Tag: situation

  • Mass media in Romania: the state of play

    Mass media in Romania: the state of play


    Romania remains last in Europe in terms of respecting and guaranteeing the freedom and safety of the mass media, as well as unrestricted access to information, the president of ActiveWatch Liana Ganea says.



    In her opinion, one of the key problems is that major political parties are financing the media in a non-transparent manner, which leads to reasonable suspicions that the media coverage of the public agenda is distorted.



    At the same time, the few journalists who are critical of the political power have become subject to vilification campaigns, initiated either by political players or by media institutions with a long track record of deviations from professional ethics, Liana Ganea adds.



    She also believes the state should have genuine control over the intelligence services and restrict their growing powers and their ability to interfere with the right to free speech.



    In turn, the president of the Centre for Independent Journalism, Ioana Avădani, says the mass media in Romania are facing major problems that are within the governments jurisdiction. Some of these problems include the lack of transparency regarding the shareholding structure of media companies and their influence on the editorial agenda, attacks on journalists coming from political players and the aggressive rhetoric against journalists.



    The Romanian government must understand, even without pressure from Europe, that mass-media is a legitimate actor in the public debate and that its critical role goes beyond any financial or political interests, Ioana Avădani emphasised.



    These opinions come in the context of the statements made by the vice-president of the European Commission for values and transparency, Vera Jourova, who said that “The situation of the media in Romania is not very rosy and there is a lot of room for improvement.”



    Asked whether the new legislative instruments suggested by the European Commission last year and currently pending adoption are enough to address these problems, she said they are, but pointed out she is expecting more from the Romanian state in the meantime.



    The Commissions 2022 report on the rule of law mentions that the mass media in Romania is facing problems such as the fact that “transparency on media ownership continues to be incomplete” and the worsening of the situation regarding threats, cases of harassment and violence against journalists.



    In 2022, there were two cases of criminal sentences pronounced in Romanian courts with respect to offences against the safety of journalists. (AMP)


  • Mesures sociales en Roumanie

    Mesures sociales en Roumanie

    Bien qu’il y ait une tendance à justifier la situation économique et sociale de Roumanie exclusivement par le conflit qui sévit en Ukraine voisine, les causes des problèmes actuels auxquels les Roumains doivent faire face sont plus nombreuses et ne datent pas d’hier ! Mentionnons seulement les deux années de pandémie au cours desquelles l’économie a stagné plus qu’elle n’a fonctionné, et la prolongation de l’état d’urgence ou d’alerte tous les trois mois. Ou la libéralisation du marché de l’énergie, avec de graves répercussions négatives, en particulier sur les citoyens les plus défavorisés ; elle n’aurait pas vraiment été mûrement réfléchie, selon certains analystes. L’inflation bat tous les records, et les magasins ou les marchés sont devenus, pour certains, des endroits où l’on ne peut que consulter des étiquettes qui frisent souvent l’absurde.



    Considérés comme l’une des couches sociales silencieuses en Roumanie, par l’impossibilité d’intervenir de quelque manière que ce soit pour corriger leur situation matérielle à la fin d’une vie active, les retraités du régime public doivent se contenter de ce que l’État leur offre tous les mois. Et dans de nombreux cas, cela est en dessous du minimum nécessaire pour une vie décente. « Les retraités n’ont que ce qu’ils reçoivent et je trouve raisonnable que le niveau de cette pension soit adapté à la situation », a déclaré récemment le président Klaus Iohannis. Il a ajouté qu’il serait incorrect que le prix de certaines crises ne soit payé que par cette catégorie sociale.



    Cependant, le gouvernement de Bucarest a décidé d’accorder aux personnes âgées ayant des revenus mensuels cumulés inférieurs à 2 000 lei (environ 400 euros) une aide unique de 700 lei (140 euros). Ce soutien matériel ne sera octroyé qu’aux retraités résidant sur le territoire national, et pas à ceux dont la résidence habituelle est à l’étranger, a précisé le ministère du Travail.



    D’autre part, le Sénat, en tant que première chambre saisie, a adopté l’ordonnance d’urgence qui accorde des tickets sociaux à tous les Roumains à faibles revenus, soit à près de 3 millions de citoyens. Ces bons, de l’équivalent d’environ 50 euros, ne pourront être utilisés que pour l’achat de denrées alimentaires de base. La distribution postale des cartes par le biais desquelles l’aide financière sera dispensée commencera la semaine prochaine, et par la suite, elles seront alimentées tous les deux mois avec le montant promis.



    Si les sénateurs du Pouvoir ont bien accueilli cette décision, ceux de l’Opposition ont estimé que le montant était dérisoire ou que, par cette mesure, l’exécutif ne fait que rendre aux Roumains trop peu de l’argent qu’il leur prend par les taxes, les prix des services publics, des aliments ou des carburants. Néanmoins, tous les élus ont voté pour. Enfin, la Chambre des députés a appelé à l’augmentation de la valeur d’un ticket repas pour les salariés de 20 à 30 lei, soit de 4 à 6 euros, afin de compenser, ne serait-ce que partiellement, l’augmentation des prix. Il a également été convenu que les colonies de vacances de Roumanie puissent être payées par les parents avec des chèques vacances.


    (Trad. : Ligia)


  • Supreme Defence Council discusses security situation

    Supreme Defence Council discusses security situation




    As a member of the
    strongest political and military alliance in history, Romania benefits from all
    the security guarantees, president Klaus Iohannis pointed out at the end of the
    meeting of the Supreme Defence Council, which looked at the security situation
    at the Black Sea and on NATO’s eastern flank and at measures to develop the
    country’s response capacity to new security challenges.


    The current crisis
    created by Russia is not only about Ukraine, not only about regional security
    at the Black Sea and not even about European security alone, but rather about
    the security of the entire Euro-Atlantic area, Klaus Iohannis said. He emphasised
    that the escalation of tensions and Russia’s massive military build-up around
    Ukraine and in the Black Sea region affect security and stability at
    international level, making unity and solidarity within NATO and the EU all the
    more important.


    We have run a comprehensive
    analysis of the situation, including the military, economic and energy
    implications, as well as implications in terms of uncontrolled migration, the
    president explained. He mentioned that Romania’s border with Ukraine is over
    600 km long and the country must make sure it is prepared for any scenario-including
    the situation where Moscow refuses further diplomatic dialogue, which plays a
    critical role in defusing the crisis, Klaus Iohannis also said.


    He reiterated that NATO’s
    steps to strengthen its military presence on the eastern flank are a strictly defensive
    response to the growing security risks, threats and challenges in the region:


    Klaus Iohannis: Consolidating the Allied presence on NATO’s
    eastern flank, including in Romania, is very important to regional stability
    and to the security of the Alliance as a whole and of the citizens of the
    Allied states. Regardless of the current developments in the region, NATO must
    keep its defence and deterrence capacity at a high level, enabling it to
    efficiently meet the strictly defensive-and I repeat, strictly defensive-goals for
    which the Alliance was created in the first place.


    The Supreme Defence
    Council agreed on a number of important measures for the current security
    crisis, such as carrying on the efforts to enhance the NATO and US presence in
    Romania and the management of prospective refugee inflows. (A.M.P.)

  • Discussions sur le pass sanitaire

    Discussions sur le pass sanitaire

    En Roumanie, le certificat vert, qui atteste de la vaccination ou davoir guéri de la maladie, doit être présenté de manière obligatoire à lentrée dans la plupart des institutions, mais aussi dans les centres commerciaux, les hypermarchés et les restaurants. Cette mesure est en vigueur depuis trois semaines et un projet de loi rendant obligatoire le pass sanitaire sur le lieu de travail est également discuté. Rejeté jusquà présent par le Sénat, le projet a été soumis entre temps à la Chambre des députés, qui est la chambre décisionnelle. Le retard à imposer le certificat vert décourage la vaccination, explique le chef du Département pour les situations durgence du ministère de lIntérieur, le médecin Raed Arafat. En Roumanie, moins de 40 % de lensemble de la population a reçu au moins une dose de vaccin. Le rythme de vaccination a baissé ces dernières semaines après que des dizaines de milliers de vaccinations à la première dose aient été rapportées lorsque la situation était dramatique dans les hôpitaux et les gens craignaient ne pas pouvoir aller travailler à défaut, cela jusquau vote du Sénat. Le pass sanitaire ne peut pas être obligatoire sur le lieu de travail, il est inconstitutionnel, discriminatoire et viole les dispositions du Code du travail, disent les mécontents, qui, dans plusieurs villes du pays, y compris Bucarest, ont choisi de protester. A la manifestation de Suceava (nord-est), à laquelle ont assisté quelque 1 000 personnes, George Simion, coprésident du parti parlementaire AUR, a été présent aussi.



    Au niveau de lUE, la situation sanitaire se dégrade. Au cours de la semaine écoulée, plus de deux millions de nouveaux cas ont été signalés, selon lOrganisation mondiale de la santé, qui a appelé à accélérer la vaccination des personnes vulnérables en particulier. Le Centre européen de contrôle des maladies sattend à une augmentation de 50 % du nombre de nouveaux cas et de décès au cours des deux prochaines semaines, et plusieurs pays ont décidé dintroduire à nouveau certaines restrictions. En Autriche, à partir de ce lundi, les personnes non vaccinées nont plus le droit de quitter leur domicile, sauf pour faire des achats, du sport ou recevoir des soins médicaux. La police et les autorités sanitaires effectueront des contrôles et Vienne a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, une première en Europe. Jusquà présent, moins de 65 % des Autrichiens sont complètement vaccinés, le pays se situant en dessous de la moyenne européenne.



    Des restrictions sont également mises en place aux Pays-Bas, après que le nombre de cas a augmenté de façon inquiétante, même si plus de 82 % de la population éligible sest fait vacciner. Même situation en Norvège, où lutilisation du pass sanitaire sera prolongée et où la troisième dose de vaccin sera administrée à tous les plus de 18 ans. Afin dendiguer une nouvelle vague de la pandémie de COVID-19, lAllemagne, où le taux de vaccination dépasse les 67 %, a décidé de reprendre le télétravail.


    (Trad. : Ligia)


  • Afghanistan, 20 ans plus tard

    Afghanistan, 20 ans plus tard

    Pour rappel, les troupes américaines et leurs alliés de l’OTAN étaient intervenus peu après et en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, et ont achevé leur retrait total fin août. Le retrait annoncé des troupes étrangères avait été accueilli dans la liesse par les militants islamistes, ce qui, avec la dégradation accélérée de la situation sur le terrain, continue de questionner sur l’avenir du pays. Cette évolution était-elle prévisible ? Décodage de la situation afghane avec l’analyste militaire Radu Tudor, invité sur les ondes de Radio Roumanie :



    « Elle était tout à fait prévisible. Cette mission, que je considère à succès pendant plus de 20 années, d’abord sous commande américaine, lorsqu’elle s’appelait Enduring Freedom, impliquant par la suite l’ONU et la coordination de l’OTAN, cette mission donc était parvenue à éliminer la présence d’Al-Qaïda sur le terrain. Elle était parvenue à éliminer le cerveau des attentats du 11 septembre, Oussama ben Laden. Et enfin, et c’est l’élément le plus important peut-être, elle était arrivée à offrir une certaine stabilité et prospérité, un certain accès aux bienfaits de la modernité à la société afghane. Eh bien, cette mission s’était finalement heurtée à un plan de retrait extrêmement mal ficelé. Il s’agit des décisions peu réfléchies prises par les deux dernières administrations américaines, tant celle de M Trump que celle de M Biden. Des décisions irréfléchies, et qui ont eu pour effet d’instiller un sentiment d’échec dans le chef de l’opinion publique. On constate l’émotion ressentie par l’opinion devant les images et les nouvelles en provenance d’Afghanistan. C’est la fin malheureuse d’une mission, certes très difficile, mais nécessaire, et avec un bon bilan pour la stabilisation de l’Afghanistan. Voyez-vous, l’effroi que la poussée des talibans inspire ne fait que réconforter l’idée qu’il s’était agi d’une guerre qu’il fallait mener. Mais la réalité, c’est qu’il fallait aussi y mettre un terme un jour. Il ne s’agit pas seulement du prix de cette mission, du coût en vies humaines, en termes militaires et financiers, mais aussi du fait qu’il fallait laisser l’Afghanistan prendre son sort entre ses propres mains ».



    Certes, des alternatives existaient à la formule de retrait choisie par l’administration américaine. Le président Biden aurait pu prolonger le mandat de ses troupes, par exemple jusqu’au mois de septembre 2022, et conditionner ce retrait par un accord scellé entre le gouvernement afghan et les talibans, comme l’affirme Nargis Nehan, ancienne membre du gouvernement de Kaboul, renversé par les talibans. Elle ne se prive pas de charger l’administration américaine, qualifiant d’« irresponsable » le plan de retrait mis en œuvre. Et de poursuivre, dans l’interview qu’elle avait donnée à l’AFP, 6 jours après s’être échappée d’Afghanistan, je cite : « Les Etats-Unis ont bien été capables d’y rester pendant 20 ans. Une année de plus ou de moins n’aurait pas eu d’impact, d’un point de vue financier et politique, pour les Américains ».



    Nargis Nehan déplore ce qu’elle appelle le gaspillage de plus de 2 000 milliards de dollars et de tant de vies humaines, qui représente le coût de l’opération payé par la communauté internationale en Afghanistan. Et de renchérir : « Le sentiment d’avoir été abandonnés, ignorés, trahis, tout cela ne fait qu’accroître la rancune envers la communauté internationale. Et je crains que cela ne renforce l’extrémisme en Afghanistan », avait-elle poursuivi.



    Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avertit : « Une catastrophe humanitaire pointe à l’horizon », tirant la sonnette d’alarme devant la menace d’un effondrement total des services de base dans le pays. Le patron de l’ONU rappelle dans le contexte que, je cite, « près de la moitié de la population afghane dépend de l’aide humanitaire pour sa survie », et que « les enfants, les femmes et les hommes d’Afghanistan ont besoin plus que jamais de la solidarité de la communauté internationale ».



    Quant aux talibans, ils s’étaient engagés à garantir la sécurité des équipes d’aide humanitaire dans le pays, ainsi que l’accès de l’aide humanitaire. Ils avaient par ailleurs clamé à cor et à cri vouloir fonder un régime qui soit reconnu tant par la communauté internationale que par le peuple afghan. Dans sa première intervention suivant la prise du pouvoir, un des porte-paroles des talibans a déclaré que la liberté de la presse et le droit des femmes seraient respectés, selon les préceptes de la loi islamique, sans plus de précisions sur ce que cela représentera dans les faits. Il est vrai que les restrictions imposées par les talibans aux femmes s’étaient relaxées dès 2001, alors même que la communauté internationale poursuivait toujours la guerre contre le pouvoir taliban de l’époque. Le droit des femmes, promu par ladite communauté, avait été consolidé par la suite dans les textes, durant ces 20 ans. En 2009, la législation visant l’élimination de la violence faite aux femmes avait mis hors la loi le viol, le mariage forcé, ouvrant grand aux femmes les portes des universités et du marché du travail. Mais aujourd’hui, les femmes afghanes craignent que les droits acquis durant ces 20 années ne soient jamais recouvrés, en dépit des déclarations des talibans selon lesquelles « les écoles seront ouvertes, et les filles et les femmes iront à l’école, en tant qu’enseignantes et en tant qu’élèves ».



    Entre temps, l’Europe s’attend à une migration afghane qui mettra à rude épreuve ses capacités d’accueil, mettant sous pression les systèmes publics. La crise de 2015, lorsque l’Europe a dû faire face à l’assaut des réfugiés clandestins chassés par la guerre de Syrie, est encore dans toutes les mémoires. Et même si les deux situations ne sont pas comparables, l’Europe doit s’organiser, demeurer vigilante face aux risques terroristes que la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan ne fait que renforcer.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le départ d’Afghanistan

    Le départ d’Afghanistan

    Le
    chaos règne en Afghanistan après le retrait des troupes américaines. La
    communauté internationale semble prise de court par l’évolution de la situation
    sur place et doit prendre des mesures d’urgence. En l’espace de seulement
    quelques jours, les grandes villes sont tombées entre les mains des talibans,
    qui ont également renversé le gouvernement de Kabul. Les insurgés annoncent la
    fin de la guerre et demandent de ne pas être isolés sur la scène internationale.
    Dans le même temps, une soixantaine d’États demandent à leur tour aux talibans
    d’autoriser les Afghans qui le souhaitent à quitter le pays.

    Dans ce contexte,
    le MAE de Bucarest informe que la cellule de crise convoquée par le ministre,
    Bogdan Aurescu, continue son activité de soutien et d’assistance aux citoyens
    roumains présents sur le territoire de l’Afghanistan, pour qu’ils soient
    évacués en sécurité. La cellule de crise est en contact avec les partenaires
    internationaux de la Roumanie et suit de près les évolutions dans le pays
    asiatique. Le MAE rappelle dans un communiqué de presse que l’ambassade de
    Roumanie à Kabul a suspendu son activité en 2019, suite à un attentat qui avait
    fortement endommagé les locaux. Compte tenu de l’absence de mission
    opérationnelle à Kabul et du fait que l’ambassade roumaine à Islamabad avait
    assumé la représentation de la Roumanie dans la relation avec l’Afghanistan, la
    capacité d’intervention de cette mission diplomatique en Afghanistan est limitée,
    notamment dans le contexte de la dégradation du contexte sécuritaire dans le
    pays, est-il aussi précisé dans le communiqué du MAE de Bucarest.

    Vendredi
    déjà, lorsque le niveau d’alerte concernant l’Afghanistan a été relevé au point
    maximum, le ministère avait recommandé aux citoyens roumains en déplacement
    dans ce pays de contacter l’ambassade roumaine au Pakistan et d’annoncer leur
    présence dans la région ainsi que leurs données de contact, à utiliser en cas
    de besoin. Le premier ministre Florin Cîțu a demandé à tous les ressortissants
    roumains encore présents en Afghanistan de quitter le pays. « Je voudrais dire à tous les Roumains
    qui sont toujours là-bas et qui n’ont pas encore contacté notre mission
    diplomatique au Pakistan de le faire au plus vite. En ce moment, comme je vous
    l’ai déjà dit, le niveau d’alerte est maximum. Quittez l’Afghanistan
    immédiatement! »
    , a dit le premier ministre roumain.

    Selon les
    experts en politique internationale, la participation de la Roumanie aux
    missions militaires en Afghanistan a marqué l’histoire des 19 dernières années,
    jouant un rôle décisif dans le renforcement du flanc oriental. La Roumanie a
    consolidé, à travers cette participation, sa relation avec les USA et avec les
    Etats européens, tous ceux qui allaient devenir des alliés au sein de l’Organisation
    du Traité de l’Atlantique du Nord et de l’UE. Entre 2002 et 2021, plus de
    32.000 militaires roumains ont été déployés sur le théâtre d’opérations afghan.27 d’entre eux ont perdu la vie et plus de 200 ont été
    blessés durant les près de deux décennies de présence de l’Armée roumaine dans
    ce pays. Une présence qui a coûté à la Roumanie quelque 3 milliard de lei (environ
    600 millions d’euros).

  • Le ministre des affaires étrangères de Bucarest s’exprime sur des dossiers d’actualité

    Le ministre des affaires étrangères de Bucarest s’exprime sur des dossiers d’actualité

    La Roumanie entretient des relations « exceptionnellement
    bonnes » avec l’État d’Israël, un partenaire aux dimensions stratégiques
    pour Bucarest, mais elle a aussi de « très bonnes relations » avec la
    partie palestinienne. C’est ce qu’a déclaré le ministre des affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, invité dans une émission de télévision à commenter
    la situation de sécurité grave en Israël et à Gaza. Le chef de la diplomatie
    roumaine a fermement condamné les tirs de roquettes lancés depuis le territoire
    contrôlé par le groupement islamiste Hamas contre des zones habitées d’Israël. « Nous
    avons exprimé notre profond regret pour les pertes en vies humaines ainsi que l’espoir
    qu’il n’y en aura pas d’autres. Malheureusement, je constate que de telles
    situations continuent d’exister. », a dit le ministre Bogdan Aurescu. Et
    lui de préciser qu’environ 320 – 350 citoyens roumains, y compris à la double
    nationalité, vivaient dans la Bande de Gaza, les missions diplomatiques de la
    région ont reçu des dispositions de leur fournir de l’aide, s’ils en demandaient.


    Outre ce dossier international
    brûlant de l’actualité, le chef de la diplomatie de Bucarest a aussi abordé le
    dossier délicat des visas obligatoires pour les Roumains qui souhaitent voyager
    aux États-Unis. Ce régime est maintenu en dépit du partenariat stratégique
    solide reliant Washington et Bucarest et des critiques exprimées par l’Union
    européenne. À présent, les Bulgares, les Croates, les Chypriotes et les
    Roumains sont les seuls citoyens de l’Union à avoir toujours besoin de visas pour
    entrer aux États-Unis, ce qui a poussé le Parlement européen à demander à la Commission
    européenne d’activer le mécanisme de réciprocité en matière de visas et de
    suspendre pendant un an la suppression des visas obligatoires pour les citoyens
    américains. Ce dossier n’a pourtant pas de dimensions politiques et
    diplomatiques particulières, c’est un dossier plutôt technique. Le ministre Bogdan
    Aurescu a expliqué que les Roumains continuaient à avoir besoin de visas pour
    se rendre aux États-Unis, à cause d’un taux de refus de 9 – 10% du total des
    demandes, alors que la législation américaine indique un taux maximum de 3%. La
    Roumanie a remplie toutes les autres conditions définies par la législation
    américaine.

    Les autorités roumaines et américaines ne sont pas responsables de
    cette situation, qui est due au fait que certains citoyens roumains ne
    remplissent pas les conditions d’octroi d’un visa américain, a souligné M. Aurescu.
    Et lui de préciser avoir évoqué ce sujet avec le secrétaire d’État des États-Unis,
    Antony Blinken. Les deux hommes ont convenu qu’il était besoin de mettre en œuvre
    une campagne roumano-américaine d’information des citoyens roumains, notamment
    de ceux souhaitant demander un visa court séjour pour les États-Unis, pour leur
    apprendre les conditions à remplir afin de l’obtenir. Une telle démarche
    pourrait convaincre ceux qui ne remplissent pas lesdites conditions de ne plus
    déposer la demande de visa, ce qui ferait baisser le taux de refus. Des
    initiatives ont été formulées au Congrès de Washington pour introduire des
    exceptions au règlement d’octroi des visas dans le cas des citoyens d’États
    alliés, mais elles n’ont pas abouti, a ajouté le ministre roumain des
    affaires étrangères, Bogdan Aurescu. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 05.11.2020 (mise à jour)

    05.11.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – Le nombre de cas de
    contamination au coronavirus enregistrés en Roumanie en 24 heures est à la
    hausse. 9.714 nouveaux cas positifs sur 37.685 tests effectués ont été
    rapportés jeudi, ce qui porte le bilan total à plus de 276.802 personnes
    infectées depuis le début de la pandémie. 121 décès supplémentaires dus à la
    Covid-19 ont été également enregistrés
    jeudi, ce qui monte le nombre total des morts à 7.540. A présent, 12.061
    malades sont hospitalisés dont 1.014 en soins intensifs. Le gouvernement s’apprête à rendre le port du masque
    obligatoire dans tous les espaces publics, là où le taux d’incidence est de 1,5
    cas pour mille habitants.

    Protestations – Les syndicalistes de la Fédération de la Solidarité
    sanitaire ont protesté ce jeudi à Bucarest contre les mauvaises conditions de
    travail. Ils réclament l’adoption de toutes les mesures de sécurité et de protection sanitaire pour le personnel soignant, afin au maximum le nombre de médecins et d’infirmiers contaminés par le Sars-Cov-2 ou
    décédés des suites de ce virus. Par ailleurs, les protestataires souhaitent se
    voir accorder l’accès à toutes les informations concernant la Covid-19, tout
    comme des primes pour le travail déroulé dans des conditions exceptionnelles.
    Les protestations de ce jeudi ont eu lieu deux jours après la Marche de
    l’épuisement, organisée par le personnel sanitaire, membre de la Fédération syndicale Sanitas, mécontent des stratégies de crise incohérentes adoptées par les
    autorités.
























    Croissance
    – Selon la Commission européenne, la reprise
    économique n’est envisageable cette année ni pour le bloc communautaire
    ni pour la zone euro. Ce sera à peine en 2023 que les économies des 27
    retrouveront leur niveau d’avant la pandémie. Bien que plus optimistes que les
    prévisions de l’été, mais toujours frappées d’incertitude en raison de la deuxième
    vague de la pandémie de Covid-19, les prévisions de l’automne 2020 de la
    Commission, tablent sur une contraction de 7,4% de l’économie communautaire en
    2020, avant un retour à une croissance de 4,1 % en 2021 et de 3 % en 2022. Après
    une croissance de 4,2% en 2019, la Roumanie enregistrera cette année une
    contraction de 5,2%, le PIB allant progresser de 3,3% en 2021 et de 3,8% en
    2022. Mais le degré d’incertitude reste élevé et la production réelle ne
    retrouvera son niveau antérieur
    avant 2023. L’exécutif communautaire estime une hausse
    significative du déficit, car l’effort budgétaire pour combattre la crise
    sanitaire s’ajoute aux dérapages fiscaux du passé. Après un déficit de 4,4% en
    2019, la Roumanie passera à 10,3% en 2020, à 11,2% en 2021 et à 12,5% en 2022.
    La tendance à la hausse déterminée en grande partie par la majoration des
    retraites devrait s’aggraver à cause de l’impact de la crise liée à la pandémie
    de COVID-19, tandis que la récession aura des effets négatifs sur les recettes
    provenues des taxes, estime la Commission européenne.

    Transport ferroviaire – Le Transport ferroviaire de passagers a baissé partout en Europe pendant le deuxième semestre de cette année par rapport à la même période de l’année précédente, informe Eurostat. Le déclin de 47% enregistré en Roumanie a été l’un des moins significatifs enregistrés en Europe. Au pôle opposé, on retrouve l’Irlande, avec une baisse de 94%, la France et l’Espagne, avec 78%.

    Conférence – Le ministère roumain des affaires étrangères et l’OTAN organiseront conjointement la Conférence annuelle de l’Alliance Atlantique, qui aura lieu le 10 novembre prochain. Organisée en visioconférence, la réunion sera consacrée au contrôle des armements, au désarmement et à la non-prolifération des armes de destruction massive. Ce sont le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui ouvriront les travaux de cet événement, arrivé à sa 16-e édition. Cette année, la Conférence annuelle de l’Alliance marquera le demi-centenaire de l’entrée en vigueur du Traité de non-prolifération nucléaire, fournissant aussi un cadre de débats en vue de la Conférence d’évaluation du traité, qui devrait avoir lieu en août 2021. Rappelons que le secrétaire général adjoint de l’OTAN est le Roumain Mircea Geoană, nommé à ce poste en 2019.














    Météo
    – Des températures normales en accord avec la saison actuelle s’annoncent en Roumanie pour les prochaines 24 heures. Le brouillard fera son apparition à l’aube dans les
    dépressions. Vendredi, le thermomètre indiquera des températures maximales
    entre 8° et 16°.





  • 14.09.2020

    14.09.2020

    Rentrée scolaire – C’est la rentrée des classes aujourd’hui en Roumanie, la nouvelle
    année scolaire étant bien atypique, marquée par des conditions de protection
    sanitaire spéciales, en raison de la pandémie de coronavirus. Dans un message à
    l’occasion de la rentrée scolaire, le premier ministre Ludovic Orban affirme
    que l’éducation est un élément essentiel d’une société civilisée et que les
    élèves retournent en classe pour continuer leur formation en apprenant une
    nouvelle leçon, celle de prendre soin de son propre état de santé et de celui
    des autres. Le premier ministre a attiré l’attention que le danger de la
    contamination au nouveau coronavirus était un défi pour les élèves, leurs
    familles, les enseignants et les autorités responsables du domaine de l’éducation.




    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest devrait décider
    aujourd’hui de prolonger, pour la quatrième fois, l’état d’alerte sanitaire,
    dans le contexte de la pandémie de COVID 19. La décision de l’Exécutif
    comprendra aussi des mesures visant le déroulement dans des conditions de
    sécurité sanitaire des élections locales du 27 septembre. Le premier ministre Ludovic
    Orban a précisé que les bureaux de vote fonctionneront dans des espaces plus
    généreux et que des espaces d’attentes pourraient être mis en place, en
    respectant la distanciation physique. Par ailleurs, le gouvernement envisage
    aussi de relâcher plusieurs restrictions dans la prochaine période. L’état
    d’alerte a été institué le 15 mai dernier, après deux mois d’état d’urgence. Le
    bilan actuel des personnes infectées par le nouveau coronavirus s’élève à plus de 104.000, tandis que celui des décès est de 4185, au bout de sept mois depuis
    le premier cas d’infection au SARS-CoV-2.


    Pandémie – De nombreux pays remettent en place des mesures de confinement dans le contexte de ce que l’on appelle « la deuxième vague » de la pandémie de COVID 19. L’Organisation mondiale de la santé a rapporté dimanche près de 308.000 nouveaux cas d’infection dépistés en 24 heures, un nouveau record global, informe l’agence Reuters. Les chiffres les plus élevés ont été enregistrés en Inde, aux Etats-Unis et au Brésil. A l’échelle mondiale, le nombre de malades est de plus de 29 millions, tandis que celui des décès associés à la Covid-19 est de 928.000.

    Diplomatie – Le ministre roumain des affaires étrangères,
    Bogdan Aurescu, a eu une conversation téléphonique avec son homologue
    israélien, Gabriel Ashkenazi, après les consultations politiques que les deux
    hommes ont eues au cours de la visite en Israël du chef de la diplomatie
    roumaine. Un communiqué de presse du MAE de Bucarest informe que les deux
    ministres ont procédé à une évaluation des préparatifs en vue d’une nouvelle
    réunion commune des gouvernements roumain et israélien, qui devrait avoir lieu
    l’année prochaine. Ils ont aussi examiné l’évolution de la création d’un groupe
    d’experts qui préparent, pour la réunion mentionnée, les sujets liés à des
    domaines particuliers d’intérêt commun, tels l’agriculture, les technologies de
    l’information, la sécurité informatique et l’intelligence artificielle. MM
    Aurescu et Ashkenazi ont eu un échange d’opinions sur des sujets d’intérêt
    commun dans la région du Moyen Orient, avec un accent supplémentaire sur le
    Processus de paix au Moyen Orient. La Roumanie soutient la réglementation du
    différend sur la base du droit international et de la solution des deux Etats,
    Israël et la Palestine, qui coexistent dans la paix et la sécurité, indique le
    communiqué de presse mentionné.














    Bélarus – Le président du Bélarus, Aleksandr Lukaşenko, rencontre
    aujourd’hui, en Russie, son homologue, Vladimir Poutine. Ce sera le premier
    entretien des deux leaders depuis le début des grandes manifestations
    anti-présidentielles de Minsk. La Russie déploiera au Belarus des militaires de sa division de
    parachutistes Pskov, pour participer à partir de lundi à des exercices conjoint
    avec les soldats de ce pays. Les exercices prévues jusqu’au 25 septembre se
    déroulent alors que le régime du président Alexandre Loukachenko se confronte à
    un mouvement de protestation qui avait démarré après les élections
    présidentielles du 9 août. Celles-ci ont été remportées par M Loukachenko, mais
    l’opposition affirme que celles-ci avaient été marquées par des fraudes
    massives. Le gouvernement de Minsk a également suscité des critiques de la part
    des Etats occidentaux, qui ont demandé que celui-ci soit répété mais il
    bénéficie toujours de l’appui de la Fédération de Russie qui a promis de l’aide
    militaire si la situation l’imposait. Dimanche, des dizaines de milliers de
    personnes ont à nouveau manifesté dans les villes biélorusses, pour demander la
    démission du président, au pouvoir depuis 26 ans et souvent qualifié de dernier
    dictateur d’Europe.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Patricia Ţig a remporté hier soir, le tournoi d’Istanbul et le premier titre WTA de sa carrière, grâce à la victoire en finale devant la Canadienne Eugenie Bouchard. En Italie, au tournoi de Rome qui commence aujourd’hui, Patricia Ţig s’est qualifiée au tableau principal, après la phase des qualifications. Au tableau de simple, on retrouve aussi le nom de Simona Halep, tête de série n°1 à Rome. La Roumaine jouera directement au deuxième tour.


















    Météo – Il
    fait beau et chaud en Roumanie aujourd’hui. Cet après-midi, les températures se
    situent entre 25° et 33°. A Bucarest, il y avait 30° à midi.

  • 06.01.2020 (mise à jour)

    06.01.2020 (mise à jour)

    Budget – Le président
    roumain Klaus Iohannis a promulgué, lundi, les lois
    du budget d’Etat et du budget des assurances sociales d’Etat pour l’année 2020,
    informe l’Administration présidentielle. Le 23 décembre dernier, le
    gouvernement libéral de Bucarest avait engagé sa responsabilité sur le projet
    de budget pour cette année. C’était une première pour l’Exécutif roumain en
    matière d’allocations budgétaires, le premier ministre Ludovic Orban expliquant
    le choix de cette procédure par le besoin de faire adopter les projets de loi
    en question avant la fin de l’année 2019. Selon M. Orban, la construction
    budgétaire prend en compte une croissance économique de 4,1%, une inflation de
    3,1% et un taux de change moyen de 4,75 lei pour un euro. Les présidents,
    membres de l’opposition, des deux Chambres parlementaires ont attaqué à la Cour
    constitutionnelle l’engagement de la responsabilité du gouvernement sur la loi
    du budget.

    Visites – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera, mardi, une visite de travail
    dans le land allemand de Bavière, où il rencontrera le ministre-président du
    land, Markus Soder, qui est aussi le président de l’Union
    chrétienne-sociale (CSU), membre de la coalition au pouvoir à Berlin, apprend-on par l’Administration
    présidentielle. Le chef de l’Etat prendra part à une réunion du gouvernement du
    land, discutera avec les membres de cette institution des relations
    bilatérales, de l’actualité européenne et prononcera une allocution. Le
    président participera à la rencontre annuelle du groupe parlementaire de la CSU
    au Bundestag – chambre basse du Parlement allemand. A l’occasion, Klaus
    Iohannis présentera la vision de la Roumanie sur l’avenir de l’Europe.


    Le premier ministre roumain Ludovic Orban
    effectuera du 7 au 9 janvier une visite de travail à Bruxelles. Il se rendra
    aux sièges des institutions européennes et de l’OTAN. Selon un communiqué du
    gouvernement de Bucarest, le chef de l’Exécutif roumain rencontrera la
    présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le secrétaire
    général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, le président du Conseil européen, Charles
    Michel, et le président du Parlement européen, David Sassoli.

    Santé -
    C’est une erreur humaine qui est à l’origine de l’incident produit à l’Hôpital
    Floreasca de Bucarest, le plus grand établissement hospitalier des urgences de
    Roumanie, où une malade est décédée, le mois dernier, après avoir été brûlée
    pendant une intervention chirurgicale. C’est la conclusion de l’Inspection
    sanitaire d’Etat, qui a sanctionné l’hôpital et l’équipe chirurgicale, en
    appliquant une amende de 30.000 lei (environ 6.300 euros). Le ministère de la
    santé informe aussi, via un communiqué de presse, que la direction de l’hôpital
    Floreasca a décidé, suite à une enquête administrative, de rompre le contrat
    administratif du Pr Mircea Beuran, pour non-respect des obligations
    contractuelles en tant que médecin chef de la Clinique de chirurgie III. Ce
    lundi, des médecins et des infirmiers de l’hôpital Floreasca ont interrompu
    leur activité pour protester contre la destitution du Pr Beuran ; les
    protestataires ont assuré uniquement les urgences majeures. L’Autorité
    nationale de management de la qualité dans le domaine de la santé a suspendu,
    le mois dernier, l’accréditation de l’établissement hospitalier, qui n’avait
    pas rapporté l’incident mentionné dans le délai légal de 24 heures.

    Iran – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé l’Iran à éviter « davantage de violence et de provocations », à l’issue d’une réunion extraordinaire des ambassadeurs de l’Alliance atlantique sur la crise entre Washington et Téhéran. Nous sommes tous d’accord que l’Iran ne doit jamais obtenir l’arme nucléaire, nous avons des préoccupations communes concernant les tests balistiques iraniens et nous condamnons d’une même voix le soutien de Téhéran pour différents groupes terroristes, a ajouté M. Stoltenberg. Une foule endeuillée accompagnait, ce lundi, à Téhéran, le cercueil du général Qassem Soleimani, aux cris de « Mort à l’Amérique ». Le commandant militaire le plus populaire d’Iran avait été tué, en Irak, dans une attaque aux drones, lancée par les Etats-Unis. L’Iran a répliqué en annonçant une nouvelle diminution de ses engagements assumés dans le cadre de l’accord international sur son programme nucléaire, accord dont les Etats-Unis se sont déjà retirés en 2018. Les Etats européens signataires de l’accord conclu en 2015 ont dit « regretter profondément » la décision de l’Iran de supprimer toute limitation de l’enrichissement de l’uranium le concernant. Sur la toile de fond de ces tensions, une réunion extraordinaire de l’OTAN se tient à Bruxelles, la chancelière allemande Angela Merkel se rendra à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine, tandis que le président américain Donald Trump annonce de lourdes sanctions contre l’Irak, si le gouvernement de Bagdad suit la décision du parlement de demander à Washington de retirer ses troupes du territoire irakien. A Bucarest, le premier ministre Ludovic Orban déclare suivre avec attention et inquiétude l’évolution de la situation entre les Etats-Unis et l’Iran, affirmant qu’il ne souhaite pas une escalade des tensions.

    Religion – En
    Roumanie (pays orthodoxe majoritaire), les chrétiens orthodoxes et
    grecs-catholiques ont célébré lundi le Baptême du Christ. Au bord des
    rivières ou devant les églises, les prêtres ont célébré la messe pour bénir
    l’eau en souvenir du baptême reçu par Jésus-Christ dans les eaux du Jourdain. Pour
    les catholiques, c’était lÉpiphanie, qui célèbre le Messie venu et
    incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage de mages. En
    revanche, pour les chrétiens orthodoxes de rite ancien, c’était la veille de Noël, ouvrant les deux
    semaines des fêtes d’hiver, qui s’achèveront le 19 janvier, lorsque l’Eglise
    orthodoxe de rite ancien célébrera le Baptême du Christ.

    Météo – En Roumanie, dans
    les prochaines 24 heures, il fera froid, notamment au centre du pays et dans
    les régions de colline et de montagne. Mardi, les températures maximales se
    situeront entre 3°C et 6°C.

  • 10.06.2019 (mise à jour)

    10.06.2019 (mise à jour)

    CHIŞINĂU – En République de Moldova,malgré la décision de la Cour
    constitutionnelle d’invalider l’investiture du nouvel Exécutifdirigé par la pro-européenne
    Maia Sandu, le gouvernement a tenu sa première
    réunion ce lundi, décidant de destituer deux hauts fonctionnaires dont le chef
    de la Police. Par ailleurs, Mme Sandu a assuré que son équipe réussirait à
    débloquer le financement extérieur, notamment celui offert par l’Union
    européenne. La réunion s’est tenue au siège du Parlement de Chişinău, puisque
    les membres du nouveau gouvernement sont interdits d’accès dans le bâtiment
    gouvernemental, contrôlé par le premier ministre sortant, Pavel Filip (du Parti
    démocrate), qui refuse de reconnaître les récentes décisions du Législatif, y
    compris l’investiture du Cabinet Maia Sandu. Le Parti démocrate a appelé à un
    dialogue politique tous les partis parlementaires, notamment le Parti des
    socialistes et le Bloc ACUM, afin d’identifier des solutions pour surmonter la
    crise. Proche du politicien controversé et homme d’affaires Vladimir Plahotniuc
    et désigné par la Cour constitutionnelle de Chişinău aux fonctions de chef de
    l’Etat, à la place du socialiste pro-russe, Pavel Filip a annoncé la
    dissolution du parlement et la convocation d’élections législatives anticipées
    au mois de septembre.














    Ministres – Les nouveaux ministres
    roumains de la Justice, des Fonds européens et des Roumains du monde ont prêté
    serment, lors de la cérémonie d’investiture, qui a eu lieu ce lundi à Bucarest,
    en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Le président avait signé, à la
    fin de la semaine dernière, les décrets nommant Ana Birchall titulaire au ministère de la Justice, Roxana
    Mînzatu aux Fonds européens et Natalia Elena Intotero en charge de la relation avec
    les Roumains du monde. M. Iohannis avait rejeté la proposition de nomination de
    Titus Corlăţean comme
    vice-premier ministre pour la mise en œuvre des partenariats stratégiques,
    demandant à la première ministre Viorica Dăncilă de faire une nouvelle proposition. Le président roumain
    considère M. Corlăţean
    comme « l’artisan du désastre des élections de 2014 », lorsqu’il
    était ministre des Affaires étrangères, quand des dizaines de milliers de
    Roumains de l’étranger n’ont pas pu voter. La première ministre a proposé ces
    candidatures le 29 mai dernier.

    Economie – Sur les quatre premiers mois de l’année, le déficit économique de la
    Roumanie s’est chiffré à 5.038 milliards d’euros, soit 1.298 milliards de plus par
    rapport à la même période de 2018. Les chiffres publiés ce lundi par l’Institut
    national de la statistique indiquent le fait qu’entre janvier et avril 2019,
    les exportations ont atteint 23.066 milliards d’euros et les importations 28.104
    milliards. Comparées à la même période d’il y a un an, les exportations ont
    augmenté de 3,8%, et les importations de 8,3%.






















    Conférence -
    Bucarest a accueilli, ce lundi, la Conférence de haut niveau sur les maladies
    animales transfrontalières, événement organisé par la présidence roumaine du
    Conseil en collaboration avec la Commission européenne. Parmi les sujets
    abordés on compte la perspective des fermiers sur la gestion des risques dans
    les maladies transfrontalières pour assurer la continuité de l’activité,
    l’assistance pour les pays affectés, le rôle de l’Autorité européenne de
    sécurité des aliments dans le soutien apporté aux Etats membres pour faire face
    à ces épidémies, l’importance de la coopération et les hautes implications
    économiques des maladies transfrontalières en Europe. Le ministre roumain de
    l’agriculture et du développement rural, Petre Daea,a
    souligné à cette occasion que la santé animale et le management des maladies
    transfrontalières étaient essentiels pour une agriculture communautaire
    efficace. Le commissaire européen en charge de la santé et de la
    sécurité alimentaire,
    Vytenis Andriukaitis, a parlé du soutien à la mise en place de stratégies
    communes au niveau européen, la coopération et la coordination des Etats
    membres de l’UE étant des éléments clé pour la protection de la santé animale. Selon
    les données de l’Autorité nationale vétérinaire sanitaire et de sécurité
    alimentaire, le 16 mai, sur le territoire roumain, la peste porcine africaine
    était présente en 84 communes de 16 départements, avec 397 foyers. En tout,
    plus de 365.000 cochons infectés ont été abattus et plus de 8.600 propriétaires
    ont reçu des dommages et intérêts en valeur totale de 251.8 millions de lei,
    soit environ 53.4 millions d’euros.






    Pourparlers – Le
    ministre roumain aux affaires européennes, George Ciamba, a eu, ce lundi, des
    pourparlers avec Gent Cakaj, ministre albanais des affaires étrangères qui
    effectue une visite en Roumanie. Les deux hommes se sont penchés sur les
    préparatifs de Tirana en vue de l’ouverture des négociations d’adhésion à
    l’Union européenne, sur l’évolution des relations roumano-albanaises et sur les
    évolutions dans la région des Balkans occidentaux. A cette occasion, George
    Ciamba a confirmé à nouveau l’appui ferme de la Roumanie à l’adhésion de
    l’Albanie à l’UE, exprimant la disponibilité de Bucarest de fournir de
    l’assistance technique à Tirana dans le processus d’adhésion.










    Météo – Le temps reste
    instable, mais chaud en Roumanie, dans les prochaines 24 heures. Une nouvelle
    alerte à l’instabilité atmosphérique accentuée concerne la quasi-totalité du
    territoire national jusqu’à mardi dans la nuit. Des averses importantes et des
    phénomènes orageux sont attendus, notamment dans le sud, le sud-ouest, ainsi
    que dans les régions de collines et en montagne. Les températures maximales se situeront entre 23° et
    33°.

  • 11.03.2019

    11.03.2019

    BudgetLe parlement bicaméral de Bucarest examinera à nouveau cette semaine la loi du budget pour 2019, sur la demande du président de la Roumanie, Klaus Iohannis. La majorité gouvernementale du Parti social-démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a fait savoir qu’elle n’allait opérer aucune modification dans le contenu du document, car, affirme-t-elle, les dispositions actuelles assurent les ressources nécessaires pour des domaines économiques importants. L’opposition affirme, en revanche, que le budget ne peut pas entrer en vigueur dans sa forme actuelle, qui mène à la stagnation et au sous-développement du pays. Le chef de l’Etat a renvoyé la loi du budget au parlement après le rejet, par la Cour constitutionnelle, de la saisine qu’il avait formulée. La gauche roumaine affirme que la démarche du chef de l’Etat avait une mise électorale, liée à l’élection présidentielle prévue à la fin de cette année. Si le parlement n’opère pas de modifications à la loi du budget, le président sera obligé de la promulguer telle quelle.


    Réunion – Le
    Conseil Affaires Générales de l’Union européenne se réunit aujourd’hui et
    demain à Bucarest, pour examiner le cadre financier pluriannuel pour la période
    2021-2027 et les priorités d’action de l’Union pour les cinq prochaines années.
    En plus des ministres en charge des affaires européennes des 28, le premier
    vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et le commissaire
    européen au budget et aux ressources humaines, Günther Oettinger, sont
    également présents à la réunion organisée par la présidence roumaine du Conseil
    de l’UE. Par ailleurs, une réunion informelle avec les représentants de la
    Commission européenne ainsi qu’avec ceux des Etats candidats à l’admission dans
    l’UE : l’Albanie, la République de Macédoine du Nord, le Monténégro, la
    Serbie et la Turquie, a également lieu aujourd’hui, en marge de la réunion du
    CAG.


    Eurogroupe – Le
    ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici, participe aujourd’hui, à
    Bruxelles, à la réunion de l’Eurogroupe en format élargi et préside la session
    consacrée au « Dialogue macroéconomique ». Les principaux sujets de
    discussion sont : une présentation, par la Commission européenne, des
    principales conclusions de la deuxième mission de surveillance consolidée en
    Grèce, un débat consacré à la croissance économique et à l’emploi, aux marchés
    de l’immobilier et au projet de budget actualisé de la Lettonie. Demain, le
    ministre Eugen Teodorovici présidera la troisième réunion du Conseil des
    Affaires économiques et financières (ECOFIN), dont l’agenda inclut des sujets
    tels la directive européenne concernant les taxes sur l’alcool et les boissons
    alcoolisées, ou encore la directive européenne sur le régime général des taxes
    ou des impôts sur les services numériques.


    Justice – Les leaders
    du Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale de Bucarest,
    examine aujourd’hui la situation du ministre de la justice, Tudorel Toader. Le
    chef des sociaux-démocrates roumains, Liviu Dragnea avait expliqué que le ministre
    faisait l’objet d’un état de mécontentement que l’autre membre de la coalition,
    l’Alliance des libéraux et des démocrates, devait tirer au clair. Ministre indépendant soutenu par l’ALDE, Tudorel
    Toader a suscité les critiques des sociaux-démocrates mais aussi de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR),
    qui soutient la coalition gouvernementale au parlement. Le vote sur une motion simple
    introduite par le Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR) n’a pas
    pu avoir lieu la semaine dernière, pour manque de quorum, et il a été reporté à
    une date ultérieure. Une récente ordonnance gouvernementale d’urgence, initiée
    par M. Toader et qui modifiait à
    nouveau les lois de la justice, est vivement critiquée par les magistrats.






















    Ultra-marathon – L’athlète roumain Vlad Adrian Crişan Pop a terminé
    victorieux la course de 120 milles, version abrégée de l’ultra-marathon « 6633
    Arctic Ultra » du Cercle polaire arctique. En participant à cette
    compétition, a-t-il expliqué, le sportif roumain veut collecter de l’argent
    pour les enfants malade du cancer. Le bibliothécaire roumain Avram Iancu court
    dans la course de 380 milles (618 km) de l’ultra-marathon « 6633 Arctic
    Ultra ». Avram Iancu est la première personne au monde à avoir nagé sur
    toute la longueur du Danube (2860 km), sans costume de protection. Il a eu
    besoin de 89 jours pour parcourir cette distance.

















    Tennis – Au tournoi
    de tennis d’Indian Wells, aux Etats-Unis, la joueuse roumaine Simona Halep, numéro
    2 mondial, s’est imposée hier devant l’Ukrainienne Katerina Kozlova (Ucraina), en
    deux sets 7-6/7-5, et s’est qualifiée dans les huitièmes de finale où elle
    affrontera la Tchèque Marketa Vondrousova. Egalement à Indian Welles, mais dans
    le tournoi de double masculin, la paire Horia Tecău (Roumanie) – Jean-Julien
    Rojer (Pays-Bas), a réussi à se qualifier dans les huitièmes de finale.

    Météo – Le temps reste particulièrement
    chaud dans le sud-est de la Roumanie. Dans les régions de montagne, des
    précipitations mixtes sont signalées, tandis que le vent souffle fort, à plus
    de 80-90 km/h. Les températures de la
    mi-journée vont de 7 à 19°. A Bucarest, il y avait 20° à midi.

  • A la Une de la presse roumaine ce 30.07.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 30.07.2018

    Pendant ce temps, deux événements liés à la communauté et à la langue roumaine animent les esprits, mais nettement moins.

  • 06.11.2017 (mise à jour)

    06.11.2017 (mise à jour)

    Podgorica – En visite officielle de deux jours en Monténégro, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, a rencontré ce lundi, son homologue de ce pays Srđan Darmanović. Dans le cadre des discussions, le dignitaire roumain a exprimé l’appui ferme de Bucarest à l’intégration européenne du Monténégro et souligné la disponibilité de la Roumanie de faire part de ses expériences et de lui offrir de l’assistance. Les deux côtés ont passé en revue les moyens de consolider la coopération sectorielle et l’interaction économique, y compris dans les domaines du travail et des assurances sociales, de l’éducation, des sciences et de la technologie, de l’environnement, de l’énergie et du tourisme. Les deux responsables ont signé un plan d’action pour la période 2018 – 2019 dans le domaine de l’intégration européenne et euro-atlantique, une partie du Cadre de coopération soutenue entre les deux ministères des Affaires Etrangères, document signé en 2013. La visite s’inscrit dans les démarches d’intensification de la présence roumaine dans les Balkans occidentaux, région qui compte parmi les priorités de la politique extérieure de Bucarest. Ces démarches se déroulent en vue du mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019.


    Situation – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier soir à Bucarest et dans les grandes villes de Roumanie contre l’intention de la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates (PSD-ALDE) de modifier les lois de la justice et la législation fiscale. Initié par le ministre de la justice, Tudorel Toader, et soumis au parlement, le projet de lois de la justice prévoie, entre autres, que l’Inspection judiciaire passe du Conseil supérieur de la magistrature au ministère de la justice et que le chef de l’Etat ne soit plus impliqué dans les procédures de désignation des chefs des Parquets. Par ailleurs, le gouvernement roumain a ajourné pour ce mercredi sa réunion extraordinaire consacrée à l’adoption de plusieurs mesures fiscales, dont le transfert des contributions sociales entièrement à la charge des salariés, le versement par l’employeur d’une contribution qui couvre les arrêts de maladie et la prestation chômage et la baisse de l’impôt sur le revenu qui passerait de 16% actuellement à 10%. Aujourd’hui également, les sénateurs ont rejeté une motion simple introduite par l’opposition parlementaire contre le ministre des finances, Ionuţ Mişa. Devant le plénum, il a affirmé que le chiffre d’affaires de l’économie roumaine avait augmenté de 9,4% et que le profit brut avait progressé de 8,4% durant les six premiers mois de l’année. La Roumanie compte actuellement parmi les économies les plus dynamiques de l’UE et la direction de développement du pays est appréciée tant par les investisseurs que par les organismes internationaux, a également dit M Misa. Les partis politiques d’opposition, les syndicats et les organisations patronales affirment que les mesures proposées par le ministre auraient des effets graves dans le secteur privé.

    Elections – En Roumanie, les électeurs de la ville de Deva – à l’ouest du pays – et de 15 autres communes de 13 départements ont élu hier leurs maires et des conseillers locaux, dans le cadre d’un scrutin local partiel. A Deva, selon, les résultats partiels, le candidat du Parti national libéral (d’opposition), Florin Oancea, est le nouvel édile en chef de la ville. Les fonctions de maire étaient à pourvoir après que l’ancien maire, Mircia Muntean, reconduit à la tête de la municipalité à l’été 2016, a été condamné définitivement à six ans de prison ferme pour abus de pouvoir et conduite sous l’influence de l’alcool.

    Royauté – L’état de santé de l’ancien souverain de Roumanie, le roi Michel, s’est détérioré, a fait savoir aujourd’hui la Maison Royale roumaine. Âgé de 96 ans, le roi Michel, qui se trouve à sa résidence de Suisse, souffre d’un cancer. Couronné en 1940, le dernier souverain de Roumanie a été forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident en 1947 par les communistes qui avaient pris le pouvoir. Revenu au pays seulement après la chute du communisme, en 1989, le roi Michel a pu recouvrer la nationalité roumaine, qui lui avait été retiré par les autorités communistes, ainsi qu’une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, il a soutenu auprès des chancelleries occidentales l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie s’est réunie pour deux matchs amicaux contre la Turquie et les Pays-Bas. Le premier est prévu pour le 9 novembre à Cluj dans le centre-ouest du pays alors que le deuxième se déroulera le 14 novembre à Bucarest. Le sélectionneur Cosmin Contra a convoqué pour ces deux rencontres une trentaine de joueurs, dont 17 qui évoluent à l’étranger. Parmi les joueurs convoqués figurent aussi l’attaquant du FCSB, Denis Alibec, qui passe par une période plutôt mauvaise mais aussi le milieu de terrain Sergiu Hanca, qui est accusé d’indiscipline chez Dinamo. Avec ces deux matchs, la Roumanie donne le coup d’envoi de sa campagne de préparatifs en vue de préliminaires de l’EURO 2020. Rappelons-le, la sélection de la Turquie est entrainée par le roumains Mircea Lucescu.

    Météo – Durant les prochaines 24 heures le ciel sera plutôt couvert en Roumanie, notamment sur le sud et l’est du pays. Sur ces régions, le brouillard apparaitra, notamment durant matinée. Ciel variable sur le reste du pays avec du vent fort sur le sud-ouest et sur le relief. Les températures iront de – 1 à 9 degrés durant la nuit pour progresser vers 17 degrés durant la journée.

  • Britischer Premierminister David Cameron hat Bukarest besucht

    Britischer Premierminister David Cameron hat Bukarest besucht

    Neben ihrer Mitgliedschaft innerhalb der Europäischen Union und der NATO sind Gro‎ßbritannien und Rumänien auch Businesspartner. Der Handelsaustausch zwischen den zwei EU-Ländern erreichte letztes Jahr einen neuen Rekord von 3,5 Milliarden Euro, sagte am Mittwoch in Bukarest der britische Premierminister, David Cameron. Vor Rumänien besuchte der britische Premierminister auch Bulgarien und Polen. Gro‎ßbritannien verhandelt gerade seine Beziehungen zur EU neu, während Vorbereitungen für ein Referendum zum Verbleib des Landes in der Union laufen. Kernpunkte sind dabei die Freizügigkeiten innerhalb der EU, insbesondere die Arbeitnehmerfreizügigkeit. Der britische Premierminister, David Cameron:



    Ich unterstütze den Grundsatz der Freizügigkeit. Die Rumänen, wie auch andere Europäer, leisten einen wichtigen Beitrag zur britischen Wirtschaft, in vielen verschiedenen Bereichen, wie Finanzen, Wissenschaft, Medizin. Ich hätte aber nie gedacht, dass diese Freizügigkeit so viele Menschen nach Gro‎ßbritannien bringen würde. Durch die entstandene Situation stehen nun die Schulen, die Krankenhäuser und generell alle öffentliche Dienste unter Druck, und wir suchen nun nach einer Lösung. Jedes Jahr kommen etwa 300.000 Immigranten nach Gro‎ßbritannien. Wir können so viele Leute nicht unterstützen, und wir müssen unbedingt Lösungen für diese Situation finden.”



    Rumänien schlie‎ßt wie auch Polen jede Einschränkung der Freizügigkeit als Grundprinzip der Europäischen Union aus. Die meisten Rumänen, die in Gro‎ßbritannien leben, sind sehr gut integriert; mit den Steuern und Gebühren, die sie zahlen, leisten sie ihren Beitrag zur britischen Wirtschaft, sagte der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, bei den Gesprächen mit dem britischen Premierminister David Cameron. Der rumänische Ministerpräsident, Dacian Ciolos, sagte seinerseits:



    Rumänien unterstützt die Vorschläge Gro‎ßbritanniens, mit Ausnahme der Frage betreffend die Rechte der ausländischen Arbeitnehmer in Gro‎ßbritannien. Wir bestehen darauf, das Lösungen gefunden werden, welche die in der EU-Gesetzgebung eingetragenen Rechte nicht verletzen, vor allem was die Sozialrechte betrifft. Vergessen wir nicht, das die meisten ausländischen Arbeitnehmer, und dazu gehören auch die Rumänen, in Gro‎ßbritannien arbeiten und Steuern zahlen. Ich bin der Ansicht, dass man zukünftig Lösungen finden wird, die auch dieses Anliegen Rumäniens berücksichtigen.”



    Die Konsolidierung der Kooperation zwischen Rumänien und Gro‎ßbritannien in den Bereichen Wirtschaft und Sicherheit, sowie die Reform der Europäischen Union waren weitere Themen der Gespräche zwischen dem britischen Premierminister David Cameron und den rumänischen Würdenträgern in Bukarest.