Tag: sécheresse

  • 04.08.2015

    04.08.2015

    Banque centrale – A Bucarest, le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé de maintenir le taux directeur au niveau minimum historique actuel de 1,75% par an. Lors de la réunion consacrée à la politique monétaire, les responsables de la Banque centrale roumaine ont décidé de maintenir le niveau des réserves obligatoires pour les passifs en lei et en devises des banques commerciales, même si les analystes s’attendaient également à une réduction de celles-ci. Par ailleurs, la Banque centrale a annoncé ce lundi que ses réserves en devises ont baissé de près d’un milliard d’euros le mois dernier par rapport à juin pour se chiffrer à 29,1 milliards d’euros. Cette réduction est due notamment au remboursement d’une émission d’obligations en euros du Ministère des finances, dont l’échéance était le 29 juillet. La réserve d’or de la Roumanie s’est maintenue à 103,7 tonnes, d’une valeur totale de près de 3,3 milliards d’euros.

    Sécheresse – En Roumanie, l’aridité prolongée des dernières semaines a endommagé plus de 860 milliers de hectares de cultures et compromis au moins un quart des cultures agricoles de cette année, a déclaré le secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture, Daniel Botanoiu. Il a dit que les fermiers avaient demandé l’aide du Ministère pour amortir leurs pertes, mais aussi pour pouvoir déclencher le mécanisme d’appui. Pour ce faire, les pertes devraient être supérieures à 30% pour chaque culture. Selon les représentants des producteurs agricoles, la sécheresse installée a des effets directs sur les fermes d’animaux et sur les cultures de fruits et légumes. Les températures élevées et l’absence de précipitations devraient caractériser le mois d’août aussi.

    Foot – Le club champion de Roumanie au foot, Steaua Bucarest doit rencontrer mercredi les Serbes de Partizan Belgrade, en match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match aller s’est achevé sur un égal, 1 partout. Deux autres équipes roumaines sont présentes dans l’autre compétition continentale, la Ligue Europa. Astra Giurgiu reçoit à domicile la visite du West Ham United, après une égalité à Londres (2 partout). En France les vice-champions de ASA Tg Mures, affrontent le Saint-Etienne après avoir perdu le match aller à domicile sur le score de 3 buts à zéro.

    Chişinău – Le premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Streleţ, a plaidé, lors d’un entretien avec l’ambassadeur américain à Chisinau, James Pettit, en faveur de l’approfondissement du Dialogue stratégique avec les Etats-Unis, informe Radio Chişinău. Streleţ a surtout fait évoqué les projets d’investissements en République de Moldova, avec l’appui des partenaires américains. A son tour, le diplomate américain a salué la formation du nouveau gouvernement moldave et réitéré le soutien de Washington à la poursuite de la mise en place des réformes assumées par Chişinău dans les domaines de la lutte contre la corruption, de la démocratisation de la société et de l’économie. Chişinău a reçu depuis 1992, de la part des Etats-Unis, de l’assistance financière d’un montant de près de 1,2 milliards de dollars, dont 20 millions de dollars en 2014.

  • 03.08.2015 (mise à jour)

    03.08.2015 (mise à jour)

    Sécheresse — Au moins un quart des cultures agricoles de cette année ont été compromises par la sécheresse — selon les représentants des producteurs agricoles de Roumanie. Ils demandent aux autorités de l’appui financier pour pouvoir poursuivre leur activité. Ils accusent le fait qu’ils ne peuvent pas conclure des polices d’assurance contre la sécheresse ou le gel et que les aides d’Etat accordées dans de telles situations leur parviennent avec un grand retard.



    Lukoil — Les procureurs roumains ont mis en jugement les compagnies Petrotel Lukoil Ploieşti (sud) et Lukoil Europe Holdings (siégeant aux Pays-Bas), pour blanchiment d’argent, usage de mauvaise foi du crédit de la société et complicité de blanchiment d’argent. Le préjudice causé est de 1,7 milliards d’euros environ. Dans le même dossier, les procureurs ont ordonné la mise en examen de 6 personnes de la hiérarchie de la compagnie Petrotel Lukoil, dont 3 citoyens russes. Parmi eux — le directeur général de Petrotel Lukoil Ploieşti et membre au Conseil d’administration de la société, Andrey Bogdanov, accusé d’usage de mauvaise foi du capital de la société et de blanchiment d’argent. La compagnie russe Lukoil détient une part de 20% du marché roumain de produits pétroliers et un réseau de 300 stations-service.



    Consultations — L’opposition libérale de Roumanie a proposé aux partis parlementaires la journée du 17 août pour des consultations relatives à la macro stabilité économique du pays, a annoncé lundi la coprésidente du PNL Alina Gorghiu. Selon elle, à l’agenda des discussions figureront le Code fiscal et son caractère soutenable, la loi des salaires dans le secteur étatique et l’Accord de la Roumanie avec le FMI, la CE et la Banque Mondiale, qui doit expirer en septembre. D’autres thèmes visent l’absorption des fonds européens, le développement de l’infrastructure, les investissements publics, la réforme de l’administration publique, l’adhésion à l’espace Schengen et les préparatifs de l’agenda pour que la Roumanie reprenne la présidence tournante du Conseil de l’UE en 2019.



    Tatars — Aux côtés de l’Ukraine et de la Turquie, la Roumanie a obtenu quatre places dans le Conseil du Congrès mondial des Tatars, qui s’est tenu à la fin de la semaine dernière à Ankara. Le président de l’Union démocrate des Tatars turco-musulmans de Roumanie, Gelil Ezerghep, a déclaré que les participants à l’évènement avaient été impressionnés par le niveau et la qualité des droits dont les représentants de cette ethnie bénéficient en Roumanie. La majorité des 25 mille Roumains tatares habitent en Dobroudja, région du sud-est du pays, qui avait fait partie de l’Empire Ottoman pendant plusieurs centaines d’années.



    Untold — Au bout de quatre jours, le festival de musique electro-dance Untold s’est achevé ce dimanche à Cluj sur un concert du célèbre DJ français David Guetta. Le plus important évènement en son genre de l’été a rassemblée 180 artistes roumains et étrangers sur huit scènes installées dans différentes parties de cette ville du centre-nord de la Roumanie. A l’affiche, Dimitri Vegas, Lmike Mike, Avicii, ATB et Armin Van Buuren. Le festival Untold a été le principal évènement du genre inclus dans le cadre du projet Cluj Napoca 2015 capitale européenne de la Jeunesse. Cluj est la septième ville européenne à détenir ce titre.



    Réserves — Les réserves en devises de la Banque nationale de Roumanie ont baissé de près d’un milliard d’euros en juillet par rapport à juin, pour arriver à 29,1 milliards d’euros, selon un communiqué de la Banque centrale. La réduction a été déterminée principalement par le remboursement d’une émission d’obligations en euros du ministère des Finances, dont l’échéance était le 29 juillet. Les réserves en or de la Roumanie se sont maintenues à 103,7 de tonnes, leur valeur étant de près de 3,3 milliards d’euros.



    Tourisme — 3,9 millions de touristes étrangers sont venus en Roumanie les 6 premiers mois de l’année en cours, un chiffre à la hausse de 10,1% par rapport au 1er semestre de 2014, selon les données publiées lundi par l’Institut national de la statistique. La plupart des visiteurs ont été Allemands, Italiens, Israéliens, Français, Américains, Britanniques et Hongrois. Au premier semestre de l’année, le nombre des touristes roumains ayant voyagé à l’étranger a été de 6,23 millions, à la hausse de 11,1% par rapport à la même période de 2014. La durée moyenne du séjour a été de 2,6 jours pour les touristes roumains et de 2 jours pour les étrangers.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, occupe toujours la troisième place au classement WTA, rendu public ce lundi. Simona est devancée par l’Américaine Serena Williams et la Russe Maria Charapova. D’autres joueuses roumains figurent également au top 100 WTA. Irina Begu a progressé d’une place pour occuper la meilleure position de sa carrière, à savoir la 29e. Monica Niculescu est 74e. Malgré une défaite dans la finale du tournoi WTA de Bakou, Irina Tig, un nouvel espoir du tennis roumain, a fait un bond spectaculaire pour grimper à la 115e place.

  • 03.08.2015

    03.08.2015

    Sécheresse – Au moins un quart des cultures agricoles de cette année ont été compromises par la sécheresse – selon les représentants des producteurs agricoles de Roumanie. Ils demandent aux autorité de l’appui financier pour pouvoir poursuivre leur activité. Ils accusent le fait qu’il ne peuvent pas conclure des contrats d’assurance contre la sécheresse ou le gel et que les aides d’Etat accordées dans de telles situation leur parviennent avec un grand retard.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep occupe toujours la troisième place au classement WTA, rendu public aujourd’hui. Simona est devancée par l’Américaine Serena Williams et la Russe Maria Charapova. D’autres joueuses roumains figurent également au top 100 WTA. Irina Begu a progressé d’une place pour occuper la meilleure position de sa carrière, à savoir la 29e. Monica Niculescu est 74e. Malgré une défaite dans la finale du tournoi WTA de Bakou, Irina Tig, un nouvel espoir du tennis roumain, a fait un bond spectaculaire pour grimper à la 115e place.

    Untold – Au bout de quatre jours, le festival de musique electro-dance Untold s’est achevé ce dimanche à Cluj sur un concert du célèbre DJ français David Guetta. Le plus important évènement en son genre de l’été a rassemblée 180 artistes roumains et étrangers sur huit scènes installées dans différentes parties de cette ville du nord-ouest de la Roumanie. A l’affiche, Dimitri Vegas, Lmike Mike, Avicii, ATB et Armin Van Buuren. Le festival Untold a été le principal évènement du genre inclus dans le cadre du projet Cluj Napoca 2015 capitale européenne de la Jeunesse. Cluj est la septième ville européenne à détenir ce titre.

    Ankara – Aux côtés de l’Ukraine et de la Turquie, la Roumanie a obtenu quatre places dans le Conseil du Congrès mondial des Tatares, qui s’est tenu à la fin de la semaine dernière à Ankara. Le président de l’Union démocrate des Tatares turco-musulmans de Roumanie, Gelil Ezerghep, a déclaré que les participants à l’évènement avaient été impressionnés par le niveau et la qualité des droits dont les représentants de cette ethnie bénéficient en Roumanie. La majorité des 25 mille Roumains tatares habitent en Dobroudja, région du sud-est du pays, qui avait fait partie de l’Empire Ottoman pendant plusieurs centaines d’années.

  • L’agriculture roumaine face à la sécheresse prolongée

    L’agriculture roumaine face à la sécheresse prolongée

    Les précipitations insuffisantes et l’été caniculaire sont à l’origine d’une grave crise de l’agriculture roumaine. En raison de la sécheresse, plus d’un quart des cultures agricoles ont périclité, avertissent les représentants des fermiers, les plus touchées étant le maïs, le tournesol et le soja. La sécheresse sévit notamment en Moldavie, (dans l’est), mais elle n’épargne pas non plus une bonne partie de la Dobroudja (sud-est), du Banat (sud-ouest) ou de la Crişana (nord-ouest).



    Le président de la Ligue des associations de producteurs agricoles de Roumanie, Laurenţiu Baciu, s’attend à des productions agricoles de 25 à 30% inférieures à celles de l’année dernière et estime que le manque à gagner se montera à près de 2 milliards d’euros. Précisant que, dans ces conditions, les fermiers se retrouveront dans l’impossibilité de préparer la nouvelle année agricole, il déplore aussi le manque de disponibilité des banquiers pour octroyer des crédits au secteur agricole et l’absence des responsables du domaine, pour cause de vacances. Pour l’instant, les autorités promettent des aides aux petites exploitations. Quant aux grandes, ce serait au ministère de l’Agriculture de concevoir des schémas de financement plus amples qui nécessitent l’aval de l’UE.



    Laurenţiu Baciu dénonce en outre la lenteur des procédures d’appui, l’impossibilité des agriculteurs de s’assurer contre les risques climatiques, tels la sécheresse ou le gel, ou encore le fait que les aides financières dont ils bénéficient en cas de calamités agricoles leur parviennent avec un grand retard.



    La fin de ce calvaire ce n’est pas pour bientôt, paraît-il. Pour les jours à venir, les prévisionnistes annoncent un temps caniculaire sur la plupart du territoire et quelques faibles ondées localement. Ceci étant, le déficit en eau du sol se maintiendra dans l’est, le sud-est, le sud et l’ouest du pays. Sur cette toile de fond, le débat public sur le pillage du système d’irrigation hérité du régime communiste refait surface.



    La réhabilitation de l’infrastructure d’irrigation à l’échelle nationale, supposerait un effort financier de près d’un milliard d’euros. Selon le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, ces travaux pourraient être financés par des fonds européens, dans le cadre du “plan Juncker”. Ce projet d’investissements publics, baptisé d’après le nom du chef de l’Exécutif communautaire, devrait injecter plus de 300 milliards d’euros dans les économies des pays membres de l’Union. L’officiel roumain envisage aussi un accord politique au sein du Parlement de Bucarest au sujet d’une loi réglementant la réhabilitation du système d’irrigation dans les cinq prochaines années.



    Malheureusement, les eaux du Danube, soit la principale source pour les irrigations, frôlent leur plus bas niveau historique. Au point d’entrée dans le pays, à Baziaş, le débit du Danube représente la moitié de la moyenne pluriannuelle de la période, tandis qu’à la hauteur de Galaţi, plus grande ville-port danubienne de Roumanie, plusieurs îlots de sable sont apparus au milieu du lit du fleuve. De l’avis des spécialistes, le niveau des eaux du Danube continuera de baisser dans les jours à venir. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 03.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 03.08.2015

    La presse écrite roumaine commence la semaine en force avec un cru impressionnant de sujets pour un début de mois daoût. Tout dabord, la controverse visant la loi anti-extrémisme de tout bord, saluée par certains conspuée par dautres. Côté économie, les journalistes bucarestois se penchent sur le bilan quils annoncent “catastrophique” de la sécheresse ainsi que sur les retombées en Roumanie de latterrissage économique de la Chine. Enfin, ils analysent les causes de larrivée de la Roumanie en deuxième position dans un classement onusien de la chute démographique en Europe.


  • 02.08.2015 (mise à jour)

    02.08.2015 (mise à jour)

    Sécheresse- La sécheresse a touché de grandes superficies de terrains agricoles et compromis au moins un quart des récoltes de cette année, a déclaré pour Radio Roumanie Actualités, le président de la Ligue des Associations des Fermiers roumains, Laurentiu Baciu. A ses dires, la sécheresse a détruit notamment les cultures de maïs, de soja et de tournesol. Le trafic sur le Danube se déroule péniblement en raison du niveau très bas du fleuve. 60 navires sont bloqués depuis quelques jours à Zimnicea, dans le sud du pays. Les producteurs ont demandé le soutien des autorités pour continuer leurs activités, mais pour l’instant ils ne se sont vu accorder que la promesse d’un appui financier pour les petites exploitations. Pour les grandes exploitations, le Ministère de l’Agriculture doit mettre en place des schémas plus amples de financement qui nécessitent le feu vert de l’UE.

    Congrès – La situation de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie l’année dernière et considérée comme la terre ancestrale de l’ethnie tatare a dominé les travaux du deuxième Congrès mondial des Tatars d’Ankara. Les quelques 500 délégués de toutes les organisations tatares du monde, y compris de Roumanie, ont exhorté les institutions internationales à intervenir pour faire cesser les actions antidémocratiques de la Fédération du Russie contre les Tatars de Crimée. Présente à Ankara, l’Union démocrate des Tatars turco-musulmans de Roumanie a réitéré son soutien au règlement de la situation des Tatars de Crimée. La majorité des environ 25 mille Tatars de Roumanie vit en Dobroudja (sud-est), province se trouvant sous la domination de l’Empire ottoman pendant plusieurs centaines d’années.
    Tennis- La joueuse de tennis roumaine Patricia Maria Ţig (n° 154 mondial) s’est inclinée dimanche, devant la Russe, Margarita Gasparian (112 WTA) dans la finale du tournoi WTA de Bakou (Azerbaïdjan) doté de prix de 226 milles dollars. Samedi, la joueuse roumaine a réussi une qualification surprenante en finale du tournoi WTA de Baku en éliminant la principale favorite, la Russe Anastasia Pavliucenkova, (n°42 WTA), 6-3, 6-2. C’est le meilleur résultat de la carrière de la Roumaine de 21 ans.
    Météo – La chaleur revient en force en Roumanie. Les températures repartent à la hausse dans la plupart des régions. Des pluies feront leur apparition à l’ouest et au nord-ouest. Les minima iront de 13 à 19 degrés et les maxima de 28 à 34.

  • 31.07.2015

    31.07.2015

    République de Moldova — Le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’investiture jeudi du nouveau gouvernement pro-européen de la République de Moldova. Aux dires du président roumain, le cabinet du premier ministre Valeriu Streleţ trouvera à Bucarest l’appui le plus important dont il a besoin pour dépasser les difficultés économiques et faire progresser son pays sur la voie européenne. Le ministère roumain des Affaires Etrangères a, lui aussi, mis en exergue le soutien ferme et inconditionnel de Bucarest pour l’entrée totale et irréversible de la République de Moldova dans la famille européenne. Le premier ministre désigné Valeriu Streleţ et son équipe gouvernementale ont déjà reçu le vote de confiance du Parlement de Chisinau. L’exécutif moldave est appuyé notamment par les représentants de l’Alliance pour l’intégration européenne, formée par les partis libéral-démocrate, démocrate et libéral.



    Magistrats — Un millier de magistrats roumains sont descendus aujourd’hui dans la rue pour protester contre la modification de la législation dans le domaine juridique. Ils ont signé un mémorandum à l’intention du Conseil supérieur de la magistrature, dans lequel ils affirment que ces changements auraient de graves conséquences sur l’ensemble du système judiciaire. Les magistrats s’opposent notamment à l’élimination des examens d’entrée et de promotion dans la magistrature et affirment que cette mesure a été fortement critiquée dans les rapports du Mécanisme de coopération et de vérification. L’Union nationale des juges partage cette prise de position. Par ailleurs, le Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice, affirme que les modifications apportées à la loi relative au statut des magistrats avaient été transmises il y a trois ans déjà à toutes les instances et les parquets du pays.



    Sécheresse — En Roumanie de grandes superficies agricoles sont en proie à la sécheresse, qui a déjà compromis un tiers des cultures céréalières de base ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’hectares de pâturages. Rien qu’à Galati, dans le sud-est, plus de 80% de la superficie cultivable du département est endommagée, avec des dégâts se chiffrant à 82 millions d’euros. Le niveau et le débit du Danube a également chuté et risque de franchir des minimums record. A l’entrée sur le territoire de la Roumanie, le débit du fleuve n’est qu’à moitié du débit normal et la tendance à la baisse devrait se maintenir, mettent en garde les spécialistes. L’aridité devrait caractériser le mois d’août aussi. Les météorologues s’attendent à un déficit de précipitations dans tout le pays et notamment sur le sud et le sud-est.



    Foot — Le club roumain de foot Astra Giurgiu a terminé à égalité 2 partout son match contre les anglais de West Ham United, dans le troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. Dans la même phase de la compétition, au autre club roumain, ASA Târgu-Mures s’est incliné à domicile face à Saint Etienne sur le score de 0 à 3. Mercredi, les champions de Steaua Bucarest ont terminé à égalité 1 partout à domicile le match contre les serbes de Partizan Belgrade, dans le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Les matchs retour sont prévus pour la semaine prochaine.

  • Les effets de la sécheresse en Roumanie

    Les effets de la sécheresse en Roumanie

    La canicule s’est emparé de l’ensemble du territoire roumain en ce début d’été. Elle est arrivée tout d’abord dans l’ouest du territoire, puis dans le nord-ouest pour couvrir ensuite tout le pays et dominer notamment le sud et l’est. Hormis l’inconfort thermique accentué, provoqué par des températures qui ont franchi les 40 degrés à l’ombre, et l’indicateur température-humidité élevé, qui a dépassé le seuil des 80 unités, les vagues successives de chaleur extrême et l’absence des précipitations produisent déjà des effets à moyen et long terme.

    Les départements du sud et de l’est du pays se confrontent à une sécheresse sévère. Rien que dans le comté de Iasi, dans le nord-est, plus de 33 mille hectares de cultures agricoles, notamment de blé, maïs et tournesol, sont menacés par un manque accru d’eau dans le sol. Et vu que souvent les phénomènes extrêmes s’enchaînent, la grêle qui est tombée la semaine dernière a endommagé les cultures sur environ 5 mille hectares. Par ailleurs, dans le département d’Olt (sud), les nappes phréatiques ont reculé, des centaines de puits ont séché et l’alimentation en eau de plusieurs localités se fait par le biais des citernes des pompiers.

    De l’avis des spécialistes, si la pluie n’arrive pas dans les prochains jours, les cultures agricoles seront compromises dans le sud, avec des pertes financières inévitables. Selon eux également, l’aridité prolongée devrait empiéter sur les prochaines cultures aussi, puisque le taux d’humidité dans le sol devrait rester assez bas sur le long terme.

    Le Danube subit également les effets de la sécheresse. Son niveau est extrêmement réduit, notamment à Galati, dans le sud-est, où le fleuve a baissé en dessous du niveau d’alerte. Vu que des températures élevées sont prévues pour les jours et les semaines à suivre, l’administration du bas Danube de Galati a démarré les démarches pour conclure des contrats de dragage du fleuve. Entre temps, les navigateurs ont été notifiés à ne pas quitter le chenal navigable. Aux points de passage du Danube par bac de Tulcea et de Galati, les voitures ont dû attendre plusieurs heures avant de s’embarquer, puisqu’en raison du niveau du fleuve les bacs n’ont pas été chargés à leur capacité maximale.

    Au port de Corabia, dans le sud, la circulation fluviale est également périclitée, puisque le niveau particulièrement réduit du Danube a mené à la formation d’îlots de sable qui ont limité le chenal navigable. Les produits agricoles de la région, stockés dans des silos tout près du port sont désormais transportés uniquement par voie routière et ferroviaire, font savoir les autorités locales. Celles-ci demandent au ministère des Transports de draguer le chenal navigable afin de rendre opérationnel le port commercial de la ville. Cette démarche est également nécessaire pour les projets d’avenir des autorités de Corabia. Celles-ci envisagent d’aménager, l’année prochaine, un port de plaisance, un projet déroulé avec des fonds européens.

  • 17.06.2015

    17.06.2015

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis doit rencontrer aujourd’hui à Bucarest son homologue portugais, Anibal Cavaco Silva. La réunion se déroule le lendemain de la visite officielle que le chef de l’Etat roumain a faite à Zagreb, à l’invitation de la présidente croate Kolinda Grabar – Kitarovic. L’expérience de la Roumanie au sein de l’UE, la collaboration dans le cadre de l’Union et la question des minorités des deux pays ont figuré à l’agenda des réunions officiels roumano-croates.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu entame aujourd’hui une visite de deux jours en République de Moldova. Il sera reçu par le chef de l’Etat, Nicolae Timofti et par le président du Parlement, Adrian Candu, avant des consultations avec son homologue, Mme Natalia Gherman. Bogdan Aurescu rencontrera aussi les leaders des partis politiques de Chisinau et inaugurera le Centre d’information de la Roumanie, ouvert à l’Université d’Etat de Comrat, chef-lieu de la région de Gagaouzie (située dans le sud de la République de Moldova, à population majoritairement turcophone orthodoxe). Jeudi, le chef de la diplomatie de Bucarest participera à Chisinau à une réunion des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Organisation de la coopération économique dans la région de la mer Noire, qui marque le début du mandat roumain à la tête de cette organisation. De l’avis des analystes de Bucarest, la visite est un signal de soutien aux aspirations européennes de l’Etat voisin sur la toile de fond de la fragilité de l’actuelle administration, qui se déclare pro-européenne. Vendredi, le premier ministre, Chiril Gaburici, a démissionné, alors que dimanche, au premier tour du scrutin des élections municipales, la gauche pro-russe a obtenu plusieurs victoires importantes.

    Urban fest – Le premier festival du développement urbain, UrbanFest 2015 organisé par la représentation de la Commission européenne en Roumanie se déroule jusqu’à dimanche à Bucarest. Le thème de cette édition « BlueGreen – rivières dans des villes intelligentes » se propose de soumettre au débat public le rôle des rivières dans les métropoles modernes, en tant que facteur identitaire et de régénération urbaine. Les habitants de la Capitale sont encouragés à exprimer leur opinion sur la manière dont les rives de la rivière Dâmbovita, qui traverse Bucarest, devraient être réaménagées. Jusqu’à dimanche, le festival propose aux Bucarestois débats et consultations publiques, itinéraires nautiques ou à vélo et concerts de musique organisés sur des pontons flottants. La chef de la représentation de la Commission européenne à Bucarest, Angela Filote a précisé que la ville dispose de fonds destinés au développement urbain de plus d’un milliard d’euros pour la période 2014 – 2020, qui devraient être utilisés pour répondre aux attentes des citoyens.

    Meteo – Temps généralement instable et températures à la baisse sur la plupart des régions du pays. Un code jaune de pluies abondantes est valable dans le nord, le centre et l’est du pays, où les quantités d’eau pourraient dépasser les 25 à 30 litres par mètre carré, pour atteindre même 60 litres. Les conditions atmosphériques favorisent également la grêle. Un code jaune d’inondations est également valable jusqu’à ce soir dans le centre, le sud et le sud-est du pays. Les températures vont de 16 à 28 degrés. 20 degrés en ce moment à Bucarest.

    Sécheresse – Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Ce phénomène est évident sur près de 25% de la superficie de la Terre et touche plus de 110 pays de tous les continents. Un tiers du territoire de la Roumanie et 40% de sa superficie agricole se trouvent dans des régions à risque. Les météorologues ont récemment averti sur le risque de l’installation en 2015 du phénomène de la sécheresse dans le sud, le sud-est, l’est et l’ouest de la Roumanie.

    Exercice – Un millier de militaires de 25 pays membres de l’Alliance participent à compter d’aujourd’hui à l’exercice TRIDENT JOUST 15 – une opération de défense collective de l’OTAN qui se déroule dans le polygone de Cincu, comté de Brasov. Dans le cadre de cet exercice, plusieurs structures d’un commandement allié réuni seront déployées pour la première fois en Roumanie. La commande et le contrôle de la Force de réaction de l’OTAN sera transférée également pour la première fois vers une position temporaire. Un exercice multinational des forces spéciales se déroule à partir de ce mardi dans les garnisons et les polygones de l’est de la Roumanie. ROUSOFEX 15 réunit militaires de Roumanie, Bulgarie, Géorgie, Grèce, République de Moldova, Pologne, Etats-Unis et Turquie.

  • Les effets de la sécheresse

    Les effets de la sécheresse

    Une forte sécheresse sévit sur la quasi totalité des régions de la Roumanie, après deux bonnes années pour l’agriculture. Les données fournies par l’Administration nationale de météorologie avertissent contre le danger d’une sécheresse sévère et prolongée dans le sud, l’est et l’ouest du pays en 2015. Cela s’explique par les faibles précipitations enregistrées dernièrement, surtout au mois de mai, lorsqu’elles n’ont représenté que le tiers de la quantité normale pour cette période. En outre, le Centre européen de prévision météorologique a fait savoir que les mois de juillet et d’août seraient eux aussi marqués par des températures élevées et un déficit pluviométrique.

    Lors d’un entretien à la radio publique roumaine, Elena Mateescu, directrice exécutive de l’Administration nationale de météorologie, a mis en garde contre le fait que sur le moyen terme on pourrait assister à de fortes variations de températures d’un jour à l’autre et contre les effets sévères que pourraient avoir sur l’agriculture les phénomènes météorologiques extrêmes. Elena Mateescu : Des phénomènes tels que les orages et les chutes de grêle peuvent entraîner des effets sévères, voire calamiteux sur l’agriculture, comme c’était le cas antérieurement .

    La sécheresse est amplifiée par le manque de végétaux permettant de stabiliser le sol, a pour sa part précisé Cătălin Simota, directeur exécutif de l’Institut national de recherche – développement pour la pédologie et la protection de l’environnement.: Le sol, la végétation et l’atmosphère forment un système très complexe. Toute intervention qui perturbe un des éléments de ce système risque de mener à des conséquences souvent imprévisibles .

    La sécheresse pourrait déterminer une nouvelle hausse des prix, car les agriculteurs s’attendent à des productions de maïs et de blé diminuée de moitié par rapport à l’année dernière. Le ministre roumain de l’Agriculture et du Développement rural, Daniel Constantin, déclarait récemment que les agriculteurs roumains pourraient se voir dédommager cette année, y compris par des fonds issus du budget public, en cas de dégâts engendrés par la sécheresse. Il a toutefois souligné que l’octroi de ces fonds à titre de dédommagements devait recevoir l’aval de la Commission européenne.

    Le responsable roumain a également dit avoir exigé des directions agricoles de dresser le bilan des superficies de terres cultivées touchées par la sécheresse, à l’échelle nationale. Le ministre roumain de l’Agriculture et du Développement rural a par ailleurs affirmé qu’à partir du 1er juillet, la Roumanie disposerait de 435 millions d’euros, provenant de fonds européens et du budget public, destinés aux investissements dans le système d’irrigations. (trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 8 au 13 juin 2015

    La semaine du 8 au 13 juin 2015

    Le premier ministre Victor Ponta, à la merci du Parlement

    Accusé de conflit d’intérêts durant son mandat, le premier ministre social – démocrate roumain Victor Ponta a gardé l’immunité dont il bénéficie en tant que parlementaire. Le plénum de la Chambre des députés a rejeté mardi la demande du Parquet national anti-corruption visant le lancement de poursuites pénales à son encontre, après le geste similaire, la veille, de la Commission juridique de la même Chambre. Le Parquet national anti-corruption a toutefois entamé des poursuites pénales contre le chef du cabinet pour trois autres infractions qui auraient été commises alors qu’il était avocat. Le premier ministre est accusé de faux en écriture sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de forme continue, et de blanchiment d’argent, dans un dossier qui concerne son ancien ministre des Transports, le sénateur social-démocrate Dan Şova. Victor Ponta devient ainsi le premier chef de gouvernement en exercice de la Roumanie post-communiste à faire l’objet de poursuites judiciaires. Ceci étant, le président du pays, Klaus Iohannis, a exigé sa démission. Le chef du gouvernement a répondu, sur sa page Facebook, qu’il n’allait pas démissionner, car il avait été nommé par le Parlement, le seul en mesure de le destituer. En outre, dans un communiqué transmis aux partenaires et à la presse de l’étranger, le premier ministre roumain soutient qu’il s’agit d’un dossier monté de toutes pièces, dont le but serait de renverser le gouvernement en place.

    Le cabinet Ponta et la motion de censure

    Si le chef du cabinet ne démissionne pas, la démission du gouvernement par motion de censure peut être une solution pour que la Roumanie sorte de la situation difficile où elle se retrouve à présent, a affirmé la co-présidente du PNL, Alina Gorghiu. Par conséquent, l’opposition libérale a déposé au Parlement un tel document, censé destituer l’Exécutif en place. Comme attendu, vu les calculs arithmétiques élémentaires, mais aussi les manœuvres politiques, la motion de censure a été rejetée vendredi. Restent, pourtant, ses thèmes : la mauvaise organisation à l’étranger du scrutin présidentiel de novembre 2014, lorsque des milliers de ressortissants roumains, majoritairement et traditionnellement de droite, n’ont pas réussi à voter et la non-adoption de la loi sur le vote par correspondance, qui aurait pu prévenir des situations similaires. Le cabinet demeure, mais son ministre des Transports, Ioan Rus, a présenté sa démission, après les propos insultants qu’il avait tenus, lors d’un entretien télévisé, à l’égard des Roumains partis travailler à l’étranger. Le premier ministre Victor Ponta a précisé qu’il allait discuter la semaine prochaine du pourvoi du poste devenu ainsi vacant. Notons enfin qu’à Chisinau, le premier ministre moldave, Chiril Gaburici, soupçonné d’avoir falsifié son diplôme de baccalauréat, a lui aussi démissioné.

    La Roumanie et sa stratégie de défense

    « Une Roumanie forte en Europe et dans le monde ». C’est le titre de la Stratégie nationale de défense de la Roumanie, que le Conseil suprême de défense du pays a décidé de soumettre au vote du Parlement. Mardi, à l’issue de la séance du Conseil, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré qu’une des principales nouveautés qu’apporte la Stratégie nationale de défense de la Roumanie était le concept de sécurité élargie. Selon le président, la sécurité nationale n’est pas considérée uniquement sous l’aspect de la défense. Elle prend aussi en compte les éléments relevant des domaines à impact sur la sécurité nationale, à savoir l’ordre public, l’économie, l’infrastructure, l’éducation, la santé, l’environnement, la culture. Dans cette ample construction, le partenariat stratégique avec les Etats-Unis, ainsi que l’appartenance à l’OTAN et à l’UE sont à nouveau évoqués en tant que piliers de la politique étrangère et de la sécurité. Bucarest envisage d’ailleurs de plaider, à l’occasion du Conseil européen de juin, en faveur du lancement du processus d’élaboration d’une nouvelle stratégie communautaire pour la sécurité. Sur le plan national, la Roumanie poursuivra la restructuration et la modernisation de son armée, ainsi que le programme de dotation jusqu’en 2027.

    Vote pour soutenir les médecins

    Le Sénat de Bucarest a approuvé cette semaine le projet de loi qui permet au personnel médical des hôpitaux publics de compléter ses revenus par des activités privées déroulées dans les unités où il travaille. Le document doit être débattu par la Commission Santé de la Chambre des députés, avant de recevoir le vote décisif dans le plénum. Le ministère de la Santé espère ainsi diminuer l’exode des médecins roumains à l’étranger et améliorer la qualité des services offerts par les hôpitaux roumains. Notons que plus de 2000 médecins ont quitté la Roumanie ces dernières années en raison des salaires trop bas. Prévisions économiques optimistes La Banque Mondiale a révisé ses prévisions de croissance économique globale pour cette année, à 2,8%, soit une baisse de 0,2% par rapport aux estimations de janvier. Pour la Roumanie, l’institution financière table sur une croissance au-dessus de cette moyenne, à savoir de 3% en 2015, 3,2% en 2016 et de 3,5% en 2017. Par ailleurs, la Roumanie et la République Tchèque ont connu durant le premier trimestre de l’année en cours les taux de croissance économique les plus importants de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière. Selon Eurostat, les économies des deux pays ont été les seules à avoir enregistré une progression supérieure à 4%.

    La sécheresse sévit déjà en Roumanie

    Moteur important de l’économie roumaine, l’agriculture pourrait être confrontée à une sécheresse prolongée. Cela aurait des conséquences importantes sur la croissance économique du pays, mettent en garde les spécialistes, vu que le secteur contribue de 5 à 7% au PIB. L’été est là, mais les terres sont sèches et de nombreuses cultures sont déjà affectées. Les débits de plusieurs rivières ont considérablement baissé et les gens craignent une pénurie d’eau. A l’heure actuelle, les zones les plus touchées se trouvent dans le nord-est, l’est et le sud du pays, où les réserves utiles en eau du sol approchent le niveau de crise. Ce qui plus est, le système d’irrigations construit à l’époque communiste ne peut desservir que 10% des terres arables. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Nouvelles cultures profitables

    Nouvelles cultures profitables

    Dans le nord de la Moldavie, les affaires agricoles se sont diversifiées en grande mesure. Les lots traditionnels de maïs, de blé ou de tournesol sont remplacés par d’autres cultures moins habituelles sur ces terrains, des cultures qui ouvrent aux investisseurs la voie vers l’exportation, vers le profit. Dans la zone Dràguseni (le nord-est du département de Botosani) on cultive une plante semblable aux chardons mais qui est particulièrement bénéfique pour la foie et qui a l’avantage de résister à la sécheresse.



    En voici des détails fournis par Alexandru Voinea, représentant de la société cultivatrice : « Compte tenu du fait que pendant ces deux dernières années les précipitations étaient rares, surtout l’année dernière, l’eau s’est faite sévèrement nécessaire, et nous avons envisagé les alternatives aux cultures traditionnelles. Tout en essayant, nous avons expérimenté, dont une culture de armurarium. L’année dernière nous avons cultivé 50 hectares avec cette plante pour observer sa végétation. L’année dernière, en dépit de la sécheresse, nous en avons été très contents car cette plante est très résistante. Les grains de cette plante sont bien riches en silimarine qui est utilisée dans l’industrie pharmaceutique pour des médicaments utiles dans le traitement des maladies hépatiques. »



    Les champs de chardons occuperont une plus grande superficie car le profit est certain. L’investissement s’élève à quelques 600 euros par hectare, le kilo étant vendu contre 2 à 3 euros : « L’année dernière, la production a été de une tonne à l’hectare étant exporté intégralement. Nous avons conclu un contrat avec une société d’Autriche qui à son tour l’achemine vers des sociétés qui en fabriquent des médicaments. C’est une culture assez rentable, le grand avantage étant qu’elle ne dépend pas de l’eau et, par conséquent, nous avons décidé d’en cultiver cette année 550 hectares avec cette plante. Nous sommes curieux de savoir quelle en sera la production par hectare. Nous avons étudié, également, des travaux spécialisés des étudiants et des professeurs de l’Institut Agronomique der Bucarest à l’égard de cette plante et nous en avons appris que la limite maximum de production est de 1,4 tonnes par hectare. A Dràgusani nous avons fait un autre investissement qui est, actuellement, achevé et nous nous trouvons dans la phase de testes pour motiver une campagne intégrale à partir de cet été, un investissement d’environs 5 millions d’euros dans l’endroit de réception de céréales, un silo d’une capacité de 21 milliers de tonnes. »



    Convaincu que l’avenir appartient aux énergies régénérables, un investisseur du nord de la Moldavie a mis sur pieds une culture de saule énergétique, source importante d’énergie et, en égale mesure, d’argent.



    C’est une culture qui résiste à la sécheresse et( bien rentable car, une fois cultivée, le saule n’a besoin de soins que pendant les deux premières années et, ensuite, son exploitation pendant 25 ans n’a besoin d’aucune intervention.



    La culture de saule s’étend sur 100 hectares dans la localité de Curtesti et est utilisée pour en produire des pellettes et des briquets utilisés auèx centrales murales de chauffage fonctionnant avec des sources régénérables. Voici plus de détails fournis par Todiricà Florin , représentant de la société: « A la suite des analyses, nous avons constaté que des investissements dans une plante qui a une cadence très rapide de croissance et qu’on peut en faire une très bonne idée d’affaires investissant approximativement 1500-1600 euros pour un hectare, seulement au début, et, pendant 25 ans, au moins, on exploite cette culture sans aucun autre investissement. On peut obtenir une assez bonne production, 30 à 40 tonnes à l’hectare et, dans le cas des zones plus humides, on peut arriver à 60 tonnes à l’hectare. »



    Les projets de notre investisseur ont toutes les chances de se transformer en une affaire à long terme, d’autant plus que, jusqu’à 2020, l’UE doit produire 20% du total de son nécessaire d’énergie de sources régénérables. Todiricà Florin confirme :« Notre idée est d’y entraîner, également, d’autres détenteurs de terrains qui , pour de différentes raisons, ne sont pas propices à l’agriculture et, donc, nous leurs offrons de jeunes plantes à cultiver et, ensuite, ils peuvent nous vendre leur production chaque année. Ce serait un avantage pour ceux qui possèdent de tels terrains. Une autre idée est d’y attirer les autorités départementales car même les terrains marécageux sont propices à cette culture. Nous avons acquis d’Allemagne une installation qui produit des pellettes à l’idée d’avoir un circuit complet depuis la culture, la récolte et, ensuite, en fin de la chaîne, on puisse offrir un produit finit au marché puisque, compte tenu des contrats déjà conclu avec les acteurs du marché européen, la demande en est très grande. Par exemple, des firmes d’Allemagne, d’Autriche et, même, d’Italie, nous ont contacté pour leur mettre à disposition les produits finis, c’est à dire les pellettes. Je pense, donc, qu’il y a un bon potentiel pour notre zone de stimuler cette culture qui pousse rapidement et qui n’exige pas des coûts ultérieurs. »



    Mais les nouveautés de l’agriculture de ce département ne s’arrêtent pas ici. Un autre investisseur a choisi de commencer une plantation de Paulownia, un arbre qui pousse très vite et dont le bois, de qualité supérieure, est utilisé pour en faire des yachts, des avions légers ou des instruments de musique. Cet arbre pousse en Chine depuis 3000 ans étant reconnu pour sa résistance. Les restes qui demeurent à la suite d’obtention de matériel ligneux sont une bonne source d’énergie.



    Deux kilos de ce bois équivalent un litre de gasoil. Plus que cela, ces plantes sont riches en nectar et, selon les spécialistes, le miel ainsi obtenu a une excellente qualité. Il y a, aussi, des plantations d’argousier blanc ou de noisetier qui prennent de l’ampleur dans ce département, un des vergers les plus étendus de noisetiers étant fondé l’année dernière à Bucecea, l’investisseur en question ayant déjà conclu des contrats avec des sociétés européennes à partir du moment ou les fruits seront disponibles en quantité suffisante…(trad.: Grigore Costin)

  • 13.08.2013

    13.08.2013

    Minorités – La Hongrie et la Roumanie partagent l’intérêt de protéger les minorités ethniques, et la Hongrie est engagée dans un dialogue constructif avec la Roumanie sur ce sujet, affirme le ministère hongrois des Affaires étrangères. La précision a été faite alors que lundi, le président roumain Traian Băsescu avait estimé que la Hongrie était devenue un facteur d’instabilité en matière de problèmes des minorités ethniques et que la Roumanie assumerait le rôle de « mettre Budapest à sa place ». Le chef de l’Etat a encore ajouté que des politiciens hongrois d’élite, qui ont pris part à des événements culturels magyars en Roumanie, avaient dépassé les limites de la décence. Ses déclarations ont constitué une réplique à certaines déclaration à forte teinte autonomiste faites récemment en Transylvanie par le leader du parti hongrois d’extrême droite, Jobbik. La diplomatie de Budapest précise que la Hongrie est engagée dans le maintien de la stabilité dans la région et dans la garantie des droits des minorités ethniques.



    Diaspora – La ville roumaine d’Izvorul Mureşului (centre) accueille la 11e édition de l’Université d’été, centrée sur la situation des Roumains aux frontières de l’UE et de l’OTAN. Des leaders d’organisations roumaines de Bulgarie, Serbie, Hongrie, Ukraine, France, Albanie, de la République de Moldova et d’Italie sont présents. Ils ont demandé soutien à l’Etat roumain pour préserver l’identité nationale et obtenir certains droits, en tant que minorités, dans les pays où ils vivent. Le président Traian Băsescu a assuré que l’Etat roumain peut financer des programmes pour récupérer le roumanisme ; il a également fait appel à la solidarité des Roumains de la diaspora, afin que la Roumanie puisse être efficace dans son soutien envers eux.



    Statistiques — La Roumanie a enregistré en juin dernier le niveau le plus haut de croissance de la production industrielle considéré sur l’ensemble de l’UE et par rapport à la même période de 2012, relèvent les données rendues publiques ce mardi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. En juin 2013, la production industrielle dans l’UE a été supérieure de seulement 0,4% à celle de juin 2012, tandis que le taux de croissance dans la zone euro s’est chiffré à 0,3%. Les croissances les plus significatives de la production industrielle ont été enregistrées en Roumanie (9,6%), Pologne (5,3%) et Estonie (4,7%), au pôle opposé s’étant situées la Finlande (-5,9%), la Bulgarie (-4,4%) et la République Tchèque (-3%).



    Vol – A Bucarest, le procès des six Roumains soupçonnés du vol de tableaux à la Galerie Kunsthal de Rotterdam a été ajourné pour le 10 septembre, le jour même de son commencement. Les avocats des inculpés affirment qu’aucun tableau n’a été détérioré et espèrent que d’ici septembre, on identifie l’endroit où ils se trouvent. En octobre dernier, en moins de deux minutes, sept toiles de maîtres signées par Picasso, Monet, Gauguin et Matisse, entre autres, ont été dérobées dans le musée Kunsthal. Les chefs d’œuvre ont été ramenés en Roumanie où ils semblent avoir été incinérés. Selon un communiqué du Musée national d’histoire de la Roumanie, l’analyse physique et chimique de la cendre atteste le fait qu’elle provient de l’incinération d’au moins trois tableaux à l’huile sur toile. Les dégâts dépassent 18 millions d’euros.



    Sécheresse – En Roumanie, les faibles débits du Danube rendent la navigation difficile. A l’entrée en Roumanie, le débit du fleuve a chuté jusqu’à la moitié de la moyenne pluriannuelle du mois d’août, se chiffrant entre 2400 et 2500 mcubes/seconde, soit en dessous du niveau d’étiage. En aval des Portes de fer, des restrictions ont été imposées, et la navigation est attentivement surveillée. Si, comme prévu, le débit actuel se maintient jusqu’au 18 août, et qu’il n’y ait pas assez de précipitations dans le bassin du Danube, les conditions de navigation deviendront encore plus sévères, avertissent les spécialistes.