Tag: SMIC

  • Nouveau pas vers le salaire minimum européen

    Nouveau pas vers le salaire minimum européen

    La loi relative à l’introduction d’un salaire minimum européen en Roumanie a été promulguée par le président Klaus Iohannis.

     

    Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que les autorités feront ainsi le pas envers la majoration du salaire minimum à 810 euros à partir du 1er janvier 2025. Il a assuré qu’aucun obstacle, ni électoral, ni d’autre nature n’existaient à l’encontre de cette initiative. « L’acte législatif est actuellement en procédure de transparence, tout le monde l’a vu et a pu donner son avis. C’est pourquoi, nous allons parcourir la procédure nécessaire pour que la loi soit approuvée rapidement et pour y faire tous les réglages techniques » a souligné le premier ministre roumain. Ce fut le Conseil tripartie qui réunit le gouvernement, les représentants du patronat et les syndicats à avoir adopté la décision de majorer le salaire minimum brut. L’objet de la nouvelle loi est la transposition dans la législation nationale d’une directive du Parlement européen sur les salaires minimums adéquats de l’UE. Elle vise à améliorer les conditions de travail et de vie, y compris par des salaires minimum et par un cadre efficace de négociation collective qui puisse soutenir l’évolution des salaires.

    Pour une meilleure protection des travailleurs

     

    Conformément à la loi, le salaire minimum brut est garanti par une décision gouvernement peut être accordé à un salarié pour une période maximale de 24 mois depuis la signature du contrat individuel de travail. « Une fois cette loi adoptée, nous bénéficierons d’une meilleure protection des travailleurs de Roumanie. La majoration des salaires est un pas en avant pour des lieux de travail mieux payés, mais aussi pour une meilleure stabilité économique et sociale. Par la mise en application de cette loi, nous visons à réduire la pauvreté dans le travail et protéger le pouvoir d’achat. C’est un engagement que nous nous sommes assumés à ne pas laisser personne derrière et améliorer les conditions de travail et de vie », a précisé la ministre du Travail et de la Solidarité sociale, Simona Bucura Oprescu, sur un réseau de partage.

     

    47% du salaire minimum européen

     

    Une majoration à 4 050 lei signifie qu’en Roumanie, le SMIC se chiffrera à 47% du salaire minimum européen .A présent, il se chiffre à 740 euros pour un programme complet de travail de 168 heures, en moyenne par mois, soit quelque 4,4 euros par heure de travail. Selon les chiffres officiels, en Roumanie quelque 843 mille salariés bénéficient du salaire minimum brut garanti, ce qui constitue un taux de 15,5% du nombre total de salariés actifs. La majoration du SMIC aura un impact sur le milieu privé parce qu’elle mène à la hausse des dépenses. La majorité des institutions de l’Etat ne payent pas trop de salaires minimums, ce qui signifie que pour ce segment il n’y aura pas de dépenses supplémentaires. Le gouvernement aura à gagner de cette mesure, parce que les salaires plus élevées signifient aussi des impôts et des contributions majorées aux budgets de la santé et des retraites. En UE, il existe des désaccords historiques entre les Etats membres sur le salaire minimum, à cause des systèmes nationaux différents de rémunération. Selon l’Eurostat, l’été dernier, ces recettes variaient de 477 euros par mois en Bulgarie, soit le niveau le plus bas, jusqu’à 2 571 euros par mois au Luxembourg.

     

  • 15.11.2024

    15.11.2024

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis commence aujourd’hui une visite officielle en Allemagne, à l’invitation de son homologue Frank-Walter Steinmeier. Le chef de l’Etat roumain doit rencontrer le chancelier fédéral Olaf Scholz et le président du Parlement allemand, le Bundestag. Les pourparlers visent à consolider la coopération roumano-allemande sur le plan politique, économique et sécuritaire, y compris sur le renforcement de la posture de dissuasion sur le flanc est de l’OTAN et de consolidation de la relation transatlantique. A l’agenda des pourparlers figurent aussi la poursuite du soutien à l’Ukraine et le soutien accordé à la stabilisation et au développement de la république de Moldova. L’Allemagne est le principal partenaire commercial de la Roumanie et le deuxième investisseur dans l’économie roumaine.

     

    Madrid – Le nombre de Roumains tués dans les inondations d’il y a deux semaines, dans la région espagnole de Valence (est), est désormais monté à 9. L’information a également été confirmée par le ministère roumain des Affaires étrangères. Selon un organisme spécialement créé par l’État espagnol pour centraliser les données liées aux inondations du 29 octobre à Valence, sur le nombre total de victimes, 26 ont d’autres nationalités. Les plus nombreux sont les Roumains. Il y a aussi des Marocains, des Chinois, des Anglais, des Ukrainiens, des Néerlandais, des Colombiens et des Sud-Américains. Parallèlement, jeudi, l’Espagne a été confrontée à un nouvel épisode d’inondations provoquées par de très fortes pluies. La ville de Malaga (sud) a été inondée, tout comme les petites villes de l’intérieur de la péninsule. Des milliers de personnes ont été évacuées. De fortes pluies ont également été enregistrées dans le sud de la Catalogne, dans le nord de la région de Castellion, dans les Îles Baléares et dans la région de Grenade.

     

    Foires – Coup d’envoi ce vendredi à Sibiu dans le centre de la Roumanie d’une des foires de Noël les plus visitées d’Europe de l’Est. La principale attraction est le sapin installé dans la Place centrale de la ville, décoré de milliers de lumière, mais aussi les 120 cabanes des commerçants de produits saisonniers et de souvenirs. La foire de Noël de Sibiu est l’événement de ce genre le plus vieux de Roumanie, visité annuellement par quelque 300 000 touristes de Roumanie et de l’étranger. Une des foires de Noël les plus belles s’ouvre également à Craiova, dans le sud. Avec une envergure européenne, la foire attend ses visiteurs avec des expériences les plus diverses. A Brasov, dans le centre ainsi qu’à Oradea dans le nord-ouest, les foires de Noël  attendent leurs visiteurs à commencer par le 29 novembre.

     

    SMIC – La loi relative à l’introduction d’un salaire minimum européen en Roumanie a été promulguée par le président Klaus Iohannis. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que les autorités feront ainsi le pas envers la majoration du salaire minimum à 810 euros à partir du 1er janvier 2025. Depuis une décennie, la Roumanie a enregistré le taux de croissance la plus élevée de l’Union européenne tant en termes nominaux que réels.

     

    Statistiques – Près des trois quarts des Roumains s’inquiètent de la hausse des prix. C’est ce que révèle la « 2024 Holiday Shopping Report », l’étude menée au niveau européen la plus récente. 72% des Roumains alloueront un budget plus petit pour les vacances d’hiver et comptent réduire drastiquement le budget pour certaines catégories d’achats. La France fait également état de problèmes financiers, suivie par l’Espagne et l’Italie. Inquiets de la hausse des coûts, du prix de l’énergie et des pressions financières personnelles, les Européens ont tendance à se concentrer sur les dépenses essentielles. La santé occupe la troisième place sur la liste des craintes des Européens et, implicitement, des Roumains.

     

    Foot – La sélection nationale de Roumanie reçoit ce soir à domicile le Kosovo, dans la 5e étape, l’avant dernière de la Ligue des nations de l’UEFA. En cas de victoire, la Roumanie occuperait la 1ere place dans son groupe. Même si l’intérêt des Roumains pour ce match est énorme, l’Arène nationale avec ses 55 mille places ne sera pas remplie. Un secteur entier sera fermé, suite à une sanction que la Roumanie s’est vue infliger durant le match contre la Lituanie, achevé sur le score de 3 buts à 1, déroulé le 9 septembre. C’est pourquoi, le match contre le Kosovo devrait rassembler une quarantaine de milliers de spectateurs. La Roumanie jouera aussi à guichet fermé contre Chypre, lundi, le 18 novembre.

     

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie. Il y a plus de nuages qu’hier et des pluies isolées sont présentes sur le sud-est et le sud, alors que la neige apparait dans les régions du nord, du centre et du nord-est et en montagne. Les températures maximales se situent entre 1 et 10 degrés Celsius. A Bucarest, à midi, il faisait 7 degrés.

  • 17.10.2024

    17.10.2024

    Bruxelles – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe deux jours durant à la réunion du Conseil européen de Bruxelles dominée par des sujets tels la guerre en Ukraine, la situation au Moyen Orient, la compétitivité au sein de l’UE, la migration, les affaires étrangères et la république de Moldavie. Les leaders européens examineront les dernières évolutions de la guerre menée par la Russie en Ukraine, tout comme la situation alarmante et le risque d’une escalade des violences au Moyen Orient. Sur une proposition de Bucarest, les débats porteront aussi sur la situation en République de Moldova et sur le soutien que le pays reçoit pour intégrer l’UE. A l’approche de l’élection présidentielle et du référendum sur l’adhésion européenne de la Moldavie, les participants au Conseil européen de Bruxelles débattront aussi de l’ingérence russe dans le processus électoral moldave. Mercredi, Bruxelles a accueilli le premier sommet entre l’UE et le Conseil de coopération du Golfe, censé renforcer le partenariat politique et économique entre l’UE et les pays membres, dans l’actuel contexte géopolitique difficile.

     

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, participe les 17 et 18 octobre à Bruxelles, à la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN. Les discussions portent sur des sujets importants pour l’Alliance, afin de mettre en place les décisions adoptées lors du sommet anniversaire de l’OTAN, déroulé en juillet, à Washington. La réunion ministérielle comporte trois sessions de pourparlers: une en format allié consacrée à la consolidation de la posture de dissuasion et de défense, une autre en format Conseil otanien-Ukraine et une troisième avec les pays partenaires de la région Indo-Pacifique (Australie, Japon, Corée du sud et Nouvelle Zéelande). Le ministre de la Défense participera aussi à la réunion ministérielle de la coalition mondiale contre le Daesh.

     

    Salaires – En Roumanie, le SMIC passera de 3000 à 4050 lei à partir du 1er janvier 2025. C’est ce qu’ont décidé mercredi le gouvernement et ses partenaires sociaux, réunis au sein du Comité national tripartite. De cette manière, la Roumanie s’inscrira sur la voie européenne, a fait savoir le premier ministre, Marcel Ciolacu. « Nous allons respecter la directive qui fixe un niveau du smic allant de 47 et 52% du salaire minimum européen » a annoncé M. Ciolacu.

     

    Perquisitions – Les procureurs roumains anti-corruption ont mené jeudi matin des perquisitions dans le bureau que l’ancien ministre de la Santé, Nelu Tătaru, avait à l’hôpital municipal de Husi, dans l’est de la Roumanie, où il travaillait comme chirurgien. Une enquête a été lancée la semaine dernière, contre M.Tătaru, médecin et député libéral à Vaslui, dans une affaire de corruption. Il est accusé d’avoir accepté de la part de ses patients des dessous-de-table allant de 20 à 100 euros auxquels s’ajoutent des aliments. De son côté, Tătaru clame son innocence et affirme n’avoir jamais conditionner l’acte médical.

     

    Automobiles – L’Association des Producteurs et Importateurs d’Automobiles, APIA, organise jeudi, à Bucarest, une nouvelle édition du Forum de la mobilité soutenable et accessible. Y participeront des responsables de l’industrie automobile de 35 pays, des leaders politiques et des décideurs. Fondée en 1994, APIA réunit les compagnies automobiles les plus importantes de l’industrie roumaine. Devenue depuis 2022 l’Organisation de la mobilité de Roumanie, APIA consacre ses activités à la promotion et au développement soutenable.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Ana Bogdan, s’est qualiffiée dans les quarts de finale du tournoi WTA250 d’Osaka, au Japon, après une victoire contre la Tchèque, Marie Bouzkova. Le prochain match, Bogdan le jouera contre la Néerlandaise, Suzan Lamens. Une autre joueuse de tennis de Roumanie, Jacqueline Cristian, rencontre ce jeudi la Tchèque Karolina Muchova, dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 500 de Ningbo, en Chine.

     

    Météo – Les températures continuent à chuter dans la moitié orientale du territoire où il fait plus frais que la normale de température spécifique au mois d’octobre. Dans le reste du pays, les températures approchent la moyenne de la saison. Des pluies éparses risquent de tomber sur la côte roumaine à la mer Noire. Les températures vont ce jeudi de 9 à 19 degrés. Il fait frisquet à Bucarest où nous avons du soleil et 14 degrés.

  • 16.10.2024 (mise à jour)

    16.10.2024 (mise à jour)

    Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis, se trouve à Bruxelles pour participer au premier sommet entre l’UE et le Conseil de coopération du Golfe et à la réunion du Conseil européen prévue ces jeudi et vendredi. Par le sommet de mercredi, l’UE essaie de serrer les liens économiques avec les pays de la zone du Golfe et de les faire partager sa politique d’isolement de la Russie. Le sommet de mercredi a eu lieu à la veille de la réunion du Conseil européen qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. A part la situation en Ukraine, un autre sujet qui préoccupe les responsables communautaires est la migration.

     

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest a adopté mercredi plusieurs propositions de loi parmi lesquelles la création de la société ferroviaire Carpatica, censée assurer les transports stratégiques de l’Etat. Le gouvernement a également approuvé la  mise en place  d’une plateforme informatique pour le registre national de transplantation censée offrir toutes les informations nécessaires sur le don d’organes et de tissus selon les normes européennes. L’Exécutif roumain a adopté aussi un projet de décret d’urgence censé permettre la formation des pilotes ukrainiens sur des avions F-16, à la Base aérienne de Fetesti (sud). Les frais de la formation seront couverts par le ministère de la Défense.

     

    Relance et résilience – La Commission européenne a approuvé à titre provisoire la troisième demande de paiement formulée par la Roumanie dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. La Commission a donné un mois au gouvernement roumain  pour qu’il offre des informations supplémentaires censées convaincre Bruxelles d’octroyer  l’intégralité des fonds. Au terme d’un rapport de la Commission européenne, la Roumanie a atteint 62 jalons sur un total de 68 visant les réformes et les investissements et c’est pourquoi l’Exécutif communautaire a proposé de suspendre temporairement les paiements jusqu’à ce que les autorités de Bucarest transmettent toutes les informations nécessaires. Si elles sont jugées satisfaisantes, la Commission versera à la Roumanie l’enveloppe intégrale de deux milliards d’euros.

     

    Salaires – La majoration du SMIC à 4050 lei à partir du 1er janvier 2025 est un pas en avant, a transmis le Bloc national syndical à l’issue d’une réunion, mercredi, du Comité national tripartite. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a précisé que de cette manière, le SMIC roumain se montera à 47% du smic européen et respectera la directive européenne qui fixe un niveau international allant de 47 et 52%. Lors des débats avec les représentants des syndicats et des patronats, le gouvernement a accepté une revalorisation du smic brut de 3000 lei à 4050 lei et le maintien en place d’une exonération du paiement d’impôts et de la contribution sur des salaires de moins de 3000 lei.

     

    Moldavie – Les policiers et les procureurs anti-corruption de la République de Moldavie ont mené mercredi dans la ville de Balti, des perquisitions au siège du parti Victoire et chez des personnes en lien avec le controversé homme d’affaires et politicien, le pro-russe Ilan Sor. Les perquisitions sont intervenues quelques jours avant les élections présidentielles et le référendum sur l’adhésion de la République de Moldavie à l’UE, prévus dimanche. Les enquêteurs accusent Ilan Sor de financer illégalement plusieurs candidats à la présidentielle. La République de Moldavie réclame depuis des années l’extradition de Sor d’Israël, son pays natal où il s’est réfugié depuis 2019 pour échapper à une enquête pénale pour des faits de corruption. Mardi, les Etats-Unis ont averti par la voix d’un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, sur les tentatives répétées de la Russie de saboter les élections de Chisinau et le vote sur la volonté de ce pays d’adhérer à l’Union européenne, en allouant des millions de dollars pour influencer le scrutin présidentiel.

     

    Ukraine – La Roumanie peut devenir un centre logistique dans le processus de reconstruction de l’Ukraine, estime le président de l’Union des Chambres de Commerce roumano-ukrainienne, Nasty Vladoiu. Il a participé à Bucarest au forum pour la reconstruction de l’Ukraine. A son tour, la secrétaire d’Etat chargée des affaires stratégiques au sein du ministère des AE, Ana Tinca, a réitéré l’engagement de la Roumanie à soutenir ce pays en guerre et a souligné l’importance de l’aide que Bucarest accordera à Kiev dans son futur processus de reconstruction. Dans ce contexte, elle a mis l’accent sur les projets transfrontaliers et la connectivité dans le domaine des transports et de l’énergie, sans oublier la coopération trilatérale avec la République de Moldova. Mme Tinca a aussi rappelé l’important appui financier accordé par l’UE au processus de reconstruction de l’Ukraine, encourageant le milieu des affaires à se servir des instruments et des programmes disponibles au niveau européen.

     

    Corruption – Réuni mercredi en ligne, le Bureau permanent du Sénat de Bucarest  a décidé que la demande de levée d’immunité parlementaire pour le sénateur Eugen Pîrvulescu soit transmise à la Commission juridique. Celle-ci élaborera par la suite un rapport qui sera soumis au vote du Bureau permanent qui se réunira le lundi, 21 octobre, en présentiel. C’est la ministre de la Justice, Alina Gorghiu qui a fait cette demande mardi. Pour explication, vendredi dernier, des poursuites pénales ont été lancées à l’encontre du sénateur Eugen Pîrvulescu, qui sera enquêté sous contrôle judiciaire dans un dossier où il est accusé d’incitation au trafic d’influence.

     

    Tennis – Le duo roumano- espagnol Monica Niculescu/ Cristina Bucşa s’est qualifié ce mercredi dans les quarts de finale du concours de double dames au tableau du tournoi de tennis WTA 250 d’Osaka, au Japon, après une victoire contre la paire formée par Timea Babos de Hongrie et Harriet Dart de Grande Bretagne. Le prochain match du duo roumano-espagnol sera contre la paire tchéco- colombienne Marie Bouzkova / Camila Osorio.

     

    Météo– Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera partiellement couvert, notamment dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates. Des pluies éparses pourraient tomber sur le sud et l’est du pays. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort sur le sud-ouest et le sud-est où les rafales atteindront 50km/h. Les températures iront jeudi de 9 à 19 degrés.

  • Des modifications fiscales et budgétaires

    Des modifications fiscales et budgétaires

    La bonne nouvelle est que pour certains Roumains, le second semestre 2024 sera apparemment plus facile. La mauvaise nouvelle est que le coût de la vie augmente pour tous. A compter de ce lundi, 1er juillet, plusieurs changements fiscaux décidés par le gouvernement entrent en vigueur, dont l’augmentation du salaire minimum, mais aussi la hausse d’accises sur les carburants et la baisse de l’indice utilisé pour calculer les intérêts bancaires.

     

    Augmentations des salaires, baisse de quelques prix

     

    Plus de 1,8 million de salariés bénéficient des effets de l’augmentation, à compter du 1er juillet, du salaire minimum brut, qui passe de 3 300 à 3 700 lei. Le gain net pour les 760 000 travailleurs payés strictement au niveau minimum est de 284 lei. Etant donné qu’un euro vaut environ 5 lei, l’augmentation ne dépasse pas les 57 euros. Afin qu’aucun revenu ne soit affecté par la nouvelle grille de salaires, le gouvernement a exclu le seuil de 4 000 lei pris en compte dans le cas de l’octroi de chèques-repas ou de l’indemnité alimentaire.

     

    A compter de ce lundi également, les taux d’intérêt des crédits en monnaie nationale connaîtront une légère réduction, suite à la baisse de l’indice de référence pour la consommation, soit l’IRCC, de 5,9 % à 5,86 %. Selon les analystes cette baisse n’aura pas une grande influence sur les mensualités de ceux qui ont contracté des crédits bancaires, il s’agit de 4 – 5 lei seulement, selon le cas.

     

    Augmentations de prix des carburants

     

    Par ailleurs, le second semestre de 2024 commence avec une augmentation des tarifs des accises sur les carburants, une mesure prévue chaque année dans le Code Fiscal et qui vise à les aligner sur le taux d’inflation. Par conséquent, selon la demande du Conseil de la concurrence, le prix d’un litre d’essence standard à Bucarest, dès ce lundi matin, va de 7,42 lei à 7,56 lei. Il s’agit d’une augmentation moyenne d’environ 40 bani, une différence également valable dans le cas du diesel. Certaines stations-services ont déjà augmenté le prix du carburant depuis la semaine dernière.  La presse s’attend à ce que les stations-services continuent d’augmenter les prix, surtout que pendant la saison touristique estivale, la demande de carburant augmente. Le prix du pétrole, rappellent les experts, ne représente qu’une petite partie du prix du carburant à la pompe. Environ la moitié du prix est représentée par les taxes et accises, et à l’heure actuelle, le déficit budgétaire est assez important, il risque même de croître et le gouvernement a besoin d’argent au budget d’Etat.

     

    Augmentations du prix de gaz naturel

     

    Enfin, à compter de ce 1er juillet, il y a aussi des changements pour ce qui est des factures de gaz naturel des Roumains, puisque l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie (ANRE) a approuvé, la semaine dernière, une hausse moyenne de 19 % des tarifs de distribution. Les analystes économiques affirment que la croissance des accises sur les carburants et la hausse des factures de gaz auront un effet de domino et entraîneront inévitablement une hausse des prix en tout genre, à commencer par la nourriture et jusqu’aux vacances. (trad. Andra Juganaru)

     

  • Quoi de neuf sur le marché du travail ?

    Quoi de neuf sur le marché du travail ?

    Introduction du salaire minimum européen en Roumanie

     

    Le projet de loi concernant l’introduction du salaire minimum européen en Roumanie est en train d’être examiné par le gouvernement de Bucarest. Ce document, élaboré par le ministère du Travail, vise à aligner la législation nationale sur la directive du Parlement européen et du Conseil concernant un SMIC adéquat au sein de l’Union européenne. La date limite pour la transposition de cette directive dans la législation nationale est le 15 novembre 2024. Cela permettra aux employés de Roumanie de toucher des revenus plus proches de la moyenne européenne, s’est félicité le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu.

     

    Selon la directive de l’UE 2041 de 2022, dans un Etat-membre le salaire minimum doit représenter au moins 50 % du revenu moyen. A compter du 1er juillet 2024 les Roumains ont droit à un salaire minimum brut de 3 700 lei (environ 740 euros). En avril dernier, le salaire moyen net en Roumanie était de 5 217 lei (1 048 euros), en hausse de 32 lei (6,4 euros) par rapport au mois de mars, selon l’Institut national de statistique. Les secteurs d’activité ayant les salaires moyens nets les plus élevés étaient les services informatiques, avec près de 12 000 lei (2 405 euros), tandis que les rémunérations les plus basses étaient enregistrées dans la fabrication de vêtements, soit quelque 2 800 lei (près de 560 euros). Par rapport à avril de l’année précédente, le salaire moyen net a augmenté de 14 %.

     

    Un taux de chômage à la baisse

     

    Passons maintenant aux personnes sans emploi. Il faut dire que le taux de chômage en Roumanie a enregistré une baisse significative au cours du premier trimestre de cette année, atteignant 5,3 %, soit une diminution de 0,5 % par rapport au trimestre précédent, a constaté l’Institut National de Statistique. Pendant cette période, le taux d’emploi de la population en âge de travailler a augmenté de 1,2 %, atteignant le 64,2 % de la population. Les hommes et les personnes vivant en milieu urbain ont affiché un taux d’emploi plus élevé. Cependant, le taux d’emploi dans les rangs des jeunes n’était que de 19,9 %. Face à cet état de choses, l’analyste économique Aurelian Dochia estime que le contexte actuel est favorable à la main-d’œuvre , ce qui maintiendra le chômage à un niveau relativement bas. Néanmoins, la Roumanie est confrontée à plusieurs défis, dont notamment un système éducationnel et une orientation professionnelle déficitaires. Selon M Dochia, il est essentiel de renforcer la formation des jeunes sur le lieu de travail pour répondre à ces enjeux.

     

    Pénurie de main d’oeuvre locale

     

    Et pourtant, malgré ce contexte favorable, de nombreuses entreprises roumaines sont confrontées à une pénurie de main-d’œuvre locale, principalement en raison de l’émigration massive des spécialistes roumains vers des pays d’Europe occidentale. Dans ces conditions, les patrons sont contraints de faire appel à des travailleurs asiatiques, notamment dans le BTP, l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, l’industrie et le transport de marchandises. Selon le président de l’Association des investisseurs autochtones, Cristian Pârvan, les patrons se voient obligés d’embaucher le plus souvent des travailleurs non qualifiés, en raison de salaires insuffisants et de la structure de l’économie roumaine. Les employeurs cherchent même à savoir si certains des travailleurs étrangers embauchés ne sont pas en réalité des personnes mieux qualifiées, venues occuper des postes de travailleurs non qualifiés, dans l’espoir de mieux exploiter leur potentiel de connaissances. Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique, en Roumanie, environ 35 000 postes étaient vacant au cours des 3 premiers de cette année, soit 1700 de plus que le trimestre antérieur, mais 12 000 de moins que durant la même période de l’année dernière.

     

    Le coût horaire du travail, à la hausse

     

    Et justement à propos de salaires, voici quelques données sur le coût d’une heure de travail en Roumanie. Eh bien, au cours du premier trimestre de 2024, le coût horaire de la main-d’œuvre a augmenté de 16,4 % en Roumanie, par rapport à la période similaire de 2023, selon les données d’Eurostat, l’Office européen de statistique. La Roumanie occupe la première place de ce classement, suivie par la Bulgarie avec 15,8 %, la Croatie avec 15,3 %, la Pologne avec 14,1 % et la Hongrie avec 13,7 %. Le coût horaire de la main-d’œuvre inclut les salaires ainsi que les coûts hors-salaire tels que les cotisations sociales payées par les employeurs. L’augmentation des coûts de la main-d’œuvre en Roumanie est due à une hausse de 15,9 % du coût horaire dans le secteur des affaires, tandis que dans le secteur non commercial, une progression de 18 % a été enregistrée. A analyser la situation par secteur économique, en Roumanie, le coût horaire de la main-d’œuvre a augmenté de 20,5 % dans le BTP, de 15,9 % dans les services et de 14,4 % dans l’industrie. Au niveau de l’Union européenne, les coûts salariaux ont enregistré une croissance annuelle de 5,8 % durant la période analysée, tandis que les coûts non salariaux ont augmenté de 4,8 % par an. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • 06.06.2024

    06.06.2024

    Salaires  – Le gouvernement de Bucarest doit approuver ce jeudi l’augmentation du salaire minimum brut national de 3 300 à 3 700 lei (environ 740 euros), à compter du 1er juillet. On estime que plus de 1,8 million de salariés bénéficieront de cette augmentation.

     

    Aéroport – L’Aéroport international Avram Iancu de Cluj-Napoca (centre-ouest) dispose d’un nouveau terminal qui permet désormais de reconfigurer les flux Schengen et non-Schengen. Grâce à ce projet, cofinancé par l’Union européenne à hauteur de 346 millions d’euros, la capacité de l’aéroport augmentera à 4,5 millions de passagers par an. Toujours à Cluj, les travaux ont également démarré sur la première ligne de métro construite en Roumanie en dehors de Bucarest. Cette ligne pourra transporter entre 15 000 et 20 000 passagers par heure. Les premières stations de métro devraient être achevées d’ici 2026, et l’ensemble du projet devrait être terminé à l’horizon 2031. Ces travaux sont également cofinancés par l’Union européenne dans le cadre du PNRR.

     

    Election européenne – Les bureaux de vote ont ouvert aujourd’hui aux Pays-Bas, le premier pays où commence le scrutin pour le Parlement européen, des élections prévues du 6 au 9 juin sur l’ensemble de l’UE. Quelque 370 millions de personnes sont attendues aux urnes dans les 27 États membres d’ici à dimanche. Les analystes prévoient une avancée significative des partis d’extrême droite et eurosceptiques, en raison des frustrations liées à la hausse du coût de la vie, à la migration et aux politiques environnementales de plus en plus impopulaires. En Roumanie aussi, l’élection pour le Parlement européen est prévu dimanche, simultanément avec les élections locales. La Roumanie dispose de 33 sièges de députés européens, proportionnellement à sa population.

     

    Livre –  La 83e édition du Salon du Livre de Madrid se poursuit jusqu’au 16 juin, avec une très riche présence de la Roumanie. L’Institut culturel roumain, aux côtés du Centre national du livre et de l’ICR Madrid, organisent cette participation, avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Ambassade de Roumanie en Espagne. Parmi les protagonistes de ces événements, mentionnons les écrivains de renom, tels Gabriela Adameşteanu, Eugen Barz, Aura Christi, Nichita Danilov, Cristian Fulaş, Miguel Gane, Stejărel Olaru, Radu Paraschivescu, Radmila Popovici, Andreea Răsuceanu, ainsi que Corina Sabău, journaliste à Radio Roumanie Internationale.

     

    Paris – Des dizaines de chefs d’État et de gouvernement participent aujourd’hui, en France, aux cérémonies du 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie, un moment décisif pour la défaite de l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés du président français Emmanuel Macron, l’on retrouvera notamment le roi Charles de Grande-Bretagne, les présidents américain Joe Biden et ukrainien, Volodymyr Zelensky, ainsi que le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président russe Vladimir Poutine n’a pas été invité à la cérémonie en raison de l’invasion de l’Ukraine. Selon la correspondante de Radio Roumanie à Paris, à cette occasion le président ukrainien doit s’entretenir avec son homologue américain et il sera également reçu par le président Emmanuel Macron, vendredi, avant de s’adresser au plénum du Parlement français. Et c’est toujours  Paris que, Biden et Macron discuteront samedi du soutien à long terme à l’Ukraine envahie par les troupes russes et de la coordination étroite des alliés face aux crises internationales.

     

    Tennis – La paire roumano-ukrainienne Gabriela Ruse/Marta Kostiuk s’est qualifiée sans jouer dans les demi-finales de l’épreuve féminine de double du tournoi de tennis de Roland Garros, suite au forfait des Russes Mirra Andreeva/Vera Zvonareva dans les quarts de finale. Il s’agit de leur deuxième demi-finale de double-dames d’un tournoi du Grand Chelem, après celle de l’Open d’Australie en 2023. En demi-finale, Ruse et sa partenaire affronteront les Italiennes Jasmine Paolini/Sara Errani, têtes de série numéro 11.

     

    Météo – Il fait beau en Roumanie ce jeudi, avec un peu de pluie attendue dans la soirée et de maxima qui grimperont jusqu’à 31 degrés. 30 degrés à midi à Bucarest.

     

  • 27.05.2024 (mise à jour)

    27.05.2024 (mise à jour)

    Réunion – Réunis lundi en séance commune, les partis de la coalition au pouvoir en Roumanie, le PSD et le PNL, ont examiné la possibilité de majorer le smic à 3700 lei. Selon des sources politiques citées par Radio Roumanie Actualités, les libéraux et les sociaux- démocrates ont décidé que la hausse salariale entre en vigueur à partir du 1 juillet, selon le scénario annoncé la semaine dernière par le chef du gouvernement. Les discussions ont également porté sur la réduction des dépenses budgétaires et sur le plafonnement des marges bénéficiaires de tous les produits alimentaires autochtones.

     

    Bruxelles – Présente à Bruxelles, au Conseil Affaires Etrangères, la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, a condamné fermement les récentes attaques russes contre les civils ukrainiens et l’infrastructure civile. Elle a réitéré l’importance d’un renforcement du soutien militaire offert par l’UE à l’Ukraine. Par ailleurs, Luminita Odobescu a déclaré que la Géorgie était partenaire de la Roumanie et donc, qu’elle aurait besoin du soutien pour continuer son parcours européen. Les propos sont en rapport avec la récente adoption par le pouvoir de Tbilisi de la loi visant « l’influence étrangère » qui mine l’agenda européen du pays.

     

    Entraînement – 500 militaires des forces alliées roumaines, américaines, françaises, polonaises et italiennes ont participé lundi à des exercices d’entraînement sur le Centre secondaire d’entraînement au combat de Smârdan (sud-est). Les entraînements se sont déroulés dans le cadre de l’exercice multinational Dacian Strike, déroulé simultanément au Cap Midia, dans le département de Constanţa (sud-est) et à Novo Selo, en Bulgarie. Les exercices se sont adressés aussi bien aux forces militaires terrestres qu’à celles aériennes. Dans le contexte de la présence renforcée de l’OTAN dans le sud-est de l’Europe, le Commandement multinational de la division sud-est de l’OTAN coordonne la formation des forces armées afin de décourager une éventuelle agression dans la zone des opérations militaires

     

    Chisinau – Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ce mardi à Chisinau, pour  des entretiens sur le thème de l’appui des Etats-Unis à l’adhésion de la République de Moldavie à l’Union européenne, ainsi qu’au sujet de la sécurité énergétique – précise un communiqué du Département d’Etat. Selon le correspondant de Radio Roumanie aux Etats-Unis, après la visite en République de Moldavie, le responsable américain se rendra en République tchèque, à Prague, pour participer à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN. L’occasion d’analyser les priorités du prochain Sommet de l’Alliance, qui se déroulera en juillet prochain à Washington.

     

    Corruption – L’ancien maire social-démocrate de la ville de Constanta, port à la mer Noire, Radu Mazare, est sorti de prison après que le Tribunal a accepté sa demande de libération conditionnelle. L’ancien édile a été condamné en 2019 à 9 ans de prison ferme pour corruption dans un dossier de rétrocessions fictives ayant provoqué un préjudice de 114 millions d’euros, jamais remboursé. Deux ans plus tard, Radu Mazare a été trouvé coupable dans l’affaire Polaris et condamné à 5 ans de prison pour pot-de-vin et conflits d’intérêts. Mazare a été emprisonné dans le pénitentiaire de Jilava en mai 2019, après avoir été extradé de Madagascar.

     

    Elections – Ce lundi le président roumain Klaus Iohannis a félicité son homologue lituanien Gitanas Nauseda à l’occasion de sa réélection à ce poste et a souligné « l’excellente » coopération entre les deux Etats. « Je me réjouis de poursuivre l’excellente coopération entre la Roumanie et la Lituanie en tant que partenaires de l’UE et alliés de l’OTAN, sur toile de fond des défis dans la région et dans le monde que nous confronterons », a écrit le chef de l’Etat roumain sur un réseau social. Le président par intérim de la Lituanie, Gitanas Nauseda, a été réélu dimanche dernier après le deuxième tour de l’élection présidentielle.

     

    Roumains de la diaspora – Presque l’intégralité de la classe politique roumaine s’est exprimée à l’occasion de la Journée des Roumains de partout, célébrée depuis 2015 le dernier dimanche de mai. Ils ont souligné qu’à travers leur travail, ceux qui sont partis à l’étranger font de la Roumanie un pays apprécié dans le monde. Le président Klaus Iohannis a fait appel à la sauvegarde de l’identité, de la langue et des traditions roumaines, soulignant qu’il était nécessaire que la diaspora reste une voix forte, entendue aussi bien à Bucarest que dans d’autres capitales du monde. La ministre des Affaires étrangères, Luminiţa Odobescu, a quant à elle rappelé que le bien-être et la sécurité des citoyens roumains à l’étranger, ainsi que le dialogue permanent avec la diaspora, devaient être des priorités de la diplomatie roumaine. Le président du Sénat, Nicolae Ciucă, a quant à lui exhorté les Roumains de la diaspora à ne jamais oublier qu’ils sont Roumains et à transmettre cet amour du pays à leurs enfants, tandis que le premier ministre Marcel Ciolacu a assuré que le Gouvernement continuerait à soutenir les Roumains à l’étranger.

     

    Météo – Le temps demeure instable, avec des températures inférieures aux moyennes de la saison, notamment dans les régions du sud, centre et est du pays. Des averses de pluies et des phénomènes orageux risquent de se produire dans la journée de mardi. Les températures maximales iront de 17 à 27. Mardi, à Bucarest, nous aurons 22 degrés.

  • La semaine du 23 au 29 octobre 2023

    La semaine du 23 au 29 octobre 2023


    Sommet

    L’agenda
    du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a inclus sa participation jeudi et
    vendredi aux réunions de Bruxelles du Conseil européen et du Sommet de la zone
    euro en format élargi. L’occasion pour le président roumain de rappeler que la
    Roumanie restera un partisan ferme de l’Ukraine voisine, victime de l’agression
    russe. Et Iohannis d’insister sur la nécessité que la communauté internationale
    continue à aider Kiev aussi longtemps que nécessaire. La Roumanie, a-t-il dit,
    se prononce en faveur de l’ouverture d’ici la fin de l’année, des négociations
    d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la République de Moldova, majoritairement
    roumanophone. Par ailleurs, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, s’est
    rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer la commissaire européenne chargée des
    Transports, la Roumaine, Adina Valean et le responsable européen aux Affaires
    économiques et monétaires, Paolo Gentiloni. Les discussions avec les
    représentants de la Commission sont intervenues après que le gouvernement de
    Bucarest a transmis le projet de loi du système public de retraite, un des
    jalons du PNRR.




    Salaires




    Lors des
    pourparlers avec les syndicats et les patronats, le gouvernement roumain a majoré
    le Smic dans le secteur du BTT, en Agriculture et dans l’Industrie alimentaire.
    Cela permettra aux salariés concernés de verser leurs contributions à la
    Sécurité sociale dont ils étaient jusqu’alors exonérés, sans voir leurs revenus
    diminuer. Le représentant des patronats, Cristian Erbaşu, considère que la
    mesure était nécessaire pour décourager le travail au noir et combattre la
    diminution de la main d’œuvre dans le domaine du BTT qui, de toute façon, se
    confronte à une pénurie d’ouvriers.




    Ordonnance




    Le
    gouvernement de coalition PSD-PNL continue à encourager la prudence dans
    l’utilisation de l’argent public afin de réduire le déficit budgétaire.
    L’Exécutif a donc élaboré une nouvelle ordonnance d’urgence pour réduire les
    dépenses publiques d’ici la fin de l’année. Une série de restrictions
    financières seront donc imposées aux institutions d’Etat et aux mairies. Les
    administrateurs de crédits n’auront plus le droit de signer des demandes
    d’approvisionnement des services municipaux en fournitures de bureau ou en
    d’autres biens et services. Au terme du nouvel acte normatif, le paiement des
    droits salariaux gagnés par les fonctionnaires publics suite à une action en
    justice est reporté en 2024. Le premier ministre Marcel Ciolacu affirme qu’il
    n’y a pas de raison d’inquiétude puisque le budget permet le paiement aussi
    bien des salaires que du reste des dépenses publiques assumées par les
    autorités. Les pensions de retraite seront indexées sur l’inflation, de 13,5%,
    à partir de l’année prochaine. Les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement
    surviennent peu de temps après que l’Eurostat a montré que la Hongrie (6,6%) et
    la Roumanie (6,3%) sont les pays européens affichant le déficit
    gouvernemental le plus élevé parmi les 27.




    Motion




    Les
    partis d’opposition, l’USR et la Force de la Droite, ont avancé une motion
    simple contre le ministre des Finances, le libéral Marcel Bolos, qu’ils
    accusent d’avoir permis durant son mandat, la flambée des dépenses publiques.
    Selon les signataires du document, pour remplir les caisses de l’Etat, le ministre
    et le premier ministre ont décidé d’une nouvelle série de taxes aux
    répercussions négatives sur les petits entrepreneurs. Pratiquement, ils ont
    choisi des avantages financiers à court terme au détriment de la stabilité et
    la prospérité à long terme. La motion simple sera examinée lundi avant d’être
    soumise au vote mardi, selon la décision du Bureau permanent de la Chambre des
    députés.














    Corruption




    Le Sénat
    roumain a adopté un projet de loi initié par le gouvernement, au terme duquel,
    les personnes condamnées qui essaient d’échapper à la justice et ne se
    présentent pas aux portes de la prison dans la semaine suivant la sentence,
    risquent trois ans de prison supplémentaires. La ministre de la Justice, la
    libérale, Alina Gorghiu, considère qu’une telle modification législative
    découragera les personnes faisant l’objet des dossiers de corruption d’essayer
    d’échapper à la justice. La Roumanie fait toujours des efforts pour retrouver
    et rapatrier plusieurs personnalités condamnées pour des faits de corruption
    ayant pris la fuite. Parmi elles, l’ancienne cheffe de la DIICOT, le Parquet
    anti-mafia, Alina Bica et le président social-démocrate du Conseil
    départemental Neamt, Ionel Arsene, les deux se trouvant en Italie. La liste se
    complète par l’ancien édile de Bucarest, Sorin Oprescu, actuellement en Grèce
    ou parl’homme d’affaires, Sebastian
    Ghita, ancien membre de la commission parlementaire de contrôle sur les
    activités des Services secrets roumains, qui se cache en Serbie.






    Pèlerinages




    Des
    dizaines de milliers de fidèles orthodoxes ont vénéré cette semaine les
    reliques du Saint Démètre le Nouveau, le patron de Bucarest dont la célébration
    a lieu chaque année, le 27 octobre. Réunis plusieurs jours d’affilée dans la
    cour de la Cathédrale patriarcale de Bucarest, les pèlerins ont pu se signer
    aussi devant les reliques des Saints Empereurs Constantin et Hélène et du Saint
    Nectaire. Lors du recensement de 2022, 85,3% des Roumains ayant déclaré leur appartenance
    religieuse étaient orthodoxes, 4,5% catholiques, 3% protestants et 2,5%
    pentecôtistes. 0,3% des Roumains ont affirmé être athées ou sans religion.







  • Majoration du salaire minimum en Roumanie.

    Majoration du salaire minimum en Roumanie.

    Le gouvernement roumain a décidé jeudi de majorer le salaire minimum de 10% de 3000 à 3300 lei brut par mois soit l’équivalent de 660 euros brut. Cette annonce a été faite durant les procédures d’engagement de la responsabilité du gouvernement pour le paquet de reformes fiscales censées couvrir le déficit budgétaire. Y bénéficient plus de 1,8 millions de salariés des transports, du commerce et des PMEs. Son objectif est de protéger les revenus de tous les salariés, de stimuler l’occupation de la main d’œuvre et de réduire le travail au noir. S’y ajoutent d’autres catégories sociales, dont les revenus sont calculés en fonction de la valeur du SMIC, telles les personnes à handicap et celles qui touchent des revenus depuis des activités indépendantes et de droits de propriété intellectuelle.

    Ce gouvernement ne renoncera pas à la priorité d’augmenter le salaire minimum et nous souhaitons introduire un autre seuil de cette majoration en 2024 que nous allons négocier avec les partenaires sociaux, a affirmé le chef de l’exécutif, Marcel Ciolacu. Il a par ailleurs souligné le fait qu’aucun salaire minimum ne devrait baisser en Roumanie suite à l’application des réformes fiscales et budgétaires adoptées par l’engagement de la responsabilité gouvernementale. C’est pourquoi, l’exécutif a décidé de retirer le projet de décret d’urgence sur la majoration du salaire minimum dans certains secteurs dont les salariés sont exemptés de la contribution à la sécu.

    « Les calculs présentés jeudi matin par le ministère des Finances montrent que suite à l’introduction des contributions à la sécu pour tous les salariés, le SMIC des ouvriers du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire auraient pu baisser. A ce moment-là, on a tous, et surtout moi-même promis, de ne pas le permettre. Aucun salaire minimum net ne doit baisser. Par conséquent, nous avons décidé de retirer de l’ordre du jour ce décret qui vise uniquement ces catégories. Les ministères de tutelle ré-analyseront le texte. D’ici là, tous les salaires du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire demeureront inchangées. Autrement dit, ils ne sont pas concernés parce qu’ils bénéficient toujours de l’exemption de la contribution à la sécu. » a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu.

    Notons aussi que le bloc national syndical a proposé en effet de majorer le salaire minimum dans ces trois secteurs d’un taux plus important, censé compenser la contribution à la sécu, ce que le gouvernement a refusé de faire. La nouvelle variante du décret d’urgence pourrait figurer à l’ordre du jour de la réunion du gouvernement la semaine prochaine. D’ici là, le ministère des Finances de Bucarest doit refaire toute une série de calculs. (Ştefan Stoica)

  • La hausse du SMIC en Roumanie

    La hausse du SMIC en Roumanie


    Confrontés à l’une des
    inflations les plus significatives de l’UE, les Roumains ont de plus en plus de
    mal à joindre les deux bouts. La population à faibles revenus est fortement
    impactée par la flambée des prix, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Une
    guerre qui a complètement bouleversé la vie des Ukrainiens, tout en provoquant
    des sanctions contre Moscou, l’isolement de la Russie sur la carte politique, une
    crise énergétique dans l’UE, une autre, alimentaire, dans des pays tiers et une
    explosion de l’inflation dans toute l’Europe. A l’heure où l’on parle, le taux
    d’inflation se monte en Roumanie à 15,5% et la Banque centrale prévoit pour la
    fin de l’année un taux majoré à 16,3%.

    Or, une telle situation pousse le
    gouvernement à adopter des mesures de soutien à la population notamment à celle
    à la retraite dont les pensions augmenteront de 12,5% à partir du 1e
    janvier 2023. Mais, les responsables politiques ont décidé que les Roumains
    payés au SMIC nécessitent eux aussi, un coup de main de la part du gouvernement.
    Réuni jeudi en séance avec ses partenaires sociaux, celui-ci est parvenu à un
    accord au terme duquel le salaire minimum brut passera de 2550 lei, soit 510
    euros à 3000 lei, soit 600 euros. Presque 2,2 millions de salariés
    bénéficieront de cette majoration. Dans le domaine du BTP, le salaire minimum
    ne sera plus inférieur à 4000 lei, soit 800 euros. Toutes ces mesures ont été décidées
    par le gouvernement, les syndicats et les patronats. Le représentant des PME,
    Vasile Priceputu, a expliqué que sur les 3000 lei, 200 seront exonérés de
    taxes. D’ailleurs, en début de la semaine prochaine, les membres du Conseil
    national tripartite pour le Dialogue social se réuniront pour avancer des
    propositions sur les éventuelles déductions salariales sur les sommes payées supérieures
    à 3000 lei. Vasile Priceputu :


    « La population doit
    être rassurée que le SMIC sera de 3000 lei à partir du 1 janvier 2023. Sur la
    majoration de 450 lei, 200 lei seront déductibles. Comme on l’a déjà dit en
    réunion gouvernementale, on souhait qu’en Roumanie, les salariés gagnent
    davantage. Il faut être raisonnable. Par exemple, dans le domaine du Bâtiment,
    les salaires dépasseront tous les 4000 lei. Même un ouvrier non qualifié
    touchera plus de 4000 lei net. Une proposition que le Conseil a soutenue
    ».


    Une telle majoration
    salariale aura des effets positifs sur la croissance économique, aussi bien à
    travers la hausse du pouvoir d’achat des Roumains qu’à travers la diminution du
    travail au noir. Par ailleurs, les représentants du Ministère de l’Emploi
    apprécient que la majoration du SMIC poussera certaines catégories salariales,
    notamment les femmes et les jeunes, à se diriger vers des secteurs en pénurie
    de main d’œuvre.





  • 21.01.2021

    21.01.2021


    Protestations
    – Les syndicats de Roumanie poursuivent leurs protestations aussi bien à
    Bucarest que dans d’autres villes du pays. Les principales revendications
    portent sur un niveau décent du SMIC, des pensions de retraite équitables, des
    services publics de qualité et une reprise des négociations collectives. Bogdan
    Hossu, leader du Cartel Alfa, l’une des principales confédérations syndicales
    de Roumanie, a rencontré mercredi les représentants du Gouvernement de
    coalition de centre-droit pour leur faire part de toutes ses doléances. Le Parti
    social-démocrate, principal parti en opposition, soutient que toutes les
    revendications formulées par les syndicalistes pourraient trouver solution même
    dans l’actuel contexte pandémique. Les sociaux- démocrates ont annoncé lancer
    la semaine prochaine un budget alternatif à celui établi par l’exécutif afin de
    prouver que la Roumanie dispose de suffisamment d’argent pour majorer cette année
    les pensions de retraite et les salaires.




    Coronavirus – La Roumanie a un stock sûr de 2,4
    millions de doses de vaccin anti-Covid d’ici fin mars, a fait savoir jeudi le
    premier ministre Florin Cîţu. Le gouvernement a décidé
    d’introduire dans la deuxième phase de la campagne de vaccination, démarrée le 15
    janvier, de nouvelles catégories de population : les personnes en
    situation de handicap et leurs accompagnateurs, le personnel navigant, les diplomates
    ou encore les sportifs inscrits aux compétitions internationales. Les personnes
    vulnérables auront la priorité pour se faire vacciner, prévoit encore la
    décision de l’exécutif qui modifie la stratégie nationale de vaccination. Il s’agit
    des personnes âgées, des malades chroniques, des personnes en situation de handicap,
    ainsi que du personnel soignant qui ne s’est pas fait vacciner durant la
    première phase de la campagne d’immunisation. La plateforme de prise de
    rendez-vous sera modifiée pour permettre de donner la priorité à ces
    catégories. Ainsi, sur une journée, 25% des rendez-vous seront réservés aux
    travailleurs des domaines jugés essentiels et 75% aux personnes vulnérables.
    2.878 cas de contamination au Sars-Cov-2 ont été recensés ces dernières 24
    heures, la plupart à Bucarest, dans les départements de Timiş et de Cluj. 69 décès associés au Covid-19 ont
    également été rapportés.

    Fraude Covid – Des agents de police de Bucarest ont fouillé ce matin les maisons de plusieurs personnes de la capitale et de Călăraşi, ville du sud de la Roumanie, suspectées de fraudes aux aides Covid. L’enquête a montré que durant près d’une année, 11 personnes, en faisant usage de faux documents, ont demandé et reçu de l’Agence de paiements et d’inspection sociale des indemnités de 4.500 lei (quelques 900 euros) chaque mois. Selon la Police de la capitale, la valeur exacte du préjudice est encore à établir.






    Recensement
    – La Commission centrale pour le recensement de la population et des logements
    2021 décale d’un an le déroulement du recensement prévu cette année, en raison de
    la pandémie de Covid-19, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Un
    recensement-test aura lieu du 1er février au 31 mars 2021, et le recensement de
    la population et des logements se déroulera du 1er février au 17 juillet 2022.
    Les résultats définitifs seront publiés en décembre 2023, selon le calendrier
    d’Eurostat. Un recensement de la population était prévu cette année, tant en
    Roumanie, que dans les autres États membres de l’UE. Selon l’Institut national
    de la statistique, ce recensement sera le premier à être principalement réalisé
    en ligne.




    Commémoration – Les victimes du pogrom de Bucarest du
    21 – 23 janvier 1941, perpétré par la Garde de fer, parti roumain d’extrême
    droite, sont commémorées aujourd’hui. Des couronnes de fleurs seront déposées
    et il y aura plusieurs transmissions sur la page Facebook de la Fédération des
    communautés juives de Roumanie. Un débat intitulé « Le cartier juif sous
    la terreur du pogrom des légionnaires de janvier 1941 » aura également lieu.
    Le pogrom de Bucarest, pendant lequel 125 juifs ont été tués, a été le point
    culminant de la rébellion des légionnaires (le nom officiel de la Garde de Fer
    était « Légion de l’Archange Michel », ses membres étaient donc nommés «
    légionnaires »). Pendant ces jours d’il y a 80 ans, ils ont arrêté, torturés,
    assassiné des juifs, volé leurs biens, saccagé leurs propriétés, profané et
    détruit des tombes et des synagogues.






    Bruxelles – Le Conseil européen se réunit ce jeudi en
    visioconférence pour débattre des mesures de gestion coordonnée de la pandémie
    de coronavirus. Les discussions porteront principalement sur l’accélération de
    la campagne de vaccination, trois semaines après le début du programme
    européen d’immunisation. Toujours à l’agenda des pourparlers : le scénario
    d’une mise en place des certificats de vaccination censés faciliter le
    déplacement en toute sécurité des citoyens européens au sein de l’espace
    communautaire, notamment dans les pays dont le tourisme a été profondément
    touché par l’actuelle crise sanitaire.




    Météo -
    Les températures repartent à la hausse en Roumanie, pour dépasser la normale
    saisonnière dans la plupart du territoire. Le ciel est partiellement couvert et
    on attend des pluies faibles dans le nord-ouest du pays. Les maximales vont de
    2 à 10°C, avec 6°C et soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 11 au 17 janvier

    La semaine du 11 au 17 janvier

    La Roumanie sous le signe du nouveau coronavirus

    En Roumanie – coup d’envoi, vendredi, de la deuxième étape de la campagne de vaccination contre le coronavirus. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, s’est fait lui-même immuniser pour marquer le début de cette deuxième phase durant laquelle sont visés les résidents des centres pour personnes âgées, les seniors de plus de 65 ans, les adultes souffrant de maladies chroniques et les personnes travaillant dans des domaines clé. Le nombre de personnes potentiellement bénéficiaires du vaccin durant cette deuxième étape pourrait dépasser les 6 millions. Rappelons-le, entamée le 27 décembre, la première étape d’immunisation a concerné le personnel soignant et des services sociaux. Le premier ministre, Florin Cîtu, prévoit un rythme accéléré de vaccination durant cette deuxième étape, ce qui pourrait permettre à la Roumanie d’immuniser d’ici septembre plus de dix millions de personnes. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a enregistré quelque 700 mille cas de contamination et plus de 17 000 décès des suites du Covid-19. Par conséquent, sur recommandation du Comité national pour les situations d’urgence, le gouvernement a décidé de prolonger l’état d’alerte de 30 jours. La décision, en vigueur depuis jeudi dernier, prévoit le maintien des restrictions déjà mises en place par les autorités telles le port du masque et le couvre-feu pendant la nuit. S’y ajoutent l’interdiction des meetings, des manifestations ou des concerts mais aussi des contraintes visant le déroulement des activités culturelles, artistiques ou sportives. Les activités religieuses ont lieu aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des églises, dans le respect des mesures de protection sanitaire. Les autorités ont également prolongé pour 30 jours l’interdiction visant l’organisation des fêtes en tout genre dans des espaces clos ou en plein air.

    Les écoles rouvriront leurs portes le 8 février

    La plupart des écoles roumaines devraient rouvrir leurs portes le 8 février prochain, au début du second semestre de cette année scolaire, si la situation épidémiologique n’empire pas d’ici là. L’annonce a été faite par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a expliqué que le système serait décentralisé, compte tenu du taux d’infection au niveau local. Avant le début du second semestre, il y aura une réévaluation de la situation épidémiologique et la décision finale sera prise le 2 février, a encore expliqué le président. Pour ce qui est des universités, la décision appartient à chaque institution. Actuellement les cours se déroulent exclusivement en ligne partout en Roumanie.

    Majorations salariales et mécontentements financiers

    Le gouvernement de Bucarest a décidé mercredi de majorer à partir du 1er janvier l’équivalent roumain du SMIC, qui passe de 2 230 lei, soit 455 euros, à 2 300 lei, l’équivalent de 470 euros. Selon le ministère du Travail, cette augmentation de trois pour cent repose sur une formule de calcul qui prend en compte le taux de l’inflation, de 2,2%, et une hausse de 0,8% du taux de productivité par personne en 2020. Selon les chiffres officiels, la Roumanie recense environ un million 400 mille salariés qui touchent le SMIC, soit un quart du nombre total de travailleurs au niveau national. La majoration du salaire minimum ne sera pourtant pas appliquée au personnel ayant des études universitaires dont le montant du SMIC sera gelé à l’équivalent de 480 euros hors primes et autres modulations de salaire. Par ailleurs, mécontents de leurs revenus, les syndicalistes de la police, de l’administration publique, de l’assistance sociale et des prisons ont protesté mercredi dernier devant le ministère du Travail à Bucarest ainsi que devant les préfectures de plusieurs villes du pays. Les protestations ont commencé après la décision de l’exécutif de plafonner les salaires dans le secteur public au niveau du mois de décembre 2020. Les syndicalistes deamndent, entre autres, la suppression des iniquités salariales au sein du système public et la majoration du SMIC en fonction de la hausse des prix. Des protestations ont été également organisées par les syndicats du domaine sanitaire et de l’Education nationale, mécontents du gel des salaires dans la fonction publique.

    A quand la hausse des pensions de retraite ?

    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté mercredi une saisine du gouvernement qui contestait la loi prévoyant entre autres la majoration de 40% du point de retraite. Par conséquent, le document sera envoyé au Président, qui a deux options : soit le promulguer, soit le retransmettre au Parlement pour réexamen. De son côté, le premier ministre, Florin Cîțu, a de nouveau souligné le fait que, dans le contexte économique actuel, sérieusement touché par la crise sanitaire, il n’y a pas de ressources au budget de l’Etat pour soutenir une telle hausse. Déjà, l’année dernière, les retraites avaient augmenté de 14%, ce qui se traduit par des dépenses de 9 milliards de lei (plus de 1,8 milliards d’euros) supplémentaires, cette année, au budget de l’Etat, a précisé le premier ministre. Pour l’instant, le gouvernement est en train d’élaborer le budget et il n’a pas encore pris une décision au sujet des retraites. Depuis l’opposition, le PSD affirme que l’argent existe pour cette hausse et qu’il peut le prouver et demande qu’il soit procédé à la majoration figurant dans la loi en vigueur.

    L’ancien premier ministre Călin Popescu Tăriceanu – accusé de corruption

    Mercredi dernier, le président roumain, Klaus Iohannis a entériné la demande du Parquet national anticorruption de lancer des poursuites pénales contre Călin Popescu Tăriceanu, ex premier ministre entre 2004 et 2008. Celui-ci est accusé d’avoir accepté 800 000 dollars de pots-de-vin durant son mandat à la tête du gouvernement. Selon les procureurs, M. Popescu-Tăriceanu aurait reçu indirectement, des représentants d’une société autrichienne, cette somme d’argent sous la forme d’honoraires pour des services de conseil. Tariceanu rejette toutes ces accusations qu’il considère censées projeter sur lui une lumière défavorable. Par ailleurs, l’ancien leader social-démocrate Liviu Dragnea, actuellement incarcéré pour des faits de corruption, est poursuivi en justice dans un autre dossier ouvert par la DNA. (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavschi)

  • 13.01.2021 (mise à jour)

    13.01.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a prolongé mercredi de 30 jours l’Etat d’alerte. Entre autres, le port du masque demeure obligatoire dans tous les espaces publics clos ou en plein air. Après une première phase de la campagne nationale de vaccination contre le Covid 19 destinée au personnel du domaine de la santé, les autorités démarreront à partir de vendredi, une nouvelle phase visant les personnes de plus de 65 ans, les malades chroniques et les travailleurs des domaines essentiels. Dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis a plaidé pour la réussite de cette campagne en tant que prémisse obligatoire pour le retour à une vie normale et pour faire redémarrer les secteurs économiques. Mercredi, plus de 4.400 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés en Roumanie sur quelque 33.000 tests effectués. Les autorités ont également annoncé 88 nouveaux décès associés au nouveau coronavirus. 1.081 malades sont actuellement hospitalisés dans les unités de soins intensifs.

    Salaire – Le gouvernement de Bucarest a décidé mercredi la majoration du SMIC de 2.230 lei, soit 455 euros, à 2.300 lei, l’équivalent de 470 euros. La majoration du salaire minimum ne sera pourtant pas appliquée au personnel ayant des études universitaires dont le montant du SMIC sera gelé à l’équivalent de 480 euros. Les membres du gouvernement ont également examiné le projet du budget d’Etat sur cette année soumis aux débats du Parlement jusqu’au 4 février. Le chef de l’exécutif, Florin Cîtu a demandé aux ministres de faire un compte rendu des projets prioritaires, en leur rappelant de prendre en considération le déficit budgétaire, estimé cette année à 7% du PIB.

    Syndicats – Les syndicalistes de la police, de l’administration publique, de la sécurité sociale et du système carcéral ont protesté mercredi devant le Ministère du Travail à Bucarest, ainsi que devant les préfectures des autres villes du pays. La fédération PUBLISIND a déclenché les protestations le 31 décembre 2020, après la décision de l’exécutif de plafonner les salaires dans le secteur public au niveau du mois de décembre 2020. Les syndicalistes de la Fédération Sanitas, réunissant le personnel du secteur de la Santé ont démarré mardi plusieurs actions de protestation pour soutenir les salariés de la santé et de la Sécurité sociale. L’Union Sanitas de Bucarest a organisé une protestation devant le siège du gouvernement et ses syndicalistes ont protesté devant les préfectures du pays. Ils affirment que le refus du Gouvernement de respecter la loi et d’accorder aux salariés du secteur de la santé les salaires promis constitue une offense à l’adresse de leurs efforts sur les lieux de travail. Dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis a déclaré que le plafonnement des salaires était une mesure juste dans les conditions de la crise économique actuelle.

    Sondage – Les Roumains se sont dit pessimistes en début d’année quant à la situation générale dans leur pays, apprend-on auprès d’une enquête menée par l’Institut roumain de l’Evaluation et la Stratégie, IRES. Selon cette source, 7 Roumains sur 10 pensent que la direction dans laquelle le pays se dirige n’est pas bon, 8 sur 10 affirment que 2020 fut une mauvaise année et trois quarts des sujets questionnés espèrent que 2021 sera meilleure. La moitié des Roumains affirment qu’un retour à la normale serait peut-être possible avant la fin de l’année, mais deux tiers des sujets se montrent pessimistes quant aux chances de relance économique. Seulement un Roumain sur dix estime que les revenus seront majorés en 2021. L’IRES a mené son enquête par téléphone, les 7 et 8 janvier, sur un échantillon représentatif de la population de 1030 personnes.

    Justice – Le président roumain, Klaus Iohannis a entériné les poursuites pénales contre l’ex-premier ministre, Călin Popescu Tăriceanu, accusé par la Direction générale anticorruption d’avoir accepté des pots-de-vin en 2007 et 2008, durant son mandat à la tête du gouvernement. Selon les procureurs, M. Popescu-Tăriceanu aurait reçu indirectement, auprès des représentants d’une société autrichienne, des avantages matériels indus de 800.000 dollars sous la forme d’honoraires pour des services de conseil. Mercredi encore, l’ancien parlementaire PDL, Marian Zlotean, a été condamné à 8 ans et demie de prison ferme pour corruption passive en forme continue. A la tête, à l’époque, de l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire, Zlotean obligeait ses employés à cotiser mensuellement pour le PDL, une formation politique disparue depuis. Par ailleurs, le tribunal a décidé de laisser en place la peine de 4 ans de prison ferme à laquelle l’ancienne cheffe du Parquet national antimafia, Alina Bica fut condamnée pour avoir favorisé un homme d’affaires. Bica a quitté la Roumanie avant que la sentence soit prononcée. D’abord à Costa Rica et actuellement en Italie d’où elle ne souhaite pas être extradée.

    Ambassadeur – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret au terme duquel, l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, se verra décorer de l’Ordre national « l’Etoile de la Roumanie ». Selon l’Administration présidentielle, cette décoration sera offerte en signe de « haute appréciation pour toute l’activité que Zuckerman a déployée pendant son mandat à Bucarest et pour son rôle substantiel au renforcement du Partenariat stratégique roumano- américain ». Issu d’une famille d’immigrés roumains, Adrian Zuckerman a entamé son mandat en Roumanie le 14 décembre 2019. Nommé par le président Donald Trump, il sera obligé de quitter ses fonctions au terme d’une coutume exigeant aux ambassadeurs nommés politiquement de mettre un terme à leur mandat à la fin de l’administration respective.


    Investissements – Le
    volume des investissements étrangers directs a chuté durant les 11 premiers
    mois de l’année dernière de plus de 60% par rapport à la même période de
    l’année précédente. Selon des données fournies par la Banque centrale de
    Roumanie, le volume des investissements a baissé de 4,7 milliards d’euros à
    moins d’1,9 milliards. Par ailleurs, entre janvier et novembre 2020, le pays a
    connu une majoration de presque 10,2 milliards d’euros de sa dette extérieure,
    tandis que celle à long terme totalisait fin novembre presque 86 milliards d’euros.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Mihaela Buzărnescu(137 WTA), a perdu mercredi devant l’Américaine Whitney Osuigwe (161 WTA) au dernier tour des qualifications pour l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Cinq sportives roumaines se sont vu automatiquement qualifiées au tableau principal de Melbourne : Simona Halep (2 WTA), Patricia Ţig (56 WTA), Sorana Cîrstea (71 WTA), Irina Begu (78 WTA) et Ana Bogdan (92 WTA). L’Open d’Australie se déroulera du 8 au 21 février.

    Météo – Une alerte météorologique aux chutes de neige et au vent fort est en vigueur jusqu’à vendredi, sur l’ouest, le nord et le centre du pays, y compris sur le relief. Dans ces régions, des chutes de neige sont possibles alors qu’en altitude, les précipitations iront de 15 à 20 litres par mètre carré et une nouvelle couche de neige assez importante apparaitra. Dans la zone de haute montagne, notamment sur les Carpates Méridionales, la vitesse du vent montera jusqu’à 60 à 80 km heure. La météo glaciale devrait s’emparer de la Roumanie, notamment durant la nuit et au petit matin. La giboulée et la neige sont au rendez-vous aussi sur le sud-est. Les températures minimales seront de -8, tandis que celles maximales iront de -4 à 4 degrés.

  • Le Smic soulève des débats

    Le Smic soulève des débats

    En Roumanie, le Smic sera majoré à partir du janvier prochain. Concrètement, le salaire minimum pourrait progresser de 150 lei brut, soit 30 euros, l’équivalent de 83 lei net. C’est là une proposition que le gouvernement Orban a lancée aux partenaires sociaux du Conseil national tripartite. Les libéraux proposent aussi de renoncer au salaire différencié en fonction du niveau d’études. Pour leur part, les syndicats réclament une hausse encore plus substantielle issue d’une méthode de calcul autre que celle privilégiée par le cabinet du libéral Ludovic Orban et qui repose, à ses dires, sur les réalités économiques actuelles.

    Concrètement, son gouvernement propose une majoration de 7,2% ce qui ferait monter le Smic à 2230 lei, soit 467 euros, une proposition que la confédération syndicale, Cartel Alfa, considère insuffisante. Du coup, elle réclame une augmentation à 2260, soit 474 euros, conformément aux discussions menées en septembre dernier avec l’ancien gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila. Le leader du Cartel, Bogdan Hossu, a expliqué que pour majorer correctement le Smic, il faudrait tenir compte du taux d’inflation et de la productivité du travail tout au long de l’année: « Tout d’abord, il convient de préciser que le taux d’inflation pris en compte est valable pour octobre dernier ; or, pour un résultat juste, il faudrait prendre en considération le taux annuel d’inflation. Ensuite, on privilégie la productivité de la main d’œuvre par personne occupée à la place de la productivité horaire du travail des salariés ».

    Le Bloc National Syndical a quant à lui avancé une proposition encore plus consistante : un Smic de 2284 lei, soit 478 euros. Selon le leader du BNS, Dumitru Costin, des changements devraient s’opérer aussi dans la loi des salaires des fonctionnaires publiques de sorte que les dépenses ne montent pas en flèche et que cela ne porte pas atteinte aux salariés privés. Ceux-ci, dit Dumitru Costin, risquent de se voir défavorisés au moment où les revenus dans la fonction publique sont calculés en multipliant un coefficient par le Smic. Du coup, si un salarié rémunéré du salaire minimum se verra verser 83 lei de plus, un maire pourrait toucher un salaire dix fois plus grand que l’actuel. Face à ces objections, le premier ministre Ludovic Orban s’est engagé à examiner les propositions des syndicats de tenir compte des prévisions économiques, tout en rappelant le caractère instable de celles-ci.

    Ludovic Orban : « J’ai retenu l’idée de tenir compte des prévisions économiques pour l’année suivante. Pourtant, rien qu’un exemple : le budget 2019 était ciblé sur une prévision de croissance économique de 5,5% qui, en réalité, ne fut que de 4% ».Les patronats soutiennent eux aussi en la majoration du Smic à partir de l’année prochaine, a précisé le chef du gouvernement. La hausse se fera en fonction de plusieurs critères en rapport avec la profitabilité des entreprises qui n’auront pas à souffrir, a assuré Ludovic Orban. (trad.Ioana Stancescu)