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  • Hommage aux compositeurs qui ont péri dans la Shoah

    Hommage aux compositeurs qui ont péri dans la Shoah

    Le 27 janvier 2025 le monde entier a marqué les 80 ans écoulés depuis la libération du camp nazi de concentration d’Auschwitz. L’occasion de ramener les horreurs de l’Holocauste dans l’attention publique et d’insister sur l’importance que cette histoire ne se répète jamais. Les hommes politiques et les derniers survivants de la Shoah n’ont pas été les seuls à en parler en cette fin janvier.

     

    Parmi les artistes, par exemple, le pianiste franco-roumain Dimitri Malignan se donne pour mission de faire vivre les créations des compositeurs qui ont péri dans l’Holocauste.

     

    Six millions de juifs ont été tués par les nazis et leurs collaborateurs entre 1941 et 1945, dans toute l’Europe. Les musiciens ont été aussi touchés, comme n’importe qui d’autre. On peut compter au moins 36 compositeurs qui ont été assassinés dans la Shoah ; des centaines d’autres ont été persécutés, emprisonnés ou contraints à l’exil. Certains d’entre eux étaient des compositeurs très connus avant la guerre, d’autres étaient de jeunes talents prometteurs.

     

    C’est pourquoi le projet « Missing Voices » de Dimitri Malignan a pour objectif de restituer et partager avec le grand public les vies et œuvres des compositeurs assassinés dans les camps de concentration nazis. Ces personnes ont subi une double peine, selon Dimitri Malignan : « elles ont été assassinées dans les conditions les plus atroces, et leur musique a été la plupart du temps complètement oubliée par la suite.»

     

    Le 27 janvier, l’Ambassade de Roumanie en France a donc accueilli un événement censé rendre hommage à ces artistes disparus et méconnus mais dont l’œuvre n’est pas moins importante. Au programme récitation de textes et poèmes de Benjamin Fondane (1898-1944) en introduction par Maïa Brami et interprétation d’œuvres de Pál Hermann, Daniel Belifante, Henriette Bosmans, Leo Smit par le pianiste franco-roumain Dimitri Malignan et la violoniste Sarah Bayens.

     

    Au micro de Daniela Coman, correspondante de Radio Roumanie à Paris, Dimitri Malignan parle de l’importance de son projet et de ses racines roumaines.

     

     

     

  • 30.06.2021

    30.06.2021

    Commémoration -
    Le président Klaus Iohannis a remis mercredi l’Ordre national du Service loyal
    en grade de chevalier à Musi-Mihail Cernea, Jehuda Evron et Moshe Yassur,
    survivants du pogrom de Iaşi de
    1941. Les trois hommes ont été décorés en signe de haut respect pour les
    souffrances subies, pour la droiture morale dont ils ont fait preuve tout le
    long de leurs vies, ainsi que pour leurs efforts de garder vivante la mémoire
    des victimes de l’Holocauste, une tragédie que l’humanité ne doit pas revivre -
    montre un communiqué de l’administration présidentielle. Mercredi toujours, le Parlement
    roumain organise, pour la première fois dans son histoire, une réunion
    solennelle pour commémorer les victimes du pogrom perpétré il y a 80 ans. Plus
    de 13 000 Juifs roumains ont été tués en juin et juillet 1941, massacre
    commandé par le régime fasciste du maréchal Ion Antonescu, allié du régime nazi
    allemand.

    Politique – Le gouvernement de centre-droit et le premier ministre libéral Florin Cîţu ont survécu à la motion de censure déposée par l’opposition de gauche qui les accusait de « mener le pays vers le gouffre ». Au total, 201 élus ont voté en faveur de cette motion, loin des 234 votes requis pour renverser l’exécutif en place depuis les élections de décembre dernier.

    Cinéma – Le documentaire « L’Affaire Collective » d’Alexander Nanau a reçu hier soir le Gopo du Meilleur long métrage, lors du gala des prix Gopo, l’équivalent des Césars dans le cinéma roumain. Le film suit l’enquête menée par des journalistes d’investigation sur la corruption du système roumain de santé, suite à l’incendie du club Colectiv de Bucarest en 2015, qui a fait 64 victimes et des centaines de blessés. Alexander Nanau a, quant à lui, été récompensé avec le prix du Meilleur réalisateur. Diana Cavallioti et Mihai Călin ont reçu les Prix de la Meilleure actrice et respectivement du Meilleur acteur dans un rôle principal, pour leurs rôles dans le film « 5 Minutes » de Dan Chişu. Deux Gopo pour l’ensemble de l’activité ont également été décernés au comédien Costel Constantin et à la scénographe et créatrice de costumes Doina Levintza.

    Tennis – Quatre joueuses roumaines de tennis évoluent aujourd’hui sur le gazon de Wimbledon, troisième tournoi du Grand Chelem de l’année. Ana Bogdan (92 WTA), Sorana Cîrstea (45 WTA) et Patricia Ţig (63 WTA) jouent au premier tour de la compétition, alors qu’Irina Begu (79 WTA) vise une place au troisième tour. Rappelons que Simona Halep, troisième au classement mondial et tenante du titre à Wimbledon, a dû se retirer de la compétition en raison d’une blessure au mollet gauche.

    Météo – Temps chaud en Roumanie, voire caniculaire dans l’ouest et le sud du pays. Le ciel est partiellement couvert et quelques averses orageuses sont attendues localement dans les régions de colline et de montagne. Les températures maximales iront dans la journée de 27 à 38°C, avec 32° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 16.03.2021 (mise à jour)

    16.03.2021 (mise à jour)

    Discrimination – Mardi, le premier ministre Florin Cîţu a demis le président de l’Association des
    anciens détenus politiques et des victimes de la dictature de Roumanie, Octav
    Bjoza, de ses fonctions de sous-secrétaire d’Etat, à cause « de son attitude
    incompatible avec le statut de haut fonctionnaire de l’Etat lors de sa remise
    en question des dimensions de l’Holocauste ». Selon le chef du
    gouvernement, Octav Bjoza essaie de mystifier l’histoire en rendant la communauté
    juive responsable de l’arrivée du communisme en Roumanie. De surcroît, le fait
    de solliciter des droits accordés par l’Etat pour les ayant-droits de criminels
    de guerre, de nazis et de fascistes représente un affront envers tous ceux qui
    ont souffert à cause des horreurs du communisme et de la Shoah. Un communiqué
    de l’exécutif de Bucarest accentue le fait que la Roumanie continue à condamner
    fermement l’Holocauste et toute forme de stigmatisation ethnique, sociale et
    religieuse. Toutefois, Florin Roman, vice-président du Parti national libéral, le
    parti même du premier ministre, est d’avis que la démission d’Octav Bjoza est
    une erreur et réclame une révision de cette décision. En 2015, Octav Bjoza a
    été décoré par le président Klaus Iohannis avec la plus haute distinction de l’Etat
    roumain, l’Ordre de l’Etoile de Roumanie en grade de chevalier. La semaine
    dernière, Octav Bjoza a de nouveau critiqué une loi de novembre 2020 qui octroie
    des droits aux personnes ayant été persécutées pour des raisons politique. Dans
    un communiqué de presse, il affirme qu’on essaie de réécrire l’histoire et que
    les dimensions de la Shoah devraient être discutées. De l’avis d’Octav Bjoza,
    la loi de novembre 2020 devrait également profiter aux enfants des personnes ayant
    déroulé des activités fascistes et des légionnaires.


    Politique – Les
    sénateurs roumains ont rejeté mardi, après des débats houleux, la motion simple
    déposée par l’opposition sociale-démocrate contre le ministre de l’économie Claudiu Năsui, avec 72 voix contre, 55
    pour et une abstention. Les prises de parole ont très peu porté sur l’activité
    du ministère de l’Economie, pour se concentrer surtout sur « les agents de
    la Securitate et les membres de leur famille qui font partie de la fonction
    publique ». Les élus sociaux-démocrates reprochaient au ministre de l’Union
    sauvez la Roumanie l’absence d’une stratégie de soutient à l’industrie, le
    report du programme d’aides d’Etat pour l’HoReCa, la suppression des
    chèques-vacances et l’arrêt du programme Start-Up Nation. De son côté, le
    ministre Claudiu Năsui rejette toutes les accusations le concernant et affirme
    que la démarche du Parti social-démocrate est liée à la publication de la liste
    des contrats signés par le ministère de l’Economie. Et lui d’ajouter qu’il n’a
    pas l’intention d’arrêter là les décisions visant à rendre le fonctionnement de
    l’Etat plus transparent.




    Inflation – La majoration des tarifs pour l’électricité, suite à
    la libéralisation de ce marché, et l’augmentation des prix des carburants suite
    à la hausse du prix du pétrole ont influencé de manière directe la résurgence
    de l’inflation en Roumanie en ce début d’année, annonce un rapport de la Banque
    centrale roumaine. De l’avis de l’institution, le taux d’inflation gardera
    cette tendance à la hausse jusqu’à la fin de l’année, où il devrait atteindre
    3,4%. Par la suite, le taux d’inflation devrait se réduire graduellement pour
    se stabiliser en dessous de 3% à la fin de l’année prochaine. Quant aux risques
    extérieurs, la banque nationale cite l’évolution des cours des matières premières.

    Coronavirus
    La Roumanie a rapporté, mardi,
    plus de
    6.100 nouvelles contaminations au coronavirus, un record pour
    les derniers mois, et 133 décès des suites de l’infection. Plus de
    1.200 malades graves sont hospitalisés en réanimation. Lundi, la Roumanie a ouvert la vaccination à toutes les
    catégories de population. Toutefois, pour l’instant, les vaccins sont
    administrés au grand public seulement dans les communes où le taux d’incidence
    dépasse 4,5 pour mille habitants. La population résidant ailleurs peut s’inscrire sur liste d’attente, près d’un demi-million de personnes ayant déjà
    utilisé cette facilité sur la plateforme informatique dédiée.




    OTAN – En 2020, la Roumanie allouait 21,4 milliards
    de lei, l’équivalent d’environ 4,4 milliards d’euros, soit 2,07% de son PIB, à
    la défense – annonce un rapport publié ce mardi par l’OTAN. D’après le
    document, près d’un quart des dépenses ont été destinées aux équipements et les
    dépenses de personnel représentaient plus de la moitié du budget Défense de la
    Roumanie. A présent, onze Etats membres de l’OTAN consacrent au moins 2% de
    leur PIB à la défense. Mais le secrétaire général de l’Alliance Jens
    Stoltenberg reconnait qu’une partie des alliés ont dépassé ce seuil en raison
    de l’impacte de la crise du Covid-19 sur leur PIB. Rappelons que tous les Etats
    membres de l’OTAN se sont engagés à porter leurs dépenses de défense à 2% de
    leur PIB d’ici à 2024.

    Moldavie – Mardi, la présidente de la République de Moldova,
    Maia Sandu, a désigné Igor Grosu, le président par intérim
    du Parti action et solidarité, pour la fonction de premier ministre. La nomination
    vient après la décision, fin février, de la Cour constitutionnelle de Chişinăuqui
    a statué l’inconstitutionnalité du décret de Maia Sandu désignant Natalia Gavriliţă pour former un gouvernement pour la deuxième
    fois. Diplômé d’histoire, Igor Grosu a été vice-ministre de l’Education durant
    le mandat de Maia Sandu à la tête de ce même ministère.

    Météo – Temps morose et froid pour cette période de l’année
    en Roumanie, où la quasi-totalité du pays est sous vigilance jaune pluies,
    neige et vents forts jusqu’à jeudi matin. Le nord-ouest du pays échappe à ces
    prévisions, et une partie des Carpates est placée sous vigilance orange tempêtes
    de neige. Le mercure des thermomètres ira, dans les prochaines 24 heures, de -5
    à 3°C pour les températures minimales et de 1 à 9°C pour les maximales.

  • La semaine du 1er au 7 février 2021

    La semaine du 1er au 7 février 2021

    La
    campagne de vaccination anti-Covid en Roumanie


    La Roumanie occupe la 4e
    place dans l’UE en termes de vaccination anti-Covid, avec un taux
    d’immunisation de 3,75%, a déclaré le président du Comité national de
    coordination des activités visant la vaccination contre le Covid-19, le médecin
    militaire Valeriu Gheorghiţă. La moyenne européenne est de 2,95% a-t-il encore
    précisé. Jusqu’ici environ
    650 000 Roumains se sont fait vacciner. Quelque 570 000 autres personnes ont pris
    rendez-vous pour recevoir leur première dose entre le 3 février et le 14 avril,
    alors que plus de 900 000 personnes recevront la seconde dose du vaccin anti-Covid.
    Par contre, le calendrier des livraisons des vaccins est très en retard, comme
    partout en Europe, mais les producteurs promettent d’accroître le nombre de
    doses livrées à compter de la mi-février. Selon le secrétaire d’Etat au ministère
    de la Santé, Andrei Baciu, la Roumanie recevra 1,3 millions de doses du vaccin
    anti-Covid produit par AstraZeneca pour les mois de février et mars. Ce vaccin sera
    administré uniquement aux personnes entre 18 et 55 ans.




    Derniers préparatifs pour le retour en classe


    Les cours reprendront en présentiel à
    compter du lundi du 8 février, soit le premier jour du second semestre de cette
    année scolaire. Le retour en classe se fera selon des normes strictes de
    protection sanitaire, dont le port obligatoire
    du masque et une distance d’un mètre entre les élèves. De même, l’accès des
    tiers dans les établissements scolaires sera interdit. On suivra trois
    scénarios correspondant au taux d’incidence des cas de contamination de chaque
    localité. Là où ce taux est inférieur à un cas par mille habitants en 14 jours,
    tous les élèves se rendront en classe, y compris à la maternelle. Dans les localités
    où le taux d’incidence est entre un et trois cas par mille habitants cumulés en
    14 jours, seuls les élèves du primaire et des années terminales de collège et
    de lycée feront des cours en présentiel, alors que le reste continuera à
    étudier en ligne. Enfin, selon le 3e scénario, là où il y a plus de trois
    cas de coronavirus confirmés par mille habitants, seules les maternelles et les
    classes du primaire pourront accueillir des élèves. Pour rappel, cela fait
    presqu’une année que les élèves roumains font des cours en ligne, à l’exception
    de deux mois à la rentrée d’automne dernier, un aspect qui a suscité beaucoup
    de mécontentement parmi les parents, les enseignants et les élèves aussi, tout
    comme parmi les ONG activant dans le domaine de l’éducation.




    Procureurs européens délégués en Roumanie


    Le ministère de la Justice de Bucarest a
    sélectionné six candidats pour les fonctions de procureur européen délégué en
    Roumanie. Leur mandat consiste à agir pour le Parquet européen dans leur pays
    d’origine, avec les mêmes compétences que les procureurs nationaux, c’est-à-dire
    mener des enquêtes et engager des poursuites pénales. Fondé à l’initiative de
    l’ex-députée européenne et ex-ministre roumaine de la Justice Monica Macovei et
    dirigé par l’ancienne procureure en chef du Parquet roumain anti-corruption,
    Laura Codruța Kövesi, le Parquet européen est une structure de l’Union
    européenne. Il a été créé en 2017 via la procédure de coopération renforcée,
    qui s’applique uniquement aux Etats membres qui le souhaitent. A présent, 22
    Etats y adhèrent, dont la Roumanie. Le rôle de la structure, dont le siège se
    trouve à Luxembourg et qui devrait devenir opérationnelle le mois prochain, est
    de permettre une meilleure coordination pour enquêter et poursuivre en justice
    les infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union
    européenne, telles la fraude, la corruption ou le blanchiment d’argent.




    Première condamnation à de la prison pour négationnisme


    Une juridiction de Bucarest a rendu
    jeudi un jugement historique pour la justice roumaine : la première
    condamnation pénale pour négation de la Shoah. Le lieutenant-colonel de réserve
    Vasile Zărnescu, ancien agent du Service roumain de renseignements, a été
    condamné à 13 mois de prison avec sursis pour avoir publié plusieurs textes qui
    niaient l’existence de l’Holocauste, l’extermination de six millions de Juifs
    par l’Allemagne nazie et ses alliés. Une ordonnance d’urgence adoptée par le
    gouvernement roumain en 2002 disposait que la négation, la contestation,
    l’approbation, la justification ou la minimisation grossière, par n’importe
    quel moyen et de manière publique de la Shoah ou de ses effets seraient punis
    d’une peine de prison de six mois à trois ans ou d’une amende. Mais avant
    février 2021, aucune juridiction roumaine n’avait prononcé une condamnation
    définitive en ce sens. Aux dires du député libéral Alexandru Moraru, le représentant
    spécial du gouvernement pour la Mémoire et la lutte contre l’antisémitisme et
    la xénophobie, cette première condamnation à la prison pour négationnisme envoie
    un signal de fermeté de la Justice. Cette affaire montre aussi, estime Alexandru
    Moraru, que l’antisémitisme est bien présent dans notre société et qu’il faut
    le combattre avec fermeté.

    Dénouement à Cancun


    Les autorités mexicaines ont résolu la
    situation des ressortissants roumains bloqués sur l’aéroport international de
    Cancun, suite à l’échange téléphonique de mercredi soir entre le chef de la
    diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et son homologue mexicain Marcelo Ebrard
    Casaubó. Les citoyens roumains bloqués à Cancun ont pu entrer sur le sol
    mexicain, à l’exception de cinq personnes, renvoyées en Roumanie en raison d’une
    alerte de sécurité. L’affaire avait été relevée par des articles de presse qui faisaient
    état de 114 touristes roumains retenus pendant quelques jours sur l’aéroport
    international de Cancun, sans explications et dans des conditions humiliantes.




    Visite officielle à Paris de
    la présidente moldave Maia Sandu


    La présidente de la République de Moldova,
    la pro-européenne Maia Sandu, a effectué cette semaine une visite officielle à
    Paris. Jeudi, elle a rencontré son homologue français Emmanuel Macron, qui a
    exprimé son soutien pour la nouvelle présidente moldave, l’exhortant à faire
    des « réformes courageuses » afin de renforcer l’Etat de droit dans cette
    ex-république soviétique. Emmanuel Macron a également exprimé l’intention de
    Paris d’aider Chisinau à résoudre le conflit de la région séparatiste pro-russe
    de Transnistrie, sise dans l’est de la République de Moldova. Il a aussi fait
    part de son soutien catégorique pour la souveraineté et l’intégrité de ce pays,
    entre les frontières reconnues au niveau international. Par ailleurs, Maia
    Sandu a rencontré plusieurs hauts responsables français et des représentants du
    milieu des affaires français, dans une tentative d’élargir et de diversifier la
    coopération économique entre les deux pays. D’ailleurs, par la voix de son
    président, la France s’est engagée à soutenir Chisinau par des projets
    d’investissements, notamment dans l’infrastructure et le développement durable
    et à l’aider dans sa réforme de la gouvernance et de la justice. A son tour,
    Maia Sandu a affirmé que l’engagement pro-européen de son pays, assumé en 2014
    par la signature de l’accord d’association avec l’UE, était la voie la plus
    rapide vers la démocratie et la prospérité. « La République de Moldova est
    un Etat européen non seulement du point de vue géographique ; nous sommes
    des Européens par notre culture, notre histoire, notre langue et par nos
    aspirations à la démocratie, à l’équité et à l’Etat de droit. Deux tiers de
    notre commerce extérieur se fait avec des Etats membres de l’UE », a précisé la
    présidente moldave Maia Sandu, citée par la correspondante de Radio Roumanie à
    Paris. Notons que Mme Sandu détient aussi la nationalité roumaine. (Trad. Elena
    Diaconu, Valentina Beleavski)



  • 21.01.2021

    21.01.2021


    Protestations
    – Les syndicats de Roumanie poursuivent leurs protestations aussi bien à
    Bucarest que dans d’autres villes du pays. Les principales revendications
    portent sur un niveau décent du SMIC, des pensions de retraite équitables, des
    services publics de qualité et une reprise des négociations collectives. Bogdan
    Hossu, leader du Cartel Alfa, l’une des principales confédérations syndicales
    de Roumanie, a rencontré mercredi les représentants du Gouvernement de
    coalition de centre-droit pour leur faire part de toutes ses doléances. Le Parti
    social-démocrate, principal parti en opposition, soutient que toutes les
    revendications formulées par les syndicalistes pourraient trouver solution même
    dans l’actuel contexte pandémique. Les sociaux- démocrates ont annoncé lancer
    la semaine prochaine un budget alternatif à celui établi par l’exécutif afin de
    prouver que la Roumanie dispose de suffisamment d’argent pour majorer cette année
    les pensions de retraite et les salaires.




    Coronavirus – La Roumanie a un stock sûr de 2,4
    millions de doses de vaccin anti-Covid d’ici fin mars, a fait savoir jeudi le
    premier ministre Florin Cîţu. Le gouvernement a décidé
    d’introduire dans la deuxième phase de la campagne de vaccination, démarrée le 15
    janvier, de nouvelles catégories de population : les personnes en
    situation de handicap et leurs accompagnateurs, le personnel navigant, les diplomates
    ou encore les sportifs inscrits aux compétitions internationales. Les personnes
    vulnérables auront la priorité pour se faire vacciner, prévoit encore la
    décision de l’exécutif qui modifie la stratégie nationale de vaccination. Il s’agit
    des personnes âgées, des malades chroniques, des personnes en situation de handicap,
    ainsi que du personnel soignant qui ne s’est pas fait vacciner durant la
    première phase de la campagne d’immunisation. La plateforme de prise de
    rendez-vous sera modifiée pour permettre de donner la priorité à ces
    catégories. Ainsi, sur une journée, 25% des rendez-vous seront réservés aux
    travailleurs des domaines jugés essentiels et 75% aux personnes vulnérables.
    2.878 cas de contamination au Sars-Cov-2 ont été recensés ces dernières 24
    heures, la plupart à Bucarest, dans les départements de Timiş et de Cluj. 69 décès associés au Covid-19 ont
    également été rapportés.

    Fraude Covid – Des agents de police de Bucarest ont fouillé ce matin les maisons de plusieurs personnes de la capitale et de Călăraşi, ville du sud de la Roumanie, suspectées de fraudes aux aides Covid. L’enquête a montré que durant près d’une année, 11 personnes, en faisant usage de faux documents, ont demandé et reçu de l’Agence de paiements et d’inspection sociale des indemnités de 4.500 lei (quelques 900 euros) chaque mois. Selon la Police de la capitale, la valeur exacte du préjudice est encore à établir.






    Recensement
    – La Commission centrale pour le recensement de la population et des logements
    2021 décale d’un an le déroulement du recensement prévu cette année, en raison de
    la pandémie de Covid-19, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Un
    recensement-test aura lieu du 1er février au 31 mars 2021, et le recensement de
    la population et des logements se déroulera du 1er février au 17 juillet 2022.
    Les résultats définitifs seront publiés en décembre 2023, selon le calendrier
    d’Eurostat. Un recensement de la population était prévu cette année, tant en
    Roumanie, que dans les autres États membres de l’UE. Selon l’Institut national
    de la statistique, ce recensement sera le premier à être principalement réalisé
    en ligne.




    Commémoration – Les victimes du pogrom de Bucarest du
    21 – 23 janvier 1941, perpétré par la Garde de fer, parti roumain d’extrême
    droite, sont commémorées aujourd’hui. Des couronnes de fleurs seront déposées
    et il y aura plusieurs transmissions sur la page Facebook de la Fédération des
    communautés juives de Roumanie. Un débat intitulé « Le cartier juif sous
    la terreur du pogrom des légionnaires de janvier 1941 » aura également lieu.
    Le pogrom de Bucarest, pendant lequel 125 juifs ont été tués, a été le point
    culminant de la rébellion des légionnaires (le nom officiel de la Garde de Fer
    était « Légion de l’Archange Michel », ses membres étaient donc nommés «
    légionnaires »). Pendant ces jours d’il y a 80 ans, ils ont arrêté, torturés,
    assassiné des juifs, volé leurs biens, saccagé leurs propriétés, profané et
    détruit des tombes et des synagogues.






    Bruxelles – Le Conseil européen se réunit ce jeudi en
    visioconférence pour débattre des mesures de gestion coordonnée de la pandémie
    de coronavirus. Les discussions porteront principalement sur l’accélération de
    la campagne de vaccination, trois semaines après le début du programme
    européen d’immunisation. Toujours à l’agenda des pourparlers : le scénario
    d’une mise en place des certificats de vaccination censés faciliter le
    déplacement en toute sécurité des citoyens européens au sein de l’espace
    communautaire, notamment dans les pays dont le tourisme a été profondément
    touché par l’actuelle crise sanitaire.




    Météo -
    Les températures repartent à la hausse en Roumanie, pour dépasser la normale
    saisonnière dans la plupart du territoire. Le ciel est partiellement couvert et
    on attend des pluies faibles dans le nord-ouest du pays. Les maximales vont de
    2 à 10°C, avec 6°C et soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 27 au 31 janvier

    La semaine du 27 au 31 janvier

    La commémoration de la Shoah


    Une cérémonie a eu lieu en Pologne, lundi dernier, pour marquer le 75e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Présent aux cérémonies organisées par la Pologne sur l’ancien camp nazi, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a affirmé que « la Roumanie, en tant qu’Etat indépendant, mais aussi en tant que pays membre de lUnion européenne, encourage la tolérance, la non discrimination et la paix, tout en restant active pour préserver la mémoire de lHolocauste ». Après avoir participé la semaine précédente, en Israël, au forum international consacré à la commémoration des victimes de la Shoah, le président roumain Klaus Iohannis a décoré lundi plusieurs survivants de la tragédie et des institutions qui travaillent pour préserver la mémoire de lHolocauste.


    Les régimes spéciaux de retraite en Roumanie


    Le Parlement roumain sest réuni en session extraordinaire, de lundi à mercredi, pour débattre de l’abrogation des soi-disant retraites « spéciales », ainsi que pour permettre au cabinet Orban d’engager sa responsabilité pour modifier la loi électorale et revenir à deux tours de scrutin pour l’élection des maires. La Chambre des députés a adopté mardi la suppression des régimes spéciaux de retraite dans le cas de plusieurs catégories de fonctionnaires, à savoir : sénateurs et députés, juges et procureurs, personnel auxiliaire des tribunaux et des Parquets, fonctionnaires publics au statut spécial, membres du corps diplomatique, consulaire et de la Cour Constitutionnelle, ainsi que pilotes et personnel aéronautique. Jusqu’ici, ceux-ci recevaient tous des pensions de retraite qui ne respectaient pas le principe de la contributivité et qui pouvaient atteindre des montants jusquà 15 fois supérieurs à la pension de retraite moyenne du régime de base. Les seuls à être épargnés par cette réforme sont les anciens militaires, policiers et officiers de renseignement. Les juges de la Haute Cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature ont décidé de saisir la Cour constitutionnelle. Les magistrats affirment que lélimination des régimes spéciaux de retraite est inconstitutionnelle dans son ensemble et quelle transgresse « brutalement » les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges. La Cour constitutionnelle de la Roumanie devrait débattre les saisines de linstance suprême et de lAvocat du peuple, léquivalent roumain du Défenseur des droits, le 18 mars prochain.


    La première motion de censure contre le gouvernement libéral de Bucarest


    Le Parti social-démocrate (PSD), en opposition, a déposé jeudi la première motion de censure contre le gouvernement libéral dirigé par Ludovic Orban. La démarche des sociaux-démocrates fait suite à la décision du cabinet Orban d’engager sa responsabilité pour modifier la loi électorale et revenir à deux tours de scrutin pour l’élection des maires, environ six mois avant le scrutin prévu cet été. Le texte de la motion intitulée « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » accuse l’actuel Exécutif de violer les normes européennes en modifiant la loi électorale juste avant les élections. Les PSD reproche également aux libéraux leur manière unilatérale d’adopter ce texte de loi, sans consultations ni débats. Pour leur part, les libéraux affirment que lélection des maires en deux tours de scrutin leur confère plus de légitimité et de représentativité. Les sociaux-démocrates ont déjà déclaré compter sur un nombre suffisant de voix pour faire passer la motion de censure. En réplique, le premier ministre, Ludovic Orban, a dit attendre le résultat du vote avec sérénité et a rappelé ses objectifs, à savoir une gouvernance stable et la victoire aux prochaines élections législatives et municipales.


    La position de la Roumanie quant au plan de paix américain pour le Proche-Orient


    Toute démarche qui vise à résoudre le conflit israélo-palestinien au bénéfice des deux parties est à saluer, à déclaré mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Le ministre faisait référence au plan de paix pour le Proche Orient présenté mardi par le président des Etats-Unis, Donald Trump. M. Aurescu : « Ce plan proposé par les Etats-Unis représente une occasion de relancer les efforts si nécessaires pour trouver une solution négociée et viable au conflit israélo-palestinien. La Roumanie continuera à plaider pour une solution durable de ce conflit, sur la base dun accord complet et équitable à deux Etats, Israël et Palestine, qui cohabitent en paix. »


    Le ministre roumain a rajouté que la Roumanie participerait activement au processus de consultation lancé par lUnion européenne et qui devrait aboutir à une position commune et unitaire, basée sur les principes du droit international et du cadre juridique défini par lOrganisation des Nations unies.



    La Roumanie et la Grande Bretagne post Brexit


    Pour la première fois dans lhistoire, un Etat membre quitte lUnion européenne. A partir du vendredi 31 janvier, à minuit, le Royaume-Uni ne fait plus partie de lUE. A Bucarest, lors d’une réunion avec les représentants britanniques du milieu d’affaires basés en Roumanie, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré soutenir la négociation dune future relation bilatérale approfondie entre Londres et Bruxelles. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a affirmé dans une interview que le Royaume-Uni restait un partenaire stratégique très important de la Roumanie. Bogdan Aurescu a aussi souligné que la situation des ressortissants roumains en Grande Bretagne à lissue la période de transition était un sujet de préoccupation pour Bucarest. Le ministre a alors exprimé son souhait que lUE mène des négociations unilatérales avec Londres concernant les droits de tous les citoyens européens. Les citoyens roumains vivant en Grande Bretagne depuis au moins cinq ans peuvent demander, avant juin 2021, le statut de résident, ce qui leur permettra de rester sur le territoire britannique à lavenir. (Trad. Elena Diaconu)


  • 18.01.2020

    18.01.2020

    Commémoration – Le chef de
    l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rendra en Israël de mardi à jeudi prochain,
    vient d’annoncer l’administration présidentielle. Klaus Iohannis participera au
    cinquième Forum international sur la Shoah et à la commémoration de 75 ans
    depuis la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Intitulé
    « Se souvenir de la Shoah, lutter contre l’antisémitisme », l’événement
    se déroulera le 23
    janvier 2020 à Jérusalem. La présence du président roumain en Israël s’inscrit
    dans l’intention de l’Etat roumain de renforcer l’éducation sur la Shoah et de
    préserver la mémoire des victimes, de lutter contre l’antisémitisme, le
    racisme, la xénophobie et de promouvoir les valeurs européennes, la tolérance,
    le respect des droits et libertés fondamentales. En marge du Forum, le
    président Iohannis rencontrera également son homologue israélien, Reuven Rivlin.

    CEDO – La Cour
    européenne des Droits de l’Homme a condamné la Roumanie à payer 5000 euros de
    dédommagements à un Roumain amendé par l’Etat pour avoir crié des slogans
    contre le président de l’époque, Traian Basescu. En janvier 2012, le citoyen en
    question a participé à une marche de protestation contre le régime de
    centre-droite de l’époque et il a été amendé pour troubles de l’ordre public
    après avoir lancé des slogans au beau milieu de la nuit. Selon les juges de
    Strasbourg, une personne ayant participé à une marche de protestation contre
    les décideurs politiques en place, ne peut pas être accusée de troubles de l’ordre
    public à force de crier des slogans. La décision est définitive.


    Brexit – Londres n’expulsera
    pas automatiquement, post Brexit, les citoyens de l’UE résidant au Royaume-Uni
    sans avoir la nationalité britannique, a précisé l’eurodéputé Guy Verhofstadt,
    qui préside le groupe de pilotage du Parlement européen sur le Brexit. Les
    ressortissants européens auront une nouvelle possibilité de solliciter un droit
    de séjour durable s’ils ont une raison valable d’avoir raté l’échéance
    initiale, a-t-il indiqué. Selon la législation en vigueur, les citoyens européens
    ayant résidé au Royaume Uni ont le droit de demander un titre de séjour
    permanent au bout de cinq ans. Avant ce délai, ils peuvent se voir offrir un
    titre de séjour temporaire qui peut devenir permanent une fois les cinq ans
    écoulés. 2,4 millions de ressortissants européens se sont vu attribuer jusqu’à
    présent le droit de vivre et de travailler au Royaume-Uni une fois le divorce
    de l’UE prononcé. Sur ce total, plus de 500 000 sont Polonais, 435.000 Roumains
    et presque 300.000 Italiens.
















    Autorisation -
    L’aéroport international Avram Iancu de Cluj (nord-ouest de la Roumanie) a reçu
    l’autorisation de devenir point d’entrée en Roumanie des animaux de compagnie
    importés de pays tiers à des fins non-commerciales. C’est le premier aéroport
    régional de Roumanie à offrir cette facilité aux voyageurs. Jusqu’à présent, seul
    l’aéroport international Henri Coandă de Bucarest détenait une telle
    autorisation.


    Polo – La
    sélection nationale masculine de water-polo de la Roumanie affronte ce samedi
    la Russie dans son dernier match du Groupe B du Championnat d’Europe qui se
    tient à Budapest, en Hongrie. Jusqu’ici les Roumains se sont inclinés devant
    les Pays-Bas sur le score de 9 à 8 et devant la Serbie, sur le score de 15 à 7.
    Le premier classé du groupe sera directement qualifié dans les quarts de
    finale.


















    Tennis – Les organisateurs
    de l’Open australien, premier tournoi de Grand Chelem de l’année ont annoncé
    avoir mis en place un système pour mesurer le taux de pollution de l’air ce qui
    pourrait conduire à la suspension ou l’interruption de certains matchs. L’Open
    australien débute lundi, mais plusieurs sportifs ont dû abandonner leurs matchs
    de qualification en raison de l’air devenu irrespirable en raison de la fumée
    dégagée suite aux incendies qui ravagent dernièrement l’Australie. Quatre
    Roumaines figurent au tableau principal : Simona Halep (4 WTA), Sorana Cîrstea
    (74 WTA), Irina Begu (105 WTA) et Monica Niculescu (128 WTA).




    Météo – Temps morose
    et ciel couvert en ce samedi, en Roumanie. Le brouillard persiste dans les
    régions de plaine. Les températures maximales vont de -3 à 9 degrés. 3 degrés à
    midi, à Bucarest.





  • Shoah: centenario Primo Levi, monologo teatrale con Jacob Olesen a Bucarest

    Shoah: centenario Primo Levi, monologo teatrale con Jacob Olesen a Bucarest

    Nel centenario della nascita dello scrittore Primo Levi, superstite della Shoah, il 12 marzo lIstituto Italiano di Cultura di Bucarest ha invitato il pubblico ad uno spettacolo di eccezione al Teatro Statale Ebraico della capitale: “Primo” del regista Giovanni Calò, con Jacob Olesen nei panni di Levi ed Enrico Carretta come produttore.



    Un recital letterario tratto da “Se questo è un uomo”, tra le più rappresentative e commoventi opere di Levi, sopravvissuto allinferno dellOlocausto per raccontare le atrocità dei campi di concentramento, come confessava lui stesso. Il libro è stato tradotto in romeno dalla professoressa Doina Condrea Derer dellUniversità di Bucarest adattato al monologo teatrale da Eva Simon. Il recital è stato presentato nei giorni scorsi anche nelle città romene di Cluj-Napoca e Timisoara.



    Il protagonista del recital, Jacob Olesen, nato in Svezia, vanta una carrriera artistica di oltre 30 anni sui palcoscenici italiani e stranieri. Il recital “Se questo è un uomo” fa rivivere le atrocità di Auschwitz, ma soprattutto la quotidianità dei prigionieri. Il racconto inizia il 13 dicembre 1943, quando Primo Levi venne arrestato dalla milizia fascista e deportato nel campo Buna-Monowitz, vicino ad Auschwitz, dove sopravvisse fino alla liberazione, avvenuta il 27 gennaio 1945. Il prigioniero 174.517 lottò disperatamente per non essere “inghiottito dalla notte, puramente e semplicemente”.



    “Non bisogna dimenticare; bisogna ricordare che luomo può diventare una bestia”, ha detto lattore Jacob Olesen a Radio Romania Internazionale. “Dobbiamo essere consapevoli, usare la nostra ragione e, in continuazione, essere vigili che questo non succeda di nuovo, perchè è facile tornare a odiare”, ha aggiunto il protagonista del recital “Primo”. Da parte sua, lAmbasciatore dItalia a Bucarest, Marco Giungi, ha sottolineato a Radio Romania Internazionale il significato fondamentale del libro “Se questo è un uomo” e il messaggio che trasmette allumanità.




  • Giorno della Memoria: il duo Davide Casali – Pierpaolo Levi in concerto a Bucarest

    Giorno della Memoria: il duo Davide Casali – Pierpaolo Levi in concerto a Bucarest

    La cultura come strumento per sconfiggere il male e trovare la forza di andare avanti: così è nata la musica nellesperienza concentrazionaria della Shoah. Una creazione musicale presentata il 28 gennaio allIstituto Italiano di Cultura di Bucarest, in occasione del Giorno della Memoria, da un duo artistico di eccezione: il clarinettista Davide Casali e il pianista Pierpaolo Levi. Il duo è nato allinterno del Festival Viktor Ullman, organizzato da quattro anni a Trieste dallAssociazione Musica Libera e intitolato al grande compositore austriaco deportato a Terezin fino ad ottobre 1944, quando venne mandato nelle camere a gas di Auschwitz.



    Il festival, il cui direttore artistico è Davide Casali, è dedicato appunto alla musica composta dai deportati nei campi di concentramento e nei ghetti nazisti, ma anche a quella considerata dai nazisti come decadente e dannosa, quindi “degenerata”. Tuttavia, queste musiche firmate da compositori quali quali Leone Sinigaglia, Alberto Gentili, Ernst Krenek o Viktor Ullmann sono poco eseguite. Perciò, il duo Davide Casali – Pierpaolo Levi è molto impegnato nel farli conoscere al pubblico, in Italia e allestero.



    Applauditi a lungo dal numeroso pubblico presente allIstituto Italiano di Cultura di Bucarest, i due artisti hanno eseguito brani di Erwin Schuloff (Susi per clarinetto e pianoforte e Hot Music per pianoforte solo), Leone Sinigaglia (Variazioni su un tema di Franz Schubert), Alberto Gentili (Serenatella per clarinetto e pianoforte), Gideon Klein (Sonata per pianoforte), Ernst Krenek (Sonata per pianoforte “allegro”) ed Emilio Russi (Humoresque, Nocturne, Barcarola). Prima del concerto, Davide Casali e Pierpaolo Levi hanno raccontato questa esperienza a Radio Romania Internazionale.


  • 10.10.2016

    10.10.2016

    Commémoration – Les Juifs et les Roms morts pendant l’Holocauste sont commémorés ce lundi au Mémorial des victimes de l’Holocauste de Bucarest, en présence de survivants et de représentants de la présidence romaine, du gouvernement, du corps diplomatique, de la société civile. Rappelons-le, il y a 75 ans, le 9 octobre, le régime du maréchal Ion Antonescu, allié de l’Allemagne nazie, déclenchait la déportation des Juifs de l’est de la Roumanie dans les territoires soviétiques occupés. Le nombre des victimes a dépassé les 250 000, seulement 10% des personnes déportées allant rentrer chez elles. L’Holocauste a été reconnu par les autorités roumaines en 2004, sur la base des conclusions formulées par une commission dirigée par Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix.

    Visite – Le président slovaque, Andrej Kiska entame aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie avec à l’agenda des pourparlers avec le président Klaus Iohannis, ainsi qu’une réunion à Nadlac, dans l’ouest, avec des représentants de la minorité slovaque de Roumanie. Klaus Iohannis évoquera en compagnie de son homologue slovaque, les principaux thèmes à l’agenda européen. Rappelons-le, la Slovaque détient pendant ce semestre la présidence tournante de l’UE. Les deux chefs d’Etat doivent également évoquer la politique communautaire d’élargissement et ses rapports avec le voisinage oriental, mais aussi les réflexions sur l’avenir de l’Europe, lancées au Sommet informel qui a eu lieu le mois dernier à Bratislava. Sur le plan de la coopération au sein de l’OTAN, le prédisent roumain soulignera le besoin de maintenir l’attention de l’Alliance atlantique sur la région de la Mer Noire, une composante importante de la sécurité euro-atlantique, surtout sur la toile de fond des défis sécuritaires de la région.

    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep occupe à compter de ce lundi la 4e place du classement mondial WTA, remontant donc d’une place. Elle est déjà qualifiée au Tournoi des Championnes, réservé aux 8 meilleures joueuses du monde, tournoi qui aura lieu à Singapour entre le 23 et le 30 octobre. En tête de la hiérarchie mondiale on retrouve toujours Angelique Kerber d’Allemagne, suivie par l’Américaine Serena Williams et par la Polonaise Agnieskza Radwanska. 3 autres joueuses roumaines figurent au classement mondial : Irina Begu (nr 28), Monica Niculescu (nr 50) et Sorana Cârstea (nr 83).

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie, doit rencontrer mardi à Astana, l’équipe du Kazakhstan, dans son 3e match des préliminaires de la Coupe du monde 2018. Samedi, à Erevan, la Roumanie a battu l’Arménie par 5 buts à 0. Avec 4 points chacun, la Roumanie, le Monténégro et la Pologne sont en tête du groupe E dont ils font partie. Le 11 novembre, la Roumanie jouera sur son propre terrain contre la Pologne.

  • La Shoah en Roumanie

    La Shoah en Roumanie

    Le 30 septembre dernier, l’on marquait les 88 ans écoulés depuis la naissance d’Elie Wiesel. Prix Nobel de la Paix, ce journaliste et écrivain d’origine roumaine était aussi un ancien survivant des camps de concentration nazis d’Auschwitz-Birkenau. Militant pour les droits humains, Elie Wiesel a œuvré toute sa vie, achevée le 2 juillet dernier, pour que son idéal devienne réalité – c’est-à-dire empêcher que des horreurs similaires à la Shoah se répètent sur la planète et faire en sorte que la mémoire des conséquences de la seconde guerre mondiale ne s’estompe jamais. En 2004, une commission internationale dirigée par Elie Wiesel avait élaboré un rapport sur la participation de la Roumanie à la Shoah. Le document a servi de base scientifique à la reconnaissance officielle par Bucarest de son implication dans l’extermination de masse qu’a représentée l’Holocauste.

    David Liberman est le président de la communauté juive de Sighetul Marmatiei, ville d’origine d’Elie Wiesel, dans le nord de la Roumanie, précise : « Elie Wiesel est un cas à part parmi les survivants de la Shoah, avec son investissement personnel hors du commun pour garder vive cette mémoire. Ces dernières années, les souvenirs liés à l’Holocauste commencent à s’estomper et c’est dommage puisque les jeunes d’aujourd’hui ne savent plus ce que représentent le judaïsme et la judaïté. A ce rythme, dans quelques années, l’image de la Shoah elle-même s’effacera de la mémoire collective »

    D’ailleurs, 2016 est, en Roumanie, l’année de la commémoration de plusieurs événements tragiques – les 75 ans depuis le pogrome de janvier 1941, perpétré par l’extrême-droite, à Bucarest, les 75 ans, aussi, depuis le pogrome de Iasi, de juillet 1941, et les déportation en Transnistrie, en octobre 1941, territoire ukrainien administré, à l’époque, par l’armée roumaine.

    Dans ce contexte, à l’occasion du Journée nationale de commémoration des victimes de la Shoah, le 9 octobre, le ministère roumain des Affaires étrangères a rendu hommage à tous ceux ayant subi ce génocide, tout en exprimant sa solidarité avec les survivants de ces événements tragiques. La compréhension et le respect de cette mémoire sont d’autant plus importants que l’on assiste, dernièrement, au retour de l’antisémitisme, dont les manifestations se font jour dans de nombreux pays, affirme la diplomatie roumaine. Voilà pourquoi, celle-ci réaffirme sa détermination à œuvrer au renforcement des instruments législatifs et institutionnels internationaux qui préviennent et punissent les actes antisémites ou racistes, xénophobes, discriminatoires ou intolérants.

    Effectivement, la Roumanie a fait des efforts substantiels, ces dernières années, pour assumer son passé ainsi que pour condamner l’antisémitisme et le négationnisme, ouvrant plusieurs lignes d’action prioritaires – la mémoire, l’éducation et la recherche scientifique. A noter aussi que, depuis mars 2016, Bucarest préside l’Alliance intergouvernementale internationale pour la mémoire de la Shoah, regroupant 31 pays.

  • 09.10.2015 (mise à jour)

    09.10.2015 (mise à jour)

    Elections — Les élections pour la fonction de président du Parti social-démocrate — n° 1 de la coalition au pouvoir — sont prévues dimanche. Plus de 530.000 adhérents sont attendus au vote, en un scrutin dans lequel le président par intérim, Liviu Dragnea, est le seul candidat. Il a assumé la direction du PSD en juillet dernier, après que l’ancien président, le premier ministre Victor Ponta, avait renoncé à ce poste, suite au scandale de corruption qui le concerne. Accusé de faux en écritures, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, le chef du gouvernement a été mis en examen. Après les élections internes, les sociaux-démocrates se réunissent dans le Congrès extraordinaire du parti, le 18 octobre.



    JAI — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, a participé, vendredi, à Luxembourg, au Conseil Justice — Affaires intérieures. Dans le cadre de la réunion, les ministres sont tombés d’accord sur le texte de la proposition de directive sur la protection des personnes physiques au sujet du traitement des données à caractère personnel. Les négociations se poursuivront sous forme de trialogue avec le Parlement européen. Dans le contexte de la crise migratoire, ils ont été d’accord avec le renforcement de la coopération judiciaire, comme solution possible aux défis spécifiques à ce phénomène. En marge du Conseil, Robert Cazanciuc a eu une série de discussions bilatérales avec la commissaire à la Justice, Vera Jourova, ainsi qu’avec ses homologues d’Autriche, de Bulgarie, d’Estonie, de Finlande, d’Italie, du Royaume Uni et de Hongrie, sur des thèmes de coopération en la matière. Le prochain Conseil JAI aura lieu en décembre à Bruxelles.



    Loi — Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué vendredi la Loi sur le traitement des données à caractère personnel et sur la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques. La disposition la plus importante établit que, sur demande d’une juridiction ou des organes de poursuite pénale, les fournisseurs de services publics de communications électroniques doivent mettre à disposition, dans un délai de 48 h, des donnés à caractère personnel, telles que les données d’identification, de trafic et de localisation. Ces informations peuvent être stockées pendant plus de trois ans. Plusieurs variantes de la loi appelée « Big Brother » ont été promues à compter de 2009, mais elles ont été rejetées par la Cour constitutionnelle, au motif qu’elles violent les droits et libertés de l’individu. D’ailleurs, l’ancien chef du Service roumain de renseignements, George Maior, a démissionné en janvier, et a fait valoir ultérieurement que la raison de la démission avait été le rejet de ces lois.



    Commémoration — Ce vendredi – Journée de commémoration des victimes de la Shoah en Roumanie, instituée par loi en 2004. Il y a 74 ans, le 9 octobre, le régime du maréchal Ion Antonescu, allié de l’Allemagne nazie, a déclenché les déportations des Juifs dans l’Est de la Roumanie, dans les territoires soviétiques occupés. Selon les statistiques, cela s’est soldé par 250.000 morts. Seuls 10% des déportés sont rentrés. L’Institut national Elie Wiesel pour l’étude de l’Holocauste de Roumanie marque cet événement et aussi ses dix années d’activité par la conférence « Elite intellectuelle et mémoire de l’Holocauste en Roumanie ». Hier à Bucarest, le président Klaus Iohannis, le président du parlement israélien, Yuli-Yoel Edelstein, des membres de la Fédération des communautés juives de Roumanie et des survivants de la Shoah ont participé à une cérémonie au Monument des victimes de l’Holocauste.



    FOOT– La sélection nationale de foot de Roumanie a terminé à égalité (1 partout) avec la Finlande, jeudi soir, à Bucarest, dans les qualifications à l’Euro 2016. Dimanche dans la soirée, la Roumanie rencontrera les Iles Féroé, dans le dernier match de qualification. Après le résultat d’hier, les Roumains sont toujours en 2e position du groupe F. Ils sont dépassés par l’Irlande du Nord et suivis par la Hongrie. Les deux premières équipes sont automatiquement qualifiées à l’Euro alors que l’équipe occupant la troisième position doit jouer un barrage.


    Par ailleurs, la sélection jeune de Roumanie doit jouer ce vendredi au Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans de 2017. Lors des matchs antérieurs, les footballeurs roumains ont enregistré deux victoires contre l’Arménie et une défaite contre la Bulgarie.



    Rugby — La sélection nationale de rugby de Roumanie aura dimanche son dernier match de Coupe du monde, accueillie par l’Angleterre et le Pays de Galles, contre l’Italie. « Les Chênes », comme on appelle les tricolores, ont essuyé des défaites dans les deux premiers matchs contre la France et l’Irlande, mais ont gagné devant l’équipe du Canada 17-15.


  • Commémoration de l’Holocauste en Roumanie

    Commémoration de l’Holocauste en Roumanie

    La Roumanie est aujourd’hui un pays qui a fait des progrès très importants à reconnaître et à assumer la Shoah, a déclaré jeudi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Le processus a été difficile, mais nous avons montré avoir intégré la leçon du passé, nous avons choisi d’être vigilants, de prévenir et de lutter contre toute forme incipiente de haine, de discrimination et d’insulte à la mémoire des victimes par le déni ou la minimalisation du génocide juif, a encore dit le chef de l’Etat.

    En visite officielle à Bucarest, le président de la Knesset, Yuli-Yoel Edelstein, a plaidé pour la tolérance, mercredi, dans une allocution au Législatif. Il a estimé que les Roumains devaient apprendre des leçons du passé et s’assurer qu’elles ne se répéteront plus. Malheureusement, à présent, l’Europe oublie ces aspects, l’antisémitisme est à la hausse, et les Juifs du continent sont de plus en plus inquiets, a souligné le président du Parlement israélien. Yuli-Yoel Edelstein : « Dans l’Europe de l’année 2015, qui prétend être une collection de pays éclairés, je ne peux pas comprendre comment cette situation peut continuer. L’ambivalence devant le préjudice nous conduira sur une pente glissante vers davantage de violence et de haine et vers plus de mauvaises choses. »Il s’est déclaré fier de ce que la Roumanie ait été un allié si puissant de l’Etat d’Israël dans la lutte globale contre l’antisémitisme.

    A son tour, le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, a parlé des pas importants entrepris par la Roumanie pour lutter contre l’antisémitisme. Valeriu Zgonea: « La Roumanie a été le premier pays du sud-est de l’Europe à avoir adopté une législation anti-discrimination. Nous pouvons dire aujourd’hui en toute responsabilité que la Roumanie est un modèle en matière de protection des minorités, un pays qui encourage la diversité et la tolérance, qui lutte de manière efficace contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et l’intolérance. »

    Méthodiquement ignorée pendant la dictature communiste, la Shoah a été reconnue par les autorités de Bucarest à peine voici 11 ans, sur la base des conclusions formulées par une commission spéciale pour l’étude des déportations pendant la Seconde guerre mondiale, dirigée par Elie Wiesel, Prix Nobel de la Paix. Pour la Roumanie, le 9 octobre a une signification à part. C’est alors que le régime du maréchal Ion Antonescu, allié de l’Allemagne nazie, a déclenché les déportations des Juifs de l’est de la Roumanie dans les territoires soviétiques occupés. Selon les statistiques, 250 à 300.000 Juifs ont péri suite à la déportation.

  • “Dor de tine”

    “Dor de tine”

    L’Institut roumain pour l’Etude de l’Holocauste « Elie Wiesel », le Mémorial français de la Shoah, le ministère roumain des Affaires étrangères et l’Institut français de Bucarest ont organisé cette semaine une « Journée de la mémoire de l’Holocauste », dans le sillage des commémorations annuelles mondiales de la Shoah. Quelle mémoire a-t-on de cette tragédie, 70 ans après Auschwitz ? Comment approcher ce génocide en contournant la langue de bois et les mêmes topos ? Une des réponses à ces questions débattues lors de cet événement est venue indirectement d’un film français inédit en Roumanie, « Dor de tine », en roumain dans le texte, une expression difficile à traduire en français, dont un équivalent approximatif pourrait être « Tu me manques beaucoup ». Débat avec sa réalisatrice, Mireille Abramovici


  • Shoah: conferenza sulla deportazione delle ebree italiane

    Shoah: conferenza sulla deportazione delle ebree italiane

    In occasione della Giornata della Memoria, l’Università di Bucarest ha ospitato la conferenza “La deportazione delle ebree italiane nei lager nazisti”, tenuta dalla prof.ssa Roxana Utale, vicepreside della Facoltà di Lingue e Letterature Straniere e responsabile del Dipartimento di Italiano.



    L’evento, svoltosi il 27 gennaio alla Facoltà di Giurisprudenza dell’Università, è stato organizzato in partenariato con l’Istituto Italiano di Cultura di Bucarest.



    Nel corso della conferenza, la relatrice ha presentato anche il contesto storico e politico prima e dopo l’Armistizio di Cassibile, nonchè la cronologia della memorialistica femminile ebreo-italiana: “Siamo ancora vive” di Amalia Navarro, scritto nel 1945, ma pubblicato appena nel 2002, “Il fumo di Birkenau” di Liana Millu, “Questo povero corpo” di Giuliana Tedeschi, accanto a libri di Alba Valech Capozzi, Fausta Finzi, Piera Sonnino e di altre signore sopravvissute agli orrori.



    In un’intervista a Radio Romania Internazionale, la prof.ssa Roxana Utale ha evocato la tragedia delle oltre 3.000 ebree italiane inviate nei campi di concentramento nazisti, soprattutto in Polonia. Solo 408 sono sopravvissute.