Tag: sécurité sociale

  • 09.09.2014

    09.09.2014

    Vote — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté aujourd’hui la demande de réexamen formulée par le président Traian Băsescu au sujet de la loi de la baisse de 5%, à partir du 1er octobre, des contributions de l’employeur à la Sécurité sociale ; les élus ont ainsi adopté, article par article, le document tel qu’il avait été envoyé pour être promulguer. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les sources de financement pour compenser le manque à gagner au budget de l’Etat existent aussi bien pour la fin de cette année que pour l’année prochaine. En juillet dernier, le président Traian Băsescu avait fait connaître son soutien à cette mesure, mais aussi ses réserves quant à son financement, et renvoyé le texte au Parlement. Les députés roumains voteront également une motion simple sur des sujets de justice introduite par les partis d’opposition, Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral. Les libéraux et les démocrates-libéraux accusent le pouvoir de n’avoir pas respecté ses engagements en matière d’élimination de l’influence du politique sur le système judiciaire.



    Déclaration — La corruption mine les économies, les démocraties et la sécurité de l’ensemble de la région et compte tenu de la crise en Ukraine, tous les acteurs politiques et sociaux devraient lutter contre la corruption, a déclaré, à Bucarest, Hoyt Yee, adjoint au secrétaire d’Etat des USA en charge des affaires européennes et eurasiatiques. Le responsable américain a donné l’exemple de la Roumanie, un pays où les institutions judiciaires ont une contribution essentielle et où des efforts remarquables ont été faits en ce sens. La corruption est une des principales causes de l’instabilité en Ukraine, a affirmé à son tour le directeur du Renseignement roumain, George Maior. Et lui d’ajouter que la Roumanie avait une bonne approche dans le traitement de la corruption, notamment en développant des institutions capables de lutter contre ce phénomène.



    Réunion — Le ministre roumain de la défense, Mircea Duşa, participe à la réunion informelle des ministres de la défense de l’UE, accueillie, pendant deux jours, par la ville italienne de Milan. C’est le premier conseil ministériel organisé par la présidence italienne du Conseil de l’Union. L’agenda de la première journée de discussions est entièrement consacrée à l’analyse de la situation de sécurité en Ukraine, Irak et Syrie. Les ministres se pencheront également sur des sujets tels la coopération des 28 avec l’OTAN en matière de capacités de réaction rapide, la relation UE – Ukraine, le financement des missions et des opérations menés par l’UE. La seconde journée de la réunion est dédiée à l’Agence européenne de défense, notamment à la coopération pour le développement de capacités militaires crédibles.



    Fraude – Irina Socol, fondatrice de la compagnie informatique Siveco România, a été placée en garde-à-vue, dans une affaire d’évasion fiscale. Siveco România est le plus important producteur de logiciels local, son chiffre d’affaires étant de 65 millions d’euros en 2013. Selon les enquêteurs, des salariés de la compagnie auraient mis en réseau une cinquantaine de sociétés commerciales pour effectuer des transactions fictives qui se seraient monter à environ 10 millions d’euros entre 2009 et 2013. Les documents comptables de Siveco România contiendraient des achats fictifs de services de création de logiciels, ce qui aurait causer à l’Etat un préjudice de plus de 3 millions d’euros.

  • Une nouvelle session parlementaire

    Une nouvelle session parlementaire

    Le Sénat et la Chambre des Députés de Bucarest ont démarré ce lundi la session parlementaire ordinaire dautomne. Le Parlement devra interrompre son activité le 1er octobre, lorsque débutera la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu pour le mois de novembre. Parmi les priorités des sénateurs roumains, mentionnons lamnistie fiscale des mères et des retraités qui ont touché indûment des sommes dargent suite à des erreurs commises par des fonctionnaires ou en raison de lacunes législatives. Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta souhaite quune fois adopté, le document soit soumis toute de suite à la Chambre des Députés.



    La priorité de cette dernière est le projet de loi portant sur la réduction de 5 points des charges sociales patronales, un projet déjà adopté par le Sénat lors de la session extraordinaire du 25 août. Dans les semaines à venir, les députes roumains se pencheront également sur plusieurs lois, qui concernent le pétrole, la modification du Code Sylvicole et celle visant à modifier la loi de la pornographie, initiée par 37 députés et sénateurs. Dans ce dernier cas, la Chambre des Députés aura le dernier mot.



    On attend également la décision du Parlement de Bucarest à propos du controversé décret durgence émis par le gouvernement qui permet la migration politique des élus locaux. Aux termes de ce document, ceux-ci ont 45 jours à leur disposition pour opter pour la formation politique de leur choix, sans perdre leur mandat. Une initiative qui a agité beaucoup desprits, notamment au sein de lopposition, laquelle entend lattaquer par une motion de censure contre le gouvernement. Selon le chef des démocrates – libéraux, Vasile Blaga, lAlliance Chrétienne Libérale, formée du Parti Démocrate Libéral et du Parti National Libéral, déposera deux autres motions simples. Lune dentre elles porte sur la fiscalité, secteur où, selon lopposition, la Roumanie enregistre le taux le plus réduit de collecte des taxes et impôts, à cause de lévasion fiscale qui a atteint son plus haut niveau depuis 1990.



    Toujours dans la session de cet automne, le Parlement pourrait débattre du projet initié par lUnion Démocratique des Magyars de Roumanie (qui partage actuellement le pouvoir avec le Parti Social Démocrate) et qui porte sur lautonomie des départements à population magyare majoritaire. Un projet qui, une fois finalisé, fera dabord lobjet dun débat public.



    Enfin, le Législatif de Bucarest doit soumettre au débat et adopter le projet du budget de lEtat et celui de la sécurité sociale offerte pour 2015, dès que le gouvernement lui aura soumis les deux documents. (trad. Valentina Beleavski)

  • Controverses à l’égard de la diminution de la CAS

    Controverses à l’égard de la diminution de la CAS

    Comment peut-on couvrir la baisse des Contributions aux Assurances Sociales chez l’employeur ? C’est la question à laquelle le chef de l’Etat, Traian Bàsescu, a demandé une réponse avant de promulguer la loi respective. Une mesure soutenue depuis le président au milieu d’affaires et l’opposition mais ils veulent, tous, apprendre quelles sont les sources de compensation et quels sont les effets de son application.



    La semaine dernière, lors de la rencontre avec le chef de l’Etat, le premier ministre Victor Ponta et la ministre des Finances, Ioana Petrescu, n’avaient pas bien préparé leurs arguments, raison pour Traian Bàsescu d’exprimer son inquiétude à l ‘égard des 5% de la CAS chez l’employeur qui attirerait la hausse des taxes ou la baisse des investissements.



    Mardi, le premier ministre et la ministre des finances ont rencontré les hommes d’affaires auxquels ils ont présenté les arguments leur permettant d’appliquer cette mesure à partir du 1-er octobre. Ponta a souligné que la mesure est soutenable et que le moment est venu pour la Roumanie de se la permettre et d’assumer la baisse de la CAS chez l’employeur en disant que la mesure impliquant un coût de 4,6 milliards de lei par an peut être couverte par des rentrées supplémentaires des contributions sociales afférentes aux nouveaux emplois, aux rentrées supplémentaires de TVA à la suite de nouveaux investissements potentiels, à la récupération des dettes des sociétés en insolvence et par la baisse de l’évasion fiscale.



    Et Ponta de montrer les effets positifs de l’application de cette mesure : “L’effet le plus important que nous envisageons est de créer de nouveaux emplois , d’appuyer les investissements étrangers directes par une politique de stimulation, de récupérer les arriérés au budget des firmes privés, la baisse de l’évasion quant à la CAS et l’application de la fiscalité à un nombre important d’emplois. Si cette mesure présentant autant d’éléments positifs n’est pas prise cette année, il est clair qu’elle ne sera prise jamais”.



    Les hommes d’affaires ont assuré le premier ministre de leur appui quant à la baisse de la CAS pourvu quelle soit appliquée à moyen et long terme. Angela Rosca, membre de la Coalition pour le Développement de la Roumanie : “Nous estimons que c’est une très bonne mesure pour le milieu d’affaires dans le contexte où, nous le savons tous, l’impôt sur le travail est élevé en Roumanie vis-à-vis de la moyenne européenne et vis-à-vis de la moyenne des pays voisins. Nous pensons que les deux éléments essentiels à prendre en compte seraient, d’une part, l’amélioration de la collecte, en bonne mesure améliorable et, d’autre part, rendre les allocations budgétaires efficaces”.



    A leur tour, les partis de l’opposition soutiennent cette mesure à l’exception du Parti du Mouvement Populaire qui l’estime comme une bonne mesure, en principe, mais qui doit être adoptée sur des fondements économiques et non pas selon des critères électoraux. (trad.: Costin Grigore)

  • 17.07.2014 (mise à jour)

    17.07.2014 (mise à jour)

    Fusion – Finalisation jeudi, à Bucarest, des négociations politiques en vue de l’unification de la droite en Roumanie. Les chefs de file du PNL et du PDL — principaux partis de l’opposition — sont tombés d’accord sur les derniers détails de la fusion de leurs formations. Le PNL-PDL présentera un candidat commun à l’élection présidentielle prévue en novembre, et qui sera annoncé courant août. Rappelons que ces deux partis ont décidé de fusionner en un grand parti de droite après les élections européennes de mai dernier. D’autre part, le Conseil permanent de l’UDMR — de la coalition au pouvoir — a décidé de désigner son leader, M. Kelemen Hunor, candidat à la présidence de la Roumanie.




    Candidature — Le candidat roumain pour le poste de commissaire européen, Dacian Cioloş, est bienvenu dans la future Commission européenne, a déclaré, à Bruxelles, le président Traian Băsescu, qui a participé, mercredi soir, au sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des 28 Etats membres. Le président roumain avait répété à plusieurs reprises que la Roumanie souhaitait conserver le portefeuille de l’Agriculture dans la nouvelle Commission et reconduire le titulaire actuel, Dacian Cioloş, à ses fonctions. Les dirigeants de l’Union européenne n’ont pourtant pas réussi à désigner les candidats pour les fonctions-clé dans les structures de l’organisation. Après le vote au Parlement européen pour Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, ils devaient se mettre d’accord au sujet des postes de chef de la politique étrangère de l’Union, de président du Conseil européen, mais aussi de commissaires dans des domaines importants. Les leaders européens ont décidé de se réunir pour des discussions le 30 août.




    Consultations –Le milieu d’affaires de Roumanie se dit en principe d’accord avec la réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur, mais il demeure inquiet face au risque d’une majoration du déficit budgétaire susceptible d’entraîner une majoration des taxes. C’est ce qu’à déclaré jeudi Steven van Groningen, ex président du Conseil des Investisseurs étrangers lors des consultations du président Traian Băsescu avec les représentants du milieu des affaires de Roumanie. Lundi, Traian Băsescu avait convoqué le premier ministre Victor Ponta pour des consultations. Par le passé, il avait annoncé qu’il ne promulguerait la loi afférente qu’après que le gouvernement lui indique comment il entend couvrir le manque à gagner pour éviter des déséquilibres budgétaires. Selon M Băsescu, la diminution des contributions à la sécurité sociale entraînerait la majoration des taxes ou la réduction des investissements. Le premier ministre Victor Ponta souligne que la mesure doit se faire maintenant, parce que c’est un moment de croissance économique et de collecte de recettes supplémentaires au budget de l’Etat.




    Visite – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré à Belgrade qu’il sera toujours un grand avocat de l’intégration de la Serbie et des autres pays de la région avec des aspirations à intégrer l’UE. En visite officielle en Serbie, le chef de l’exécutif a discuté avec son homologue Aleksandar Vucic sur le parcours européen du pays voisin et du développement de projets conjoints d’infrastrucutre et de la situation de la minorité roumaine de Serbie. Victor Ponta a également été reçu par le président Tomislav Nikolic, pour des discussions sur des thèmes bilatéraux et régionaux. Les deux premiers ministres se rendront sur la Vallée du Timoc, dans l’est de la Serbie, où ils rencontreront des représentants de l’importante communauté roumaine qui habite la zone. La Roumanie soutient les aspirations d’intégration européenne de la Serbie, mais demande à Belgrade un traitement aux normes communautaires pour la minorité roumaine.




    Manoeuvres – Quatre navires de guerre de lOtan spécialisés dans la lutte anti-mines marines font une escale à partir de jeudi et jusqu’au 21 juillet dans le port de Constanta en Roumanie. Les vaisseaux alliés, deux appartenant à l’Italie, un à la Turquie et un au Royaume Uni, font partie dun groupe naval spécialisé dans les mines marines et le déminage. Des activités conjointes dinstruction auront lieu, suivies lundi par des exercices en mer. En tant qu’Etat de l’Alliance, la Roumanie participe à titre périodique aux exercices prévus par le commandement de l’OTAN, avec toutes les catégories d’armes.




    Automobiles— Les ventes en Europe de la marque Dacia du groupe Renault ont enregistré en juin une croissance significative, de 32,2%, selon les statistiques de l’Association des constructeurs européens d’automobiles rendues publiques jeudi. Durant les six premiers mois de l’année en cours, le nombre des voitures Dacia immatriculées dans 29 pays européens a augmenté de 35,2% par rapport à la même période de l’année précédente. Cela a permis au groupe français de propulser ses ventes de 19,3%.




    Inflation – Le taux dinflation annuel de la zone euro sest établi à 0,5% en juin 2014, stable par rapport à mai, daprès Eurostat qui confirme donc que le taux d’inflation s’est maintenu pour le deuxième mois de suite à son niveau le plus bas des 4 dernières années. Les plus forts impacts à la hausse sur le taux dinflation annuel proviennent du tabac et des loyers. Les légumes, ainsi que les télécommunications et les fruits ont de leur côté eu les plus forts impacts à la baisse. Par rapport à mai 2014, linflation annuelle a augmenté dans 14 pays, est restée stable dans 4 autres et a baissé dans 10 Etats membres, y compris en Roumanie où elle est passé de 1,3 à 0,9%.



  • 17.07.2014

    17.07.2014

    Candidature — Le candidat roumain pour le poste de commissaire européen, Dacian Cioloş, est bienvenu dans la future Commission européenne, a déclaré, à Bruxelles, le président Traian Băsescu, qui a participé, hier soir, au sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des 28 Etats membres. Le président roumain avait répété à plusieurs reprises que la Roumanie souhaitait conserver le portefeuille de l’Agriculture dans la nouvelle Commission et reconduire le titulaire actuel, Dacian Cioloş, à ses fonctions. Les dirigeants de l’Union européenne n’ont pourtant pas réussi à désigner les candidats pour les fonctions-clé dans les structures de l’organisation. Après le vote au Parlement européen pour Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, ils devaient se mettre d’accord au sujet des postes de chef de la politique étrangère de l’Union, de président du Conseil européen, mais aussi de commissaires dans des domaines importants. Les leaders européens ont décidé de se réunir pour des discussions le 30 août.



    Consultations — Le président Traian Băsescu consulte ce jeudi des représentants du milieu des affaires de Roumanie au sujet de la réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Il a réaffirmé son soutien à cette initiative, si elle s’avère durable. Lundi, Traian Băsescu avait convoqué le premier ministre Victor Ponta pour des consultations. Par le passé, il avait annoncé qu’il ne promulguerait la loi afférente qu’après que le gouvernement lui indique comment il entend couvrir le manque à gagner pour éviter des déséquilibres budgétaires. Selon M Băsescu, la diminution des contributions à la sécurité sociale entraînerait la majoration des taxes ou la réduction des investissements. Le premier ministre Victor Ponta souligne que la réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur doit se faire maintenant, parce que c’est un moment de croissance économique et de collecte de recettes supplémentaires au budget de l’Etat.



    Visite – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré à Belgrade qu’il sera toujours un grand avocat de l’intégration de la Serbie et des autres pays de la région avec des aspirations à intégrer l’UE. En visite officielle en Serbie, le chef de l’exécutif a discuté avec son homologue Aleksandar Vucic sur le parcours européen du pays voisin et du développement de projets conjoints d’infrastrucutre et de la situation de la minorité roumaine de Serbie. Victor Ponta a également été reçu par le président Tomislav Nikolic, pour des discussions sur des thèmes bilatéraux et régionaux. Les deux premiers ministres se rendront sur la Vallée du Timoc, dans l’est de la Serbie, où ils rencontreront des représentants de l’importante communauté roumaine qui habite la zone. La Roumanie soutient les aspirations d’intégration européenne de la Serbie, mais demande à Belgrade un traitement aux normes communautaires pour la minorité roumaine.



    Manoeuvres – Quatre navires de guerre de lOtan spécialisés dans la lutte anti-mines marines font une escale à partir de jeudi et jusqu’au 21 juillet dans le port de Constanta en Roumanie. Les vaisseaux alliés, deux appartenant à l’Italie, un à la Turquie et un au Royaume Uni, font partie dun groupe naval spécialisé dans les mines marines et le déminage. Des activités conjointes dinstruction auront lieu, suivies lundi par des exercices en mer. En tant qu’Etat de l’Alliance, la Roumanie participe à titre périodique aux exercices prévus par le commandement de l’OTAN, avec toutes les catégories d’armes.



    Fusion — Finalisation aujourd’hui à Bucarest des négociations politiques en vue de l’unification de la droite en Roumanie. Les chefs de file du Parti national libéral et du Parti démocrate-libéral — principaux partis de l’opposition — sont tombés d’accord sur les derniers détails de la fusion de leurs formations. Le PNL-PDL présentera un candidat commun à l’élection présidentielle prévue en novembre, et qui sera annoncé courant août. Rappelons que ces deux partis ont décidé de fusionner en un grand parti de droite après les élections européennes de mai dernier. D’autre part, le Conseil permanent de l’UDMR — de la coalition au pouvoir — se réunit aujourd’hui pour désigner son candidat à la présidence de la Roumanie.

  • 15.07.2014 (mise à jour)

    15.07.2014 (mise à jour)

    Solidarité — L’Europe a besoin plus que jamais de solidarité et d’une voix commune dans les dossiers d’intérêt majeur, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean lors d’une entrevue à Bucarest avec son homologue belge, le vice premier ministre Didier Reynders. Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a espéré que le dossier de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen connaîtrait une avancée substantielle dans la période à venir et salué dans ce contexte l’appui constant de la Belgique. Pour sa part, Didier Reynders a fait connaître le soutien de son pays au parcours européen des Etats des Balkans Occidentaux, selon leurs propres mérites et les réformes mises en place. Les discussions ont aussi eu une dimension économique, les deux parties convenant à cette occasion de la dynamisation des investissements et de l’identification de projets concrets dans des domaines moins explorés jusqu’ici, y compris dans les domaines de la culture et du tourisme.



    BERD — Une délégation de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement fait une visite à Bucarest et dans deux départements du sud-est du pays. 4 jours durant, les membres de la délégation doivent rencontrer le président roumain, Traian Basescu, le premier ministre, Victor Ponta, les ministres des Finances et du Budget ainsi que des représentants du secteur privé, des banques partenaires, des institutions financières internationales et des organisations de la société civile. Selon un communiqué de la BERD, la visite fait partie d’une série de consultations qui permettent au Conseil d’administration de la Banque de comprendre les priorités de l’économie et de maintenir un dialogue étroit avec les autorités, le secteur privé et la société civile de Roumanie. Depuis le début de son activité en Roumanie, la BERD a investi environ 6,7 milliards d’euros dans 364 projets et mobilisé plus de 14 milliards d’euros d’autres sources de financement.



    Sécurité sociale — Un des problèmes importants auxquels est confrontée la Roumanie est le déséquilibre qui se manifeste dans le système de la sécurité sociale, a mis en garde ce mardi le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, lors d’un débat organisé à Bucarest. Il existe un véritable cercle vicieux dans le système des pensions de retraite, en ce sens que le nombre des personnes actives sur le marché de l’emploi et donc des contribuables est beaucoup moindre que celui des retraités, a -t-il précisé. A son tour, le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, a souligné qu’il faudrait procéder à une réforme majeure de la sécurité sociale. Selon lui, le système des pensions de retraite se doit de traiter correctement ses contribuables, de prévoir des plafonds maxima pour toutes les catégories de contributions et d’éliminer les favoritismes envers certaines catégories sociales.



    Fiscalité — Selon les prévisions du Conseil fiscal, l’évasion fiscale en 2013 s’est élevée en Roumanie à 16% du PIB, contre 13,8% l’année précédente, a déclaré le président de cette institution, Ionuţ Dumitru. Le faible niveau de collecte des recettes publiques, soit moins de 60%, est dû entre autres à la bureaucratie excessive, la Roumanie se retrouvant en 146e position sur les 148 pays pris en compte par une étude relative aux effets de la taxation sur la motivation au travail et les investissements, a indiqué Ionuţ Dumitru. Il a également précisé que par rapport aux normes européennes, les revenus des Roumains sont très bas, représentant 32,7% du PIB, contre une moyenne e européenne de 42,7%.



    Diplomatie — Du point de vue de la sécurité nationale, la Roumanie peut être considérée comme une véritable forteresse et un exemple à suivre pour d’autres Etats. C’est ce qu’a déclaré Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest, à la fin de son mandat. Il a apprécié la coopération roumano-américaine dans les domaines de la sécurité, de la lutte contre le crime organisé et de la mise en œuvre de la loi.


  • 14.07.2014 (mise à jour)

    14.07.2014 (mise à jour)

    Remerciements — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a remercié, lundi, au cours de plusieurs conversations téléphonqiues, ses homologues d’Israël, Avigdor Lieberman, de Palestine, Riad al-Malki, et de Jordanie, Nasser Judeh, pour leur soutien accordé au rapatriment de 84 Roumains de la bande de Gaza. A défaut du soutien de ces Etats, dans les conditions de sécurité extrêmement difficiles de la région, l’opération n’aurait pu avoir lieu, a dit Titus Corlăţean. Les ressortissants roumains et leurs familles ont été rapatriés, sur demande, par le poste frontière d’Erez (Israël) et escortés jusqu’à Amman, en Jordanie, où ils ont embarqué à destination de Bucarest. Sur le terrain, l’Etat hébreu a repris ses raids sur la bande de Gaza, en riposte aux attaques aux roquettes lancées par le mouvement islamiste Hamas.



    Défilé – Des militaires du 30e Régiment de la Garde “Mihai Viteazul” et des étudiants de plusieurs académies militaires roumaines ont participé au défilé militaire du 14 Juillet. Cette année, la parade marque le centenaire de la première guerre mondiale. C’est pour la 8ème fois que les militaires roumains ont participé à ce défilé grandiose. A Bucarest, la Fête nationale française a été marquée par une réception offerte par l’ambassadeur de France en Roumanie.



    Croissance — Parmi tous les Etats de l’UE, la Roumanie a enregistré, au mois de mai, la plus forte croissance de la production industrielle par rapport au même mois de l’année dernière, ainsi que par rapport à avril 2014. Ces données, publiées lundi par l’Office européen de statistique Eurostat et citées par le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, indiquent que seuls deux pays ont connu des croissances de la production dépassant les 10% par rapport au même mois de l’année dernière — la Roumanie, avec 15%, et la Lituanie, avec 10,2%, suivies par la Hongrie avec 9,5%. Les baisses les plus significatives ont été rapportées par Malte — près de 12% – et la Lettonie — un peu plus de 4%. Au niveau de l’ensemble de l’UE, la hausse n’a été que de 1,1%. Par rapport à avril dernier, les plus fortes progressions ont été signalées en Roumanie et en Lituanie, soit 2,6 et respectivement 1,6%, tandis que le Portugal et la Suède ont connu des baisses supérieures à 3%. Dans l’UE, la production industrielle a chuté de 1,1% en mai par rapport à avril dernier.



    Sécurité sociale — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, et le premier ministre Victor Ponta campent sur des positions divergentes au sujet du projet gouvernemental de réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur, à partir du 1er octobre. Ils ont discuté, lundi, du projet déjà adopté par le Parlement et qui se trouve à la Présidence en vue d’être promulgué. Traian Băsescu a déclaré qu’il ne promulguerait pas la loi avant que le gouvernement n’indique des sources crédibles pour compenser le déficit au budget de l’Etat, qui serait créé par son application. La mesure n’a pas reçu l’aval du FMI et a été critiquée par les grandes confédérations syndicales, qui considèrent que la réduction de ces contributions devrait être appliquée pour le travailleur, pas pour l’employeur. Le premier ministre estime, quant à lui, que le budget de l’Etat peut supporter l’impact de la réduction de cette taxe.



    Demande — Le président roumain Traian Băsescu a envoyé au Parlement une demande de réexamen de la loi qui prévoit que les élus locaux ne soient plus en situation d’incompatibilité s’ils font partie des assemblées générales des compagnies de services communaux. Dans la motivation de sa demande, le chef de l’Etat indique que l’adoption de cet acte réglementaire n’est pas opportune vu que l’activité de l’Agence nationale d’intégrité sera réduite. De l’avis du chef de l’Etat, le nouveau texte de loi contredit aussi les recommandations inscrites dans le Mécanisme de Coopération et de Vérification et il est de nature à mettre en discussion l’impartialité et l’objectivité des maires et des présidents des conseils départementaux, créant les prémices s’un conflit d’intérêts. Et c’est toujours ce lundi que le président de la Roumanie a demandé au Parlement de réexaminer la loi par laquelle les médecins ne peuvent plus être assimilés aux fonctionnaires publics.



    Jugement — L’homme d’affaires Mircea Băsescu, frère cadet du président de la Roumanie, a été déféré à la justice en tant que prévenu, sous l’accusation de trafic d’influence. Selon les procureurs anticorruption, il aurait reçu 250.000 euros en échange de la promesse d’intervenir auprès des magistrats en faveur d’un représentant du milieu, jugé pour tentative de meurtre. L’arrestation, le mois dernier, de Mircea Băsescu a provoqué un immense scandale politique à Bucarest. Le Parlement a adopté une déclaration politique dans laquelle il demande la démission d’honneur du président Traian Băsescu. Ce dernier a refusé de partir, affirmant que les services secrets ne l’avaient pas informé sur les connexions mafieuses de son frère.



    Sondage — Deux tiers de la population à droit de vote de Roumanie a l’intention de se présenter aux urnes aux élections présidentielles de novembre prochain. Selon les résultats d’un sondage, diffusés lundi, plus de 43% voteraient pour le premier ministre social-démocrate Victor Ponta au premier tour. Il serait suivi par le leader du PNL (d’opposition), Klaus Iohannis, maire de Sibiu (centre), qui réunirait plus de 31% des options. Tous les autres présidentiables potentiels, la plupart de centre-droit, sont crédités de moins de 10% des suffrages. Au second tour, 52,8% des sujets questionéns voteraient pour Ponta et 47,2% pour Iohannis.

  • Disputes en marge de la réduction des contributions sociales

    Disputes en marge de la réduction des contributions sociales

    Patrons et salariés, gouvernants et syndicats, tous s’accordent à dire que la sur – taxation du travail pèse lourd sur l’économie roumaine. Personne ne nie le fait que la diminution des cotisations à la sécurité sociale ou du moins celle des charges patronales, comme l’envisage le gouvernement, allégerait le fardeau fiscal des sociétés et accroîtrait le nombre des emplois fiscalisés. Toutefois, la réduction des contributions sociales arrive au moment où les recettes budgétaires ne sont pas à la hauteur des attentes. Cela entraînerait des risques aussi bien pour la stabilité des fonds de pension, qui accusent un déficit chronique, que pour les indicateurs macro-économiques convenus avec les bailleurs de fonds internationaux, dont notamment le FMI. Voilà ce dont arguait le président de la République, Traian Băsescu, lorsqu’il faisait savoir qu’il n’allait pas promulguer la loi fraîchement adoptée par le Parlement prévoyant l’allègement de 5% des charges patronales, à compter du 1er octobre prochain.



    Traian Băsescu: “Nous prenons le risque considérable d’un dérapage macroéconomique, qui ne saurait être évité que par la majoration des impôts sur la propriété. Or, accroître cette taxe est une grave erreur, compte tenu du nombre des retraités et du poids des autres catégories de population qui ne pourront pas régler des taxes deux, voire trois fois plus grandes. L’autre risque que nous encourons a trait à l’accord que nous avons passé avec le FMI.”



    Ceci étant, le chef de l’Etat a sollicité la consultation de l’Exécutif au sujet de la baisse des contributions sociales. Le premier ministre Victor Ponta déclare que toute discussion est inutile, puisque la loi a déjà reçu l’aval du Législatif.



    Victor Ponta: “S’il souhaite des discussions sur ce thème, ce n’est pas moi qu’il faut consulter, car la mesure en question vient d’être adoptée au Parlement de la Roumanie. Me consulter, moi, cela ne servirait à rien. Monsieur Băsescu n’a qu’une solution : promulguer le texte ou le renvoyer au Parlement, lequel le votera à nouveau, en septembre. Et puisqu’il ne peut renvoyer le texte qu’une seule fois, il sera obligé de le promulguer. Finalement, la mesure entrera en vigueur au 1er octobre.”



    Saluée par le milieu des affaires, la baisse des cotisations sociales patronales a reçu, en échange, l’avis négatif du Conseil Fiscal, qui joue le rôle d’organisme consultatif dans l’élaboration des politiques du domaine. Ce n’est pas que la mesure en question ne soit correcte, en principe, mais elle entraînerait des déséquilibres budgétaires. Par ailleurs, comme la date de son entrée en vigueur n’est pas loin de celle du scrutin présidentiel, on la soupçonne de cacher des enjeux électoraux. Un aspect que l’opposition de droite, elle – même adepte de l’allégement de la fiscalité sur le travail, n’a pas tardé à signaler. (trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La Roumanie ratifie l’accord d’association l’UE – République de Moldova



    La Roumanie prouve une fois de plus qu’elle fait de son mieux pour faciliter le parcours européen de la République de Moldova. Le Parlement de Bucarest est le premier Législatif des pays communautaires à avoir finalisé le processus de ratification des accords d’associations avec l’UE signés la semaine dernière à Bruxelles par la République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine. A une majorité écrasante, les deux chambres du Parlement roumain ont voté séparément les documents en question. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est félicité de la rapide ratification des accords, ce qui, estime-t-il, témoigne de l’engagement solide et constant de la Roumanie à appuyer le parcours européen des trois Etats partenaires, ainsi que leurs aspirations de pleine intégration dans l’Europe communautaire. Il a rappelé les bénéfices économiques pour la République de Moldova, pays le plus pauvre d’Europe. Titus Corlăţean: « On estime, sur la base des évaluations de la Commission européenne, que dans les années à venir, le PIB de la République de Moldova connaîtra une croissance moyenne annuelle de 5,4%. C’est un chiffre important pour un pays dont nous connaissons le niveau économique encore modeste. La plate-forme ainsi créée permettra la progression significative, de près de 16%, des exportations vers le marché de l’UE. Il y aura également des retombées positives sur le pouvoir d’achat des citoyens moldaves. »


    Se référant au consensus entre le pouvoir et l’opposition, assez rare sur la scène politique roumaine, au sujet de la ratification des accords mentionnés, Vasile Blaga, le chef du PDL (centre-droit, opposition) déclarait : « La classe politique roumaine s’est rangée, à chaque fois et malgré les éléments qui la sépare, du même coté de la barricade lorsqu’il a été question des intérêts de la Roumanie et de nos frères vivant sur l’autre rive du Prut. »


    Le Parlement de Chisinau a lui aussi ratifié l’accord d’association, en dépit de l’opposition des communistes pro-russes.




    La Fête nationale des Etats-Unis, célébrée à Bucarest




    Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis a été, est et continuera d’être très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a participé à la réception officielle offerte par l’ambassade américaine à Bucarest à l’occasion de la Fête nationale des Etats-Unis. Victor Ponta a également affirmé que la société roumaine appréciait les messages de l’Administration américaine au sujet de l’importance de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption. Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bucarest, s’est lui aussi référé au combat contre la corruption, un thème omniprésent d’ailleurs dans les discours des officiels américains qui ont récemment visité la Roumanie. La Roumanie a fait des progrès notables en matière de lutte anti-corruption, d’indépendance des institutions de l’Etat et d’édification d’une société assurant l’égalité devant la loi de tous ses citoyens, a encore déclaré le diplomate américain.



    La compagnie « Electrica » cotée en bourse




    Depuis vendredi, les actions de la compagnie roumaine de distribution de l’électricité « Electrica » sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. Pour les 51% d’actions listées, l’Etat roumain, qui garde 49% des actions, a obtenu quelque 450 millions d’euros. La compagnie « Electrica » disposera de cet argent pour de futurs investissements. C’est pour la première fois qu’une compagnie roumaine d’Etat est privatisée par l’intermédiaire du marché des capitaux. Le gouvernement de Bucarest a fait savoir, par la voix de son ministre chargé de l’énergie, Răzvan Nicolescu, qu’il envisageait de privatiser de la même façon d’autres grandes compagnies, telles l’ensemble énergétique Oltenia ou encore la compagnie « Hidroelectrica ». En échange, l’importante compagnie de fret ferroviaire, « CFR Marfă », appartenant, elle aussi, à l’Etat, a confirmé le prochain licenciement de 2.500 salariés, considérés comme du personnel excédentaire. Selon la direction, la restructuration de la compagnie est une mesure obligatoire pour augmenter la compétitivité de la compagnie.




    Le Parlement de Bucarest avalise la réduction de la contribution aux assurances sociales




    Le projet de loi, faisant baisser de 5% les contributions des employeurs à la Sécurité sociale, a été adopté à l’unanimité par la Chambre des députés. Selon le gouvernement, par cette baisse, qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, les employeurs auront plus de fonds à leur disposition, ce qui leur permettrait de créer des emplois. Les bailleurs de fonds de la Roumanie — le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale — ainsi que les grandes confédérations syndicales se sont prononcés contre cette mesure.




    Simona Halep — dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon




    La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 3 mondial, a joué dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon, le troisième du Grand Chelem de l’année. S’étant foulé la cheville pendant le match, elle a été battue en deux sets 6-7, 6-2 par la Canadienne Eugénie Bouchard. Si elle s’était qualifiée dans la finale de la compétition, Simona Halep aurait monté sur la deuxième place dans la hiérarchie du tennis mondial. ( Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Des mesures économiques

    Des mesures économiques

    Le projet de loi, adopté à une large majorité par les sénateurs roumains, fait baisser de 5% les contributions des employeurs à la Sécurité sociale. Si les députés suivent cette ligne de vote, le projet législatif sera soumis au plénum des deux Chambres, réunies en session extraordinaire, au début du mois prochain ; s’il passe, il est prévu entrer en vigueur début octobre. Le gouvernement a donné comme argument le besoin du milieu des affaires de voir introduire une telle mesure. Par la baisse de 5% des contributions, les employeurs auront plus de fonds à leur disposition, ce qui permettrait de créer des emplois, en même temps que d’augmenter le nombre des contribuables et de stimuler le milieu des affaires.



    Chose rare au Parlement de Bucarest, aussi bien le pouvoir que l’opposition ont salué ledit projet de loi. Quant aux syndicats, ils pensent que l’économie roumaine n’est pas préparée pour l’introduction d’une telle mesure à partir de cet automne. Le leader du Bloc National Syndical, Dumitru Costin, a déclaré que la baisse de la contribution ne fera que déséquilibrer le budget de la Sécurité sociale.



    Dumitru Costin: «Vu le modèle économique actuel de la Roumanie, cette réduction n’aura l’effet escompté par le Gouvernement, à savoir la mise au jour des contrats de travail. On devrait arriver à plus de 8 millions de salariés, un nombre géant pour la Roumanie. Il m’est impossible de croire que plus de deux millions d’emplois puissent apparaître en l’espace d’une année. »



    Le FMI s’est également montré sceptique à ce sujet. Son porte-parole, Gerry Rice, affirme qu’il faut prendre en compte les effets sur le budget de l’Etat et sur les cibles fiscales pour 2015. A son tour, le vice-président de la Banque européenne d’investissements, Mihai Tănăsescu, croit que la baisse envisagée de la contribution des employeurs à la Sécurité sociale devrait s’accompagner de restructurations.



    Mihai Tănăsescu: « Une telle mesure doit être soutenue par une restructuration de l’Administration fiscale, afin de mieux collecter les taxes et impôts, ainsi que par une restructuration des dépenses publiques, avec des priorités mieux définies, pour que les investissements connaissent une évolution à la hausse. »



    Pour équilibrer le déficit budgétaire produit par la réduction de la contribution à la Sécurité sociale, le Gouvernement mise sur des mesures compensatoires telles la taxe sur les constructions spéciales, la récupération des dettes des compagnies en situation d’insolvabilité ou encore la majoration de la taxation des carburants. (Trad.: Ileana Taroi)

  • Dernier accord avec le FMI?

    Dernier accord avec le FMI?

    L’évaluation du 10e accord que la Roumanie a conclu avec le FMI en l’espace de 23 ans a été reportée à l’automne prochain, lorsque le projet de budget 2015 aura été élaboré. Ce sont les représentants des bailleurs de fonds internationaux présents à Bucarest début juin qui ont décidé ainsi, car plusieurs points étaient restés en suspens. Parmi eux, le sujet épineux des charges patronales de sécurité sociale que les autorités roumaines ont décidé de réduire de 5%. Le Comité directeur du FMI a approuvé en septembre dernier la lettre d’intention des décideurs politiques de Bucarest portant sur la conclusion d’un accord de type préventif d’un montant de près de deux milliards d’euros pour une période de deux ans, auquel s’ajoute un autre crédit de deux milliards d’euros auprès de la Commission européenne. C’est un accord de stabilité, une sorte d’ancre, affirment les responsables roumains, en précisant qu’il sera sans doute le dernier passé avec lesdits créanciers.



    De l’avis des experts, il n’ y a pas de raisons de s’inquiéter au sujet du retard pris sur l’évaluation de l’actuel accord. Voici les explications de l’analyste économique Aurelian Dochia : « En l’absence des accords avec le FMI, des questions se posent sur les politiques économiques que vont mener les futurs cabinets affranchis des contraintes qui accompagnent ces accords. L’expérience roumaine de ces vingt dernières années montre qu’il y a des risques à cet égard, mais moi je crois que nous devons dépasser cette étape des accords et marcher sur nos propres jambes. »



    Le moment semble assez favorable pour la Roumanie, étant donné la réaction nettement meilleure des marchés, ces derniers temps, précise encore notre interlocuteur. En plus, il s’agit d’un accord de précaution et de toute façon Bucarest n’avait pas l’intention d’utiliser l’argent mis à sa disposition par les créanciers internationaux.



    Toutefois, la situation pourrait changer si l’économie mondiale donnait à nouveau des signes de faiblesse, souligne Aurelian Dochia : « Cet accord pourrait connaître un regain d’importance si des troubles venaient à ressurgir sur les marchés financiers internationaux. Pour l’instant, la situation est relativement calme et l’on n’a pas à se faire du souci. »



    Quoi qu’il en soit, l’actuel accord de type préventif reste valable, a déclaré le chef du cabinet de Bucarest Victor Ponta : « L’accord n’est pas suspendu. Il n’est pas question non plus de le résilier ou de le dénoncer. Cet accord est donc en vigueur, ce qui revient à dire qu’au besoin nous pouvons accéder aux crédits mis à notre disposition. Nous avons toujours accès sans entrave aucune au top up de 10%, qui concerne le cofinancement des fonds européens. Les lignes de crédit ouvertes par la Banque mondiale pour les programmes de santé et d’éducation demeurent valables et opérationnelles. De ce point de vue, je trouve que la confiance dont la Roumanie jouit auprès des institutions financières internationales et des marchés financiers est un atout qu’il faut préserver. »



    L’évolution des indicateurs macro-économiques s’est retrouvée au cœur des discussions menées à Bucarest, dans les conditions où les recettes budgétaires sont moindres qu’escompté et que le gouvernement envisage de mettre en place une série de mesures qui risquent d’avoir des retombées négatives. Parmi elles, ladite réduction de 5% des charges patronales de sécurité sociale, dont la mise en œuvre, ajournée de trois mois, devrait survenir le 1er octobre prochain. Selon la ministre des finances, Ioana Petrescu, cette mesure est censée améliorer le milieu des affaires, alléger la charge fiscale des employeurs honnêtes et même générer de nouveaux emplois, grâce à la baisse du travail au noir. On estime que sur le deuxième trimestre de 2014 les pertes subies par le budget suite à l’application de cette mesure se chiffreront à plus de deux milliards et demi d’euros.



    Pourtant, l’Exécutif s’attend à des effets positifs aussi, d’environ un milliard d’euros, provenant tant d’une croissance économique supplémentaire, que des taxes afférentes aux emplois au noir récupérés par la zone fiscalisée. Par ailleurs, l’Institut national de la statistique attire l’attention sur la baisse des exportations roumaines au cours des quatre premiers mois de 2014, tout en rappelant que, ces trois dernières années, la Roumanie s’était classée première en Europe pour ce qui est du volume de ses exportations.



    Les importations augmentent néanmoins plus vite, déclarait, dans une interview à la radio publique roumaine, Mihai Ionescu, co-président du Conseil d’exportation : « Les exportations commencent à faiblir. Au mois d’avril, nous avons enregistré le rythme le plus faible de ces quatre dernières années. C’est un signal important dont il faudrait tenir compte. Trois secteurs surtout sont en chute libre : la métallurgie, l’industrie chimique et la production d’ordinateurs. De l’autre côté, la construction automobile, les industries électronique et électrotechnique ainsi que les technologies de l’information continuent d’être les vedettes de l’exportation ».



    Pour leur part, les experts financiers internationaux affirment que l’économie roumaine, en passe de se redresser, devrait croître cette année de 2,8%. (trad. Mariana Tudose)


  • 19.02.2014 (mise à jour)

    19.02.2014 (mise à jour)

    Négociations – Les libéraux roumains accusent leurs principaux partenaires de la coalition, les sociaux- démocrates, de vouloir renoncer à un gouvernement légitime de l’USL, l’alliance qui a remporté haut la main les élections en 2012. Le leader les libéraux, Crin Antonescu, a déclaré mercredi que son homologue social- démocrate, Victor Ponta, voudrait créer aux côtés des autres formations au pouvoir- le PC et l’UNPR- un gouvernement de l’Union sociale démocrate fondée justement par ses trois autres membres de la coalition au pouvoir à Bucarest. Antonescu a réitéré le fait que pour rester au sein du gouvernement, son parti souhaite remplacer plusieurs de ses ministres à savoir ceux de l’Intérieur, de l’économie, des finances et de la santé, et occuper un poste de vice-premier ministre. Par ailleurs, Crin Antonescu a demandé aux partenaires de supprimer l’Union sociale-démocrate. Suite au refus des libéraux de proposer des ministres par intérim, le chef du gouvernement, Victor Ponta, et son collègue de parti, le ministre délégué pour l’Energie, Constantin Nita, assurent l’intérim des Ministères des Finances et de l’Economie. A Bucarest, la crise gouvernementale dure depuis près de deux semaines.




    Réunion- Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlatean, participera jeudi à Bruxelles, à la réunion extraordinaire de ses homologues européens consacrée à la situation en Ukraine. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères, Bucarest réaffirmera sa préoccupation pour les récentes évolutions du pays voisin et condamnera fermement les actes de violence. Disons également que le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants qui voyagent en Ukraine d’éviter les lieux de manifestations. Par ailleurs, il leur déconseille de participer à de telles actions ou de se rendre à Kiev, vu que depuis mercredi minuit des restrictions d’accès ont été instituées pour tous les moyens de transports.




    Assurances – ASTRA ASIGURARI – le plus important assureur de Roumanie, a été placé sous administration spéciale par l’Autorité roumaine de surveillance financière, qui y avait découvert plusieurs irrégularités lors d’un contrôle. Le propriétaire de la société, Dan Adamescu, a déclaré que la décision de l’autorité était inacceptable et qu’il envisageait de demander à la justice roumaine de l’annuler.

  • 19.02.2014

    19.02.2014

    Négociations – Les libéraux roumains ne renoncent pas à leurs objectifs dans les négociations qu’ils déroulent au sein de l’Union sociale-libérale, la coalition de centre-gauche au pouvoir à Bucarest. Lors d’une réunion d’urgence convoquée sur fond de divergences au sujet de l’architecture du gouvernement, les libéraux ont confirmé le mandat du président du parti, Crin Antonescu aux négociations avec le Parti social-démocrate. Les libéraux sont en train de remplacer plusieurs de leurs ministres à savoir ceux de l’Intérieur, de l’économie, des finances et de la santé, et occuper un poste de vice-premier ministre. Par ailleurs, Crin Antonescu a demandé aux partenaires de supprimer l’Union sociale-démocrate, fondée par les trois autres membres de la coalition au pouvoir à Bucarest – le Parti social — démocrate, le parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Les libéraux souhaitent également appliquer une baisse de la contribution à la Sécurité sociale et l’exemption d’impôt sur le profit investi, ainsi que le retrait du projet de la très controversée loi de l’amnistie qui est actuellement soumis au débats du législatif. A Bucarest, la crise gouvernementale dure depuis près de deux semaines.



    FMI – Le cabinet de Bucarest doit adopter aujourd’hui un mémorandum conclu avec le FMI sur l’évaluation de l’accord de précaution signé l’automne dernier. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, le document sera envoyé ensuite au président roumain Traian Basescu, qui doit l’approuver. Rappelons que celui-ci a refusé l’année dernière de signer le mémorandum, s’opposant ainsi à l’introduction d’une taxe de 7 centimes d’euros appliquée au litre de carburant. Aujourd’hui également, le gouvernement roumain pourrait adopter un plan de restructuration des compagnies d’Etat, qui devrait aboutir à une baisse de leurs arriérées estimée à 446 millions d’euros.



    Recommandations – Le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants qui voyagent en Ukraine d’éviter les lieux de manifestations. Par ailleurs, il leur déconseille de participer à de telles actions ou de se rendre à Kiev, vu que depuis mercredi minuit des restrictions d’accès ont été instituées pour tous les moyens de transports.




    Assurances – ASTRA ASIGURARI – le plus important assureur de Roumanie, a été placé sous administration spéciale par l’Autorité roumaine de surveillance financière, qui y avait découvert plusieurs irrégularités lors d’un contrôle. Le propriétaire de la société, Dan Adamescu, a déclaré que la décision de l’autorité était inacceptable et qu’il envisageait de demander à la justice roumaine de l’annuler.



    Tennis – La Roumaine, Sorana Cîrstea, 27e joueuse mondiale, rencontre aujourd’hui l’Italienne Sara Errani, dans le deuxième tour du tournoi de tennis de Dubaï. L’autre sportive roumaine participante au tournois de Dubaï, Simona Halep, numéro 9 mondial, a quitté la compétition dès le premier tour à cause d’une blessure à la cheville. Simona Halep a gagné, la semaine dernière, le tournois de Doha.

  • 29.11.2013

    29.11.2013

    Budget – Le budget de la sécurité sociale pour 2014 fait aujourd’hui l’objet des débats au sein des commissions spécialisées du Législatif roumain. Entre temps, les commissions réunies spécialisées sur le budget et les finances poursuivent les négociations sur le projet du budget de l’Etat. Jeudi, les élus nationaux ont approuvé les budgets de certains ministères, tel le ministère du Développement régional, celui de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et des Transports. Par ailleurs, le président roumain Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif ne renonce pas à la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise appliquée au litre de carburant. L’opposition démocrate-libérale a également critiqué le projet du budget et affirme que la majoration des taxes constitue une agression sans précédent sur le contribuable roumain.



    Congrès – La ville d’Alba Iulia dans le centre de la Roumanie accueille à partir d’aujourd’hui le Congrès de l’esprit roumain. Y participent des délégations provenant de 23 pays de plusieurs continents. Le thème de la 17e édition du congrès est « L’état de la roumanité 95 années après la Grande Union de 1918 ». L’Union de toutes les provinces roumaines dans un Etat national unitaire a eu lieu à Alba Iulia le 1er décembre. Cette journée est devenue la Fête nationale de Roumanie après la chute du communisme. L’événement sera marqué à travers le pays, mais son point culminant sera le défilé militaire à Bucarest. Cette fois-ci, ce sera le plus fastueux des 20 dernières années et réunira aussi 140 soldats américains, français, polonais et turcs. La fête nationale de Roumanie est célébrée aussi par les missions diplomatiques roumaines du monde qui organisent concerts de musique classique, de jazz, expositions, pièces de théâtre, projections de films et autres.



    Festival – Coup d’envoi aujourd’hui du plus important festival du film roumain des Etats-Unis. La 8e édition de « Making Waves » se déroule jusqu’au 3 décembre à New York, au Lincoln Center. Le public américain aura l’occasion de suivre des films signés par Nae Caranfil, Corneliu Porumboiu, Iulia Rugina, Adrian Sitaru ainsi que la proposition de la Roumanie aux Oscars, le film « La position de l’enfant » par Calin Netzer, primé avec l’Ours d’or au festival de Berlin. Le thème de cette année, c’est la propagande, a déclaré pour la radio publique roumaine Corina Suteu, l’initiatrice de l’évènement.



    Jeux Olympiques – Lausanne, en Suisse, et Brasov, en Roumanie, se sont portées candidates a laccueil de la troisième édition des jeux Olympiques de la Jeunesse dhiver, en 2020, avant la date limite fixée a jeudi, a annoncé le Comité international olympique. Le CIO choisira durant lété 2015 la ville hôte de ces Jeux réservés a un millier de jeunes champions âgés de 14 a 18 ans. Les premiers JOJ dhiver ont été organisés a Innsbruck, en Autriche, en 2012, deux ans après la première édition des JOJ dété a Singapour. Les prochains sont programmés en 2016 a Lillehammer, en Norvège, qui comme Innsbruck a déjà accueilli les “grands” jeux Olympiques. Ni Lausanne, ni Brasov, nont encore été villes olympiques.



    Foot – Les vice-champions de Roumanie au foot, Pandurii Tg Jiu, ont été vaincus jeudi soir sur le score de 4 buts à 1 par les Ukrainiens de Dnepr Dnepropetrovsk, dans un match de la 5e étape de la Ligue Europa. Avec un seul point, Pandurii occupent la dernière place dans un groupe dominé par les Italiens de Fiorentina et n’ont aucune chance d’accéder à l’étape suivante de la compétition. Lors du dernier match du groupe, Pandurii rencontreront les Portugais de Pacos de Ferreira.


  • La semaine du 4 au 10 février 2013

    La semaine du 4 au 10 février 2013


    Feu vert du Parlement roumain au budget de l’Etat et à celui de la sécurité sociale 2013




    Après plusieurs journées de disputes entre pouvoir et opposition, le Parlement de Bucarest a adopté jeudi les projets de loi du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013. Le budget prend en compte une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation annuel moyen de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le Premier ministre roumain, Victor Ponta affirme qu’il s’agit du meilleur budget possible alors que l’opposition dénonce un budget de la pauvreté. Selon les prévisions des spécialistes de la Banque Nationale de Roumanie, en 2013 la croissance économique du pays sera d’environ 1,5%, une estimation qui coïncide avec celle du FMI. La Banque centrale met en garde contre le fait que la monnaie nationale dépend dans la prochaine période de l’évolution de la monnaie unique européenne, de la production agricole et des réformes structurelles; selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Israescu, celles-ci continueront à être toutefois dominées par l’incertitude entourées d’incertitude en raison des problèmes sociaux, politiques et techniques qu’elles entraînent.







    Priorités législatives pour 2013




    Le Parlement de Bucarest a entamé sa première session ordinaire de l’année. Parmi les priorités : la révision de la Constitution, la réorganisation territoriale et l’adoption du statut des parlementaires. La modification de la loi fondamentale de l’Etat devrait, entre autres, tirer au clair les attributions du président et celles de la Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du statut des parlementaires, les débats ont été reportés d’une semaine. Ils ont buté sur l’article stipulant que les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité peuvent perdre leur mandat s’ils ne contestent pas la décision en justice dans un délai de 15 jours. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a renvoyé ce projet au Législatif à cause des confusions liées à l’incompatibilité ou au conflit d’intérêts. La loi la plus controversée s’annonce celle de la réorganisation territoriale. La version de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, prévoit la mise en place de 8 régions de développement, alors que le PDL, en opposition, se prononce pour la transformation des 41 départements actuels en 8 plus grands.







    Reprise des paiements vers la Roumanie dans le cadre du POSDRU




    Les représentants de l’UE ont décidé de débloquer le Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines (POSDRU). La décision a été prise suite à une récente mission d’audit en Roumanie. Ces paiements avaient été suspendus l’été dernier à cause d’irrégularités identifiées dans la mise en œuvre de plusieurs projets. La Commission européenne reprendra les paiements vers la Roumanie pour les demandes de remboursement envoyées en décembre 2012 et se montant à 148 millions d’euros. 5 ans après son adhésion à l’UE, la Roumanie se classe dernière parmi les 27 Etats membres pour ce qui est du taux d’absorption des fonds européens. Jusqu’à la fin janvier 2013, Bucarest avait attiré des fonds d’un montant de 2,2 milliards d’euros sur un total de 19,2 milliards alloués à la Roumanie, dans l’exercice budgétaire 2007-2013.







    Le gouvernement roumain avalise la privatisation de la compagnie ferroviaire de fret « CFR Marfa »




    Le cabinet de Bucarest a donné son feu vert à la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire « CFR Marfa », approuvée auparavant par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué que le processus visait à attirer un investisseur stratégique, qui devrait garantir sa participation à l’appel d’offres avec 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 17% de la valeur des actions de la société ferroviaire. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retard des salaires des personnels de la compagnie ainsi que sa rentabilisation étaient les priorités visées. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des engagements assumés par le cabinet de Bucarest, dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.







    Controverse diplomatique entre Bucarest et Budapest




    La dispute visant le drapeau des Sicules, enseigne d’une partie de la communauté de souche hongroise de Roumanie, a provoqué un échange tendu entre la Bucarest et Budapest. La situation a été calmée jeudi, lors d’une conversation téléphonique, par les chefs des diplomaties roumaine et hongroise, Titus Corlatean et Janos Martonyi. Pour améliorer la coopération bilatérale, l’escalade des prises de position et des déclarations publiques dans les deux pays devrait être évitée, ont convenu les deux hommes. La controverse est apparue après que Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, a appelé les autorités locales sur l’ensemble du territoire du pays voisin à se montrer solidaires avec la communauté magyare de Roumanie, en arborant le drapeau de la Contrée des Sicules, une région couvrant plusieurs départements du centre de la Roumanie. Bucarest avait auparavant interdit que cette bannière soit hissée sur les sièges des institutions publiques de cette région. Les propos du responsable hongrois en faveur de l’autonomie territoriale de la minorité magyare, de même qu’une prise de position similaire de l’ambassadeur de Budapest en Roumanie, ont été vivement critiqués par les autorités roumaines.







    Participation des forces de l’armée roumaine à des missions et opérations en dehors des frontières roumaines




    Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie a approuvé la participation de plus de 2000 militaires roumains à des missions et des opérations à l’extérieur des frontières nationales. En même temps, le Conseil a décidé de l’envoi d’un contingent de 10 militaires, formateurs et personnel d’Etat major, à la mission de l’UE de formation au Mali…. (trad. : Alexandra Pop, Andrei Popov)