Tag: Russie

  • La nouvelle architecture de sécurité et des relations internationales du 21e siècle

    La nouvelle architecture de sécurité et des relations internationales du 21e siècle

    Une année après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, Vladimir Poutine
    martèle encore et toujours que l’enjeu principal de cette guerre est la survie
    de la Russie en tant qu’Etat souverain. Devant un parterre d’ouvriers de l’industrie
    russe d’aviation militaire, le maître du Kremlin avait repris sa vieille rengaine
    au sujet des intentions occidentales d’anéantir la Russie. Il ne s’agit pas d’une
    mission géopolitique, avait-il martelé à l’occasion, mais d’une mission de
    survie, censée assurer les conditions du développement futur du pays, tout en accablant
    l’Occident d’instrumentaliser l’Ukraine contre la Russie. Pour ce qui est de l’Ukraine,
    M Poutine avait réitéré combien la Russie n’avait ménagé pendant des décennies aucun
    effort pour maintenir de bonnes relations avec ce pays, avant que les choses ne
    basculent, lors de ce qu’il continue d’appeler « le coup d’Etat fomenté
    par l’Occident en 2014 ». Ce n’est sans doute pas la dernière, et
    certainement pas la première fois que le leader russe donne cette version de
    faits, reprise d’une réalité parallèle.


    Le professeur Iulian Chifu, spécialiste de l’espace
    ex soviétique et auteur de l’ouvrage intitulé « La nouvelle architecture
    de sécurité et des relations internationales du 21e siècle » offre sur
    les ondes de Radio Roumanie son analyse au sujet des dernières évolutions de
    cette zone de turbulence que nous traversons aujourd’hui dans les relations
    internationales. Iulian Chifu :


    « Ce que Mikhaïl Gorbatchev n’avait pas pu
    prévoir, et n’avait pas su négocier lorsque la réalité s’est présentée devant lui,
    a été le délitement de l’Union Soviétique. Le fait qu’une fois libérés de la
    prison des peuples, ainsi qu’était considéré à l’époque l’Union Soviétique, les
    nations qui la composaient allaient essayer de retrouver leur identité, et de suivre
    leurs propres voies. La chute de l’Union Soviétique a été un processus naturel.
    Le régime communiste s’est accroché jusqu’au bout, jusqu’au délitement de cet
    Etat mosaïque artificiel, contrôlé et maintenu par la force et la terreur de l’idéologie
    totalitaire. Et dans mon ouvrage, je pose ces questions : Dans quelle
    mesure pourrait survivre le régime de M Poutine à une défaite en Ukraine ?
    A quoi va ressembler la Russie post Poutine ? Et pour essayer d’apporter
    un début de réponse à ces questions, j’avais bien évidemment lu bon nombre d’analyses
    traitant du sujet, avant de forger ma propre analyse. Et mon livre démontre, je
    crois, que M Poutine n’est pas en mesure de survivre politiquement à une
    défaite en Ukraine. Certaines informations en provenance de différents services
    de renseignement laissent même entendre que l’on est en train de réfléchir à sa
    succession. A une succession qui adviendrait non pas à la suite des révoltes
    populaires, mais qui serait plutôt assurée depuis l’intérieur du régime, une
    succession donc censée assurer justement la survie de ce dernier, après avoir
    remplacé le fondateur. C’est un peu ce qui s’était passé lors du débarquement
    de Nikita Khrouchtchev par le Comité central du parti communiste de l’URSS, et
    son remplacement par un proche, qui faisait partie du premier cercle du pouvoir ».



    Aussi, selon le professeur Iulian
    Chifu, Vladimir Poutine ne pourrait être renversé et remplacé que par l’un de
    ses proches collaborateurs, dans ce qui pourrait être une tentative censée
    sauver le régime. Dans son ouvrage, le professeur Chifu rappelle aussi la situation
    désastreuse des militaires russes, jetés en chair à canon dans les premières
    lignes de cette guerre affreuse, dont ils ne connaissent ni les tenants, ni les
    aboutissants, alors qu’ils sont munis d’armes fabriquées il y a 80 ans. Et si
    les Ukrainiens ne disposent pas encore d’armes et de munition en suffisance
    pour compenser de manière décisive la supériorité numérique russe, il n’en est
    pas moins vrai qu’une année après le déclenchement de la soi-disant « opération
    spéciale » en Ukraine, le régime Poutine s’évère incapable de fournir,
    fut-ce à usage interne, une narration sensée et crédible qui puisse justifier
    cette guerre insensée.

    Mais dans cette équation géopolitique extrêmement
    tendue, il ne faut surtout pas, selon le professeur Iulian Chifu, sous-estimer
    le rôle et les intérêts de la Chine :


    « Là où le bât blesse pour
    M. Poutine c’est que la puissance a changé de camp au niveau global. L’on est
    passé d’un monde bipolaire, un monde régenté par les deux superpuissances de la
    guerre froide, à un monde qui compte deux grandes puissances et plusieurs
    puissances régionales, mais la Russie ne se retrouve plus parmi les deux
    premières. Les grandes puissances d’aujourd’hui sont les Etats-Unis et la
    Chine. Et cela fait mal, compte tenu des ambitions nourries par M Poutine et par
    les Russes en général, abreuvés depuis toujours à l’idée d’un monde où ils
    doivent jouir des zones d’influence. Le président chinois, Xi Jinping, représente
    une puissance en plein essor, une puissance qui aspire à devenir un leader qui
    pèse au niveau global. Pour la Chine, M Poutine est un acteur de seconde zone,
    un partenaire de circonstance, mais qui crée du désordre. Pékin avait envoyé un
    message assez clair à Moscou, il ne s’agit pas d’une proposition d’issue au
    conflit à proprement parler, mais elle avait quand même posé quelques jalons, dicté
    quelques principes, censés clarifier la position chinoise au sujet de la guerre
    en Ukraine. Il s’agit, primo, de la non-utilisation de l’arme nucléaire et,
    secundo, finir cette guerre au plus vite. »


    Pourquoi ? Eh bien, parce que, selon le professeur Chifu, fut-ce
    de manière indirecte, cette guerre est dommageablepour la Chine. La Chine de Xi Jinping tire sa puissance
    de la croissance de son économie. Et pour cela, pour poursuivre sur cette
    lancée, sans faire trop de vagues, elle a donc besoin de paix et de stabilité. Si
    la Russie provoque du désordre au niveau mondial, la Chine a des problèmes. Les
    intérêts et les visions de M Xi et de M Poutine divergent donc profondément. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 01.07.2023 (mise à jour)

    01.07.2023 (mise à jour)

    Diplomatie – 40 employés de l’ambassade de Russie à Bucarest, dont 11 diplomates et 29 membres du personnel technique et administratif et leurs familles, ont quitté la Roumanie samedi en fin d’après-midi, à bord d’un avion civil opéré par une compagnie aérienne russe. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, la décision de la Roumanie de réduire le personnel de la mission diplomatique russe « illustre le niveau actuel des relations bilatérales, dans le contexte du déclenchement par la Russie de la guerre d’agression contre l’Ukraine voisine de la Roumanie ». Rappelons-le, début juin, la diplomatie roumaine a annoncé la Russie qu’elle devrait réduire le nombre de son personnel en Roumanie de 61%. Enfin ce fut la Russie à faire le choix des postes supprimés et des personnes obligées de quitter la Roumanie.

    Emeutes – Le président Emmanuel Macron a été contraint samedi de reporter sa visite d’Etat en Allemagne au lendemain d’une quatrième nuit d’émeutes en France causées par la mort de Nahel, tué par un policier et inhumé loin des caméras dans sa ville de Nanterre, en banlieue parisienne, selon l’AFP. Même si l’intensité des violences a semblé reculer dans la nuit de vendredi à samedi, les 45.000 policiers et gendarmes mobilisés ont procédé à plus de 1.300 interpellations, selon le bilan du ministère français de l’Intérieur. Saisi par une vidéo amateur venue contredire le récit initial livré par les policiers, le tir a bout portant d’un motard et la mort de Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle routier ont choqué jusqu’au sommet de l’Etat et embrasé tout le pays. Les transports en commun ont été suspendus pendant la nuit, tout comme la vente de matériaux pyrotechniques et des substances inflammables. Les émeutes les plus violentes ont eu lieu à Marseille, Lyon, Grenoble et à Paris. Le président Emmanuel Macron a accusé les protestataires d’exploiter la mort de l’adolescent et a appelé tous les parents à la responsabilité.

    Bruxelles – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que la gestion et la consolidation des frontières de l’Union comptait parmi les principaux éléments dans la lutte contre la migration illégale. La cheffe de la Commission européenne espère que les projets pilote que déroulent la Bulgarie et la Roumaine puissent servir de modèles de bonnes pratiques pour d’autres frontières extérieures de l’Union. Les leaders européens réunis jeudi et vendredi à Bruxelles ont évoqué la gestion de la migration, sans identifier pourtant un accord. La Pologne et la Hongrie s’opposent au pacte qui prévoit la relocation des demandeurs d’asile conformément au principe de la solidarité.

    Ukraine – L’Espagne alloue un nouveau paquet d’aides à l’Ukraine d’une valeur de 55 millions d’euros et promet à Kiev un appui à long terme, annonce le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, dans un discours samedi devant le Législatif ukrainien. Sur ce montant, 51 millions devraient seraient versés à l’Ukraine par le biais de la Banque Mondiale afin de soutenir les PMEs et le reste sera utilisé pour reconstruire les écoles bombardées par la Russie. L’Espagne a assumé ce 1er juillet la présidence de l’Union européenne. Pedro Sánchez a également évoqué l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, assurant qu’il soutenait la création d’un Conseil Ukraine – OTAN.

    Festival – C’est un weekend bien rempli d’événements à Bucarest, qui accueille ces 1 et 2 juillet le festival international du théâtre de rue « B-fit in the street ! » Après une pause de trois ans, l’événement est de retour dans la Capitale, pour transformer les artères centrales en zones piétonnes, où les spectateurs peuvent suivre des spectacles d’acrobatie et des concerts de musique interactifs. N’y manquent pas non plus les installations sonores, les musiciens de rue, les danseurs, ni les ateliéers créatifs et les activités sportives.

    Météo
    Il fait beau ce weekend en Roumanie. Le ciel est variable, plutôt bleu, mais
    quelques pluies isolées sont possibles en montagne. L’instabilité sera au
    rendez-vous sur l’ouest, le sud-ouest et le sud, où des pluies et des orages
    sont possibles. D’ailleurs, les météorologues ont émis une alerte jaune à
    l’instabilité valable à partir de ce soir et jusqu’à demain matin. Les maxima
    dépasseront souvent les 30 degrés.

  • Un soutien européen accordé à Kiev et Chisinau

    Un soutien européen accordé à Kiev et Chisinau

    Les structures européennes et euroatlantiques
    continueront à soutenir l’Ukraine, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohannis, présent au Conseil européen de Bruxelles. Et le responsable roumain d’ajouter
    que l’appui européen devrait concerner la République de Moldova aussi, un pays
    sévèrement impacté par l’invasion russe de son voisin. Il est vital aussi bien
    pour l’Ukraine, que pour les pays membres de l’UE et de l’OTAN de préserver
    leur unité et leur solidarité. Pour cela, il faut que nous offrions un appui
    permanent et inconditionnel aux Ukrainiens, a affirmé Klaus Iohannis. Je pense
    qu’il est évident pour tout le monde que nous devons unir nos efforts et faire
    de notre mieux pour arrêter la guerre en Russie. Pour aider Kiev, il faut le soutenir
    dans ses efforts d’adhérer à l’UE a ajouté le président roumain, avant de
    conclure qu’il était extrêmement important d’aider tous ceux que cette guerre
    fait souffrir et qui ont besoin d’une nouvelle chance. Je ne pense pas
    seulement au peuple ukrainien, mais aussi à celui moldave qui a besoin de notre
    soutien pour accroître sa résilience et rejoindre la communauté européenne.


    Voisine des deux Etats ex soviétiques dont
    elle soutien le parcours européen, la Roumanie a donné un coup de main dès les
    premiers moments de l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février 2022. Plus de
    4,5 millions de réfugiés ukrainiens ont transité depuis le territoire roumain
    pour fuir la guerre. Par ailleurs, sans l’appui de Bucarest, la République de
    Moldova n’aurait jamais pu surmonter sa crise énergétique.

    Selon les sondages
    les plus récents, la plupart des Moldaves se disent en faveur de l’adhésion
    européenne de leur pays. Presque 60% des personnes questionnées voudraient
    rejoindre l’UE, tandis que seulement 37% des répondeurs seraient en faveur d’une
    intégration au sein de l’Union économique eurasiatique contrôlée par Moscou,
    selon une enquête citée par Radio Chisinau. La même source précise que 33,4%
    des Moldaves soutiennent l’adhésion de leur pays à l’OTAN. Par ailleurs, la
    cheffe de l’Etat, la pro-occidentale, Maia Sandu, reste la figure la plus
    populaire dans son pays, tandis que son parti reste en première position dans
    les intentions de vote, si des élections législatives anticipées avaient lieu
    ces jours-ci. Si un scrutin présidentiel avait lieu ce vendredi, Maia Sandu le
    remporterait avec 38% des voix, suivi par l’ancien président, le socialiste et
    philorusse, Igor Dodon, 14,2% et le maire de Chisinau, Ion Ceban, 6,2%.
    Considéré comme le principal vecteur des intérêts russes en République de
    Moldova, Ilan Sor, condamné dans un dossier pénal et actuellement en cavale, ne
    serait crédité que de 2,5% des votes. 43,5% des Moldaves ont affirmé ne faire
    confiance à aucune personnalité politique. En cas de scrutin parlementaire, le
    parti de Maia Sandu, Action et Solidarité remporterait 44,3% des mandats, le
    Bloc des Socialistes et des Communistes pro-Moscou, 21,5% et le parti populiste
    de Sor, récemment dissolu, 13,6%.



  • 29.06.2023

    29.06.2023

    Conseil – Coup d’envoi aujourd’hui, à Bruxelles, du
    sommet de l’UE. Deux jours durant, les participants se pencheront sur de
    nombreux sujets dont un bilan de la présidence suédoise avant le début de celle
    espagnole. Toujours à l’agenda de la réunion à laquelle participe aussi le
    président roumain, Klaus Iohannis, la situation en Ukraine, le soutien européen
    accordé à Kiev, la sécurité économique et la migration. Selon le correspondant
    Radio Roumanie sur place, le Conseil débutera par une discussion avec le
    secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, au sujet de l’Ukraine, des
    livraisons d’armement et du prochain sommet de Vilnius. Volodimir Zelenski
    aura, lui aussi, une intervention. D’autres sujets tels la compétitivité, la
    numérisation et la sécurité domineront les pourparlers.














    Etats-Unis – Les Etats-Unis et la Roumanie ont agi et
    continuent à agir d’une manière censée appuyer l’Ukraine et les autres
    partenaires vulnérables de la région de la mer Noire. C’est ce qu’a déclaré le
    chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une réception offerte mercredi
    soir par l’ambassade américaine à Bucarest, à l’occasion de la Fête nationale
    des Etats-Unis. Et Mme. l’ambassadrice, Kathleen Kavalec de déclarer que les
    deux pays partagent des valeurs communes qui renforcent leur partenariat face à
    l’attaque illégale et terrible menée par la Russie en Ukraine.




    Santé – Les responsables des syndicaux de la Santé ont annoncé
    des majorations salariales à partir du 1 août pour toutes les catégories
    salariales du domaine. Lors d’une entrevue mercredi, avec le premier ministre,
    Marcel Ciolacu, les syndicalistes ont décidé du contenu du décret d’urgence au
    terme duquel, les professionnels de la santé se verront majorer les revenus.
    Parallèlement, le gel des embauches dans le domaine sanitaire prendra fin. Par
    conséquent, 4000 nouveaux postes dans le domaine sanitaire seront offerts dans
    un premier temps aux concours de recrutement, suivie par 10000 autres dans les
    mois à venir. Toutes ces nouvelles dispositions seront votées par le
    Gouvernement avant la fin de la semaine. Si les syndicalistes n’obtenaient pas
    une réponse positive à leurs revendications, ils seraient entrés en grève
    générale.












    Hélicoptères – Un centre pour des opérations de révision, maintenance
    et réparation des hélicoptères Black Hawk sera ouvert prochainement à Bacau,
    dans l’est de la Roumanie, suite à un partenariat entre le constructeur
    américain de l’aéronautique et de l’aérospatiale Lockheed Martin et le
    fabriquant roumain Aerostar. Le centre deviendra opérationnel après l’arrivée
    en Roumanie, dans le courant de cette année, de sept hélicoptères S-70 Black
    Hawk. Le vice-président chargé des affaires internationales de la compagnie,
    Ray Piselli a déclaré que le centre de Bacau contribuera à la création de
    nouveaux emplois en Roumanie, tout en permettant une baisse des coûts de
    fabrication.


    Retraite – Les représentants des magistrats de Roumanie se
    réunissent jeudi pour décider s’ils contestent oui ou non auprès de la Cour
    constitutionnelle le projet de réforme des régimes spéciaux de retraite,
    adoptée mercredi par le Parlement. Les magistrats se disent mécontents de se
    voir diminuer la pension et repousser l’âge de départ à la retraite. Le premier
    ministre, Marcel Ciolacu, a annoncé que si des éléments non constitutionnels
    sont dénichés par les juges de la Cour, le Parlement sera convoqué en session
    extraordinaire. La réforme des pensions de retraite figure parmi les jalons du
    Plan national de relance et de résilience.
















    Taxe – A partir de 2026, la taxe pour l’utilisation du réseau
    des routes nationales de Roumanie, appelée rovignette, sera calculée en
    fonction du degré de pollution de la voiture ou, dans le cas des poids lourds,
    en fonction des distances parcourues. Approuvée par la Chambre des députés, la
    nouvelle loi prévoit que les chauffeurs puissent acheter la vignette pour une
    période d’un jour, de dix jours, de trente jours, de soixante jours ou d’un an.
    Les véhicules des Ministères de l’Intérieur et de la Défense, tout comme ceux des
    Services de renseignement et de la Protection seront exonérés du paiement de
    cette taxe. Les personnes handicapées non plus, ne devront pas payer la
    rovignette. La nouvelle méthode de calcul de cette taxe est prévue par le Plan
    National de Relance et de Résilience.


    Examens – Les élèves en Terminale appartenant aux minorités
    nationales de Roumanie passent aujourd’hui l’épreuve de langue et de
    littérature maternelle du Bacalauréat roumain. C’est la dernière épreuve de Bac
    après celles de langue et de littérature roumaine, de Maths et de spécialité.
    Les premiers résultats seront affichés le 3 juillet et ceux finals le 7. Par
    ailleurs, 76% des collégiens roumains ayant passé le Brevet de collège ont
    obtenu des moyennes censées leur assurer l’inscription au lycée.




    Météo – Les
    températures sont à la hausse en ce jeudi, tout en restant inférieures à la
    moyenne saisonnière du mois de juin. Des nuages et de belles éclaircies
    alternent dans le ciel roumain, tandis que des averses tombent sur les régions
    de montagne et sur celles centrales et septentrionales. Le vent souffle
    légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort en altitude et dans les
    régions du nord-est, sud-est et centre. Les températures vont ce jeudi de 20 à
    29 degrés. 23 degrés à midi, à Bucarest.

  • 09.06.2023

    09.06.2023

    Grèves – Mécontents de l’offre faite par le gouvernement pour résoudre leurs revendications, les syndicats de l’Education Nationale ont organisé aujourd’hui une nouvelle marche de protestation à Bucarest. Des protestations se déroulent aussi dans d’autres villes. Entre temps, l’Exécutif de Bucarest a adopté jeudi un mémorandum selon lequel les majorations salariales accordées au personnel de l’Education nationale seront accordées par le biais de la prochaine loi de la grille unique des salaires. C’est par ce document que le gouvernement de Bucarest garantit que ce domaine serait prioritaire. Le premier ministre Nicolae Ciuca a assuré que le salaire de base d’un professeur débutant serait établi au niveau du salaire moyen brut, tel que demandé par les syndicalistes. Et c’est toujours ce mémorandum qui accorde aussi au personnel de l’Education une indemnité de congé calculée en fonction du salaire de base mais aussi d’autres bonus. Pourtant, le personnel de l’Education nationale affirme que la déclaration politique de ce jeudi n’a aucune valeur juridique et annonce la poursuite de la grève déclenchée le 22 mai. Ils affirment ne plus faire confiance à la classe politique de Roumanie puisque depuis 2010, à nombre d’occasions, les politiciens n’ont pas respecté les lois qu’ils avaient initiées. La ministre de tutelle, Ligia Deca, a annoncé que les inscriptions pour le baccalauréat et l’évaluation nationale – soit le brevet, se prolongeront jusqu’au 13 juin et les épreuves de compétences du Baccalauréat se tiendront du 14 au 23 juin.

    Diplomatie – Le ministère russe des Affaires Etrangères a critiqué la décision des autorités roumaines de réduire la présence diplomatique russe en Roumanie, affirmant être « un acte hostile qui ne restera pas hors réponse ». Des mesures spécifiques seront annoncées prochainement a commenté la porte parole du Ministère russe des AE, Maria Zaharova. Le ministère roumain des AE a annoncé que l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Bucarest avait été informé jeudi sur la décision des autorités roumaines de réduire le personnel diplomatique et technique – administratif de la Fédération de Russie en Roumanie par la réduction de son nombre à un niveau similaire à celui de la représentation diplomatique et technique-administrative de Roumanie en Fédération de Russie. En 30 jours tout au plus, les postes de diplomates devraient baisser de 21 alors que ceux du personnel technique-administratif d’une autre trentaine. Si la mission diplomatique russe n’opère pas ces changements, les autorités de Bucarest pourraient retirer les lettres d’accréditation pour ces postes. La mesure a été adoptée aux termes de la convention de Vienne de 1961, relative aux relations diplomatiques et illustre le niveau actuel des relations bilatérales drastiquement réduites par la Roumanie après le déclenchement par la Fédération de Russie de la guerre d’agression contre l’Ukraine, a précisé le ministère des AE de Bucarest.

    Schengen – La levée des contrôles à la frontières avec la Bulgarie et la Roumanie dans le cadre de l’espace Schengen est un des domaines qui devraient bénéficier d’une attention particulière dans le cycle 2023 – 2024 du Conseil Schengen, ont décidé les ministres des Affaires Etrangères réunis dans le cadre du conseil Justice et Affaires intérieures à Luxembourg. Le vote du plénum du Parlement européen sur la résolution reposant sur la pétition déposée par la société civile de Roumanie qui conteste la légalité du véto de l’Autriche contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne aura lieu sans nul doute dans le cadre de la session de juillet de Strasbourg, a annoncé jeudi sur un réseau de partage l’eurodéputé roumain Vlad Gheorghe. Rappelons-le, la Roumanie qui fait partie d’un tandem avec la Bulgarie dans le processus d’adhésion à Schengen, remplit les conditions techniques à l’adhésion, mais à cause de l’opposition exprimée par les autorités de Vienne à la fin de l’année dernière, elle ne fait pas encore partie de l’espace de libre circulation européenne.

    Croissance – L’économie de l’Union européenne a enregistré une croissance de 0,1% durant le premier trimestre de cette année par rapport à la période similaire de 2022, selon les chiffres publiés par l’Office européen des statistiques, Eurostat. L’avancée annuelle la plus significative a été enregistrée en Espagne, à Chypre et à Malte, avec plus de 3%, mais aussi en Roumanie avec 2,8%. Même si l’UE semble avoir réussi à éviter la récession de justesse, la zone Euro qui réunit une vingtaine d’Etats, a enregistré deux trimestres consécutifs de contraction économique avec une croissance de 0,1%, étant pratiquement en récession technique.

    TIFF – La ville de Cluj dans le centre-ouest de la Roumanie est le long des dix prochains jours la capitale du cinéma international. Ce vendredi c’est le coup d’envoi d’une nouvelle édition du Festival du Film Transilvania. Au total, quelque 200 films seront projetés au festival de Cluj et 12 sont inscrits dans la compétition officielle. Des acteurs et des cinéastes célèbres roumains et étrangers ont annoncé leur présence, parmi lesquels Oliver Stone. Reposant sur des faits réels, déroulées à Sibiu en décembre 1989, « Libertate », le film le plus récent réalisé par Tudor Giurgiu sera projeté pour la première fois au monde au TIFF. Le comédien Horaţiu Mălăele, qui doit se produire dans le cadre d’un spectacle à Cluj doit recevoir un prix d’excellence.

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont émis une alerte code orange aux pluies torrentielles, valable aujourd’hui sur le territoire de 12 départements, ainsi qu’une alerte code jaune à l’instabilité temporaire accentuée, valable jusqu’à samedi matin dans huit départements. Les météorologues précisent qu’au cours des prochains jours, la météo sera instable surtout sur l’ouest, le nord, le centre et en montagne, avec quelques nuages, des orages et de la grêle. Les maxima iront aujourd’hui de 21 à 30 degrés. Il fait beau actuellement à Bucarest, avec 29 degrés sous le soleil.

  • Manifestation pro-européenne en République de Moldova

    Manifestation pro-européenne en République de Moldova

    Confrontée à une
    crise énergétique sans précédent, la République de Moldova tient bon grâce à
    l’aide offerte par la Roumanie et par l’Union européenne. Soumise aux menaces
    hybrides de la Russie, ce pays a enfin compris, après trois décennies passées
    entre l’Est et l’Ouest, qui sont ses vrais amis politiques. L’Union européenne fait
    donc partie des ceux sur lesquels ce petit État est-Européen, majoritairement
    roumanophone, peut vraiment compter.


    Une confirmation
    en ce sens est venue directement de la part de la présidente du Parlement
    européen, Roberta Metsola, invitée, dimanche dernier, au grand rassemblement
    pro-européen convoqué par la présidente Maia Sandu à Chișinău. La République de
    Moldova n’est pas seule, l’Europe c’est la République de Moldova, la République
    de Moldova c’est l’Europe – a déclaré, en roumain, la présidente du pouvoir
    législatif communautaire. Elle a assuré les Moldaves que l’Union européenne
    soutiendrait leur pays dans le processus d’intégration.


    Roberta Metsola a
    déclaré : « Nous nous sommes réunis pour envoyer un
    message pro-européen à la communauté internationale. Je vous laisse avec la
    réponse du Parlement européen : allez-y, continuez de la même manière, la République
    de Moldova n’est pas seule.
    ».


    Roberta Metsola
    a félicité les citoyens de la République de Moldova pour leur solidarité envers
    l’Ukraine agressée et les réfugiés ukrainiens. D’autre part, elle a condamné la
    Russie pour sa politique, ses menaces et ses chantages envers la République de
    Moldova.


    La présidente
    Maia Sandu, quant à elle, a déclaré à ses concitoyens que la meilleure façon de
    se débarrasser du chantage russe est de rejoindre l’Union européenne : « La
    République de Moldova européenne signifie une République de Moldova avec des
    amis forts et fiables, qui ne nous laisseront pas seuls face aux agresseurs qui
    font la guerre et tuent de personnes Nous ne pouvons vivre en sécurité qu’au
    sein de la famille européenne. Cette guerre nous montre clairement que nous ne
    voulons plus subir le chantage du Kremlin
    » a déclaré Maia Sandu.


    La République de
    Moldova est devenue un pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne en juin
    2022, quelques mois après l’invasion russe de l’Ukraine. La présidente Maia
    Sandu plaide désormais en faveur de l’adhésion jusqu’à la fin de cette
    décennie.


    Maia Sandu a
    déclaré encore « La place de la République de Moldova est
    dans l’Union européenne. Notre projet national et notre objectif est de devenir
    d’ici 2030, membre de la famille
    européenne. Ce n’est pas seulement mon engagement. C’est ce que le peuple souhaite
    aussi. Les Moldaves le réclament à chaque fois qu’ils sortent dans la rue pour
    défendre leurs droits. Ils le réclament lors des élections. Ils le réclament maintenant,
    alors que nous sommes à nouveau réunis pour décider de l’avenir de la
    République de Moldova. L’Europe est plus qu’un slogan politique. L’Europe est
    un mode de vie, un rêve qui doit devenir réalité et c’est notre chance de vivre
    en paix et en prospérité
    » a dit Maia Sandu.


    Disons pour
    finir que plus de 75 000 personnes ont participé à la manifestation de Chișinău,
    où une résolution a été adoptée confirmant le soutien des citoyens au parcours
    européen du pays.



  • 07.05.2023

    07.05.2023

    Avion – Un avion de surveillance polonais, L410 Turbolet en vol dans l’espace aérien international de la mer Noire, dans le cadre d’une mission de patrouille sous l’égide de Frontex a été intercepté par un avion de chasse ruse Su 35, qui a effectué des manœuvres « agressives et dangereuses » dans son voisinage, fait savoir ce dimanche le Ministère de la défense de Bucarest. Selon celui-ci, l’incident a eu lieu vendredi. Deux avions de chasse roumains et deux autres espagnols ont été préparés à intervenir, mais leur décollage n’a plus été nécessaire puisque l’avion polonais a réussi à se poser en toute sécurité sur l’aéroport militaire de Mihail Kogalniceanu dans le sud-est de la Roumanie. Le ministère de la défense de Bucarest rappelle que du 19 aril au 17 mai un avion polonais de surveillance du type L410 UVP-E20 est déployé en Roumanie dans le cadre de l’opération « Multipurpose Maritime Operation Western Black Sea 2023 », coordonnée par Frontex. L’opération se déroule annuellement depuis 2019.

    Couronnement – Les festivités déroulées à l’occasion du couronnement du roi Charler III, 74 ans, se poursuivent aujourd’hui au Royaume Uni. Le principal événement de la journée est un concert au Château de Windsor, réunissant quelque 20 000 personnes. Samedi, le roi Charles III du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord et son épouse, la reine consort Camilla ont été couronnés à Londres à l’abbaye de Westminster sous les regards de 2 300 invités et des millions de téléspectateurs à travers le monde. Parmi les nombreux chefs d’Etat et de gouvernement présents et royautés à participer à la cérémonie de couronnement figure le président roumain, Klaus Iohannis, Margarita, la gardienne de la couronne de Roumanie et le prince consort Radu. Le roi Charles III est un ami de la Roumanie et comprend profondément le continent européen, dans son intégralité, affirme Margarita, la gardienne de la Couronne de Roumanie, dans un message à l’occasion du couronnement du souverain britannique. Elle souhaite au souverain britannique et à la reine consort Camilla « un règne béni, pour un avenir meilleur de leur pays et du monde entier ». Des dizaines de milliers de sympathisants de la monarchie britannique sont descendus dans les rues de Londres pour saluer le nouveau souverain et son épouse, qui ont traversé les boulevards dans le cadre d’une procession grandiose. Le roi Charles ex-prince de Galles, âgé de 74 ans devient chef d’Etat du Royaume Uni et de 14 autres Etats, y compris le Canada, l’Australie et Bahamas après la mort de sa mère, la reine Elisabeth 2, le 8 septembre 2022, à l’âge de 96 ans. A noter aussi que le Roi Charles III est considéré par la presse roumaine comme un ami très proche de la Roumanie, étant donné ses visites périodiques ces deux dernières décennies. Fasciné par les traditions de Transylvanie (centre), il a contribué constamment au maintien et à la popularisation de ces coutumes. D’ailleurs, le futur monarque britannique détient plusieurs maisons traditionnelles et terrains en Roumanie, étant ainsi un contribuable au budget local.

    Décret – Le gouvernement de Bucarest adoptera la semaine prochaine un décret d’urgence visant la réduction des dépenses budgétaires, ont fait savoir tant le premier ministre libéral Nicolae Ciuca que le leader du PSD, partenaire des libéraux dans la coalition gouvernementale, Marcel Ciolacu. Le texte législatif sera achevé lundi dans le cadre de la réunion de la coalition gouvernementale pour être ensuite soumis au débat public et adopté par le gouvernement. Marcel Ciolacu a assuré à nouveau que ce décret ne sera par un décret de l’austérité censé réduire les salaires et les pensions de retraite. Pour sa part, Nicolae Ciuca a précisé que les grands revenus ne seront non plus soumis à des impôts supplémentaires.

    Météo – Ciel couvert ce dimanche sur la moitié nord de la Roumanie et sur le relief ou des pluies sont attendus. Quelques nuages seulement sur le reste du territoire avec des pluies isolées. A l’intérieur de l’Arc des Carpates, des pluies à verse et des orages sont attendues. Des précipitations mixtes pluie/neige sont également probables sur les Carpates Orientales, à des altitudes de plus de 1 600 mètres. Les maxima iront de 12 à 24 degrés.

  • La vocation européenne de la République de Moldova

    La vocation européenne de la République de Moldova

    « L’avenir de la
    République de Moldova n’est pas garanti si la guerre en Ukraine ne s’achève de
    la manière que l’on souhaite tous, et cela même qu’une invasion russe de cet
    Etat soit de toute façon hautement improbable. Car si l’Ukraine cédait, la
    vocation européenne de la république de Moldova serait compromise, ce qui
    équivaudrait en termes d’effets à une occupation de facto de cet Etat par
    la Russie », appréciait sur les ondes de Radio Roumanie Dan Dungaciu, le directeur de l’Institut des Sciences politiques et des Relations Internationales de l’Académie roumaine. dans une récente analyse de la
    situation internationale de l’ex-république soviétique, habitée par une
    majorité de roumanophones. La sécurité de cette république demeure la clé de
    voûte de sa vocation européenne, rappelle Dan Dungaciu, qui croit savoir que le
    précédent de l’intégration européenne de la république de Chypre ne saura être
    répliqué par Bruxelles dans le cas de la république de Moldova. Dan Dungaciu:


    « Quoi qu’il en soit,
    la voie la plus directe pour l’intégration européenne de la république de
    Moldova passe encore et toujours par la Roumanie. La Roumanie demeurera la seule
    voie de recours de la république de Moldova, fut-ce dans le pire scénario. La
    Roumanie demeurera à ses côtés, prête à assumer son rôle, son partenariat, en
    dépit des aléas de l’histoire, fit-elle tragique. Et, de fait, passer par la
    Roumanie constitue la voie la plus directe de l’intégration européenne de la
    république de Moldova, cela relève de l’évidence. Cet Etat s’est retrouvé jeté malgré
    lui dans un contexte d’incertitudes, provoqué par la guerre menée par la Russie
    en Ukraine. Et nous ne pouvons qu’espérer que la ligne de front demeure aussi
    éloignée que possible des frontières de la république de Moldova. La présidente
    moldave, Maia Sandu, l’avait d’ailleurs rappelé : si les troupes russes
    parviennent toucher Odessa et le pourtour de la mer Noire, la défense de la
    république de Moldova deviendrait hasardeuse. Cet Etat se voit donc confronté à
    un souci major pour parvenir à assurer sa sécurité ».


    La
    position de neutralité de la république de Moldova, qui demeure à mi-chemin
    entre l’Est et l’Ouest, n’est effectivement pas en mesure de la protéger,
    affirme encore le directeur de l’Institut des Sciences politiques et des
    Relations internationales de l’Académie roumaine Dan Dungaciu. La Russie n’est
    sans doute pas prête de relâcher la pression, considérant toujours la
    république de Moldova comme faisant partie de sa zone d’influence, et tentant d’imposer
    une direction politique pro-russe à Chisinau. Selon la présidente
    pro-européenne Maia Sandu, si l’héroïsme des défenseurs ukrainiens a pu tenir
    les troupes russes loin de la frontière moldave, son pays fait malgré tout face
    à ce qu’elle a appelé une guerre hybride. Même son de cloche de la part d’Anatol Şalaru, analyste politique et ancien membre du gouvernement de
    Chisinau :


    « La république de Moldova fait face à des formes
    de guerre hybride de la part de la Russie. Il s’agit notamment de tentatives de
    déstabilisation du pouvoir légitime. Regardez ces manifestations téléguidées,
    organisées toutes les semaines par le parti Sor, et qui ne poursuivent aucun objectif
    sinon purement politique. Il s’agit des manifestations bidon, les gens sont
    payés pour y prendre part, cela peut aller de 20 euros à plusieurs milliers d’euros,
    en fonction des responsabilités dont sont chargés les manifestants par leurs sponsors
    indélicats. Malheureusement, le gouvernement légitime a été lent à réagir. Il y
    a quelques mois encore, le pouvoir se refusait de dénoncer de tels agissements,
    tout comme le rôle endossé par la Russie dans cette provocation.
    »


    Ce genre de pressions pilotées depuis Moscou peuvent déstabiliser aisément
    la situation à Chisinau, d’autant que les institutions censées défendre les
    intérêts de la petite république roumanophone demeurent fragiles. L’issue de la
    guerre en Ukraine demeure donc d’une importance capitale pour assurer la sécurité
    de la république de Moldova, alors que ladite sécurité demeure un élément
    essentiel pour préserver ses chances européennes. Anatol Şalaru :


    « Vous savez, une fois actée la victoire
    ukrainienne, l’armée russe stationnée dans la république séparatiste de
    Transnistrie n’aura rien à faire que de plier armes et bagages. Plus personne
    ne permettra le maintien de ce cap de pont russe, dans cette enclave illégale
    située entre l’Ukraine et la république de Moldova. Qui plus est, Moscou ne
    sera plus en mesure de financer et de soutenir logistiquement les séparatistes pro-russes
    de cette enclave. Les séparatistes, qui vivent aujourd’hui des retombées du gaz
    russe et de l’aide financière assurée par Moscou, vont se retrouver à court de
    ressources. Le gaz russe, traverse d’abord l’Ukraine avant de rejoindre la Transnistrie.
    Ces ressources disparaîtront au grand dam des séparatistes ».


    Il n’en va pas moins que la république de Moldova
    traverse aujourd’hui une période trouble, et qu’elle serait en de bien mauvais
    draps sans le soutien que lui assure la Roumanie, note encore Anatol Șalaru. Par ailleurs, affirme le commentateur, la
    Roumanie s’est toujours érigé en l’avocat des intérêts moldaves devant les
    institutions européennes, défendant bec et ongles, à chaque occasion, le
    soutien apporté par Bruxelles à la petite république voisine. C’est que la république
    de Moldova risque de constituer le maillon faible de la zone, et qu’en l’absence
    du soutien consenti par la Roumanie et par l’UE à son égard, la république de
    Moldova risquerait de se retrouver dans de bien mauvais draps, achève son
    analyse Anatol Şalaru. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 20.04.2023

    20.04.2023

    Céréales – Le gouvernement de Bucarest se prépare à accorder son propre soutien aux fermiers qui cultivent des céréales, qui devrait s’ajouter aux compensations proposées par la Commission européenne dans le contexte de la crise des céréales d’Ukraine. Un projet de décret gouvernemental figure à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, lorsque l’exécutif devrait évoquer aussi d’autres mesures liées à la situation créé par l’importation et le transit de céréales de l’Etat voisin en guerre actuellement. Hier, la Roumanie a décidé de continuer à permettre le transit des céréales d’Ukraine, mais a introduit des mesures supplémentaires de contrôle afin de protéger les fermiers. Les décisions ont été annoncées à l’issue des pourparlers entre le ministre roumain de tutelle, Petre Daea avec son homologue ukrainien, Mikola Solski. Le même jour, les ministres en charge du commerce et respectivement de l’agriculture de cinq Etats : Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie ont analysé la situation avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et avec le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Et la cheffe de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, a annoncé des mesures intégrées et promis une nouvelle aide financière d’une centaine de millions d’euros aux fermiers touchés par les facilités offertes aux producteurs de céréales d’Ukraine.

    Brésil – En visite officielle au Brésil, le président roumain, Klaus Iohannis a rencontré le vice-gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro et avec le vice – maire de la ville et signé un mémorandum qui vise la coopération dans le domaine de l’environnement. Selon l’envoyée spéciale de la Radio publique roumaine, durant les entretiens avec les autorités locales de la métropole Rio de Janeiro, le président Iohannis a présenté les opportunités économiques offertes par la Roumanie et a invité les investisseurs de la région d’y venir, soulignant le fait que des projets communs dans plusieurs domaines pourraient être déroulés. Le chef de l’Etat a apprécié l’implication intense des autorités dans des aspects liés à la protection de l’environnement et a encouragé l’intensification de la collaboration dans ce domaine qui pourrait devenir un des piliers de la coopération sectorielle entre les deux Etats. Ce fut le dernier point à l’agenda de la visite du président roumain au Brésil. Sa tournée en Amérique du Sud se poursuivra par des visites officielles au Chili et en Argentine.

    Chisinau/expulsion – La République de Moldova a expulsé un diplomate russe qui accompagnait le président du Tatarstan, Rustam Minnihanov, dans sa tentative d’arriver sur le territoire de la Moldavie. Le diplomate, déclaré persona non grata et un autre employé de l’ambassade de Russie ont été accusés de comportement inapproprié envers les agents de la police aux frontières, qui n’ont pas permis au leader du Tatarstan d’entrer en République de Moldova. Le Tatarstan est une république autonome russe et son président est un partisan de la guerre que la Russie mène en Ukraine. Aux dires du premier ministre moldave, Dorin Recean tous ceux qui contribuent au meurtre des enfants et des femmes en Ukraine, n’ont rien à chercher sur le territoire de la République de Moldova. Le chef du gouvernement a également déclaré que les autorités de Chisinau n’accepteraient point que la République de Moldova soit associée aux autorités de la guerre en Ukraine.

    Moldavie/UE – Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg, avec une large majorité une résolution qui affirme que l’adhésion de la République de Moldova constituerait un investissement stratégique dans une Europe unie et puissante et plaide pour le déclenchement des négociations d’adhésion avant la fin de l’année. Le document précise aussi que la République de Moldova est toujours exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux troubles économiques causées par la guerre en Ukraine voisine ainsi qu’aux tentatives soutenues par le Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen du pays.

    Navire – Un navire maritime de surveillance de la Police roumaine aux frontières participe dans les eaux de l’Italie à l’opération commune « Themis 2003 » organisée par l’agence Frontex de l’UE. L’équipage roumain constitué de 28 membres réalise des missions de patrouille, de recherche et sauvetage en mer Méditerranée, selon les déclarations faites au micro de la correspondante de la radio publique roumaine en Italie par le commandant du navire, le commissaire de police Nicolae Stignei.

    Ballet – Le théâtre de ballet de Sibiu, dans le centre de la Roumanie a été invité à la troisième édition du Festival international de théâtre et danse de Poznan en Pologne, appelé « les frontières de la nature – les frontières de la culture », organisé par le théâtre de danse polonais. Le ballet de Sibiu présentera à Poznan le 23 avril pour le grand public et le 26 avril dans le cadre d’un événement restreint, la production de danse contemporaine la plus récente réalisée à Sibiu – le spectacle « One way ticket » / « Un billet aller », créée par la chorégraphe Sandra Mavhima. Le spectacle est un essai chorégraphique sur les défis auxquels se confrontent les européens qui choisissent d’émigrer en Occident à la recherche d’une vie meilleure. Les spécytacles invitées superposent différents styles et compréhensions du concept de frontière. Des artistes et des compagnies de danse d’Ukraine, de République Tchèque et de Pologne se produiront sur la scène du festival aux côtés du théâtre de ballet de Sibiu.

    Météo – Météo toujours instable en Roumanie avec des pluies sur le sud, l’est, sur le relief ainsi que dans une moindre mesure sur le centre. Les maxima iront de 12 à 21 degrés. 11 degrés en ce moment à Bucarest.

    Ukraine – Un porte-parole de l’armée ukrainienne a accusé Moscou de « provocation » après les déclarations faites par les forces séparatistes qui lui sont alliés conformément auxquelles les militaires ukrainiens auraient fait sauter quatre immeubles de la ville minière de Bakhmout, dans l’est du pays tuant aussi une vingtaine de civils. Il a précisé que les troupes ukrainiennes ne ciblaient jamais des civils. La Russie nie avoir été impliquée dans ces explosions. L’armée russe d’invasion assiège la ville de Bakmout depuis plus de six mois. Selon l’Ukraine, les combats menées dans la région sont essentiels pour bloquer les forces russes sur l’intégralité du front est, alors que les analystes militaires sont d’avis que l’importance stratégique de la ville était assez limitée.

  • 04.04.2023

    04.04.2023

    OTAN – La Finlande devient aujourd’hui le 31e membre de l’OTAN, à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres des Affaires Etrangères alliés. Le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, a salué l’adhésion de ce pays scandinave et a précisé ce 4 avril sera « une bonne journée pour la sécurité de la Finlande, pour la sécurité du nord et pour l’OTAN dans son ensemble ». La Finlande et la Suède ont demandé l’année dernière d’accéder à l’OTAN juste après le début de l’invasion russe en Ukraine et ce fut également l’année dernière que ces deux Etats ont reçu le statut de membres invités. Alors que la Finlande a été acceptée par tous les membres, l’adhésion de la Suède a été ralentie par la Turquie. Jens Stoltenberg a déclaré avoir la certitude que ce pays deviendrait prochainement membre à plein pouvoirs tout comme la Finlande. Lors de leur réunion les alliés évoqueront aussi la guerre illégale déclenchée par la Russie contre l’Ukraine et s’attendent à ce que le développement d’un programme pluriannuel d’appui soit décidé. Les ministres des Affaires Etrangères évoqueront aussi les menaces et les défis en provenance du sud, l’importance des investissements dans la défense et le rapprochement entre la Chine et la Russie. Les partenaires de l’OTAN dans la région Inde – Pacifique participeront également à des pourparlers au sujet des conséquences mondiales de la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine.

    Commissaires – En visite en Roumanie, le commissaire européen responsable de l’emploi et des droits sociaux, Nicolas Schmit a déclaré lundi à Iasi (nord-est) que la Politique de cohésion de l’UE était une expression de la solidarité communautaire qui a produit des changements réel dans la vie des Roumains depuis leur adhésion à l’Union. Il a fait cette déclaration à l’occasion du lancement des programmes nationaux financés par la Politique de cohésion pour la période 2021-2027. Y participait également la commissaire à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, selon laquelle un important rôle de ces programmes était de rattraper les décalages. Elle a aussi rappelé que c’était le 3e round des programmes de politique de cohésion pour la Roumanie, chacun ayant été marqué par une croissance économique et par une amélioration substantielle du niveau de vie.

    Trilatérale – Nous soutenons la République de Moldova avec tout ce dont nous disposons afin d’annihiler toute tentative de Moscou de déstabiliser le pays, c’est le message rendu public à l’issue d’une réunion trilatérale à Bucarest entre le chancelier allemand Olaf Scholz, le président roumain Klaus Iohannis et la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu. Celle-ci a déclaré que dans l’actuel contexte son pays avait besoin de soutien économique mais aussi d’un appui visant à consolider les capacités des institutions en charge de la sécurité des citoyens et du système de défense. Sur le plan bilatéral, le chancelier Scholz a assuré que l’Allemagne soutenait l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne

    Académie – L’Académie roumaine – l’institution scientifique et culturelle la plus importante de Roumanie – a ouvert aujourd’hui ses portes au grand public à l’occasion de son 157e anniversaire. A cette occasion les Roumains peuvent découvrir les espaces les plus importants : l’aula de l’Académie, le club des académiciens et le musée et bénéficieront d’un tour guidé de la bibliothèque de l’académie. L’Académie roumaine comporte 14 sections, 181 membres titulaires et par correspondance ainsi que 135 membres honoraires.

    Prix – Radio Roumanie culture, une des chaines de la Société roumaine de radiodiffusion a primé lundi soir les réussites du domaine les plus importantes de l’année 2022. Parmi les lauréats figurent des personnalités connues et reconnues tels l’écrivain Mircea Cartarescu et le réalisateur Cristian Mungiu. Dans la catégorie « poésie », le prix a été décerné à Moni Stanila, alors le prix des arts du spectacle a été remporté par l’équipe « Réacteur de création et d’expérimentation » de Cluj. Deux prix spéciaux ont été décernés au promoteur du jazz Florian Lundi et à l’homme d’affaires Ovidiu Sandor qui fait partie du projet Timisoara capitale culturelle européenne 2023. Le prix d’excellence Radio Roumanie culture a été décerné cette année à la comédienne Dorina Lazăr.

    Abus de fonction – La Commission juridique de la Chambre des Députés de Bucarest doit relancer aujourd’hui les débats sur le projet de loi qui modifie le Code pénal pour incriminer l’abus de fonction et la faute professionnelle. La variante du texte législatif adoptée par le Sénat qui prévoyait un seuil du préjudice porté à l’Etat de quelque 50 000 euros a partir duquel l’illégalité commise par un fonctionnaire peut être punie en tant qu’abus de fonction sera modifiée. La coalition gouvernementale a évoqué un seuil de 1 800 euros mais les libéraux ont annoncé proposer un seuil de 1 200 euros soit l’équivalent de deux salaires minimums bruts. L’USR, d’opposition affirme que ce seuil pour les faits d’abus de fonction devrait être symbolique afin de respecter les décisions de la Cour Constitutionnelle.

    Météo – La météo s’est considérablement dégradée en Roumanie et les températures ont chuté sur la majorité des régions. Il y a des précipitations à travers le territoire national : des pluies sur le sud, mais aussi des précipitations mixtes (pluie-neige) sur le nord et des chutes de neige en montagne. Les maximas vont de 0 à 10 degrés. En raison des chutes de neige importantes, une alerte code orange a été instituée aujourd’hui sur les Carpates Méridionales et sur le sud des Carpates orientales. Une nouvelle couche de neige se formera à des altitudes de plus de 1 400 mètres et jusqu’à demain des tempêtes de neige sont possibles en montagne. Jusqu’à demain matin, la vaste majorité du pays est sous alerte code jaune en raison des précipitations, des chutes de neige et du vent fort. 3 degrés seulement en ce moment à Bucarest, où il pleut.

  • 20.03.2023

    20.03.2023

    Francophonie
    – Chaque année, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la
    Francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais
    aussi dans ceux où la langue française est moins répandue. Placée sous la
    tutelle de l’OIF, cette journée coïncide avec celle de la langue française,
    patronnée par l’ONU. Avec
    pour thème, cette année, « 321 millions de francophones, des milliards de
    contenus culturels », la Journée de la Francophonie célèbre la création
    culturelle francophone, sa diversité, mais aussi la nécessité de valoriser son
    accès en ligne : sa « découvrabilité ». La langue française est la cinquième
    langue la plus parlée du monde, après le chinois, l’anglais, l’espagnol et
    l’arabe. Elle est la langue officielle de 32 gouvernements et de la plupart des
    organisations internationales et elle est la quatrième langue la plus utilisée
    sur Internet. La Roumanie est devenue membre à part entière de l’OIF en 1993.


    Abou-Dhabi – En
    visite officielle à Abou Dhabi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis,a
    rencontré ce matin, son homologue émirati,
    Cheick Mohamed bin Zayed Al Nahyan.
    L’occasion pour des ministres roumains et des responsables locaux de signer une
    série de documents de coopération bilatérale dans les domaines de l’Energie, de
    la cybersécurité et de l’Education. Dimanche, Klaus Iohannis a visité
    l’éco-cité Masdar City. Réseau de transport bas carbone, énergies
    renouvelables, stratégie zéro déchet, Masdar-City peut inspirer des projets
    dans d’autres villes du monde, y compris de Roumanie. Selon un communiqué de la
    présidence roumaine, des chercheurs roumains, affiliés aux Instituts de
    recherche de Masdar City contribuent au développement des solutions de
    développement durable.


    CAE – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, participe ce
    lundi aux côtés de ses homologues européens à la réunion du Conseil Affaires
    Extérieures de Bruxelles. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires
    Etrangères, les discussions porteront notamment sur la guerre en Ukraine et se
    dérouleront avec la participation en ligne de leur homologue de Kiev, Dmitro
    Kuleba. Bogdan Aurescu plaidera en faveur du maintien en place d’un appui
    pluridimensionnel accordé à l’Ukraine, avec un accent particulier sur les
    livraisons d’armement et sur la nécessité d’une formation militaire des soldats
    ukrainiens dans le cadre de la Mission européenne d’assistance militaire. Par
    ailleurs, le responsable roumain se prononcera en faveur d’un durcissement des
    sanctions à l’adresse de la Russie, parallèlement à la poursuite des efforts
    diplomatiques censés isoler l’Etat agresseur. Dans ce contexte, M. Aurescu
    invoquera la situation de la République de Moldavie, voisine de l’Ukraine, et
    les actions déstabilisatrices menées par Moscou contre l’administration
    pro-occidentale moldave. Ce lundi encore, le chef de la diplomatie de Bucarest
    participera à une réunion commune des ministres européens des Affaires
    Etrangères et de la Défense, tout comme à une Conférence internationale des
    donateurs au bénéfice des populations turque et syrienne sévèrement touchées
    par le séisme dévastateur du 6 février.










    Exercices – 3400 soldats roumains et étrangers
    participent à partir d’aujourd’hui à l’exercice multinational Sea Shield
    2023, l’événement de formation le plus complexe, organisé dans la mer Noire,
    le Danube, le delta du Danube et sur la zone côtière. Planifié et mené par les
    forces navales roumaines, l’exercice réunira des soldats de 12 pays alliés et
    partenaires, appuyés par des navires, des aéronefs et d’autres équipements
    militaires. Censé contribuer à accroître le niveau d’interopérabilité des
    forces participantes, l’exercice est inclus dans les programmes d’entraînement
    multinationaux de l’OTAN.


    Moldavie – Le
    premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, se rendra cette semaine en République
    de Moldavie, pour rencontrer son homologue, Dorin Recean. A cette occasion, le
    chef du gouvernement de Bucarest réitérera l’appui de la Roumanie à la mise en
    place des réformes par la Moldavie voisine, au renforcement de son économie, à
    sa résilience et sa sécurité et à son parcours européen. Par ailleurs, le Conseil
    suprême de sécurité est censé se réunir ce lundi, à Chisinau, pour discuter de
    ce que la présidente moldave, Maia Sandu, a nommé « la situation
    exceptionnelle dans la justice », après que l’Assemblée générale des juges
    eut reporté la nomination des membres du Conseil supérieur de la Magistrature.
    Mme. Sandu accuse les juges de vouloir bloquer les efforts de nettoyage du
    système juridique, en repoussant la prochaine réunion de leur Assemblée
    générale fin avril. Lors d’un discours au Parlement, la semaine dernière, la
    présidente moldave a appelé le Gouvernement et le Parlement à mettre en place
    un organisme spécialisé à enquêter les cas de corruption au sein de la justice.


    Prix – La pièce radiophonique Les années 60, production
    du Théâtre national d’ondes, écrite par Ema Stere et mis en ondes par Mihnea
    Chelaru, a remporté la première place au concours d’écriture radiophonique
    Best European Drama, organisé par la BBC. L’annonce a été faite dimanche soir, à Londre, dans le
    cadre d’un gala de remise de prix.


















    Théâtre – Le
    Théâtre national du Luxembourg accueillera le mercredi, 22 mars, une conférence
    sur « La Francophonie – un horizon culturel commun », soutenue par le
    dramaturge et le journaliste franco-roumain, Matei Visniec. Organisé à
    l’initiative de l’ICR de Luxembourg, le projet s’inscrit dans la série des
    manifestations culturelles déroulées dans le cadre du mois de la Francophonies.
    Né le 29 janvier 1956, en Roumanie, Matei Visniec s’est réfugié en France en
    1987 où il a demandé asile politique. Entre 1990 et 2022, il a travaillé comme
    journaliste à Radio France Internationale. Il est le dramaturge roumain
    contemporain le plus joué en Roumanie.


    Rugby – La sélection roumaine de rugby s’est classée
    troisième au Championnat d’Europe de Rugby, après une victoire contre
    l’Espagne, sur le score de 31 à 25. En finale du Championnat, la Géorgie a
    surclassé le Portugal. Les joueurs roumains sont censés rencontrer la Géorgie
    et l’Italie, en août, pour des matchs amicaux avant de se rendre en France pour
    la Coupe du monde, en septembre prochain. La Roumanie fait partie du groupe B,
    aux côtés de l’Irlande, l’Afrique du sud, l’Ecosse et le Royaume de Tonga.




    Météo – En Roumanie,
    il fait doux en ce début de semaine. Le ciel est partiellement couvert et des
    pluies éparses risquent de tomber en début de soirée. Les températures
    maximales vont de 12 à 20 degrés. A Bucarest, nous avons une journée de
    printemps magnifique, avec des températures maximales de 19 degrés.

  • Neuf ans depuis l’annexion illégale de Crimée

    Neuf ans depuis l’annexion illégale de Crimée


    Entourée par la Mer Noire à l’ouest et
    au sud, et par la Mer d’Azov à l’est, située à la frontière du monde occidental
    et de la steppe ponto-caspienne, la Crimée est un territoire disputé depuis des
    siècles. Parmi ceux qui, à travers les siècles, ont désiré contrôler cette
    péninsule, on trouve les Romains, les Goths, les Byzantins, les Coumans, ou les
    Slaves.


    En 2014, la Crimée, qui faisait partie du
    territoire de l’Ukraine, a été illégalement annexée par la Fédération de Russie.
    Huit ans plus tard, la Russie a lancé une invasion de vaste ampleur en Ukraine.


    Dans ce contexte, la Roumanie soutient
    inconditionnellement Kiev. C’est ainsi que le ministère des Affaires étrangères
    a réitéré sa condamnation « ferme » de l’annexion illégale de la
    République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, et a réaffirmé que
    la Roumanie ne reconnaissait pas le nouveaux statut donné à cette région par la
    Russie.


    Le ministère a réaffirmé son soutien à l’indépendance,
    à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur de
    ses frontières, reconnues au niveau international. Selon le ministère, cette annexion représente « une
    violation flagrante des principes du droit international, ainsi que des accords
    multilatéraux signés par la Russie, notamment la Charte des Nations Unies et l’Acte
    final de Helsinki ».


    Qui plus est, la diplomatie de Bucarest
    déclare que la Roumanie condamne le fait que les forces armées russes utilisent
    le territoire de Crimée dans la guerre d’agression lancée par Moscou, le 24
    février 2022, contre l’Ukraine. Dans un communiqué de presse, le ministère des
    Affaires étrangères réaffirme que la Roumanie ne reconnaît pas l’annexion
    illégale par la Fédération de Russie de quatre régions à l’est de l’Ukraine,
    c’est-à-dire de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia. Selon la diplomatie de Bucarest, ces régions sont une partie inaliénable du territoire national de l’Ukraine,
    conformément au droit international.


    L’agence de presse espagnole EFE note en
    outre qu’avec l’annexion illégale de ces quatre régions en septembre dernier,
    la Russie a transformé la Mer Azov en une mer intérieure, qui assure la sécurité
    de la Crimée. Ainsi la Crimée est devenue une ligne de fortification.


    De son côté, l’Ukraine n’a cessé de
    déclarer que, tôt ou tard, elle libérerait ce territoire occupé. À partir de
    2020, Kiev célèbre la Journée de la résistance à l’occupation de la République
    autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol le 26 février. C’est la date à
    laquelle la plus grande manifestation de soutien à l’intégrité et à l’unité de
    l’État ukrainien a eu lieu en 2014, à Simferopol, le centre administratif de la
    péninsule de Crimée.


    Rappelons pour finir, qu’en août 2021,
    Kiev a lancé la Plate-forme de Crimée, afin d’attirer le soutien international pour
    récupérer la péninsule. L’année dernière, elle avait appelé la Russie à mettre
    immédiatement fin aux hostilités et à retirer ses troupes des territoires
    occupés en Ukraine. (Andra Juganaru)



  • 13.03.2023

    13.03.2023

    Education – Un quart des collégiens roumains qui auraient dû achever cette étape d’enseignement en 2021 ne se sont pas présentés aux examens finaux. Une recherche publiée par le Centre national de politiques et d’évaluation de l’Education illustre le fait que les principales raisons sont l’abandon scolaire, les exclusions de l’école pour des raisons d’absentéisme ou de comportement et écore le manque de notes durant l’année. Les autorités ont annoncé des mesures pour remédier ces problèmes.

    Iohannis – La Roumanie n’est ni source de migration, ni pays de transit, a déclaré à plusieurs reprises le président Klaus Iohannis, qui se rendra cette semaine en Bulgarie afin de parler de l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne avec son homologue de Sofia. Nous savons protéger nos frontières mais le problème est européen et donc il est claire que nous souhaitons participer à l’identification des meilleurs solutions, a également dit le chef de l’Etat roumain. Entre temps, la Bulgarie redouble d’efforts pour sécuriser la frontière avec la Turquie en coopération avec non seulement les autorités européennes, mais aussi avec celle d’Ankara. Le ministre bulgare de l’Intérieur, Ivan Demergiev a expliqué que les participants à la réunion du Conseil européen n’avaient pas accepté l’idée de la construction d’un mur de protection, mais que l’Europe pourrait fournir des équipements tels des drones et des radars et renforcer la présence Frontex sur le terrain. Rappelons-le, le 8 décembre 2022, lors du Conseil JAI à Bruxelles la Roumanie s’est vue refuser l’admission à l’Espace Schengen de libre circulation européenne, à cause de l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas. Alors que les responsables autrichiens ont voté contre, ceux des Pays-Bas ont décidé d’accepter une éventuelle adhésion de la Roumanie, mais non pas de la Bulgarie. Les deux pays sont pourtant candidates à Schengen dans le cadre du même dossier.

    Vilnius – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, fait ces lundi et mardi une visite à Vilnius en Lituanie, pour des pourparlers avec son homologue lituanien Gabrielius Landsbergis et avec la présidente du parlement de ce pays, Viktorija Cmilyte-Nielsen, sur l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, sur la guerre en Ukraine et sur l’impact de celle-ci dans la région. Selon un communiqué du ministère des AE de Bucarest les consultations permettront d’identifier de nouvelles opportunités d’approfondir les relations bilatérales. L’appui pluridimensionnel accordé par les deux Etats à l’Ukraine et le futur processus de reconstruction de cet Etat sera évidemment à l’ordre du jour des réunions qui viseront également l’impact de la guerre sur d’autres Etats de la région, la situation sécuritaire en République de Moldova et les mesures visant à contrecarrer les actions déstabilisatrices de la Russie.

    Chisinau – Les autorités de Chisinau affirment avoir démantelé un réseau coordonné par Moscou qui visait à déstabiliser la situation en République de Moldova. Il s’agirait de 10 groupes de 5 à 10 personnes, qui auraient du créer du chaos dans le cadre des actions de protestations qui ont eu lieu ce weekend à Chisinau. Ces groupes étaient coordonnés par un représentant de services spéciaux de la Fédération russe et recevaient des instructions visant à déstabiliser l’ordre public via des personnes à double nationalité, ruse et moldave, venues spécialement depuis Moscou. Les protestations ont été organisées par le parti politique du controversé homme d’affaires Ilan Şor.

    Météo – Il fait beau en Roumanie mais les températures sont assez basses le matin et dans la soirée. Le ciel est variable, avec quelques nuages sur le nord-ouest et le nord. Les maxima iront de 6 à 14 degrés. 10 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Une année de guerre en Ukraine

    Une année de guerre en Ukraine


    « Après une
    année de guerre, la Russie n’a réussi à atteindre aucun des objectifs que
    Vladimir Poutine lui avait assignée lors de sa fameuse allocution du 24 février
    2022. Mais, par ailleurs, aucun des deux belligérants n’est parvenu à s’imposer
    de manière catégorique, alors que la fin de la guerre ne semble pouvoir être
    décidée ailleurs que sur le champ de bataille », avait affirmé le
    politologue Cristian Pârvulescu, dans une interview pour l’agence Agerpres, une
    année après le déclenchement de l’agression russe en Ukraine. « Car ce n’est
    qu’après la fin des opérations militaires que l’heure des négociations sonnera.
    Et il n’y a que trois issues possibles à ce conflit : soit la Russie gagne ; soit l’Ukraine gagne ; ou alors, aucune des parties n’arrive à s’imposer. Dans
    cette dernière situation, l’armistice devrait acter la réalité qui existe sur
    le terrain au moment précis de l’armistice. Or, cette solution semble aujourd’hui
    inacceptable pour les deux parties », avait encore affirmé le politologue
    Cristian Pârvulescu. Pourtant, le nombre des victimes humaines (morts, blessés
    ou disparus au combat) ne fait qu’augmenter de jour en jour, s’élevant à
    plusieurs centaines de milliers des deux côtés du front depuis le début des hostilités.
    Des millions de civils ont été poussé à l’exile. Des villes entières ont été
    rasées.

    Dans une interview pour
    Radio Roumanie, George Scutaru, directeur général du Centre New Strategy, fait
    le bilan de cette année de guerre, et de ce qu’il apprécie comme constituant le
    plus grand défi pour la sécurité européenne et pour l’Organisation du traité de
    l’Atlantique Nord depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :


    « Ce
    que l’on a pu voir durant cette année de guerre rend malheureusement justice aux
    positions roumaines, baltes, polonaises, aux positions des Etats situés sur le
    flanc est de l’OTAN, et qui avaient depuis longtemps alerté leurs alliés
    occidentaux sur le danger que représentait la Russie, sur l’urgence d’une prise
    de positions censée empêcher que la Russie ne poursuive ses actions agressives,
    à l’instar de celles menées en 2008 en Géorgie, ou encore en 2014, lorsqu’elle
    avait annexé la Crimée. L’on avait encore une fois misé de manière stupide sur
    les bénéfices du dialogue et de la diplomatie, plutôt que sur le rapport de
    force. Et, avec cela, on a débouché sur une guerre à grande échelle. Ce qui est
    remarquable, reste la volonté de résistance du peuple ukrainien. Et dans ce
    contexte l’on voit combien opportun a été le programme d’entraînement des forces
    ukrainiennes, démarré en 2015 par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et par d’autres
    Etats de l’OTAN. Parce qu’aujourd’hui, l’on voit une armée ukrainienne tout à
    fait différente de ce qu’elle était avant 2014, et cela a eu un impact concret
    sur le terrain. Et puis, de l’autre côté, l’on a pu voir l’armée russe, corrompue,
    mal dirigée, et qui a dû suivre des plans mal ficelés. Et c’est bien ce qui a
    contribué à l’échec de l’offensive russe sur le terrain. Mais il ne faut pas se
    presser de sabrer le champagne. L’on parle d’une puissance qui compte 140
    millions d’habitants, dotée de ressources énergétiques conséquentes, et dirigée
    d’une main de fer par une classe politique jusqu’au-boutiste. Poutine n’est pas
    près de céder. Et la Russie est en mesure d’un point de vue économique de
    poursuivre cette guerre sur le long terme. Nous nous trouvons devant deux
    scénarios : on pourrait se diriger vers une victoire ukrainienne dans la
    seconde partie de l’année, lorsque son armée serait en mesure de faire pencher
    la balance en utilisant à bon escient l’ensemble de l’armement fourni par les
    Occidentaux, et je parle notamment de chars, de blindés, qui peuvent doter l’Ukraine
    d’une force de frappe capable de rompre le front russe et d’isoler la Crimée, ou
    alors l’on pourrait se diriger vers une guerre d’usure, qui s’éteindrait sur
    plusieurs années, jusqu’à l’épuisement de la volonté de combattre des deux
    pays.
    »


    Une chose est sûre : Au mois de février de l’année
    précédente, le Kremlin misait sur une victoire rapide en Ukraine. Mais la résistance
    ukrainienne et l’aide massive apportée par les Etats occidentaux avait surpris ses
    plans dès les premiers jours de la guerre. La menace nucléaire, voilée ou
    directe, a été constamment présente dans cette équation complexe, provoquant de
    l’émotion au sein des populations et la réaction des dirigeants occidentaux.

    Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană :


    « La
    Fédération de Russie n’a semble-t-il ni la capacité, ni la volonté d’escalader la
    guerre en Ukraine vers une guerre contre l’OTAN. Ce serait d’ailleurs totalement
    illogique, car l’asymétrie des forces en présence, surtout avec une Russie déjà
    sensiblement affaiblie par le conflit et dotée des capacités militaires qui se
    sont avérées bien en-deçà de leurs propres estimations, est telle que la
    volonté d’escalade du côté russe serait insensée. Mais la Russie essaye d’utiliser
    contre nous, contre nos populations, des éléments de guerre hybride, dont les
    armes que constituent la désinformation et l’intimidation, en faisant usage de
    la rhétorique belliciste et nucléaire. Le Kremlin essaye d’intimider l’opinion
    publique occidentale. Et cela provoque forcément des angoisses. Il s’agit d’une
    réaction tout à fait compréhensible. Mais ce que je voudrais souligner, pour
    calmer un peu les esprits, c’est qu’il n’existe en réalité aucun indice de
    nature militaire qui pourrait nous faire craindre un usage possible des armes
    nucléaires ».



    Mais en dépit de cela,il se peut bien que la rhétorique nucléaire russe, censée
    intimider l’opinion publique occidentale et rompre la solidarité avec l’Ukraine,
    se poursuive, précise encore le secrétaire-général adjoint de l’OTAN, Mircea
    Geoana. (Trad. Ionut Jugureanu)



  • 02.03.2023

    02.03.2023

    Protestations – Les syndicalistes du système de l’Education nationale entament aujourd’hui une série de protestations et demandent la majoration des salaires et des bonus. La première ville à accueillir ces protestations est Iasi, dans l’est, où plus de 500 protestataires membres de la Fédération des syndicats libres de l’Enseignement sont attendus. Ils demandent au gouvernement d’identifier des solutions pour majorer les revenus du personnel didactique auxiliaire et pour le paiement des heures supplémentaires réalisées. Les syndicats exigent également d’appliquer les règlements relatifs aux bonus pour des conditions difficiles de travail puisque les salariés de l’Education nationale constituent la seule catégorie de salariés de l’Etat à ne pas bénéficier de ces bénéfices.

    Moldova – Les autorités de Bucarest soutiendront sans aucune réserve les autorités de Chisinau afin d’atteindre l’objectif de la République de Moldova d’adhérer à l’UE. C’est le message du président roumain, Klaus Iohannis à destination du premier ministre moldave, Dorin Recean, qui a visité la Roumanie. Le responsable de Chisinau a été reçu aussi par son homologue roumain, le premier ministre Nicolae Ciucă. Le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, a également rencontré le premier ministre Dorin Recean. Lors de cette entrevue, le responsable roumain a déclaré que la Roumanie pouvait assurer une partie de la consommation de gaz de la République de Moldova par l’intermédiaire du contrat d’importation signé avec l’Azerbaïdjan.

    Grèce – L’impact entre deux trains en Grèce mardi dans la soirée, accident qui a fait plus de 40 morts a été provoqué par une « tragique erreur humaine » a déclaré le premier ministyre grec Kyriakos Mitsotakis. Le ministre des transports, Kostas Karamanlis, a déjà annoncé sa démission suite à cet accident entre un train de voyageurs qui reliait Athènes à Salonique dans le nord et un convoi de fret. Il a déclaré avoir hérité une infrastructure « inadaptée au 21e siècle », lorsqu’il fut nommé ministre des transports en 2019. La majoprité des victimes sont des jeunes a souligné le premier ministre Mitsotakis. Il s’agit surtout d’étudiants de retour à Salonique après un weekend prolongé puisque lundi c’était une journée fériée en Grèce.

    Energie – Nous devons investir dans toutes les sources d’énergie aux basses émissions carbone afin d’atteindre les objectifs de décarbonation assumés au niveau européen, mais aussi l’indépendance énergétique a affirmé le ministre roumain de l’énergie Virgil Popescu. Il participe à Zagreb aux travaux de la quatrième réunion ministérielle du Partenariat pour la coopération Transatlantique dans les domaines de l’énergie et du climat. Le ministre roumain de l’énergie a également souligné que les bénéfices sociaux et économiques du nucléaire et de toute autre source d’énergie devraient être toujours pris en compte. Le nucléaire civil assure de nouveaux emplois et contribue considérablement au PIB d’un Etat, a précisé Virgil Popescu.

    Théâtre – Le ministre roumain de la Culture, Lucian Romaşcanu, a salué le coup d’envoi des travaux de construction, à Bucarest, de Griviţa 53, le premier théâtre privé de Roumanie bâti à zéro, après près de 80 ans. Le projet est financé par son ministère à hauteur de 1,9 millions d’euros, issus de fonds norvégiens. S’y ajoutent de nombreux contributeurs privés qui ont acheté une par une les briques dont sera construit ce théâtre, qui est une initiative de l’écrivaine et metteuse en scène Chris Simion-Mercurian et de son mari, Tiberiu Mercurian. Le ministre Romaşcanu a d’ailleurs félicité les deux pour avoir réussi l’impossible, en réunissant l’argent nécessaire au projet, après 6 ans de lutte contre l’inertie, la bureaucratie et les entraves en tout genre. Le théâtre Griviţa 53, qui bénéficie déjà de l’appui de nombreuses personnalités, devrait ouvrir ses portes au public en 2024.

    Ukraine – L’armée ukrainienne contrôle la situation de tous les fronts du pays, assure le président ukrainien, Volodymyr Zelensky – cité par l’agence de presse DPA. Dans un message vidéo à la population, il a précisé que les civils situés derrière la ligne du front continuaient à souffrir. « Terreur délibérée » a déclaré M Zelensky au sujet des attaques à l’artillerie contre les villes et les villages du sud et de l’est du pays, où les forces de Moscou tentent constamment de détruire les possessions des citoyens. Selon Volodymyr Zelensky, les forces ukrainiennes redoublent d’efforts pour restaurer la sécurité de ces personnes. Rappelons-le, le 24 février l’Ukraine le monde a marquée une année depuis l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, une guerre qui a fait jusqu’ici des dizaines de milliers de victimes. Plusieurs villes ont été complètement détruites et quelque 8 millions de personnes ont été forcées de chercher refuge ailleurs, dont en Roumanie.

    Météo – Temps morose en Roumanie, où le ciel est couvert et il fait assez froid. Des pluies isolées sont signalées sur le sud-ouest, mais aussi sur le sud et le centre, alors qu’en montagne les précipitations sont mixtes. Les maximas vont de 3 à 14 degrés. 6 degrés sous un ciel de plomb à l’heure actuelle à Bucarest.