Tag: scandale

  • A la une de la presse roumaine – 25.05.2016

    A la une de la presse roumaine – 25.05.2016

    La Roumanie occupe la première place dans un classement européen des décès dans les hôpitaux qui auraient pu être évités. Le système informatique de la santé est toujours déficitaire, malgré un investissement de 200 millions d’euros. Enfin, avant le scandale des désinfectants dilués, un autre producteur avait délivré des biocides déjà infestés.



  • La semaine du 16 au 21 mai 2015

    La semaine du 16 au 21 mai 2015

    Le scandale des désinfectants dilués dans les hôpitaux roumains prend de l’ampleur.

    Le plus récent scandale du système sanitaire national, celui des désinfectants dilués qu’utilisaient la vaste majorité des hôpitaux roumains, figurera à l’agenda de la prochaine réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui réunit les dirigeants des principales institutions aux attributions dans le domaine de la sécurité nationale. Le président Klaus Iohannis a précisé jeudi dans le cadre d’une conférence de presse qu’il a pris la décision de convoquer cette réunion parce que ce scandale a illustré les dégâts immenses que peuvent provoquer l’indifférence et la corruption dans le système de santé publique. De l’avis du chef de l’Etat, les coupables devraient être identifiés et déférés à la justice. Le scandale a éclaté suite à une investigation journalistique qui a révélé que les désinfectants fournis aux hôpitaux par leur producteur, la société Hexi Pharma, avaient une teneur en substance active largement inférieure aux normes en vigueur. Des contrôles effectués dans des dizaines d’hôpitaux ont confirmé les conclusions des journalistes. En raison de la gravité de la situation, les médecins de certains hôpitaux ont même décidé de suspendre les interventions chirurgicales prévues pendant plusieurs jours. Dépassé par la situation, le ministre de la Santé, Patriciu Achimas Cadariu, a démissionné. Il a été remplacé par l’économiste Vlad Voiculescu, ex responsable au ministère des Finances. Celui-ci s’était investi à travers le temps dans plusieurs initiatives caritatives dans le domaine de la santé. Entre temps, le Parquet général a mis en examen la société Hexi Pharma, pour incompétence en matière de lutte contre la maladie et falsification ou substitution d’aliments ou d’autres produits. Le Parquet doit décider, entre autres, depuis combien de temps ces désinfectants sont utilisés, vu que le Service roumain de renseignements affirme que la faible qualité des désinfectants avait fait l’objet de plusieurs notes informatives envoyées depuis plusieurs années aux hôpitaux, mais aussi à d’autres institutions : présidence, gouvernement, préfet, autorités locales.

    Le projet d’ordonnance d’urgence du gouvernement sur les salaires des personnels publics de Roumanie en débat public

    Le projet d’ordonnance d’urgence relatif aux salaires des personnels publics de Roumanie a été mis en débat public mardi. Les principales modifications par rapport à l’état de choses actuel portent sur la restructuration complète du système des salaires dans la Santé et l’Education et l’introduction d’un système de primes fondé sur des critères de performance pour les personnels des deux domaines, qui devraient bénéficier de bonus à partir du 1er janvier 2017. Le projet prévoit aussi l’élimination des différences de salaires à fonctions égales et travail égal dans un même établissement. Le Premier ministre Dacian Cioloş a précisé que le projet corrigerait certains dysfonctionnements du système, mais pas tous, vu que le gouvernement est tenu d’agir dans les contraintes budgétaires fixées. Selon le ministre de l’Emploi, Dragoş Pîslaru, suite à la mise en œuvre de ces mesures, plus de 1,2 millions de personnes toucheront des salaires majorés et à coup sûr, personne ne verra son traitement diminuer. En réplique, le président du Bloc National Syndical, Dumitru Costin, affirme que seuls 400.000 employés du secteur public verront leurs salaires augmenter. Le projet a suscité le mécontentement des syndicats, qui menacent de protestations. Les syndicalistes de l’Education et de l’administration publique locale menacent de déclencher le conflit de travail et de boycotter les élections municipales. En Roumanie, les syndicats de l’éducation nationale organiseront, le 1er juin prochain, une marche pour protester contre le projet de décret gouvernemental concernant les salaires dans le secteur public.

    Visite officielle du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, en Lituanie

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a fait une visite officielle de deux jours en Lituanie, où il s’est entretenu avec les officiels de Vilnius de sujets liés aux relations bilatérales, à la migration, à la sécurité régionale et à la position commune des deux pays au Sommet de l’OTAN de Varsovie, prévu en juillet prochain. Après les pourparlers avec son homologue lituanienne, Mme Dalia Grybauskaite, Klaus Iohannis a affirmé que Bucarest et Vilnius ont un partenariat fort, des intérêts, des visions et des valeurs communes. La Roumanie et la Lituanie ont des positions similaires sur la migration, dans le sens où l’UE doit protéger ses frontières, par le renforcement du contrôle aux frontières extérieures, a ajouté M Iohannis. Au sujet de la crise des migrants, le président roumain a déclaré que l’approche fondée sur des sanctions contre les Etats de l’Union opposés au mécanisme européen de répartition n’allait pas résoudre ce problème. Le chef de l’Etat roumain a déclaré, d’autre part, qu’une « approche équilibrée » est importante en ce qui concerne le renforcement du flanc Est de l’OTAN.

    Le Musée du village a fêté ses 80 ans.

    Le Musée du village de Bucarest, un des lieux les plus visités de Roumanie, aimés par les Roumains eux-mêmes, admiré par les étrangers, a fêté mardi ses 80 ans par l’inauguration d’une nouvelle aile. Ce fut le sociologue Dimitrie Gusti qui, à l’entre-deux-guerres, a eu l’idée de réunir dans un musée en plein air des maisons traditionnelles de toutes les régions du pays. A l’heure actuelle, le musée compte 370 monuments et 60 mille objets de patrimoine. La mission du Musée du village, dont la conception repose sur la sociologie, est de montrer aux visiteurs la réalité de la vie du paysan roumain, telle qu’elle était ou qu’elle est. Environ 500 mille touristes roumains et étrangers visitent ce musée annuellement.

    Finale de la Coupe de Roumanie

    CFR Cluj a remporté la 78e Coupe de Roumanie de foot mardi sur l’Arène nationale de Bucarest, après la victoire contre Dinamo Bucarest, sur le score de 5 à 4 après les tirs aux buts. Le palmarès de CFR contient désormais 4 Coupes de Roumanie, alors que celui de Dinamo inclut 13 tels trophées. Le match a eu une signification à part pour Dinamo, puisqu’il y a deux semaines, un de ses joueurs, le Camerounais Patrick Ekeng, était décédé sur le terrain, durant un match officiel, à cause de problèmes cardiaques. La Coupe de Roumanie est le deuxième trophée de foot décerné durant cette saison vu qu’Astra Giurgiu a déjà remporté le titre de championne de Roumanie. Steaua Bucarest et Concordia Chiajna se disputent la finale de la troisième compétition interne, la Coupe de la Ligue.

  • 20.05.2016

    20.05.2016

    Investiture – L’économiste Vlad Voiculescu, ancien directeur de cabinet au ministère des Finances, prête serment aujourd’hui en tant que ministre de la Santé. Fort d’une expérience de plus de 10 années dans le conseil financier à Vienne, Vlad Voiculescu s’est investi, pendant des années, dans des activités caritatives dans le domaine de la santé en Roumanie. Il succède à ces fonctions à Patriciu Achimaş Cadariu, qui a démissionné le 9 mai, sur la toile de fond des désinfectants non conformes utilisés dans les hôpitaux roumains.

    Monténégro – Le Monténégro, ancienne république yougoslave des Balkans de l’Ouest, est devenue le 29e membre de l’OTAN. Le Protocole a été signé jeudi, au siège de l’Alliance de Bruxelles par les ministres des Affaires étrangères alliés, y compris par le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, et il deviendra effectif dans deux ans. Jusqu’alors, le Monténégro participera à toutes les réunions de l’Alliance en tant qu’observateur. C’est le 3e Etat des Balkans de l’Ouest qui rejoint l’OTAN, après la Croatie et l’Albanie, au grand dam de Moscou, qui voit en cette décision une tentative de réduire son influence dans la région. L’adhésion du Monténégro doit ensuite être ratifiée par les parlements des 28 pays membres de l’Alliance. La réunion continue aujourd’hui par des discussions sur la coopération élargie avec l’Union européenne. La rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN est le dernier événement à ce niveau avant le Sommet de l’Alliance prévu à Varsovie les 8 et 9 juillet prochains.

    Cannes – Le film « Baccalauréat » du cinéaste roumain Cristian Mungiu, présenté en première mondiale jeudi au Festival de Cannes, a enthousiasmé les critiques présents sur la Croisette, notamment les Français. Ils anticipent une deuxième Palme d’Or pour le réalisateur et un possible prix d’interprétation masculine pour Adrian Titieni, le protagoniste. Le site Allocine.fr dresse une liste de raisons pour lesquelles les spectateurs devraient voir « Baccalauréat » : « Pour la minutie avec laquelle Mungiu construit une mécanique d’autodestruction du personnage principal, pour une émotion démesurée qui se cache sous cette délicatesse et cette retenue ou parce que tout est parfaitement à sa place, rien n’est en trop ». « Il y a le meilleur de Michael Haneke et des frères Dardenne dans ce Baccalauréat » – opinent aussi les critiques de 20minutes.fr. Quant à Lexpress.fr, il estime que « Baccalauréat » s’impose comme un des poids lourds dans la course à la Palme, quelques jours après son compatriote Cristi Puiu avec Sieranevada », dont le magazine fait aussi l’éloge. « La Roumanie ne devrait pas être absente du palmarès en 2016 », conclut L’Express. Rappelons que le Roumain Bogdan Mirică espère remporter un prix à Cannes avec son film « Dogs » (Chiens), présent dans la catégorie Un certain regard et considéré un travail impressionnant d’orfèvre.

    Tennis – Deux Roumaines, Sorana Cîrstea et Andreea Mitu, jouent aujourd’hui dans le dernier tour des qualifications à Roland Garros, deuxième tournoi de Grand Chelem de l’année. Cîrstea rencontre Elise Mertens (Belgique), tandis qu’Andreea Mitu affrontera la Suisse Viktorija Golubic. Quatre Roumaines sont déjà qualifiées au tableau principal : Simona Halep, Irina Begu, Monica Niculescu et Alexandra Dulgheru. Au masculin, la Roumanie n’est représentée au tableau principal que par Adrian Ungur.

  • A la une de la presse roumaine – 17.05.2016

    A la une de la presse roumaine – 17.05.2016

    La Santé serait-elle le plus grand problème des Roumains ? Comment se porte-t-elle ? Mal – répond un père dont l’enfant a payé de sa vie ce qu’il appelle « le désastre humain et matériel qui existe depuis des années dans le système de santé de Roumanie »




  • Le scandale des désinfectants

    Le scandale des désinfectants

    Quelques mois seulement après l’incendie meurtrier de la discothèque bucarestoise Colectiv, qui a fait 64 morts et soulevé de nouvelles questions au sujet des défaillances du secteur médical de Roumanie, un autre scandale secoue le ministère de la Santé. Une enquête menée par les journalistes de la publication Gazeta Sporturilor (La gazette des sports) a révélé que les produits désinfectants provenant du principal fabricant et fournisseur des hôpitaux de Roumanie auraient une teneur beaucoup plus faible en substance active que celle mentionnée sur les étiquettes.

    Les vérifications effectuées par les autorités dans les établissements de santé à travers le pays montrent que dans 95% des cas les solutions de désinfection mises à la disposition des personnels médicaux sont efficaces. De plus, le ministre du domaine, Patriciu Achimaş-Cadariu, a assuré qu’il n’y avait rien à craindre pour la sécurité des patients.

    Toutefois, l’enquête est loin de prendre fin. Comme la Roumanie n’a pas pour l’instant les moyens de procéder à l’analyse physico-chimique des désinfectants, le premier-ministre Dacian Cioloş a demandé au ministre du domaine d’y trouver une solution et ce dans les plus brefs délais. Entre temps, le Parquet général mène sa propre enquête sur cette affaire. Pour le moment, sur les quelque 3.500 échantillons prélevés dans 300 hôpitaux du pays, moins de 5% se sont avérés non conformes. Alors que certaines voix des personnels médicaux ont mis en cause ces résultats, Patriciu Achimaş-Cadariu a expliqué comment avaient été effectués les tests : L’analyse a été réalisée tant dans les laboratoires des unités sanitaires et des directions de santé publique, que dans des laboratoires privés. On a vérifié si les désinfectants utilisés produisaient l’effet escompté, soit l’anéantissement des microorganismes présents sur les mains, les objets et les différentes surfaces.

    La compagnie pharmaceutique pointée du doigt fournit des solutions de désinfection à plus de 350 hôpitaux de Roumanie, ses produits antiseptiques étant utilisés dans plus des 2.000 blocs opératoires. Ces antiseptiques servent à la désinfection des mains, à la stérilisation des instruments de chirurgie, au nettoyage de tous les espaces, depuis les salons jusqu’aux unités de soins intensifs. Les représentants de la compagnie en question affirment avoir interrompu la livraison de ces substances, démarré une enquête interne pour élucider ce scandale et envoyé en Allemagne, pour y être analysés, des échantillons prélevés sur plusieurs lots de produits.

    Conséquence immédiate de ces contrôles, les directeurs des hôpitaux, pourront désormais suspendre l’utilisation des antiseptiques qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Selon un rapport élaboré en 2014 par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, la Roumanie se situait en tête du classement pour ce qui est de la résistance à tout traitement des bactéries responsables des infections nosocomiales. Enfin, 5% des 3,8 millions de patients admis annuellement dans les hôpitaux de Roumanie sont des enfants.

  • A la une de la presse roumaine – 26.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.10.2015

    Dimanche, Fête de l’armée en Roumanie. Un événement complètement occulté par la presse, à cause d’un autre scandale.



  • Eclatée aux Etats-Unis, l’affaire dieselgate touche l’Europe et le monde entier.

    Eclatée aux Etats-Unis, l’affaire dieselgate touche l’Europe et le monde entier.

    Le retentissant scandale généré par le géant allemand de l’automobile Volkswagen a provoqué un effet de domino. Après son début, vendredi dernier, aux Etats Unis, la Commission européenne a demandé vers la fin de cette semaine à tous les Etats membres de l’UE de faire leurs propres investigations afin d’identifier les véhicules dotées de moteurs diesel qui utilisent des mécanismes destinés à tromper les tests d’émissions polluantes.

    Le constructeur a avoué cette semaine avoir équipé quelque 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel conçu pour tromper les contrôles anti-pollution et faire ainsi passer ses voitures pour plus vertes qu’elles ne l’étaient. Une cascade d’enquêtes et d’investigations ont été lancées depuis dans différents pays, et tout le secteur automobile est sous une étroite surveillance. L’Union européenne affiche une tolérance zéro en matière de fraude et d’application des normes communautaires de protection de l’environnement.

    C’est pourquoi la Commission a invité les autorités nationale à analyser les émissions polluantes des voitures Volkswagen vendues en Europe, afin de s’assurer que leur niveau étaient respecté. Dans les jours qui viennent, ce problème sera débattu en détail avec les autorités nationales responsables de l’homologation des véhicules. Jusqu’ici la Roumanie n’a reçu aucune demande de réaliser des tests supplémentaires sur les voitures VW, a déclaré jeudi pour la radio publique roumaine, Cristian Bucur, directeur technique du Registre automobile roumain. Il a expliqué comment le trucage des tests a été possible aux Etats Unis, mais aussi quelles sont les conditions pour effectuer des vérifications supplémentaires en Roumanie.

    Ecoutons Cristian Bucur : « De telles vérifications n’existeront pas pour l’instant. Elles seront effectuées uniquement à la demande des autorités compétentes d’Allemagne, celles qui avaient homologué ces voitures au début. Aux Etats-Unis, c’est le principe de l’auto-certification. Cela signifie qu’il suffit une déclaration du fabriquant que son produit respecte toutes les normes, y compris de pollution, et il obtient l’autorisation de commercialiser ses voitures sur ce marché. » a déclaré Cristian Bucur.

    Pour l’instant, même les représentants du groupe Volkswagen Roumanie ne peuvent pas préciser le nombre exact de voitures munies de systèmes pour tromper les tests d’émission polluante circulant à l’heure actuelle en Roumanie. D’ailleurs, les Roumains demeurent passionnés des voitures allemandes en général et surtout de celles du groupe Volkswagen. Selon les statistiques officielles, près de 700 mille véhicules de la marque allemande sont immatriculés en Roumanie et deux sur trois ont des moteurs diesel.

    L’année dernière les Roumains ont acheté plus de 6500 autos neuves et dix fois plus de voitures d’occasion de cette marque. D’ailleurs, la voiture d’occasion la plus vendue est la Volkswagen Golf diesel. Entre temps, en Allemagne, le scandale a fait trembler la scène politique et le milieu des affaires. Cette crise, la plus grave de l’histoire de 78 ans de la compagnie, pourrait devenir aussi le plus importante menace pour la principale économie européenne. Une menace peut-être plus sévère que la crise de la dette grecque ! (trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 28.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 28.10.2014

    La corruption, sous plusieurs de ses facettes, retient aujourd’hui encore l’attention de tous les journaux dans leur variante électronique.


  • 04.03.2013

    04.03.2013


    Schengen – Bucarest appelle les Etats membres qui s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, à justifier leur position au prochain Conseil Justice et Affaires intérieures, en apportant des arguments clairs reposant sur les traités de l’UE et l’acquis Schengen.

    Le ministre allemand de l’Intérieur, Hans Peter Friedrich a récemment déclaré que lAllemagne mettrait son veto à lentrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans lespace Schengen au cas où ces deux pays en feraient la demande au cours de la réunion des ministres de lUE cette semaine. Les responsables roumains rappellent avoir rempli tous les critères techniques exigés et affirment que la Roumanie ne renoncera pas à l’idée d’entrer dans le Schengen.






    Visite – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, s’entretient ce lundi à Bucarest, avec son homologue hongrois, Janos Martonyi de la coopération dans le cadre du Partenariat stratégique roumano – hongrois. La visite est une occasion d’amener dans un cadre diplomatique les récentes disputes bilatérales sur ce que l’on appelle «le drapeau sicule ». Les autorités de Budapest ont récemment arboré ce drapeau sur le bâtiment du Parlement hongrois en signe de soutien à la minorité magyare de Roumanie. Rappelons que les autorités de Bucarest ont interdit que ce drapeau soit arboré sur les bâtiments publics de Roumanie. A Bucarest, le ministre hongrois des Affaires étrangères sera reçu par les présidents des deux Chambres du Parlement roumain et le premier ministre, Victor Ponta.






    Scandale – Les responsables de Bucarest n’ont pas reçu toutes les informations exigées aux autorités grecques afin de tirer au clair les accusations selon lesquelles de la viande de cheval étiquettée boeuf et provenant de Roumanie serait arrivée en Grèce. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin. Selon lui, des pays essaient de mettre à profit ce scandale au détriment des producteurs roumains. Daniel Constantin a souligné que les accusations formulées par certains pays européens à l’encontre de l’industrie roumaine de viande se sont jusqu’ici avérées infondées.

  • Exigence d’étiquetage dans le commerce de viande

    Exigence d’étiquetage dans le commerce de viande


    Il y a plus d’un mois, un scandale affectant de nombreux acteurs du secteur agroalimentaire éclatait en Europe. Alors, les autorités britanniques avaient dépisté de la viande de cheval dans les hamburgers présentés comme étant produits de viande de bœuf et, ensuite, plusieurs pays européens ont découvert des fraudes liées à la fausse étiquette des produits surgelés ou conservés qui auraient du être fabriqués de viande hachée de bœuf.






    Dans ce scandale, le nom de la Roumanie a été impliqué mais les enquêtes nationales ont montré l’innocence du fournisseur roumain évoqué. Par la suite, la Commission Européenne a recommandé à tous las pays membres de l’UE, dont la Roumanie, d’effectuer à partir du 1-er mars des prélévations des tests pour déterminer l’ADN de cheval dans les aliments vendus contenant de la viande de bœuf ou étiquetés comme tels.






    Parallèlement, on contrôle en Roumanie toutes les abattoirs et entrepôts du pays. L’engagement du gouvernement de Bucarest demeure le même à l’égard de l’étiquetage de la viande de cheval comme viande de bœuf. « Celui qui est dans l’erreur, paye » a garanti le ministre de l’Agriculture Daniel Constantin, affirmant qu’au niveau du marché intérieur un seul abus a été décelé, l’autorisation de la société respective étant suspendu jusqu’à l’achèvement de l’enquête par la Police.






    Les dernières accusations viennent de Grèce où, selon la presse, serait arrivée de la viande de cheval étiquetée en Roumanie comme étant viande de bœuf.






    Daniel Constantin a déclaré que la partie hellénique n’avait pas envoyé tous les éléments nécessaires aux investigations destinées à tirer au clair ce cas, sans exclure que, dans une période de crise financière, on pourrait avoir certaines industries nationales qui essayent de profiter du scandale pour en obtenir des avantages économiques : “Je pense que, en fin de compte, il s’agit d’une crise économique énorme et je pense que l’industrie de Roumanie et les autorités de Roumanie doivent protéger leurs producteurs, leurs transformateurs, leurs consommateurs indigènes contre cette question. Peut-être, il y a des Etats membres qui n’ont pas l’intérêt de faire la preuve, au plus vite, que cette fraude se produit sur leur territoire. C’est pourquoi, essayons d’être, nous, plus actifs, de sorte à dépister le plus vite possible l’endroit de la fraude et, ainsi, éliminer la Roumanie de cette suspicion.”






    Et Daniel Constantin de rappeler que l’implication des firmes roumaines ne s’est pas avérée dans aucune des trois situations d’alerte à l’échelon européen qui montraient du doigt des noms de sociétés de Roumanie…(trad.: Costin Grigore)

  • Rétablir la confiance du consommateur européen

    Rétablir la confiance du consommateur européen


    Ce sont les Britanniques qui ont été les premières victimes officielles du commerce frauduleux avec de la viande de cheval, détectée dans des produits surgelés annonçant pourtant sur leurs étiquettes « pur bœuf ». Le scandale a rapidement enflé, gagnant l’ensemble du continent, et il est loin de toucher à sa fin. De la viande de cheval a été récemment découverte dans les boulettes de viande vendues par le groupe suédois Ikea en République Tchèque, tandis que le groupe Nestlé a annoncé avoir détecté des traces d’ADN de cheval dans les plats industriels d’un de ses distributeurs espagnols.


    De tels incidents alimentaires doivent être évités à tout prix — les Européens sont unanimes à ce propos. Réunis à Bruxelles, les ministres de l’Agriculture des 27 ont convenu de proposer un paquet de mesures visant à rétablir la confiance des consommateurs dans les produits à base de viande « fabriqués dans l’UE ». Selon le ministre roumain, Daniel Constantin, les pays communautaires poursuivront les contrôles, afin de déceler les fraudes aussi rapidement que possible : « L’on est tombé d’accord sur les prochaines actions que la Commission doit entreprendre, parce que tous les Etats membres sont conscients de la nécessité de renforcer les contrôles. Il y a des contrôles approfondis dans les abattoirs, les entrepôts, chez les commerçants, afin de vérifier si le contenu du produit correspond bien avec l’étiquette. La Commission européenne a demandé aux Etats membres de collaborer étroitement avec l’Europol, ce que la Roumanie s’est engagée à faire aussi, sans équivoque. »


    Dans le même temps, les tests ADN visant à dépister la viande de cheval dans les surgelés seront financés à hauteur de 75% par la Commission européenne. Une très bonne nouvelle, selon le ministre Daniel Constantin, parce que ces examens, de même que ceux devant déceler une substance toxique pour les humains utilisée dans le traitement des chevaux, ont des coûts élevés.


    Par ailleurs, la Roumanie s’est ralliée à une proposition de la France et de l’Allemagne qui demande à la Commission européenne des mesures supplémentaires pour améliorer l’étiquetage des produits alimentaires. Pointée du doigt au début du scandale, la Roumanie a prouvé, suite aux contrôles entrepris, que les sociétés locales exportatrices de viande de cheval l’avaient correctement labellisée. La fraude est survenue ultérieurement, dans la chaîne alimentaire menant à certains supermarchés britanniques ayant vendu les lasagnes en question. Les consommateurs roumains ne sont pas à l’abri, eux non plus. Les autorités ont découvert plusieurs fast-foods proposant des produits à base de viande de cheval étiquetée comme du bœuf. (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013


    Le scandale de la viande chevaline continue de trouver de la place dans la presse bucarestoise de ce mardi. EVENIMENTUL ZILEI en fait même sa Une, sous un titre — « On mange bien les chevaux » qui rappelle le cultissime film américain de Sidney Pollack « On achève bien les chevaux » (They Shoot Horses, Don’t They ? » de 1969. Un reportage réalisé dans une commune du comté de Iasi (est de la Roumanie) met les choses en perspective : si manger du cheval est quelque chose d’impensable pour un Anglais ou un Américain, les habitants de ladite commune, en consomme pas mal, non seulement parce que cette viande est sensiblement moins chère que d’autres (3 lei, environ 70 centimes d’euro, le kilo) mais aussi parce qu’ils en aiment le goût. Les habitants de Grajduri (en français, Les écuries), eux, sont en bonne compagnie, celle des Français, Italiens, Suisses et autres populations d’Amérique latine, Asie centrale et du Japon, amateurs de ce produit que les nutritionnistes considèrent comme sain, riche en protéines et pauvre en cholestérol, raconte Evenimentul Zilei.


    JURNALUL NATIONAL revient lui aussi sur le sujet mais en détaillant un reportage de la chaîne de télévision allemande N-TV dont les reporters avaient passé deux jours en Roumanie pour le réaliser. La conclusion des journalistes est claire : l’image de notre pays a été entachée à un point tel qu’il sera difficile de récupérer les dégâts. JURNALUL NATIONAL y ajoute les propos du premier ministre Victor Ponta selon lequel la leçon à retenir par la Roumanie est de ne plus baisser constamment la tête.


    JURNALUL NATIONAL s’intéresse également à ce qui attend les Roumains après le 1er juillet, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, en prenant comme exemple la Bulgarie voisine, tout cela sous un titre qui dit tout : « L’esclavage (dans le secteur de) l’énergie ». EVENIMENTUL ZILEI enfonce le clou en ajoutant une analyse peu réjouissante et « 4 raisons (à cause desquelles) le pain ne sera pas moins cher en 2013 ».


    ROMANIA LIBERA se penche sur un sujet d’administration et de gestion du territoire national, à forte composante politique — le futur découpage des régions de la Roumanie — et constate l’absence d’un projet cohérent, chaque parti parlementaire ayant sa propre vision en la matière. Toujours ROMANIA LIBERA donne des détails sur l’inauguration, à Bucarest, du premier musée de l’ethnie rom, un projet qui a coûté 900 mille euros. ADEVARUL, quant à lui, regarde de plus près l’idée, qui n’est pas nouvelle d’ailleurs, du ministre roumain de la santé que les personnels médicaux soient payés en fonction de leur performance professionnelle, un sujet qui va faire couler beaucoup d’encre. Enfin, tous les journaux s’arrêtent sur la performance sportive d’un jeune patineur roumain de short-track âge de 16 ans qui a réussi à monter sur la deuxième marche du podium au Festival olympique de la jeunesse européenne de Brasov.

  • Le scandale européen de la viande de cheval

    Le scandale européen de la viande de cheval


    Une réunion des responsables et des experts européens sera convoquée cette semaine à Bruxelles pour examiner l’affaire de la viande de cheval estampillée comme bovine. Ces derniers jours, dans plusieurs pays européens, dont la Roumanie, des enquêtes ont été et continuent d’être menées dans ce dossier.






    Entre temps, les produits incriminés ont été retirés de plusieurs marchés européens où ils étaient commercialisés. Le scandale s’est fait jour au Royaume Uni et en Suède, où des produits surgelés étiquetés comme étant faits avec du bœuf étaient proposés à la vente, alors qu’en fait ils contenaient du cheval. Les produits provenaient d’un fournisseur français, qui a soutenu avoir utilisé de la viande de provenance roumaine. Les autorités roumaines ont vérifié les deux abattoirs roumains auxquels les compagnies françaises affirment avoir acheté la viande, sans trouver d’irrégularités.




    Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin: «Il n’existe aucun indice qui confirme en ce moment que l’étiquetage erroné ait été fait en Roumanie, dans des établissements ou sur le territoire de la Roumanie. Ce qui est très important et je voudrais le souligner, c’est que la Roumanie n’a pas exporté de viande hachée ».




    Le premier ministre Victor Ponta a déclaré à son tour que la Roumanie n’est nullement coupable dans le scandale de la viande de cheval du Royaume Uni. Victor Ponta: « Je ne crois pas que la Roumanie, étant transparente et respectant toutes les normes, puisse et doive accepter le statut de suspect de service. Il est très clair que la compagnie française na eu aucun contrat direct avec des sociétés roumaines. Afin de rétablir la crédibilité au niveau européen, il faut établir clairement ou sest produite la fraude et qui en est coupable. Notre intérêt et notre pouvoir direct a été de vérifier en Roumanie si cela existe ; suite aux éléments dont nous disposons en ce moment, il nexiste aucune violation des règles et des standards européens », a martelé M. Ponta.




    Il a précisé que le ministère de l’Agriculture et les autres autorités ayant des attributions en la matière demanderont, au nom de la Roumanie, que les compagnies se rendant coupables du scandale de la viande de cheval soient tenues directement responsables.






    En visite à Bucarest, le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Cioloş, s’est exprimé sur le sujet à son tour: « Dans ce cas il ne sagit pas dun problème de sécurité alimentaire ou sanitaire, mais dun risque de fraude. Jusquici la Commission européenne ne dispose pas de données qui incriminent un Etat ou un autre, une compagnie ou une autre. La Commission européenne est en contact permanent avec les Etats membres impliqués dans ce sujet et il est dans notre intérêt que ce problème soit tiré au clair au plus tôt ».





    Reste à voir quelles décisions seront prises les jours suivants au niveau européen pour que de telles situations soient évitées à l’avenir… (trad.: Ligia Mihaiescu)