Tag: soldats

  • 10.01.2023

    10.01.2023


    Grippe – Les
    premiers cas de Kraken, le nouveau variant de coronavirus, ont été confirmés en
    Roumanie. N’empêche, les symptômes ne sont pas graves et la gestion des
    nouveaux cas de contamination ne pose pas de problèmes au système médical. Par
    ailleurs, plusieurs cas d’infection simultanée au coronavirus et à la grippe
    ont été détectés. Une femme de 74 ans, doublement infectée, est décédée.
















    BNR – La Banque centrale de Roumanie pourrait décider d’une majoration du
    taux d’intérêt de référence, lors de la première réunion sur 2023 de sa
    direction. Les analystes financiers prévoient un bond du taux clé de 6,75 à 7%,
    soit le niveau le plus élevé de ses 13 dernières années. Un taux clé encore
    plus grand entraînerait certainement une majoration des mensualités des crédits
    en lei. La hausse des taux d’intérêt est le principal outil dont la BNR se sert
    pour contrôler l’inflation, au bout d’une année marquée par la flambée des
    prix.




    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a battu un
    nouveau record durant les 11 premiers mois de l’année dernière, avec une
    différence entre les importations et les exportations de plus de 31 milliards
    d’euros. Le commerce extérieur roumain est dominé par les échanges avec les
    pays de l’UE. 72% des exportations de la Roumanie et 70% de ses importations se
    font avec les Etats européens.














    Kossovo – Le ministre roumain à la Défense, Angel Tîlvar, accompagné par le chef de l’Etat major de l’Armée roumaine, le général Daniel Petrescu, se trouvent en Pologne pour des pourparlers avec le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak et avec des représentants de la direction de l’Etat major des forces armées polonaises. Les responsables roumains rendront également visite aux soldats roumains du détachement de défense antiaérienne Sky Guardians du Groupement de combat sous l’égide de l’OTAN déployé sur la base de Bemowo Piskie. Selon le ministère roumain de la Défense, la visite des responsables roumains en Pologne prouve la collaboration étroite bilatérale et alliée. Lundi, le ministre Angel Tîlvar et le général Daniel Petrescu ont rencontré les 68 soldats roumains déployés sur la base otanienne de Pristina, au Kossovo, qui participent à l’Opération la Force pour le Kossovo (KFOR). Une occasion pour les responsables roumains de s’entretenir aussi avec le chef de la KFOR, le général italien Angelo Michele Ristuccia, de la situation sécuritaire au Kossovo et dans la région.


    Sondage – 2022 a
    été une année plus satisfaisante pour les Roumains que 2021 et 2020, relève une
    enquête menée par Reveal Marketing Research. 54% des sondés se sont retrouvés
    plus optimistes et plus détendus dans le courant de l’année dernière que
    pendant 2021 (22%) ou 2020 (24%) deux années frappées par la pandémie et les
    restrictions sanitaires. Parmi les attentes pour 2023, la plupart des Roumains
    espèrent améliorer leur situation financière. En revanche, 46% de nos
    compatriotes se disent pessimistes quant à la situation économique du pays,
    tandis que 67% des personnes questionnées se disent persuadés que la corruption
    continuera à exister en Roumanie. 23% des Roumains aimeraient bien changer
    d’emploi en 2023 et 50% affirment vouloir garder leur job actuel. L’enquête a
    été menée du 28 décembre 2022 au 1er janvier 2023 sur 1005 sondés.






    Minorités – Le premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca, a rencontré à Bucarest, les ambassadeurs tchèque et slovaque en
    Roumanie, tout comme le représentant des deux minorités auprès du Parlement
    roumain. Les discussions ont porté sur une représentation séparée de ces deux
    minorités sous la forme de deux entités distinctes, dotées de leur propre
    statut de fonctionnement. Les procédures en ce sens devraient être accélérées
    afin de permettre aux deux minorités de participer séparément aux prochaines
    élections locales et parlementaires. La rencontre s’est avérée aussi une bonne
    occasion de passer en revue le stade des relations bilatérales de la Roumanie
    avec la République Tchèque et la Slovaquie.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est
    retirée du tournoi australien WTA 500 d’Adelaïde, suite à un accident. 28e
    dans le classement mondial, Begu aurait dû rencontrer l’Australienne, Storm
    Hunter, 227e mondiale. Une autre joueuse roumaine, Sorana Cîrstea,
    43e, s’est inclinée devant la Brésilienne, Beatriz Haddad Maia.
    Quant à la joueuse Ana Bogdan, 56e mondiale, elle a raté sa qualification
    au tableau principal, après une défaite face à Katerina Siniakova, 49e
    dans le classement WTA.
















    Météo – Plusieurs départements du sud de la Roumanie seront concernés à
    partir de cet après-midi par des vigilances jaune et orange aux précipitations
    abondantes, en vigueur jusqu’à mercredi soir. En ce
    moment, il fait morose en Roumanie, le ciel est couvert et il pleut sur la
    moitié sud où les hydrologues prévoient des quantités d’eau de plus de 20
    litres par mètre carré. Des précipitations mixtes tombent sur les régions de
    montagne et il neige à plus de 1600 mètres d’altitude. Les températures
    maximales de la journée iront de 3 à 13 degrés. 7 degrés à midi, à Bucarest.

  • 14/06/2022 (mise à jour)

    14/06/2022 (mise à jour)

    Emmanuel MacronLe chef de l’Etat français, Emmanuel
    Macron est arrivé mardi soir en Roumanie. Mercredi, il sera reçu par le chef de
    l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la base aérienne Mihail Kogalniceanu, dans le
    sud-est de la Roumanie, a fait savoir l’Administration présidentielle. Les deux
    chefs d’Etat auront des pourparlers officiels et des rencontres avec des
    militaires roumains, français et d’autres pays alliés déployés en Roumanie dans
    le cadre du Groupement tactique de l’OTAN, créé suite à la décision des
    ministres de la Défense des Etats membres de renforcer le flanc est de
    l’Alliance. Paris y a déployé un système de défense sol-air de dernière
    génération face aux menaces de la Russie. Selon un communiqué de l’Elysée, le
    président Macron exprimera un message
    très clair de l’engagement de la France auprès des alliés de l’Otan et des
    partenaires européens. Macron et Iohannis examineront les modalités de
    renforcement du Partenariat stratégique roumano- français, l’adhésion de la
    Roumanie à Schengen et l’implication active de Bucarest dans la défense des
    frontières extérieures de l’UE. Les pourparlers porteront aussi sur les
    demandes formulées par l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie
    d’intégrer l’Union. Mercredi encore, Emmanuel Macron se rendra en République de
    Moldova voisine, pour réaffirmer la détermination de Paris d’aider ce pays, un
    des plus pauvres d’Europe et parmi les plus affectés par l’invasion russe en
    Ukraine.




    Brevet des collèges – En Roumanie, plus de 150 000 élèves
    de la dernière classe de collège ont passé mardi la première épreuve écrite, en
    langue et littérature roumaines, de l’évaluation nationale, équivalent du
    brevet des collèges. L’épreuve de mathématiques est prévue jeudi. La moyenne
    des notes obtenues comptera à hauteur de 80 % dans le calcul du résultat en vue
    de l’admission au lysée, alors que la moyenne des années de collège
    représentera 20 % de la note finale. La période des examens nationaux se
    poursuivra la semaine prochaine par les épreuves écrites du bac.








    Chisinau – Radio Chisinau, l’antenne de Radio Roumanie qui transmet en
    République de Moldova pourra continuer à utiliser dans sa titulature, le toponyme « Chisinau » pendant
    les dix ans à venir. La décision appartient au Conseil municipal de Chisinau et
    elle survient après que le même conseil eut refusé à la Société roumaine de
    radiodiffusion ce même droit, en poussant le Ministère roumain des Affaires
    Etrangères a qualifié cette décision de non justifiée et de politique. La
    Société roumaine de Radiodiffusion a salué l’actuelle décision et rappelle dans
    un communiqué que Radio Chisinau est la seule chaîne de radio de République de
    Moldova qui émet exclusivement en roumain. Le nom
    de Chisinau est utilisé par Radio Chisinau depuis 2011.






    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea, tête de série
    n° 6, s’est qualifiée mardi au deuxième tour du tournoi WTA 250 de Birmingham,
    au Royaume-Uni, après une victoire contre l’Américaine Shelby Rogers. Dans les
    huitièmes de finale, elle affrontera la Serbe, Aleksandra Krunic. Les deux
    autres Roumaines qualifiées dans les huitièmes de finale sont Simona Halep et
    Gabriela Ruse.










    Météo – La météo sera plutôt clémente dans les 24 prochaines
    heures, avec des températures proches de la normale saisonnière. Le ciel sera
    plutôt variable, plutôt couvert dans l’est et le sud du pays. Le vent soufflera
    légèrement sur le relief. Les températures iront mercredi du 21 au 29 degrés.
    En raison des précipitations abondantes des derniers jours, les hydrologues ont
    placé les rivières des dix départements du sud et du sud-est du pays en
    vigilance jaune crue, en vigueur jusqu’à mercredi. Mardi dans l’après-midi,
    Bucarest et les alentours ont été placés en alerte rouge aux pluies
    torrentielles. Plusieurs
    rues de la capitale se sont retrouvées sous les eaux et le trafic routier et
    ferroviaire ont été fortement perturbés après que des arbres déracinés ont
    bloqué les routes. Plusieurs avions à destination de Bucarest ont dû atterrir ailleurs,
    sur d’autres aéroports nationaux et même en Serbie, tandis que d’autres ont
    survolé la capitale, en attendant l’amélioration des conditions
    météorologiques.



  • Groupement tactique de l’OTAN en Roumanie

    Groupement tactique de l’OTAN en Roumanie

    Voisine de l’Ukraine envahie par les troupes russes et soumise elle-même, en moins de trois siècles, à 12 invasions russes, la Roumanie accueille aujourd’hui un groupement tactique de l’OTAN, une garantie supplémentaire pour sa sécurité. L’Alliance défendra chaque centimètre du territoire de ses Etats membres, et toute attaque contre l’un d’entre eux est une attaque contre tous — ont averti les dirigeants de l’OTAN, après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son armée d’attaquer l’Ukraine le 24 février.



    Depuis 2014, lorsque Moscou a illégalement annexé la péninsule ukrainienne de Crimée (sud) et alimenté la rébellion sécessionniste dans le Donbass (est), l’Alliance a créé ses premiers groupements tactiques de ce type dans quatre pays du flanc nord-est : l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne. Ces structures – également connues sous le nom de « présence avancée rehaussée » – sont devenues pleinement opérationnelles en 2017. Près de 5 000 soldats d’Europe, des États-Unis et du Canada y participent actuellement, avec une rotation tous les six mois.



    Maintenant que la Russie a récidivé dans ses penchants belliqueux et expansionnistes, les alliés ont également décidé de mettre en place des groupements tactiques en Bulgarie, en Roumanie, en Slovaquie et en Hongrie. La mission principale de ces groupements, composés de soldats qui ont déjà été dans des zones de conflit, est de dissuader tout agresseur éventuel. « Ce sont des forces multinationales robustes et prêtes au combat qui prouvent la puissance du lien transatlantique. Cela fait partie du plus grand renforcement de la défense collective de l’Alliance de la dernière génération », a souligné l’OTAN.



    Le groupement tactique de Roumanie, dont la France est la nation-cadre, est en train de se constituer, à compter du mois de mai, par la transformation des éléments multinationaux alliés au sein de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN, déployés ici – annonce le ministère de la Défense à Bucarest. Le bataillon français déployé en Roumanie, considéré le fer de lance de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN, formera le groupement tactique sur le territoire national, intégrant, par rotation, du personnel de Belgique et des Pays-Bas. La France a pris le commandement du bataillon d’alerte de la Force de réaction rapide de l’Alliance déployé d’urgence après l’attaque de l’Ukraine par la Russie. Une compagnie d’infanterie belge fait déjà partie de ce bataillon. La France déploiera également en Roumanie un détachement de défense antiaérienne au Centre national de formation à la défense antiaérienne à Capu Midia (sud-est).



    Selon les analystes de politique étrangère, toutes ces unités supplémentaires constituent la réponse des alliés aux prétentions de la Russie de revenir à la situation stratégique d’avant 1997, lorsque les anciens pays-satellites de l’Union soviétique, communisées de force après la dernière guerre mondiale, ont choisi, après le démantèlement des dictatures, de rejoindre le monde libre défendu par l’OTAN.


    (Trad. : Ligia)

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    A présent, en Ukraine, les combats les plus rudes sont menés dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU. Par ailleurs, les Russes et les Biélorusses, à commencer par Daniil Medvedev, ont été exclus ce mercredi de l’édition 2022 du tournoi de tennis de Wimbledon, en réponse à l’invasion de l’Ukraine, ont annoncé les organisateurs de la compétition, selon l’AFP.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Au 56e jour de l’invasion de la Russie en Ukraine, les confrontations les plus dures sont menées dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    L’organisation pour les droits de l’homme Human Rights Watch annonce avoir documenté de nombreux cas où les forces militaires russes ont commis des violations des lois de la guerre contre les civils dans les zones occupées des régions de Tchernihiv, de Kharkiv et de Kiev, en Ukraine. Du 27 février au 14 mars, les militaires russes sont accusés d’un viol à répétition, de deux exécutions sommaires, de violences et de menaces à l’adresse des civils. Les soldats se sont également livrés au pillage de différentes propriétés privées, où ils ont volé des aliments, des vêtements et du bois de chauffage. Après le retrait des troupes russes, une fosse commune a été trouvée dans la ville de Boutcha, dans le nord de l’Ukraine. Près de 300 personnes y auraient été enterrées. Des dizaines de cadavres jonchaient les rues, et certains avaient les mains liées. « La Russie a l’obligation légale internationale d’enquêter de manière impartiale les crimes de guerre potentiels commis par ses soldats », a dit Hugh Williamson, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale de Human Rights Watch. Il souligne que toutes les parties du conflit armé d’Ukraine sont tenues de respecter le droit international humanitaire et les lois de la guerre.

  • L’Ukraine, dernières évolutions

    L’Ukraine, dernières évolutions

    La Russie a engagé en Ukraine pratiquement toutes les forces de
    combat massées ces derniers mois à la frontière russo-ukrainienne, soit
    plus de 150.000 soldats d’après le Pentagone. L’offensive est menée
    principalement envers Kiev, dans le nord et dans le sud du pays, là où Moscou
    espère contrôler les côtes ukrainiennes à la Mer d’Azov et la Mer Noire. Les
    navires de guerre russes se sont repositionnés et préparent une attaque aux
    missiles contre Odessa, selon le correspondant Radio Roumanie dans la région.
    Rappelons-le, l’administration locale continue à demander aux civils à quitter
    la ville, considérée comme une cible stratégique pour l’armée russe. Une
    nouvelle série négociations russo-ukrainiennes aura lieu les jours à venir,
    sans que la date soit encore fixée. Jeudi, une réunion trilatérale devrait
    avoir lieu à Antalya, en Turquie, entre les chefs des diplomaties russe et
    ukrainienne, en présence de leur homologue turc et avec la participation de la
    Turquie, Recep Tayyip Erdogan. L’ONU a réclamé la mise en place de corridors en
    Ukraine censés permettre aux convois humanitaires d’arriver dans les villes.
    Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février, plus de deux
    millions d’Ukrainiens ont fui le pays. D’autre part, l’OMS a fait savoir que
    suite aux bombardements russes menés depuis quelques jours contre des hôpitaux,
    des ambulances et d’autres facilités médicales, le pays risque de rester sans
    matériel médical essentiel.

  • 27/02/2022 (mise à jour)

    27/02/2022 (mise à jour)

    Ukraine — L’Ukraine a confirmé, dimanche, qu’elle participerait à des négociations avec la Russie dans une région à sa frontière avec le Belarus, informent les agences internationales de presse, qui citent la Présidence de Kiev. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que les délégations russe et ukrainienne allaient se rencontrer sans aucune condition préalable. Selon le commandant en chef des Forces armées de lUkraine, Valery Zalujni, un missile de croisière a été tiré, dimanche, sur Kiev, à partir du territoire de la République du Belarus, et a été abattu par larmée ukrainienne. Entre temps, la Russie poursuit son assaut, au 4e jour de linvasion. Larmée ukrainienne affirme maintenir ses positions, même si elle reconnaît que la situation autour de Kiev empire. De lourds combats sont également livrés dans la ville de Kharkiv, dans le nord-est de lUkraine, la deuxième ville comme taille du pays voisin. Et aussi à Vassylkiv, ville à 40 km de Kiev. En réponse aux déclarations agressives de l’Occident, le président de la Russie, Vladimir Poutine, a ordonné de placer les forces de dissuasion de l’Armée russe (donc les forces nucléaires) en état d’alerte. La communauté internationale accroît le nombre de sanctions économiques contre la Russie ainsi que laide militaire accordée au gouvernement ukrainien, et de plus en plus de pays décident de fermer leur espace aérien aux aéronefs russes. LUE, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont émis un communiqué commun sengageant à exclure certaines banques russes du système de messagerie Swift. Notons que cest un système de transaction qui est à la base du système financier mondial, utilisé par 11 000 banques de 200 pays et territoires pour faire des transferts. Le président Zelensky a salué la formation dune « coalition » internationale de pays fournissant une aide à lUkraine dans son conflit avec la Russie. Il a demandé, en même temps, à la communauté internationale dannuler le droit de vote de la Russie au Conseil de sécurité de lONU, et a estimé que les actions de Moscou avaient « les caractéristiques dun génocide ».



    Roumanie-Ukraine – La Roumanie accordera à l’Ukraine une nouvelle aide de 3 millions d’euros consistant en carburants, vestes pare-balles, casques, munitions, équipements militaires, mais aussi des aliments, de l’eau et des médicaments. Le gouvernement a également annoncé sa disponibilité à faire soigner des blessés ukrainiens dans le réseau sanitaire roumain. Bucarest a pris des mesures complémentaires afin d’assurer la bonne gestion des flux de réfugiés ; ils se voient apporter le soutien nécessaire et fournir logement et assistance médicale. Des transports ont été mis à disposition par les autorités roumaines pour prendre en charge les réfugiés ayant franchi la frontière ukrainienne à pied. Par ailleurs, l’Exécutif roumain a décidé de mettre en place une plateforme, accessible depuis le site internet du gouvernement, pour toute personne ou organisation souhaitant apporter son soutien aux réfugiés ukrainiens. L’ONU estime que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait engendrer l’une des plus importantes crises de réfugiés, avec plus de 5 millions de personnes qui abandonneraient leur domicile. D’autre part, plusieurs Etats européens ont annoncé l’envoi de militaires ou d’armements en Roumanie. L’Armée française a annoncé la mobilisation de 9 500 hommes, dont près de 500 seront déployés sur le territoire roumain. La Belgique a annoncé que 300 hommes seraient dépêchés en Roumanie afin de contribuer à l’effort de l’OTAN pour consolider le flanc est. L’Italie a elle aussi décidé d’envoyer plusieurs avions et des soldats en Roumanie.



    Covid — Le nombre de personnes atteintes de Covid-19 continue de baisser quotidiennement en Roumanie. Dimanche, un peu plus de 4 200 nouveaux cas ont été rapportés, et 59 décès. Environ 7 000 malades sont hospitalisés. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, la Roumanie envisage la possibilité de lever certaines restrictions lorsque le nombre des patients en réanimation baissera à 900. Le nombre de ceux qui choisissent de se faire vacciner décroît aussi ; ainsi, 3 100 personnes se sont fait inoculer la première dose en l’espace de 24 h. En Roumanie, le plus grand nombre de cas de personnes infectées au SARS-CoV-2 depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février.



    Code de la route — De nouvelles dispositions du Code de la route sont entrées en vigueur en Roumanie. Elles prévoient une augmentation du montant des amendes, un allongement de la durée de suspension du permis de conduire pour les chauffeurs agressifs et pour excès de vitesse ainsi qu’une aggravation des sanctions en cas de circulation à contre-sens. Ce nouveau Code de la route offre aussi la possibilité à la police de confisquer pendant 12 heures le permis de conduire des automobilistes escortés pour des analyses médicales, si le médecin estime que ces derniers pourraient être sous l’influence de drogues ou de l’alcool.



    Météo — L’Administration nationale de météorologie a placé huit départements du sud-est du pays en vigilance jaune au vent fort et aux tempêtes de neige, valable du lundi matin au mardi à midi. Selon les météorologues, pendant cette période, des précipitations seront présentes sur le sud-est du pays, notamment des chutes de neige. Le vent soufflera avec des vitesses de 55 à 65 km/h et le blizzard fera son apparition par endroits. Une couche de neige se déposera, plus consistante en Dobroudja. Sur la côte roumaine de la mer Noire, les précipitations seront mixtes, et les rafales de vent dépasseront les 70 km/h.

  • 27/02/2022

    27/02/2022

    Ukraine — Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a refusé, dimanche, une offre russe de négociations au Belarus, affirmant que les autorités de Minsk étaient complices à l’invasion russe, mais a laissé la porte ouverte à des négociations ailleurs, apprend-on par Reuters et France Presse. Antérieurement, le Kremlin avait annoncé qu’une délégation russe attendait ses homologues ukrainiens pour des négociations dans la ville de Gomel du Belarus. « Nous ne pouvons pas aller au Belarus ; des avions et des roquettes sont envoyés sur notre sol à partir de son territoire », ont fait savoir des sources officielles de Kiev. Qui précisent que déposer les armes par l’armée ukrainienne est une demande avancée par Moscou en vue des négociations. Selon le commandant en chef des Forces armées de l’Ukraine, Valery Zalujni, un missile de croisière a été tiré, dimanche, sur Kiev, à partir du territoire de la République du Belarus, et a été abattu par l’armée ukrainienne. Entre temps, la Russie poursuit son assaut, au 4e jour de l’invasion. L’armée ukrainienne affirme maintenir ses positions, bien qu’elle reconnaisse que la situation autour de Kiev empire. Elle confirme aussi l’entrée des troupes russes à Kharkiv, deuxième ville comme grandeur, dans le nord de l’Ukraine. La communauté internationale accroît le nombre de sanctions économiques contre la Russie, et aussi l’aide militaire accordée au gouvernement ukrainien. L’UE, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont émis un communiqué commun s’engageant à exclure certaines banques russes du système de messagerie Swift. Notons que c’est un système de transaction qui est à la base du système financier mondial, utilisé par 11 000 banques de 200 pays et territoires pour faire des transactions. Le président Zelensky a salué la formation d’une « coalition » internationale de pays fournissant une aide à lUkraine. Il a demandé, en même temps, à la communauté internationale d’annuler le droit de vote de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, et a estimé que les actions de Moscou avaient « les caractéristiques dun génocide ».



    Roumanie-Ukraine : La Roumanie accordera à l’Ukraine une nouvelle aide de 3 millions d’euros consistant en carburants, vestes pare-balles, casques, munitions, équipements militaires, mais aussi des aliments, de l’eau et des médicaments. Le gouvernement a aussi annoncé sa disponibilité à faire soigner des blessés ukrainiens dans le réseau sanitaire roumain. Bucarest a pris des mesures complémentaires afin d’assurer la bonne gestion des flux de réfugiés ; ils se voient apporter le soutien nécessaire et fournir logement et assistance médicale. Des transports ont été mis à disposition par les autorités roumaines pour prendre en charge les réfugiés ayant franchi la frontière ukrainienne à pied. Par ailleurs, l’Exécutif roumain a décidé de mettre en place une plateforme, accessible depuis le site internet du gouvernement, pour toute personne ou organisation souhaitant apporter son soutien aux réfugiés ukrainiens. L’ONU estime que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait engendrer l’une des plus importantes crises de réfugiés, avec plus de 5 millions de personnes qui abandonneraient leur domicile. D’autre part, plusieurs Etats européens ont annoncé l’envoi de militaires ou d’armements en Roumanie. L’Armée française a annoncé la mobilisation de 9 500 hommes, dont près de 500 seront déployés sur le territoire roumain. La Belgique a annoncé que 300 hommes seraient dépêchés en Roumanie afin de contribuer à l’effort de l’OTAN pour consolider le flanc est. L’Italie a elle aussi décidé d’envoyer plusieurs avions et des soldats en Roumanie.



    Covid — Le nombre de personnes atteintes de Covid-19 continue de baisser quotidiennement en Roumanie. Dimanche, un peu plus de 4 200 nouveaux cas ont été rapportés, et 59 décès. Environ 7 000 malades sont hospitalisés. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, la Roumanie envisage la possibilité de lever certaines restrictions lorsque le nombre des patients en réanimation baissera à 900. Le nombre de ceux qui choisissent de se faire vacciner décroît aussi ; ainsi, 650 personnes se sont fait inoculer la première dose en l’espace de 24 h. En Roumanie, le plus grand nombre de cas de personnes infectées au SARS-CoV-2 depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février.



    Code de la route — De nouvelles dispositions du Code de la route sont entrées en vigueur en Roumanie. Elles prévoient une augmentation du montant des amendes, un allongement de la durée de suspension du permis de conduire pour les chauffeurs agressifs et pour excès de vitesse ainsi qu’une aggravation des sanctions en cas de circulation à contre-sens. Ce nouveau Code de la route offre aussi la possibilité à la police de confisquer pendant 12 heures le permis de conduire des automobilistes escortés pour des analyses médicales, si le médecin estime que ces derniers pourraient être sous l’influence de drogues ou de l’alcool.



    Météo — Ciel couvert aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies et des chutes de neige en montagne et du vent dans les régions du sud et du sud-est du pays. Les températures maximales seront comprises entre 3 et 11 degrés, avec 9 degrés à Bucarest. L’Administration nationale de météorologie a place huit départements du sud-est du pays en vigilance jaune au vent fort et aux tempêtes de neige, valable du lundi matin au mardi à midi. Selon les météorologues, pendant cette période, des précipitations seront présentes sur le sud-est du pays, notamment des chutes de neige. Le vent soufflera avec des vitesses de 55 à 65 km/h et le blizzard fera son apparition par endroits. Une couche de neige se déposera, plus consistante en Dobroudja. Sur la côte roumaine de la mer Noire, les précipitations seront mixtes, et les rafales de vent dépasseront les 70 km/h.


  • La semaine du 7 au 11 février

    La semaine du 7 au 11 février

    La pandémie serait-elle en recul ?


    Les 3-4 prochaines semaines, le nombre de cas de Covid diminuera en Roumanie et l’incidence sera proche d’un cas pour mille habitants, a estimé cette semaine le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il a affirmé qu’à ce moment-là, il serait question d’assouplir progressivement les restrictions sanitaires et même d’abandonner certaines d’entre elles, comme le certificat Covid numérique. En revanche, le port du masque à l’intérieur serait maintenu. Le 7 mars reste un point de référence ; c’est alors que la prolongation de l’état d’alerte expire et qu’une décision sera prise en fonction de l’évolution des indicateurs de la pandémie. Depuis le 1er février, la Roumanie a rapporté un record d’infections – plus de 40 000 – au milieu de la 5e vague, le nombre de nouveaux cas a diminué constamment. Le ministre de la santé a également mentionné l’importance de la vaccination, en particulier pour les personnes vulnérables. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre 2020, un peu de 8 millions de Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin, soit environ la moitié de la population adulte, et environ 42 % de la population générale.



    Mouvements de troupes en Europe du Sud-Est


    Le président Klaus Iohannis et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont visité, vendredi, la Base aérienne 57 de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie). C’est là que les éléments d’équipement militaire du détachement que les États-Unis ont envoyé, dans le cadre du soutien aux alliés est-européens, sont arrivés au cours de la semaine, étant donné les tensions entre la Russie et l’Ukraine. Les quelque 1 000 soldats américains déployés en Roumanie rejoignent leurs collègues, plus de 900, déjà stationnés sur le territoire roumain. Jeudi, le président Klaus Iohannis a également visité le siège de la Brigade multinationale Sud-Est de Craiova (sud), destinée à renforcer la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN dans la région de la mer Noire et sur le flanc oriental de l’Alliance. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de saluer les récentes décisions des Etats-Unis et de la France relatives à leur présence militaire en Roumanie. Klaus Iohannis a également invité d’autres pays alliés à contribuer aux structures multinationales situées sur le sol roumain.



    La Banque nationale de Roumanie intervient pour stopper l’inflation


    La Roumanie connaîtra une croissance économique de 4,2 % cette année et de 4,5 % en 2023, selon les prévisions économiques d’hiver de la Commission européenne. Toutefois, la population fait face à l’inflation la plus élevée depuis 2005, et la tendance est à la hausse. Les plus fortes augmentations concernent les tarifs du gaz (plus de 50 %) et de l’électricité (28 %). Vu que, selon les estimations de la Banque centrale, l’inflation devrait bientôt être libellée à deux chiffres, la Banque a élevé son taux directeur jusqu’à 2,5% par an, dans une tentative de modérer l’inflation. Cela aura pour conséquence une augmentation des taux d’intérêt sur les crédits en lei, une diminution de la consommation et un ralentissement de la croissance économique. Cependant, selon les experts, ces coûts sont acceptables afin de stopper l’inflation, l’ennemi public n° 1 au premier semestre de l’année en cours.



    Le ministre de l’Énergie échappe à la motion


    Sévèrement critiqué pour sa manière de gérer la situation actuelle dans le secteur de l’énergie, le ministre libéral Virgil Popescu a dû affronter, cette semaine, une motion que l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, avait soumise à la Chambre des députés. Bref, l’USR qualifie de désastreuse la gestion de la crise des factures d’énergie. De l’avis de l’Union, les décisions du ministre Popescu mettent en danger la sécurité énergétique de la Roumanie. Le débat sur la motion, prévu lundi, a été suspendu après que le chef des députés nationalistes de l’Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, a brusqué le ministre de l’énergie alors que ce dernier s’exprimait à la tribune de la Chambre des députés. La réunion a repris, mais seulement les élus de l’USR, de l’AUR et les non affiliés ont participé aux débats. En signe de protestation, Virgil Popescu et les représentants du PSD, du PNL et de l’UDMR, au pouvoir, avaient quitté la salle. La motion n’a pas été adoptée. D’autre part, les représentants des partis au pouvoir ont modifié le règlement de la Chambre basse, afin que les élus ayant un comportement agressif pendant les réunions plénières puissent être sanctionnés plus sévèrement. L’AUR et l’USR ont annoncé leur intention de saisir la Cour constitutionnelle, au motif que les amendements affectent la transparence de l’activité parlementaire.



    Soutien roumain à la République de Moldova


    Réunion conjointe vendredi à Chişinău du gouvernement roumain et de celui de la République de Moldova. A l’occasion — la signature de plusieurs accords de coopération dans des domaines tels que l’énergie, l’éducation ou l’infrastructure. Bucarest fournira à Chişinău 100 millions d’euros d’aide financière non remboursable. Entre autres, des réseaux d’eau et d’assainissement seront construits et des établissements d’enseignement et culturels seront réhabilités. Un nouveau pont sur la rivière Prut sera également bâti et intégré au futur réseau autoroutier de Roumanie. Dans le même temps, les deux équipes gouvernementales travailleront ensemble pour évaluer, prévenir et gérer les situations de crise dans leur approvisionnement en énergie et en gaz.


    (Trad. : Ligia)

  • Efforts diplomatiques et mesures sécuritaires

    Efforts diplomatiques et mesures sécuritaires

    Le premier convoi avec l’équipement militaire du détachement américain déployé en Roumanie dans le cadre de l’engagement des États Unis envers les alliés de l’OTAN est arrivé mercredi sur terre roumaine. Les militaires américains proviennent d’Allemagne et ils font partie d’une force comptant un millier de soldats qui seraient déployés dans la période suivante en Roumanie dans le cadre des mesures de consolidation du flanc est de l’OTAN sur la toile de fond de la crise entre la Russie et l’Ukraine. Dans un communiqué le ministère de la défense de Bucarest, affirme que la mission principale des américains est de dérouler des entraînements et des activités en commun avec les structures de l’armée roumaine, afin d’augmenter le niveau d’interopérabilité et de la confiance réciproque. Ils rejoignent les 900 soldats américains constamment présents en Roumanie.

    Sur cette toile de fond, le premier ministre Nicolae Ciuca affirme que les efforts diplomatiques internationaux pour arriver à une désescalade de la situation entre la Russie et l’Ukraine et pour assurer la capacité défensive et dissuasive de l’OTAN illustrent le fait que la Roumanie était préparée à résister à tout défi sécuritaire. Nicolae Ciucă: « Nous saluons à nouveau la décision des États-unis d’envoyer un détachement de mille soldats sur le flanc est, sur le territoire de la Roumanie. Pour moi, en tant qu’ex militaire et je veux transmettre ce message à la population aussi, ces mesures sécuritaires ne devraient pas nous rassurer pleinement. Nous avons en échange la certitude que, quelle que soit la situation, nous sommes prêts à réagir à tout défi sécuritaire. »

    Dans le cadre d’une réunion mercredi à Bucarest avec le conseiller politique du Département d’État américain, Derek Chollet, le ministre des Affaires Étrangères, Bogdan Aurescu a également apprécié les efforts diplomatiques intenses des États Unis visant une désescalade de la situation sécuritaire à l’est. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné que le renforcement de la présence des forces militaires américaines sur le flanc est de l’OTAN suite à la demande des États alliés de la région, y compris de la Roumanie constitue un pas nécessaire et un signal ferme qui démontre la solidité de l’engament américain envers ses alliés.

    Pour sa part, le responsable américain a exprimé son appréciation pour l’engagement constant assumé par la Roumanie en tant que partenaire stratégique des États-unis et d’État allié de l’OTAN qui contribue à la stabilité et à la sécurité de la région de la mer Noire, mais aussi au niveau européen et euro-atlantique. Il a réitéré la nécessité de solutionner sur voie diplomatique la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine et a reconfirmé l’engagement des États-unis d’assurer la sécurité des alliés de l’OTAN, y compris de la Roumanie. Derek Chollet a rencontré des responsables roumains pour analyser les plans d’action en cas d’afflux de réfugiés ukrainiens si la Russie attaque l’Ukraine.

    Autre sujet à l’agenda : assurer le nécessaire d’énergie à la Roumanie si Moscou décidé d’arrêter les livraisons de gaz envers notre pays. De l’avis du responsable américain, la Roumanie est prête à gérer toute situation.

  • 03.02.2022

    03.02.2022

    Covid — La Roumanie a enregistré aujourd’hui plus de 32 000 nouveaux cas d’infection au virus Sars-CoV-2 en 24 h et 111 décès. L’incidence des cas de Covid à Bucarest a dépassé aujourd’hui les 24 cas par mille habitants en l’espace de 14 jours — la plus élevée depuis le début de la pandémie. Rappelons que mardi, la Roumanie a dépassé le seuil de 40 000 nouvelles contaminations en 24 h, sur 122 000 tests effectués. C’est le record absolu enregistré depuis le début de la pandémie et il est plus que double par rapport au pic de la vague antérieure.



    Troupes — Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils enverraient près de 3 000 soldats supplémentaires en Roumanie, en Pologne et en Allemagne afin de protéger l’Europe de l’Est d’une escalade potentielle de la crise engendrée par le fait que la Russie a massé des troupes à proximité de l’Ukraine. Un millier de soldats arriveront en Roumanie. Le Pentagone a précisé qu’il s’agit de missions temporaires censées consolider la défense des alliés européens dans le contexte des tensions avec la Fédération de Russie. Moscou a nié vouloir envahir l’Ukraine, mais a fait savoir qu’elle n’était pas disposée à un compromis. Elle avertit qu’elle pourrait prendre des mesures militaires — sans préciser lesquelles — si ses demandes ne sont pas satisfaites. Parmi ces dernières — la promesse de l’OTAN que l’Ukraine ne devienne jamais membre de l’Alliance. Détails après nos infos.



    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, reçoit aujourd’hui le ministre français pour l’Europe et les Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui entreprend une visite de deux jours à Bucarest. Hier, le responsable de Paris a participé à la réunion solennelle du parlement consacrée aux 15 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne. Il a déclaré que par l’intégration à l’Union, en 2007, la Roumanie avait regagné la place qui lui était dévolue au cœur de l’Europe. Le ministre français, dont le pays détient la présidence tournante du Conseil de l’UE, a fait appel à la solidarité et à l’unité, dans le contexte de la crise sanitaire et des nouvelles menaces à l’adresse de l’environnement de sécurité. Et aussi à un engagement solennel commun pour défendre les principes collectifs en Europe. Là, il a énoncé la souveraineté des Etats, l’inviolabilité des frontières, l’intégrité territoriale, la liberté de chaque Etat de décider des alliances et des organisations dont il souhaite faire partie et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Le responsable français a déclaré que ces principes sont maintenant menacés par la Fédération de Russie.



    Sécurité — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, accueille, aujourd’hui, une nouvelle série de consultations au sujet de la situation sécuritaire à proximité de l’Ukraine et dans la région de la mer Noire des ministres des Affaires étrangères des Etats du Format Bucarest 9 (B9). Le ministre français pour l’Europe et les Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, prennent part également à cette réunion, organisée en format hybride. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, l’agenda porte sur les évolutions sécuritaires du Voisinage oriental et de la région de la mer Noire, avec un impact sur la sécurité euro-atlantique dans son ensemble, dont la sécurité de la mer Noire fait partie. La réunion permettra aussi de discuter des mesures pour renforcer, de manière unitaire et cohérente, l’ensemble du Flanc est, de la mer Baltique à la mer Noire, par la consolidation de la posture alliée de dissuasion et de défense. Et ce y compris suite à la récente annonce de la France de contribuer à cet effort, par sa présence militaire accrue en Roumanie.



    Justice — L’ancien maire de la ville de Constanţa (sud-est), Radu Mazăre, a reçu une condamnation définitive, jeudi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à cinq années de prison ferme pour corruption passive et conflit d’intérêts dans le dossier « Polaris ». Le juge du fond l’avait condamné en première instance à 9 ans et 10 mois de prison ferme, en mars 2019. Cette peine avait été réduite en appel par la Cour suprême à 5 ans, après que les juges eurent acquitté l’ancien maire pour une partie des infractions retenues contre lui. Dans le même dossier, l’homme d’affaires Sorin Gabriel Strutinsky a été condamné à 5 années de prison ferme pour complicité de corruption passive. L’ancien député Eduard Stelian Martin (PSD), patron de la compagnie Polaris, a été acquitté. Le juge du fond l’avait initialement condamné à 5 années et demie de prison.



    Tourisme – Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, le nombre de voyageurs au sein des établissements touristiques a enregistré une hausse de 46,4 % en 2021 par rapport à l’année précédente, soit près de 9,2 millions de touristes supplémentaires, dont 90,9 % de Roumains et 9,1 % d’étrangers. Parmi ces derniers, les touristes européens sont majoritaires et représentent 78,4 % des touristes étrangers, et 76,8 % sont ressortissants des pays membres de l’UE. En 2021 la durée moyenne du séjour dans les établissements touristiques était de 2,2 jours, aussi bien pour les touristes roumains que pour les autres.



    Météo – Le ciel sera nuageux aujourd’hui en Roumanie, avec de légères précipitations notamment sous forme de neige dans les régions montagneuses et dans des zones plus localisées du centre et du nord du pays. Dans les autres régions, des nuages passagers et quelques flocons ou giboulées sont signalés, alors que dans le sud, des pluies sont possibles cet après-midi et en soirée. Le vent est plus fort sur le relief, notamment sur les hauteurs des Carpates méridionales, où les rafales dépasseront les 70-80 km/h, et il soulèvera la neige. Par endroits, en Moldavie et dans le sud de l’Olténie, il soufflera à 45-55 km/h, et peu sur les autres régions. Les maximales du jour seront supérieures aux moyennes pluriannuelles dans le sud du territoire et iront de -2 à 10°. 8° à Bucarest et de la grisaille.

  • Forces américaines supplémentaires en Roumanie

    Forces américaines supplémentaires en Roumanie

    Un millier de militaires arriveront prochainement depuis l’Allemagne en Roumanie et quelque 2 000 seront déployés depuis les États Unis en Pologne et en Allemagne. John Kirby, porte parole du Pentagone a précisé qu’il s’agissait de missions temporaires visant à consolider la défense des alliés européens sur la toile de fond des tensions avec la Russie qui a déployé à son tour d’importantes forces à la frontière ukrainienne. Au sujet des troupes déployés en Roumanie, John Kirby a précisé qu’il s’agissait d’un bataillon d’attaque et d’une unité d’infanterie, déployables dans les plus brefs des délais.

    Ces forces s’ajouteront aux quelque 900 militaires américains déployés constamment en Roumanie et aux structures présentes périodiquement pour des exercices militaires communs. Selon le responsable du Pentagone, tout mouvement des forces américaines implique des consultations préalables avec les États qui les accueillent, comme ce fut dans le cas de la Roumanie, de la Pologne et de l’Allemagne. John Kirby a salué les annonces faites par des États tels l’Espagne, le Danemark, le Royaume Uni et les Pays-bas au sujet de la possibilité d’envoyer des forces supplémentaires pour consolider ce flanc est de l’OTAN.

    A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Nicolae Ciuca et le ministre de la défense, Vasile Dîncu ont salué l’initiative des États Unis et souligné que celle-ci jouerait un rôle important de dissuader toute évolution négative en termes de sécurité régionale et de renforcer les capacités défensives de l’armée roumaine. D’ailleurs, le chef de l’État a exprimé son appui au renforcement de la présence militaire de l’OTAN et respectivement des États Unis en Roumanie et dans la zone de la mer Noire.


    Nous sommes fiers de nous tenir à vos côtés alors que la situation sécuritaire à vos frontières, qui sont aussi les nôtres, se dégrade a également déclaré le ministre français des Affaires Étrangères, Jean-Yves le Drian en visite ce mercredi à Bucarest. Le chef de la diplomatie française a affirmé que du point de vue de la France les frontières appartiennent en fait à tous les États membres, d’où la décision de la France de s’impliquer dans l’actuel contexte sécuritaire, fortement détérioré par les actions de la Russie dans la région. De l’autre côté, la Russie a qualifié de destructive la décision du Pentagone de déployer des forces supplémentaires en Europe de l’Est.

    Le vice-ministre russe des Affaires Étrangères, Aleksandr Grusko a évoqué une mesure injustifiée, censée justement escalader les tensions militaires et réduire la possibilité d’arriver à une décision politique. Moscou a récemment demandé d’exclure tout élargissement supplémentaire de l’OTAN à l’est et le retrait des troupes de l’Alliance déployés dans les États de l’Europe de l’Est ayant adhéré après 1997. Les États Unis ont rejeté ces demandes évoquant en échange de possibles mesures visant à augmenter le taux de confiance réciproque. Parmi ces mesures figure aussi la possibilité de faire inspecter par la Russie les éléments du bouclier antimissile américain situés en Pologne et en Roumanie.

  • Fin de mission en Afghanistan

    Fin de mission en Afghanistan

    Les États-Unis sont intervenus militairement en Afghanistan il y a près de 20 ans, juste après les attentats terroristes du 11 septembre, dirigés contre les tours jumelles de New York et le bâtiment du Pentagone de Washington. Accusés d’avoir offert refuge à Oussama ben Laden et au réseau djihadiste Al-Qaïda, responsables des attentats, les talibans ont rapidement été chassés du pouvoir par les Américains. Epaulée par lOTAN, la victoire éclair des Américains sur le front na cependant pas pour autant apporté la paix. En effet, durant les deux décennies écoulées, les forces de l’OTAN, actives sur le terrain par différentes missions, ont essuyé nombre dattaques, soldées par autant de victimes. Devant cette réalité, loccupant de la Maison Blanche, Joe Biden, disait en avril dernier : « Le moment est venu de mettre fin à la plus longue guerre américaine. Dans le contexte de la menace terroriste qui s’est maintenant étendue à plusieurs endroits, maintenir des milliers de soldats concentrés dans un seul pays, au prix de plusieurs milliards par an, semble manquer de sens de mon point de vue et de celui de nos dirigeants ».



    Les États-Unis travailleront donc de concert avec leurs alliés de l’OTAN pour un retrait coordonné de ce pays asiatique, selon le principe établi dès le départ : nous entrons ensemble, nous nous adaptons ensemble, et nous partons ensemble. Peu de temps après, l’Alliance de l’Atlantique Nord a annoncé que les conditions nécessaires pour mener à bien sa mission en Afghanistan, mission intitulée « Resolute Support », étaient réunies, et qu’il n’était dès lors plus nécessaire de maintenir la présence, dailleurs réduite entre temps, à un contingent de 9 600 soldats, originaires de 36 pays.



    Il est vrai que la Roumanie a été depuis le début partie prenante de la coalition scellée contre le terrorisme, un premier contingent de larmée roumaine étant déployé en Afghanistan peu de temps après les attentats du 11 septembre. La Roumanie ne sétait du reste pas démontée depuis, apparaissant constamment parmi les principaux contributeurs à la mission de l’OTAN en Afghanistan. Aujourdhui, cest en toute logique et en accord avec ses partenaires d’alliance que la Roumanie décide à son tour de retirer ses forces d’Afghanistan, en évidente coordination avec les autres membres, tout cela à compter du 1er mai 2021, selon la décision prise au Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    Nicolae Ciucă : « En tant que l’un des États contributeurs des plus importants en termes du nombre des troupes participantes à la Mission Resolute Support, comptant plus de 600 soldats déployés sur le théâtre d’opérations, la Roumanie agira conformément aux décisions alliées en ce qui concerne son calendrier de retrait. La Roumanie a pris la décision, il y a deux décennies, de faire partie de la coalition antiterroriste, et de rejoindre ainsi ses alliés stratégiques, dans l’effort international pour combattre un ennemi qui menace la paix et la sécurité de ses citoyens. Pendant près de 20 ans, des dizaines de milliers de soldats roumains ont rempli des missions sur le théâtre d’opérations afghan, contribuant en cela de manière significative à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région. »



    Lapport roumain sur le théâtre dopérations sétait en effet concrétisé à travers la participation à deux missions distinctes : la première, intitulée Force internationale d’assistance à la sécurité (la FIAS), suivie à compter de 2015 par Resolute Support, et qui visait à former, épauler et assister les Forces nationales de sécurité et de défense afghanes.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, Nicolae Ciucă, commandant du premier bataillon roumain en Afghanistan, explique la position roumaine, en brossant le tableau de la situation sur le terrain : « Pour l’armée roumaine, l’année 2002 a été une année charnière, une année pleine d’espoir et qui nous a vu déployer pas mal d’efforts pour pouvoir rejoindre lAlliance de lAtlantique Nord. Et, en effet, nos efforts se sont assez rapidement concrétisés, et nous avons été invités à rejoindre lOTAN lors de son Sommet de Prague de la même année. Et deux années plus tard, le 29 mars 2004, la Roumanie devenait officiellement membre à part entière de lAlliance. Pendant tout ce temps, l’armée roumaine a continué de remplir ses missions en Afghanistan, mais aussi en Irak. Notre engagement résolu aux côtés de nos alliés avait démontré notre volonté, l’enthousiasme, l’esprit de sacrifice dont nous sommes capables, la richesse en termes de ressources humaines et notre disponibilité à nous engager sur les théâtres dopérations. Cétait en fait démontrer le sérieux de notre démarche, la résolution de notre engagement. Cétait démontrer notre crédibilité au sein de cette alliance. Et parce que nous avons parlé de sacrifice, cest le moment de se souvenir, avec toute la gratitude que nous leur devons, des 27 militaires roumains qui ont perdu la vie en Afghanistan, ainsi que de près de 200 soldats blessés au front. Cela donne toute la dimension du sacrifice consenti par l’armée roumaine au cours de ces 20 dernières années. »



    À quoi ressemble l’Afghanistan aujourd’hui, dans quelle mesure les problèmes rencontrés au départ ont-ils été résolus ? L’Afghanistan n’est certes toujours pas un pays idéal, mais il est actuellement loin de cet Afghanistan cauchemardesque dil y a 20 ans, de cet Afghanistan endeuillé par les décapitations et les tortures. L’Afghanistan compte désormais des dizaines de missions diplomatiques dans le monde, son fonctionnement repose sur une Constitution, le président et lexécutif afghans peuvent se targuer davoir été élus à la suite d’élections démocratiques. L’Afghanistan daujourdhui compte un parlement élu, et des conseils provinciaux où les femmes sont représentées. Les partis politiques, les ONG et les organisations de la société civile ont rétabli leurs activités. La plupart des Afghans ont accès aux soins de santé de base et des millions d’enfants sont vaccinés contre les maladies épidémiques. Cependant, d’énormes défis demeurent en termes de gouvernance, de drogue, de pauvreté et de corruption. L’avenir est encore incertain.

    Liviu Mureşan, président de la fondation Eurisc : « Après deux décennies, il faut boucler la boucle, tourner la page. Mais cette opération, qui a coûté tant de vies et des milliers de milliards de dollars, laisse des problèmes non résolus. Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer même à brève échéance. Ce qui nous importe, cest de pouvoir rapatrier nos gars dans de bonnes conditions, les hommes et, si possible, le matériel déployé sur le terrain. LAfghanistan restera une leçon sur la manière dont l’infrastructure, le terrain, le relief déterminent le sort, non seulement dune mission militaire, mais le sort du pays. Un pays qui n’a pas accès à la mer est un pays qui ne peut pas être conquis, surtout avec la géographie de l’Afghanistan, il ne peut pas être contrôlé ni véritablement transformé. »



    Le président du Parlement afghan, Mir Rahman Rahmani, avait dailleurs tiré la sonnette dalarme, avertissant que le retrait des forces étrangères du pays dans le contexte actuel risquait de le mener à la guerre civile.


    (Trad. : Ionut Jugureanu)


  • La semaine du 26 au 30 avril 2021

    La semaine du 26 au 30 avril 2021

    La vaccination — « la seule façon de mettre fin à la pandémie »


    Le président roumain Klaus Iohannis a de nouveau appelé la population, mardi, à se faire vacciner, affirmant que c’était la seule façon de mettre fin à la pandémie. L’immunisation du plus grand nombre possible de Roumains signifie la suppression des restrictions et le retour à la normalité, a déclaré le chef de l’Etat. Pour sa part, le premier ministre Florin Cîţu a réaffirmé que l’objectif du gouvernement, c’est d’avoir cinq millions de Roumains vaccinés au 1er juin et qu’à partir de ce moment-là, il sera possible de discuter d’un retour à la normalité. Florin Cîţu :



    « Pour nous, il n’y a pas d’autre moyen. Cest la seule solution : si nous voulons aller à nouveau à des concerts, si nous voulons avoir des événements en famille, si nous voulons partir en vacances à l’étranger, si nous voulons partir en vacances en Roumanie, si nous voulons aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, soit tout ce que nous faisions avant, nous devons nous faire vacciner. Cette campagne vaccinale est une campagne pour la vie, pour nous, pour un retour à une vie normale. »



    De son côté, le Comité interministériel pour le retour à la normalité à partir du 1er juin 2021 a tenu une nouvelle réunion au cours de laquelle il a souligné la nécessité d’adapter les mesures d’assouplissement progressif des restrictions en fonction des spécificités de chaque domaine d’activité. Le groupe a également discuté de la réouverture graduelle du secteur de l’hospitalité en fonction de l’avancée de la campagne vaccinale. Entre temps, plusieurs centres de vaccination au volant ont été ouverts dans le pays et d’autres ont été annoncés, où les gens se fassent immuniser sans rendez-vous. Par ailleurs, un marathon de vaccination anti-Covid, qui a été un succès dans d’autres villes, aura lieu dans la capitale roumaine du 7 au 9 mai. Actuellement, environ un millier de centres de vaccination sont actifs, avec une capacité de plus de 120 000 personnes vaccinées par jour. Entre temps, le taux d’incidence des nouveaux cas de COVID a diminué dans presque tout le pays et cette semaine, certaines restrictions ont commencé à être levées. Le nombre de personnes en soins intensifs est en baisse, et aussi celui de ceux qui perdent la vie des suites de l’infection. Notons également que, sur l’ensemble des Roumains qui ont contracté la maladie depuis le début de la pandémie, plus de 90 % ont guéri.



    Discussions sur le Plan national de relance et de résilience


    La coalition au pouvoir à Bucarest a agréé un Plan national de relance et de résilience avec des projets à hauteur de 29 milliards d’euros. Le plan sera présenté à Bruxelles à partir du 10 mai, quand les négociations finales avec les représentants de la Commission européenne auront lieu. Le premier ministre Florin Cîţu a annoncé ne renoncer à aucun projet, mais que le financement de certaines lignes d’investissement sera réduit, après que la Roumanie a reçu des commentaires de la Commission européenne, en particulier concernant des projets relatifs aux irrigations, à l’extension des réseaux gaziers et routiers. Le chef de l’exécutif a mentionné qu’il n’y avait pas de problèmes dans les négociations avec la Commission, mais que les représentants européens avaient demandé plus de détails sur le plan roumain. Pour sa part, le ministre des Investissements et des Projets européens, Cristian Ghinea, a déclaré que « les discussions se poursuivent sur toutes les composantes », et que « la Commission européenne a ce genre de dialogue avec tous les États membres ». Cristian Ghinea :



    « Nous essayons de clore le plus grand nombre possible de remarques de la Commission, même les allocations ont été réarrangées à la lumière des remarques de la Commission. En ce qui concerne les projets prioritaires pour nous, même si la Commission a actuellement un avis différent, nous irons de l’avant. »



    Selon le ministre, plusieurs pays devraient présenter les Plans nationaux de relance et de résilience après le 30 avril, date limite fixée par la Commission. Au nom de la Commission européenne, la vice-présidente Margrethe Vestager a annoncé qu’elle avait eu une réunion « constructive » avec le ministre roumain sur le Plan national de relance et de résilience, assurant que « des progrès avaient été réalisés ».



    Protection des travailleurs roumains à l’étranger


    Sur proposition du ministère du Travail, le gouvernement de Bucarest a adopté une ordonnance d’urgence qui protègera mieux les Roumains travaillant à l’étranger. La disposition légale prévoit de nouvelles obligations pour les agences de placement de main-d’œuvre à l’étranger et les fournisseurs de services en la matière, pour la protection supplémentaire des citoyens roumains. Il s’agit d’effectuer gratuitement l’activité de médiation à l’intention des Roumains en vue de leur embauche à l’étranger et de conclure des contrats écrits aussi en langue roumaine. Dans le même temps, le contrat doit être mis à la disposition du travailleur roumain avant qu’il ne quitte le pays. La ministre du Travail, Raluca Turcan, a rappelé que les entreprises de transport devaient également se conformer à certaines exigences :



    « Lorsque les agences roumaines de transport emmènent des Roumains qui vont travailler à l’étranger, qu’ils soient groupés en fonction de l’emploi qu’ils choisissent. En plus, lorsqu’ils voyagent vers le pays de destination, ils doivent être déposés là où l’employeur le demande. »



    La disposition légale approuvée par l’exécutif de Bucarest durcit les sanctions appliquées en cas de non-respect de la loi.



    Conseil suprême de défense de la Roumanie : discussions sur la mer Noire et l’Afghanistan


    La Roumanie retirera ses forces d’Afghanistan en coordination avec les autres membres de l’OTAN, à partir du 1er mai prochain. Les 615 soldats et plus de 80 tonnes de matériel et d’éléments de logistique seront ramenés au pays par des avions militaires nationaux et appartenant à la coalition, a annoncé l’Administration présidentielle à l’issue de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie mardi. Le retrait se fera par étapes et aura lieu durant les prochains mois. Au cours de la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée peu après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, 27 soldats roumains sont tombés au champ d’honneur. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, il a également été décidé au sujet de notre appartenance à l’OTAN, que la Roumanie continue de promouvoir les efforts menant à un renforcement de la posture alliée sur le sol roumain et dans la région, de manière responsable, conformément au droit international. En outre, préoccupée par les troupes russes récemment massées à la frontière orientale de l’Ukraine, la Roumanie est intéressée à voir solutionner les conflits prolongés autour de la mer Noire, et le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a lancé certaines initiatives au niveau de l’UE à cet égard – indique le communiqué de l’Administration présidentielle.


    (Trad. : Ligia)