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  • Défense de la Roumanie : discussions sur la mer Noire et l’Afghanistan

    Défense de la Roumanie : discussions sur la mer Noire et l’Afghanistan

    Souvent défini comme l’autorité fédératrice des institutions de sécurité nationale et d’ordre public, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a examiné les dossiers chauds de l’actualité lors d’une réunion convoquée par le président Klaus Iohannis mardi. La Roumanie, avant-poste de l’OTAN sur le flanc est, se dit préoccupée par les troupes russes récemment massées à la frontière orientale de l’Ukraine. Bien que Moscou eût annoncé qu’une fois les manœuvres terminées, ces troupes retourneraient dans les casernes, « les autorités roumaines restent vigilantes et continueront à surveiller cette mobilisation injustifiée autour de l’Ukraine ». Car, selon le Conseil, le repli « ne change rien à la nécessité de continuer à analyser les causes qui ont conduit à cette situation tendue et d’identifier des mesures de désescalade et de détente ainsi que d’éviter des situations similaires à l’avenir ». Dans ce contexte, la Roumanie réaffirme la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine voisine, à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international.



    Dans une perspective plus large, Bucarest préconise la résolution des conflits prolongés autour de la mer Noire, et la diplomatie roumaine a lancé certaines initiatives au niveau de l’Union européenne — note un communiqué de l’Administration présidentielle, délivré après la réunion du Conseil. Les analystes notent que tous ces conflits ont un point commun : l’immixtion de la Russie dans les anciennes républiques soviétiques, qu’elle considère encore comme faisant partie de sa sphère d’influence. Le scénario a été inauguré en Transnistrie (est de la République de Moldova), sortie de facto du contrôle des autorités centrales de ce pays depuis 1992, après un conflit armé qui a fait des centaines de morts, et suite à l’intervention des troupes russes aux côtés des rebelles séparatistes.



    Elle s’est poursuivie en Géorgie, oùil existe déjà un projet visant à créer une zone économique commune entre la Russie et la région sécessionniste d’Abkhazie. Avec le soutien de Moscou, cette région et l’Ossétie du Sud se sont séparées de l’État géorgien et, en 2008, la Russie a reconnu l’indépendance unilatéralement proclamée de l’Abkhazie.



    Et tout cela a culminé par l’annexion de la péninsule de Crimée et l’approvisionnement de la rébellion armée dans l’est de l’Ukraine en 2014.



    Mardi, le Conseil a annoncé que la Roumanie retirerait ses forces d’Afghanistan, en coordination avec les autres membres de l’OTAN, à partir du 1er mai. Tous les 615 soldats et les plus de 80 tonnes de matériel et d’éléments de logistique seront ramenés au pays par des avions militaires nationaux et appartenant à la coalition. Au cours de la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée peu après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, 27 soldats de l’armée roumaine sont tombés au champ d’honneur. Les autorités de Bucarest leur ont rendu hommage, à eux et aux autres héros, le 27 avril, lorsque la Journée nationale des anciens combattants est célébrée chaque année.


    (Trad. : Ligia)

  • La Roumanie face à la révolution d’Octobre

    La Roumanie face à la révolution d’Octobre

    Par le jeu des alliances, la Roumanie se voyait entrer, le 16 août 1916, dans la Grande Guerre, aux côtés de la France, de la Grande-Bretagne et de la Russie. L’aide que la Russie était censée apporter à l’armée roumaine s’était pourtant laissé attendre. Défaite sur le champ de bataille dans un premier temps, la Roumanie se voyait obligée d’évacuer sa capitale, Bucarest, les autorités décidant de se retirer dans la partie encore libre du territoire national, en Moldavie, pour continuer le combat. L’aide militaire de la Russie ne viendra qu’au début de 1917, lorsqu’un million de militaires russes vont gagner le front roumain. Avec la France pour garant, la coopération militaire entre la Roumanie et la Russie commence alors à porter ses fruits, l’alliance arrivant à stabiliser le front contre la poussée des armées conjointes des Empires centraux. Pourtant, les auspices favorables sous lesquelles débuta l’année 1917 vont tourner court très vite. La série de révolutions, qui secouaient la Russie, arrivera à mettre à mal le moral des soldats russes et en danger la chaîne de commandement de leur armée. La nouvelle tournure que les événements prenaient dans le camp allié menaçait alors non seulement la sécurité du front roumain, mais encore, par la contagion potentielle engendrée par les idées révolutionnaires, la stabilité de la société roumaine tout entière.

    Lorsque Lénine et ses comparses arrivent à s’emparer du pouvoir, la Roumanie se sent plus que jamais en danger de mort. En effet, très vite, les soldats russes, gagnés par les soviets, se muent, du jour au lendemain, d’alliés en ennemis. La Roumanie se trouvait ainsi prise en tenaille entre, d’une part, l’armée allemande et, de l’autre, ses anciens alliés, transformés en bandes armées hostiles. Et ce ne sera qu’avec grande peine que l’armée roumaine finira au par mettre l’armée russe hors d’état de nuire.L’historien Șerban Pavelescu de l’Institut d’Etudes politiques sur la Défense et l’histoire militaire, et auteur de l’ouvrage intitulé « L’allié ennemi », reprend les mémoires rédigés par deux généraux russes, Nikolai A. Monkevitz et Aleksandre N. Vinogradski, présents à l’époque sur le front roumain.

    De leurs écrits, l’on apprend la manière dont la Roumanie était arrivée à se défaire de l’emprise bolchévique. Șerban Pavelescu: « Une grande partie des troupes russes se trouvait à l’époque à l’arrière du front, avec une concentration des troupes dans la zone de Nicolina, au nord de la ville de Iasi. Dès le mois d’octobre 1917, des agitateurs bolchéviques s’étaient mis à constituer leurs comités révolutionnaires, menaçant directement de la sorte les structures étatiques et administratives roumaines et la stabilité de l’État. À partir de là, le risque d’empoignade devenait évident. Enfin, les troupes roumaines interviendront durant l’hiver 1917/1918, pour tenter de déloger et de repousser les troupes soviétiques hors des frontières nationales. C’est ainsi que, début 1918, de véritables batailles rangées se dérouleront entre les troupes roumaines et les troupes russes, devenues soviétiques. Les premières essayeront non seulement de déloger leurs anciens alliés, mais aussi de les empêcher d’emporter dans leur retraite le matériel militaire, l’armement et les munitions destinés au front. Il faut dire que ces troupes étaient très vite devenues de véritables bandes armées, constituées de hors-la-loi et occupées à piller et à mettre à sac tout ce qui les entourait. »

    La violence des agissements de ces bandes armées avait profondément marqué la mémoire des habitants de la région, et cela est encore plus vrai pour ce qui est des habitants des provinces de Bessarabie et de Bucovine. Șerban Pavelescu:« Défaites et évacuées de force par l’armée roumaine, ces bandes vont traverser la rivière Prut et se déchaineront avec une violence inouïe dans ces provinces. À la suite de cela, au mois de mars 1918, l’armée roumaine intervenait en Bessarabie, dans sa tentative de pacifier la région. Il faut dire qu’à la suite du délitement du pouvoir moscovite, la province avait choisi sa propre voie, avait organisé des élections et fait élire ses représentants. Àla suite de l’intervention de l’armée roumaine, l’ordre a pu être rétabli en Bessarabie, cela mettant du coup un terme aux ambitions hégémoniques du pouvoir soviétique sur la province. »

    Les pages laissées par les deux généraux de l’armée du Tsar abondent en détails sur la vie quotidienne des gens pendant la guerre, sans oublier de retracer la perception qu’ils avaient des événements qui ne tarderaient pas à bouleverser leurs vies. Șerban Pavelescu : « Une foule de détails ressortent de ces mémoires. Sur la manière dont l’armée russe se délitait à ce moment, par exemple. L’on assiste ainsi à la mise sous bonne garde du général Tcherbatchev, dernier commandant des troupes russes sur le front roumain, par un peloton roumain, mandaté lui assurer la sécurité personnelle. L’on assiste à la mise en place de stratégies censées déterminer les troupes russes à continuer la lutte. En effet, le gouvernement provisoire, formé à Petrograd à la suite de la révolution de février 1917, avait le plus grand mal à mobiliser ses propres troupes pour poursuivre le combat, alors même qu’il s’y était engagé devant ses alliés occidentaux. Quant aux bolcheviks, ces derniers allaient se montrer prêts à tout moment à pactiser avec l’ennemi, pourvu que cela leur permette de conserver le pouvoir. Et leur attitude défaitiste ne tardera pas à faire le plus grand mal au front roumain. »

    Malgré tout et en dépit de l’ampleur des exactions commises par les troupes bolchévisées, Șerban Pavelescu met en avant l’apaisement bénéfique que le contact de ces dernières avec les troupes et la population roumaines arrivait parfois à produire. En effet, certains soldats russes, gagnés d’abord par les idées bolchéviques, semblaient revenir à de meilleurs sentiments. Șerban Pavelescu : « Notez un élément : le degré de contamination au bolchévisme des troupes russes présentes sur le front roumain a été parmi les moins significatifs de tout le front de l’Est. C’est sans doute que leur contact avec les troupes roumaines, qui ne semblaient pas prêtes à se laisser embarquer dans l’aventure, a joué pour quelque chose. D’ailleurs, beaucoup de ces soldats russes iront par la suite rejoindre les Blancs, dans la guerre civile qui les a opposés aux Rouges. Et je ne parle pas que des officiers, des sous-officiers et des cadets, mais bien d’unités entières, qui vont embrasser la cause des Blancs. » Pendant ces années de la Grande Guerre, la Roumanie a dû affronter vaillamment les coups de butoir de l’ennemi du front et de son ancien allié, tapi derrière ses lignes. La révolution bolchévique avait, pour un instant, au pire moment, failli faire vaciller la résistance roumaine. Heureusement, sans y parvenir. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Les militaires roumains sur les théâtres d’opérations

    Les militaires roumains sur les théâtres d’opérations

    Les militaires, gendarmes et policiers roumains participant à des missions internationales de paix ou sur les théâtres d’opérations, seront rémunérés de la même façon que leurs partenaires des pays alliés. C’est ce qu’a décidé le gouvernement roumain lundi, en approuvant une initiative des ministres de l’Intérieur, Marcel Vela et de la Défense, Nicolae Ciuca. La proposition a été avancée à l’issue des discussions que les responsables roumains ont menées avec les soldats roumains déployés en Afghanistan suite à une visite sur place, en décembre dernier. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Intérieures, la décision du gouvernement intervient dans le contexte où la situation sécuritaire sur les théâtres d’opérations où s’activent les militaires roumains s’est dégradée dernièrement, en entrainant des risques accrus pour les Roumains sur place.

    Suite à la décision votée lundi, la solde des soldats roumains participant aux missions et aux opérations en dehors des frontières nationales sera directement influencée par le degré de risque dans la zone en question. Un officier pourrait toucher 140 euros par jours, tout au plus, un sergent-chef, 130 euros, tandis qu’un soldat se verra verser 120 euros tout au plus. Dans le contexte où les partenaires externes ou les structures alliées en charge des missions n’assurent pas les paies des policiers, gendarmes ou militaires roumains, ce sera à l’Etat roumain de les rembourser.

    Réuni l’année dernière, le Conseil suprême de défense du pays a approuvé un nombre de 2100 militaires et civils pour participer à des missions internationales, soit de 200 personnes de plus par rapport à l’année précédente. Il convient de préciser que sur ce total, plus de 800 continueront à être déployés sur les théâtres d’opérations afghans et 500 sont inscrits sur les listes du personnel prêt à être envoyé, à tout moment, là où la situation le réclame. Le Ministère de l’Intérieur a quant à lui approuvé un total de 800 militaires et policiers censés participer aux missions de l’étranger.

    Rappelons-le, la Roumanie est devenue membre de l’OTAN en mars 2004, lors de la plus grande vague d’élargissement de l’Alliance. Pourtant, les troupes roumaines se sont rendues en Afghanistan bien avant, et une trentaine de soldats roumains y ont perdu la vie depuis 2003. Il convient de mentionner que cela fait trois ans déjà que la Roumanie alloue 2% de son PIB à la défense, au terme d’un accord politique national sur la croissance du financement de ce secteur. Cette décision a permis à Bucarest de majorer les allocations budgétaires censées permettre le coup d’envoi d’un ample processus de modernisation de la structure des forces de combat, avec une meilleure implication de l’industrie nationale afin de mieux protéger les intérêts essentiels de sécurité. (trad. Ioana Stancescu)

  • 25.10.2018 (mise à jour)

    25.10.2018 (mise à jour)

    Armée – Toutes les garnisons roumaines du pays et d’ailleurs ont célébré jeudi la journée de l’Armée roumaine. Il faut poursuivre les efforts pour équiper et de moderniser l’Armée selon les normes de l’OTAN, a déclaré à cette occasion le président roumain Klaus Iohannis, ajoutant que le ministère de la Défense devait utiliser de manière transparente les 2% du PIB qu’il s’est vu allouer du budget de l’Etat. La Roumanie est un important pilier de la stabilité régionale et un partenaire crédible de l’OTAN et de l’UE a encore ajouté le président roumain. L’Armée est une institution fondamentale de l’Etat, qui contribue de manière décisive à la crédibilité de la Roumanie dans le monde, a affirmé à son tour la première ministre roumaine Viorica Dancila. En même temps, selon le ministre de la Défense, Mihai Fifor, la Journée de l’Armée roumaine est un repère important non seulement dans le calendrier des traditions militaires, mais aussi dans celui de toute la nation. Il a ajouté que par le sacrifice de ses soldats, la Roumanie a rejoint à la fin du XIXème siècle la communauté des Etats européens indépendants et par la suite, elle a été capable de créer l’Etat unitaire roumain qui fête cette année ses cent ans d’existence. Et c’est toujours jeudi que 636 militaires roumains décédés à Stalingrad ont été ré inhumés dans le cimetière d’honneur roumain de Rossochka, dans la Fédération de Russie. Construite en 2015, la nécropole abrite les dépouilles mortelles de 1644 soldats roumains tués dans la plus âpre bataille du siècle dernier.

    Bouclier antimissile – Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, invoquer le bouclier antimissile de Deveselu (sud) dans l’actuel contexte lié à l’accord sur les armes nucléaires à portée moyenne est un geste qui « manque complètement de pertinence », car ce système ne fait pas l’objet de cet accord. La diplomatie roumaine rappelle que tout le concept du bouclier antimissile de l’OTAN a un caractère purement défensif et représente une action proportionnelle avec les menaces actuelles, qu’il respecte tous les engagements internationaux et que la Russie a reçu toutes les garanties et les explications nécessaires en ce sens tant de la part de la Roumanie que de la part de l’Alliance. Ces affirmations surviennent dans le contexte où le président russe Vladimir Poutine a averti que, vu la décision de l’Administration américaine de se retirer de l’accord sur les armes nucléaires, les pays européens qui accueillent des systèmes antimissiles américains deviendront des cibles pour la Russie en cas de guerre. Pour sa part, Donald Trump estime que Moscou n’a pas respecté ce traité. En réplique, l’administration russe a dénoncé à plusieurs reprises le fait que les systèmes balistiques installés par les Etats – Unis en Europe, y compris en Roumanie, constituent aussi des transgressions de cet accord.

    Procureur – La Section des procureurs du Conseil supérieur de la Magistrature auditionnera le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, le mardi 13 novembre, avant de se prononcer sur la demande de révocation de celui-ci formulée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. L’avis du Conseil supérieur de la Magistrature est purement consultatif et ce sera au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de trancher. Tudorel Toader accuse le procureur général d’avoir manqué à ses attributions. En revanche, Augustin Lazar se défend et affirme que toutes les décisions adoptées se sont basées sur le respect des principes et des valeurs constitutionnels. Pour sa part, le président Klaus Iohannis apprécie l’activité du procureur général, estimant que la demande du ministre de la Justice est complètement inadéquate et à même de causer la méfiance dans le système et des soucis parmi les partenaires européens de la Roumanie. Klaus Iohannis a demandé, lui, la démission du ministre de la Justice, Tudorel Toader.

    Commerce – Le président roumain, Klaus Iohannis a reçu jeudi une délégation de la Chambre de Commerce Américaine en UE (AmCham EU). Les discussions ont porté sur les relations entre la Roumanie et les Etats-Unis, sur le partenariat transatlantique UE – Etats-Unis et sur la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier semestre 2019. S’y sont ajoutés des aspects liés au Brexit, sans oublier le milieu des affaires. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de mentionner que le partenariat stratégique roumano-américain est indispensable pour la sécurité et la prospérité des deux côtés de l’Atlantique, la composante commerciale et celle concernant les investissements y jouant un rôle très important. Précisons que Chambre de Commerce Américaine en UE est une organisation qui représente les intérêts de plus de 150 compagnies américaines en Europe.

    Ministre – Le professeur des universités Nicoale Hurduc a été proposé au poste de ministre de la Recherche, a fait savoir jeudi la première ministre roumaine, Viorica Dancila. Nicoale Hurduc est doyen de la Faculté d’Ingénierie Chimique et de la Protection de l’Environnement de l’Université « Gheorghe Asachi » de Iasi (est). Il est un des chercheurs roumains les plus connus du domaine de la chimie moléculaire et un des trois représentants de la Roumanie au sein du comité scientifique de l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN), le plus grand institut au monde spécialisé dans l’étude de la physique des particules. La proposition a déjà été transmise au président Klaus Iohannis. Rappelons-le, l’ancien ministre de la Recherche, Nicolae Burnete a démissionné le 31 août dernier, le vice – premier ministre Viorel Stefan étant actuellement ministre de la Recherche par intérim.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse sur la plupart du territoire de la Roumanie et le temps s’améliorera. Le ciel sera toujours couvert sur le nord, mais les pluies seront plutôt isolées. Le vent restera plus fort en haute montagne, avec des rafales de 75 Km/h. Les températures maximales iront de 10 à 21 degrés.

  • 02.05.2018

    02.05.2018

    Justice – La Commission parlementaire spécialisée de Roumanie entame aujourd’hui les débats autour des propositions de modifications apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale, ainsi qu’au Code de procédure civile. Le but est de mettre les trois codes en concordance avec les décisions de la Cour constitutionnelle, de la Cour européenne pour les droits de l’Homme et avec les directives européennes en la matière. Les débats se déroulent en présence des membres du Conseil supérieur de la Magistrature, du Ministère de la Justice, de la Haute Cour de Justice et de Cassation, du Parquet général, de l’Association des magistrats, de l’Union nationale des Juges, du Forum des Juges, des associations des procureurs, de l’Union nationale des Barreaux et du milieu académique. L’hiver dernier, le Parlement a adopté une série de modifications des lois de la Justice portant sur le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature dont certaines ont provoqué d’amples mouvements de protestations.

    Procès – La Haute Cour de Justice et de Cassation de Bucarest pourrait se prononcer ce mercredi dans le dossier dont fait l’objet l’ancien juge de la Cour Constitutionnelle, Toni Grebla. Celui-ci est accusé de trafic d’influence, des activités commerciales totalement incompatibles avec ses fonctions, d’une association de malfaiteurs et de fausses déclarations. La décision des magistrats ne sera pas définitive. Lors de l’audience du 27 mars, les procureurs anti-corruption ont demandé la condamnation de Toni Grebla à la prison ferme parallèlement à l’interdiction d’occupation de fonction publique pour une certaine période de temps. Ancien sénateur PSD et juge à la Cour Constitutionnelle, M. Grebla est accusé par la DNA d’avoir reçu entre 2010 et 2015 plusieurs objets de valeurs- une auto de luxe, des sommes d’argent et des objets publicitaires pour la campagne électorale- en échange de son intervention afin de favoriser des contrats à l’intention d’un certain homme d’affaires. C’est pour la première fois qu’un juge de la Cour Constitutionnelle de Roumanie fait l’objet d’un dossier de corruption.

    Protection consulaire – Le ministre délégué chargé des Affaires Européennes, Victor Negrescu, a salué l’entrée en vigueur, à partir du 1 mai, de la directive relative à la protection consulaire des citoyens européens qui résident ou voyagent hors de l’UE. Au terme du document, tout citoyen européen qui se trouve en situation de détresse dans un pays tiers peut bénéficier d’une aide fournie par l’ambassade ou le consulat d’autres États membres de l’UE. La protection généralement offerte par les ambassades ou les consulats des États membres de l’UE inclut: l’assistance en cas de décès, l’assistance en cas d’accident ou de maladie grave, l’assistance en cas d’arrestation ou de détention, l’assistance aux victimes de violences ou encore l’aide et le rapatriement de citoyens de l’Union européenne en difficulté. Pour des informations à l’égard de l’assistance disponible et des accords inter consulaires en vigueur, les demandeurs de protection consulaire doivent contacter la délégation de l’UE dans le pays en question.

    Syndicats – La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a, ce mercredi, une nouvelle rencontre avec les représentants des syndicats du secteur, pour trouver des solutions à leurs revendications. La semaine dernière, des milliers de salariés de la Santé ont participé à un meeting de protestation à Bucarest. Plusieurs catégories de personnel du système de santé accusent la baisse de leurs revenus après l’application de nouvelles réglementations au chapitre salarial. Ils demandent la suppression du plafonnement des bonus, qui ne peut plus dépasser 30% du salaire désormais. Les syndicats ont annoncé une grève d’avertissement le 7 mai, qui pourrait être suivie par une grève générale le 11 mai prochain.

    Afghanistan – L’état de santé du militaire roumain blessé en Afghanistan et transporté par la suite dans un hôpital d’Allemagne est stable, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense. Selon la même source, les 7 autres soldats roumains blessés dans l’attaque de lundi à la voiture piégée sont déjà sortis de l’hôpital de Kandahar où ils avaient reçu des soins médicaux. Les militaires font partie du 30ème bataillon de Force Protection Les vautours des Carpates de Campulung Muscel. Au moment de l’attentat, ils étaient en mission près de Kandahar. L’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a transmis son appréciation et celle des Etats Unis pour leur service dans le cadre de la mission de l’OTAN en Afghanistan.

    Tennis de table – A la tête du groupe C, l’équipe féminine de tennis de table de la Roumanie s’est qualifiée dans les quarts de finale des Championnats du monde par équipes de Halmstad, en Suède. Mardi soir, lors du dernier match au sein de leur groupe, Bernadette Szocs, Elizabeta Samara et Daniela Monteiro Dodean ont battu la Corée du Nord sur le score de 3 à 1, après une victoire 3 à 0 contre Taiwan. La Roumanie a remporté quatre victoires et a subi une seule défaite face aux Pays Bas. Chez les messiers, dans le Groupe A des Championnats du monde de tennis de table par équipes, la Roumanie a vaincu mardi soir l’Egypte par 3 à 0 et s’apprête à rencontrer ce soir Honk Kong. Dans le groupe A masculin, dirigé par l’Allemagne, la Roumanie est 3e, à égalité avec Hong Kong. Les trois premières classées de chaque groupe seront qualifiées pour l’étape suivante.

    Météo – En Roumanie, à l’exception des régions du nord et du nord-ouest touchées par des pluies éparses, les températures continuent à dépasser la normale saisonnière. Les maxima vont de 18 à 31 degrés. 22 degrés à midi, dans la capitale.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.07.2017

    La presse se penche notamment sur les détails et les coulisses de la visite officielle du président roumain Klaus Iohannis dans les départements de Harghita et de Covasna, à majorité magyare. Egalement à la une, même si les programmes de dotation de l’armée prennent des retards, les soldats roumains font preuve de leurs compétences dans le cadre des exercices multinationaux.



  • 30.04.2015 (mise à jour)

    30.04.2015 (mise à jour)

    Rencontres — Le président roumain, Klaus Iohannis, va fixer prochainement des rencontres avec tous les acteurs impliqués dans les domaines prioritaires pour la Roumanie – économie, administrations publique, santé ou éducation. La société roumaine a besoin d’un dialogue social réel et consistant, a affirmé le chef de l’Etat à l’issue des discussions menées ce jeudi, avec les leaders des grandes confédérations syndicales. Toujours jeudi, les travailleurs des conseils départementaux, des municipalités et des institutions subordonnées, ont observé une grève générale d’une journée, pour protester contre les salaires trop bas.



    Tournée – La Roumanie et l’Arabie saoudite ont d’excellentes relations politiques, mais les rapports économiques devraient être améliorés. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a entamé jeudi, à Riad, une tournée dans la région du Golfe. Lors des entretiens qu’il a eus avec de hauts responsables saoudiens, le chef de l’Exécutif de Bucarest a abordé des sujets relatifs aux investissements dans l’agriculture, l’énergie et l’immobilier, mais aussi aux partenariats dans le domaine des situations d’urgence, du tourisme médical ou de l’industrie de l’armement. Cette tournée emmènera le premier ministre roumain également au Qatar, au Koweït et aux Emirats arabes unis. Des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées dans le cadre de ces visites dans les pays du Golfe. Une série d’accords et de protocoles de coopération bilatérale seront signés dans des domaines tels que les Affaires étrangères, l’éducation ou la recherche.



    Sondage – 57% des Roumains considèrent que le pays se dirige dans la bonne direction, tandis que 35% de leurs concitoyens pensent le contraire, révèle un sondage CSCI. Selon cette source, c’est le président Klaus Iohannis qui se trouve en tête des préférences des Roumains dans un top de la confiance, suivi par le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, le maire de la capitale, Sorin Oprescu, le chef libéral du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et l’ancien président de la République, Traian Basescu. L’enquête a été menée du 20 au 24 avril auprès d’un millier de personnes.



    Perquisitions – Les procureurs anticorruption ont mené ce jeudi plusieurs perquisitions au siège de la Mairie de Iasi, au domicile du maire social-démocrate, Gheorghe Nichita, au siège de la police locale et au domicile des chefs locaux de police. L’action qui vise des faits de corruption présumés intervient après que la Direction nationale anticorruption eut retenu dans la nuit de mercredi à jeudi le maire et l’adjoint au maire de la ville de Miercurea Ciuc accusés de perceptin de pots-de-vin.



    Soldats – Quatre militaires roumains membres de la mission Resolute Support menée par la coalition internationale en Afghanistan ont été blessés jeudi dans l’explosion d’une voiture piégée. Les soldats participaient à une mission de patrouille terrestre à quelque 8 km de la base militaire de Kandahar. Actuellement, ils sont hospitalisés et leur état est stable. 625 militaires roumains sont toujours déployés en Afghanistan dans le cadre des missions internationales qui ont coûté la vie à 23 soldats roumains.



    Népal — Le dernier des quatre alpinistes roumains se trouvant sur le mont Everest a été évacué jeudi par hélicoptère. Il a été transporté en toute sécurité dans une localité de la région, a fait savoir le ministère roumain des affaires étrangères. La diplomatie de Bucarest a également annoncé qu’après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, on a identifié 36 ressortissants roumains sur le territoire népalais, dont 4 ont déjà quitté le pays. Selon le dernier bilan rendu public par les autorités de Katmandou, le séisme, d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter survenu le 25 avril, a fait plus de 5.800 victimes. Les expéditions sur l’Everest pourront reprendre la semaine prochaine. L’avalanche déclenchée par la secousse sur le plus haut sommet du monde a tué 18 alpinistes.



  • 30.04.2015

    30.04.2015

    Grève – Les travailleurs des conseils départementaux, des municipalités et des institutions subordonnées, membres de la Fédération Nationale des Syndicats de l’Administration sont jeudi en grève générale pour protester contre les salaires trop bas. Pour marquer le coup, ils refusent d’encaisser les taxes et les impôts et ne délivrent aucun document, à l’exception des certificats de décès. Les leaders syndicaux accusent l’absence de la moindre majoration salariale ces 6 derniers années dans le système de l’administration publique locale, tout comme une baisse de 50% du pouvoir d’achat. Par ailleurs, ce jeudi encore, le président de la République, Klaus Iohannis, rencontre les leaders des grandes confédérations syndicales pour des discussions en marge de sujets visant le dialogue social.



    Tournée – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se trouve ce jeudi en Arabie saoudite, première étape d’une tournée qui l’emmènera également au Qatar, au Koweït et aux Emirats Arabes Unis. Notons que c’est la première visite d’un premier ministre roumain en Arabie saoudite depuis l’établissement des relations diplomatiques avec ce pays 20 années auparavant. Dans le cadre de ces visites dans les pays du Golfe, des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées, notamment dans des domaines tels que bâtiment, infrastructure, agriculture, industrie, énergie, TIC, tourisme et santé. Une série d’accords et de protocoles de coopération bilatérale seront signés dans les domaines des Affaires étrangères, de l’éducation et de la recherche, pour éviter la double imposition, protéger les investissements, mais aussi dans des secteurs tels que tourisme, santé, transport aérien, pétrole et gaz.



    Soldats – Quatre militaires roumains membres de la mission Resolute Support menée par la coalition internationale en Afghanistan ont été blessés jeudi dans l’explosion d’une voiture piégée. Les soldats participaient à une mission de patrouille terrestre à quelque 8 km de la base militaire de Kandahar. Actuellement, ils sont hospitalisés et leur état est stable. 625 militaires roumains sont toujours déployés en Afghanistan dans le cadre des missions internationales qui ont coûté la vie à 23 soldats roumains.



    Sondage – 57% des Roumains considèrent que le pays se dirige dans la bonne direction, tandis que 35% de leurs concitoyens pensent le contraire, révèle un sondage CSCI. Selon cette source, c’est le président Klaus Iohannis qui se trouve en tête des préférences des Roumains dans un top de la confiance, suivi par le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, le maire de la capitale, Sorin Oprescu, le chef libéral du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et l’ancien président de la République, Traian Basescu. L’enquête a été menée du 20 au 24 avril auprès d’un millier de personnes.



    Perquisitions – Les procureurs anticorruption ont mené ce jeudi plusieurs perquisitions au siège de la Mairie de Iasi, au domicile du maire social-démocrate, Gheorghe Nichita, au siège de la police locale et au domicile des chefs locaux de police. L’action qui vise des faits de corruption présumés intervient après que la Direction nationale anticorruption a retenu dans la nuit de mercredi à jeudi le maire et l’adjoint au maire de la ville de Miercurea Ciuc accusés de pot-de-vin. Des détails après le journal.

  • Lettres de la Grande Guerre

    Lettres de la Grande Guerre

    La première guerre mondiale, appelée aussi “la Grande guerre”, a été la conflagration qui profondément a changé le monde. Ce fut le plus grand déploiement de forces humaines et matérielles qui a provoqué des dégâts tels que lhumanité, lEurope en tout cas, sen ressent encore aujourdhui. Sur les champs de bataille, les adversaires ont vécu les mêmes traumatismes, ce qui a rendu dautant plus émouvants les moments de communion humaine. La correspondance est une source dinformations particulièrement importante, qui raconte le vécu personnel des combattants. Le Musée militaire national de Bucarest détient une collection denviron 120 lettres et cartes postales ayant appartenu aux militaires roumains engagés dans la Grande guerre.



    Lhistorienne et conservatrice Carla Duţă nous guide à travers le ressenti, la souffrance et lespoir de ceux qui, il y a cent ans, ont sacrifié leur vie pour préserver les valeurs auxquelles ils croyaient.



    Nous avons demandé à Carla Duţă à qui étaient adressées les lettres des militaires. « Les militaires roumains partis combattre écrivaient le plus souvent à leurs familles, aux épouses, aux mères, aux enfants. Voilà, par exemple, lalbum de lettres envoyées à son épouse Elena par le colonel Alexandru Stoenescu, du 10e Régiment dinfanterie. Cest un paquet de 12 cartes postales militaires, qui commencent toutes avec “Ma chère Lunca” et finissent par la formule “je vous embrasse tous, avec tout mon amour, Alexandru”. Les 12 lettres datent de 1916, lorsque le colonel Stoenescu avait participé aux combats du sud de la Dobroudja où il a été légèrement blessé. Je vais vous en lire un extrait: “Ma chère Lunca. Je suis en bonne santé, grâce à Dieu, le régiment sest distingué dans le combat que nous avons mené le 6 septembre 1916, et a été cité à lordre de larmée. Jai éprouvé une grande satisfaction, je vous ai écrit dans une autre carte postale quune balle a traversé mon oreille gauche. Ma blessure est maintenant complètement guérie. Je suis content que les enfants soient sages et suivent mes conseils. Comment faites-vous avec les zeppelins? Ici, nous sommes tout le temps sous les coups de lartillerie. Je vous embrasse tous, Alexandru ».



    Carla Duţă a énuméré les valeurs que défendaient ceux qui vivaient les pires privations sur le front : «Les sentiments, les pensées, les aspirations des militaires roumains partis sur le front étaient dabnégation pour lidéal (national) roumain mais aussi dinquiétude et de préoccupation pour les familles, dépourvues de soutien et vivant souvent dans la précarité; cest ce qui ressort de la correspondance envoyée par les familles. Voici quelques lignes de la lettre dun certain Pascal Rădulescu, participant à la bataille de Flămânda de 1916. “Je noublierai jamais cette image, lorsque à moitié dans leau, la mitraillette brisée par une balle, portant dans mes bras un sergent aimé et dévoué dont une balle avait transpercé la cervelle, jai donné au clairon lordre de sonner la charge. Pour partir ensuite à lattaque les mains vides.” Ces lettres nous transmettent aussi les sentiments de fierté, doptimisme et de foi en Dieu que les Roumains ressentaient en ces moments. Voici une autre citation: “Les Allemands et les Bulgares, morts de peur de la baïonnette, sefforçaient de courir. Mais malheur à celui rattrapé par la crosse du fusil du Roumain! »



    Lhistorienne Carla Duţă a reconstitué des scènes de guerre récupérées dans cette correspondance : « Nous avons des descriptions très intéressantes dans certaines lettres, les cartes postales ne permettant pas des textes dune telle longueur. Pourtant, de telles scènes de guerre, succinctes, apparaissent dans les cartes postales du colonel Alexandru Stoenescu, précitées; et jen cite. “Le 6 septembre 1916, le régiment est engagé dans la bataille. Un combat acharné, comme on nen avait pas connu. Le régiment a perdu la moitié de ses effectifs. Dieu ma protégé. 20 officiers sont blessés, le champ est couvert de cadavres de Bulgares, nos charges soutenues les ont découragés et ils se retirent. Nous avons occupé leurs positions, où il y a plein de cadavres bulgares.” Ensuite, les scènes de guerre sont plus détaillées, les images suggérées sont plus complètes et dautant plus impressionnantes. Voici ce que raconte un militaire qui se trouvait dans les tranchées de Moldavie, en 1917. “Les Allemands vont mal, il y en a tout le temps qui passent à nous. Ils disent quils nont rien à manger. A peine sortent-ils la tête des tranchées que nos fantassins leur tirent dessus. Les boulets, trois je dirais, viennent tout juste de passer. Cest la guerre ».



    Quel regard portaient les Roumains sur la présence sur le front? Carla Duţă lit un extrait de la lettre, envoyée depuis Galaţi en 1917, par un père à son fils, le soldat volontaire Vasile Florescu : « Mon cher garçon, cest aujourdhui que monsieur Niculescu ma apporté ta lettre. Vas-y, mon cher fils, en croyant dur comme fer que tu seras vainqueur. Noublie pas qui étaient tes ancêtres et honore le nom de Roumain. Cest ton devoir que de lutter pour que nous puissions revoir nos terres, qui saignent sous loccupation des ennemis. Ne te soucie pas de ta vie, qui nappartient plus quau Roi et à ton pays. Que lidée dêtre les créateurs de la Grande Roumanie élève ton âme et chasse le dernier doute. Car mourir pour la patrie cest mourir en héros. Chasse donc de ton esprit toute pensée autre que celle de la cause sacrée de la victoire. Montre-nous un comportement à la hauteur de ton écriture et mon cœur de père te bénira. Ta mère et tes frères souhaitent te voir rentrer victorieux et noublient jamais de prier Dieu pour toi et pour le salut de notre cher pays. Salue tes camarades darmes pour moi et que Dieu vous protège! Vasilică, mon fils, noublie pas quil ny a pas eu de lâche dans ta famille et que lhonneur a toujours été sa devise ».



    Les grandes victoires demandent de leffort et du sang versé. Cest ce que prouve parfaitement aussi la correspondance des militaires roumains ayant lutté dans la première guerre mondiale. (Trad. Ileana Taroi)

  • 16.04.2014

    16.04.2014

    Soldats — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa doit se rendre aujourd’hui au centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne pour visiter les soldats roumains récemment blessés en Afghanistan. A cette occasion, le ministre Dusa décernera l’emblème d’honneur de l’armée roumaine au commandant du centre médical, la colonelle Judith Lee. Le responsable roumain avancera le sous-lieutenant Ionut Alin Marinescu et offrira l’emblème de mérite au service de la paix, 1ere classe aux caporaux 3e classe Marius Bogdan Radu et Eugen Valentin Pàtru. Aujourd’hui toujours, le ministre roumain rencontrera aussi le général-majeur Richard Longo, commandant des forces terrestres américaines au sein de l’OTAN. A l’heure actuelle, un millier de militaires roumains se trouvent en Afghanistan. Leur retrait est prévu pour la fin 2014.



    Entreprises — La Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi relatif à l’insolvabilité et à la prévention de l’insolvabilité des entreprises. Les groupes parlementaires du Parti national libéral et du Parti démocrate libéral ont voté contre cette initiative et annoncé leur intention de saisir la Cour Constitutionnelle. Présent aux débats, le ministre de la Justice Robert Cazanciuc a souligné que la loi de l’insolvabilité est censée soutenir le milieu des affaires et met à sa disposition des instruments plus efficaces de récupération des créances. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que l’exemption de l’impôt appliqué au profit réinvesti entrera en vigueur à partir du 1er juillet.



    Syndicats — Les salariés de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, détenue par l’Etat roumain menacent de déclencher des actions syndicales après le 23 avril si de nouvelles conventions collectives ne sont pas signées. Les salariés déplorent également les conditions précaires de travail, mais aussi les salaires trop bas. Pour sa part, la direction de la compagnie souhaite supprimer 2300 postes à partir de cet été.



    Mathématiques — L’équipe féminine de Roumanie a remporté la troisième place par nations à la troisième édition du concours européen olympique de mathématiques à Antalya, en Turquie. L’équipe de Roumanie, composée de quatre élèves du Lycée international d’informatique de Bucarest a remporté quatre médailles 2 d’or, une d’argent et une autre de bronze. 23 pays d’Europe et 6 autres pays invités, dont les Etats-Unis et le Japon, ont participé à cette compétition. L’année dernière la Roumanie avait obtenu à Luxembourg une médaille d’or, deux d’argent et une autre de bronze.