Tag: Russie

  • 15.06.2024 (mise à jour)

    15.06.2024 (mise à jour)

    Présidentielles– Les deux partis au sein de la coalition au pouvoir en Roumanie, le PSD et le PNL ont annoncé avoir chacun, son propre candidat dans la course au fauteuil présidentiel. Les leaders des deux formations politiques, le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu et l’ancien chef de gouvernement, le libéral Nicolae Ciuca, ont précisé que la coalition gouvernementale restera en place. Ils n’ont pas exclu la collaboration avec d’autres partis politiques aussi. Nicolae Ciuca s’est dit prêt à recevoir n’importe quel soutien aux politiques libérales de son parti, tandis que Marcel Ciolacu a affirmé que les sociaux-démocrates ont la capacité de former une nouvelle alliance politique. Par ailleurs, les ultranationalistes de AUR ont décidé que leur leader George Simion participe au scrutin présidentiel. C’est le premier candidat officiellement annoncé dans la course à la présidence roumaine. Le scrutin présidentiel aura lieu en deux tours, les 15 et 29 septembre.

     

    Patriot  – A compter de ce vendredi, les Forces aériennes roumaines disposent de deux systèmes de défense aérienne Patriot opérationnels. Le premier système de ce type a été déclaré opérationnel en 2022. L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a salué le moment et transmis que la Roumanie dispose actuellement des capacités de défense aérienne nécessaires à protéger la population et le territoire. Les 13 et 14 juin, presque 1300 soldats roumains et alliés de neuf pays ont participé à l’exercice Ramstein Legacy 2024 qui a impliqué des tirs d’artillerie et a intégré des structures de défense antiaérienne et anti-missiles. La Roumanie a payé 4 milliards de dollars pour acheter sept systèmes de défense aérienne à longue portée Patriot PAC 3, soit les versions les plus modernes qu’utilisent aussi les Etats Unis. Quatre des 7 systèmes se trouvent déjà en Roumanie et deux d’entre eux deviendront actifs en 2025, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense.

     

    Interdiction – La Roumanie a décidé de refuser à la Fédération de Russie sa participation à la session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE qui aura lieu à Bucarest du 29 juillet au 3 juillet. La mesure concernera tous les membres de la délégation russe. Une interdiction similaire concernera le Bélarusse. Le porte parole du Ministère roumain des Affaires Etrangères, Radu Filip, a expliqué pour Radio Roumanie Actualités que la décision est fondée sur la position de la Roumanie en rapport avec la guerre en Ukraine. En plus, certains membres de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE sont visés par des restrictions au niveau européen.

     

    Sport – Le Roumain Catalin Chirila a remporté la médaille d’or à la course de canoë sprint 1000 mètres déroulée samedi aux Championnats européens de canoé-kayac de Szeged, en Hongrie.

  • 07.06.2024 (mise à jour)

    07.06.2024 (mise à jour)

    Elections en Roumanie – Les électeurs roumains sont attendus ce dimanche, 9 juin, aux urnes pour élire à la fois leurs représentants au futur Législatif européen et les autorités locales. Selon les données de l’Autorité électorale permanente, plus de 200 000 candidats ont tenté, depuis le 10 mai, de convaincre les électeurs de voter pour eux. Le candidat le plus âgé a 100 ans, tandis que le plus jeune a un peu plus de 23 ans. Plus de 11 000 personnes briguent un poste de maire. Et plus de 207 000 candidats sont en lice pour les postes de conseillers locaux, départementaux et municipaux, ainsi que pour les fauteuils de maire ou présidents des conseils départementaux. Pour le scrutin européen, 12 formations politiques et alliances électorales, ainsi que 4 candidats indépendants, soit un total de 494 candidats, sont en lice. A noter que la Roumanie bénéficie de 33 sièges de députés européens. Plus de 900 bureaux de vote sont mis à la disposition des Roumains de l’étranger pour les élections européennes de ce  dimanche. La liste en est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères – mae.ro.

     

    PIB – Au cours du premier trimestre 2024, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,3% dans la zone euro et dans l’UE, par rapport au trimestre précédent, selon l’estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Selon cette source, l’économie roumaine a enregistré une évolution légèrement supérieure à la moyenne européenne, en passant d’une contraction du PIB de 0,6% durant les trois premiers mois de l’année dernière, à une avancée du PIB de 0,4% durant le premier trimestre de cette année. Les données Eurostat sont similaires à celles annoncées antérieurement par l’Institut national de la Statistique qui a révisé à la baisse la croissance économique roumaine pour les trois premiers mois de l’année, en passant de 0,5% estimé dans un premier temps à 0,4%.

     

    Adhésion UE – La Commission européenne juge que l’Ukraine et la Moldavie ont rempli toutes les conditions préalables à une éventuelle ouverture de négociations d’adhésion à l’UE. Une porte parole de la CE a précisé vendredi, à Bruxelles, que la décision se trouve désormais entre les mains des pays membres. L’Exécutif communautaire considère que l’Ukraine a opéré les dernières modifications législatives en matière de justice, de lobby et des minorités, tandis que la République de Moldavie a fait des changements dans son système judiciaire. Un premier pas à faire est que les 27 approuvent la recommandation de la Commission, mais cette décision requiert l’unanimité et la Hongrie menace de bloquer tout le processus. Un deuxième pas est de fixer la date de la première conférence intergouvernementale avec la Moldavie et l’Ukraine, ce qui équivaut au début des négociations d’adhésion. La présidence du Conseil est assumé en ce moment par la Belgique, pays qui aimerait bien que l’ouverture des négociations ait lieu en juillet, durant son mandat.

     

    Ambassadeur –  L’ambassadeur agréé de la Russie à Bucarest, Vladimir Lipaev, a été reçu par la secrétaire d’Etat, Ana Tinca, au Ministère roumain des Affaires Etrangères, pour présenter ses lettres de créance. La représentante de la diplomatie roumaine a souligné que la Fédération de Russie est la seule responsable de l’actuel état des relations bilatérales. Et elle de rappeler au diplomate russe que Bucarest condamne la guerre d’agression menée par son pays contre l’Ukraine qui représente une grave violation des normes internationales. Diplomate de carrière, Vladimir Lipaev a été ambassadeur russe en Estonie d’où il a été expulsé en 2023.

     

    Comités Olympiques – Bucarest a accueilli la 53e session de l’Assemblée générale de l’Association des comités olympiques européens (EOC) sous la présidence de Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO). Lors de cette réunion, Raffaele Pagnozzi, secrétaire général de l’EOC, a été décoré de l’Ordre du Mérite de l’Association pour l’ensemble de son activité, étant fortement applaudi par les participants. Par ailleurs, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a souligné l’importance du sport et l’engagement du gouvernement roumain à garantir les meilleures conditions pour les sportifs roumains. Par ailleurs, le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a été reçu jeudi par le chef de l’État roumain, Klaus Iohannis.

     

    Déchets – 90 tonnes de déchets originaires de quatre pays européens ont été bloquées à la frontière roumaine, après que les autorités occidentales ont constaté que les transports étaient illégaux. Il s’agit de cinq camions de collecte en provenance d’Autriche, d’Italie, d’Allemagne et de Hongrie, conduits par quatre Roumains et un Hongrois. Les déchets seront retournés aux expéditeurs.

     

    Festival – La Roumanie accueille une nouvelle édition du Festival du film indépendant américain, l’occasion pour le public roumain de voir une série de productions originales. Les précédentes éditions ont proposé une sélection de films inscrits dans les plus grandes compétitions nord-américaines telles Sundance, New York ou Toronto et européennes, telles la Berlinale, le festival du film de Venise ou de Cannes. Les projections auront lieu à Bucarest et à Bran, à l’intérieur du célèbre château. Les recettes seront versées à des organisations non-gouvernementales humanitaires.

  • 25.05.2024

    25.05.2024

    Espionnage – Un ressortissant roumain a été mis en détention provisoire étant accusé de trahison. Il est soupçonné d’avoir déroulé des activités d’espionnage en faveur de la Russie. Selon la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme, celui-ci aurait envoyé à l’ambassade de Russie à Bucarest des images avec des sites militaires roumains ou otaniens à Tulcea, dans l’est de la Roumanie. Il aurait collecté aussi des informations à caractère militaire et déroulé de telles activités dès 2022. Selon des sources judiciaires, il s’agit d’un jeune politicien de Ploiesti qui s’appelle Alexandru Piscan. Les procureurs ont fait aussi des perquisitions au domicile de celui-ci. Le ministère des AE de Bucarest a déclaré « persona non gratta » sur le territoire de la Roumanie un diplomate de l’Ambassade de la Fédération de Russie, suite à ces incident. La Russie répondra d’une manière adéquate à cette décision a annoncé la porte parole du ministère russe des AE, Maria Zaharova.

     

    Roumains du monde – Poursuite à Bucarest des manifestations consacrées à la Journée des Roumains de partout célébrée chaque année le dernier dimanche du mois de mai. C’est aujourd’hui que s’ouvre une session de communication et les Roumains habitant à l’étranger, auront l’occasion de dialoguer directement avec les représentants de l’Etat roumain pour leur faire part de leurs préoccupations, besoins et difficultés. Egalement à l’agenda des pourparlers : le sujet du retour en Roumanie et plusieurs sessions de partage d’expériences, de bonnes pratiques et de planification de projets communs. La septième édition du festival « Ici, là » devrait réunir plus de 500 Roumains de la diaspora et des communautés historiques de 34 Etats. L’événement réunit des artistes roumains ainsi que des représentants du milieu associatif, académique et des affaires des communautés roumaines à l’extérieur des frontières.

     

    Drone – La production du premier drone roumain devrait commencer dans une usine de Brasov, dans le centre de la Roumanie subsidiaire de la Compagnie nationale ROMARM. Un premier pas dans cette direction a été fait vendredi à Bucarest, à l’exposition internationale « Black Sea Defense and Aerospace », par la signature d’un accord stratégique avec le producteur américain de drones militaires et civiles Periscope Aviation. Le ministre de l’économie, Radu Oprea, a déclaré que l’accord était une première pour l’industrie roumaine de défense, étant le premier partenariat stratégique d’une compagnie autochtone dans le domaine de la construction de drones militaires et civils. Il a ajouté avoir signé deux autres accords relatifs à la recherche dans le domaine. Les participants à « Black Sea Defense and Aerospace » ont déclaré que l’objectif de l’accord était la production de série d’un drone à 100% roumain avec des variantes destinées tant à la défense qu’aux domaines civils, tels l’agriculture.

     

    Défense aérienne – Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et son homologue polonais Donald Tusk ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui demande la création d’un bouclier commun de défense aérienne d’Europe à financement européen, étant donné que tous les Etats se confrontent à des difficultés financières. Dans le document les deux chefs de cabinet proposent que le boulier, similaire au système anti-missile et antiaérien Iron Dome, qu’utilise Israël, protège l’Europe contre les avions, les missiles et les drones ennemis, soulignant aussi que l’adoption d’un tel système au niveau européen transmettrait un message résolu sur la détermination de l’UE de se défendre. Par ailleurs, les six Etats de l’OTAN voisines de la Russie ont convenu d’élever un « mur de drones » pour défendre leurs frontières des provocations, a annoncé le gouvernement lituanien. Il ne s’agit pas uniquement d’infrastructures physiques, de systèmes de surveillance, mais aussi de drones et d’autres technologies, qui nous permettraient de nous protéger contre les provocations d’un pays hostile et empêcher la contrebande, a dit la ministre de l’Intérieur de la Lituanie, Agne Bilotaite, suite aux pourparlers avec ses homologues des deux autres Etats baltes – la Lettonie et l’Estonie – ainsi que de Finlande, de Norvège et de Pologne.

     

    OTAN – Quelque 400 élus nationaux de 32 Etats membres de l’OTAN et de 25 Etats partenaires et organisations parlementaires participent à la session de printemps de l’Assemblée parlementaire de l’Alliance, qui commence aujourd’hui à Sofia, en Bulgarie. Jusqu’à lundi, les participants évoquent des sujets importants à l’agenda euro-atlantique de défense et de sécurité, avec un accent particulier sur le soutient à l’Ukraine et les priorités du prochain sommet de l’OTAN à Washington au mois de juillet. Aujourd’hui et dimanche, les élus participent aux travaux des cinq commissions de l’Assemblée parlementaire, évoqueront leurs projets et rapports et adopteront des recommandations politiques importantes. Dans la fermeture de la réunion de lundi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg prononcera un discours et le ministre de la défense d’Ukraine, Rustem Umerov, transmettra un message par visioconférence. A la réunion de Sofia, les parlementaires des Etats membres de l’OTAN évoqueront et adopteront plusieurs demandes formulées par Malte et par le Kosovo de recevoir le statut d’Etats associés.

     

    Cannes – « Trois kilomètres jusqu’a la fin du monde », également en lice pour la Palme d’or au festival de Cannes, a reçu vendredi soir la Queer palm, un prix alternatif récompensant chaque année a Cannes un long-métrage abordant les questions LGBTQI+. Ce film du Roumain Emanuel Pârvu montre les ravages de l’homophobie dans un pays ou seule la beauté de la nature soulage du poids des traditions. Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé, ses parents ne le regardant plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence a se fissurer. Le jury de la Queer Palm était cette année présidé par le cinéaste belge Lukas Dhont (« Close », « Girl »), qui devait départager 18 long-métrages toutes sections confondues, explique l’AFP Deux autres productions roumaines ont été présentées à Cannes. Le documentaire « Nasty », réalisé par les roumains Tudor Giurgiu, Cristian Pascariu et Tudor D. Popescu, a été présenté la section des Projections Spéciales. Le projet d’Ioana Mischie « Violons humains : prélude » a été projeté en première à Cannes dans la compétition consacrée à la réalité virtuelle et introduite pour la première fois dans l’histoire de l’événement.

     

    Météo – La météo agréable sur la majorité des régions roumaines. Le ciel est variable et des pluies à verse et des orages sont attendus sur le relief. Les températures vont généralement de 20 à 29 degrés. 25 degrés à midi à Bucarest.

     

    Tennis – Quatre joueuses de tennis roumaines figurent au tableau principal de Roland Garros, le deuxième du Grand Chelem de l’année. Elles évolueront dans le premier tour de la compétition. Sorana Cîrstea (30e WTA), la joueuse de tennis la plus valeureuse de la Roumanie à présent a été désignée 28e favorite du tournoi qui commence dimanche. Dans le premier tour de la compétition, elle affronte Anna Blinkova de Russie (45 WTA). Pour les trois autres roumaines figurant au tableu principal, la mission la plus difficile est celle de Jaqueline Cristian (67 WTA). Elle affronte la lettone Jelena Ostapenko (10 WTA), 9e favorite de la compétition. Pour sa part, Ana Bogdan (63e WTA) a une tache plus facile : remporter le match contre  la française Elsa Jacquemot (150 WTA), bénéficiaire d’une wild card. Enfin, Irina Begu (126e WTA), qui bénéficie d’un classement protégé, ne connait pas le nom de son adversaire, puisqu’elle sera issue des qualifications. Une joueuse de tennis peut utiliser le classement protégé dans le cadre de huit tournées en cours d’une année, si elle n’a pas pu jouer de six à douze mois.

  • République de Moldova, de moins en moins dépendante du pétrole russe

    République de Moldova, de moins en moins dépendante du pétrole russe

    En 2023 déjà, la Roumanie était le principal fournisseur de la République de Moldova en produits pétroliers, selon les données de l’Agence nationale de régulation de l’énergie de Chisinau. L’année dernière la République de Moldova a importé près d’ 1 000 000 de tonnes de diesel, d’essence et de gaz liquéfié, soit une augmentation de près de 7 % par rapport à 2022. Ainsi le marché des produits pétroliers est-il revenu à la normale après les crises consécutives générées par la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine selon des experts dans le domaine énergétique cités par Radio Chisinau.

     

    Des données concrètes

    Le diesel a été le produit le plus importé, avec un poids de près de 75 %. Presque toute l’essence importée en République de Moldova et 70 % du diesel proviennent de Roumanie. La Russie, qui était autrefois l’un des plus grands fournisseurs du marché moldave en produits pétroliers, n’a exporté l’année dernière que des quantités insignifiantes de diesel vers la République de Moldova, de l’ordre de 1,7 % du total.

     

    Coopération entre la Roumanie et la Moldova sur l’électricité

    Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a étendu l’obligation faite aux producteurs roumains de conclure des contrats directs avec la République de Moldova pour la vente d’électricité, si la situation venait à l’exiger. En effet, les autorités de Chisinau pourraient être confrontées à un déficit en énergie, sa principale source d’approvisionnement en éléctricité étant une centrale située dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie. La presse de Bucarest a souligné récemment que l’interconnexion des réseaux d’énergie et de gaz entre la Roumanie et la République de Moldova a été envisagée comme un projet économique et stratégique majeur entrepris par Bucarest, après que le mémorandum signé entre les deux Etats soit devenu une décision gouvernementale. Cet acte normatif montre une volonté commune pour l’intégration de la République de Moldova au marché européen de l’énergie et pour l’approvisionnement à long terme avec de l’énergie en provenance de Roumanie.

     

    Coopération entre la Roumanie et la Moldova sur le gaz naturel

    Quant au gaz naturel, cette décision vise à développer les projets d’interconnexions entre les deux Etats en analysant la possibilité d’augmenter la capacité de transport bidirectionnel de gaz naturel, l’expansion des gazoducs, et le développement des capacités de stockage de gaz naturel sur le territoire roumain. Les deux pays coopéreront également afin de maintenir un niveau minimum de réserves de pétrole brut et de produits pétroliers et signeront un accord bilatéral qui prévoit l’identification d’espaces de stockage afin de créer des stocks d’urgence destinés à la République de Moldova sur le territoire roumain.

    La Roumanie et la République de Moldova s’engagent à promouvoir les objectifs du Mémorandum auprès de la Commission européenne et d’autres institutions financières au niveau mondial afin d’obtenir les fonds pour les réaliser, ainsi que des conseils professionnels.

  • L’Ukraine est entrée dans sa troisième année de guerre

    L’Ukraine est entrée dans sa troisième année de guerre

    Un contexte difficile

     

    L’Ukraine, que la Russie estimait pouvoir mettre à genoux en 30 jours, est entrée le 24 février dernier dans sa 3e année de guerre. Une guerre dont le bilan compte déjà des pertes humaines et matérielles terribles, et qui a mis à rude épreuve les équilibres géostratégiques anciens. Une guerre qui perdure et qui met la pression sur les capacités de résilience des forces ukrainiennes, qui ne cessent d’engranger des pertes de plus en plus considérables à cause du déficit en matière de munition, hommes sous le drapeau et armes disponibles.

     

    L’aide américaine appuyée par le président démocrate Joe Biden est toujours bloqué par les républicains majoritaires au Congrès, tandis que l’ombre d’une possible victoire de Donald Trump à la Maison Blanche devient de plus en plus menaçante.

     

    Le point sur la situation militaire 

     

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le professeur des univertsitésȘtefan Popescu, spécialiste dans les relations internationales fait le point sur la situation militaire.

    « La guerre d’Ukraine est devenue une guerre de positions, une machine infernale qui fait un nombre significatif de victimes civiles et militaires, de l’ordre de centaines de milliers, qui détruit une quantité impressionnante de matériel, soit des milliers de blindés de part et d’autre, qui consomme des millions d’obus, mais sans percée significative. Une guerre que l’Europe n’avait plus connu depuis les deux guerres mondiales.  Quant à l’Ukraine, ses troupes s’étendent sur une ligne de front de plus de mille Km, alors que la Russie occupe, avec la Crimée, près de 20% du territoire ukrainien. Or, pour faire la différence dans une telle guerre d’usure, il faut disposer des réserves en matière de troupes, de l’ordre des centaines de milliers, du matériel, de munition. Et pour l’instant, l’avantage est du côté russe, car la Russie est de 4 à 5 fois plus peuplée, et qu’elle dispose d’une industrie de guerre localisée loin de la portée des missiles ukrainiens. La Russie dispose en outre du soutien militaire d’un certain nombre de puissances étrangères, telles la Chine, l’Iran, la Corée du Nord. La guerre se trouve donc à un moment charnière, et l’Ukraine se trouve en difficulté. Les Européens, aussi disposés à épauler l’effort de guerre ukrainien qu’ils se montrent, n’arrivent pas à remplacer l’aide militaire américaine, toujours victime des luttes intestines au Congrès américain, par la majorité républicaine de la Chambre des représentants ».   

     

     

    L’Ukraine bénéficie malgré tout de l’aide de l’UE et de l’OTAN

     

    Mais l’Ukraine bénéficie malgré tout de l’aide de l’UE et de l’OTAN, et peut toujours s’appuyer sur la détermination de résistance des Ukrainiens face à l’invasion brutale de leur puissant voisin. « Nous soutenons de manière plus déterminée que jamais l’Ukraine, financièrement, économiquement, militairement, moralement, jusqu’à ce que ce pays recouvre sa liberté », avait martelé à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, saluant à la même occasion la « résistance formidable du peuple ukrainien ».

     

    Par ailleurs, à la fin du Sommet G7 qui s’est tenu exceptionnellement à Kiev, ce jour symbolique du 24 février, les leaders des 7 pays les plus développés se sont engagés à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire, tout en faisant payer à la Russie l’addition de son aventure militaire. Car même loin derrière le front, les Russes commencent à ressentir le fardeau des sanctions européennes, dont le 13e paquet a été adopté le 24 février dernier.

     

    Et la Russie ?

     

    Lle professeur des universités Ștefan Popescu, spécialiste en relations internationales, précise :

     

    « Les Russes font preuve de résilience. On le savait, on l’avait constaté lors de deux guerres mondiales précédentes. Ils s’accommodent pas mal, voire affectionnent et obéissent à cette figure paternelle du leader, que Vladimir Poutine incarne. Par ailleurs, les zones urbaines, les grandes agglomérations ont été encore peu touchées par les campagnes de recrutement qui ont ciblé les régions périphériques, la Russie profonde, où l’Etat s’est montré généreux envers les familles qui ont fourni des combattants. Cette politique fait que la Russie pourra mener à bien l’effort de guerre programmé pendant au moins cette année. Cela lui permettra d’attendre tranquillement l’issue des élections américaines et l’arrivée possible d’une nouvelle administration. Je crois aussi que nous, les analystes, avons sous-estimés les capacités de l’industrie de guerre russe. La Russie est parvenue à contourner les sanctions occidentales en la matière grâce à la Chine et à la Turquie et continue de produire de l’armement. La Russie a bénéficié encore de l’attitude ambiguë de beaucoup d’autres pays d’alors, tels l’Inde, les Etats du Caucase et de l’Asie centrale, de l’Inde, ce qui lui a permis de poursuivre les échanges commerciaux avec ces pays, voire avec l’Occident, via ces pays. »

     

    La défense, une urgence

     

    Si l’Europe a quelque chose à apprendre de ce conflit est qu’elle devrait investir bien davantage dans sa défense, bâtir sa propre industrie, renforcer ses capacités de production, mieux financer ses armées pour pouvoir défendre ses intérêts même en cas de défaillance de l’allié américain. Loin d’avoir dit son dernier mot, la crédibilité de l’Occident demeure étroitement liée à l’issue de la guerre en Ukraine, rappelle le professeur Ștefan Popescu.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 10.02.2024 (mise à jour)

    10.02.2024 (mise à jour)

    Défense – Les habitants du département de Tulcea, dans le sud-est de la Roumanie ont reçu dans la nuit de vendredi à samedi des messages les mettant en garde sur la possibilité de la chute d’objets de l’espace aérien. L’objectif de ces messages a été d’informer la population sur ce qu’il faut faire dans une telle situation : garder le calme et entreprendre des mesures d’autoprotection. La population a signalé avoir entendu plusieurs explosions à proximité de la frontière avec l’Ukraine, où de nouvelles attaques russes aux drones et aux missiles ont eu lieu. Le ministère de la Défense a notifié la nuit dernière l’inspection générale de situations d’urgence sur les régions du comté de Tulcea à haut risque suite aux attaques aux drones lancées par les forces russes contre l’infrastructure portuaire ukrainienne à Ismail et Reni, à proximité de la frontière roumaine. Dans ce contexte, des avions F16 des forces aériennes turques ont décollé la nuit dernière dans le cadre d’une mission de recherche dans l’espace aérien national. Ces avions réalisent aux côtés des avions des forces aériennes roumaines des missions de police des ciels renforcée sous le commandement de l’OTAN. Le ministère roumain de la défense condamne fermement les attaques de la Russie contre des sites et des éléments d’infrastructure civile des ports ukrainiens au Danube. Aucun drone n’a pénétré l’espace aérien roumain la nuit dernière, annonce encore le ministère de la Défense de Roumanie.

    Fermiers – La Commission européenne a approuvé un schéma d’aide d’une valeur de 241 millions d’euros, notifiée par la Roumanie pour soutenir ses producteurs agricoles, dans le contexte de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. L’aide sera accordée sous la forme de financements non-remboursables accordés directement aux producteurs agricoles roumains notamment aux producteurs de céréales d’hiver et de colza qui risquent de perdre leur liquidité à cause des difficultés enregistrées sur le marché suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Le financement ne dépassera pas les 280 000 euros par bénéficiaire. La Commission européenne a conclu que cette mesure était nécessaire, adéquate et proportionnelle pour remédier une perturbation grave de l’économie d’un Etat membre. La Roumanie bénéficiera de 34 millions d’euros du Fonds de solidarité de l’UE pour compenser les dégâts causés par la sécheresse de 2022. L’argent a déjà été versé à Bucarest en décembre dernier. La Roumanie a à sa disposition une année et demie pour mettre en place cette aide.

    Deepfake
    La loi portant sur la lutte contre le phénomène des « deepfake »
    entrera en vigueur avant le mois
    d’avril, avant la campagne électorale, a annoncé le ministre roumain de
    la recherche et de la numérisation, Bogdan Ivan. La technique « deepfake »,
    par le biais de laquelle l’intelligence artificielle est utilisée pour créer du
    contenu enligne faux à l’intention de tromper les utilisateurs, est de plus en
    plus présente, y compris en Roumanie. Souvent il s’agit de vidéos qui semblent
    illustrer des personnes publiques réelles mais en réalité ce sont des images et
    des discours créés à l’aide de l’intelligence artificielle. La nouvelle
    législation introduira des amendes pour les créateurs de tels contenus allant
    de 120 euros à 18 000 euros, a précisé le ministre en en situation de
    violations très graves, les peines iront jusqu’à deux ans. Le ministre Bogdan
    Ivan a également dit que les grandes plateformes de partage avaient annoncé la
    mise en place de filtres pour identifier et empêcher la publication de contenus
    « deepfake ».

    Politique – Organiser simultanément l’élection au Parlement européen et l’élection municipale, le 9 juin prochain – voici le principal thème à l’agenda de la coalition gouvernementale en Roumanie. Selon des sources politiques, les sociaux-démocrates ont également proposé d’organiser en même temps le scrutin présidentiel et celui législatif national. Le président du PSD et premier ministre Marcel Ciolacu affirme qu’il souhaite un calendrier clairement établi au sein de la coalition. L’opposition critique cette initiative et menace de contester à la Cour Constitutionnelle tout décret gouvernemental en ce sens. Le président de l’AUR, George Simion, affirme qu’une telle décision transgresse toutes les recommandations internationales. L’Union Sauvez la Roumanie a également annoncé avoir démarré les démarches pour saisir la Commission de Venise pour qu’elle exprime son opinion sur la décision d’organiser en commun des élections municipales et pour le Parlement européen, moins de six mois avant la date du scrutin. Rappelons-le, en 2024, pas moins de 4 scrutins sont à organiser en Roumanie : scrutin législatif, européen, municipal et présidentiel.

    Magistrats – En Roumanie, le Conseil supérieur de la magistrature organise un nouveau concours d’admission au système pour occuper une centaine de postes. Les dossiers d’inscription au concours doivent être déposés avant le 26 février et les étapes du concours se dérouleront jusqu’à la fin juin. 75 postes de juge sont disponibles et leur nombre pourrait être augmenté de 30 autres postes supplémentaires. Dans le cas des procureurs le nombre de postes disponibles est de 42, avec une possibilité d’y ajouter 11 postes supplémentaires. Le Conseil supérieur de la majoration rapportait l’année dernière un déficit de 20% pour les juges et estimait qu’avant la fin de l’année 2025, celui-ci pourrait augmenter jusqu’à 40%. Les magistrats roumains peuvent partir à la retraite beaucoup plus tôt que la majorité des catégories sociales.

    Ukrainiens – Plus de sept millions d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie au cours des deux dernières années, dans le contexte de la guerre déclenchée par la Russie. Selon les chiffres de la police roumaine aux frontières, près de 40 000 sont entrés dans le pays rien que la semaine dernière. La vaste majorité des Ukrainiens ont seulement transité le territoire roumain. Seulement un tiers de la capacité des centres d’hébergement mis à la disposition des réfugiés par l’Inspection générale de l’immigration est occupée. Quelque 4 500 ressortissants d’Ukraine ont déposé des demandes d’asile en Roumanie.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Ana Bogdan (65e WTA), s’est qualifiée aujourd’hui à Cluj dans les demi-finales du tournoi Transylvania. Elle a battu sa compatriote, Jaqueline Cristian (81e WTA) sur le score de 6-3, 3-6, 6-4. Ana Bogdan est la troisième roumaine à figurer dans la finale du tournoi de Cluj, après Simona Halep (en 2021) et Gabriela Ruse (en 2023). Aucune des deux n’a pourtant réussi à le remporter. Au doublé féminin, également dans les demi-finales, le duo roumain Jaqueline Cristian/Andreea Mitu a été battu par le double américain Caty McNally/Asia Muhammad.

  • Steadfast Defender 24

    Steadfast Defender 24


    Impliquant 90.000 soldats, 50 bâtiments de guerre, 80
    avions et plus de 1.100 véhicules de combatdont 133 chars, déployés dans une série d’exercices
    militaires successifs, Steadfast Defender (ou « défenseur inébranlable » en
    français) constitue le plus important exercice militaire jamais réalisé par l’Organisation
    du traité de l’Atlantique Nord depuis la fin de la guerre froide. Lancé fin
    janvier, « l’exercice montrera la capacité de l’OTAN à soutenir des
    opérations complexes durant plusieurs mois dans des conditions des plus
    diverses, depuis la Côte atlantique et jusqu’en Europe centrale et de
    l’Est », selon le communiqué de presse de l’Alliance. Prévu se dérouler
    jusqu’à la fin du mois de mai, l’exercice devrait simuler divers scénarios
    censés démontrer la capacité de l’OTAN de consolider sa zone de défense européenne.

    31 Etats membres plus la Suède

    Les manœuvres militaires impliqueront les forces des 31 Etats membres de
    l’Alliance auxquels s’ajoute la Suède, pays en cours d’adhésion, a précisé le
    général américain Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliés en
    Europe. « L’Alliance démontrera sa capacité à consolider son flanc
    européen en déployant des forces originaires d’Amérique du Nord, dans le cadre
    d’un scénario de conflit émergeant, simulé contre un adversaire qui se déploie
    aux frontières de l’Alliance », avait ajouté le général Cavoli. L’exercice
    sera l’occasion de mettre à l’épreuve en situation réelle le nouveau concept du
    Plan régional de défense et d’agencement des forces de l’OTAN, approuvé l’année
    dernière, selon l’analyste militaire Claudiu Degeratu: « Selon les déclarations des responsables de
    l’exercice, ce dernier va se déployer notamment sur le flanc nord de
    l’Alliance. Néanmoins, la particularité de l’approche actuelle consiste dans le
    fait qu’il faudrait en même temps assurer la défense de tout le territoire de
    l’Alliance. Et c’est bien pour cette raison que l’ensemble des Alliés
    participeront à différents degrés à cet exercice. Car le principe qui guide
    depuis deux années la stratégie otanienne prévoit que l’Alliance doit se
    montrer capable de répondre de manière adéquate à quelque défi de sécurité que
    ce soit sur l’entièreté de sa frontière, en accordant une attention
    particulière aux zones de contact et aux points sensibles eu regard les risques
    et les menaces potentiels. Il existe encore ce concept d’une défense à 360°,
    impliquant une mobilisation totale et intégrée, terrestre, maritime, navale,
    mais aussi en termes de cyberdéfense. Et il s’agira de tester grandeur nature
    la mise en œuvre de ce concept. L’OTAN développe par ailleurs non seulement le
    volet militaire disons conventionnel, mais aussi le volet de la cyberdéfense et
    de la défense spatiale. La cyberdéfense demeure certes une priorité. En sus de
    cela, le développement de la défense spatiale pourrait sans doute s’appuyer sur
    les compétences en la matière de plusieurs des Alliés, des Américains en
    premier lieu, mais aussi des Britanniques, des Français, des Italiens. »


    Un exercice qui arrive à point

    Aussi, pour ce qui est de l’opportunité de la mise en
    œuvre d’un tel exercice dans le contexte actuel, Hari Bucur Marcu, expert en
    matière de politiques de sécurité, répond sans hésiter par l’affirmative.
    « Au dernier sommet de l’OTAN, le général Cavoli a dévoilé un document de
    plusieurs milliers de pages dans lequel étaient détaillés les plans de la mise
    en œuvre dans le concret, sur le terrain, des décisions prises par l’Alliance
    lors du sommet. Cela concernait notamment l’augmentation des capacités
    militaires d’action dans le contexte d’une poursuite de l’attitude belliqueuse
    de Moscou à l’égard de l’Europe dans son ensemble. Alors, cet exercice arrive à
    point nommé, dans la continuité logique des procédures qui marquent le passage
    entre décision politique, planification, confrontation des plans aux réalités
    du terrain, afin de s’assurer que la décision politique soit suivie
    d’effet », ajoute l’expert en matière de politiques de sécurité Hari
    Marcu.

    Une stratégie otanienne qui répond aux nouveaux défis sécuritaires

    Et bien que dans la Russie n’est nullement mentionné dans les documents
    relatifs à l’exercice, personne n’est dupe alors que la nouvelle stratégie
    otanienne entend répondre aux défis sécuritaires soulevés par l’invasion russe
    de l’Ukraine. Hari Bucur Marcu : « En effet, s’agissant d’un exercice qui entend
    répondre à une menace inconnue, la Russie n’est pas nommée expressément.
    L’ennemi demeure donc anonyme, inconnu, fictif. Néanmoins, cela ne trompe
    personne, dans la mesure où deux commandements otaniens récemment créés,en 2018-2019, dans le but explicit de répondre
    justement à cette menace russe, seront impliqués dans l’exercice. Parce que
    l’OTAN n’a pas attendu le mois de février 2022, soit l’invasion russe de
    l’Ukraine, pour se rendre compte de l’attitude menaçante de la Russie. Dès le
    mandat du président Trump, les Alliés ont laissé clairement entendre qu’en
    occupant la Crimée en 2014, la Russie avait franchi une ligne rouge, et qu’il
    leur fallait réagir. L’exercice sera par ailleurs l’occasion de la mise à
    l’épreuve en situation réelle de la Deuxième flotte des États-Unis, réactivée le
    1er juillet 2018 à cause de la menace russe. Et l’exercice est censé
    tester la capacité de cette flotte de traverser l’Atlantique, d’arriver en
    Europe et, à partir de là, de se déployer là où elle sera appelée à le faire.
    L’exercice constitue une simulation à grande échelle de la réponse otanienne
    face à une situation de guerre. Des commandements se sont préparés à cette
    éventualité depuis plusieurs années déjà, et il faut tester leurs capacités en
    situation réelle, leurs capacités de commandement et leur degré
    d’interopérabilité. Car il s’agit d’un scénario qui se déroule sur des champs
    de bataille classiques, terrestre, maritime, aérien, mais aussi dans l’espace
    et dans le cyberespace.
    »


    Un exercice d’une ampleur encore inconnue par ce type
    de manouvres militaires donc, conclut Hari Bucur Marcu.





    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 09.09.2023 (mise à jour)

    09.09.2023 (mise à jour)

    Drones – Des nouveaux fragments de drone similaire à ceux utilisés par l’armée russe ont été découverts samedi par des militaires des Forces navales roumaines aux alentours de la localité de Plauru, compté de Tulcea, à proximité de la frontière avec l’Ukraine, fait savoir le ministère de la défense de Bucarest. Celui-ci condamne fermement les attaques exécutées par la Fédération de Russie contre des objectifs et des éléments d’infrastructure civile des ports ukrainiens du Danube. « Ces attaques sont injustifiés et enfreignent gravement les règles du droit international humanitaire, étant en effet des crimes de guerre » – souligne le ministère de la Défense de Bucarest. « L’identification par les autorités roumaines sur le territoire de la Roumanie, à proximité de la frontière avec l’Ukraine de nouveaux débris de drone, similaire à ceux utilisés par l’armée russe, indique le fait qu’une transgression inacceptable de l’espace aérien souverain de la Roumanie, Etat allié de l’OTAN a eu lieu, impliquant des risques réels à l’adresse de la sécurité des citoyens roumains de la région », a précisé le président roumain, Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a fermement condamné les attaques répétées de la Russie contre la population et contre l’infrastructure civile ukrainiennes, y compris celles contre les ports ukrainiens du Danube, à proximité de la frontière avec la Roumanie. Parallèlement, Klaus Iohannis a annoncé dans ce contexte s’être entretenu avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg pour l’infirmer des nouvelles évolutions et le responsable otanien a réaffirmé la solidarité totale avec la Roumanie.

    Notation – L’agence de notation Fitch a reconfirmé la notation de dette gouvernementale de la Roumanie à 3B-/F3 pour la dette à long et court terme en devises, ainsi que la perspective stable, a annoncé ce samedi le ministère des Finances de Bucarest. Selon l’agence, la décision repose sur le statut de membre de l’UE, ainsi que sur l’évolution positive du PIB par habitant. Parallèlement, l’agence souligne aussi la dette publique stable de la Roumanie, ainsi que l’évolution à la baisse du taux d’inflation. De l’avis des experts de Fitch, l’économie roumaine enregistrera une progression de 2,9% cette année, respectivement de 3,2% l’année prochaine, alors que le pays bénéficiera de fonds européens importants, tant dans le cadre financier pluriannuel 2021-2027, que depuis le mécanisme de relance et de résilience. La décision de l’agence de reconfirmer la notation souveraine de la Roumanie et de maintenir une perspective stable est de l’avis du ministre des finances, Marcel Boloş, un signal fort que le pays est sur la bonne voie et qu’elle est vue avec de la confiance par les investisseurs et par les partenaires internationaux. L’annonce est une reconnaissance de nos efforts constants de contrôler le déficit budgétaire, afin de soutenir le milieu des affaires et de promouvoir une croissance économique soutenable a annoncé Marcel Bolos.

    Maroc – Les autorités roumaines maintiennent un contact étroit avec celles du Maroc et sont prêtes à leur offrir de l’assistance – a annoncé aujourd’hui le premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Des centaines de personnes ont perdu la vie suite à un tremblement de terre de qui a frappé le Maroc la nuit dernière, provoquant des dégâts énormes et semant la panique à Marrakech, célèbre destination touristique, mais aussi dans d’autres villes. Le séisme a eu une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. « Attristé par le désastre qui a eu lieu au Maroc. Nos pensées visent les familles de ceux qui ont perdu la vie dans cette tragédie » a écrit aussi le président roumain Klaus Iohannis sur le réseau X, ex-Twitter. Le séisme a suscité une série de gestes de solidarité dans le monde et de nombreux Etats dont Isräel ont offert leur aide aux autorités de Rabat. L’Algérie a annoncé fermer son espace aérien, fermé depuis septembre 2021 a tous les avions civils et militaires marocains mais uniquement aux vols transportant des aides humanitaires et des blessés du séisme.

    Aviron – La Roumanie a décroché trois médailles dans la finale de samedi des Championnats du monde d’aviron de Belgrade : l’argent au quatre sans barreur féminin, bronze du deux de pointe et deux de couple poids léger. La Roumanie évoluera aussi dimanche dans trois autres finales : deux de couple femmes, huit à barreur femmes et huit à barreur messieurs. Rappelons-le, l’année dernière la Roumanie a remporté quatre médailles d’or aux Championnats du monde d’aviron à Racice en République Tchèque.

    Rugby – Et dans la Coupe du monde de rugby en France, la Roumanie a souffert la défaite la plus brutale de son histoire face à l’Irlande sur le score de 82 à 8. Les sportifs roumains, surnommés les chênes ont surpris tout le monde en ouvrant les hostilités suite a une relance du virevoltant Vaosova conclue par Rupanu. Et pourtant, le XV de Trefle a inscrit pas moins de douze essais, ne recensant aucun blessé. Ce fut une véritable démonstration pour les Irlandais qui décrochent pour leur part la victoire la plus large de leur histoire en Coupe du monde.

  • 06.09.2023 (mise à jour)

    06.09.2023 (mise à jour)

    Drone – Le chef de l’Etat roumain,
    Klaus Iohannis, a déclaré avoir été informé en temps réel par le Ministère de
    la Défense nationale de l’existence sur le territoire roumain des débris de ce
    qui pourrait être un drone. En ouverture du sommet de l’Initiative des Trois
    mers qui a lieu à Bucarest, Iohannis a précisé avoir solliciter en toute
    urgence une enquête censée établir la provenance des débris et les circonstances
    dans lesquelles ils sont arrivés sur le territoire roumain. Si l’enquête
    confirme que les débris appartiennent à un drone russe, alors la situation
    devient inadmissible puisqu’il s’agit d’une violation grave de la
    souveraineté et l’intégrité territoriale d’un pays membre de l’OTAN. Le
    président roumain a ajouté que les autorités roumaines restent en contact
    permanent avec les responsables alliés. La Roumanie bénéficie des garanties de
    sécurité extrémement puissantes, les plus importantes qu’elle a jamais eues, a
    encore précisé Klaus Iohannis. Antérieurement, le ministre roumain de la
    Défense, Angel Tîlvar, a déclaré que des débris d’un dispositif ressemblant à
    un drone ont été retrouvés dans le département de Tulcea, dans le village de
    Plauru, à 70 mètres du Danube, dans une zone difficilement accessible e raison
    de la végétation abondantante.




    Sommet – Ce mercredi a débuté le sommet et le forum de
    l’Initiative des Trois Mers, une plateforme politique réunissant 12 Etats-membres
    de l’UE riverains des mers Adriatique, Baltique et Noire. A cette occasion, la Grèce deviendra le 13ème pays
    participant, tandis que l’Ukraine et la République de Moldova, voisines de la
    Roumanie, recevront le statut d’États associés. En ouverture
    des débats auxquels le leader ukrainien, Volodymir Zelenski s’est exprimé par
    visioconférence, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que le
    statut de pays associé permettra à l’Ukraine de s’impliquer dans tous les
    instruments de l’organisation et d’avoir accès à des investissements pour des
    projets d’interconnexion énergétique. « De cette manière, Kiev sera encore
    plus proche de l’UE et se préparera mieux pour sa reconstruction et son
    redressement » a ajouté M. Iohannis. L’organisation bénéficie aussi
    du soutien des États-Unis dont la délégation à Bucarest a à sa tête le
    représentant spécial pour les questions climatiques, John Kerry, ancien
    secrétaire d’Etat.




    Numérique – Les Roumains attendent
    depuis longtemps des services modernes et efficaces et la réforme du numérique
    s’avère l’aspect le plus important de la réforme administrative que le
    Gouvernement de Bucarest prépare. C’est ce qu’a déclaré mercredi le premier
    ministre roumain, Marcel Ciolacu, lors de la rencontre avec les représentants
    des compagnies Apple, Amazon et IBM. Les trois géants américains du domaine des
    Technologies de l’Information participeront au Forum des Affaires organisé
    jeudi, à Bucarest, en marge du Sommet de l’Initiative des Trois mers. A part la
    numérisation du système administratif, les discussions ont porté aussi sur le
    développement des projets de recherche et d’innovation dans des domaines tels
    l’intelligence artificielle ou la cybersécurité. Présent aux débats, le
    ministre roumain de la Recherche, Bogdan Ivan, a affirmé que les futures
    collaborations avec les trois compagnies déboucheront sur le développement du
    secteur informatique en Roumanie et permettront aux Roumains d’avoir accès au
    système administratif en deux clicks.
















    Rentrée
    scolaire
    – À
    l’occasion de la rentrée scolaire en Roumanie, le 11 septembre, les autorités veulent
    prévenir et combattre le trafic et la consommation de substances psychoactives chez
    les élèves. Dans le même temps, l’objectif est de réduire les cas de harcèlement
    et le risque d’exposer les élèves à la violence. Ce sont les éléments les plus
    importants du Plan sur la sécurité nationale, signé mardi par plusieurs
    ministres. Selon la ministre de l’Éducation, Ligia Deca, à propos de la
    question controversée du dépistage des drogues chez les étudiants, un système
    sera conçu pour qu’en cas de soupçons raisonnables, d’éventuels tests puissent
    être effectués et réglés uniquement avec le consentement des parents, en
    évitant la stigmatisation.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana
    Cîrstea n’est pas parvenue à se qualifier pour les demi-finales de l’US Open,
    le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Elle s’est en effet inclinée
    mercredi face à la Tchèque Karolina Muchova. C’est la première fois que Cîrstea
    arrive cette année jusqu’en quarts de finale de la compétition new-yorkaise. La
    Roumaine n’avait disputé qu’un seul quart de finale d’un tournoi du Grand
    Chelem, en 2009, à Roland-Garros. Dès lundi, elle occupera la 26ème place du
    classement WTA et elle reste actuellement la joueuse roumaine la mieux classée.







  • Une réunion régionale à Athènes

    Une réunion régionale à Athènes

    Deux décennies après le sommet de Thessalonique où
    l’Europe a convenu de l’intégration graduelle des Balkans occidentaux à l’UE, des
    chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs pays européens ont participé à
    Athènes, à une réunion informelle organisée par le premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Censée faire le point
    sur le développement de la coopération régionale entre les pays de l’Europe du
    sud-est et sur les défis à relever suite à la guerre en Ukraine, la réunion
    s’est déroulée en présence des responsables serbe, monténégrin, moldave,
    macédonien, kosovar, roumain, bulgare, croate, bosniaque, et des présidents du
    Conseil européen et de la Commission européenne, Charles Michel et
    respectivement Ursula von der Leyen. Par ailleurs, le leader ukrainien,
    Volodymir Zelenski, s’est également rendu à Athènes pour participer à cette
    rencontre considérée comme un fort message de soutien à Kiev, dans la
    perspective euro-atlantique de toute la région. Il faut faire venir nos amis,
    les futurs membres de l’UE, plus proches de nous et ça, plus vite encore. Nous
    continuerons nos efforts pour détruire les barrières entre nos régions a
    affirmé la cheffe de l’Exécutif européen sur une plateforme en ligne.






    Le sujet de l’élargissement européen mis à part, les
    participants à la réunion d’Athènes ont discuté de la sécurité énergétique et
    des sanctions contre Moscou auxquelles Belgrade n’a pas voulu adhérer.
    D’ailleurs, la position du président serbe, Aleksandar Vučić, a obligé les
    autres dirigeants d’éliminer de leur déclaration finale l’appel à la mise en
    place des sanctions contre la Russie, précise l’agence Sputnik.


    Les dirigeants européens et des Balkans présents à
    Athènes ont agréé l’importance de poursuivre leur dialogue et de coordonner
    leurs efforts visant la sécurité et la coopération économique régionale. Ils
    ont également réitéré leur solidarité envers l’Ukraine et la République de
    Moldova, tout comme leur appui à la poursuite de l’élargissement européen vers
    les Balkans de l’Ouest et les pays du voisinage oriental. Dans son allocution,
    le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a présenté en détails le soutien
    que Bucarest accorde à Kiev, avec un accent particulier sur les problèmes
    auxquels sont confrontés les agriculteurs roumains dans le contexte des
    exportations des céréales ukrainiennes. Pour remédier à ce problème, le chef du
    gouvernement de Bucarest a proposé la mise en place d’un mécanisme européen de
    gestion du transport des céréales, parallèlement à une enveloppe supplémentaire
    versée à l’industrie agroalimentaire et à un renforcement de l’infrastructure
    spécifique. Par ailleurs, le responsable roumain a mis en évidence l’importance
    stratégique de l’élargissement de l’Espace de libre circulation que la Roumanie
    devrait intégrer rapidement. Lors des pourparlers qu’il a eus à Athènes avec
    Ursula von der Leyen, M. Ciolacu a demandé un renforcement des efforts communs
    censés permettre l’adhésion de Bucarest à Schengen. Le premier ministre roumain
    a également proposé la mise en oeuvre de plusieurs projets régionaux communs
    dans le domaine de l’énergie, du commerce et de la cybersécurité. Lors des
    débats de la capitale grecque, Marcel Ciolacu a discuté avec son homologue
    d’Athènes, de l’élargissement de la coopération bilatérale régionale. Il a
    également assuré Volodymir Zelenski de la volonté de Bucarest de soutenir
    l’Ukraine jusqu’à l’obtention de la victoire et durant le processus de
    reconstruction.





  • La Roumanie condamne l’attaque contre les cibles civiles d’Ukraine

    La Roumanie condamne l’attaque contre les cibles civiles d’Ukraine

    « La Roumanie
    condamne fermement les attaques répétées de la Russie contre les personnes
    innocentes et l’infrastructure civile, y compris contre les silos de céréales
    des ports ukrainiens Reni et Ismail. Par ces violations flagrantes de la
    législation internationale, la Russie continue de mettre en danger la sécurité
    alimentaire mondiale et la sécurité de la navigation en mer Noire. »
    Ces propos
    appartiennent à la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminița Odobescu, qui a réagi aux nouvelles attaques par les
    forces russes contre les deux ports ukrainiens du Danube, qui sont devenus désormais
    la principale route d’exportation des céréales ukrainiennes. Rappelons que le
    mois dernier, la Russie s’est retirée de l’Initiative de la mer Noire. Cette
    Initiative, soutenue par l’Organisation des Nations Unies, permettait l’exportation
    de céréales ukrainiennes par un corridor sécurisé en mer Noire. Et pourtant, la
    Russie a refusé de prolonger cet accord, affirmant que celui-ci ne facilitait
    en aucune mesure l’exportation de céréales et d’engrais russes. D’ailleurs, ces
    exportations sont actuellement limitées indirectement par les sanctions
    financières occidentales contre la Russie.


    C’est pourquoi les forces russes frappent
    désormais régulièrement les infrastructures portuaires du Danube, a quelques dizaines de mètres seulement de la
    frontière avec la Roumanie. La première attaque aux drones visant les deux
    ports, qui a détruit plusieurs dépôts et éléments d’infrastructure portuaire, a
    eu lieu le 24 juillet. Avant d’attaquer les ports du Danube, les forces russes
    avaient déjà frappé, pendant plusieurs semaines, les ports ukrainiens de la mer
    Noire, surtout Odessa, d’où les céréales ukrainiennes avaient été exportées jusqu’ici.


    A Bucarest, le Ministère de la Défense
    nationale condamne fermement les attaques exécutées sans cesse par les forces
    armées de la Fédération Russe contre les zones habitées par la population
    civile et les éléments d’infrastructure critique de l’Ukraine. « La guerre d’agression déclenchée par
    les forces russes contre l’Ukraine est une violation flagrante du droit
    international »
    – affirme le ministère dans une communiqué. Selon le
    même ministère, ses structures, qui assurent la surveillance de l’espace
    aérien, n’ont pas identifié de menaces militaires contre le territoire
    national ou les eaux territoriales de la Roumanie. Par contre, le Ministère de
    la Défense nationale annonce avoir renforcé les mesures de vigilance établies
    conformément aux plans nationaux et des Alliés et surveiller sans cesse le
    territoire national, l’espace aérien et les eaux territoriales de la Roumanie, en
    coopération avec les structures de l’OTAN. L’objectif est de consolider la
    défense sur l’intégralité du flanc est et de décourager toute agression contre
    le territoire allié.



  • 27.07.2023

    27.07.2023

    Gaz –
    Les Roumains auront sans aucune doute accès au gaz, y compris en cas de saison
    froide avec des températures plus basses que l’année dernière, étant donné que
    l’Azerbaïdjan a garanti à la Roumanie une quantité de gaz allant jusqu’à un
    milliard de mètres cubes utilisable en cas de besoin. C’est ce qu’a
    déclaré le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja, qui a rencontré à Bucarest
    son homologue azéri, E.S. Parviz Shahbazov. « Le taux de remplissage des
    dépôts roumains a dépassé les 75,5%, de beaucoup supérieur à l’engagement de la
    Roumanie envers l’Union Européenne et
    par rapport à la même période de 2022, la quantité stockée est supérieure de
    700 millions de mètres cubes. », a écrit le ministre jeudi sur un réseau
    de partage. Il a souligné avoir parlé au ministre azéri du développement du
    partenariat stratégique, des investissements bilatéraux et des projets communs
    dans le domaine de l’énergie, y compris le corridor vert qui reliera la mer
    Caspienne à la mer Noire. « La collaboration entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan
    dans le domaine est bénéfique non seulement aux deux pays, mais aussi à la
    sécurité de toute l’Europe, a précisé Sebastian Burduja.

    Iohannis – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis affirme que les systèmes d’alerte sur les phénomènes météorologiques extrêmes devraient être développés constamment, soulignant qu’il est particulièrement important de tenir compte des alertes météorologiques afin d’éviter que des tragédies se produisent. Sur les réseaux sociaux, le président roumain explique que durant cette période, la Roumanie et l’Europe ressentent intensément les effets des changements climatiques, par de violentes tempêtes, des vagues de chaleur et des incendies de végétation amplifiées par des températures inhabituellement élevées. « Nous sommes les témoins des phénomènes météo à impact majeur sur le bien-être, la santé et même ma vie des citoyens », a écrit Klaus Iohannis.

    Pompiers – En Grèce, 40 sapeurs-pompiers roumains sont redéployés aujourd’hui de la région d’Attique sur l’île de Rhodes, fortement touchée par les feux de végétation, selon l’inspection générales des situations d’urgence de Roumanie. Ils se déplacent par ferry et sont dotés de plusieurs véhicules spécialisées. Le ministère des AE de Bucarest fait savoir que le risque d’incendie demeure élevé et l’alerte est toujours de 4 à 5 sur une échelle de 0 à 5 sur plusieurs régions et îles de la Grèce, alors que la météo change d’une manière significative, les températures devraient chuter et des tempêtes puissantes toucheront les région de Thrace, Macédoine, Chalcidique et le nord-est de la mer Egée. Les ressortissants roumains qui souhaitent voyager durant cette période en Grèce sont exhortés de s’informer rigoureusement avant de partir sur la situation sur le terrain, et ceux qui se trouvent déjà dans les zones touchées, sont tenus de respecter strictement les instructions des autorités locales et de suivre des sources officielles d’information.

    Moldova – La Fédération de Russie sera obligée de réduire le nombre du personnel diplomatique et des fonctionnaires qui travaillent dans l’ambassade de Chisinau conformément à une décision des autorités de la République de Moldova et déjà communiquée à l’ambassadeur de Russie. Il s’agit d’une réduction de 84 à 25 postes, dont 10 diplomates et 15 membres du personnel technique, soit un nombre égal à celui des diplomates et du personnel qui travaille à l’ambassade de République de Moldova à Moscou. Le ministre des Affaires Etrangères, Nicu Popescu a rappelé que pendant des décennies la République de Moldova a été la cible d’activités et de politiques hostiles de la part de la Fédération de Russie et nombre des démarches de l’ambassade ont visé à déstabiliser l’Etat. A Moscou, la porte-parole du ministère des Affaires Etrangères russe, Maria Zakharova a affirmé que la décision n’était pas justifiée et qu’il ne s’agissait que d’un nouveau pas du pouvoir de Chisinau vers la destruction des relations bilatérales.

    Belgique – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest annonce les ressortissants roumains qui se trouvent, transitent ou envisagent de voyager en Belgique qu’une grève des pilotes de la filiale Ryanair de ce pays aura lieu les 29 et 30 juillet. Les vols de cette compagnie aérienne seront perturbés, y compris plusieurs liaisons avec la Roumanie. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, les ressortissants roumains peuvent demander l’assistance consulaire aux numéros de l’ambassade de Roumanie à Bruxelles : +32 (0) 2 347 5338, +32 (0) 2 344 1658, +32 (0)2 343 69 35, où une permanence a été mise en place. Les ressortissants roumains confrontés à une situation difficile, à caractère d’urgence disposent du numéro de permanence de l’Ambassade de Roumanie en Belgique : + 32(0)2 346 9814.

    Concert – UN concert inédit de violon et de guitare aura lieu en fin de semaine à une altitude de plus de 2 000 mètres, dans les monts de Bucegi, dans le centre la Roumanie, près du chalet de Caraiman que le connu violoniste roumain, Alexandru Tomescu a transformé pour la dédier à la musique classique. Aujourd’hui c’est la première édition du master class appelé « Enescu experience ». Huit jeunes musiciens se sont qualifiés suite à une sélection et seront guidés en cette période par Alexandru Tomescu, soliste de l’orchestre de la Radiodiffusion roumaine et par le guitariste Dragoş Ilie. Les deux musiciens consacrés aux côtés des jeunes artistes donneront un concert à la fin du master classe, ce samedi le 29 juillet sur la plate-forme devant le chalet de Caraiman. L’accès du public est gratuit.

    Police – Le ministre roumain de l’intérieur, Cătălin Predoiu, a rencontré des représentants de la direction de la police roumaine et de la police aux frontières, pour leur demander de consolider les actions de lutte contre la criminalité organisée, soulignant le besoin d’une riposte efficace aux groupes criminels – fait savoir ce jeudi le Ministère de l’Intérieur, dans un communiqué. Le ministre a loué l’activité des deux institutions et a insisté sur le renforcement des efforts visant à faire augmenter le degré de sécurité des citoyens.

    Météo – Après une vague de chaleur caniculaire en Roumanie, les températures ont chuté dans la nuit de mercredi à jeudi. Hier les maxima frôlaient les 40 degrés, aujourd’hui elles vont de 19 à 28 degrés. 25 degrés en ce moment à Bucarest. Il pleut à Bucarest et des pluies sont présentes sur l’est, le sud-est et le sud. Les tempêtes ont malheureusement fait des victimes.

    Sports – Les sportifs roumains, Constantin Popovici et Cătălin Petru Preda ont remporté les premières médailles d’or et d’argent pour la délégation de Roumanie aux Championnats du monde 2023 de natation de Fukuoka au Japon, après avoir remporté aujourd’hui les deux première places au concours de plongeon. Popovici, 34 ans, est désormais le premier champion du monde de Roumanie au plongeon. 23 sportifs ont participé à ce concours.

  • Attaque russe à l’embouchure du Danube

    Attaque russe à l’embouchure du Danube

    Le Ministère de la Défense de Bucarest l’énonce clairement : à l’heure actuelle, il n’y a aucune menace militaire directe contre le territoire national, ni contre les eaux territoriales de la Roumanie. Selon la ministre des Affaires étrangères, Luminiţa Odobescu, actuellement, la Roumanie, en tant que membre de l’OTAN et de l’Union européenne, dispose des garanties de sécurité les plus importantes et les plus solides de toute son histoire. Elle s’est entretenue par téléphone avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avec qui elle a condamné les récentes attaques de Moscou contre les civils ukrainiens et les infrastructures fluviales et maritimes, ainsi que la manière cynique dont la Fédération de Russie menace la sécurité alimentaire mondiale.

    Ces déclarations interviennent après qu’une attaque aux drones contre une infrastructure portuaire ukrainienne dans la région d’Odessa (dans le sud) a détruit un entrepôt de céréales. Selon le commandement opérationnel ukrainien dans le sud du pays, l’ennemi de l’Ukraine a surtout ciblé les ports du côté ukrainien du Danube, considérés comme des voies alternatives pour le transport des graines.Plus précisément, les Russes ont ciblé les ports fluviaux d’Ismail et de Reni, dans le sud de la Bessarabie, territoire roumain oriental annexé par l’Union soviétique stalinienne en 1940, à la suite d’un ultimatum, et repris par l’Ukraine en 1991, en tant qu’État successeur.

    Le port de Reni, essentiel pour le transport du fret sur le Danube, est situé à environ 13 kilomètres en ligne droite de la ville roumaine de Galaţi. Au moins trois drones y ont été abattus par les défenses anti-aériennes, mais un quatrième a réussi à toucher un entrepôt de céréales. Le chef de l’administration de la ville portuaire d’Ismail, Rodion Abashev, quant à lui, a confirmé sur Facebook l’attaque lancée par la Russie, à la suite de laquelle six personnes ont été blessées. Une semaine plus tôt, les Russes avaient annoncé l’abandon de l’accord sur l’exportation de céréales via la mer Noire, adopté en juillet 2022, sous l’égide de l’ONU et avec la médiation de la Turquie, qui a rendu possible, malgré la guerre, l’exportation de 33 millions de tonnes de produits agricoles ukrainiens. Selon les responsables de Kiev, plus de 400 millions de personnes dans le monde dépendent de la nourriture exportée par l’Ukraine.

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a « fermement » condamné les attaques de l’armée d’invasion russe contre les infrastructures civiles ukrainiennes sur le Danube, très proche de la Roumanie. « Cette récente escalade, constitue un risque sérieux en termes de sécurité en mer Noire qui touche également le transit des céréales en provenance d’Ukraine et, implicitement, la sécurité alimentaire au niveau mondial », a écrit le chef de l’État roumain sur Twitter. Toujours à Bucarest, aux dires du Premier ministre Marcel Ciolacu, les attaques contre les infrastructures portuaires prouvent l’intention de la Russie d’empêcher les exportations de céréales ukrainiennes sur les marchés mondiaux, ce qui déstabilise gravement la sécurité alimentaire mondiale.
    (Bogdan Matei)

  • 18.07.2023 (mise à jour)

    18.07.2023 (mise à jour)

    Sommet – Les efforts de la Roumanie de diminuer les effets de la crise alimentaire et humanitaire provoquée par la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine ont compté parmi les thèmes évoqués par le président roumain Klaus Iohannis au sommet Union européenne – Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes qui s’est déroulé ces lundi et mardi à Bruxelles. Durant ses interventions dans le cadre de la réunion, le chef de l’Etat a salué l’organisation du sommet en tant que « moment nécessaire de rapprochement de communautés régionales avec des approches et des intérêts qui convergent pour la plupart », selon l’administration présidentielle de Bucarest. Selon Klaus Iohannis, la Roumanie soutient fermement le dialogue et la coopération constructive avec les partenaires de la région et soutient l’organisation périodiquement de sommets entre les deux blocs. Le président Iohannis a également présenté la vision des autorités de Bucarest sur les mesures les plus efficaces de combattre les effets des changements climatiques. Il a soutenu « la concentration de la coopération bi-régionale tant sur la lutte contre les risques provoquées par les changements climatiques que sur la mise en valeur de la transition verte en tant que nouvelle opportunité commune ». Le chef de l’Etat a présenté aussi la perspective de Bucarest sur les effets de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine, le soutien pluridimensionnel accordé et a souligné l’importance de l’action commune pour préserver l’ordre international reposant sur des règles. En marge du Sommet, le chef de l’Etat roumain a rencontré le président de la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes, Ralph Gonsalves, premier ministre de Saint Vincent et Grenadine, sur la consolidation des relations entre la Roumanie et les Etats de la région.

    Céréales – Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana a condamné dans un message sur Facebook la décision unilatérale de la Russie de se retirer de l’accord qui garantissait depuis une année déjà les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, malgré les démarches de la Turquie et de l’OTAN. L’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, conclu en juillet 2022, entre l’Ukraine, la Russie, la Turquie et les Nations Unies a expiré lundi à minuit. Il permettait à Kiev de transporter les céréales de ses ports par le détroit de Bosphore en Turquie. Moscou refuse de prolonger l’accord, dénonçant des difficultés dans le commerce aux produits agricoles russes. Le dernier navire transportant des produits agricoles provenant d’Ukraine par la mer Noire a été inspecté lundi à Istanbul, quelques heures avant la fin de l’accord. Et le représentant de l’UE aux Affaires Intérieures, Josep Borell, a également condamné la Russie pour sa décision de se retirer de cet accord qui a permis malgré la guerre l’exportation de plus de trois millions de tonnes de céréales et de produits agricoles ukrainiens.

    Blanchiment d’argent – Dans un rapport rendu public ce mardi, Moneyval, soit l’organisme du Conseil de l’Europe pour la lutte contre le blanchiment d’argent a demandé aux autorités de Roumanie de renforcer les mesures censées combattre ce phénomène. Par rapport à l’année 2014, date de la précédente évaluation de la Roumanie, le pays a adopté une série d’actions pour renforcer le cadre légal et institutionnel en vue de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Selon Moneyval, les autorités de Bucarest ont enregistré des résultats modérés dans tous les domaines évaluées, à l’exception de la coopération internationale, où la Roumanie a enregistre un niveau significatif d’efficacité alors que d’autres Etats ont apprécié son assistance constructive. Conformément à l’évaluation, la Roumanie a amélioré sa capacité de geler, séquestrer et confisquer les produits et les instruments des infractions intérieures. Le pays applique activement des mesures de confiscation des profits réalisés suite à des infractions, lit-on également dans le communiqué Moneyval.

    Foot – La Fédération roumaine de foot a annoncé mardi avoir déposé sa candidature pour l’organisation de la finale de l’Europa League en 2026 ou 2027, sur l’Arène nationale de Bucarest. « Après le succès dans l’organisation de matchs de l’Euro 2020 et du Championnat d’Europe des moins de 21 ans, cette année la FRF souhaite continuer à promouvoir la Roumanie en tant que destination d’événements sportifs majeurs. », lit-on dans un communiqué publié sur le site officiel de la Fédération. L’Euro 2020 de foot a produit les investissements publics dans l’infrastructure les plus importants, un héritage solide qui influence le développement du foot roumain. Parallèlement, la Fédération roumaine de foot a démontré avoir développé sa capacité d’organisation pour devenir un partenaire compétitif commun de l’UEFA dans le circuit du foot européen et désormais nous souhaitons avancer dans une nouvelle étape censée marquer le développement du foot roumain », a déclaré le président de la FRF, Răzvan Burleanu. L’Arène nationale de Bucarest avait accueilli une finale de la Ligue Europa en 2012, lorsqu’Atletico Madrid avait battu Athletic Bilbao sur le score de 3 buts à 0.

    Météo – La canicule sévit en Roumanie durant les prochaines 24 heures sur le sud et l’ouest là où l’inconfort thermique demeure très élevé. D’ailleurs l’indicateur Humidex dépassera le seuil des 80 unités. La chaleur est également présente sur les autres régions. Les maximas iront de 25 degrés sur le nord à 39 degrés sur le sud. Pourtant, l’instabilité pourrait revenir, mettent en garde les météorologues, qui annoncent de possibles phénomènes orageux : pluies à verse et tempêtes notamment dans les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates, ainsi que sur le relief. La canicule sera et l’inconfort thermique seront présentes aussi à Bucarest ou le mercure des thermomètres grimperont jusqu’à 37 degrés.

  • 14.07.2023

    14.07.2023

    Social – Plus de 2 000 structures d’accueil pour les séniors, les enfants et les personnes handicapées de Roumanie ont été vérifiées ces derniers jours et les autorités ont fermé une vingtaine de ces foyers, dont la plupart à Bucarest. Parallèlement, une trentaine d’entre eux se sont vus suspendre l’activité et des amendes de 2 millions d’euros ont été appliquées. Deux inspecteurs de l’Agence départementale de paiements et d’inspection sociale d’Ilfov ont été arrêtés pour ne pas avoir évalué correctement la situation d’un centre de soin des personnes à handicap. Entre temps, ce que la presse a appelé « le scande des maisons de la terreur » a provoqué aussi une première démission de haut niveau. Le ministre social-démocrate Marius Budăi, a démissionné sur le fond des accusations sur sa responsabilité dans ce dossier et des enquêtes réalisées par le Parquet antimafia et anticorruption. Selon certaines sources, les leaders sociaux-démocrates analysent aussi la possibilité de retirer le soutien politique à la ministre de la famille du gouvernement de Bucarest, Gabriela Firea. Selon la presse elle serait personnellement liée au groupe d’inculpés dans ce dossier, des propos que Mme Firea a rejetés.

    Visite – L’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne a été le sujet central de la réunion d’aujourd’hui à Bucarest entre les premiers ministres roumain, Marcel Ciolacu et bulgare, Nikolai Denkov. Le chef du cabinet de Bucarest a rappelé que par tout ce qu’il a fait, la Roumanie a démontré être un « partenaire responsable et fiable de l’Union européenne dans ce domaine et un fournisseur de sécurité pour toute l’Union ». Pour sa part, le chef du gouvernement bulgare a affirmé que le processus d’intégration dans l’espace Schengen devrait être achevé par les deux Etats ensemble et que le dialogue des experts roumains et bulgares avec les Etats qui ont encore certaines réserves devraient être poursuivi. Marcel Ciolacu et Nikolai Denkov ont également évoqué l’interconnexion de l’infrastructure de ces deux Etats. Les deux hommes se sont mis d’accord d’accélérer le projet de construction d’un pont sur le Danube, entre Giurgiu et Ruse, et que d’ici là une ligne de ferry sera mise en place pour simplifier le trafic entre les deux localités. Les deux premier-ministres ont souligné aussi l’importance de l’amélioration de l’interconnexion énergétique et avec des Etats des Balkans, tels la Grèce et la Turquie.

    Ukrainiens – Plus de 5 millions d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début de la guerre, selon les chiffres fournies vendredi par l’Inspection générale de la police aux frontières. La vaste majorité des Ukrainiens ont seulement transité la Roumanie. Le nombre des ressortissants ukrainiens à trouver un emploi en Roumanie après le déclenchement de la guerre a atteint le mois dernier un nouveau record a déclaré l’ex ministre du travail de Bucarest, Marius Budai. Selon lui, 6 810 contrats de travail ont été signés par des ressortissants ukrainiens, soit le nombre le plus élevé depuis le 24 février 2022. Au total 7 972 contrats concernant les ressortissants ukrainiens sont actuellement enregistrés, dont 6 810 ont été conclus après le déclenchement de l’invasion russe. Le plus grand nombre d’ukrainiens qui travaillent en Roumanie, soit 1 452 sont actifs dans l’industrie alors que 1.181 travaillent dans le bâtiment. 737 travaillent dans le secteur du commerce. Bucarest a attiré le plus grand nombre de travailleurs ukrainiens, soit 2.770, suivi par le département de Timis, dans l’ouest qui compte 418 travailleurs ukrainiens.

    Ukraine – Le Pentagone affirme que les mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner ne participent plus d’une manière significative aux opérations de combat en Ukraine – a déclaré le porte parole du Département américain de la Défense, le général Pat Ryder. Les Etats Unis affirment que la majorité des combattants Wagner se trouvent toujours dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Mercredi, l’armée russe a annoncé avoir reçu de la part du groupe Wagner plus de 2 000 pièces d’équipement militaire, 2 500 tonnes de munitions, 20 000 armes légères. Le patron de Wagner, Yevgeny Prigojine, avait accepté de remettre aux troupes régulières russes les armements de ses hommes après l’abandon de sa rébellion du 24 juin.

    Foot – Les matchs Oţelul Galaţi (sud-est) – UTA Arad (ouest) et, respectivement, Rapid Bucureşti – Sepsi Sfântu Gheorghe (centre) donnent le coup d’envoi ce soir de l’édition 2023-2024 du championnat de foot de Roumanie, appelé la Superligue par la Fédération roumaine de foot. Rappelons-le, les champions de Farul Constanta, dans le sud est ont disposé à domicile sur le score de 1 but à 0 du Sherrif Tiraspol de la République de Moldova, dans le premier tour du premier tour de préliminaires de la Ligue des Champions. Le match retour est prévu pour la semaine prochaine à Tiraspol. Par ailleurs, trois équipes roumaines évoluent dans la Conference League. Au 2e tour des préliminaires, l’ex champion du CFR Cluj affronte l’Adana Demirspor, de Turquie. Le Sepsi Sfântu Gheorghe, dans le centre, qui détient la Coupe et la Supercoupe de Roumanie affronte le CSKA de Sofia de Bulgarie, et les vice-champions du FCSB (de Bucarest) joue contre le CSKA 1948 également de Sofia. Les matchs aller sont prévus pour le 27 juillet et les retours une semaine plus tard.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis jeudi une alerte code jaune à la canicule valable jusqu’à dimanche sur plusieurs départements de l’ouest, de l’est et du centre. Les maxima iront de 35 à 37 degrés. Sur le reste du pays, l’inconfort thermique devra baisser d’une manière significative, alors que les maximas iront de 25 à 33 degrés. Vendredi, sur le relief, mais aussi sur le nord, le nord-est et le centre des pluies sont attendues des pluies et des orages sont attendus. La canicule sévit à Bucarest et les maximas tourneront autour des 35 degrés. Des pluies à verse et de orages sont possibles. 27 degrés en ce moment dans la Capitale roumaine.

    Paris – Le traditionnel défilé militaire du 14 juillet a débuté vendredi matin a Paris sur les Champs Elysées en présence d’Emmanuel Macron et du Premier ministre indien Narendra Modi, invité d’honneur, a l’occasion de la fête nationale, dans un climat sécuritaire tendu. La correspondante de la radio publique roumaine, les autorités ont adopté des mesures sécuritaires sans précédent, à cause des émeutes urbaines qui ont secoué le pays à la fin juin. Le gouvernement a déployé les grands moyens pour tenter de contenir les traditionnels incidents de la fête nationale du 14 juillet. Pour la première fois un 14 Juillet, les forces spéciales de la police et de la gendarmerie, ainsi que les hélicoptères et les véhicules blindés de la gendarmerie seront engagés dans les communes les plus à risque. En 2022, selon le ministère de l’Intérieur, 807 personnes avaient été interpellées en France à la suite des incidents survenus en marge des festivités du 14-Juillet, 749 véhicules brulés et 55 membres des forces de l’ordre blessés. Les autorités ont répété leur détermination a faire respecter le décret interdisant jusqu’a samedi la vente de tous les articles pyrotechniques, dont les mortiers d’artifice utilisés par les émeutiers comme armes contre les forces de l’ordre ou pour incendier des bâtiments.