis de Moscou, adoptée le 27 août 1991, où les références au roumain sont explicites, et infirme, ainsi, l’article 13 de la loi fondamentale, qui fait état d’un idiome inexistant, la langue moldave.



    Le président de la Cour constitutionnelle de Chişinău, Alexandru Tănase, a expliqué : « La Cour constitutionnelle décide : 1. Dans le sens du préambule à la Constitution, la Déclaration d’indépendance de la République de Moldova fait corps commun avec la Constitution. 2. En cas de divergences entre le texte de la Déclaration d’indépendance et le texte de la Constitution, le texte constitutionnel primaire de la Déclaration d’indépendance prévaut. 3. Le présent arrêt est définitif, ne peut être soumis à aucune voie d’attaque, il entre en vigueur à la date de son adoption et sera publié au Journal officiel de la République de Moldova ».



    Près d’un siècle a dû passer pour valider une vérité linguistique évidente, et cela s’est fait avec une consommation d’énergie absurde à première vue. La Russie soviétique a breveté, peu de temps près la révolution bolchevique de 1917, les concepts de langue et de peuple moldaves, différents de la langue et du peuple roumain. L’enjeu était de justifier l’occupation des territoires roumains de l’Est, que Moscou avait annexés en 1940, suite à un ultimatum. Les irrépressibles nostalgies soviétiques et la roumanophobie non censurée de beaucoup de députés de gauche de l’époque expliquent pourquoi le mensonge s’est perpétué dans la Constitution de 1994.



    A Bucarest, la classe politique a salué à l’unisson la décision prise par les juges de Chişinău. Le président Traian Băsescu : « C’est un acte de justice par rapport à l’acte d’indépendance de la République de Moldova, un acte de justice vis-à-vis de l’histoire des citoyens de la République de Moldova et un acte de justice vis-à-vis de ceux de la République de Moldova qui se sentent Roumains. Ses implications sont extrêmement profondes. Dans l’Union européenne, il y aura deux Etats avec le roumain pour langue officielle. La République de Moldova a un avantage immense parce qu’elle pourra bénéficier de la documentation qui a permis l’entrée de la Roumanie dans l’Union et de la législation de la Roumanie telle qu’elle est ».



    A son tour, le premier ministre Victor Ponta a estimé que l’arrêt de la Cour complète les bonnes nouvelles que les ressortissants de la République de Moldova ont reçues quand l’accord d’association à l’UE a été paraphé. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 05.12.2013 (mise à jour)

    05.12.2013 (mise à jour)

    Emploi — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré dans un entretien à Euronews qu’il n’y aurait pas de flux de travailleurs roumains dans les Etats de l’UE après la levée des restrictions sur le marché de l’emploi au 1er janvier prochain. De son avis, la Roumanie offre assez d’opportunités, meilleures que d’autres membres occidentaux de l’Union, et engendrées par la croissance économique et par le faible taux de chômage. D’autre part, la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a annoncé que Londres souhaitait changer les règles dans le domaine de la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’UE, dans le contexte de l’élimination des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares au 1er janvier.



    Vote – Le Parlement hollandais a voté avec une majorité écrasante la non prolongation du régime restrictif en vigueur pour les travailleurs roumains et bulgares après le 1er janvier 2014, en dépit de l’hostilité du public. Les restrictions seront levées au 1er janvier, mais la durée de résidence pour obtenir la nationalité passe de 5 à 7 ans. Rappelons que les Pays-Bas ont été un des dix Etats de l’UE à avoir annoncé en 2012 qu’ils préserveraient les restrictions sur le marché de l’emploi pour les citoyens de la Bulgarie et de la Roumanie, admises à l’UE en 2007. Selon les sondages, les Néerlandais demandent que les frontières hollandaises demeurent fermées jusqu’en 2019 pour les travailleurs des deux pays.



    Schengen — La lutte contre le terrorisme, la liberté de circulation des personnes, ainsi que la situation dans l’espace Schengen figurent à l’agenda de la réunion du Conseil Justice et Affaires intérieures, qui se déroule jusquà vendredi. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le ministre de l’Intérieur, Radu Stroe. Les responsables européens présents à la réunion parleront également du suivi post-libéralisation du régime des visas dans le cas des pays des Balkans, ainsi que de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen. L’inclusion des deux pays dans l’espace de libre circulation a été ajournée à plusieurs reprises en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres qui ont dénoncé la corruption à Bucarest, ainsi que l’absence d’actions concrètes contre le crime organisé à Sofia. La Commission européenne a affirmé plusieurs fois que la Roumanie et la Bulgarie respectaient les critères techniques d’adhésion à Schengen.





    Environnement — En visite à Londres, la ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, s’est entretenue avec le Prince Charles en marge d’un projet pilote de construction dans dix villages de Transylvanie de plusieurs stations d’épuration à 100% écologiques dont bénéficieraient quelque 8500 habitants. Les stations seraient réalisées d’après le modèle d’une station d’épuration lagunaire mise en place à Viscri, un village où l’héritier de la couronne britannique détient une maison. Les deux officiels ont encore discuté de plusieurs autres projets lancés en Transylvanie par le ministère de l’Environnement et la fondation du prince de Galles, mais aussi du développement de certains projets d’agriculture écologique, censés stimuler et aider les petits fermiers roumains. D’autre part, la ministre Rovana Plumb et le secrétaire d’Etat à l’Energie et aux Changements climatiques, Edward Davey, ont signé mercredi à Londres une déclaration commune roumano-britannique sur la « croissance verte ».



    OSCE — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe au Conseil ministériel de l’OSCE, accueilli par Kiev deux jours durant. L’agenda comporte des thèmes d’intérêt prioritaire à l’agenda de l’organisation, avec un accent sur la problématique de la solution des conflits gelés de cet espace. Les récentes évolutions en Ukraine feront également l’objet des discussions. Des manifestations pro-européennes sans précédent après la « révolution orange » de 2004 ont eu lieu dans l’ancienne république soviétique. Elles ont été déclenchées en signe de protestation après la suspension par le pouvoir de Kiev de la signature de l’Accord d’association à l’UE au dernier moment, en faveur de la relance des relations avec Moscou. Des centaines de personnes ont été blessées, ces derniers jours, suite aux interventions brutales des forces de l’ordre.



    Coopération — Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a réitéré à Chisinau l’appui de la Roumanie au parcours européen de la République de Moldova. Le responsable roumain s’est entretenu avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et le premier ministre, Iurie Leanca. La visite d’Antonescu a lieu après la signature, par Chişinău, de l’Accord d’association à l’UE. D’autre part, l’opposition communiste pro-russe du Parlement de Chişinău a déposé une nouvelle motion de censure contre le gouvernement pro-occidental, qu’elle accuse de trahison des intérêts de l’Etat après avoir paraphé l’Accord d’association. Les communistes accusent le gouvernement d’avoir négocié en secret et sans l’aval du Parlement en vue de cette signature.



    Décision – La Cour Constitutionnelle de République de Moldova a reconnu jeudi le roumain comme langue officielle. La Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. A Bucarest, le président de la République, Traian Basescu a qualifié la décision de la Cour Constitutionnelle de Chisinau d’acte de justice envers l’histoire, qui met un terme aux tentatives de mystifier certaines vérités culturelles et historiques. Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué lui aussi la décision, qu’il a qualifié d’historique.




    Protestations – Les transporteurs routiers roumains ont annoncé une grève pour le 9 décembre, parce que le ministère des Transports n’aurait pas respecté ses engagements en matière d’amélioration du contexte législatif pour ce secteur, a annoncé aujourd’hui la Confédération nationale routière. Les transporteurs manifestent aussi leur désaccord avec la mesure annoncée par le gouvernement, de hausse du prix des carburants, une fois par l’augmentation de l’accise, mais aussi par la nouvelle taxe de 7 centimes d’euro + TVA, introduite dans le prix des carburants.

  • 05.12.2013

    05.12.2013

    Emploi — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré dans un entretien à Euronews qu’il n’y aurait pas de flux de travailleurs roumains dans les Etats de l’UE après la levée des restrictions sur le marché de l’emploi au 1er janvier prochain. De son avis, la Roumanie offre assez d’opportunités, meilleures que d’autres membres occidentaux de l’Union, et engendrées par la croissance économique et par le faible taux de chômage. D’autre part, la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a annoncé que Londres souhaitait changer les règles dans le domaine de la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’UE, dans le contexte de l’élimination des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares au 1er janvier. Elle fera cette proposition aujourd’hui, au Conseil JAI de Bruxelles.



    Vote – Le Parlement hollandais a voté avec une majorité écrasante la non prolongation du régime restrictif en vigueur pour les travailleurs roumains et bulgares après le 1er janvier 2014, en dépit de l’hostilité du public. Les restrictions seront levées au 1er janvier, mais la durée de résidence pour obtenir la nationalité passe de 5 à 7 ans. Rappelons que les Pays-Bas ont été un des dix Etats de l’UE à avoir annoncé en 2012 qu’ils préserveraient les restrictions sur le marché de l’emploi pour les citoyens de la Bulgarie et de la Roumanie, admises à l’UE en 2007. Selon les sondages, les Néerlandais demandent que les frontières hollandaises demeurent fermées jusqu’en 2019 pour les travailleurs des deux pays.



    Schengen — La lutte contre le terrorisme, la liberté de circulation des personnes, ainsi que la situation dans l’espace Schengen figurent aujourd’hui et demain à l’agenda de la réunion du Conseil Justice et Affaires intérieures. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le ministre de l’Intérieur, Radu Stroe. Les responsables européens présents à la réunion parleront également du suivi post-libéralisation du régime des visas dans le cas des pays des Balkans, ainsi que de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen. L’inclusion des deux pays dans l’espace de libre circulation a été ajournée à plusieurs reprises en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres qui ont dénoncé la corruption à Bucarest, ainsi que l’absence d’actions concrètes contre le crime organisé à Sofia. La Commission européenne a affirmé plusieurs fois que la Roumanie et la Bulgarie respectaient les critères techniques d’adhésion à Schengen.



    Environnement — En visite à Londres, la ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, s’est entretenue avec le Prince Charles en marge d’un projet pilote de construction dans dix villages de Transylvanie de plusieurs stations d’épuration à 100% écologiques dont bénéficieraient quelque 8500 habitants. Les stations seraient réalisées d’après le modèle d’une station d’épuration lagunaire mise en place à Viscri, un village où l’héritier de la couronne britannique détient une maison. Les deux officiels ont encore discuté de plusieurs autres projets lancés en Transylvanie par le ministère de l’Environnement et la fondation du prince de Galles, mais aussi du développement de certains projets d’agriculture écologique, censés stimuler et aider les petits fermiers roumains. D’autre part, la ministre Rovana Plumb et le secrétaire d’Etat à l’Energie et aux Changements climatiques, Edward Davey, ont signé mercredi à Londres une déclaration commune roumano-britannique sur la « croissance verte ».



    OSCE — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe au Conseil ministériel de l’OSCE, accueilli par Kiev deux jours durant. L’agenda comporte des thèmes d’intérêt prioritaire à l’agenda de l’organisation, avec un accent sur la problématique de la solution des conflits gelés de cet espace. Les récentes évolutions en Ukraine feront également l’objet des discussions. Des manifestations pro-européennes sans précédent après la « révolution orange » de 2004 ont eu lieu dans l’ancienne république soviétique. Elles ont été déclenchées en signe de protestation après la suspension par le pouvoir de Kiev de la signature de l’Accord d’association à l’UE au dernier moment, en faveur de la relance des relations avec Moscou. Des centaines de personnes ont été blessées, ces derniers jours, suite aux interventions brutales des forces de l’ordre.



    Coopération — Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, poursuit sa visite officielle en République de Moldova voisine. Son agenda comporte aujourd’hui des rencontres avec le chef de l’Etat, Nicolae Timofti, et avec le premier ministre Iurie Leancă. La visite d’Antonescu a lieu après la signature, par Chişinău, de l’Accord d’association à l’UE. D’autre part, l’opposition communiste pro-russe du Parlement de Chişinău a déposé aujourd’hui une nouvelle motion de censure contre le gouvernement pro-occidental, qu’elle accuse de trahison des intérêts de l’Etat après avoir paraphé l’Accord d’association. Les communistes accusent le gouvernement d’avoir négocié en secret et sans l’aval du Parlement en vue de cette signature.



    Protestations – Les transporteurs routiers roumains ont annoncé une grève pour le 9 décembre, parce que le ministère des Transports n’aurait pas respecté ses engagements en matière d’amélioration du contexte législatif pour ce secteur, a annoncé aujourd’hui la Confédération nationale routière. Les transporteurs manifestent aussi leur désaccord avec la mesure annoncée par le gouvernement, de hausse du prix des carburants, une fois par l’augmentation de l’accise, mais aussi par la nouvelle taxe de 7 centimes d’euro + TVA, introduite dans le prix des carburants.

  • Visites à Chisinau…

    Visites à Chisinau…

    Restées de marbre face aux pressions exercées par la Russie et indifférentes devant le modèle ukrainien qui a choisi d’abandonner à la dernière minute la voie occidentale, les autorités moldaves ont paraphé lors du sommet de Vilnius les Accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Une décision qui a vite transformé Chişinău en une destination privilégiée pour les émissaires occidentaux qui débarquent dans la capitale moldave pour féliciter les autorités locales. Parmi ceux-ci, le président du Sénat roumain, Crin Antonescu qui a tenu à préciser que la Roumanie serait le premier pays à lever les restrictions de visa pour les citoyens moldaves dès que Bruxelles adopterait une telle décision. Tributaires aux jeux de politique intérieure faits par Bucarest, les analystes roumains ont remarqué qu’Antonescu n’avait jamais visité Chişinău ces 14 dernières années. Or, l’actuelle visite se veut plutôt une tentative de séduire un électorat de quelques centaines de milliers de personnes, titulaires aussi d’un passeport roumain. Pourtant, l’agenda de la visite a été exactement celui d’un deuxième personnage de l’Etat.



    Lors d’une entrevue avec le président du Parlement moldave, Igor Corman, Antonescu a affirmé : « En Roumanie, membre de l’UE, il y a un consensus au niveau des forces politiques et de toutes les institutions officielles – Présidence, Gouvernement, Parlement – pour soutenir les efforts d’association et d’intégration de la République de Moldova à l’UE ».



    A son tour, Igor Corman a réitéré la gratitude de Chişinău face aux efforts de Bucarest de soutenir les aspirations européennes de son pays. Le président du Parlement moldave a reconnu que: « Il est dans l’intérêt de notre pays de développer une relation normale avec la Roumanie voisine. On compte beaucoup sur le soutien de Bucarest dans la mise en œuvre de notre agenda européen ».



    « L’intégration européenne est la meilleure garantie pour un avenir sûr et prospère » a affirmé, à son tour, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. En visite à Chişinău pour quelques heures seulement, il a tenu à transmettre un message de félicitation aux responsables moldaves : « Je me trouve ici, devant vous, pour féliciter le peuple moldave d’avoir décidé de parapher, à Vilnius, l’Accord d’association et de libre échange avec l’UE. Je m’engage à vous accorder le soutien des Etats-Unis au fur et à mesure que vous arrivez à finaliser et à mettre en place ces accords ».



    En fait, John Kerry a refusé de se rendre à Kiev après le refus de l’Ukraine de parapher les accords avec l’UE. Sa visite à Chişinău est la deuxième jamais faite par un secrétaire d’Etat américain après celle de James Baker en 1992, lors de l’indépendance de la République de Moldova. (trad. : Ioana Stancescu)

  • 04.12.2013 (mise à jour)

    04.12.2013 (mise à jour)

    Croissance – La Roumanie a connu la croissance économique la plus importante de l’UE au 3e trimestre de 2013, tant par rapport aux 3 mois précédents que par rapport à la période juillet-septembre 2012, selon la seconde estimation publiée mercredi par l’Office européen de statistique Eurostat. Grâce à une croissance trimestrielle de 1,6%, la Roumanie est leader dans l’Union, suivie par la Lettonie (1,2%), le Royaume Uni et la Hongrie (les deux avec 0,8%), et la Pologne (0,6%). Selon l’Eurostat, de juillet à septembre 2013, l’expansion de l’économie de la zone euro a ralenti à 0,1%, après une avancée de 0,3% au trimestre précédent, et l’UE a connu une croissance de 0,2%, après celle de 0,4% enregistrée au 2e trimestre de l’année en cours.



    Environnement – La ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, et le secrétaire d’Etat britannique à l’Energie et aux Changements climatiques, Edward Davey, ont signé mercredi, à Londres, une déclaration commune roumano-britannique portant sur la « croissance verte ». La Roumanie et le Royaume Uni s’engagent ainsi à lancer un dialogue pour une économie à faibles émissions de carbone. Les deux pays réaffirment leur engagement de limiter la hausse de la température moyenne globale à moins de 2° Celsius par la réduction, jusqu’en 2050, des émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95% par rapport au niveau de 1990.



    Diplomatie – Le nouvel ambassadeur de Roumanie aux Etats Unis, Iulian Buga, a présenté ses lettres de créance au président Barack Obama, lors d’une cérémonie qui a eu lieu à la Maison Blanche. Au sujet de son mandat, il a insisté sur l’élargissement et la consolidation des échanges commerciaux et des relations économiques bilatérales. Iulian Buga a également souligné les attentes naturelles des Roumains en matière d’accès aux Etats Unis et d’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver le plus tôt possible.



    Ukraine – Les ministres des Affaires étrangères des Etats de l’OTAN ont décidé de participer à la réunion de l’OSCE en Europe prévue jeudi à Kiev, pour passer un message concordant, dans le contexte où l’Ukraine est présidente en exercice de l’organisation. La déclaration a été faite par le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, présent mercredi à Bruxelles, à la réunion ministérielle du Conseil de l’Atlantique Nord. Il a affirmé, d’autre part, que la Roumanie avait réitéré son engagement ferme de conférer de la substance au principe de la politique des portes ouvertes et qu’elle continuera d’accorder tout son appui aux quatre pays aspirants à l’admission à l’Alliance — Géorgie, Monténégro, Macédoine et Bosnie-Herzégovine.



    Association – Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a salué, mercredi, à Chişinău, la signature par la République de Moldova, à Vilnius, de l’Accord d’association à l’UE. Il a mentionné que le rapprochement de la communauté européenne accroîtrait les investissements et la confiance des institutions financières. L’officiel américain, qui a rencontré le premier ministre Iurie Leancă, a précisé que, jusqu’à présent, les Etats Unis avaient accordé à la République de Moldova de l’assistance financière de 1,1 milliards de $ et que cette assistance se poursuivrait. A son tour, Iurie Leancă a assuré que la République de Moldova continuerait son rapprochement de l’UE ainsi que la démocratisation du pays. John Kerry est le deuxième haut official américain à visiter ce pays, après le vice président Joe Biden, en mars 2011.



    Visas – Le président du Sénat de Bucarest, Crin Antonescu, a assuré, mercredi, que la Roumanie serait le premier Etat qui lèverait les restrictions de visa pour les ressortissants moldaves dès lors que l’UE prendra cette décision. A l’issue de sa rencontre avec le chef du législatif, Igor Corman, Crin Antonescu a affirmé que la Roumanie ferait tous les efforts pour que l’intégration de la République de Moldova dans l’UE soit aussi rapide que possible. En visite officielle de deux jours dans ce pays, l’officiel roumain doit rencontrer le président Nicolae Timofti et le premier ministre Iurie Leancă. Crin Antonescu visitera également Radio Chişinău, projet spécial de Radio Roumanie, qui fête en décembre ses 2 années d’existence. La visite de l’officiel roumain s’inscrit parmi les démarches entreprises par la Roumanie afin de soutenir le parcours européen de Chisinau.



  • 04.12.2013

    04.12.2013

    Budget — Le plénum du parlement de Bucarest débat aujourd’hui du budget de la sécurité sociale 2014. Rappelons que ce mardi, le Législatif de Bucarest a mis fin aux débats autour du budget d’Etat. Le Législatif pourrait voter les deux projets ce mercredi. L’opposition est mécontente parce qu’elle n’a pas réussi à imposer les amendements qui auraient généré la relance économique. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, parmi les mesures prévues dans le budget d’Etat 2014 figurent l’indexation des retraites, la majoration du salaire minimum et du RMI, ainsi que la réduction des contributions à la sécurité sociale. Par ailleurs, le président Traian Basescu a affirmé à nouveau son intention de renvoyer le projet du budget 2014 au Parlement si le gouvernement maintient sa décision d’introduire une accise supplémentaire aux carburants. Celle-ci sera un fardeau supplémentaire imposé aux Roumains, a estimé le président Traian Basescu.



    Emploi — Les Roumains et Bulgares devraient être reçus les bras ouverts au Royaume Uni parce qu’ils occupent des emplois évités par les citoyens britanniques. C’est ce qu’a affirmé la ministre roumaine de l’emploi, Mariana Câmpeanu, dans une interview accordée au journal britannique « The Times ». Entre autres, la responsable roumaine a condamné les attaques xénophobes et racistes contre ses compatriotes qui s’étaient multipliées dernièrement dans la presse de l’archipel britannique. Les Roumains jeunes et éduqués ne constituent pas une menace sur le marché de l’emploi du royaume ; ils couvrent des potes vacants dans des domaines-clé, tels l’assistance médicale et sociale, a également ajouté Mariana Câmpeanu. Ces déclarations interviennent sur la toile de fond de vifs débats au Royaume-Uni sur une véritable déferlante d’ouvriers Roumains et Bulgares qui seraient prêts à envahir le marché de l’emploi britannique après le 1er janvier 2014. C’est à cette date que tous les pays communautaires devraient lever les restrictions imposées aux ressortissants roumains et bulgares sur leurs marchés du travail respectifs.



    Visite — Le secrétaire américain d’Etat, John Kerry fait aujourd’hui une visite à Chisinau. Il est le deuxième haut dignitaire américain à visiter la République de Moldova après le vice-président Joe Biden en mars 2011. Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Chisinau, la visite de John Kerry est très importante puisqu’à son agenda figurent les évolutions régionales, ainsi que les éventuels investissements américains dans la région. John Kerry devrait également mettre en exergue, dans ce contexte, l’appui des Etats-Unis aux efforts de Chisinau dans son chemin vers la démocratisation et la modernisation, a fait savoir le premier ministre moldave Iurie Leanca.



    Coopération — Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu se trouve lui aussi en République de Moldova, pour une visite officielle de deux jours. Le responsable roumain rencontrera le président moldave Nicolae Timofti, le chef du législatif, Igor Corman, le premier ministre Iurie Leanca ainsi que d’autres responsables moldaves. Crin Antonescu doit visiter aussi les locaux de Radio Chisinau, un projet spécial de la radio publique roumaine, qui a fêté son 2e anniversaire ce 1er décembre. La visite du responsable roumain s’inscrit dans les démarches entreprises par la Roumanie en vue d’appuyer le parcours européen de Chisinau. Rappelons que ce 29 novembre, à l’occasion du sommet du partenariat oriental de Vilnius, la République de Moldova a conclu les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Recherche — Une équipe de chercheurs roumains ont remporté la médaille d’or au Salon des innovations — Innova de Bruxelles pour une technologie médicale censée permettre la régénération plus rapide des nerfs périphériques. Cette innovation vise les patients ayant subi des accidents de la route, des accidents ferroviaires ou des lacérations accidentelles. La régénération des nerfs est en fait la dernière frontière dans la microchirurgie et, dans ce domaine, rien n’a changé depuis plus d’une trentaine d’années, lit-on dans un communiqué de l’équipe de chercheurs. Ce qui plus est, l’invention roumaine a aussi une grande valeur commerciale. Seules deux entreprises au monde produisent de telles technologies à des prix de plus de 500 dollars alors que la variante roumaine ne coûte que 30 euros.



  • La Roumanie et le chemin européen de la République de Moldova

    La Roumanie et le chemin européen de la République de Moldova

    Lors des discussions avec les officiels de Kichinev, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean, a réitéré l’appui de la Roumanie vis-à-vis de l’intégration de la République de Moldova voisine dans l’Union Européenne. Dans ce contexte, Bucarest a l’intention d’organiser début 2014 avec le soutien de la France, une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union Européenne à Kichinev.



    L’option pro-européenne de Kichinev semble irréversible étant soutenue par Bucarest qui l’estime comme seule solution viable pour l’avenir de l’ex-république soviétique majoritairement roumanophone. Dans ce contexte, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean, s’est rendu mardi en visite en République de Moldova où il a rencontré son homologue, Natalia Gherman et le premier ministre Iurie Leancà.



    Les déclarations ont visé la collaboration bilatérale en matière, surtout, de l’énergie, de l’infrastructure, de l’éducation et de l’assistance médicale d’urgence ainsi que les mesures concrètes d’appui la République de Moldova dans son parcours européen.



    Le chef de la diplomatie roumaine a réitéré le soutien de la Roumanie visant l’intégration de la République de Moldova dans l’UE montrant que Bucarest va œuvrer en 2014 en étroite coordination avec Kichinev pour atteindre cet objectif. Titus Corlàtean s’est trouvé à Kichinev dans le contexte du prochain sommet de partenariat Est de Vilnius (28-29 novembre) lors duquel la République de Moldova va parafer les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Il a affirmé sa conviction que cette réunion serait un succès et la voie vers l’ouest de Kichinev est ouverte : «La Roumanie voit le processus d’association politique et économique de la République de Moldova dans la logique d’une future adhésion à l’Union Européenne.»



    Par ailleurs, l’officiel roumain a salué les efforts entrepris par le gouvernement moldave dans le cadre du plan de mesures visant la libéralisation du régime des visas pour les citoyens moldaves se rendant dans l’UE. C’est un pas de géant franchi par la République de Moldova — appréciait Titus Corlàtean.



    Le rapport de la Commission Européenne et les conclusions récemment présentées à Bruxelles à l’égard de l’élimination des visas ont été positifs, une décision politique allant être prise au niveau du Conseil et du Parlement Européen, le plus probablement en 2014. Le chef de la diplomatie roumaine a aussi annoncé que Bucarest a l’intention d’organiser au début de l’année prochaine avec le soutien de la France une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union Européenne pour appuyer le parcours européen de la République de Moldova.



    Lors de sa visite, le ministre roumain des Affaires étrangères a aussi rencontré le président Nicolae Timofti, les deux officiels re-confirmant le caractère fraternel des relations bilatérales fondées sur le partenariat stratégique pour l’intégration européenne de la République de Moldova.



    Quant au dossier de la région séparatiste pro-russe de Transdniestrie, Titus Corlàtean a confirmé la position de la Roumanie de soutenir la solution politique du problème avec le respect ferme de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République de Moldova au sein de ses frontières reconnues à l’échelon international…(trad.: Mihai Pelin)

  • 08.11.2013 (mise à jour)

    08.11.2013 (mise à jour)

    Critiques — Le président Traian Bàsescu a demandé vendredi au Gouvernement de renégocier les obligations assumées devant les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, mardi dernier. Le chef de l’Etat estime que les obligations assumées par l’exécutif de donnent pas une chance au pays de relancer son économie. Par ailleurs, le président accuse l’actuel pouvoir d’essayer, par certains actes normatifs récemment adoptés, de réaliser un monopole en matière d’audiovisuel, intégrant la télévision et la radio publiques. Il s’agit de l’arrêt d’urgence du Gouvernement concernant le Code de l’insolvabilité que la Cour Constitutionnelle a déclaré contraire à la loi fondamentale ainsi que de la modification de la loi de fonctionnement et d’organisation de la télévision et de la radio publiques que le chef de l’Etat a renvoyée au Parlement.



    Fiscalité — Les nouvelles mesures fiscales annoncées par les autorités auront des effets négatifs sur l’économie roumaine — estime la Chambre de commerce américaine de Roumanie (AmCham Romania), association professionnelle réunissant 350 compagnies américaines internationales et locales. Selon l’AmCham, les propositions d’accises supplémentaires pour les produits pétroliers, celles de modification de la formule de calcul des accises et la création du nouvel impôt appliqué à la valeur comptable des constructions spéciales détermineront la hausse de l’évasion fiscale, la baisse drastique du volume d’investissements, la disparition d’emplois et des difficultés économiques en cascade.



    E-Visa — Le Ministère roumain des Affaires étrangères a lancé vendredi le projet « E-VISA — portal électronique facilitant le processus d’obtention des visas ». Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères l’objectif de ce projet co-financé par le Fond Social Européen est d’améliorer le système de gestion des demandes de visas pour la Roumanie des citoyens étrangers. Le nouveau service permet aux demandeurs de visas de remplir en ligne leur dossier, les principaux bénéficiaires étant les touristes, les hommes d’affaires et les enseignants ; Le système « E-VISA » offre aux consuls roumains de l’étranger un instrument de travail permettant une meilleure gestion et une solution plus rapide des demandes de visa. Le projet s’étale sur 7 mois et il est disponible dans 135 missions diplomatiques roumaines du monde entier.



    Intégration — Le sommet de Vilnius va représenter pour la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) un moment historique d’engagement irréversible dans un parcours européen — a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des affaires stratégiques du Ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu qui a participé vendredi aux débats publiques ayant pour thème « Le Partenariat oriental – le sommet de Vilnius et les perspectives européenne de la République de Moldova ». Dans trois semaines, au sommet de Vilnius, la République de Moldova doit parapher l’accord d’association et de libre échange avec l’UE.



    Expulsion — Quatre citoyens afghans ont été déclarés vendredi indésirables pendant 15 ans par la Cour d’Appel de Bucarest et seront expulsés de Roumanie. Selon le Service Roumain de Renseignements (SRI), les quatre sont des adeptes des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida et ils déployaient en Roumanie des activités de propagande islamique extrémiste et de radicalisation qui constituent des risques et des menaces à l’adresse de la sécurité nationale. SRI surveille leurs activités depuis 2012.

  • République de Moldova – Parcours européen irréversible

    République de Moldova – Parcours européen irréversible

    25 jours avant le sommet du Partenariat oriental de Vilnius, lors duquel la République de Moldova devrait signer un accord d’association à l’UE, à Chisinau les Moldaves ont voté en faveur du parcours européen irréversible de cette ancienne république soviétique roumanophone. Le scrutin n’a pas eu lieu aux urnes, mais dans la rue, où une centaine de milliers de personnes ont participé à une manif de soutien des forces politiques pro-européennes de Chisinau. Et ceci malgré la forte propagande de l’opposition communiste contre l’UE et favorables à l’Union euro-asiatique. Les communistes, aux côtés du régime séparatiste de Tiraspol, ont encouragé la population à ne pas participer à ce qu’ils avaient appelé « noce de mafieux », « meeting de la honte » ou « la combine des bandits ».



    Les partis de la coalition gouvernementale de Chisinau ont mobilisé la société moldave alors que l’atmosphère et le grand nombre de participants ont fait penser aux grandes rassemblements nationaux, aux moments où le sort de la République de Moldova a été changé par la volonté du peuple, a fait savoir Mircea Dascaliuc de Radio Chisinau : « Ce fut par de telles amples démonstrations que le pays a recouvré la langue roumaine, la graphie latine et obtenu l’indépendance et un parlement démocratique. Le président Nicolae Timofti, les présidents des trois partis qui composent la coalition gouvernementale ont figuré parmi ceux qui ont parlé au rassemblement. Ce fut par un vote symbolique que les participants ont adopté à l’unanimité la «Déclaration pro-Europa », qui a réaffirmé l’engagement de la République de Moldova de poursuivre son rapprochement vers l’UE. Toute la classe politique a été encouragée à ne pas céder aux pressions, à lutter contre la corruption et à mettre en oeuvre les réformes nécessaires au parcours européen du pays. « Oui pour l’Europe », « Oui pour la prospérité », « La Moldova appartient à l’Europe » – ce ne sont que quelques-uns des slogans exprimés dans les discours officiels. La manif constitue sans aucun doute un message fort adressé non seulement aux européens, mais aussi aux forces hostiles à l’intégration européenne et notamment à l’opposition communiste. Et enfin, il faut également remarquer parmi les manifestants le grand nombre de jeunes portant les drapeaux de la République de Moldova et de l’UE. »



    A Bucarest, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, a salué la manifestation de Chisinau. A son avis elle est un succès des forces pro-européennes, un message clair y compris politique exprimé par la société moldave et qui devrait être respecté par tous les acteurs internationaux. Titus Corlatean : « C’est un droit absolument légitime de la République de Moldova et des citoyens moldaves de faire partie de l’UE et c’est pourquoi, à mon sens, toutes ces années de travail en faveur d’un rapprochement de l’UE produiront des résultats notables. Côté diplomatique, nous sommes en ligne droite, trois semaines avant le sommet de Vilnius du Partenariat oriental, et à mon avis, nous nous dirigeons clairement vers la signature de l’accord d’association et la signature intégrale de l’accord économique de libre échange entre la République de Moldova et l’UE. Ce qui sera un succès très important pour la destinée européenne et pour l’avenir européen de la République de Moldova et une confirmation de la Commission européenne au sujet de l’accomplissement des critères techniques par la République de Moldova. Cela en vue d’un régime des visas plus flexible et en fait même pour l’élimination du régime des visas et la libre circulation dans l’Union européenne. Ce qui est important, c’est qu’au niveau de la Commission européenne, cet aspect soit confirmé — du point de vue technique, donc — pour qu’ensuite, les décideurs politiques de l’Europe puissent prendre une décision l’année prochaine ».



    Membre de l’espace communautaire depuis janvier 2007, la Roumanie a toujours été la première à plaider pour un rapprochement de la République de Moldova de l’UE. Et en tant qu’Etat donateur, une fois devenue membre, la Roumanie est un contributeur net pour appuyer les pays en développement. Ceci étant, la relation avec la République de Moldova constitue une priorité spéciale, comme le signalait d’ailleurs le Centre roumain pour les politiques européennes. Cristian Ghinea, directeur de ce Centre, précise, au sujet du budget destiné à l’assistance : « La République de Moldova est le pays prioritaire pour nous. Sur le budget du ministère des Affaires étrangères, 30% sont alloués à des projets en République de Moldova, alors que nous avons aussi d’autres pays bénéficiaires. En dehors de cela, nous avons le programme de bourses pour les jeunes de République de Moldova dont nous tenons compte dans cette enveloppe, et nous avons le grand programme promis de 100 millions d’euros ».



    Selon Cristian Ghinea, la Roumanie en est à l’étape d’apprentissage pour être donateur, et pour l’heure, les procédures doivent être améliorées et les efforts faits par les différentes institutions roumaines doivent être gérés par une agence. A cet effet, Cristian Ghinea a proposé qu’une entité soit créée, sous l’appellation RoAid, censée reposer sur des structures similaires qui fonctionnent dans les pays de l’Europe de l’Est. (trad.: Ligia Mihaiescu, Alex Diaconescu)

  • 10.10.2013 (mise à jour)

    10.10.2013 (mise à jour)

    Schengen – La Roumanie et la Bulgarie rejettent toute association entre leur adhésion à l’espace Schengen de libre circulation et d’autres dossiers tel celui des roms. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères Bucarest et Sofia réitèrent que les deux pays remplissent intégralement les critères techniques d’adhésion à Schengen. Rappelons-le Paris a exprimé certaines réserves sur l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, sur fonds de vifs débats au sujet des Roms provenant de Roumanie, alors que des élections locales auront lieu l’année prochaine.



    Armée – La Roumanie est un des pays les plus avancés de la région pour ce qui est de sa capacité d’action et d’intervention en cas d’accidents ou de calamités, a déclaré jeudi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Le chef du gouvernement de Bucarest s’exprimait lors de la présentation, par le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, du sixième aéronef Spartan des Forces Aériennes Roumaines. Il s’agit d’un appareil doté d’équipement médical permettant des opérations d’évacuation sanitaire. Le contrat d’acquisition de 7 avions cargo d’un montant de plus de 216 millions d’euros a été signé en 2007. Jeudi encore, le ministre Mircea Dusa a annoncé la signature d’un contrat avec le Portugal sur l’achat d’avions F16 et le paiement d’une première tranche de 100 millions d’euros sur un total de 600 millions prévus dans le contrat.



    CIA – Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à plusieurs pays, dont la Roumanie, une enquête indépendante sur l’implication dans le programme des prisons de la CIA. Le climat dimpunité autour de limplication des États membres dans les programmes de la CIA a rendu possible les atteintes aux droits fondamentaux — indique la résolution. Pour leur part, les autorités de Bucarest ont nié à maintes reprises l’implication dans le programme de la CIA.



    Partenariat – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean fait jusquà vendredi une visite à Londres pour rencontrer son homologue britannique William Hague. A l’agenda des pourparlers figurent entre autres la consolidation du partenariat stratégique entre les deux pays, du partenariat oriental et le sommet de Vilnius, ainsi que la sécurité énergétique. Le libre accès des ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi à partir du 1er janvier 2014 devrait également figurer parmi les sujets de la réunion. Dans un article publié ce mercredi sur le site du Huffingtonpost, l’ambassadeur de Roumanie à Londres, Ion Jinga constatait une intensification de l’hostilité face à l’immigration au Royaume-uni. A son avis, les Roumains qui travaillent dans l’archipel britannique souffrent en raison des statistiques trompeuses et de la rhétorique alarmiste des hommes politiques et des médias.



    Visite – Le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain, Dacian Ciolos, fait une visite en République de Moldova. Cette visite intervient alors que Bruxelles a récemment proposé d’ouvrir complètement le marché communautaire aux vins provenant de la République de Moldova. Cette mesure qui pourrait entrer en vigueur en quelques mois, a été prise après que le principal importateur des vins moldaves, à savoir la Russie, eut décidé d’imposer un embargo sur ces produits. Par ailleurs, la visite du responsable européen intervient avant la signature des accords d’association et de libre échange entre l’ancienne république soviétique et l’UE, à l’occasion du sommet sur le partenariat oriental prévu en novembre, à Vilnius.



    Salon – Plus de 17 marques sont présentes à l’édition 2013 du Salon de l’automobile de Bucarest. Jusqu’au 20 octobre les Roumains auront l’occasion d’admirer les plus récents modèles de voitures et de véhicules commerciaux légers, mais aussi des véhicules hybrides et électriques, ainsi que des motos. Le salon réunit aussi d’autres professionnels du domaine c’est à dire importateurs de pièces de rechange et accessoires, spécialistes du tunning et des systèmes audio et de navigation, et fournisseurs d’équipements et d’outillages pour les garagistes et les centres de lavage auto.




  • 10.10.2013

    10.10.2013

    Schengen – La Roumanie et la Bulgarie rejettent toute association entre leur adhésion à l’espace Schengen de libre circulation et d’autres dossiers tel celui des roms. C’est la conclusion du dialogue entre le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean et son homologue bulgare Kristian Vigenin, lit-on dans un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères. Le même document souligne que Bucarest et Sofia respectent intégralement les critères techniques d’adhésion à Schengen. Rappelons-le la France s’est opposée à l’adhésion des deux pays à l’espace européen de libre circulation sur la toile de fond des controverses au sujet des roms provenant de Roumanie.



    Partenariat – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean fait aujourd’hui et demain une visite à Londres pour rencontrer son homologue britannique William Hague. A l’agenda des pourparlers figurent entre autres la consolidation du partenariat stratégique entre les deux pays, du partenariat oriental et le sommet de Vilnius, ainsi que la sécurité énergétique. Le libre accès des ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi à partir du 1er janvier 2014 devrait également figurer parmi les sujets de la réunion. Dans un article publié ce mercredi sur le site du Huffingtonpost, l’ambassadeur de Roumanie à Londres, Ion Jinga constatait une intensification de l’hostilité face à l’immigration au Royaume-uni. A son avis, les Roumains qui travaillent dans l’archipel britannique souffrent en raison des statistiques trompeuses et de la rhétorique alarmiste des hommes politiques et des médias.



    Agriculture – Le commissaire européen à l’agriculture Dacian Ciolos, fait à partir d’aujourd’hui une visite en République de Moldova. Cette visite intervient alors que la Commission européenne a propose d’ouvrir complètement le marché communautaire aux vins provenant de la République de Moldova. Cette mesure qui pourrait entrer en vigueur en quelques mois a été adoptée pour répondre à la décision du principal importateur des vins moldaves, c’est à dire la Russie, d’imposer un embargo sur ces produits. Par ailleurs, la visite du responsable européen intervient avant la signature des accords d’association et de libre échange entre l’ancienne république soviétique et l’UE, à l’occasion du sommet sur le partenariat orientale prévu pour le mois de novembre, Vilnius.



    Salon – Coup d’envoi ce jeudi du Salon de l’automobile de Bucarest qui réunit quelque 17 marques. Jusqu’au 20 octobre les Roumains auront l’occasion d’admirer les plus récents modèles de voitures et de véhicules commerciaux légers, mais aussi des véhicules hybrides et électriques, ainsi que des motos. Le salon réunit aussi d’autres professionnels du domaine c’est à dire importateurs de pièces de rechange et accessoires, spécialistes du tunning et des systèmes audio et de navigation, et fournisseurs d’équipements et d’outillages pour les garagistes et les centres de lavage auto.

  • 08.10.2013 (mise à jour)

    08.10.2013 (mise à jour)

    MCV – Le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) pour la Roumanie sera présenté par la Commission européenne début 2014, le plus probablement en janvier, a annoncé mardi, à Bruxelles, le porte-parole de la Commission, Mark Gray. Le document aurait dû être publié en décembre, mais l’exécutif communautaire a été saisi ces jours-ci par de nombreuses ONGs au sujet de la situation du Parquet national anticorruption (la DNA) de Roumanie, suite à des disputes concernant la nomination de certains procureurs. La Commission examinera la situation de la DNA dans son prochain rapport MCV, a ajouté Mark Gray.



    Subventions – Point de vue fonds européens alloués pour la période 2014 — 2020, la Roumanie a été défavorisée face à d’autres Etats, par rapport au nombre d’habitants — a affirmé ce mardi le premier ministre Victor Ponta. Il a présenté en courant de journée à la Chambre des députés l’Accord de partenariat entre la Roumanie et l’UE concernant le mécanisme financier pluriannuel pour les 7 prochaines années. Ponta a déclaré que les fonds alloués à la Roumanie seront utilisés principalement pour réduire les décalages graves entre différentes régions et comtés du pays.



    Migration – L’ambassadeur du Royaume Uni à Bucarest, Martin Harris, a affirmé que la présence des ouvriers roumains dans son pays était une expérience positive, parce qu’ils travaillent bien et payent les impôts. Il a pourtant souligné qu’il ne pouvait pas estimer les conséquences de la levée des restrictions sur le marché britannique de l’emploi après le 1er janvier. Martin Harris a précisé que le Royaume Uni avait une expérience récente en matière de migration massive d’Europe de l’Est et qu’il considère important que les abus du droit à la libre circulation puissent être prévenus. Le diplomate a participé, ce mardi, à Cluj, à une conférence sur la mondialisation.



    Croissance – Le FMI a rabaissé ses estimations portant sur la croissance de l’économie mondiale pour cette année et 2014, ainsi que celles ayant trait aux Etats Unis, mais a amélioré ses prévisions pour la zone euro, selon un rapport publié mardi. Dans le cas de la Roumanie, le FMI n’a pas modifié la prévision, anticipant pour cette année une croissance économique de 2% et respectivement de 2,2% en 2014. Le PIB mondial devrait progresser cette année de 2,9%, et de 3,6% l’année prochaine, soit 0,3 et respectivement 0,2 points de pourcentage en moins par rapport au rythme anticipé en juillet. Le Fonds a amélioré pour 2013 sa prévision pour la zone euro de 0,1% à une contraction de 0,4%, et a maintenu celle afférente à l’année prochaine à une croissance de 1%, remarquant la résistance des économies allemande et française.



    Holocauste – La Chambre des députés de Bucarest s’est réunie ce mardi en séance solennelle pour commémorer les victimes de la Shoah en Roumanie. Dans une déclaration adoptée à l’occasion, les députés ont demandé au gouvernement de continuer à soutenir les programmes de commémoration et d’étude de l’Holocauste. Toute la semaine, des cérémonies ont lieu à Bucarest mais aussi dans d’autres villes du pays à la mémoire des plus de 250.000 Juifs tués après leur déportation, en 1941, en Bessarabie et dans le nord de la Bucovine, ainsi qu’en Transnistrie, dans l’est. L’Holocauste a été reconnu par les autorités roumaines en 2004, suite aux conclusions formulées par la Commission spéciale pour l’étude des déportations ayant eu lieu durant la Seconde guerre mondiale.



    Culture – La princesse héritière Margarita de Roumanie, qui fait une visite de 3 jours en République de Moldova, a reçu, ce mardi, une médaille de la part de l’Académie des Sciences. La distinction lui a été décernée pour son soutien à la culture roumaine et sa collaboration avec les établissements d’enseignement moldaves. C’est la première visite de la princesse Margarita dans ce pays. Elle doit avoir toute une série de rencontres officielles, y compris avec le premier ministre Iurie Leanca et avec le président Nicolae Timofti, et prendra part aussi à plusieurs actions sociales.

  • La République de Moldova entre est et ouest

    La République de Moldova entre est et ouest

    En visite récemment à Chisinau, le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, a suggéré que la République de Molodva pourrait être confrontée à des difficultés quand il s’agit d’assurer les ressources énergétiques nécessaires durant la saison froide.



    « J’espère que vous n’allez pas geler » – a déclaré Vladimir Rogozine, dans une conférence de presse conjointe avec le ministre moldave de l’Economie, Valeriu Lazar. Il a également prévenu la République de Moldova de « ne pas perdre ses wagons » dans le processus d’adhésion à l’UE. Dmitri Rogozine a en ce sens évoqué la Transnistrie — région séparatiste russophile, dans l’est de la République de Moldova, et souligné la nécessité d’un dialogue plus intense sur le processus d’intégration européenne entre la partie moldave et Tiraspol.



    Les autorités de Chisinau ont qualifié de non-diplomatiques ces déclarations. Selon les responsables moldaves, le pays poursuivra son processus d’intégration européenne, entamé il y a quelques années. Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti : « Ce qu’un dignitaire d’un autre Etat déclare — c’est son problème à lui, c’est son opinion. Mais nous, nous avons notre programme à nous, que nous allons mettre en oeuvre quelles que soient les déclarations d’un leader ou d’un autre. Les gens doivent comprendre qu’il ne faut pas vivre sans cesse sous la pression de la menace ». « Ce que nous faisons pour la République de Moldova n’est pas dirigé contre un autre Etat » – a encore ajouté Nicolae Timofti.



    Par ailleurs, les analystes politiques n’excluent pas la possibilité que la Russie transforme les menaces en action, évoquant un prix à payer par la République de Moldova pour avoir choisi la voie de l’intégration européenne.



    Le premier ministre moldave, Iurie leanca, a toutefois souligné que la République de Moldova était un partenaire sérieux qui paye les gaz naturels achetés à Gazprom dans les délais fixés et à des prix parmi les plus élevés en Europe de l’Est. Et lui d’ajouter que d’un point de vue commercial il n’y avait pas de prémisses pour une éventuelle suspension de la livraison des gaz.



    Un autre instrument dur, à la portée de Moscou, commentent encore les analystes, relève de la possibilité d’introduire des visas pour les migrants moldaves. Le nombre des citoyens moldaves qui travaillent en Russie se monte à environ 400-500 mille personnes. Plus la république de Moldova s’approche de l’UE, plus elle risque de ne plus avoir accès à l’immense marché russe, a encore mis en garde Dmitri Rogozine, lors d’un discours prononcé dans une Université de Tiraspol. (trad. : Alexandra Pop)

  • Bucarest – Chisinau – à l’heure de la collaboration

    Bucarest – Chisinau – à l’heure de la collaboration

    Les projets visant l’interconnexion des infrastructures moldave et roumaine assurent la diversification du marché énergétique et facilitent la mobilité des citoyens. En même temps, d’un point de vue politique et géopolitique, ils relient Chisinau à l’UE et la Roumanie joue un rôle déterminant dans la mise en place de ces projets — c’est ce qu’a souligné Natalia Gherman, vice premier-ministre et ministre des Affaires Etrangères de la République de Moldova. Elle s’exprimait lors de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine. Sa présence à Bucarest intervient peu après la visite du chef du gouvernement roumain, Victor Ponta en République de Moldova.



    La visite du premier ministre roumain en République de Moldova et la présence à Bucarest de la ministre moldave des Affaires Etrangères et de l’Intégration européenne ont permis ces derniers jours un dialogue intense entre Bucarest et Chisinau.



    Les thèmes dominants des rencontres ne sont pas nouveaux et relèvent notamment du soutien de Bucarest au pays voisin, à ses aspirations européennes. « La Roumanie soutient l’accomplissement rapide des étapes procédurales qui permettent la signature, en 2014, de l’Accord d’Association entre l’UE et la République de Moldova », a souligné le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors de ses entretiens avec son homologue, Natalia Gherman.



    Les deux officiels ont également examiné une série de démarches proposées en ce sens par Bucarest. Le ministre roumain s’est également prononcé pour la reconnaissance des progrès incontestables que Chisinau a fait dans la mise en place du Plan d’action avec l’UE relatif à la libéralisation des visas et à la prise d’une décision favorable à Chisinau et ce dans le plus bref délai.



    Et c’est toujours pour stimuler le parcours européen de Chisinau qu’on est convenu de l’organisation, l’automne prochain, d’une nouvelle réunion de la commission bilatérale intergouvernementale pour l’intégration européenne de la République de Moldova.



    Par ailleurs, Chisinau est le principal bénéficiaire de l’aide au développement accordée par la Roumanie, par le biais du Ministère des Affaires étrangères, les fonds alloués annuellement représentant au moins 30% du budget total.



    Ainsi, en 2013, 8 projets d’un montant de 620 mille euros, sont-ils en train d’être lancés, 14 projets d’un montant de 2,7 millions d’euros étant actuellement en cours. Ce qui plus est, la République de Moldova bénéficie de programmes d’aide mis en place par Bucarest sous forme de bourses d’études – d’un montant de 13 millions d’euros en 2012- de projets éducationnels, de transfert d’expertise technique, de formation, de conseil, ainsi que sous forme d’équipements nécessaires à la mise en place des projets agréés.



    Les relations entre Bucarest et Chisinau se sont beaucoup renforcées ces 4 dernières années comme en attestent entre autres les 60 visites bilatérales à haut niveau. Toutefois, à l’avenir on a besoin de nouveaux messages d’appui de la part de la Roumanie et d’autres Etats de l’UE, à même de rassembler la société moldave autour du projet d’intégration européenne, a appelé la ministre moldave des affaires étrangères. Natalia Gherman a également évoqué le lancement des travaux de construction du gazoduc Iasi-Ungheni, qui a eu lieu en début de semaine en présence des chefs des gouvernements des deux pays.



    L’occasion pour elle de qualifier cette démarche de « déclaration d’indépendance énergétique de la République de Moldova ». (trad.: Alexandra Pop)



  • 26.08.2013

    26.08.2013

    Egypte – Le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants d’éviter les déplacements en Egypte avant le rétablissement de la sécurité dans ce pays. Plusieurs régions d’Egypte sont toujours en état d’urgence, où le couvre-feu est également instauré. La situation demeure tendue dix jours après l’intervention de l’armée contre les manifestants islamistes qui réclamaient la réinstallation du président déchu Mohamed Morsi. Plus d’un millier de personnes ont péri dans les affrontements de ces derniers jours



    Transports – En Roumanie, la juriste Ramona Manescu, 41 ans, députée européenne depuis 2007, est la nouvelle ministre des Transports. Elle est membre du PNL depuis 1990. Les fonctions de ministre des Transports sont vacantes depuis juillet dernier, lorsque le libéral Relu Fenechiu a démissionné après avoir été condamné à une peine de prison ferme pour abus de fonctions. L’intérim a été assuré par le premier ministre social démocrate Victor Ponta.



    Visite – Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, entame une visite de deux jours en République de Moldova, où il s’entretiendra avec son homologue moldave, Iurie Leanca. Il doit participer à l’inauguration des travaux du gazoduc Iasi — Ungheni et au Forum de l’Eurorégion Siret-Prut-Dniestr, événement auquel sera présent aussi le commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger. Les ministres qui accompagnent Victor Ponta dans cette visite aborderont avec leurs homologues de Chisinau des sujets relevant des domaines de l’énergie, de l’éducation ou de la santé. Parmi eux, l’interconnexion des réseaux énergétiques des deux pays, les bourses d’études accordées par la Roumanie aux jeunes moldaves, la mise en place des services mobiles d’urgence en République de Moldova sur le modèle du SMURD roumain.



    Négociations – Le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, fera, mardi, une visite officielle à Kiev, accompagné par une délégation gouvernementale. Le but de la visite, c’est la reprise des négociations avec la partie ukrainienne afin de récupérer les dépenses faites par la Roumanie lors de sa participation à la construction du Combinat minier d’amélioration des minerais acides de Krivoï Rog. Le montant est estimé à 1 milliard de dollars. La construction de l’usine de Krivoï Rog a commencé en 1983, du temps de l’Union soviétique, avec l’ancienne RDA, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie et la Roumanie. En 1990, les travaux, réalisés à 70%, ont été arrêtés, et l’investissement est en conservation depuis 1998, dans l’attente de trouver une solution.



    Baccalauréat – En Roumanie, plus de 55 mille candidats à la deuxième session du baccalauréat ont passé ce lundi la première épreuve écrite de cet examen, celle de langue et de littérature roumaines. La session d’été du bac a été émaillée par un grave incident, à savoir la fraude découverte dans un lycée de Bucarest, dont la proviseure a d’ailleurs été arrêtée. Selon les données fournies par le Ministère de l’Education, le taux de réussite à la session juin-juillet du bac a été de 55%.



    Poésie – L’écrivain roumain Mircea Cartarescu est le gagnant du Grand prix de poésie au Festival littéraire international qui a ouvert ses portes lundi en Serbie, à Novi Sad. Selon les déclarations du directeur du festival, la distinction n’est pas attribuée seulement à un écrivain d’exception, mais aussi à une culture vitale, qui s’est réaffirmée en dépit de toutes les difficultés. La Roumanie est représentée au festival de Novi Sad par six poètes et une anthologie de poésie contemporaine.



    Cinéma – La Roumanie participe jusqu’au 31 août au Festival du Film de Douarnenez en France avec une série de productions cinématographiques déjà primées lors de grandes compétitions. Parmi ces films, “La position de l’enfant”, du réalisateur Calin Peter Netzer, qui a remporté L’Ours d’or à la Berlinale de cette année. Ce même film est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2014, dans la catégorie meilleur film en langue étrangère”. Un autre film roumain participant au festival de Douarnenez est “Au delà des collines”, de Cristian Mungiu, prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine au festival de Cannes en 2012.