Tag: scandale

  • La démission du ministre et le scandale des maisons de retraite

    La démission du ministre et le scandale des maisons de retraite

    Le
    scandale de maltraitance sur des personnes âgées ou vulnérables dans des
    maisons de retraites a fini par faire tomber le ministre social-démocrate
    roumain du Travail, Marius Budăi. Celui-ci a démissionné jeudi de ses
    fonctions, même si, il y a tout juste quelques jours, il ne voyait aucune
    justification d’un tel geste de sa part. Tandis que le vice-premier ministre Marian
    Neacşu assure l’intérim du portefeuille ministériel, la direction du Parti
    social-démocrate (de la coalition au pouvoir) devrait se réunir la semaine
    prochaine pour désigner un nouveau titulaire à la tête du ministère du Travail.

    La décision de l’ex ministre Marius Budăi de démissionner a été rendue
    publique par le chef, également social-démocrate, du gouvernement, Marcel Ciolacu,
    selon lequel il s’agit d’un geste normal dans une démocratie. « Je viens d’avoir un
    entretien avec monsieur le ministre du travail, Marius Budăi, qui m’a
    communiqué sa décision de démissionner. En ce qui me concerne, c’est un geste
    d’honneur et je l’en remercie. C’est ma conviction que c’est une réaction
    parfaitement normale de tout décideur politique dans une telle situation de
    crise. C’est une réaction normale dans toute démocratie consolidée
    d’Europe. »
    , a affirmé le premier ministre Marcel Ciolacu.

    L’immense
    scandale de ce que la presse de Roumanie appelle « les asiles de la
    terreur » a éclaté il y a une douzaine de jours, mais les premières
    accusations avaient été formulées publiquement il y a quelques mois. Une
    enquête journalistique dévoilait à ce moment-là qu’une centaine de soi-disant
    bénéficiaires de ces centres d’accueil subissaient quotidiennement de mauvais
    traitements – insultes, privation de nourriture et de conditions d’hygiène
    minimales, tortures, exploitation. Depuis le déclenchement du scandale, les
    autorités ont lancé une vérification à l’échelle nationale de ces centres
    sociaux résidentiels. Plus d’une vingtaine en ont été fermés, la majorité se
    trouvant à Bucarest. L’activité a été temporairement suspendue dans près de 30
    autres centres et le montant des amendes appliquées s’élève à quelque 10
    millions de lei (environ 2 millions d’euros).

    Les procureurs ont ouvert plusieurs
    actions pénales pour infractions économiques et contre la personne. Deux
    inspecteurs de l’Agence départementale de payements et d’inspection sociale
    Ilfov ont été arrêtés, sous l’accusation d’avoir effectué une évaluation incorrecte
    d’un centre d’accueil pour des personnes handicapées. Le chef du gouvernement,
    Marcel Ciolacu, a demandé à la société civile de proposer des candidats à la
    future direction de l’Agence nationale pour les personnes handicapées, car,
    selon lui, les ONG sont les plus en mesure d’avancer des candidats compétents.
    Le parti d’opposition L’Union Sauvez la Roumanie (USR) demande une session
    parlementaire extraordinaire pour analyser la situation des centres sociaux.
    (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    Nouvelles restrictions antiépidémiques


    Presque tous les jours de cette semaine, le nombre de nouveaux cas de contamination au COVID-19 s’est chiffré en Roumanie à plus de dix mille, et celui des décès des suites du nouveau coronavirus — à plusieurs centaines. Les autorités ont rendu obligatoire le pass sanitaire pour l’accès à la plupart des activités sociales. L’accès aux institutions publiques, aux restaurants, aux théâtres ou aux cinémas se fait uniquement sur présentation de ce document, et pour l’avoir, le titulaire doit être complètement vacciné, avoir récemment guéri de la maladie ou avoir été testé négatif. Le port du masque de protection est redevenu obligatoire, y compris dans les espaces ouverts. Le couvre-feu a également été réintroduit nuitamment, la circulation étant soumise à restrictions entre 22 h et 5 h. Les personnes vaccinées ou guéries de la maladie, les urgences ou les déplacements professionnels y font exception. La peur de la maladie et le ras-le-bol des restrictions semblent avoir vaincu chez de nombreux Roumains la réticence à se faire immuniser, largement partagée d’ailleurs dans de nombreux pays d’Europe centrale et de l’Est. Le bilan quotidien des inoculations a généralement dépassé la centaine de milliers, la plupart avec la première dose. Les autorités estiment que si ce rythme est maintenu, la couverture vaccinale de 70 % chez les de plus de 12 ans peut être dépassée d’ici la fin de l’année, soit près de 12 millions de Roumains vaccinés avec au moins une dose, contre moins de sept millions aujourd’hui.



    Scandale des faux certificats


    La pandémie peut aussi être très lucrative. Un centre de vaccination anti-COVID-19 de Bucarest a fermé temporairement jeudi après que des soupçons se soient fait jour que de faux certificats Covid numériques de l’UE y étaient délivrés. Les policiers ont perquisitionné plusieurs domiciles à Bucarest et recueilli des preuves, et près de 170 personnes seront auditionnées. Un fonctionnaire public a été retenu. Les procureurs affirment que les fonctionnaires affectés à ce centre ont inscrit dans les certificats de vaccination les données d’identification de personnes qui n’avaient pas reçu de vaccin. Les personnes qui avaient pris rendez-vous afin de se faire vacciner dans ce centre seront accueillies dans d’autres établissements et l’activité redémarrera après le changement de l’ensemble de l’équipe impliquée dans la délivrance de faux certificats.



    Une année plus tard, à Piatra Neamţ


    Si l’enquête de Bucarest ne fait que commencer, dans celle sur la tragédie d’il y a un an à l’Hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamţ (nord-est), les premières conclusions se profilent. L’hôpital, en tant que personne morale, et dix personnes physiques sont poursuivies pénalement par les procureurs pour l’incendie du 14 novembre 2020, dans lequel dix patients ont péri. Parmi les personnes mises en examen on retrouve six directeurs par intérim de l’établissement de santé, accusés de ne pas avoir revu les procédures après que l’hôpital soit devenu dédié au COVID. Ils n’auraient pas fixé de mesures de prévention censées assurer la sécurité dans l’Unité de soins intensifs. Les mêmes accusations sont également portées contre l’Hôpital des urgences ainsi que contre les deux infirmières qui soignaient des personnes atteintes de COVID-19 la nuit de l’incendie. Elles avaient laissé sans surveillance, au chevet d’un patient agonisant, une chandelle qui aurait déclenché l’incendie. Deux médecins d’anesthésie et de soins intensifs font également l’objet de poursuites pénales, dont l’un est le chef même de ce service, pour avoir falsifié des documents sur les soins prodigués aux patients. Des incendies dans les unités de réanimation, qui ont fait de nombreuses victimes – un cauchemar récurrent dans le système de santé roumain – se sont également produits cette année à l’Hôpital Matei Balş de Bucarest et à l’Hôpital départemental de Constanţa (sud-est).



    Plan national de relance et de résilience


    Les ministres européens des Finances ont approuvé jeudi au Conseil Affaires économiques et financières de l’Union la recommandation de la Commission européenne sur le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie, mais aussi de l’Estonie et de la Finlande. C’était la dernière procédure avant que la Roumanie puisse accéder aux fonds alloués, et les premiers montants pourraient arriver au pays d’ici la fin de l’année. Il s’agit, pour commencer, d’un préfinancement de 3,7 milliards d’euros. L’enveloppe totale allouée à la Roumanie par le PNRR s’élève à plus de 29 milliards d’euros. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a indiqué que l’allocation de ces fonds n’était pas affectée par l’absence d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs à Bucarest. Jusqu’à présent, 22 des 27 plans de relance des Etats membres ont été approuvés par Bruxelles, et 17 États ont également reçu une partie des fonds.



    Journée de l’Armée et centenaire du dernier souverain


    Lundi, des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu, comme chaque année, pour la Journée de l’Armée roumaine, et de nombreux événements d’évocation ont marqué l’anniversaire d’un siècle depuis la naissance du dernier souverain de Roumanie, le roi Michel Ier. Les deux moments se superposent, car le 25 octobre 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée libérait le dernier lopin de terre roumaine occupée par la Hongrie de Horthy. Les historiens disent que l’assaut final aurait pu avoir lieu quelques jours plus tôt, mais les généraux ont décidé de dédier la victoire à l’anniversaire de leur jeune roi courageux. Le 23 août de la même année, il ordonna l’arrestation du dirigeant de facto de l’État, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et sauvé des centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, alors que le pays était pratiquement sous occupation militaire soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi fut forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Le souverain n’a pu rentrer au pays qu’après la révolution anticommuniste de 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine, retirée par les communistes, et une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, le roi Michel a promu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’admission de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’UE en 2007. Il s’est éteint le 5 décembre 2017.


    (Trad.: Ligia)

  • 01.10.2020

    01.10.2020

    Coronavirus en Roumanie – 2086 nouveaux cas de COVID 19 et 37 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures, a annoncé le Groupe de Communication Stratégique. Le nombre total des personnes infectées depuis le début de la pandémie touche les 130 mille et celui des décès est arrivé à 4.862. 557 malades sont actuellement en soins intensifs. Le premier ministre roumain Ludovic Orban s’est déclaré inquiet du grand nombre de nouveaux cas de coronavirus et précisé que les mesures sanitaires devraient être appliquées plus rigoureusement. Selon le chef du cabinet de Bucarest, des foyers d’infection ont été signalés lors d’événement auxquels ont participé de nombreuses personnes, dans les transports publics. Il a demandé aux écoles et universités de respecter les règles de protection sanitaire, la désinfection, le port du masque et la distance physique.

    Elections – Un véritable scandale a commencé à l’issue des élections municipales de dimanche dernier. Le maire sortant du 1er arrondissement de Bucarest, qui couvre les quartiers les plus chics de la Capitale, le social-démocrate Dan Tudorache, qui a failli de remporter un nouveau mandat, demandera au Bureau Electoral Central d’organiser un nouveau tour de scrutin, accusant ses adversaires de fraude électorale. Mercredi soir, une chaine de télévision a diffusé des images illustrant plusieurs personnes manipulant les sacs contenant les bulletins de vote dans une salle du Bureau électoral du 1er arrondissement. Dan Tudorache affirme que ces personnes seraient des représentants de l’USR-Plus. Par ailleurs, Clotilde Armand, de l’Alliance USR-Plus, celle qui a remporté le scrutin dément l’existence de toute fraude perpétrée par son parti et accusé les sociaux-démocrates de tentative de fraude. La police a ouvert déjà une enquête contre X. Les sociaux-démocrates avaient demandé un recomptage des voix exprimés tant dans le cas des maires d’arrondissement que dans le cas de la mairie générale de la Capitale, en raison des suspicions de fraude. Rappelons-le, aux élections du 27 septembre, le PSD a perdu le contrôle de la Capitale. La mairie générale a été remportée par un candidat indépendant soutenu par les libéraux, au pouvoir et par l’Alliance USR-Plus alors que sur les six mairies d’arrondissement, une a été adjugée par les libéraux et deux par l’USR-Plus.

    Conseil européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, participé aujourd’hui et demain à la réunion du Conseil européen de Bruxelles. A l’ordre du jour de la réunion figurent des sujets tels le marché unique de l’UE, la politique industrielle et celle numérique. Les leaders européens analyseront aussi des thèmes de politique étrangère, notamment les relations de l’Union avec la Chine et la Turquie. Le chef de l’Etat roumain plaidera aussi pour un marché unique fort et consolidé, censé soutenir le développement des Etats communautaires. Selon Klaus Iohannis, le développement de l’infrastructure de transport, énergétique ainsi que celle numérique est essentiel pour des Etats tels la Roumanie, situés à la périphérie géographique de l’Union. Le président roumain saluera l’importance accordée au niveau de l’Union au processus de transformation numérique de l’Europe et parlera aussi des fonds importants qui seront accordés au développement de technologies avancées dans le domaine. Par ailleurs, Klaus Iohannis mentionnera aussi que le marché unique implique des opportunités incontestables et des défis dans le domaine social. La protection des groupes vulnérables, y compris des ouvriers saisonniers, dont la situation devrait être améliorée par l’action conjointe des institutions européennes et des Etats membres, figurera également parmi les thèmes que le président roumain souhaite aborder.

    Statistiques
    En Roumanie, le taux de chômage a baissé à 5,3% au mois d’août, soit 0,1% de
    moins par rapport à juillet, selon l’INS. Le taux de chômage parmi les hommes
    est de 1% supérieur par rapport à celui des femmes. Sur toile de fond de
    relâchement des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie, le nombre
    estimé de chômeurs en Roumanie au mois d’aout a baissé à 479 mille par rapport
    à 484 mille le mois précédent. Il y a pourtant beaucoup plus de personne au
    chômage par rapport au même mois de l’année dernière, selon l’INS. Par
    ailleurs, selon une autre étude de l’Institut il y avait 3.600.000 personnes
    âgées de plus de 65 ans en Roumanie, soit 19% de la population.

    BERD – La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a révisé à la baisse ses estimations sur l’évolution économique de la Roumanie au cours des deux prochaines années à cause de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus, selon un rapport publié aujourd’hui par l’institution financière internationale. Selon les prévisions les plus récentes de la BERD, l’économie roumaine devrait enregistrer cette année un recul de 5% par rapport à un déclin de 4% comme prévu au mois de mai. Pour l’année prochaine, la Banque européenne s’attend à une progression de 3% du PIB, par rapport à une avancée de 4% prévue au moi de mai.

    Météo – Ciel couvert en ce moment à Bucarest et sur plusieurs régions roumaines, où des alertes météorologiques sont en vigueur, à cause de l’instabilité atmosphérique. Les températures iront de 13 à 21 degrés. 16 degrés à Bucarest.

  • 12.01.2019 (mise à jour)

    12.01.2019 (mise à jour)

    Présidence — La première ministre de la Roumanie, Viorica Dăncilă, fera lundi et mardi une visite à Strasbourg. Elle présentera au plénum du Parlement européen les priorités de la première présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne. Mme Dăncilă rencontrera de hauts responsables européens. Vendredi, dans le cadre des rencontres avec le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et les membres du Collège des commissaires, présents à Bucarest, Viorica Dăncilă a souligné que la présidence roumaine du Conseil de l’UE tenterait d’obtenir un consensus parmi les Etats membres au sujet du cadre financier pluriannuel et qu’elle considère de faire « de petits pas, mais des pas bien fondés » en vue d’obtenir cet accord politique. Selon la première ministre roumaine, les discussions de vendredi entre les membres du gouvernement roumain et ceux du Collège des commissaires ont été structurées en trois sections thématiques et ont visé à approfondir les dossiers prioritaires tels que le marché unique européen, le renforcement de l’Union économique et monétaire, la migration, la sécurité et la justice.



    Scandale — L’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, affirme que le nouveau scandale relatif à l’appel d’offres pour les corvettes prouve que le PSD, n° 1 de la coalition au pouvoir en Roumanie, ne réussit à finaliser aucun contrat sans soupçons de corruption. L’USR considère que ce blocage, en même temps que l’attaque au chef de l’Etat major de l’Armée, que le ministère souhaite remplacer, ne fait que déstabiliser le flanc est de l’OTAN et sert directement les intérêts de la Russie, qui lutte pour le contrôle en mer Noire. Le Parti du mouvement populaire, également d’opposition, affirme aussi que le gouvernement a réussi à compromettre le processus d’équipement de l’armée, ainsi que les engagements internationaux de la Roumanie. Les critiques surviennent après que le ministère roumain de la Défense a annoncé avoir suspendu la procédure d’acquisition de 4 corvettes multifonctions, d’une valeur de 1,6 milliards d’euros. Dans un communiqué du ministère, il est indiqué que le Parquet militaire a été saisi en vertu de soupçons raisonnables sur la régularité de la procédure, de nature à affecter la réalisation de l’intérêt national de sécurité. Le ministre de la Défense, Gabriel Leş, a déclaré que la saisine du Parquet au sujet de la procédure d’acquisition avait été faite uniquement par mesure de sécurité et pour la parfaite légalité de cette procédure.



    Visite — Le Pape François, qui fera une visite apostolique en Roumanie, pays de confession majoritairement chrétienne orthodoxe, du 31 mai au 2 juin prochain, aura une rencontre avec le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, a annoncé le porte-parole du Patriarcat roumain. Il a souligné que les bonnes relations entre l’Eglise orthodoxe roumaine et l’Eglise catholique se sont manifestées et se manifestent aussi par l’hospitalité dont bénéficient les communautés de Roumains de beaucoup de pays, dont surtout l’Italie, où beaucoup de paroisses roumaines célèbrent leurs services religieux dans des églises mises à leur disposition par la communauté catholique locale. La visite du Souverain pontife a été confirmée par le Vatican et par l’Administration présidentielle de Bucarest. En plus de la capitale, le Souverain Pontife se rendra à Iaşi (nord-est), à Blaj (centre) et au sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc (centre). La Conférence des évêques catholiques de Roumanie fait savoir, dans un communiqué, que la visite du Pape aura principalement un caractère pastoral, ainsi qu’une dimension œcuménique, mise en évidence par le thème de son déplacement en Roumanie, « Cheminons ensemble ! ». Les évêques catholiques de Roumanie espèrent que la visite du Souverain Pontife aide le pays à rassembler tout ce qui est bon et de valeur pour le bien commun et à œuvrer en faveur du dialogue entre les Eglises chrétiennes, sur la base du respect de l’altérité.


    Ce sera la seconde visite d’un Pape en Roumanie, après celle du Saint Père Jean-Paul II en mai 1999, premier successeur de Pierre à se rendre sur une terre majoritairement orthodoxe depuis le Grand Schisme de 1054.



    Passeports — Les nouveaux passeports simples électroniques et simples temporaires roumains, qui ont été délivrés à compter de cette semaine, seront quasiment infalsifiables, a déclaré, samedi, le chef de la Direction générale des passeports, Mirel Toancă. Il a dit que chaque page des nouveaux documents contient un dessin stylisé d’un monument historique ou d’une attraction touristique connue de Roumanie, dont le delta du Danube, le lac Roşu, la Grotte de Scărişoara ou la ville médiévale de Sighişoara. Les frais pour les nouveaux passeports restent inchangés, et les autres, en cours de validité, pourront être utilisés jusqu’à leur date d’expiration. Les passeports simples électroniques pour les plus de 18 ans ont une validité de 10 ans, tandis que les passeports simples temporaires sont valables 1 an.

  • A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    Evenimentul zilei.ro voit dans le
    refus du président Klaus Iohannis de signer « tout document émis par le
    gouvernement ou par le parlement » un moyen électoral sous forme de grève présidentielle. România liberă.ro explique « comment
    le gouvernement veut gagner la guerre contre Iohannis au sujet de l’armée ». Adevărul.ro s’intéresse
    aux conséquences d’une suspension du chef de l’Etat-Major Général sur l’activité de l’armée. Gândul.info informe que l’ancienne
    procureure en chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa
    Kövesi, a contesté sa révocation à la Cour européenne des droits de l’homme. EVZ s’intéresse à un scandale déclenché dans une commune de Transylvanie autour d’une demande d’enterrement.



  • A la Une de la presse roumaine ce 06.08.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 06.08.2018

    Les vacances de la première ministre ne sont pas en reste, et occupent plus despaces dans les journaux que la peste porcine africaine qui fait des ravages en Roumanie.

  • L’affaire Benalla

    L’affaire Benalla

    En pleine période estivale, surgit en France une affaire d’une gravité extrême : un conseiller du président de la république s’est rendu coupable de violence sur des manifestants en abusant de la tunique de la police. Une affaire qui a pris une ampleur inconnue sous la Ve république. Pour en parler en détail nous avons invité Sergiu Miscoiu qui est professeur des université et enseigne à Paris et à Cluj.


  • A la Une de la presse roumaine – 03.08.2018

    A la Une de la presse roumaine – 03.08.2018

    En ce début de week-end, des révélations concernant la peste porcine qui touche actuellement la Roumanie, notamment la réaction des autorités roumaines font la Une de la presse nationale.



  • Le Parquet national anticorruption (la DNA) répond aux accusations

    Le Parquet national anticorruption (la DNA) répond aux accusations

    Le scandale autour de la DNA a éclaté après que lancien député social-démocrate Vlad Cosma eut allégué, en présentant des enregistrements non authentifiés pour le moment, que des procureurs de la DNA de Ploieşti (sud) sétaient servis de lui pour fabriquer des preuves contre lancien premier ministre du PSD Victor Ponta et contre lancien député Sebastian Ghiţă, qui sest enfui en Serbie. Dans une conférence de presse longue et convaincante, selon les observateurs, la cheffe du Parquet national anticorruption (la DNA), Laura Codruţa Kövesi, a précisé que les juges avaient considéré légale la manière dont la DNA de Ploieşti avait instruit laffaire dans laquelle Vlad et Mircea Cosma, le père du premier, avaient été condamnés en première instance à 5 et respectivement 8 années de prison ferme. Laura Codruţa Kövesi:



    « Une vérification de lInspection judiciaire est en cours. On ma demandé ce que jai fait. Je vous réponds : jai fait ce que la loi dispose. Les procureurs de la DNA ne falsifient pas de preuves. Les procureurs de la DNA respectent la loi dans ladministration des preuves. La manière dont les procureurs de la DNA traitent une affaire pénale est soumise au contrôle judiciaire. Dans tous nos dossiers soumis à la justice, les juges vérifient si les procureurs ont respecté la loi lorsquils ont administré une preuve. »



    La DNA, a ajouté Laura Codruţa Kövesi, dispose de mécanismes dauto nettoyage, et si un procureur enfreint la loi, il ne faut pas lancer lanathème sur tous. La plupart de ces accusations, censées porter atteinte à la réputation de lactivité de la DNA, viennent de la part de personnages qui ont des démêlés avec la justice, rappelle Mme Kövesi. Elle considère que nous assistons à un assaut sur la justice visant à agenouiller lEtat et à humilier les citoyens roumains. Cest un festival désespéré des mis en examen, dans lequel des personnes condamnées ou dont le jugement est en cours disent des contre-vérités ou des parties de la vérité, a accusé la cheffe de la DNA. Elle a ajouté quelle navait pas de raisons de démissionner. Et cest toujours dune campagne contre les institutions de la justice que le procureur général Augustin Lazăr a parlé. Il a désavoué ce quil considère comme des actions dinstigation publique à lintervention de politiciens dans lactivité judiciaire pour destituer des procureurs exerçant de hautes responsabilités. Quant à la présidente du CSM, Simona Camelia Marcu, elle pense que le débat public qui a lieu sur lactivité de la DNA peut affecter lautorité des juridictions et porter préjudice au fait de rendre la justice. Dautre part, la première ministre Viorica Dăncilă a évité de se prononcer sur lopportunité décarter Mme Kövesi de la direction de la DNA, comme le demandent, de manière directe ou indirecte, des voix de la coalition PSD-ALDE au pouvoir. Viorica Dăncilă:



    « Je ne crois pas pouvoir dire, moi, si quelquun peut ou ne peut plus diriger la DNA. Pour moi, les citoyens doivent continuer de faire confiance aux institutions étatiques, faire confiance à la Justice, nous ne devons pas accuser toute la Justice, mais il faut rétablir la crédibilité des gens en la Justice. Moi, en tant que première ministre, je suis préoccupée et je ne me sens pas dans une position confortable quand je vois que des preuves peuvent être faites pour un premier ministre. »



    Rappelons que le pouvoir de gauche a lancé dans lespace public le syntagme « lEtat parallèle » dont feraient partie des procureurs et des agents secrets qui, par leurs activités, tenteraient une contrefaçon de dossiers, essaieraient de compromettre des leaders politiques de la majorité. Des commentateurs neutres affirment que les attaques à répétition contre le Parquet anticorruption venues de la part de personnages à crédibilité douteuse, doublées par la modification des lois de la Justice initiée par lalliance gouvernementale PSD – ALDE font partie dun plan assez évident de subordonner lensemble du système judiciaire au pouvoir politique. (Trad. Ligia)

  • Scandale autour de la Direction nationale anticorruption

    Scandale autour de la Direction nationale anticorruption

    Dans une émission télévisée, l’ancien député social-démocrate Vlad Cosma, condamné à cinq ans de prison par un tribunal de première instance, a lancé dans l’espace public une série d’accusations très graves contre certains procureurs du bureau de la Direction nationale anticorruption (DNA) de Prahova (sud). Vlad Cosma affirme que les personnes en question lui ont demandé. de mettre en place des preuves dans un dossier visant l’ex premier ministre social-démocrate Victor Ponta et l’homme d’affaires Sebastian Ghiţă, qui s’est enfui en Serbie. Vlad Cosma a fourni des enregistrements à l’appui de ses affirmations. En réplique, le procureur en chef de la DNA de Ploiesti, Lucian Onea, a déclaré, dans une conférence de presse, que l’institution qu’il dirige n’a jamais falsifié les preuves ni fait d’ententes illégales avec les personnes mises en examen.

    L’Inspection judiciaire de Roumanie, qui s’est saisie d’office, a fait savoir qu’elle procéderait à des vérifications préalables afin d’établir s’il existe des indices concernant un éventuel manquement à la discipline judiciaire. A son tour, le Service de poursuites pénales et de criminalistique du Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice effectue lui aussi des investigations, suite à une plainte déposée après la diffusion des enregistrements de discussions entre les procureurs de la DNA Ploieşti. Romeo Chelariu et Victor Alistar, représentants de la société civile au sein du Conseil supérieur de la magistrature, trouvent que le coup le plus dur porté à l’indépendance de la Justice serait justement d’étouffer cette affaire de grave manquement aux attributions judiciaires et de ne pas prendre de mesures visant à corriger le système. Et ce d’autant plus que cette situation n’est pas singulière dans la justice roumaine.

    Au delà de la ligne de touche, les opinions sont radicalement opposées. Il y a, d’une part, le camp de ceux qui se disent profondément inquiets des pratiques du même type que celles décrites par l’ex député Vlad Cosma. Bien des gens parlent de l’existence du soi-disant Etat parallèle illégitime, qui, malgré la réussite des sociaux-démocrates lors des dernières élections législatives, tenterait de prendre le contrôle politique, y compris en montant de toutes pièces des dossiers. En plus, d’aucuns pensent que si les allégations portant sur l’activité de la DNA Ploiesti étaient vraies, on pourrait parler d’éléments relevant de la police politique. Voilà pourquoi certaines voix au sein du Parti social – démocrate soutiennent que la procureure en chef de la DNA, Laura Codruţa Kövesi, devrait lâcher les rênes de cette institution. Dans l’autre camp, on retrouve les défenseurs de la DNA. Ils nient avec véhémence l’existence de l’Etat parallèle et soutiennent que les affirmations de l’ancien député Vlad Cosma s’expliqueraient par le désir de celui-ci de compromettre certains procureurs et officiers de police, lesquels, en combattant la corruption, ont dérangé les intérêts illégaux de certains politiciens ou hommes ou d’affaires.

    Les informations respectives ne doivent pas faire l’objet de débats politiques – affirment les représentants de l’opposition de droite en Roumanie. Pourtant, si elles s’avèrent vraies, toutes les institutions habilitées devraient accomplir leur mission constitutionnelle et légale. (trad.Mariana Tudose)

  • La semaine du 08 au 13 janvier 2018

    La semaine du 08 au 13 janvier 2018

    Un scandale de pédophilie éclate au sein de la Police roumaine

    Un agent de la police routière accusé d’avoir agressé sexuellement deux mineurs dans un quartier de Bucarest a déclenché tout un scandale en Roumanie et surtout au sein de la Police et du Ministère des Affaires Intérieures. La ministre de tutelle, Mme Carmen Dan, a déploré le manque de réaction de la part de la direction de la Police, tout en se déclarant mécontente des explications que celle-ci lui avait fournies. La démission de plusieurs chefs de police s’impose, a-t-elle lancé au moment où l’on a confirmé que l’agresseur travaillait au sein de la police depuis 2010 et qu’il avait passé tous les testes psychologiques. Madame la ministre a également demandé une réforme de la police et un renforcement des procédures de vérification de la santé psychologique de ses salariés. Totalement opposé aux mesures véhiculées par son ministre des Affaires Intérieures, le chef du cabinet, Mihai Tudose, lui a demandé plus ou moins directement la démission. L’agent accusé d’agression sexuelle envers deux enfants a été mis en détention provisoire pour une période de 30 jours. Le cas se trouve sur la table du Parquet général qui a annoncé examiner aussi d’autres dossiers dans lesquels le même policier est accusé de possibles cas d’agression sexuelle commis depuis 2009. Révoltée, l’opinion publique accuse la Police d’avoir essayé de cacher la poussière sous le tapis.

    Dissensions au sein du gouvernement roumain

    Le scandale du policier pédophile a engendré des dissensions au sein du gouvernement de centre-gauche de Bucarest. Le premier ministre a déclaré qu’il aimerait avoir un nouveau ministre de l’Intérieur au lieu de Carmen Dan, qu’il souhaite remplacer, l’accusant de lui avoir menti. La ministre a nié ces accusations rappelant la nature politique de l’Exécutif, dont les ministres sont nommés et validés et même retirés du gouvernement par les responsables de la coalition gouvernementale et non pas par le premier ministre. Les dissensions entre le premier ministre et la ministre de l’Intérieur qui bénéficié du soutien du leader social-démocrate Liviu Dragnea, renforcent les rumeurs sur les possibles tensions au sommet du Parti Social Démocrate (PSD). Bien qu’infirmées par les personnes visées, ces tensions se laissent entrevoir dans le fait que Liviu Dragnea s’oppose à l’idée de son premier ministre d’entreprendre une ample restructuration du gouvernement. La restructuration du cabinet a figuré cette semaine à l’agenda de la réunion du Comité Exécutif national du PSD, mais la décision finale devrait être prise vers la fin du mois, dans le cadre d’une nouvelle réunion des poids lourds sociaux-démocrates.

    La Banque centrale annonce de nouvelles mesures de politique monétaire

    Après trois ans de stagnation à 1,75%, le taux directeur de la Banque centrale de Roumanie a été majoré à 2%. La mesure a été adoptée en réponse aussi bien au rythme accéléré de l’inflation qu’à la croissance économique affichée dernièrement par le pays et due principalement à la consommation. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, a pour sa part précisé qu’une croissance du taux d’intérêt clé sur le leu n’implique pas forcément une majoration de l’indice ROBOR en fonction duquel la banque calcule les taux d’intérêt pour la plupart des crédits accordés en lei.

    Mugur Isarescu: « La majoration du taux d’intérêt n’entraînera pas obligatoirement la croissance du ROBOR en fonction duquel on calcule le taux d’intérêt pour les prêts en lei accordés à la population. Il se peut que l’effet sur le marché soit différent. Autant dire que la banque n’entrevoit pas d’amples variations des taux d’intérêt sur le marché. Pas du tout ! »

    La Banque centrale a décidé aussi de préserver intact le montant actuel des mensualités des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des établissements de crédit. Par ailleurs, Mugur Isarescu a parlé de l’intention de la Banque centrale d’adopter, au printemps, des mesures de restriction des crédits accordés à la population. Fin novembre dernier, le total des arriérés aux crédits en lei que les Roumains ont contractés se chiffrait à 5,46 milliards de lei, soit 1,17 milliards d’euros, tandis que celui des arriérés sur les crédits en devises se montait à 6,25 milliards de lei, soit 1,34 milliards d’euros.

    Le chef de la diplomatie roumaine a fait une visite en Ukraine

    Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu et son homologue ukrainien, Pavlo Klimkin, ont décidé jeudi, à Cernauti, d’entamer des négociations au sujet de la signature d’un protocole pour la mise en place de la nouvelle loi de l’éducation ukrainienne afin de garantir à la minorité roumaine son accès à un enseignement en langue maternelle.

    Teodor Melescanu : « Monsieur Klimkin et moi, nous avons décidé d’un commun accord d’entamer au plus vite possible des négociations censées aboutir sur la signature d’un protocole visant la mise en place de la nouvelle loi de l’éducation, accompagné le plus probablement d’un programme élaboré et présenté par les ministères roumain et ukrainien de l’Education. Ce programme devrait stipuler des prévisions très claires censées garantir les droits linguistiques des minorités nationales des deux pays ».

    La Roumanie continuera à faire part de son inquiétude jusqu’à ce que Kiev trouve une solution réaliste, a déclaré Teodor Melescanu. En visite en Ukraine, le chef de la diplomatie de Bucarest a rencontré des représentants de la communauté roumaine de la région de Cernauti, a participé à la cérémonie d’inauguration d’une école roumaine du village de Iordăneşti et s’est rendu également dans un lycée roumain.

    Par ailleurs, il a fait part de l’intention du gouvernement de Bucarest d’accorder des bourses aux élèves roumains d’Ukraine avec des résultats exceptionnels, tandis que les professeurs ukrainiens pourront se requalifier en Roumanie suite à une démarche en ce sens lancée par Bucarest. Teodor Melescanu a également annoncé l’ouverture avant la fin d’année de deux nouveaux points de passage de la frontière roumano- ukrainienne. (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

  • 09.01.2018 (mise à jour)

    09.01.2018 (mise à jour)

    Police – La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a proposé mardi au premier ministre Mihai Tudose de destituer le chef de la Police Roumaine, Bogdan Despescu, dans le contexte du scandale autour d’un agent de police accusé de pédophilie. La ministre a aussi demandé la destitution du chef du Service de Contrôle Interne de la Brigade de Police Routière, où travaillait le policier en question, ainsi que la destitution du chef du Service Homicide de la Police de la Capitale, pour ne pas avoir solutionné d’autres cas visant le même agresseur. Carmen Dan s’est déclarée complètement mécontente des explications fournies par les officiels de la Police Roumaine dans l’affaire de ce policier accusé de pédophilie. Elle a également demandé que l’ensemble de la procédure des examens organisés par le ministère de l’Intérieur soit repensée.

    Santé – « Le système sanitaire public nécessite un traitement choc qui soit administré pour l’infrastructure médicale, pour acheter des équipements modernes et pour motiver le personnel spécialisé ». Cette déclaration a été faite mardi par le premier ministre roumain, Mihai Tudose. Il a ajouté que l’Exécutif envisageait de construire les 8 hôpitaux régionaux et l’hôpital républicain assumés par le programme de gouvernance. Par ailleurs, c’est toujours mardi que le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, a signé plusieurs contrats d’une valeur de totale d’environ 20 millions d’euros, suite auxquels 34 hôpitaux de Roumanie seront dotés d’équipements médicaux.

    Sécurité – « Les pays et les sociétés de la région sont, pour la Russie, un polygone d’essai pour de nouvelles manifestations », a déclaré mardi le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melecanu. A son avis il s’agit de tactiques hybrides, attaques cybernétiques, campagnes de propagande et fausse nouvelles ou encore d’activités militaires élargies dans le voisinage du territoire de l’OTAN. Par conséquent, l’instabilité régionale s’accentue, a expliqué le ministre. Dans ce contexte, il faut entre autres renforcer les relations stratégiques avec les pays de la zone de la Mer Noire, développer ses propres capacités militaires et accélérer les projets visant la sécurité énergétique, a insisté Teodor Melescanu. Il s’exprimait dans le cadre d’un débat portant sur les «Défis de sécurité dans la zone de la Mer Noire », organisé par l’Institut Hudson de Washington.

    Commerce – En 2017, la Roumanie a continué à importer plus qu’elle a exporté, le déficit commercial augmentant de presque 3%, selon les données de l’Institut national de la statistique. Bien que les exportations aient augmenté d’environ 9%, elles restent inférieures aux importations, d’où un déficit de 1,12 milliards d’euros. La plupart des échanges commerciaux ont été faits avec d’autres Etats membres de l’UE.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, il fera toujours trop chaud pour cette période de l’année. Le ciel sera toutefois couvert sur le sud et le sud-ouest, où l’on attende de la pluie. Le vent sera plus fort dans le sud, l’est, le sud-ouest et en montagne. Les températures maximale iront jusqu’à 12 degrés.

  • Des poursuites pénales contre les journalistes de Sky News

    Des poursuites pénales contre les journalistes de Sky News

    Une crapulerie journalistique s’est muée en un énorme scandale judiciaire à réverbération internationale. Les procureurs de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT) de Roumanie ont engagé des poursuites pénales pour dissémination de fausses informations à l’encontre de trois journalistes d’une équipe de la chaîne de télévision britannique Sky News, qui a réalisé le faux reportage en question. On a appris de source judiciaire que les procureurs demanderaient que les journalistes soient entendus dans le cadre d’une commission rogatoire internationale.

    Qualifiée unanimement de manipulation grossière, la pseudo-investigation des reporters britanniques pourrait avoir des effets négatifs sur la sécurité de l’Etat roumain – indiquent les juges d’appel dans la motivation de la décision de placer en détention provisoire pour 30 jours les citoyens roumains protagonistes du matériel journalistique truqué et l’intermédiaire de l’affaire. Les accusations sont claires : constitution d’un groupe criminel organisé, infraction au régime des armes et des munitions et dissémination de fausses informations.

    L’enquête menée jusqu’à présent a révélé le fait que la soi-disant investigation journalistique montrait des faits et des contextes mis en scène à l’initiative des journalistes britanniques, qui ont présenté comme étant vraies des données et des informations fausses. Ils auraient su que les protagonistes de la petite pièce de théâtre jouée dans la forêt n’étaient pas des trafiquants d’armes mais des chasseurs, qui n’étaient pas les vrais propriétaires des armes.

    Plus encore, les journalistes britanniques ont demandé expressément aux supposés trafiquants de s’exprimer en roumain devant la caméra, alors que leur langue maternelle est le hongrois, et de dire les répliques écrites pour eux. Pour leur performance théâtrale, ils auraient reçu deux mille euros. Une histoire déplorable, d’autant plus que la chaîne Sky News avait une bonne réputation et que le professionnalisme des journalistes britanniques jouit du respect des médias libres plus jeunes de Roumanie.

    Le reportage en question a été repris par les chaînes d’autres pays, son contenu ayant généré, selon les procureurs, des sentiments de réprobation à l’égard de la Roumanie et d’insécurité parmi les Roumains. On ne peut pas dénigrer un pays sans produire des preuves, a avertit le premier ministre roumain Dacian Ciolos, tandis que la ministre de la justice, Raluca Pruna, a déclaré que l’Etat roumain ne pouvait pas ne pas réagir. Sous l’avalanche d’accusations de manquements à la déontologie professionnelle, Sky News et son journaliste Stuart Ramsay persistent et signent – le contenu du reportage est vrai, mais, à Londres, des opinions concordantes affirment que la chaîne de télévision ne réussit à convaincre ni même son propre public. (trad. Ileana Taroi)

  • Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    L’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale est nationalement connu pour sa capacité à traiter des patients gravement blessés. Cependant, son image a été écornée, ces dernières années, par une série de scandales : infections de nature nosocomiales ayant entraîné le décès de certains patients, désinfectants dilués achetés au producteur, sous enquête judiciaire, Hexi Pharma, accusations de corruption à l’égard de certains médecins et du directeur de l’établissement. Le dernier scandale en date concernant l’Hôpital de traitement des brûlés a fait irruption avec l’apparition, dans les médias, d’une vidéo choquante, sur laquelle on peut voir un patient en soins intensifs dont une plaie accueillait plusieurs larves d’insectes ; le patient en question est d’ailleurs décédé.

    Et puis, il y a eu aussi, presqu’au même moment, une information sur le cas d’une patiente, décédée elle aussi, qui avait reçu du sang d’un groupe incompatible avec le sien. Deux procédures pénales pour homicide involontaire ont été ouvertes, ainsi qu’une enquête de l’institution de l’Avocat du peuple, tandis que les unités des soins intensifs et de transfusion sanguine ont été fermées sur ordre du ministère de la santé, qui cherche des solutions. Le ministre Vlad Voiculescu a qualifié d’inacceptable le fait qu’aucune leçon n’ait été tirée de l’incendie de la discothèque bucarestoise Colectiv, soldé par 64 morts et une centaine de blessés, en octobre 2015. Le ministre a encore fait savoir que le manager de l’établissement hospitalier n’avait demandé ni des investissements ni du personnel supplémentaire.

    Le ministre de la santé Vlad Voiculescu : «La seule mesure raisonnable que nous avons examinée à plusieurs reprises ces derniers mois est celle de la fermeture de l’hôpital et du transfert de l’activité à d’autres établissements. J’ai rencontré les managers des hôpitaux en mesure de traiter de grands brûlés, mais il nous a été clair que nous ne pouvons pas fermer entièrement l’hôpital. Il y aura des mesures intermédiaires : inspections, contrôles, amendes. Et puis aussi de l’aide pour réaliser les investissements nécessaires. Tant qu’il n’existe pas de climatisation, tant que la direction ne dépose aucune demande d’aide financière au ministère, tant qu’il n’y a pas de filets aux fenêtres mais qu’il y a des mouches dans les salles, il faut reconnaître l’existence d’un problème majeur. »

    47 patients sont traités en ce moment à l’Hôpital de traitement des brûles, dont deux ne supportent pas le transfert. De l’avis des autorités, si un accident faisait aujourd’hui de nombreux blessés, il faudrait les transférer à l’étranger, la Romanie n’ayant pas la possibilité de les soigner. L’Hôpital de Bucarest avait accueilli plusieurs blessés graves de l’incendie du club Colectiv et même si plusieurs d’entre eux avaient ensuite été envoyés à l’étranger, certains sont morts à cause des infections nosocomiales attrapées dans les hôpitaux roumains. Comble de l’ironie, au début de cette année, l’équipe dirigeante de l’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale avait été récompensée d’un prix accordé aux Roumains qui font preuve de professionnalisme, d’abnégation et d’héroïsme. (Trad. Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine – 02.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 02.06.2016

    Les éditions électroniques des journaux bucarestois se penchent aujourd’hui sur les innombrables scandales qui ébranlent la Santé. Nos confrères de la presse écrite parlement de corruption, des géants de l’industrie pharmaceutique, du prix des médicaments et bien d’autres sujets.