Tag: Royauté

  • 05.05.2023 (mise à jour)

    05.05.2023 (mise à jour)

    Couronnement – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, à Londres, aux festivités déroulées à l’occasion du couronnement du roi Charles III. Y seront également présents la Princesse Margarita, Gardienne de la couronne de Roumanie, et son époux, le prince consort Radu, qui sont arrivés jeudi à Londres. Samedi matin, le jour du couronnement, le roi Charles III et la reine consort Camilla partiront du Palais de Buckingam dans le cadre d’une procession vers l’abbaye de Westminster. A noter aussi que le Roi Charles III est considéré par la presse roumaine comme un ami très proche de la Roumanie, étant donné ses visites périodiques ces deux dernières décennies. Fasciné par les traditions de Transylvanie (centre), il a contribué constamment au maintien et à la popularisation de ces coutumes. D’ailleurs, le futur monarque britannique détient plusieurs maisons traditionnelles et terrains en Roumanie.

    Carburants – En Roumanie, les prix de l’essence et du diesel sont à la baisse, ayant atteint une valeur moyenne de 6,55 lei (1,30 euros) le litre, pour les deux carburants. A Bucarest, un litre d’essence varie de 6,40 à 6,62 lei et celui du diesel – de 6,42 à 6,60 lei. A l’heure actuelle, la Roumanie se classe 2e en UE parmi les pays ayant l’essence la moins chère et 3e parmi les Etats-membres dont le prix du diesel est le plus bas.

    Education nationale – Le ministère de l’Education nationale de Roumanie a lancé ce vendredi le programme de financement de la construction et du développement d’un réseau pilote d’écoles vertes, une composante du Plan national de relance et de résilience. 225 millions d’euros sont destinés à ce programme qui se déroulera en deux directions. La majorité des fonds sont destinés à des travaux de rénovation par le biais desquels les immeubles devront fonctionner avec une consommation d’énergie plus basse et devenir plus vertes – isolations thermiques, panneaux solaires, facilités pour le tri sélectif des déchets. De nouvelles écoles devraient être construites avec des matériaux écologiques, une meilleure ventilation, des émissions réduites de dioxyde de carbone et une consommation d’eau plus basse.

    Théâtre – Une quarantaine de spectacles participent l’édition de cette année du festival de théâtre de Bacău (dans le nord-est de la Roumanie) Fest Monodrame, un évènement culturel à tradition du théâtre Bacovia de la ville. 11 comédiens roumains et un artiste émérite de l’Ukraine sont en lice pour le trophée du festival. La pièce d’ouverture est « Amalia respire profondément », une production indépendante de l’Association Anti-théâtre de Brasov. Deux autres spectacles extraordinaires figurent à l’affiche du festival avec la participation de comédiens de renom du théâtre roumain : Marcel Iureş, Marius Bodochi, Florin Piersic junior. Le 10 mai, lors du dernier jour du festival le théâtre Bacovia présente sa production la plus récente, le spectacle « L’Usine des artistes ». L’entrée du public est gratuite, avec une inscription préalable sur le site du théâtre de Bacau.

    Santé – Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi le calendrier des procédures portant sur la signature d’ici la fin de l’année des contrats de financement de plusieurs investissements dans le secteur sanitaire. Il s’agit entre autres de faire construire et équiper 7 nouveaux hôpitaux départementaux et 20 hôpitaux publics dans des villes ou des municipalités. La somme totale prévue en ce sens approche les 2 milliards d’euros, alloués de fonds européens et par la Banque européenne d’investissement. Par ailleurs, l’Exécutif roumain a aussi décidé d’allouer cette année aussi une aide financière aux élèves et aux étudiants issus de familles à bas revenus qui souhaitent s’acheter des ordinateurs.

    Moldova – Les chefs des diplomaties européennes ont approuvé jeudi une aide de 40 millions d’euros à la République de Moldova et de 30 millions d’euros à la Géorgie pour soutenir leurs secteurs de la défense nationale. L’argent sera alloué à Chisinau via le fonds de l’Instrument européen pour la paix, qui finance aussi l’aide militaire pour l’Ukraine. Ce financement sera utilisé pour des mesures et acquisitions non-létales censées renforcer la capacité du pays à se défendre.

    Sommet – Par ailleurs, la même la République de Moldova fermera sont espace aérien pour les aéronefs civils à compter du 1er juin prochain, pour des raisons de sécurité, dans le contexte où sa capitale, Chisianu, accueillera un sommet des leaders européens, a fait savoir l’Autorité moldave pour l’aviation civile. Seuls les vols des avions officiels seront permis, a-t-il été précisé. L’interdiction pour la circulation des drones entrera en vigueur, elle, au 31 mai. Tout cela, en vue du Sommet de la Communauté Politique européenne qui réunira à Chisinau une cinquantaine de chefs d’Etat, de gouvernement et d’institutions de l’UE et de 17 autres pays d’Europe. Pour rappel, sise entre l’Ukraine et la Roumanie, la République de Moldova est le pays le plus touché par les conséquences de la guerre en Ukraine.

    Météo – Le temps se réchauffe en cette fin de semaine en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre du territoire. Il pleut quand même par endroits sur les collines et les montagnes. Les maxima dépasseront les 20 degrés pour arriver à 23 degrés à Bucarest.

  • Carmen Sylva, la reine artiste

    Carmen Sylva, la reine artiste

    Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied est née le 29 décembre 1843 dans le duché de Nassau, aujourd’hui le land de Rhénanie-Palatinat, en Allemagne de l’Ouest. En 1869, à 26 ans, elle sera appelée à devenir la première reine de Roumanie, cet État qui venait de se constituer, avec l’appui de Napoléon III, à l’est de l’Europe, issu de l’union de la Moldavie et de la Valachie. État tampon entre les empires ottoman et russe, la Roumanie se trouvait alors à la recherche désespérée des garanties de sécurité et de la voie qui lui donnent accès à la modernité. C’est ainsi qu’elle choisit d’installer à sa tête, en 1866, un représentant des dynasties européennes en la personne du prince Carol de Hohenzollern-Sigmaringen.

    L’histoire notera l’attachement total de la reine Elisabeth à ses nouvelles fonctions, notamment dans les moments clés du long règne, étendu sur 48 longues années, de son époux, le roi Carol I. Ce fut particulièrement vrai au moment de la guerre russo-turque de 1877/1878, lorsque la Roumanie se rangea du côté des Russes pour accéder à son indépendance. La reine Élisabeth s’implique déjà à soigner les blessés de guerre. Elle crée aussi la société de bienfaisance qui porte son nom, une première pour l’époque, posant ainsi les bases du système caritatif roumain. Mais la reine Élisabeth marque surtout de son empreinte particulière l’essor des arts dans son pays d’adoption. Seulement, elle ne se cantonne pas dans ce rôle de protectrice des arts ou de diverses sociétés artistiques, car elle écrit, traduit et développe une véritable réflexion spirituelle, d’influence chrétienne. Sous son nom de plume Carmen Sylva, la reine Élisabeth, écrivaine prolifique, publiera pas moins de mille poèmes, 4 recueils de nouvelles, 30 œuvres dramatiques et 4 romans.

    Son œuvre, écrite en grande partie en allemand, sera traduite en roumain par de grands noms de la littérature roumaine, tels Mihail Eminescu, George Coșbuc, Mite Kremnitz, Adrian Maniu. L’écrivain français Pierre Loti (1850-1923), auteur de l’ouvrage « L’exilée – la vie de Élisabeth de Roumanie » disait : « Au courant de ma vie errante, il m’est arrivé une fois de m’arrêter dans un château enchanté, chez une fée. » Cette fée est la reine Élisabeth de Roumanie. Le portrait que fait Pierre Loti de la reine : « La reine est grande, aux yeux bleus, et son regard, un peu embrumé, semble chercher les regards des autres pour deviner plus vite le fin fond de leurs pensées. Des cils fins, très mobiles ; des lèvres harmonieuses, habituées au sourire, laissant entrevoir des dents blanches, étincelantes. C’est sous cette apparence avenante, faite de bonté, d’intelligence et de sincérité, qu’elle accueille ses hôtes. Derrière, plane cependant l’ombre d’une modestie profonde, d’où l’étonnement ingénu qui pointe lorsqu’on l’appelle « Votre Majesté ». Ce ne sont pas les ors de son rang qui font ressortir la lumière maîtrisée qu’elle répand sur son passage. » Les derniers écrits parus en Roumanie, et jusqu’alors inédits, de l’œuvre de la reine Élisabeth font connaître au public la correspondance de la reine avec son auguste époux, le roi Carol I. Cette correspondance, sortie en deux tomes, s’intitule : « Avec tendresse, Élisabeth… Votre serviteur, Carol I ». La deuxième parution comprend un recueil de réflexions, intitulé « Des mots d’esprit ».

    L’écrivaine Tatiana Niculescu souligne la profondeur saisissante de la pensée de la souveraine. Écoutons-la : « Avant d’ouvrir ce livre, l’image que j’avais de la reine Élisabeth était celle d’une reine objet, une sorte d’effigie, d’une femme qui avait répondu au mieux aux attentes de son temps et de son milieu à son égard, mais sans plus. Or, cette correspondance m’avait révélé, au contraire, une femme extraordinaire, un esprit vif et subtil. Aussi bien sa correspondance que les « Mots d’esprit » nous dévoilent l’intimité de sa pensée. Il s’agit, certes, d’une démarche de récupération, d’une démarche historique pour la plupart. Mais il s’agit aussi d’un journal spirituel, d’un livre théologique. C’est sans doute tout cela à la fois. L’on se trouve alors devant une reine dotée d’une spiritualité d’inspiration chrétienne très vivante, très cohérente, à une époque où le doute gagnait insidieusement les esprits. »

    L’écrivaine Tania Radu s’applique, quant à elle, à découvrir les sources de la spiritualité de la reine Élisabeth : « On se trouve devant un livre qui nous fait du bien, dans son rapport avec l’authenticité tout d’abord. La réflexion de la reine est sous-tendue par une quête spirituelle permanente. C’est quelque chose de rare parmi les gens de pouvoir. Mais cela vient de la qualité de l’éducation dont elle avait bénéficié en tant que jeune princesse. Une éducation rigoureuse, très soignée, qui est allée bien au-delà de ce que l’on enseignait aux jeunes princesses de son temps. Un seul exemple : ses cours de religion, donnés par sa mère, avaient lieu à partir de 6h00 du matin. C’est sans doute grâce à cette discipline austère que la reine de plus tard deviendra un être doté d’une sensibilité peu commune, toujours prêt à se dévouer aux autres et capable d’affronter bien des difficultés. Le socle de sa personnalité était bâti sur un ferment spirituel solide qui, par la suite, l’a toujours guidée et accompagnée tout au long de sa vie. »

    La reine écrivaine accompagne pendant 45 ans, jusqu’à la fin de son long règne, son époux, le roi Carol I, éteint en 1914, après 48 années de bons et loyaux services faits à la nation roumaine. La reine Élisabeth s’éteindra peu de temps après, à 72 ans, le 18 février 1916, au château de Peleş, à Sinaia. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 10.05.2022 (mise à jour)

    10.05.2022 (mise à jour)

    Terrorisme – Le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe mercredi à la réunion
    ministérielle de la coalition globale anti-Daesh qui aura lieu à Marrakesh, au
    Maroc. Coprésidée par Washington et Rabat, la réunion rassemble plus de 75
    représentants des pays membres de cette coalition dont notamment la plupart des
    membres de l’UE et de l’OTAN, les pays partenaires des Balkans de l’Ouest, ceux
    du Proche Orient, de l’ONU, de la Ligue des États arabes, de l’Afrique, de
    l’Asie et de l’INTERPOL. Les
    participants examineront les actions de la coalition en cette dernière année et
    les priorités censées permettre de poursuivre la lutte contre la menace
    terroriste dans le monde. Les principaux thèmes abordés seront la situation en
    Irak et en Syrie et l’évolution du phénomène terroriste en Afrique et en
    Afghanistan.

    Cyberattaque – La Roumanie adhère à la position
    de l’UE, des Etats-Unis et d’autres partenaires internationaux quant à la cyberattaque
    contre le réseau de communication par sattelite KA-SAT/VIASAT, intervenue au
    début de l’offensive russe en Ukraine, apprend-on dans un communiqué du
    Ministère roumain des Affaires Etrangères. Cette cyberattaque aurait affecté
    des dizaines de milliers de clients en Allemagne, France, Hongrie, Grèce,
    Italie ou Pologne. Bucarest condamne aussi les attaques cybenétiques contre l’Ukraine.
    Mardi, l’UE a accusé Moscou d’avoir mené une cyberattaque contre un réseau de satellites
    une heure avant l’invasion de l’Ukraine, le 24 février dernier, afin de
    préparer le terrain à son assaut. C’est la première fois que l’UE met en cause
    ouvertement le pouvoir russe pour avoir mené une cyberattaque, a précisé le
    chef de la diplomatie européenne Josep Borrell au cours d’une conférence de
    presse à Bruxelles. L’attaque a causé des perturbations
    importantes dans les communications qui ont affecté les services publics, les
    entreprises et les citoyens utilisateurs en Ukraine, et elle a également touché
    plusieurs États membres de l’UE


    Célébrations – Le 10 mai la Roumanie a marqué la Journée de
    l’indépendance nationale. Pour rappel, la guerre russo-turque éclatée en avril
    1877, a représenté l’occasion idéale pour la Roumanie de gagner son indépendance
    face à l’Empire Ottoman. Dans un message transmis à cette occasion, le
    président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que l’indépendance était un des
    piliers de l’Etat roumain moderne et que la célébration de ce moment était une
    bonne occasion pour remémorer les événements ayant défini l’histoire de la
    nation. Le 10 mai c’est aussi la Journée de la Royauté en Roumanie, ancienne
    date de la fête nationale jusqu’à l’arrivée des communistes au pouvoir, en 1947.
    Enfin, le 10 mai marque le début du règne de 48 ans de Carol Ier de
    Hohenzollern Sigmaringen, le premier roi de Roumanie d’une dynastie de 4
    monarques. Pour marquer ces anniversaires, le train royal a fait mardi un
    voyage symbolique à travers le pays. Cette rame avait été inaugurée par la
    famille royale de Roumanie en 1928. Le
    10 mai c’est aussi la Journée des roumains des Balkans. La loi portant création
    de cette journée a été promulguée l’année dernière par le président roumain
    Klaus Iohannis dans le but de montrer la solidarité nationale, culturelle et identitaire
    avec les minorités mégléno-roumaine et aroumaine qui vivent dans les Balkans.




    Réfugiés – Les membres
    de la Commission pour les Droits de l’homme du Sénat roumain et une délégation
    de la Rada suprême d’Ukraine, en visite en Roumanie, ont souligné mardi le
    soutien accordé par les Roumains aux réfugiés ukrainiens ayant franchi la
    frontière roumano-ukrainienne et dont le nombre approche un million de
    personnes. Un accent particulier a été mis sur la santé, l’éducation et les
    besoins des enfants, a fait savoir Anca Dragu, à la tête de la Commission pour
    les droits de l’homme, lors d’une entrevue avec les députés ukrainiens. Et elle
    de rappeler qu’à l’heure où l’on parle, plus de 4400 Ukrainiens ont demandé
    asile en Roumanie. Pour sa part, la coordinatrice de la délégation
    parlementaire ukrainienne, Liudmyla Marchenko, a remercié le peuple roumain
    pour son soutien et a exprimé l’espoir que la Roumanie contribue à la
    reconstruction de l’Ukraine voisine.


    Exercice – Le centre national d’instruction « Getica » de
    Cincu (au centre de la Roumanie) a accueilli mardi la cérémonie d’ouverture de
    l’exercice Resolute Castle 22. C’est un exercice multinational réunissant des
    démineurs des Forces terrestres roumaines et des structures du Commandement des
    Forces terrestres américaines pour l’Europe et l’Afrique et du Ministère
    britannique de la Défense, a fait savoir le ministère de la Défense de
    Bucarest. L’objectif de cet exercice est de renforcer l’interopérabilité par la
    formation continue et la mise en pratique de solutions innovatrices dans le
    domaine du déminage. Un autre exercice militaire multinational a commencé
    mardi, à Comanesti, dans le département de Bacau (est). Y participent des
    forces du Ministère roumain de la Défense appuyées par des moyens militaires de
    la Défense roumaine et de l’Otan.
















    BNR – La Banque Nationale de Roumanie a décidé mardi de majorer
    le taux d’intérêt annuel de la politique monétaire de 3% à 3,75%, à partir du
    11 mai 2022. Il s’agit d’une croissance significative de cet indicateur sur
    toile de fond de l’inflation qui a atteint en Roumanie son plus haut niveau de
    la dernière décennie. De cette manière, la Banque Centrale de Roumanie suit les
    tendances de la région, après que la Pologne, la République tchèque et la
    Hongrie ont décidé d’augmenter leur taux de référence à presque 6%. Du coup, on s’attend à ce que les banques
    commerciales procèdent à des majorations des taux d’intérêts pour s’aligner sur
    la politique de la Banque Centrale, afin de décourager les crédits et diminuer
    la consommation.














    Economie – La Banque européenne pour la reconstruction et le
    développement (BERD) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance
    économique pour la Roumanie en 2022 et 2023, après un redressement de 5,9 % en
    2021 favorisé principalement par la consommation privée solide, a fait savoir
    un rapport publié mardi. Selon la BERD, cette année, l’économie roumaine
    devrait avancer de 2,5%, au lieu de 2,8% comme prévu en mars dernier. Pour
    l’année prochaine, l’institution table sur une croissance économique de 3 %,
    alors qu’antérieurement elle envisageait un progrès de 4%. La banque estime
    également que l’économie roumaine était affaiblie en début de cette l’année, vu
    le déclin de 0,1% du PIB au dernier trimestre de 2021.






    EUROVISION – WRS, le représentant de la Roumanie à la 66ème
    édition du Concours Eurovision de la chanson, montera 13ème sur
    scène, dans la deuxième demi-finale qui se déroule à Turin, le jeudi, 12 mai.
    Il chantera « Llámame ». Selon les règles actuelles, lors des
    demi-finales, les dix chansons ayant reçu les dix meilleurs résultats se
    qualifient pour la finale qui aura lieu le samedi, 14 mai. Parmi les meilleures
    performances de la participation roumaine à l’Eurovision, notons la troisième
    place décrochée par Luminiţa Anghel & Sistem,
    en 2005, à Kiev et par Paula Seling et Ovi à Oslo, en 2010 ou encore la
    quatrième place obtenue par Mihai Trăistariu, à Athènes, en 2006.






    Météo – Le temps se réchauffera doucement dans les prochaines
    heures. Les météorologues annoncent pour mercredi des températures allant de 17
    à 28 degrés.

  • Le centenaire du roi Michel

    Le centenaire du roi Michel

    « Je suis Roumain et je le sens fortement. Et où je peux, je fais tout ce qui est possible pour le pays. » C’était le crédo du roi Michel (1921 – 2017), le dernier souverain de la Roumanie, qui aurait fêté son 100e anniversaire le 25 octobre. Afin de marquer ce moment, le Musée national d’art de la Roumanie, aménagé dans l’ancien Palais royal, a ouvert lundi au public plusieurs espaces historiques : le Salon royal, l’escalier des Voïvodes et la Salle du trône, ainsi qu’une exposition appelée « Fragments de mémoire – portraits royaux » qui contient des œuvres d’art illustrant le roi Michel Ier durant différentes étapes de sa vie.

    Il fut le premier prince né après la création de la Grande Roumanie en 1918. Fils du prince Carol et de la princesse Hélène et petit-fils des rois Ferdinand Ier et Marie de Roumanie et du Roi Constantin Ier de Grèce. Michel Ier a été roi de la Roumanie durant deux périodes différentes. Son premier règne (20 juillet 1927 – 8 juin 1930) durant la période de Régence, lorsqu’il était mineur, a été marqué par des incertitudes, vu qu’à l’extérieur de la Roumanie, son père, le prince Carol, se préparait à rentrer au pays alors qu’à l’intérieur, un mouvement militait pour l’avènement du même Carol au trône du pays.

    Le deuxième règne a débuté le 6 septembre 1940 dans des conditions dramatiques, dans une Roumanie qui avait subi des pertes territoriales importantes et alors que toute l’Europe était en guerre. Pour la Roumanie, les événements de l’été de cette année étaient dramatiques : en juin l’URSS occupait la Bessarabie, le Nord de la Bucovine et le pays de Herta peuplés par 3,7 millions de citoyens roumains et en août la Hongrie occupait le nord-est de la Transylvanie, région peuplée elle aussi par 2,6 millions d’habitants. Entre temps, l’attitude hostile des leaders politiques roumains et de l’armée ont obligé Carol II à abdiquer le 6 septembre 1940. Il a pourtant investi le général Ion Antonescu « aux pleins pouvoirs pour diriger l’Etat roumain ». Le généralissime avait instauré un régime autoritaire de 1940 à 1944 et laissé au roi Michel des attributions purement formelles. En juin 1941, la Roumanie est entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne contre l’Union soviétique. De 1943 à 1944, le roi Michel et ses principaux collaborateurs ont commencé à se séparer du général Ion Antonescu, devenu entre temps maréchal, et aux côtés des leaders des principaux partis politiques démocratiques et de certains cercles militaires, ont entrepris des démarchés en vue de sortir la Roumanie de l’alliance avec l’Axe et de rejoindre les Nations Unies.

    Le 23 août 1944, Ion Antonescu est débarqué et l’armée roumaine commence le combat antifasciste. Sans l’appui des Etats-Unis et du Royaume-Uni le 30 décembre 1947, Michel Ier a été forcé par les communistes à abdiquer. Ce ne fut qu’en 1992 que les autorités post communistes lui ont permis de rentrer en Roumanie, étant reçu par plus d’un million de personnes. L’ex-souverain a récupéré sa nationalité roumaine en 1997. Il s’est éteint le 5 décembre 2017.

    Le 25 octobre est aussi la fête de l’armée roumaine, célébrée à travers le pays par une série de manifestations. L’Armée reste un repère solide et jouit de toute la confiance des Roumains, contribuant à préserver la stabilité tellement nécessaire au développement de la société roumaine, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. « Le professionnalisme et l’abnégation dont les soldats roumains ont fait preuve sur les théâtres d’opérations ont contribué au parcours euro-atlantique du pays et au renforcement du Partenariat stratégique roumano-américain », a déclaré le chef de l’Etat.

  • 10/05/2021 (mise à jour)

    10/05/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le gouvernement de Bucarest a prolongé l’état d’alerte de 30 nouveaux jours sur l’ensemble du territoire national à partir du 13 mai. Il a supprimé la restriction de participation à des processions ou pèlerinages religieux liée au domicile ou à la résidence, a annoncé le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat. Les cinémas et les salles de spectacles rouvriront à 50 % de leur capacité ; ce seront des événements-pilote, où l’accès sera permis aux personnes qui présentent un test PCR ou antigénique négatif. Les personnes vaccinées pourront également participer aux événements sportifs. Ces dernières 24 h, 620 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés en Roumanie, après plus de 10 700 tests au niveau national, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 68 personnes sont décédées, ce qui porte le nombre de morts à 29 034. 962 personnes sont en soins intensifs. Les taux d’infection les plus élevés sont à retrouver à Bucarest et au département de Cluj, à savoir 1,59 et respectivement 1,54. En Roumanie, la campagne de vaccination a continué par une série de marathons d’immunisation, et jusqu’à présent, plus de 3,6 millions de personnes ont reçu les deux doses de vaccin.



    Sommet B9 – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé que la situation sécuritaire à la mer Noire était préoccupante, c’est pourquoi l’OTAN doit continuer à renforcer sa posture de dissuasion et de défense, notamment sur le Flanc est, de manière unitaire et cohérente. « C’est pourquoi j’ai plaidé — également dans la discussion avec le président américain Joe Biden — pour un accroissement de la présence militaire alliée, y compris des Etats-Unis, en Roumanie et dans le sud du Flanc est », a dit M Iohannis à l’issue du Sommet B9, dans la déclaration conjointe avec son homologue polonais, Andrzej Duda. Au Sommet B9 ont pris part, par visioconférence, le président des Etats-Unis, Joe Biden, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et les autres chefs d’Etats du Format Bucarest : la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie.



    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré, ce lundi, avoir discuté avec son homologue polonais Andrzej Duda qui entreprend une visite officielle en Roumanie, de l’approfondissement et de l’élargissement du Partenariat stratégique bilatéral. M Iohannis a annoncé qu’une nouvelle réunion conjointe des gouvernements des deux pays aurait lieu dans la deuxième moitié de l’année, et qu’un nouveau plan d’action du Partenariat pour la période 2021-2025 serait établi. Le leader de Bucarest a indiqué avoir convenu avec son homologue polonais de la nécessité de continuer à stimuler les échanges commerciaux, précisant qu’en 2020, en dépit de la pandémie, ils s’étaient chiffrés à plus de 7 milliards d’euros. Klaus Iohannis a mentionné que les discussions avaient également visé la sécurité à la mer Noire et en général celle du Flanc est, mais aussi les priorités pour le Sommet de l’OTAN prtévu cette année. A son tour, le président de la Pologne, Andrzej Duda, a affirmé qu’il souhaitait une amélioration de la coopération militaire entre Bucarest et Varsovie, avec une référence à la modernisation des forces armées des deux pays. Mardi, les présidents roumain et polonais participeront à l’exercice militaire Justice Sword 21, en déroulement à Smârdan (est), auquel la Pologne prend part avec ses forces et ses moyens techniques déployés en Roumanie, dans le cadre de la Présence adaptée sur le flanc est de l’Alliance.



    Journée de la Royauté — Le trône du Roi Carol Ier de Roumanie est exposé pour la première fois ces 70 dernières années, ce 10 mai, à l’occasion de la Journée de la Royauté, fait savoir le Musée national d’art de la Roumanie. Cette journée marque les 155 ans écoulés depuis le 10 mai 1866, lorsque le prince allemand Carol de Hohenzollern-Sigmaringen devenait roi de Roumanie, à Bucarest, et donc le fondateur de la dynastie qui allait construire la Roumanie moderne. Pour rappel, le 9 mai, les Roumains ont marqué une triple fête : la Journée de l’Europe, la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, en 1945, et la proclamation d’indépendance de la Roumanie face à l’Empire ottoman, en 1877.



    FMI — Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) dirigée par le chef de la mission pour la Roumanie, Jan Kees Martijn, aura jusqu’au 28 mai des pourparlers en ligne avec les autorités roumaines. Trois semaines durant, les experts du FMI débattront des politiques et des évolutions économiques avec des officiels du ministère des Finances, de la Banque centrale de Roumanie, avec des représentants de différentes agences gouvernementales et des représentants du milieu des affaires et des ONG. A présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement en déroulement avec le FMI, mais l’institution financière fait annuellement une évaluation de l’économie roumaine.



    Relance et résilience — Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, se rendra cette semaine à Bruxelles pour présenter les projets de développement figurant dans la dernière variante du Plan national de relance et de résilience (PNRR) conçu par Bucarest. Selon les responsables roumains, après les dernières négociations avec les représentants de la Commission européenne, aucun projet n’a été abandonné, mais certains montants ont été réduits. Pour mémoire, la première variante prévoyait des projets d’une valeur totale de 42 milliards d’euros, soit 12 milliards de plus par rapport aux sommes proposées par Bruxelles. Dans sa nouvelle forme, le Plan national de relance et de résilience table entre autres sur un budget de 3,7 milliards d’euros pour l’éducation et se propose de financer plusieurs projets, dont un tronçon d’autoroute entre les villes de Ploiesti (sud) et Buzău (est).

  • 10.05.2021

    10.05.2021

    Vaccination – Dimanche, pour le 3e
    jour consécutif, le nombre des vaccinés en 24 heures a dépassé les 100 000
    personnes en Roumanie. Cela a été possible grâce aux actions censées accroître
    le rythme de l’immunisation de la population qui se déroulent partout, en
    Roumanie. Parmi elles, un marathon de vaccination organisé ce weekend dans la
    capitale, Bucarest, avec la participation des quelque 1 200 bénévoles -
    médecins, infirmiers, internes et étudiants en médecine. Du vendredi au lundi,
    quiconque a pu se faire vacciner dans des centres ouverts 24 heures sur 24,
    uniquement sur présentation de sa carte d’identité, sans rendez-vous préalable.
    Plus 20 000 personnes ont ainsi été immunisées à Bucarest, alors que l’objectif
    initial des organisateurs était de 10 000. Ce lundi, un marathon de la
    vaccination anti-covid a démarré à Craiova (sud) et s’étalera sur 8 jours.
    Au total, depuis le début de la campagne de vaccination en décembre dernier
    plus de 3 millions et demi de Roumains ont reçu au moins une dose du sérum
    anticovid.






    Relance et résilience – Le
    premier ministre roumain, Florin Cîţu, doit se rendre cette semaine à Bruxelles
    pour présenter les projets de développement figurant dans la dernière variante
    du Plan national de relance et de résilience (PNRR) rédigé par Bucarest. Selon
    les responsables roumains, après les dernières négociations avec les
    représentants de la Commission Européenne, aucun projet n’a été abandonné, mais
    certaines sommes ont été réduites. Pour rappel, la première variante réunissait
    des projets d’une valeur totale de 42 milliards d’euros, soit 12 milliards de
    plus par rapport aux sommes offertes par Bruxelles. Dans sa nouvelle forme, le
    Plan national de relance et de résilience table entre autres sur un budget de
    3,7 milliards d’euros pour l’éducation et se propose de financer plusieurs
    projets, dont un tronçon d’autoroute entre les villes de Ploiesti (sud) et
    Buzau (sud-est).




    Visite – Le président roumain Klaus
    Iohannis doit recevoir ce lundi son homologue polonais Andrzej Duda qui effectue
    une visite officielle en Roumanie. Cette visite a lieu dans le contexte de
    l’anniversaire du centenaire de la Convention d’alliance défensive entre le
    Royaume de la Roumanie et la République polonaise, signée le 3 mars 1921, un
    moment symbolique de la relation bilatérale. Les pourparlers entre les deux
    chefs d’Etat porteront sur les moyens de développer et d’approfondir le
    Partenariat stratégique bilatéral, avec un accent mis sur la coopération dans
    le domaine de la sécurité, mais aussi au niveau régional et international.
    Mardi les présidents roumains et polonais participeront à l’exercice militaire
    Justice Sword 21, en déroulement sur le Polygone de Smârdan (est), auquel la
    Pologne participe avec ses forces et ses moyens techniques déployés en Roumanie,
    dans le cadre de la Présence adaptée sur le flanc est de l’OTAN.


    B9 – Le Sommet B9 (initié par Bucarest et
    réunissant 9 pays membres de l’OTAN du flanc est de l’alliance, dont la
    Roumanie) a lieu en visioconférence ce lundi à Bucarest. Il est accueilli par
    le président roumain Klaus Iohannis, aux côtés de son homologue polonais Andrzej
    Duda. Y participent en visioconférence le président américain Joe Biden et le
    secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken, le secrétaire général de l’OTAN,
    Jens Stoltenberg ainsi que les autres chefs d’Etat du Format B9. Ce sommet se
    propose de préparer le Sommet de l’Alliance prévue le 14 juin prochain à
    Bruxelles, avec un accent mis sur la consolidation des relations
    transatlantiques et sur le rôle de découragement et de défense des alliés sur
    le Flanc oriental, sans oublier le processus de réflexion sur l’OTAN 2030, soit
    la vision sur l’avenir de l’Alliance. D’autres sujets de débat sont
    envisagés : le dialogue et la coopération avec les partenaires du
    Voisinage Oriental, le soutien qu’ils nécessitent pour renforcer leur capacité
    de défense, les manières d’accroître la résilience de l’OTAN, des allies et de
    leurs partenaires face aux défis actuels de sécurité. Pour rappel, la Sommet
    Bucarest 9 est une initiative du président roumain Klaus Iohannis et du
    président polonais Andrzej Duda, qui réunit la Bulgarie, la République tchèque,
    l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et
    la Hongrie.


    FMI – Une équipe du Fonds Monétaire
    International (FMI) dirigée le chef de la mission pour la Roumanie, Jan Kees
    Martijn, aura jusqu’au 28 mai des pourparlers en ligne avec les autorités
    roumaines. Trois semaines durant, les experts du FMI débattront des politiques
    et des évolutions économiques avec des officiels du ministère des Finances, de
    la Banque Centrale de Roumanie, avec des représentants de différentes agences
    gouvernementales et des représentants du
    milieu des affaires et des ONGs. A présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement
    en déroulement avec le FMI, mais l’institution financière fait annuellement une
    évaluation de l’économie roumaine.


    Journée de la Royauté – Le
    trône du Roi Carol Ier de Roumanie est exposé pour la première fois ces 70
    dernières années, ce 10 mai, à l’occasion de la Journée de la Royauté, fait
    savoir le Musée national d’art de la Roumanie. Cette journée marque les 155 ans
    écoulés depuis le 10 mai 1866, lorsque le prince allemand Carol
    Hohenzollern-Sigmaringen devenait roi de la Roumanie, à Bucarest et donc le
    fondateur de la dynastie qui allait construire la Roumanie moderne. Pour
    rappel, le 9 mai, les Roumains ont marqué une triple fête : la Journée de
    l’Europe, la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, en 1945, et la
    proclamation d’indépendance de la Roumanie face à l’Empire ottoman, en
    1877.


    Météo – Nous avons du beau temps
    partout en Roumanie en ce début de semaine ; avec des températures à la
    hausse dans l’ouest. Les maxima de la journée iront de 14 à 26 degrés. 19
    degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Les 9 et 10 mai en Roumanie

    Les 9 et 10 mai en Roumanie

    Cette année, la Roumanie s’est vu obligée de marquer différemment le 9 Mai, date à multiples significations dans le calendrier du peuple roumain, quand on célèbre aussi bien l’indépendance de 1877, la fin de la deuxième guerre mondiale ou encore la Journée de l’Europe. Dans l’actuel contexte de pandémie mondiale, l’UE a fêté virtuellement les 70 ans de la déclaration de Robert Schuman à travers différents appels à l’unité et à la solidarité. L’Union devrait sortir encore plus forte de l’actuelle crise, ont affirmé à l’unisson les chefs des principales institutions européennes – le Parlement, le Conseil et la Commission, dans une lettre commune à l’occasion du 9 mai.Il faut accepter, affirment les responsables communautaires, qu’à la fin de cette pandémie, l’Europe ne pourra pas être, et ne sera pas, la même qu’avant. Seule une Union forte sera capable de protéger l’héritage commun et les économies des pays membres.

    La solidarité et la cohésion sont deux valeurs d’une importance majeure qui se retrouvent à la base du projet européen et des attentes et besoins des citoyens, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans son message à l’occasion de la Journée de l’Europe. A l’heure où l’on parle, le vieux continent traverse sa période la plus difficile depuis la deuxième guerre mondiale et sa résilience, son unité et son humanisme sont mis à dure épreuve.De nombreux messages similaires de la part des responsables roumains et communautaires ont été relayés dans les médias et sur la Toile.

    Resté dans le calendrier roumain comme Journée de la Royauté, après avoir été Fête nationale entre 1866 et 1947, le 10 Mai n’a pas été marqué cette année, en raison de l’épidémie de coronavirus. Les significations de cette date en sont multiples et commencent par l’entrée sur le territoire roumain, le 10 mai 1866, du prince Carol, futur roi Carol I, qui allait commencer un règne de 48 ans. Une année plus tard, le Sénat roumain votait la Proclamation de l’Indépendance face à l’Empire ottoman. Et puis, le 10 Mai se rattache à des événements ayant contribué à la formation de l’Etat roumain moderne. Cette année, la Maison royale de Roumanie a décidé d’annuler tous les événements prévus pour célébrer cette journée.

    Dans un message adressé aux Roumains, la princesse Margareta, gardienne de la couronne, a affirmé que la famille royale se trouvait près de tous ceux qui célébraient la couronne, en tant que symbole de l’histoire moderne et de nos aspirations de liberté, progrès et démocratie. Elle a souhaité une fête de 10 Mai pleine d’espoir et de confiance, malgré l’actuelle pandémie.

    Dans ce contexte, plusieurs professeurs de l’Université de Cluj ont lancé un appel à proclamer le 10 Mai une fête nationale, selon le modèle polonais ou hongrois, des pays qui ont deux et respectivement trois jours nationaux.

  • 10.05.2019

    10.05.2019

    Sommet – La presse européenne a remarqué l’appel à l’unité lancé, jeudi, à Sibiu (centre), au sommet informel de l’Union européenne, mais a mis en doute l’objectif assumé par les leaders présents. Euronews cite le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a annoncé que le 28 mai, un sommet extraordinaire des leaders de l’Union européenne serait organisé, pour lancer le processus d’élection des nouveaux chefs des institutions communautaires en vue de la future législature. Sur la Déclaration de Sibiu, la chaîne d’infos a remarqué qu’elle était composée de principes, et non pas d’engagements fermes. Politico a écrit, à son tour, que les leaders de l’UE mettent l’accent sur l’unité, mais qu’ils voient des turbulences devant eux. La publication a rappelé que les plus grands problèmes auront trait à l’élection des chefs des institutions et surtout du président de la Commission européenne. Der Spiegel a été acide : « le marchandage pour les fonctions top niveau a commencé, a titré le magazine allemand, sur son site. « La bataille pour les leaders communautaires menace de bloquer l’UE » a titré aussi, avec pessimisme, le correspondant à Sibiu du quotidien espagnol El Pais. « Avec les urnes de vote encore vides, les 27 gouvernements de l’UE ont eu, à Sibiu, le premier heurt lié à la distribution du pouvoir après les élections européennes du 26 mai. La lutte s’annonce acharnée et elle pourrait mener à un blocage de l’Union, si le Parlement européen est tout aussi morcelé que les sondages l’indiquent », a poursuivi El Pais. Le Royaume Uni n’a pas été invité au sommet de Sibiu. L’événement a été quasiment ignoré par la presse britannique, où la principale info était liée au football.

    Royauté – La Journée de la Royauté est célébrée aujourd’hui en Roumanie, liée à trois événements cruciaux qui ont contribué à cristalliser l’Etat roumain moderne. Le 10 mai 1866, le prince Carol, de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que prince régnant de Roumanie devant le parlement de Bucarest, fondant ainsi la dynastie. Le 10 mai 1877, c’est toujours Carol qui a proclamé l’indépendance de la Roumanie de l’Empire ottoman, et il a été couronné roi quatre années plus tard. Le 10 mai a été fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’arrivée des communistes au pouvoir, qui ont forcé le dernier souverain, Michel Ier, à abdiquer et à s’exiler. Il a pu revenir au pays à peine en 1992, près de trois ans après la Révolution anticommuniste de décembre 1989. L’ancien roi de Roumanie Michel Ier est décédé en 2017, à 96 ans, et a été inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Argeş. Trois autres monarques de Roumanie y sont enterrés : Carol Ier, Ferdinand et Carol II, ainsi que l’épouse du dernier souverain, la reine Anne. La première née de ses cinq filles, la princesse Margarita, est devenue dépositaire de la Couronne de Roumanie.

    Livre – La Roumanie participe, pour la 11e année de suite, au Salon international du Livre, le deuxième comme taille d’Europe, et qui a lieu cette année du 9 au 13 mai à Turin. L’invité d’honneur est l’émirat de Sharjah des Emirats Arabes Unis, qui détient, en 2019, le titre de capitale mondiale UNESCO du livre, et la langue invitée, c’est l’espagnol. Le thème de la 32e édition, c’est Il gioco del mondo / Le jeu du monde, et le concept du stand de la Roumanie, organisé par l’Institut culturel roumain, évoque l’appartenance de notre culture à la culture européenne, ainsi que le fait que la Roumanie assure la présidence tournante du Conseil de l’UE. Le livre Il Levante, le dernier titre traduit en italien de Mircea Cărtărescu, un des auteurs ayant le plus grand succès à l’étranger, est lancé aujourd’hui. Au stand de la Roumanie, samedi est une journée consacrée aux grands penseurs Emil Cioran, Mircea Eliade et Constantin Noica. Huit volumes seront présentés au public italien.

    Tennis – Dans les demi-finales du tournoi de tennis de Madrid, la joueuse de tennis roumaine et numéro 3 dans la hiérarchie mondiale, Simona Halep, rencontre Belinda Bencic (18e WTA). Simona Halep, qui a dépassé jeudi l’Australienne Ashleigh Barty (9e du monde) par 7-5, 7-5 en demi-finale, s’était adjugé deux fois le trophée de ce tournoi, en 2016 et 2017. Au double messieurs, le Roumain Horia Tecău et son coéquipier néerlandais Jean-Julien Rojer jouent en demi-finale contre le couple Wesley Koolhof (Pays-Bas)/ Stefanos Tsitsipas (Grèce).

    Météo – Le temps en Roumanie est marqué par l’instabilité. Le ciel est très nuageux dans beaucoup de régions et des averses et des phénomènes électriques sont signalés. Par endroits, les quantités d’eau dépasseront les 15-20 l/m² et des chutes de grêle peuvent survenir. Sur les crêtes montagneuses, les précipitations sont mixtes. Le vent est faible à modéré, avec peu d’intensifications en montagne. Les maximales du jour vont de 11 à 21°, avec 15° sous un ciel de plomb à Bucarest.

  • 10.05.2018

    10.05.2018

    Iran – Le ministère roumain des Affaires Etrangères exprime sa confiance quant à la poursuite des efforts diplomatiques pour aboutir à un réel progrès et à une solution finale et durable du dossier nucléaire iranien, lit-on dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Le document souligne que la Roumanie poursuivra sa collaboration avec les représentants de la communauté internationale et avec les Etats-Unis, son plus important partenaire stratégique, pour gérer les dossiers nucléaires. La réaction de Bucarest intervient après la décision de Washington de se retirer de l’accord nucléaire avec l’Iran, sur toile de fond d’une réaction négative de l’administration américaine à l’égard des politiques promues par l’Iran ainsi qu’à l’absence de toute garantie réelle liée à la politique régionale et au déroulement de son programme balistique. Cet accord historique a été conclu en 2015, après 12 ans de crise et 21 mois de négociations entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) plus l’Allemagne. Le document prévoit de limiter le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales. L’UE a profondément regretté la décision des Etats-Unis de se retirer de l’accord.

    10 mai – Le 10 mai marque trois moments importants dans l’histoire de la Roumanie : le début du règne de Carol Ier, l’indépendance d’Etat et le couronnement du premier roi de Roumanie. Les événements consacrés à la Fête de la Royauté ont démarré par un marathon dont le coup d’envoi a été donné devant l’Arc de Triomphe de Bucarest. Des couronnes de fleurs ont été déposées devant la statue de Carol Ier, à la mémoire du fondateur de la dynastie nationale et de l’Etat roumain moderne. Des participants de Roumanie et de République de Moldova sont attendus cet après-midi au Palais Elisabeta, la résidence de la famille royale roumaine pour une garden-party. La série des événements devrait s’achever par le vernissage d’une exposition intitulée « 10 mai, la fête de la Royauté », déroulée sous les auspices de la famille royale de Roumanie. Rappelons-le, le dernier monarque de Roumanie, Michel Ier est décédé l’année dernière, le 5 décembre, en Suisse à l’âge de 96 ans. Il a été enterré le 16 décembre dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud, là où se trouvent les tombeaux de son épouse, Ana et des trois autres souverains de Roumanie.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie devrait analyser aujourd’hui la saisine du président Klaus Iohannis au sujet de la loi qui élimine les interdictions visant les conflits d’intérêt appliquées entre 2007 et 2013 aux membres du Parlement. Selon le chef de l’Etat, l’acte règlementaire manque de clarté et de prédictibilité. La suspension de ces interdictions touche à la stabilité du cadre législatif en matière d’intégrité, étant contradictoire aux engagements assumés par la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Depuis 2007, ce mécanisme est utilisé par la Commission européenne pour suivre l’évolution de la Justice en Roumanie depuis son l’adhésion à l’UE en 2007.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie pourrait prononcer aujourd’hui son verdict dans le dossier appelé « Rovinari-Turceni » qui vise entre autres l’ex premier ministre et leader social-démocrate Victor Ponta. Il est poursuivi pour faux sous seing privé, complicité à l’évasion fiscale et blanchiment d’argent, faits datant de l’époque quand l’ex responsable était avocat. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption a demandé une peine de prison ferme, alors que la Haute Cour a ajourné à cinq reprises la décision dans ce dossier, qui vise aussi un ex-ministre des transports et ancien sénateur social-démocrate Dan Sova. Dans le cas de ce dernier aussi, les procureurs ont demandé une peine de prison ferme pour complicité à des faits d’abus de fonction, faux en écriture sous seing privé, évasion fiscale et blanchiment d’argent. Selon les procureurs, entre 2007 et 2008, le cabinet d’avocats de Victor Ponta aurait reçu quelque 40 mille euros de la part du cabinet de M Sova dans le cadre d’une collaboration fictive. Dan Sova aurait récompensé Victor Ponta pour avoir facilité l’obtention de très lucratifs contrats de représentation de deux compagnies énergétiques de l’Etat, affirme le Parquet anticorruption.

    Lisbonne – Le groupe The Humans et leur chanson « Goodbye », représentent la Roumanie à l’édition 2018 de l’Eurovision de la chanson et participe ce soir dans la deuxième demi-finale aux côtés d’artistes et groupes de musique de 17 autres pays. Après la première demi-finale qui a eu lieu mardi, 10 pays sur 19 se sont qualifiés en finale. Hormis le Portugal, le pays hôte, cinq autres contribuables – Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni et Espagne sont automatiquement qualifiés dans la finale prévue pour samedi.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro 1 mondiale rencontrera aujourd’hui la Tchèque Karolina Pliskova (6e mondiale) dans les quarts de finale du tournoi WTA de Madrid. La Roumaine a remporté six des sept matchs précédents contre la joueuse Tchèque. L’unique succès de Karolina Pliskova a eu lieu dans la cadre de la Fed Cup en 2016. Notons aussi que Simona Halep a remporté les deux dernières éditions de la compétition de Madrid.

    Météo – Températures normales pour cette période de l’année en Roumanie et même assez réduites sur le sud, là où la météo est assez instable. Ciel variable sur le reste du territoire. Les maxima de la journée vont de 18 à 24 degrés. 19 degrés et un ciel couvert en ce moment à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 10.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 10.11.2017

    A l’heure où le dernier souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier, 96 ans est grièvement malade et se trouve pratiquement sur son lit de mort, les chefs de la coalition au pouvoir en Roumanie, soit Liviu Dragnea – le président de la Chambre des Députés et Calin Popescu Tariceanu, le président du Sénat – ont déposé un projet de lois sur le statut de la Maison Royale pour que celle – ci bénéficie de davantage de droits de la part de l’Etat roumain.

  • 08.11.2017

    08.11.2017

    Fiscalité – Le gouvernement roumain de coalition PSD-ALDE se propose d’adopter, aujourd’hui, les modifications au Code fiscal qui visent, entre autres, le transfert intégral des contributions sociales à la charge de l’employé, et le passage de l’impôt sur les salaires, les retraites, les revenus issus de l’agriculture, des loyers et des intérêts bancaires de 16 à 10%. Jusqu’ici, la réunion gouvernementale sur la fiscalité a été ajournée à deux reprises. Le pouvoir en place à Bucarest a réitéré que les nouvelles mesures apporteraient des bénéfices, en dépit des craintes du patronat, des syndicats et d’une partie de la société civile. Les grandes confédérations syndicales ont annoncé que les protestations se poursuivraient au niveau national. Après que, dimanche, environ 20.000 Roumains eurent manifesté contre les mesures du cabinet de Bucarest, hier, une ample protestation a été organisée aux Usines Dacia de Mioveni (sud). Les modifications fiscales sont sévèrement critiquées aussi par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ainsi que par l’opposition parlementaire de droite.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participe, à partir d’aujourd’hui, à Bruxelles, à une réunion de deux jours de ses homologues des Etats de l’OTAN. Selon le ministre Fifor, la réunion est une nouvelle occasion de promouvoir les intérêts de la Roumanie liés à la sécurité dans la région de la mer Noire et à la présence alliée dans le contexte des efforts de renforcer la sécurité du flanc oriental de l’Alliance. Les principaux sujets à l’agenda visent la réforme de la structure de commande de l’OTAN, la mobilité de ses troupes en Europe, la situation en Afghanistan ainsi que le programme balistique et nucléaire nord-coréen. Mihai Fifor participera aussi à la réunion de la Coalition globale anti-Daesh, en marge de la réunion ministérielle de l’Alliance. Il aura des rencontres bilatérales avec le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, avec ses homologues français, britannique, portugais, italien et turc ainsi qu’avec le général Curtis M. Scaparrotti, commandant suprême des Forces alliées d’Europe.

    Royauté – L’ancien souverain Michel Ier de Roumanie se trouve « en état de souffrance » à sa résidence de Suisse, c’est pourquoi aucun événement ne sera organisé à l’occasion de la fête de Sts Michel et Gabriel, ce 8 novembre. Hier soir, le roi Michel a reçu l’extrême-onction après que la Maison royale eut annoncé que son état s’était aggravé. Michel Ier , 96 ans, souffre de deux formes de cancer. Rappelons qu’après son avènement au trône en 1940, les communistes arrivés au pouvoir l’ont contraint d’abdiquer en 1947 et de s’exiler en Occident. Il a pu revenir au pays uniquement après la chute du communisme, en 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine – retirée par les communistes – ainsi qu’une partie de ses propriétés.


    Croissance – L’économie roumaine devrait enregistrer, cette année, une progression de 5,3%, alors qu’en 2018, l’avancée économique passera à 4,2%, selon les dernières prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Ses estimations antérieures étaient de 4% pour 2017 et de 3,5% pour l’année prochaine. La semaine dernière, la Commission nationale pour la prospective avait elle aussi révisé ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie en 2017, de 5,6% à 6,1%. En octobre dernier, le FMI avait également amélioré sa prévision sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, de 4,2% à 5,5%.

    Statistique – Plus d’un tiers (25,8%) de la population de la Roumanie était occupée dans l’agriculture en 2015, ce qui place le pays premier dans l’UE, où la moyenne était de 4,4% – selon les dernières données d’Eurostat. En 2015, près de 10 millions de personnes travaillaient dans ce domaine d’activité dans l’Union, dont près de trois quarts étaient concentrés dans sept pays : Roumanie, Pologne, France, Italie, Espagne, Bulgarie et Allemagne. Toujours selon Eurostat, parmi les personnes travaillant dans l’agriculture, le taux des diplômés d’université varie entre 1,6% en Roumanie et 25,5% au Royaume Uni. Enfin, le nombre des personnes travaillant à temps plein dans l’agriculture est le plus bas en Roumanie (1,5%) par rapport à la moyenne de l’UE qui est de 16,4%.


    Moldova – La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a déclaré, à Chişinău, que l’Accord de libre échange avec l’UE, qui offre beaucoup d’avantages à la République de Moldova, a un potentiel non utilisé. L’officiel européen, en visite pour marquer les trois années depuis la mise en œuvre de l’Accord, a affirmé que pour approfondir les relations commerciales avec l’Union, les autorités étatiques devaient promouvoir plusieurs réformes. Mme Malmström a ajouté que l’octroi par l’UE de l’assistance financière de 100 millions d’euros pour la République de Moldova dépendait de la mise en œuvre du mémorandum que ce pays a signé avec le FMI. Selon les statistiques, les exportations de la République de Moldova vers l’UE ont dépassé 1 milliard de dollars les neuf premiers mois de l’année en cours, en hausse de 16% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Météo – Le temps en Roumanie est généralement instable. Il pleut sur le sud-ouest, tandis que dans le sud et l’est, la bruine est présente par endroits. Le vent est faible à modéré, plus fort en montagne, mais aussi dans le sud-ouest. Les maximales du jour vont de 5 à 16°. 9° et un temps morose à Bucarest.

    Foot – La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, jeudi, la Turquie à Cluj-Napoca (centre), et le 14 novembre les Pays-Bas à Bucarest. Pour ces matchs amicaux, le sélectionneur Cosmin Contra a convoqué 30 footballeurs, dont 17 qui jouent à l’étranger. Avec ces deux matchs, la Roumanie entame sa préparation pour les préliminaires de l’Euro 2020. Rappelons qu’elle a raté sa qualification au Championnat du monde de 2018 de Russie, sous la commande de l’Allemand Christoph Daum, destitué en septembre dernier pour résultats faibles. Rappelons que la sélection nationale de la Turquie a pour entraîneur le Roumain Mircea Lucescu.

  • 06.11.2017 (mise à jour)

    06.11.2017 (mise à jour)

    Podgorica – En visite officielle de deux jours en Monténégro, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, a rencontré ce lundi, son homologue de ce pays Srđan Darmanović. Dans le cadre des discussions, le dignitaire roumain a exprimé l’appui ferme de Bucarest à l’intégration européenne du Monténégro et souligné la disponibilité de la Roumanie de faire part de ses expériences et de lui offrir de l’assistance. Les deux côtés ont passé en revue les moyens de consolider la coopération sectorielle et l’interaction économique, y compris dans les domaines du travail et des assurances sociales, de l’éducation, des sciences et de la technologie, de l’environnement, de l’énergie et du tourisme. Les deux responsables ont signé un plan d’action pour la période 2018 – 2019 dans le domaine de l’intégration européenne et euro-atlantique, une partie du Cadre de coopération soutenue entre les deux ministères des Affaires Etrangères, document signé en 2013. La visite s’inscrit dans les démarches d’intensification de la présence roumaine dans les Balkans occidentaux, région qui compte parmi les priorités de la politique extérieure de Bucarest. Ces démarches se déroulent en vue du mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019.


    Situation – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier soir à Bucarest et dans les grandes villes de Roumanie contre l’intention de la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates (PSD-ALDE) de modifier les lois de la justice et la législation fiscale. Initié par le ministre de la justice, Tudorel Toader, et soumis au parlement, le projet de lois de la justice prévoie, entre autres, que l’Inspection judiciaire passe du Conseil supérieur de la magistrature au ministère de la justice et que le chef de l’Etat ne soit plus impliqué dans les procédures de désignation des chefs des Parquets. Par ailleurs, le gouvernement roumain a ajourné pour ce mercredi sa réunion extraordinaire consacrée à l’adoption de plusieurs mesures fiscales, dont le transfert des contributions sociales entièrement à la charge des salariés, le versement par l’employeur d’une contribution qui couvre les arrêts de maladie et la prestation chômage et la baisse de l’impôt sur le revenu qui passerait de 16% actuellement à 10%. Aujourd’hui également, les sénateurs ont rejeté une motion simple introduite par l’opposition parlementaire contre le ministre des finances, Ionuţ Mişa. Devant le plénum, il a affirmé que le chiffre d’affaires de l’économie roumaine avait augmenté de 9,4% et que le profit brut avait progressé de 8,4% durant les six premiers mois de l’année. La Roumanie compte actuellement parmi les économies les plus dynamiques de l’UE et la direction de développement du pays est appréciée tant par les investisseurs que par les organismes internationaux, a également dit M Misa. Les partis politiques d’opposition, les syndicats et les organisations patronales affirment que les mesures proposées par le ministre auraient des effets graves dans le secteur privé.

    Elections – En Roumanie, les électeurs de la ville de Deva – à l’ouest du pays – et de 15 autres communes de 13 départements ont élu hier leurs maires et des conseillers locaux, dans le cadre d’un scrutin local partiel. A Deva, selon, les résultats partiels, le candidat du Parti national libéral (d’opposition), Florin Oancea, est le nouvel édile en chef de la ville. Les fonctions de maire étaient à pourvoir après que l’ancien maire, Mircia Muntean, reconduit à la tête de la municipalité à l’été 2016, a été condamné définitivement à six ans de prison ferme pour abus de pouvoir et conduite sous l’influence de l’alcool.

    Royauté – L’état de santé de l’ancien souverain de Roumanie, le roi Michel, s’est détérioré, a fait savoir aujourd’hui la Maison Royale roumaine. Âgé de 96 ans, le roi Michel, qui se trouve à sa résidence de Suisse, souffre d’un cancer. Couronné en 1940, le dernier souverain de Roumanie a été forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident en 1947 par les communistes qui avaient pris le pouvoir. Revenu au pays seulement après la chute du communisme, en 1989, le roi Michel a pu recouvrer la nationalité roumaine, qui lui avait été retiré par les autorités communistes, ainsi qu’une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, il a soutenu auprès des chancelleries occidentales l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie s’est réunie pour deux matchs amicaux contre la Turquie et les Pays-Bas. Le premier est prévu pour le 9 novembre à Cluj dans le centre-ouest du pays alors que le deuxième se déroulera le 14 novembre à Bucarest. Le sélectionneur Cosmin Contra a convoqué pour ces deux rencontres une trentaine de joueurs, dont 17 qui évoluent à l’étranger. Parmi les joueurs convoqués figurent aussi l’attaquant du FCSB, Denis Alibec, qui passe par une période plutôt mauvaise mais aussi le milieu de terrain Sergiu Hanca, qui est accusé d’indiscipline chez Dinamo. Avec ces deux matchs, la Roumanie donne le coup d’envoi de sa campagne de préparatifs en vue de préliminaires de l’EURO 2020. Rappelons-le, la sélection de la Turquie est entrainée par le roumains Mircea Lucescu.

    Météo – Durant les prochaines 24 heures le ciel sera plutôt couvert en Roumanie, notamment sur le sud et l’est du pays. Sur ces régions, le brouillard apparaitra, notamment durant matinée. Ciel variable sur le reste du pays avec du vent fort sur le sud-ouest et sur le relief. Les températures iront de – 1 à 9 degrés durant la nuit pour progresser vers 17 degrés durant la journée.

  • 06.11.2017

    06.11.2017

    Protestations – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier soir à Bucarest et dans les grandes villes de Roumanie contre l’intention de la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates (PSD-ALDE) de modifier les lois de la justice et la législation fiscale. Initié par le ministre de la justice, Tudorel Toader, et soumis au parlement, le projet de lois de la justice prévoie, entre autres, que l’Inspection judiciaire passe du Conseil supérieur de la magistrature au ministère de la justice et que le chef de l’Etat ne soit plus impliqué dans les procédures de désignation des chefs des Parquets.

    Par ailleurs, réuni aujourd’hui en séance extraordinaire, le gouvernement roumain pourrait approuver plusieurs mesures fiscales, dont le transfert des contributions sociales entièrement à la charge des salariés, le versement par l’employeur d’une contribution qui couvre les arrêts de maladie et la prestation chômage et la baisse de l’impôt sur le revenu qui passerait de 16% actuellement à 10%. Aujourd’hui également, les sénateurs débattront et voteront une motion simple introduite par l’opposition parlementaire contre le ministre des finances, Ionuţ Mişa. Les partis politiques d’oppositions, les syndicats et les organisations patronales affirment que les mesures proposées par le ministre auraient des effets graves dans le secteur privé.

    Elections – En Roumanie, les électeurs de la ville de Deva – à l’ouest du pays – et de 15 autres communes de 13 départements ont élu hier leurs maires et des conseillers locaux, dans le cadre d’un scrutin local partiel. A Deva, selon, les résultats partiels, le candidat du Parti national libéral (d’opposition), Florin Oancea, est le nouvel édile en chef de la ville. Les fonctions de maire étaient à pourvoir après que l’ancien maire, Mircia Muntean, reconduit à la tête de la municipalité à l’été 2016, a été condamné définitivement à six ans de prison ferme pour abus de pouvoir et conduite sous l’influence de l’alcool.

    Royauté – L’état de santé de l’ancien souverain de Roumanie, le roi Michel, s’est détérioré, a fait savoir aujourd’hui la Maison Royale roumaine. Âgé de 96 ans, le roi Michel, qui se trouve à sa résidence de Suisse, souffre d’un cancer. Couronné en 1940, le dernier souverain de Roumanie a été forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident en 1947 par les communistes qui avaient pris le pouvoir. Revenu au pays seulement après la chute du communisme, en 1989, le roi Michel a pu recouvrer la nationalité roumaine, qui lui avait été retiré par les autorités communistes, ainsi qu’une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, il a soutenu auprès des chancelleries occidentales l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007.

    Dépenses – Bucarest, Kiev et New Delhi comptent cette année parmi les villes les moins chères au monde, selon l’étude « Worldwide Cost of Living », publié ce lundi par The Economist Intelligence Unit qui a analysé les tarifs de plusieurs produits représentatifs. A Bucarest un kilo de pain coûte en moyenne 1,64 dollars (par rapport à 1,76 dollars il y a une décennie), alors qu’un litre d’essence vaut 1,26 dollars (au lieu de 1,38 dollars il y a une dizaine d’années). Pour la 4e année consécutive, Singapour et Hong Kong ont été désignées les villes les plus chères au monde. L’étude compare plus de 400 prix de 160 produits et services, y compris la nourriture, les loyers, les transports et les loisirs.

  • 27.06.2017

    27.06.2017

    Gouvernement – Le social-démocrate Mihai Tudose, le premier ministre désigné de la Roumanie, travaille sur la formule gouvernementale qui devrait recevoir, mercredi, l’aval du Comité exécutif national du Parti social-démocrate. Après avoir chargé Mihai Tudose de former le nouveau Cabinet, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a demandé aux partis politiques représentés au Parlement de mettre au point un agenda qui permette la finalisation des procédures parlementaires dans le courant de la semaine, car la crise politique actuelle nuisait grave à l’économie et à l’image de la Roumanie. Le Cabinet Mihai Tudose devrait remplacer l’équipe Sorin Grindeanu, débarqué par motion de censure, introduite par la coalition gouvernementale PSD-ALDE.

    Royauté – L’état de santé du dernier souverain de la Roumanie, Michel I, est fragile mais stable, a annoncé la Maison royale de Roumanie. La princesse héritière Margarita et son époux, le prince Radu, se trouvent en ce moment en Suisse, pour passer quelques jours aux côtés du roi Michel, à sa résidence privée. Le 1er mars 2016, l’ancien souverain, qui avait subi une intervention chirurgicale oncologique, a annoncé son retrait de la vie publique. C’est la princesse Margarita, l’aînée de ses cinq filles et dépositaire de la couronne, qui représente le roi Michel dans toutes les actions publiques.

    Classement – Le Parquet général de la Roumanie a classé sans suite le dossier sur l’adoption par le gouvernement du décret d’urgence n° 13 qui apportait plusieurs modifications aux Codes pénaux. Les procureurs motivent leur décision par le fait que la légalité et l’opportunité de l’adoption de ce décret n’entrent pas dans leur domaine de compétence et ne peuvent pas faire l’objet d’une enquête pénale, selon un arrêt de la Cour constitutionnelle. Initialement, le dossier avait été repris par le parquet national anticorruption, qui a classé sans suite une partie du dossier, et a renvoyé le reste au Parquet général, ayant des indices que certains avis pour l’adoption du décret d’urgence n° 13 avaient été détruits ou dérobés. Le décret, qui disposait, entre autres, de fixer un seuil de 200.000 lei (44.000 euros) pour l’infraction d’abus de fonctions, a été adopté le 31 janvier dernier, par le gouvernement dirigé par Sorin Grindeanu, récemment destitué. Il a été considéré une tentative d’allègement de la législation pénale anticorruption et abrogé par un autre décret d’urgence suite à de massives protestations de rue.

    Tennis – Trois joueuses roumaines sont présentes aujourd’hui sur les courts, au deuxième tour du tournoi de tennis d’Eastbourne, au Royaume Uni. Simona Halep, la numéro 2 mondial, affrontera la Chinoise Ying-Ying Duan, Monica Niculescu aura pour adeversaire Ţvetanei Pironkova (Bulgarie), et Sorana Cîrstea rencontrera la Britannique Johanna Konta (numéro 7 WTA). Le tournoi sur gazon d’Eastbourne est le dernier avant celui de Wimbledon.

    Météo – La météo reste caniculaire dans l’ouest et localement dans le sud de la Roumanie. Des pluies et des phénomènes orageux sont attendus dans le sud, le sud-est, localement dans l’est et dans les régions de collines et de montagne. Ce mardi, le thermomètre affichera des températures entre 25 et 37°. 23° à Bucarest, à midi

  • 10.05.2017

    10.05.2017

    Famille — Les députés roumains ont donné leur feu vert, à une large majorité de voix, à une initiative citoyenne visant à modifier la Constitution dans le sens d’une redéfinition précise de la famille. Celle-ci devrait être le résultat du mariage librement consenti entre un homme et une femme — et non plus entre deux époux, comme acté actuellement — ayant des statuts égaux ainsi que des droits et des devoirs d’élever et d’éduquer des enfants. Ce projet doit être débattu et voté par la Chambre haute du Parlement. S’il passe du Sénat aussi, la modification de la Constitution doit être soumise à l’approbation des Roumains, qui seront appelés à s’exprimer à l’occasion d’un référendum.



    Grève — Les employés de la Garde roumaine de l’environnement ont déclenché mercredi une grève générale illimitée. Ils protestent contre les inégalités salariales dans ce secteur, alors que leurs rémunérations n’ont pas été mises à jour depuis 2009. Durant ce mouvement, les commissaires de l’environnement ne travaillent plus avec le public et ils ne se déplacent pas sur le terrain pour effectuer les contrôles habituels. Cette grève générale intervient après que, le 26 avril dernier, les salariés de la Garde de l’environnement avaient arrêté le travail pendant deux heures, une action qui n’a pourtant pas amené les responsables gouvernementaux à trouver des solutions à leurs problèmes, précisent les syndicats du secteur. Ceux-ci affirment que la grève sera suspendue au moment où un dialogue véritable s’engage entre les salariés de la Garde de l’environnement et les décideurs de l’exécutif.



    Economie — L’économie roumaine devrait croître cette année de 4%, a fait savoir la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui révise ainsi à la hausse ses prévisions de novembre dernier, chiffrées à 3,7%. Il s’agira de la plus forte croissance parmi les Etats européens membres de cette institution financière. Cependant, cette avancée du PIB devrait ralentir en 2018 jusqu’à 3,5%, met en garde la BERD. C’est la consommation interne qui continuera à doper la croissance roumaine, appuyée par la majoration du salaire minimum et des revenus du secteur public. En 2017, les dépenses gouvernementales resteront à un niveau élevé, la limite rouge du déficit budgétaire de 3%, stipulée par les traités européens, pouvant être dépassée, indique encore la BERD. Le FMI avait lui aussi révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour la Roumanie, de 3,8% à 4,2% en 2017. Cependant le gouvernement de Bucarest avait envisagé et fondé sa construction budgétaire sur une progression économique de 5,2%.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, vient de participer, à Malte, à la troisième table ronde des responsables de la Santé publique des Etats membres de l’UE avec les représentants des grandes compagnies pharmaceutiques européennes. Ils ont convenu d’accroître la qualité, l’efficacité et la durabilité des systèmes sanitaires de leurs pays ainsi que d’améliorer les conditions pour la recherche et l’innovation dans ce secteur. Dans le même contexte, les participants ont signé une déclaration commune qui souligne la nécessité de garantir l’accès des patients à de nouveaux médicaments ainsi qu’à des thérapies et traitements innovateurs, précise un communiqué du ministère de la Santé de Bucarest. Rappelons, dans ce contexte, que ce dernier avait temporairement suspendu les exportations intracommunautaires de vaccins combinés, sur la toile de fond de l’épidémie de rougeole qui sévit dans l’ouest de la Roumanie, 5000 personnes malades étant recensées jusqu’à présent, dont une vingtaine ont perdu la vie.



    Diplomatie — Le renforcement et la dynamisation de toutes les composantes du Partenariat stratégique roumano-américain, lancé il y a 20 ans, sont essentiels pour la coopération entre Bucarest et Washington, ont convenu le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, et le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, lors d’une conversation téléphonique mardi. Teodor Melescanu s’est félicité, à l’occasion, pour « l’excellent niveau » de la collaboration bilatérale en matière de sécurité et de défense, soulignant l’importance de la présence américaine et alliée dans la région, apprend-on par un communiqué de la diplomatie bucarestoise. Il a également mis en exergue les démarches conjointes des gouvernements roumain et américain pour étoffer aussi la dimension économique et commerciale de cette relation.



    Royauté — La Roumanie marque le Jour de la royauté, lié à trois événements essentiels de l’histoire moderne du pays. Le 10 mai 1866, le prince Carol, issu de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que voïvode roumain. Le 10 mai 1877, le même Carol I proclamait l’indépendance de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman, tandis que le 10 mai 1881 il se faisait couronner en tant que roi du pays. Le jour de 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’avènement du régime communiste qui a contraint Mihai I, dernier souverain roumain, à abdiquer et à s’exiler. Ce dernier n’a pu rentrer au pays qu’après la révolution de 1989. Nonagénaire et gravement malade, l’ex-roi Michel s’est retiré, il y a un an, de la vie publique, sa fille aînée, la princesse Margarita, étant désormais la gardienne de la Couronne.



    Eurovision — Dix pays se sont qualifiés mardi soir pour la finale de l’Eurovision de la chanson 2017, qui sera accueillie samedi par la capitale ukrainienne Kiev. Il s’agit d’Arménie, Azerbaïdjan, Australie, Belgique, Chypre, Grèce, Pologne, Portugal, République de Moldova et Suède. Les représentants de la Roumanie, entrent en compétition dans la seconde demi-finale, jeudi. Il s’agit d’Ilinca et Alex Florea qui se proposent de séduire les Européens avec leur tube « Yodel It ». Au total, 42 pays espèrent décrocher, cette année, le trophée de l’Eurovision de la chanson, qui fête en 2017 ses 60 ans d’existence. La Roumanie y a participé à 19 reprises, depuis 1994, ses meilleures performances étant une troisième et une quatrième place.



    Météo — Il fait frais, voire froid en Roumanie, par rapport aux normales de saison. Les maximales de la journée vont de 9 à 19 degrés. Le ciel est couvert et il pleut sur le sud, le sud-est et le centre du pays. Plus que cela, il neige en montagne, notamment sur les hauteurs. Une vigilance jaune contre les crues est en vigueur dans le sud, le centre et l’est de la Roumanie, où les pluies diluviennes de ces derniers jours ont endommagé des centaines d’habitations. A midi, à Bucarest, il y avait 7degrés.