Tag: Salon du Livre

  • 07.12.2022

    07.12.2022

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Cătălin Predoiu, participera à Bruxelles du 7 au 14 décembre aux travaux du Conseil Justice et Affaires Intérieures et aux travaux du Conseil Affaires générales de l’Union européenne. Selon un communiqué du conseil Justice et affaires intérieures en marge des deux conseils et durant la période entre ceux-ci, le ministre de la Justice aura à Bruxelles et au Luxembourg une série de rencontres bilatérales avec des homologues d’autres Etats membres et de responsables de l’UE. Dans le cadre du Conseil Justice et affaires intérieures, M Predoiu présentera la position de la Roumanie au sujet des instruments juridiques et politiques européens dans le domaine de la Justice figurant à l’agenda du Conseil. Rappelons-le, c’est dans la section Affaires intérieures du Conseil que l’admission de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace Schengen sera décidée.

    Budget – Le ministère des finances de Bucarest a publié le projet du budget de la Roumanie pour l’année prochaine. Le document repose sur une croissance économique de 2,8% du Produit intérieur brut, sur un taux annuel d’inflation de 8%, sur un nombre de salariés à la hausse et sur un taux de chômage à la baisse de seulement 2,7%. Parmi les ministères qui devraient bénéficier de moins d’argent se retrouvent l’Energie, la Justice et la Santé, alors que la Défense, le Développement, les Transports et l’Education bénéficieront d’enveloppes plus généreuses. Le gouvernement roumain de la coalition constituée par le Parti social démocrate, le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie souhaite approuver le projet du budget demain pour qu’il soit rendu le lendemain au Parlement qui devrait le débattre la semaine prochaine.

    Roumanie – Turquie – La Roumanie a été constamment préoccupée à identifier des solutions pour renforcer la sécurité dans la région de la mer Noire a affirmé mardi le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, à Ankara, où il a rencontré son homologue turc, Mervlut Cavusoglu. Les deux responsables ont évoqué les meilleurs moyens de coopérer, tant sur le plan bilatéral que dans un cadre allié. Ils ont achevé et approuvé le texte de la déclaration politique par laquelle est fondé un Conseil de coopération stratégique à haut niveau entre la Roumanie et la Turquie, organisé sous la forme d’une réunion commune permanente des deux gouvernements sur des domaines stratégiques d’intérêt commun et qui sera lancé en 2023. Les participants à la réunion ont également évoqué la coopération dans le domaine de l’énergie reconnu par les deux interlocuteurs comme prioritaire surtout dans la perspective des défis actuels. Les effets multidimensionnels de la guerre en Ukraine, avec une attention spéciale sur la crise des réfugiés et sur la sécurité alimentaire ont également été analysés par les deux responsables.

    Gaudeamus – Coup d’envoi aujourd’hui de la 29e édition du Salon du livre « Gaudeamus », organisé par la Radio publique roumaine. Jusqu’à dimanche, quelque 200 participants proposent au public une large série de produits éditoriaux, sur différents supports, pour tous les âges et les domaines d’intérêt dont la musique et les jeux éducatifs. Plus de 600 événements et autres projets figurent à l’affiche de l’édition de cette année du Salon Gaudeamus. Le salon propose aussi pour la première fois deux espaces consacrés aux activités interactives destinés aux jeunes visiteurs. Tous les stands se retrouvent aussi en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Cet événement est finance par le ministère de la Culture. La présidente honoraire de l’édition de cette année est l’écrivaine Ana Blandiana.

    Visas – Les citoyens de la République de Moldova pourront toujours voyager sans visas en Union européenne puisque la Commission européenne a constaté que les autorités de Chisinau avaient entrepris toutes les mesures demandées auparavant par les européens. C’est la conclusion du 5e rapport sur le Mécanisme de l’Union européenne de suspension du régime de voyages sans visa publié par la Commission européenne. Selon l’agence Moldpres, lors des huit ans de fonctionnement du régime sans visas pour les voyages de courte durée des citoyens de la République de Moldova, les possesseurs de passeports biométriques, dans l’espace Schengen, près de 2 millions et demi de ressortissants moldaves ont bénéficie de ce régime.

    Pétrole- Le prix du pétrole au niveau mondial a baissé au niveau le plus bas de cette année. Cette baisse des prix a eu lieu malgré les estimations de spécialistes internationaux qui s’attendaient à une perturbation des marchés, après l’entrée en vigueur de l’embargo de l’UE et du Groupe des G7 sur le pétrole russe, et le plafonnement de son prix. En Roumanie aussi l’essence la moins chère coute 1 euro 30 centimes le litre et le litre du diesel est d’un euro 50. En échange, la Hongrie voisine se confronte à une crise des carburants provoquée, selon l’AFP, par le plafonnement des prix imposés par le gouvernement dirigé par Viktor Orbán, il y a un an. La pénurie de carburants intervient sur la toile de fond d’une baisse de 30% des importations, déficit provoqué par la décision des compagnies étrangères de réduire les livraisons à la Hongrie, suite au plafonnement des prix, comme l’affirme l’Association des stations service indépendants de ce pays.

    Météo – Temps généralement morose en Roumanie, avec despluies sur le sud et le sud-ouest. Les maxima vont de 2 à 13 degrés. 9 degrés à Bucarest.

  • 28.02.2021 (mise à jour)

    28.02.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Alors qu’en Roumanie on vient de dépasser les 1,5 millions de doses de
    vaccin anti-Covid administrées, on reçoit des nouvelles des plus diverses liées
    à la vaccination dans le monde. Le premier ministre hongrois Viktor Orban a été
    vacciné ce dimanche contre la Covid-19 avec le vaccin du laboratoire chinois
    Sinopharm, que la Hongrie est devenue cette semaine le premier pays de l’Union
    européenne à utiliser. Viktor Orban, qui critique le processus de validation et
    d’achat des vaccins par l’UE, qu’il juge trop lent, a appelé les citoyens
    hongrois a vaincre leurs réserves contre le vaccin chinois, dont les médias
    proches du gouvernement vantent les mérites. De l’autre côté de la planète, les Philippines
    ont reçu dimanche 600.000 doses de vaccin contre le Covid-19 envoyées par la
    Chine et qui vont permettre le démarrage de la campagne nationale de
    vaccination. De hauts responsables gouvernementaux et des personnels de santé
    seront lundi les premiers à recevoir le vaccin de Sinovac. Un demi-million de
    doses du vaccin AstraZeneca devaient aussi arriver lundi dans le cadre du
    programme Covax mis en place par l’Organisation mondiale de la santé,
    l’Alliance pour les vaccins et d’autres partenaires pour distribuer les vaccins
    anti-Covid aux pays défavorisés. Mais le ministre philippin de la Santé a
    annoncé que cette livraison serait retardée d’une semaine en raison de problèmes
    d’approvisionnement au niveau mondial. Enfin, les autorités israéliennes ont
    confirmé dimanche qu’Israël va vacciner des dizaines de milliers de
    Palestiniens ayant un permis pour travailler en territoire israélien ou dans
    les colonies en Cisjordanie occupée, relate l’AFP. Retour en Roumanie, où ce dimanche 28
    février, on faisait état de plus de 2.800 nouvelles contaminations au
    Sars-Cov-2 sur environ 17.500 tests effectués au niveau national.

    Littérature – « Un livre ne fait pas le printemps, mais un mois de foire du
    livre Gaudeamus Radio Roumanie… sûrement oui ! » C’est le slogan sous
    lequel s’ouvre lundi la Foire du livre Gaudeamus, une nouvelle édition qui a
    lieu exclusivement en ligne en raison de la pandémie de Covid-19. Entre le 1er
    et le 31 mars, la Radio publique roumaine invite les lecteurs à se rendre sur
    le site www.gaudeamus.ro. Près de 70 exposants parmi les plus réputées maisons
    d’édition du pays, des dizaines d’événements, les plus récentes sorties de
    livres et aussi de nombreuses surprises attendent les visiteurs de cette
    édition marathon, qui débutera sous le signe du Mărţişor.




    Fête – Car justement, lundi on fête le Mărţişor en Roumanie, soit le
    premier jour de printemps selon la tradition. A l’occasion, on s’offre de
    petits pendentifs décorés d’un fil tressé rouge et blanc. La date sera également
    marquée par les Instituts culturels roumains qui organiseront en ligne, pandémie
    oblige, ateliers, conférences et projections.




    Météo – Ciel couvert et précipitations faibles sur toute la moitié est du
    pays dans les prochaines 24 heures. Les températures maximales iront de à 13°C.



  • Gaudeamus 2020 – le retour à la lecture.

    Gaudeamus 2020 – le retour à la lecture.

    La foire internationale du livre Gaudeamus Radio România se déroule ces jours-ci dans une formule adaptée à la pandémie et aux restrictions en place actuellement. Plus précisément, l’événement se déroule exclusivement en ligne, une formule censée assurer la pérennité de ce projet culturel ayant déjà une tradition de plus d’un quart de siècle. Le président honoraire de la 27-e édition de la foire est l’écrivain d’origine roumaine Norman Manea, établi depuis plus de 30 ans aux Etats-Unis et proposé à plusieurs reprises au Nobel de la littérature. Ecoutons Norman Manea : « Dans cet état de tension dans lequel vit tout le monde, la promotion de la culture est un geste qui mérite d’être loué et je me réjouis que les organisateurs aient pensé à un exilé comme moi, qui, tout le monde le sait, est toutefois très lié à son pays, à sa langue, qu’il considère sa patrie personnelle. », a déclaré Norman Manea.

    Une centaine d’entreprises participent à l’événement, y compris les maisons d’éditions les plus prestigieuses de Roumanie, des distributeurs de livres roumains et étrangers, des distributeurs de musique et de jeux éducatifs. Ils se retrouvent tous sur le nouveau site www.gaudeamus.ro, dans la section Catalog, avec des pages de présentation individuelles dédiées justement à cette édition, organisée en partenariat avec le site www.elefant.ro, un des plus important magasins virtuels de livres de Roumanie.

    En outre, plusieurs centaines d’événements organisés par la radio publique roumaine et par les participants à cette édition seront disponibles en ligne ou enregistrés dans la section dédiée au programme figurant sur le site de la foire. Des dizaines de lancements et de présentations de livres ont eu lieu dès le premier jour de l’événement. Cette édition en ligne est synonyme d’adaptation et comme dans le cas de tous les événements réunissant un public important, à l’avenir les éditions en présentiel seront sans aucun doute doublées d’éditions en ligne, affirmait lors de l’inauguration du Salon, Georgică Severin, PDG de la radio publique roumaine: « Cette pandémie a fait revenir la soif de culture. Les auto-isolements, la quarantaine, nous ont obligés à nous tourner vers le livre, soit en format classique, sur papier, soit en format électronique. Ces éléments nous ont fait redécouvrir les petites joies qui viennent s’ajouter à la grande joie de savoir que nous sommes tous sains et saufs. Et toutes ces choses-là ensemble ont créé une atmosphère favorable à une foire du livre, même dans cette variante électronique. », a déclaré le PDG de la radio publique roumaine.

    Plusieurs projets spéciaux se déroulent dans le cadre du Salon du livre Gaudeamus. Parmi eux, le concours « Je veux une école idéale », dans le cadre duquel, les élèves et les enseignants peuvent décrire dans des messages comment ils arrivent à étudier actuellement, en pleine crise sanitaire, et comment ils souhaitent que l’école se déroule pour qu’ils puissent se sentir en sécurité, motivés et appréciés.

    Les témoignages seront ensuite réunis dans de brefs reportages, dont les meilleurs seront primés par la radio publique roumaine, qui allouera au Grand Prix une partie de l’argent provenant des taxes de participation à l’événement. Les exposants feront également don de livres et de matériels éducationnels afin de créer une bibliothèque au bénéfice des établissements scolaires participant au concours.

  • 16.11.2020 (mise à jour)

    16.11.2020 (mise à jour)

    Incendie – En Roumanie, des équipes mixtes formées de représentants de la Direction de santé publique et de l’Inspection générale pour les situations d’urgence ont démarré des contrôles dans toutes les unités de soins intensifs au sein des établissements hospitaliers pour vérifier les installations médicales et les conditions de leur mise en service. La décision a été prise dans la foulée de la tragédie survenue samedi soir à lHôpital départemental des urgences de Piatra Neamţ (est).Dix patients atteints de Covid-19 sont morts dans l’incendie qui s’est déclaré dans le service de soins intensifs de cet hôpital. Sept autres personnes, dont le médecin de garde, ont été grièvement blessées. La Direction de Santé publique du département de Neamt a déclaré, dans un communiqué de presse, que le jour même de la tragédie, lunité de soins intensifs de lhôpital avait été reconfigurée pour accueillir plus de patients sans quun avis soit demandé en ce sens. Les procureurs ont ouvert une enquête pénale.



    Coronavirus – En Roumanie, la ville de Sibiu (centre) sera confinée deux semaines durant à compter de ce lundi, après que la valeur du taux dincidence cumulée pendant 14 jours eut franchit 12 cas pour mille habitants. Trois localités avoisinantes ont également été placées en quarantaine.Un justificatif de déplacement professionnel délivré par l’employeur ou une déclaration sur lhonneur seront désormais nécessaires pour tout déplacement à l’intérieur de ces localités, mais aussi pour y entrer ou en sortir. Les commerces fermeront à 20h. Les galeries commerciales seront fermées en weekend. Y font exception les pharmacies et les supermarchés. Les personnes âgées de plus de 65 ans pourront faire leurs courses du 10h à 13h et les offices religieux seront organisés en plein air. Par ailleurs, 5.000 nouveaux cas de Covid – 19 ont été enregistrés en Roumanie en 24 heures. Dans le même intervalle de temps, 149 personnes sont mortes des suites de la maladie, ce qui porte le bilan total des décès à plus de 9.000. Presque 1.200 personnes contaminées sont hospitalisées en soins intensifs. A lissue dune entrevue avec le ministre de la Santé, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que lon envisageait daugmenter dau moins 200 le nombre de lits de soins intensifs.



    Collectif budgétaire – Le gouvernement de Bucarest prépare cette semaine un nouveau collectif budgétaire, le troisième depuis le début de lannée. Le premier ministre, Ludovic Orban, a annoncé que la mesure simposait suite aux modifications importantes de la loi en vigueur faites par le Parlement et dont les effets ont porté atteinte aux programmes de soutien économique. Récemment, le ministre des Finances, Florin Cîtu, affirmait que le prochain collectif budgétaire se donnerait pour but de maintenir le taux du déficit à 8,6% du PIB, tout en privilégiant des domaines clés comme la santé ou les investissements. Cette semaine, le Gouvernement pourrait également adopter le projet dun décret durgence censé permettre aux médecins internes ou aux bénévoles étudiants en médecine de soigner des patients atteints de coronavirus.



    Gaudeamus – Coup denvoi ce lundi de la 27ème édition du Salon du livre Gaudeamus organisé par Radio Roumanie. Cette année lévénement se déroulera exclusivement en ligne, sur le site gaudeamus.ro. Jusquà dimanche, il réunira une centaine de participants – maisons dédition, distributeurs de livres et de jouets, maisons de disques. Plus de 200 événements à distance auront également lieu sur la page du Salon. Lactuelle édition sera présidée par lécrivain Norman Manea, nominé à plusieurs reprises au prix Nobel de littérature.



    Chisinau – Le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis a eu lundi un entretien téléphonique avec le président élu de la République de Moldova, Maia Sandu. Les deux dignitaires ont décidé délargir et de renforcer le Partenariat stratégique pour ladhésion européenne de Chisinau. Un premier pas en ce sens sera la visite officielle à Chisinau que M.Iohannis fera bientôt, a fait savoir dans un communiqué ladministration présidentielle de Bucarest. Le chef de lEtat roumain a déclaré que le résultat obtenu par Maia Sandu représentait une victoire de la démocratie et un pas décisif dans le parcours européen irréversible de la République de Moldova, que la Roumanie a constamment soutenu sans réserve et continuera de le faire.


    Le président du Conseil européen, Charles Michel, a assuré que l’Union européenne était prête à intensifier le partenariat avec Chisinau. A son tour, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a félicité Maia Sandu, interprétant la victoire de cette candidate pro-européenne comme un appel clair des électeurs à s’attaquer à la corruption et à restaurer le respect de l’Etat de droit. L’Union européenne est prête à soutenir la Moldavie, a-t-elle souligné. Maia Sandu a remporté dimanche les élections présidentielles en République de Moldova, devançant largement le sortant pro-russe Igor Dodon.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera couvert. On attend des
    pluies sur l’ouest, le nord et le centre du pays, ainsi que des chutes de neige
    et des giboulées en haute montagne. Les températures maximales s’étaleront entre
    5° et 15°.


  • 20.11.2019

    20.11.2019

    Présidentielles – La campagne électorale se poursuit en Roumanie jusqu’à samedi matin 7h
    heure locale. Le second tour de l’élection présidentielle aura lieu ce dimanche,
    le 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti
    national libéral, au gouvernement, affronte l’ex-cheffe du gouvernement
    social-démocrate et présidente du PSD, Viorica Dăncilă. Lors du premier tour
    du scrutin, qui a vu s’affronter 14 candidats, Klaus Iohannis a obtenu 37,82%
    des voix, alors que Viorica Dăncilă a en décroché 22,26%. La participation a été de
    51,19%. A l’étranger, où les Roumains ont pu voter durant trois jours, la
    présence aux urnes s’est chiffrée à plus de 675.000 personnes, un record dans
    l’histoire électorale de la Roumanie. Pour ce qui est du vote des Roumains
    vivant à l’étranger pour le second tour du scrutin, il se déroulera toujours sur
    trois jours : le vendredi de 12h à 21h, ensuite les samedi et dimanche de 7h à
    21h, heures locales. Qui plus, le programme des bureaux de vote pourra être
    prolongé dimanche jusqu’à minuit, sous certaines conditions. Le ministère des
    Affaires étrangères a déjà expédié le matériel nécessaire aux bureaux de l’étranger.
    4.608.175 bulletins, soit 100.000 de plus par rapport au premier tour, ont été envoyés
    dans les 835 bureaux ouverts à l’extérieur des frontières roumaines.




    Salon
    du livre
    – La 26e édition du Salon du livre
    Gaudeamus s’est ouverte ce matin à Bucarest. Organisée par Radio Roumanie, la
    foire accueille plus de 250 exposants, et près de 900 événements auront lieu dans
    les cinq jours à venir. Cette édition du Salon du livre Gaudeamus est dédiée
    aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. Le
    poète Mircea Dinescu et l’acteur Ion Caramitru, deux visages emblématiques de
    la révolution, seront co-présidents d’honneur de Gaudeamus 2019.






    Intoxication – Le propriétaire d’une société qui avait effectué la dératisation de
    deux immeubles de Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, est en détention provisoire,
    pour 30 jours, depuis hier soir. Il est accusé d’homicide involontaire et de trafic
    de substances toxiques. Trois personnes sont décédées entre samedi et lundi, après
    l’intervention de l’entreprise de dératisation dans leurs résidences : un
    nouveau-né d’une semaine, un enfant de trois ans et sa mère. 30 personnes sont
    toujours hospitalisées, notamment des enfants. Les deux immeubles ont été
    évacués et les résidents sont allés passer quelques nuits chez leur famille,
    chez des amis ou dans les espaces mis à disposition par les autorités. La
    tragédie a semé la panique parmi les habitants de Timişoara, des dizaines de
    personnes allant aux services d’urgence de la ville pour des investigations et
    des analyses. Selon les résultats préliminaires de l’enquête, les substances
    utilisées pour la dératisation avaient été achetées sur le marché noir et
    contenaient une substance très toxique. De nouvelles décontaminations sont en
    cours dans d’autres immeubles de la ville, sous le contrôle d’une équipe du
    ministère de la Santé.






    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui,
    à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN.
    Selon le ministère roumain, cette réunion prépare celle prévue à Londres les 3 et
    4 décembre prochain et qui rassemblera les chefs d’Etat et de gouvernement des
    pays de l’Alliance. En attendant, la réunion ministérielle de Bruxelles aura pour
    vocation de réaffirmer le lien transatlantique et d’aborder les défis
    sécuritaires les plus pressants auxquels l’Alliance atlantique est confrontée. Les
    ministres évoqueront le partage du fardeau entre Alliés et feront le point
    notamment sur le rôle de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme et les
    menaces hybrides. Il est aussi prévu que les ministres reconnaissent l’espace
    comme domaine opérationnel. En marge de la réunion de Bruxelles, le chef de la
    diplomatie roumaine aura des pourparlers avec ses homologues d’Etats alliés et
    partenaires.


    Défense – La frégate roumaine Regele Ferdinand (Roi Ferdinand) a mis fin
    aujourd’hui à sa participation à un exercice multinational de lutte
    anti-sous-marine, organisé en Méditerranée par les forces navales turques. Selon
    l’État-major des Forces navales roumaines, l’équipage du navire de guerre
    roumain a mené des activités spécifiques d’instruction dans les eaux
    territoriales de la Turquie et dans les eaux internationales adjacentes, aux
    côtés de camarades de plusieurs pays : Bulgarie, Canada, Grèce, Jordanie,
    Italie, Mexique, Pakistan, Espagne, Etats-Unis et Turquie. La participation de
    la frégate Roi Ferdinand à l’exercice contribue au développement de
    l’interopérabilité entre les marins roumains et ceux des pays partenaires,
    ainsi qu’à promouvoir le professionnalisme de l’Armée roumaine à l’international,
    soutiennent encore les Forces navales roumaines.




    Footbal – L’équipe de Roumanie espoirs de football a fait match nul, 0-0, contre l’Irlande
    du Nord, mardi, dans les préliminaires du Championnat européen de football
    espoirs. Les Roumains occupent la deuxième place du groupe 8, avec 5 points de
    moins que le leader du groupe, le Danemark. Côté séniors, la sélection
    nationale de foot de Roumanie s’est inclinée lundi face à l’Espagne, score 0-5,
    dans son dernier match du groupe F des préliminaires de l’Euro 2020, et a terminé
    les qualifications en quatrième position du groupe. Après cette défaite
    douloureuse, le sélectionneur Cosmin Contra a annoncé sa démission. Pourtant,
    la Roumanie conserve des chances théoriques de qualification au tournoi final,
    si l’équipe nationale remportera le barrage de qualification dans la Ligue des
    Nations en mars prochain. Le tirage aux sorts pour l’Euro 2020 aura lieu le 30
    novembre dans la capitale roumaine.




    Météo – Temps maussade en Roumanie, avec des pluies sur le sud-ouest du territoire.
    Le vent est faible à modéré, avec des intensifications dans les régions
    montagneuses et, passagèrement, dans le sud-est du pays. Les maximales
    dépassent les moyens saisonnières et vont de 10 à 19°C. 16° à midi dans la
    capitale.

  • Bookerini, salon du livre jeunesse

    Bookerini, salon du livre jeunesse

    La lecture est en crise ! 44% des Roumains lisent un seul livre par
    an, constate une récente étude, intitulée Le Baromètre culturel roumain. Et ce,
    bien que 2019 ait été déclarée Année du livre en Roumanie. A Bucarest,
    plusieurs foires invitent chaque les habitants de la capitale à découvrir les
    nouvelles publications, à rencontrer les auteurs, à acheter des livres soldés
    ou à participer à des ateliers de création. Mais qu’en est-il des plus jeunes
    lecteurs ? La foire du livre jeunesse Bookerini, se propose de réunir en un
    seul endroit maisons d’éditions, auteurs, enfants et parents pour éveiller le
    goût de la lecture chez les petits. En octobre 2019 Bookerini a ouvert ses
    portes pour la 2e fois. Je vous invite donc à faire le tour de cette
    foire du livre pour enfants aux côtés de son organisatrice, Valentina Bâcu, d’Eufrozina Baitan et Gabriela Anchidin de la médiathèque de l’Institut Français de Bucarest et de Germain Dürr, directeur de la librairie française Kyralina de Bucarest.

  • Bookfest 2019

    Bookfest 2019

    Du 29 mai au 2 juin, la XIVe édition du Salon international du livre Bookfest a accueilli la Grande Bretagne en tant qu’invitée d’honneur. Le public s’est vu donc offrir la possibilité de mieux découvrir la littérature du Royaume Uni grâce à la présence au Salon de Bucarest de dix auteurs britanniques contemporains, auxquels s’ajoute un onzième, Roumain, mais vivant sur l’île. A en croire la production du livre d’après 1989, on dirait que le marché britannique est le marché européen qui séduit le plus le public roumain. Voici pourquoi la présence à Bucarest de la Grande Bretagne en tant qu’invitée d’honneur était une fête en soi, puisque le public a eu directement accès à une culture que les éditeurs roumains se sont donné la peine de promouvoir a déclaré Grigore Arsene, président de l’Association des éditeurs de Roumanie, organisateur de l’événement. Réunis sous le slogan la culture est géniale, les onze écrivains originaires d’Angleterre, du Pays de Galles, d’Ecosse et d’Irlande du Nord ont participé à plusieurs événements déroulés tout au long des cinq journées du Salon.

    Irina Stoica, coordinatrice du programme consacré à la Grande Bretagne, nous en parle: On a voulu, dans un premier temps, avoir sur Bucarest ces auteurs que le public roumain connaît et auxquels il s’est déjà familiarisé. Pourtant, on s’est proposé de couvrir toute la diversité littéraire qui caractérise le Royaume Uni. On y écrit énormément et sur plein de choses, ce qui débouche sur une palette formidable de styles littéraires que nous, on a essayé de surprendre. L’une de nos invitées est Clare Mackintosh, une représentante des thrillers psychologiques, un genre très à la mode en Grande Bretagne. Parues à la Maison d’édition Trei, les traductions de trois de ces romans ont cartonné auprès du public roumain. Ce qui est très intéressant dans le cas de Clare Mackintosh, c’est qu’avant de se consacrer à l’écriture, elle a été policière. Du coup, elle débarque sur la scène littéraire avec une vision particulière par rapport à celle des autres représentants du même style.

    Le dialogue culturel a une force fantastique de transgresser les différences sociales, culturelles et politiques, ce qui fait que la Grande Bretagne se propose de célébrer la diversité et la tolérance à travers son programme artistique et littéraire a affirmé Nigel Bellingham, à la tête du Conseil britannique de Roumanie (British Council).

    Irina Stoica, coordinatrice du programme du Royaume Uni au Salon du livre, renchérit : Un autre style littéraire que les auteurs britanniques nous font découvrir, c’est le roman victorien proposé par Sarah Perry. Son roman Le serpent d’Essex a été traduit en roumain à la Maison d’édition Nemira qui prépare aussi la traduction du roman Melmoth. Un autre nom de la littérature britannique que le public roumain pourrait connaître, c’est Ross Welford. C’est un auteur de littérature de jeunesse, car il ne faut pas oublier que la Grande Bretagne est très connue pour ce genre littéraire. C’est à l’actuelle édition du Salon que seront lancés deux livres signés Ross Welfond, traduits en roumain. Il s’agit du Voyage dans le temps en compagnie d’un hamster, paru à la Maison d’édition Corint, et de son Garçon qui avait mille ans dont la traduction paraîtra chez Vellant. Pour plus d’événements animés par cet auteur, le public est invité au stand du Royaume Uni. Comme on a précisé dès le début, on se propose de faire connaître au public des plumes dont il ignore l’existence, mais qui en Grande Bretagne font partie de ce que l’on appelle la nouvelle vague de la littérature. Il s’agit de plusieurs auteurs très jeunes, mais très en vogue, déjà confirmés par les prix qu’ils ont remportés ou auxquels ils ont été nominés.

    Organisée par l’Association des éditeurs de Roumanie, la XIVe édition du Salon international du livre Bookfest s’est déroulée sous l’égide de la Fédération des éditeurs de Roumanie, avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Ambassade du Royaume Uni à Bucarest.

  • 30.05.2019

    30.05.2019

    Pape François – Le Pape François effectuera une visite en Roumanie du 31 mai au 2 juin. Sa visite commencera à Bucarest, vendredi, puis le Souverain Pontife se rendra à Iasi (nord-est), à Blaj et à Sumuleu Ciuc (centre). Parmi les mesures de sécurité prises à Bucarest, mentionnons le fait que les cours des écoles ont été suspendus vendredi et il est interdit aux voitures de stationner sur le trajet que le Pape doit parcourir. Rappelons aussi que la Roumanie a été, en 1999, le premier pays à majorité orthodoxe jamais visité par un souverain pontife, le Pape Jean-Paul II.

    Ministres – A Bucarest, les ministres de l’Intérieur, Carmen Dan, et des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, ont déclaré qu’ils ne démissionneraient pas, malgré les insistances du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Ce dernier les accuse d’une mauvaise organisation du scrutin européen pour la diaspora, en raison de laquelle des dizaines de Roumains vivant à l’étranger n’ont pas pu voter bien qu’ils aient attendu leur tour pendant de longues heures devant les bureaux de vote. Mme Carmen Dan, ministre de l’Intérieur, affirme que son institution a rempli toutes ses obligations en ce qui concerne l’organisation des élections euro-parlementaires de dimanche dernier. A son avis, les affirmations selon lesquelle le vote de la diaspora aurait été fraudé ne sont pas fondées. A son tour, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, déclare n’avoir rien à se reprocher quant à ce sujet. Dans ce contexte, le président Iohannis a décidé de créer une commission mixte au niveau de l’Administration présidentielle, dont la mission sera d’identifier les problèmes majeurs survenus au scrutin de dimanche et de proposer des solutions aux autorités qui puissent les mettre en œuvre.

    Langue yiddish – A l’occasion de la Journée de la langue et du théâtre yiddish, le président roumain, Klaus Iohannis, a trasnsmis un message de félicitation à « tous ceux qui se préoccupent pour garder vif l’héritage culturel de la communauté juive de Roumanie ». « La langue et le théâtre yiddish enrichissent le patrimoine culturel de notre pays et de l’humanité, alors que le Festival du Théâtre Yiddish, organisé annuellement à Bucarest par le Théâtre Juif d’Etat, est un excellent moyen de montrer à la jeune génération les valeurs de la cohabitation, des valeurs qu’ils doivent chérir, cultiver et défendre », écrit encore le président roumain.

    Commémoration – La ville de Sighetu Marmatiei (nord-ouest) organise aujourd’hui des manifestations de commémoration des Juifs déportés de Transylvanie et du Maramures (nord) il y a 75 ans, lorsque ces deux provinces roumaines se trouvaient sous occupation hongroise. Y participent des représentants de l’Administration présidentielle, des diplomates et des membres des communautés juives de Roumanie. Au printemps 1944, 131.600 Juifs – hommes, femmes et enfants – ont été déportés de cette région dans les camps de concentration d’Auschwitz et Birkenau, où la plupart ont trouvé la mort. Un des survivants de l’Holocauste originaire de Sighetu Marmatiei est Elie Wiesel, lauréat du Nobel de la Paix. Une maison musée a été aménagée en sa mémoire dans sa ville d’origine.

    Bookfest – La 14e édition du Salon international du livre Bookfest a se poursuit à Bucarest, avec pour invité d’honneur, la Grande Bretagne. A cette occasion, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew James Noble affirme que pour son pays, cette participation est une opportunité de célébrer la diversité littéraire et de réitérer le rôle de la culture dans le dialogue entre le pays et les différentes identités. « Nous avons l’occasion précieuses de célébrer la liberté de lire et la liberté d’écrire ce que nous désirons, en cette 30e année depuis la chute du communisme en Roumanie », a encore affirmé l’ambassadeur britannique à Bucarest. Ouvert mercredi, dans la capitale, le Salon international du livre Bookfest réunit des dizaines de maisons d’édition et fermera ses portes le dimanche, 2 juin. La Maison d’édition de la radiodiffusion roumaine, Casa Radio, y participe avec plus de 150 titres.

    Universités – 24 universités roumaines présentent leur offre éducationnelle à Washington, jusqu’au 31 mai, dans le cadre de la conférence et de l’exposition annuelle NAFSA, l’événement international le plus prestigieux du domaine, informe le Conseil national des présidents d’universités de Roumanie. Y sont présents plus de 10.000 participants et 3.500 établissements universitaires de plus de 100 pays. La Roumanie offre un milieu d’études de qualité, approprié et sûr, des facilités de niveau européen dans les campus des universités, à des coûts compétitifs par rapport à d’autres pays européens, est-il affirmé dans un communiqué du Conseil national des présidents d’universités de Roumanie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, (n° 3 mondiale) rencontre aujourd’hui la Polonaise Magda Linette (n° 87 WTA), au second tour de Roland Garros, le 2e tournoi du Grand Chelem de l’année. Ce jeudi toujours, la Roumaine Sorana Cîrstea (n° 84 WTA) joue contre Aliona Bolsova d’Espagne (n° 137 mondiale), alors que sa compatriote, Irina Begu (n° 116 WTA) aura pour adversaire Karolina Muchova de République tchèque (n° 73 WTA).

    Météo – La Roumanie est placée jusqu’à samedi, dans la matinée, en vigilance à l’instabilité atmosphérique. C’est notamment dans l’ouest, le nord, le centre et en altitude, que l’instabilité sera accentuée. Des orages feront leur apparition et des pluies torrentielles sont attendues, accompagnées de grêle et de fortes rafales. Les températures maximales de ce jeudi iront de 19 à 30 degrés. 24 degrés à midi, à Bucarest.

  • Internationale Buchmessen: rumänische Schriftsteller im Rampenlicht

    Internationale Buchmessen: rumänische Schriftsteller im Rampenlicht

    Die Gewinner des Literaturpreises der Europäischen Union, Ioana Pârvulescu und Claudiu Florian, sowie Gabriela Adameşteanu, Matei Vişniec und der Theaterkritiker Georges Banu zählten zu den Gästen des Rumänischen Kulturinstituts auf den besagten Buchmessen. Die Veranstaltungen erfreuten sich einer guten Resonanz beim Publikum.



    Rumänien hat sich an der 48. Londoner Buchmesse, die vom 12.–14. März stattfand, bereits zum 12. Mal beteiligt. Unter dem Motto Rumänische Literatur, eine europäische Odyssee“ stellte das Rumänische Kulturinstitut zwei Schriftsteller in den Vordergrund, die den Literaturpreis der Europäischen Union erhalten haben: Ioana Pârvulescu und Claudiu Florian. Die Schriftstellerin Ioana Pârvulescu über die Veranstaltung:



    Rumänien ist in der Tat Teil der Odyssee der europäischen Literatur, ist Teil der DNA der europäischen Literatur, das habe ich mehrmals betont. Am Gespräch, das auf der Londoner Buchmesse stattfand, hat sich auch ein rumänischer Schriftsteller beteiligt, den ich sehr schätze, Claudiu Florian. Er wurde mit dem europäischen Literaturpreis 2016 ausgezeichnet. Das Gespräch wurde von der ehemaligen BBC-Journalistin und Direktorin des Literaturhauses Europa, Rosie Goldsmith, moderiert. Rosie Goldsmith hat immer ein ganz gro‎ßes Interesse für die rumänische Literatur gezeigt. Die Veranstaltung fand beim Rumänischen Kulturinstitut in London statt, wir hofften auf ein zahlreiches Erscheinen und das ist trotz des regnerischen Wetters auch passiert. Das Gespräch war sehr lebendig, wir haben so viele Fragen vom Publikum erhalten, die Diskussion hatte eine ganz gute Resonanz. Das Interesse für die rumänische Literatur in Europa ist deutlich gewachsen, die Europäer möchten mehr über die rumänische Literatur wissen.“




    Am Gespräch nahm auch der britische Autor Paul Bailey teil, der ebenfalls eine hohe Affinität zur rumänischen Literatur hat. Thema des Gesprächs war die Literatur, die über die geographischen Grenzen hinausgeht. Im Anschluss fand eine Lesung aus den Romanen von Ioana Pârvulescu und Claudiu Florian statt: Das Leben beginnt am Freitag“ bzw. Zweieinhalb Störche. Eine Kindheit in Siebenbürgen“.




    Unter dem Motto 2019 — L’année de la Roumanie en Europe / Das Jahr Rumäniens in Europa“ beteiligte sich das Rumänische Kulturinstitut vom 15. bis 18. März an der Buchmesse in Paris mit über 20 Buchvorstellungen, Gesprächen zum Thema Literaturübersetzungen und das Verhältnis zwischen den bildenden Künsten und Literatur. Das Rumänische Kulturinstitut stellte dem französischen Publikum einige Schriftsteller vor, deren Werke sich einer guten Resonanz in der französischen Fachpresse und einer gro‎ßen Beliebtheit bei den Lesern erfreuen: Gabriela Adameşteanu, George Banu, Ioana Pârvulescu, Matei Vişniec und Adriana Babeţi. Die Schriftstellerin Ioana Pârvulescu kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten über eines der Rundtischgespräche, das auf dem Programm des Rumänischen Kulturinstituts beim Salon du Livre stand:



    Der Stand des Rumänischen Kulturinstituts lag auf der Buchmesse sehr nah am Stand der Europäischen Union, wo viele Infos über den EU-Literaturpreis und über Rumänien zu finden waren. Bei diesem Gespräch haben wir das Verhältnis zwischen Gegenwart und Vergangenheit in den Vordergrund gebracht. Die erste Frage der Journalistin Cristina Hermeziu war, wie wir nach Paris gelangt sind. In den Achtzigern und Neunzigern durfte man bekanntlich nicht ausreisen, die Grenzen waren für die Bürger des kommunistischen Rumäniens abgeriegelt; die ersten, die es doch über die Grenzen hinaus geschafft haben, waren unsere Bücher. Im Anschluss befassten wir uns mit rein literarischen Themen, dabei stand die Persönlichkeit der Schriftstellerin und Literaturkritikerin Monica Lovinescu im Mittelpunkt der Diskussion als heroische Figur der rumänischen Literatur.“




    Beim Stand des Rumänischen Kulturinstituts im Salon du Livre wurden auch die Werke rumänischer Autoren vorgestellt, die mit der Finanzierung des Nationalen Buchzentrums ins Französische übersetzt und im Vorjahr in französischen Verlagen erschienen sind.

  • Lansări de carte şi dezbateri, a doua zi, la Livre Paris

    Lansări de carte şi dezbateri, a doua zi, la Livre Paris

    A doua zi a la standul României de la Salonul Cărţii de la Paris, ediţia a 39-a, a fost dedicată legăturilor dintre artă şi literatură, dintre cei importanţi artişti români Andrei Cădere şi Constantin Brâncuşi, Theodor Pallady şi Henri Matisse. Spaţiul românesc a fost animat la fiecare lansare de carte şi dezbatere, publicul fiind unul select, format din critici de artă, scriitori, poeţi, artişti care au asistat la întâlniri.

    La standul României a avut loc lansarea volumului La civilisation des clairières, de Alain Bouras, subtitlul cărţii fiind Anchetă asupra civilizaţiei arborelui în România – Etnoecologie, tehnică şi simbol în pădurile din Carpaţi.

    Carpaţii reprezintă un păstrător de civilizaţie rurală în toată Europa: o cultură a arborelui şi a lemnului cu ritualuri strâns legate de cultura strămoşilor şi de cea a pământului, arta şi tehnicile sale. Arhaismele cele mai uimitoare au fost observate, descrise şi fotografiate de autor între 1976 şi 2010. Lucrarea prezintă, urmând metoda antropologică, cele două momente ale unui cuplu cultural: tehnologia şi simbolul.

    Aceste date naţionale sunt plasate în mod normal în comparaţie cu alte fenomene culturale, punând în evidenţă această mare civilizaţie ţărănească europeană.

    Autorul a studiat Sânzienele, arhaismele culturale, cultul arborelui, al lemnului. Bouras face, în tomul său impresionant, o reverenţă pădurii, cea care protejează, hrăneşte comunitatea prin modul în care îngrijită. Muma Pădurii este o figură românească. Este Artemis, este zeiţa care veghează asupra pădurii, spune el.

    Satele descrise, copiii care ajung să trăiască graţie pădurii. Satul comunitar este împărţit în gospodărie – ferma agricolă, care conţine o familie în general, care e privată, care are o dimensiune religioasă -, şi islazul, terenul comunal care aparţine tuturor, ce cuprinde pădurea. Aceste două spaţii constituie satul comunitar pe care îl găsim în toată Europa.

    Ali-Alain Bouras, doctor în antropologie la EHESS (L’École des hautes études en sciences sociales), conduce un studiu despre ţărănimea europeană din diferite ţări din fostul bloc din Est. Din 1976, el lucrează pe etnoecologia lemnului şi a pădurii din parcurile naturale, din muzee şi din centrele de cercetare regionale.

    Publicul a asistat de la ora 15.00, la standul României J120 de la Porte de Versailles, unde a avut loc o dezbatere în jurul volumului Après Cadere, apărut la editura Transignum. Invitaţi la discuţie au fost Wanda Mihuleac, Alain Snyers, Paul Ardenne, Doina Lemny şi Ioana Tomşa.

    Am reluat toiagul colorat, abstract şi am pus cuvinte pe acesta. A fost o muncă contextuală şi textuală în aceeaşi măsură, a spus Wanda Mihuleac.


    Pentru a-l simplifica pe Cădere, el este un artist care a început ca sculptor şi care, la un moment dat a luat toiagul, şi l-a pus pe umăr şi a început să se plimbe. Peste tot pe unde mergea el, acolo era o expoziţie. De exemplu, mergea la brutar, cumpăra pâine, îşi punea toiagul pe umăr şi îi spunea: acum fac o expoziţie.


    Este o întreagă simbolică în jurul acestui toiag al lui Andrei Cădere, au afirmat criticii de artă invitaţi la discuţie.


    Doina Lemny, conservator la Centrul Cultural Georges-Pompidou, a completat: Gestul lui Cădere de a-şi purta opera, de a realiza o operă portativă, m-a făcut să reflectez la artistul de care mă ocup de mai mult de 25 de ani, la Brâncuşi. Evoc în textul meu farsa pe care Cădere o face la Dokumenta, în 1972, după ce a fost invitat de Harald Zeman să reia drumul pe jos precum a făcut Brâncuşi în 1934 la Paris. Cădere a vrut să se detaşeze de ceea ce a făcut Brâncuşi, acceptă, dar înşeală. El trimite cărţi poştale de pe traseu şi merge cu trenul, acesta fiind manifestul lui contra instituţionalismului, al galeriilor de artă în care eşti acceptat sau nu.


    Andrei Cădere este unul dintre cei mai importanţi reprezentanţi ai artei conceptuale mondiale. S-a născut în Polonia, la 20 mai 1934, şi a crescut în România înainte de a emigra la Paris în 1967.

    Ca fiu al unui proeminent diplomat român, Andrei Cădere a suferit în primele decenii comuniste o existență marginală, sub supravegherea Securității. A emigrat în Franța în 1967 și, după mai mulți ani de căutări, a devenit o figură memorabilă a scenei culturale pariziene și nu numai.

    Este cunoscut în special pentru toiagele din lemn rotunde (1973), batoane compuse din unităţi cilindrice din lemn colorat, al căror diametru este egal cu lungimea, care sunt asamblate supă un sistem de permutare matematic ce include mereu o eroare şi conferă fiecărei bare singularitate. Prin lucrările sale, Cădere a spart barierele tradiţionale dintre pictură şi sculptură, definind practica sa artistică de pictură fără sfârşit. El s-a impus drept unul dintre cei mai originali artiști conceptuali și performativi din arta contemporană. A murit în 1978.


    Doina Lemny şi Sophie Brocas au discutat despre artă şi literatură în cadrul unei dezbateri animate despre cel mai recent roman al lui Sophie Brocas – Le Baiser, inspirat din sculptura lui Brâncuşi instalată în cimitirul Montparnasse şi care face obiectul unei dispute între statul francez şi moştenitorii Tatianei Raduskaia.

    Povestea romanului are în centru două femei: Camille şi Tania. Camille şi-a exersat întotdeauna meseria de avocat cu seriozitate, daar fără pasiune. Până în ziua în care i s-a încredinţat un caz neobişnuit: să identifice proprietarul unei sculpturi a lui Brâncuşi, Le Baiser, sigilată pe un mormânt al unei necunoscute din cimitirul Montparnasse. Pentru a determina cui aparţine această operă, ea va trebui să urmărească destinul unei tinere rusoaice exilate care găseşte refugiu la Paris în 1910.

    Ruptă de familia sa, Tania se apropie de avangarda artistică şi îl întâlneşte pe sculptorul român Constantin Brâncuşi. Împreună cu el ea descoperă viaţa boemă. 100 de ani mai târziu, a elucida motivele morţii ei devine pentru Camille o luptă personală: să recapete demnitatea unei femei libere, ostracizată pe nedrept de societate. Cu acest portret vibrant al celor două femei în căutare de justiţie şi independenţă, Le Baiser pune în dezbatere de asemenea statutul operelor de artă, eterne proprietăţi destinate vânzării, ce reprezintă totodată patrimoniu comun al umanităţii.

    Sophie Brocas inventează jurnalul Tatianei, în care evocă dragostea ei pentru Brâncuşi. Este minunată cartea, spune Doina Lemny, caracterizând măiestria autoarei drept o artă de a reface ambianţa unei epoci.

    Despre Tatiana nu ştim aproape nimic. Este o tânără ucrainiană care a venit la Paris şi s-a sinucis. Nu ştim de ce s-a sinucis. Aveam nevoie să-i inventez o viaţă acestei tinere. Am vrut să restitui în 1910 povestea unei tinere care venea la Paris pentru a studia medicina. Am citit cărţi despre atmosfera din Paris în anii 1910, 1912. Am căutat, citind, elemente de culoare, de decor, şi am inventat o viaţă Taniei, care descoperă intensitatea primelor sentimente. Ea va descoperi Parisul, care este un oraş liber, mediile muncitorilor, feministele americane care o vor fascina total, şi arta modernă prin Brâncuşi, a spus autoarea.

    Criticul de artă Doina Lemny consideră că acest roman merită să fie tradus în română, românii merită să se bucure de o astfel de carte. Dacă veţi cumpăra cartea, mă voi simţi emoţionată, şi chiar dacă nu o veţi face, mergeţi la atelierul lui Brâncuşi pentru a vă umple de bucurie!, a fost îndemnul lui Sophie Brocas pentru public.

    De la ora 17.00, la aceeaşi masă rotundă s-a discutat despre corespondenţa dintre doi mari artişti prieteni – Henri Matisse şi Theodor Pallady – sursă pentru capodopera La blouse roumaine. Discuţia a fost moderată de Colin Lemoine.

    Acum, în Franţa, există moda publicării colecţiilor epistolare (…). Scrisorile lor sunt pasionante, scurte, unele nu au răspuns…, a explicat George Banu. Pallady îi scrie lui Matisse într-o scrisoare: Sunt dezamăgit că ai acceptat să ilustrezi, să desenezi prostiile lui Tzara. Îmi place când un artist spune adevărul, este de părerea cristicului George Banu.

    Din epistolele pe care şi le-au adresat unul altuia reiese faptul că Matisse era într-o situaţie privilegiată, era în Franţa, la Nisa, avea toate condiţiile, în timp ce Pallady se simţea prizonier, deprimat, în propria ţară. Matisse are o continuitate în munca lui, el face cercetări despre culoare, în timp ce Pallady se dedică desenului, a precizat Doina Lemny.

    Pallady este Matisse pentru români, a concluzionat Doina Lemny, care a subliniat că lui Theodor Pallady i-au fost organizate expoziţii, i s-a acordat titlul de artist emerit. Este foarte cunoscut în România şi ar merita o expoziţie la Paris.

    La Scena Polar, a avut loc o întâlnire-dezbatere cu doi scriitori români de romane poliţiste, Lucian Dragoş Bogdan, scriitor al editurii Tritonic, care a fost însoţit de editorul său, Bogdan Hrib. El s-a întâlnit cu Jacky Schwartzmann, scriitor francez de romane poliţiste. Împreună, scriu un roman care se numeşte Le Coffre (Lada), care va apărea în iunie în România, în toamnă în Franţa, totul fiind o punere în scenă de către Quais du Polar, mare festival de romane poliţiste din Franţa. Anul acesta, în colaborare cu Quais du Polar, Institutul Cultural Român a organizat întâlnirea, prima de acest gen cu scriitori de romane poliţiste din România. Este prima dată când Franţa are o scenă Polar. Manifestarea are loc în cadrul Sezonului Franţa-România 2019.

    Participarea României la Livre Paris se identifică de 11 ani cu ICR şi este un prilej de a oferi publicului francez și românilor din Franța noutățile editoriale românești, prezentări de carte, dezbateri.

    Livre Paris celebrează bogăţia şi diversitatea patrimoniului literar european, precum şi rolul scriitorilor şi gânditorilor în construcţia unei Europe deschise. Ediţia 2019 face excepţie de la tradiţia salonului de a avea în fiecare an o ţară invitată de onoare, pentru a celebra în premieră un continent: Europa.


    Salon du Livre, care anul acesta va avea loc la Porte de Versailles, a fost creat în 1981, iar din 2016 a devenit Livre Paris, dedicat profesioniştilor din domeniul editorial: agenţi literari, editori, tipografi, producători de carte electronică, distribuitori şi vânzători de carte din Franța şi din circa 100 de ţări, care însumează 1.200 de expozanți şi 35.000 de autori, dar și publicului larg, bucurându-se de o maximă vizibilitate în media franceză și având anul acesta 180.000 de vizitatori.

  • Livre Paris, a doua zi

    Livre Paris, a doua zi

    Om politic cu origini româneşti, Pierre Moscovici, comisarul european pentru comerţ, afaceri economice şi financiare, a vizitat vineri, 15 martie, împreună cu ambasadorul României în Franţa, Luca Niculescu, standul românesc de la Livre Paris 2019.

    Înalţii oficiali au fost primiti de preşedintele Institutului Cultural Român (ICR), Liliana Ţuroiu, au admirat cărţile celor 35 de edituri prezente la standul ICR, iar comisarul Pierre Moscovici a primit o lucrare realizată de artistul plastic Valeriu Panilimon.

    A doua zi la Salonul Cărţii de la Paris a fost dedicată la standul României volumelor despre Panait Istrati, despre legende româneşti reinterpretate, şi dezbaterilor 30 de ani după întoarcerea în Europa şi Traducerea ca limbă a Europei, acestea fiind evenimentele majore organizate de Institutul Cultural Român.

    La dezbaterea Traducerea este limba Europei (partea I) au participat Florica şi Jean-Louis Courriol – traducători, care au predat limba română la Universitatea Lyon III Jean Moulin şi la Ecole Normale Supérieure, criticul literar Adriana Babeţi şi Andreea Răsuceanu, doctor în Filologie, coordonatoarea seriei de literatură contemporană a editurii Humanitas.

    Moderatorul dezbaterii a fost eseistul şi traducătorul Bogdan Ghiu, unul dintre cei mai interesanţi scriitori români ai ultimelor decenii.Putem vorbi despre multiculturalism la Bucureşti, Micul Paris, cel mai mult în franceză. Limba franceză este limba în care putem vorbi despre Bucureşti, a spus Andreea Răsuceanu. La rândul său, Jean Louis Courriol a fost tranşant: Cred că limba Europei este Literatura, Bogdan Ghiu completând: Literatura este deja limba întregii lumi.


    Ceea ce mă interesează este că, dacă îmi place o carte, caut un editor, a afirmat traducătoarea Florica Courriol. La Timişoara, în prezent, a treia comunitate lingvistică este cea a italienilor, a subliniat Adriana Babeţi. Este un spaţiu benefic multiculturalismului, a apreciat traducătoarea.

    Masa rotundă Traducerea este limba Europei va continua cu a doua parte, sâmbătă, de la ora 10.00, la standul României, în prezenţa personalităţilor din lumea literară: Ioana Pârvulescu, Philippe Loubiere, Matei Vişniec, Cristian Fulaş, Nicolas Cavailles şi Mirella Patureau.

    O relaţie fertilă între România şi Franţa, între România şi Europa a fost ideea dezbaterii 30 de ani după întoarcerea în Europa, la care au participat scriitoarele Gabriela Adameşteanu, Ioana Pârvulescu, Adriana Babeţi. Discuţia a fost coordonată de Cristina Hermeziu. În prezent, pentru autoare, cel mai important lucru este faptul că literatura română poate ajunge, graţie frontierelor deschise, în străinătate, poate câştiga teritorii, după cum a explicat Ioana Pârvulescu.

    Din perspectiva Gabrielei Adameşteanu, pentru noi, frontiera nu mai există către Occident.

    Gabriela Adameşteanu a subliniat că, din punct de vedere al cetăţenului român simplu, Europa era o obsesie, era mai degrabă imaginea unei ţări bogate, mai ales în anii 1980, când situaţia se înrăutăţise în România. Era imaginea a ceea ce nu puteai aduce acasă copiilor, nici măcar cele mai simple lucruri. România trăieşte acum cei mai consumişti ani. (…) Să trăieşti libertatea era un lucru pe care nu-l cunoşteam. Când trăieşti într-un sistem totalitar, idealizezi ceea ce nu vezi.

    Obsesia libertăţii, a Europei de neatins, a fost un alt punct atins în discuţie.

    Scriitoarele Gabriela Adameşteanu şi Ioana Pârvulescu au amintit de Monica Lovinescu, pe care o consideră vocea libertăţii. Emisiunea ei era cea mai ascultată dintre cele difuzate de radio Europa Liberă. Era postul care transmitea informaţii despre lume, pentru că oamenii nu aveau altă sursă de informaţie. Era vorba despre încredere şi curaj. Monica Lovinescu şi-a sacrificat pentru libertate sentimentul de fiică. Şi-a iubit mult mama, care a fost închisă, şantajată şi care a murit în închisoare. S-a simţit responsabilă apoi pentru ţară, a trăit în Franţa aşa cum a trăit în România până la final, a spus Ioana Pârvulescu. Scriitoarea Gabriela Adameşteanu a subliniat că fantasmele comunismului ocupă spaţiul literar şi al tinerilor scriitori. Pentru ei, este mai importantă imaginea a ceea ce s-a întâmplat după 1980.

    O altă întâlnire de succes la standul României a fost cea în care Estelle Cantala, călătoare, povestitoare, îndrăgostită de România, a povestit cum a cules basme populare din regiunile din Maramureş. Alături de ea, Mariana Negulescu, traducătoare, doctor în Literatură la Sorbona, a vorbit despre basmele româneşti considerate prea crude, aşa cum i-a replicat un editor. Discuţia a fost moderată de Aida Vâlceanu, în prezenţa unui public numeros şi a doamnei Liliana Ţuroiu, preşedintele ICR.

    Pe parcursul dialogului, artistul Valeriu Pantilimon a pictat cuvinte potrivite în roşu şi negru.

    De asemenea, scriitoarea Magda Cârneci şi-a prezentat la standul României volumul Fem, apărut în franceză la editura Non Lieu şi tradus de Florica Courriol. Am reluat poeme asiatice pe care le-am rescris în proză. Trebuie să ai o dimensiune poetică a cuvintele pentru că au impact asupra celui care le citeşte, a spus autoarea unui volum de proză vizionară, o călătorie non-conformistă în meandrele psihologice şi metafizice ale unui personaj feminin de la naştere şi până la vârsta adultă, potrivit editorului.

    De la ora 17.00, la standul României a avut loc prezentarea albumului de BD Istrati – Le Vagabond II-eme partie, de Golo, apărut la editura Actes Sud BD.

    În a doua parte a portretului lui Panait Istrati, realizat de Golo, descoperim acest diavol de om devenit scriitor graţie lui Romain Rolland care îl va supranumi Gorki al Balcanilor. Tovarăş de drum al comuniştilor, el va merge în URSS şi va fi, la întoarcerea sa, unul dintre primii denunţători al realităţii regimului sovietic. Calomniat, târât în noroi, Panait Istrati va fi tratat drept un burghez romantic, anarhist, agent provocator plătit de forţele capitaliste.

    Volumul lui Golo despre Panait Istrati a fost inclus în selecţia oficială a Festivalului de Bandă Desenată de laAngoulême.

    De asemenea, invitaţii au discutat pe marginea volumului Codine, scris de Jacques Baujard, cu desene de Simon Geliot, apărut la editura La Boîte a bulles. Adaptat după opera Gorki des Balkans, Codine este un emoţionant şi superb imn al prieteniei transpus în imagini.

    La începutul secolului al XX-lea, micul Adrien Zograffi, în vârstă de 8 ani, se stabileşte împreună cu mama sa, spălătoreasă, în cartierul cel mai defavorizat din Brăila, pe malul Dunării, în România.El face cunoştinţă cu vecinul său Codin, un revoltat, fost condamnat, închis 10 ani pentru că şi-a ucis cel mai bun prieten. Deveniţi prieteni, ei vor merge atât de departe încât îşi promit să se protejeze reciproc. O fabulă magnifică socială, adaptată după romanul lui Panait Istrati, scriitor roman francofon, călător umanist, apărător al libertăţii.

    În aceeaşi întâlnire, la care au participat Golo, Maria Surducan şi E.S. Adrian Cioroianu, s-a vorbit despre volumul Au Coeur des terres ensorcelées, conceput de Maria Surducan şi apărut în 2019 la editura Aventuriers De L’etrange.

    Această istorie inspirată de legende româneşti şi ungureşti este magnifică graţie stilului pe suport carte à gratter. Pentru că poveştile şi legendele sunt făcute să fie transmise, reinventate şi regândite, astfel, ele traversează secolele datorită autorului.

    Maria Surducan lucrează ca ilustrator, autor şi scenarist de bandă desenată, în studioul său din Cluj-Napoca. Poveştile ei propun o călătorie a cărei destinaţie este fantasticul ascuns în inima locurilor familiare. A publicat romane grafice şi cărţi ilustrate.

    Maria Surducan este un star pentru noua generaţie a BD-ului românesc, a fost impresionată de strumfi şi acum face cărţi minunate. Cel mai recent volum al ei, Au Cœur des terres ensorcelées, este minunat, a afirmat Adrian Cioroianu.

    Participarea României la Livre Paris se identifică de 11 ani cu ICR şi este un prilej de a oferi publicului francez și românilor din Franța noutățile editoriale românești, prezentări de carte, dezbateri.

    Livre Paris celebrează bogăţia şi diversitatea patrimoniului literar european, precum şi rolul scriitorilor şi gânditorilor în construcţia unei Europe deschise. Ediţia 2019 face excepţie de la tradiţia salonului de a avea în fiecare an o ţară invitată de onoare, pentru a celebra în premieră un continent: Europa.

    Salon du Livre, care anul acesta va avea loc la Porte de Versailles, a fost creat în 1981, iar din 2016 a devenit Livre Paris, dedicat profesioniştilor din domeniul editorial: agenţi literari, editori, tipografi, producători de carte electronică, distribuitori şi vânzători de carte din Franța şi din circa 100 de ţări, care însumează 1.200 de expozanți şi 35.000 de autori, dar și publicului larg, bucurându-se de o maximă vizibilitate în media franceză și având anul acesta 180.000 de vizitatori.

    Institutul Cultural Român (ICR), autoritate administrativă autonomă, potrivit Legii 356/2003, inițiază, organizează și dezvoltă capacități asociative, de mobilizare și convergență în jurul unor proiecte culturale de interes național. Activitatea ICR antrenează și include, sub diferite forme, personalități de prestigiu (…), instituționalizând un parteneriat activ cu societatea civilă, pentru realizarea de acțiuni și de evenimente în spiritul european al comunicării culturale. ICR are ca scop reprezentarea, promovarea și protejarea culturii și civilizației naționale în țară și în străinătate.

  • La semaine du 28 mai au 3 juin

    La semaine du 28 mai au 3 juin

    Fonds de cohésion pour la Roumanie

    Le projet du prochain budget pluriannuel de l’UE prévoit pour la Roumanie, des fonds de cohésion accrus entre 2021 et 2027. Bucarest pourrait se voir ainsi allouer une enveloppe supérieure à 27 milliards d’euros, soit 8% de plus par rapport à la période actuelle. La Commission européenne a proposé la modernisation de la politique de cohésion, qui disposera d’un montant total de 373 milliards d’euros. Par la politique de cohésion, l’Union vise à réduire les décalages qui persistent entre les Etats membres ou entre différentes régions.La commissaire à la politique régionale, Corina Creţu, a mentionné pour Radio Roumanie, quelques-unes des priorités de la politique de cohésion, principale politique d’investissements de l’Union européenne.« Tout premièrement, investir dans l’innovation, pour soutenir les petits entrepreneurs, les technologies numériques, donc une politique intelligente ; la deuxième priorité porte sur les investissements dans toutes les régions. Pratiquement, dans la nouvelle période de programmation d’après 2020, nous accorderons plus de soutien aux pouvoirs locaux, urbains et territoriaux, qui seront beaucoup plus impliqués dans la gestion des fonds européens, parce que nous pensons que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, dans quoi il vaut mieux investir et quels sont leurs besoins. » « Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour tous les 27 Etats membres. 75% des ressources continueront d’aller vers les régions qui ont le plus grand besoin d’investissements », a conclu Corina Creţu.

    Le prince Charles à nouveau en Roumanie

    L’héritier de la Couronne britannique, le prince Charles est revenu en Roumanie ces jours-ci. Il a été reçu par le président Klaus Iohannis, qui a de nouveau apprécié l’implication du prince de Galles dans des activités caritatives en Roumanie et de promotion de ses beautés, de ses traditions authentiques et de sa biodiversité. Les deux hommes ont souligné les excellentes relations déroulées dans le cadre du partenariat stratégique roumano-britannique, qui repose sur une coopération intensifiée dans les domaines économique et sécuritaire. Le président Iohannis a également reconfirmé le rôle de lien dans la relation bilatérale que joue la communauté roumaine du Royaume Uni. Le prince Charles a également rencontré la première ministre roumaine Viorica Dancila. Parmi les sujets à l’agenda de la rencontre : la situation économique en Roumanie, l’agenda régional, mais aussi des thèmes d’intérêt commun, tels la prochaine présidence roumaine du Conseil de l’UE et l’architecture générale européenne post-Brexit. Dans ce contexte, Viorica Dancila a souligné que la protection des droits et des intérêts des ressortissants roumains, qui habitent au Royaume-Uni, constituaient une priorité pour son gouvernement. Le Prince de Galles a également rencontré la princesse Margarita, dépositaire de la couronne de Roumanie, la fille aînée de l’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, décédé en 2017 à l’âge de 97 ans. Le prince Charles avait participé aux funérailles de l’ancien souverain. Le Roi Michel était cousin de la Reine Elisabeth II du Royaume-Uni. Depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant l’agriculture bio et le développement durable de la Roumanie. L’année dernière, le prince Charles a visité la Roumanie à plusieurs reprises, aussi bien lors de visites privées que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre « Steaua Romaniei » (L’Etoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité du prince en Roumanie ainsi que pour sa contribution à promouvoir l’image de notre pays à travers le monde.

    Réactions pour et contre une décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie

    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a constaté ce mercredi qu’il existait un conflit entre les pouvoirs de l’Etat dans le cas du refus du président roumain Klaus Iohannis de révoquer de ses fonctions la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kövesi. Ce fut le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui avait demande de destituer la cheffe du parquet anticorruption et ce fut toujours lui qui avait saisi la Cour Constitutionnelle jugeant que le refus de la demande de destitution de ses fonctions de Laura Codruta Kövesi était de nature à créer un blocage institutionnel. De l’avis du président, ce refus n’était pas susceptible de créer un tel blocage, mais constituait la fin d’une procédure et l’exercice d’une attribution légale du chef de l’Etat. Le ministre de la justice n’a pas caché sa satisfaction quant à la décision de la Cour dont il a affirmé qu’elle reposait sur le principe constitutionnel selon lequel les procureurs déroulent leur activité sous l’autorité du ministre. Il a également souligné que toute décision de la Cour devrait absolument être respectée. De son côté, le président Iohannis s’est contenté d’annoncer qu’il attendait la motivation de la Cour constitutionnelle avant de réagir en conséquence. Alors que la coalition gouvernementale a jugé de normale la décision du tribunal constitutionnel, l’opposition accuse la confiscation des attributions du président. Des manifs ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre la décision de la Cour Constitutionnelle qui oblige le président Iohannis à révoquer la cheffe de la Direction nationale anticorruption. Rappelons aussi que le refus du président de limoger Laura Codruta Kovesi suit l’avis négatif exprimé par le Conseil supérieur de la magistrature, un avis obligatoire mais toujours consultatif dans cette procédure.

    Nouvelle édition du Salon international du livre Bookfest.

    La Capitale roumaine accueille le Salon international du livre Bookfest 2018 qui réunit plus de 150 maisons d’édition. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition. Cette année, Bookfest se déroule sous le générique « Celebrating the South », « Célébrer le sud », le public roumain ayant la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines, d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré mercredi qu’il comptait parmi ceux qui croient dans le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.

  • 16.03.2018

    16.03.2018

    FMI – Jaewoo Lee, le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, et Alejandro Hajdenberg, le représentant permanent du FMI à Bucarest, doivent présenter aujourd’hui les conclusions de leur visite d’une semaine en Roumanie. L’institution financière recommande à la Roumanie de mettre au point un paquet équilibré de politiques monétaires, fiscales et d’investissements, afin de maintenir le rythme de croissance économique enregistré l’année dernière. Lors de leurs pourparlers avec les responsables roumains, les experts internationaux ont également souligné l’importance d’améliorer la collecte de fonds au budget de l’Etat et de garder les dépenses publiques entre des limites soutenables. Notons qu’à présent Bucarest ne dispose d’aucun accord de financement avec le FMI. Toutefois, l’institution examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine, cette délégation étant venue en Roumanie pour des consultations annuelles, un exercice de suivi obligatoire pour tous les Etats membres.

    Pauvreté – En 2016, le risque de pauvreté parmi les personnes occupées de Roumanie a été presque double (soit de 18,9%) par rapport à la moyenne européenne de 9,6%. C’est ce que constate un rapport Eurostat rendu public ce vendredi. Sur l’ensemble de l’UE, c’est la Roumanie qui a le plus grand risque de pauvreté chez les personnes occupées, suivie à distance par la Grèce, l’Espagne, le Luxembourg, l’Italie et la Bulgarie. Au pôle opposé, le moindre risque de pauvreté est à retrouver en Finlande (3,1%), en République tchèque (3,8%), en Belgique (4,7%) et en Irlande (4,8%). Selon Eurostat, au niveau de l’UE, le risque de pauvreté parmi les personnes occupées n’a cessé d’augmenter ces dernières années, à savoir de 8,3% en 2010 à 9,6% en 2016. Seuls 9 Etats membres ont connu une baisse entre 2010 et 2016, dont la Lituanie, le Danemark, la Lettonie et la Suède. A Bucarest, les données publiées antérieurement par l’Institut national de la statistique indiquent que le taux annuel d’inflation s’est accru cette année de 4,3% en janvier à 4,7% en février, sur la toile de fond de la hausse des prix des marchandises. La Banque nationale de Roumanie table, elle, sur un taux d’inflation de 3,1% pour la fin 2019.

    Marathon – Le Roumain Tiberiu Uşeriu, 44 ans, a remporté pour la 3e année consécutive le marathon 6633 Arctic Ultra, considéré comme le plus difficile au monde et organisé dans la zone du Cercle Polaire. La course a débuté le 8 mars, Tiberiu Uşeriu arrivant à destination après 7 jours et 5 heures. Trois autres Roumains étaient inscrits dans la même compétition : Floretina Iofcea, Polgar Levente et Avram Iancu. Ce dernier est connu pour avoir traversé la Manche à la nage et pour avoir parcouru le Danube à la nage sans costume en néoprène, ainsi que Floretina Iofcea et Polgar Levente.

    Livre – La Roumanie compte parmi les 45 pays invités à participer jusqu’à lundi à la 38e édition du Salon du Livre de Paris. Sous le slogan « La Roumanie, comme vous ne l’avez jamais lue », le stand roumain propose une cinquantaine de titres récents et plus de 20 événements auxquels prendront part des écrivains, traducteurs, éditeurs et diplomates. En même temps, la Roumanie est le pays à l’honneur de l’édition 2018 de la Foire internationale du livre de Leipzig en Allemagne, le plus important événement de ce genre d’Europe et un des plus importants au monde. Sous le slogan «Romanie. Zoom in », le pavillon de la Roumanie accueillera quelque 70 événements organisés par le ministère de la Culture et de l’Identité nationale visant à promouvoir les auteurs roumains contemporains.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 1 mondiale, rencontrera la Japonaise Naomi Osaka, 20e mondiale, samedi, dans les demi-finales du tournoi WTA d’Indian Wells en Californie. Halep s’est qualifiée dans les demi-finales après avoir eu raison de la Croate, Petra Martic, tandis que Osaka a battu jeudi Karolina Pliskova de République tchèque. Rappelons-le, Simona Halep a remporté le tournoi de Californie en 2015.

    Météo – Le risque d’inondations est toujours très élevé en Roumanie, vu que les météorologues annoncent une période de pluies abondantes et que la terre est déjà imbibée d’eau suite à la fonte des neiges et aux averses tombées ces derniers jours. C’est ce qu’a déclaré le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat. « Nous sommes confrontés à des situations météo hors du commun, des situations inconnues, en raison des changements climatiques », a encore ajouté Raed Arafat. Selon le ministère de l’Intérieur, 14 départements du centre, du sud et de l’est du pays sont touchés par les crues, des dizaines de personnes ayant été évacuées à Covasna et Brasov. De même, sur l’ensemble du pays, 3 routes nationales, 9 routes départementales et un tronçon de voie ferrée sont toujours impraticables. Quelque 5000 pompiers, gendarmes et policiers et plus de 2300 moyens techniques ont été déployés pour aider les communautés affectées par les phénomènes hydrologiques dangereux. Aujourd’hui il pleut sur l’ouest du pays et en montagne, toutefois il fait assez chaud, avec des températures maximales allant de 8 à 18 degrés. 16 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Matei Visniec

    Matei Visniec

    Matei Vişniec, affirmait en ouverture du salon que la Roumanie était compétitive sur le plan culturel. Il saluait en même temps le choix de l’Union Européenne comme invité d’honneur de la Foire. « La Roumanie a une chance, c’est la culture » – affirmait le dramaturge Matei Vişniec lors du débat «L’Europe du théâtre et des écrivains – la circulation des valeurs artistiques comme fondements de l’Europe », déroulé au stand « Chez nous, en Europe ».

    Matei Vişniec s’est fait remarquer dans les années ’80 comme poète, ensuite comme dramaturge. Ses pièces de théâtre, très appréciées dans les milieux littéraires, ont été interdites sur les scènes roumaines. En 1987, il quitte la Roumanie pour s’établir en France, où il travaille comme journaliste à Radio France Internationale. Ses pièces de théâtre en français sont publiées par des maisons d’éditions telles Actes Sud – Papiers, L’Harmattan, Lansman, Crater ou encore L’Espace d’un instant, et son nom figure l’affiche des théâtres de plus de 30 pays. Depuis une dizaine d’années, Matei Vişniec s’est également affirmé comme romancier. «La femme comme un champ de bataille» (paru en 2006), « Syndrome de panique dans la Ville lumière » (publié en 2009), « Monsieur K Libéré », « Le Cabaret des mots (2012), « Le marchand des premières phrases » (publié en 2013 et qui a reçu plusieurs prix en Roumanie) et j’en passe.

    Lors de la Foire Internationale du livre Gaudeamus, le critique Ion Bogdan Lefter a parlé de la complexité artistique de l’écrivain : « Il est tout d’abord poète, d’une facture très personnelle, qu’il développe ensuite dans sa dramaturgie. Prosateur, également, un prosateur très important. Un écrivain qui, par son effort de nous proposer un nouveau roman tous les deux ou trois ans, s’est gagné un nouveau public. C’est que les amateurs de théâtre sont en général plus nombreux que les amateurs de poésie et les amateurs de roman sont les plus nombreux. Aussi, les éditions Polirom ont-elles publié tous les volumes de prose de Matei Vişniec dans sa collection à grand tirage « Top 10+ ». La prose de Matei Vişniec porte le même sceau que sa poésie et sa dramaturgie des années ’80. »

    Voici, tout de suite, le plaidoyer de Matei Vişniec en faveur du roman, enregistré au stand des éditions Polirom : « Si j’écris des romans, c’est entre autres parce que les genres littéraires sont pour moi comme des enfants, je les aime tous : la poésie, l’essai, le roman, le théâtre. La poésie m’a fait grandir, le théâtre m’a formé, le roman m’a diversifié. Pourtant, à un moment donné, j’ai écrit des romans aussi parce que j’étais frustré du fait que, pour arriver au public, mes pièces de théâtre ont besoin d’intermédiaires. Elles ont besoin d’un directeur de théâtre, d’un metteur en scène, de comédiens, de scénographes. Et tous ces intermédiaires ont commencé à m’inquiéter, je n’agréais pas le fait d’être toujours dépendant d’eux. J’aimais écrire, mais sans avoir toujours besoin d’intermédiaires. J’ai donc écrit des romans aussi parce que je souhaitais créer un lien direct avec mes lecteurs ».

    Et voici également son plaidoyer pour la lecture. Matei Vişniec : « Je peux vous dire que si vous prenez un livre dans vos mains, si vous lisez de la poésie, du théâtre, un roman, de la littérature de qualité, vous ouvrez des fenêtres dans vos âmes, vous devenez vous-mêmes des fenêtres ouvertes sur l’humanité, sur l’imagination, sur la liberté. Je pense que dans un pays, la liberté peut être mesurée, il y a certainement un tel instrument de mesure. Et je pense aussi que le degré de civilisation d’un pays peut être mesuré par la capacité d’aimer la littérature, l’art, le théâtre. Autant de littérature, autant de liberté. Si nous n’apprenons pas à nos enfants à ouvrir un livre et à venir au contact de la littérature, à se raconter des contes de fées, on risque de faire d’eux des mutants. Ici, à la Foire Gaudeamus, je vois beaucoup d’enfants et de professeurs qui y ont emmené leurs élèves. C’est une foire du livre, mais aussi de l’éducation et c’est en même temps un lieu où l’on doit se proposer ce thème de réflexion: comment éduquer nos enfants pour ne pas faire d’eux des gens qui pensent en consommateurs. Et il est tellement important de rester des citoyens dotés d’esprit critique et non pas des consommateurs dans la société de consommation dont nous avons rêvé, mais je ne suis pas sûr qu’elle aille dans la meilleure direction ».

    De nombreux prix ont récompensé l’activité de l’écrivain d’expression roumaine et française Matei Vişniec. En Roumanie il s’est vu décerner le Prix de l’Union des Ecrivains, le Prix de l’Académie roumaine, ainsi que le prix de l’auteur roumain le plus joué accordé par l’Union Théâtrale (UNITER). En France, il a obtenu à plusieurs reprises le Prix de la presse au Festival international de théâtre d’Avignon, ainsi que le prix Européen accordé par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (en 2009) et le Prix Jean-Monnet de littérature européenne (en 2016). (Trad. : Dominique)

  • 19.11.2016 (mise à jour)

    19.11.2016 (mise à jour)

    Politique – Le président roumain Klaus Iohannis a exprimé son espoir qu’il n’y aurait pas de partis extrémistes après les élections parlementaires du 11 décembre. Il a souligné que la Roumanie était un pays où l’esprit européen se manifestait de manière naturelle, sans accents ou tendances xénophobes, ni antieuropéennes. Klaus Iohannis s’exprimait aux Pays Bas, à Kerkrade, où il la reçu la plaquette « Martin Buber » de la Fondation Euriade. Depuis 2002, le prix récompense annuellement les personnalités qui, par leur activité publique ou privée, ont contribué au développement de communautés harmonieuses, fondées sur des valeurs humanistes, par le dialogue authentique, par l’ouverture, la responsabilité et le respect envers les gens. Parmi les personnalités ayant reçu cette distinction mentionnons la Reine Silvia de Suède, Mikhaïl Gorbatchov, Gari Kasparov ou encore Helmut Schmidt.

    Métro – Le métro de Bucarest a fêté samedi ses 37 années d’existence. La première rame de métro a circulé à Bucarest en novembre 1979, au bout de 5 ans de travaux difficiles. A présent, le réseau bucarestois s’étale sur presque 70 km et compte 4 magistrales réunissant 51 stations. Il transporte quotidiennement plus de 600.000 voyageurs, soit environ 20% du total des personnes qui utilisent les moyens de transport en commun de Bucarest.

    Théâtre – Troupes professionnelles de théâtre des Etats-Unis, d’Israël, de France et de Pologne, groupes et interprètes de musique klezmer, lancements de livre, ateliers et bien d’autres activités ramèneront la culture yiddish dans l’attention du public bucarestois grâce au festival TES FEST qui démarre dimanche dans la capitale roumaine. Organisée du 20 au 27 novembre, cette première édition du festival marque le 140e anniversaire de la création du premier théâtre professionnel de langue yiddish au monde, à Iasi, dans l’est de la Roumanie, en 1876, par l’écrivain et artiste Avram Goldfaden. Ce festival s’adresse au large public, roumain et étranger, de tous âges, pour ouvrir par des moyens d’expression spécifiques une porte vers une meilleure connaissance, pour aider à mieux comprendre, à accepter et à rapprocher les cultures, affirme la directrice du Théâtre Juif d’Etat, la célèbre comédienne roumaine Maia Morgenstern.

    Gaudeamus – Le Salon international du Livre Gaudeamus, organisé par Radio Roumanie, s’est poursuivi samedi à Bucarest par des dizaines de lancements de livres. La Chine est l’invité d’honneur de l’édition de cette année. Au total plus de 850 événements – rencontres avec des écrivains, lancements de livres, débats, récitals et ateliers – figurent au programme de la foire Gaudeamus. Elle fermera ses portes dimanche. Notons que Radio Roumanie est la seule radio publique au monde à avoir initié et développé un programme d’une telle envergure censé soutenir la culture écrite.

    Météo – Le temps se refroidit en Roumanie dans les 24 prochaines heures notamment dans le sud et l’est du pays. Les températures maximales iront de 7 à 17 degrés. On attend du brouillard et de la giboulée dans le sud, l’est et le centre. Samedi, en raison du brouillard épais, un grave accident routier s’est produit non loin de Bucarest faisant 3 morts et 15 blessés. Toujours en raison du brouillard, plusieurs courses d’avion opérées depuis l’aéroport international de Cluj Napoca (centre) ont eu des retards.