Tag: solidarité

  • 30.09.2018 (mise à jour)

    30.09.2018 (mise à jour)

    Discussions — La situation de Roumanie, y compris l’indépendance de la Justice, fera l’objet des discussions que les membres de la Commission pour les libertés civiles du Parlement européen auront lundi, à Strasbourg, avec le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Selon le site du Parlement européen, l’opinion préliminaire de la Commission de Venise relative à trois projets de révision des lois de la Justice y sera également abordée. Elles concernent le statut des juges et des procureurs, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. La réunion précède le débat de mercredi, en session plénière à Strasbourg, consacrée à l’Etat de droit en Roumanie. La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, y a également été conviée. Elle avait discuté, sur le même sujet, cette semaine, à Bruxelles, avec les principaux groupes du Parlement européen.



    Condoléances — Le bilan du séisme suivi par un tsunami, phénomènes qui se sont produits vendredi dans l’île indonésienne de Sulawesi, a dépassé les 830 morts, a annoncé aujourd’hui l’Agence nationale pour la gestion des désastres. De nombreuses personnes ont été prises sous les décombres, après que plusieurs bâtiments se soient écroulés suite au tremblement de terre de 7,5 sur l’échelle ouverte de Richter, qui a déclenché un tsunami avec des vagues de 6 m. Les équipes de sauvetage de la ville de Palu font de gros efforts pour dégager les décombres et sauver des vies. La plupart des victimes ont été identifiées à Palu. Le ministère roumain des Affaires étrangères a fait part de ses condoléances aux familles des victimes du séisme. Le ministère exprime toute sa compassion et sa solidarité avec le peuple et les autorités indonésiennes et exprime par la même voie son profond regret pour le nombre extrêmement élevé des victimes, ainsi que pour les dégâts matériels importants causés par cette catastrophe naturelle, lit-on dans un communiqué du ministère.



    Fonds — Le ministère roumain des Finances a mis en débat public le projet d’acte réglementaire créant le cadre légal général pour le Fonds souverain de développement et d’investissements. Le document établit la forme légale, le capital socaial, la stratégie et la gouvernance de ces fonds, nécessaire selon le gouvernement pour mobiliser les ressources financières disponibles et les orienter vers des projets profitables. Selon le ministère de tutelle, le but du Fonds, c’est de développer et de financer de fonds propres et autres des projets d’investissements rentables et durables. Il comprendra 33 compagnies d’Etat, et son capital social s’élèvera à 9 milliards de lei, l’équivalent de 2 milliards d’euros.



    Transport — En Roumanie, le transport routier de passagers a connu un bond de près de 14% au premier semestre de l’année en cours, alors que le transport aérien a progressé de 7,5%, selon l’Institut national de la statistique. Près de 10 millions de passagers ont pris l’avion les six premiers mois de l’année, dont 86,6% sur des vols internationaux. Par contre, le transport ferroviaire de passagers a reculé de 2,7%. Une baisse importante, de 23,4%, a été enregistrée dans le cas du transport sur les voies navigables intérieures, avec seulement 49.000 passagers. Il n’y a pas eu de transport maritime de passagers pendant la période étudiée.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, première du monde, a abandonné, dimanche, au premier round du tournoi WTA de Pékin, après que la Tunisienne Ons Jabeur (113e WTA) eut gagné le premier set par 6-1. La Roumaine est affectée par les problèmes de dos qu’elle a dernièrement. Simona Halep a été finaliste à l’édition de l’année dernière, ce qui l’a aidée à accéder en première à la première place au classement mondial. Ce dimanche, les joueuses de tennis roumaines Mihaela Buzărnescu et Monica Niculescu se sont qualifiées au second tour de l’épreuve de double, après avoir vaincu le duo Hao-Ching Chan (Taïwan)/Zhaoxuan Yang (Chine). Buzărnescu et Niculescu joueront dans les huitièmles de finale contre la paire Abigail Spears (Etats Unis)/Alicja Rosolska (Pologne).

  • 14.03.2018 (mise à jour)

    14.03.2018 (mise à jour)

    Espion — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a fait savoir, mercredi, que la Roumanie est solidaire avec le Royaume Uni après l’empoisonnement, à Salisbury (en Angleterre), de l’ancien agent double Sergueï Skripal et de sa fille. La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mercredi que Londres suspendait ses contacts bilatéraux avec Moscou et que 23 diplomates russes seraient expulsés. Mme May a affirmé que Moscou était coupable de cet incident. La dirigeante avait laissé jusquà mardi minuit à la Russie pour fournir des explications dans cette affaire. A son tour, le ministre russes des AE, Sergueï Lavrov, a affirmé que Moscou était « innocent » et « prêt à coopérer » dans l’enquête, à condition d’avoir accès à la substance chimique utilisée. L’OTAN a qualifié l’incident de violation claire des normes et des accords internationaux sur les armes chimiques et a sommé la Russie de répondre aux questions adressées par la Grande Bretagne. D’autre part, les leaders de l’UE discuteront la semaine prochaine de l’empoisonnement de Skripal, a annoncé ce mercredi le président du Conseil européen, Donald Tusk.



    Conflit d’intérêts — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a demandé, mercredi, au parlement de Bucarest de réexaminer un acte réglementaire qui modifie, entre autres, le régime juridique du conflit d’intérêts applicable aux parlementaires pour la période 2007-2013. Le chef de l’Etat souligne que l’intérêt public général ne justifie pas une telle réglementation, que les normes d’intégrité sont affectées et que le respect des engagements assumés par la Roumanie, en tant qu’Etat membre de l’UE, est remis en question. En décembre dernier, le Sénat de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle, a adopté la proposition de loi pour modifier la Loi de l’Agence nationale d’intégrité (ANI). Dans la forme adoptée, les interdictions appliquées aux parlementaires pour non-respect des dispositions légales relatives au conflit d’intérêts durant la période 2007 — 2013 cessent de plein droit.



    MCV — A Bucarest, les représentants de la Commission européenne ont entamé ce mercredi une mission d’évaluation de la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV). Ils rencontrent des représentants du système judiciaire, du Parlement et du Gouvernement. Cette mission a lieu jusqu’au 16 mars. Selon le ministère de la Justice, les pourparlers portent sur les recommandations de la Commission européenne, sur le Code pénal et le Code de procédure pénale, le Code civil et celui de procédure civile, la stratégie de développement du système judiciaire. Le Mécanisme de coopération et de vérification a été introduit en janvier 2007, lors de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE, afin d’aider les deux pays à résoudre les déficiences dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption. Les autorités de Bucarest souhaitent lever le Mécanisme de coopération et de vérification en 2019.



    Justice — La commission spéciale en charge des lois de la Justice du Parlement de Bucarest a repris ce mercredi son activité et devrait débattre de la modification de la Loi visant le statut des procureurs et des juges, de la loi sur l’organisation judiciaire et de la Loi relative au Conseil supérieur de la magistrature. Il s’agit de projets de lois contestés à la Cour constitutionnelle. La commission devrait également apporter une série de modifications aux Codes pénal et de procédure pénale. La situation de la Justice roumaine a été le thème central des pourparlers qui ont eu lieu, début mars, à Bucarest, entre le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et les autorités roumaines. En Roumanie et dans plusieurs villes européennes, des dizaines de milliers de Roumains ont demandé que la Justice roumaine demeure indépendante et ont protesté contre la modification de la législation dans ce domaine.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des décès par la grippe saisonnière est arrivé à 100, selon le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Depuis le début de la saison de suivi des infections respiratoires aiguës, environ 1200 cas ont été confirmés. Le nombre total de cas d’infections respiratoires aiguës enregistrés la semaine dernière a été supérieur à 140.000, soit un pourcentage supérieur de 67% à celui de la même semaine, une année auparavant.



    Enquête — La Haute Cour de cassation et de Justice de Bucarest a décidé que le Parquet général rouvre une enquête qui vise l’ancien vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea, après que les juges ont déclaré recevable une plainte formulée à son encontre pour abus de fonctions, instigation à un faux intellectuel et instigation à abus de fonctions. Gabriel Oprea est également poursuivi dans une autre affaire pénale, étant accusé d’homicide par imprudence. Dans ce cas, un policier a perdu la vie, en 2015, dans un accident de moto, lorsqu’il faisait partie du convoi officiel de M Oprea, à l’époque ministre de l’Intérieur. Il aurait fait alors un déplacement privé, qui ne lui donnait pas droit à un convoi officiel.




    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, première mondiale, s’est qualifiée mardi dans les quarts de finale du tournoi WTA d’Indian Wells en Californie, aux Etats-Unis, après avoir battu Qiang Wang de Chine sur le score de 7-5, 6-1. Dans les quarts de finale, Halep affrontera la Croate Petra Martic, qui est la numéro 51 mondiale. Rappelons-le, Simona Halep a remporté le tournoi d’Indian Wells en 2015.

  • A la Une de la presse roumaine – 23.10.2017

    A la Une de la presse roumaine – 23.10.2017

    La taxe de solidarité met à l’épreuve la solidarité de l’alliance gouvernementale, alors que pour que les salaires nets restent inchangés, les employeurs devraient majorer les salaires bruts de 23%. Une majoration significative des salaires, c’est ce que demande également la Banque centrale européenne aux dirigeants des Etats membres pour donner une nouvelle impulsion à l’économie de l’Union.



  • Attentats et victimes innocentes

    Attentats et victimes innocentes

    Il est déjà évident que n’importe quel endroit d’Europe peut être pris pour cible par les terroristes islamistes. Depuis plusieurs années déjà, ils ont commencé à exporter, par les crimes et la terreur, leurs revendications politiques et religieuses sur le continent européen aussi. Le plus récent épisode terroriste s’est déroulé jeudi en Espagne, troisième destination touristique du monde.



    Deux attentats ont secoué la ville de Barcelone, si fréquentée par les touristes, et la station balnéaire de Cambrils, toujours en Catalogne, sur la côte méditerranéenne. 5 terroristes présumés, certains portant des vestes d’explosifs, ont été abattus par la police, au moment où ils lançaient une attaque quelques heures seulement après celle de Barcelone, qui avait fait une centaine de victimes de différentes nationalités, dont des Roumains.



    L’attentat de la métropole catalane, survenu sur Les Ramblas, lavenue la plus touristique de la ville, a été revendiqué tout de suite par l’organisation Etat islamique. Celle-ci avait déjà assumé d’autres attaques similaires, lors desquelles les terroristes ont foncé sur la foule à bord de véhicules de grandes dimensions, notamment dans des espaces publics symboliques pour l’Europe. Une centaine de personnes ont été tuées de cette manière depuis un an à Nice, Berlin, Londres et Stockholm.



    En Espagne, les djihadistes sont actifs depuis des années et près de 200 personnes ont été tuées dans des attentats ayant visé, il y a 13 ans, le réseau ferroviaire de Madrid. Les attaques ont été associées, à l’époque, au réseau Al-Qaïda. Ces dernières années, les autorités espagnoles ont annoncé régulièrement avoir arrêté des djihadistes présumés. Rien qu’en Catalogne, cible des attaques de jeudi, 11 personnes ont été interpellées.



    Des responsables politiques de Bucarest ont adressé des messages de condoléances aux familles des victimes des attentats de Barcelone et de Cambrils. « Solidarité avec l’Espagne » — écrivait le président roumain Klaus Iohannis dans un message sur Twitter. Le premier ministre, Mihai Tudose, précisait, de son côté, que les autorités roumaines suivaient attentivement les évolutions sur le continent.



    Les responsables de Bucarest ont rappelé que la Roumanie s’était engagée, aux côtés d’autres Etats du monde, à éradiquer la menace terroriste. Les attentats d’Espagne — affirment-ils — sont le reflet de la nouvelle réalité que de lâches fanatiques veulent imposer au monde civilisé. Un monde qu’ils souhaiteraient voir en proie à la peur et à la terreur, dévasté par la méfiance, assujetti par une haine et une violence sans limites. Pour ne pas léguer à leurs enfants un tel monde, les Européens ont le devoir de lutter, mais pas avec les mêmes armes. La solidarité et la compassion sont plus fortes que la haine. (trad. : Dominique)

  • 13.06.2016 (mise à jour)

    13.06.2016 (mise à jour)

    Visite – Le chef de l’Etat italien, Sergio Mattarrella, fait, à partir de lundi, une visite de deux jours à Bucarest, à l’invitation de son homologue roumain, Klaus Iohannis. A l’agenda de la rencontre, prévue mardi, figurent, entre autres, le développement des relations bilatérales politiques, économiques et culturelles, la migration, le contrôle des frontières extérieures de l’UE. En outre, le président italien sera mardi l’invité d’honneur du forum économique « Les investissements italiens en Roumanie, un exemple de parcours européen au sein de l’économie globale. » La Roumanie est le deuxième partenaire économique de l’Italie, le volume des échanges commerciaux bilatéraux se chiffrant à quelque 13 milliards d’euros. Un argument de plus pour les démarches de Rome d’appuyer les efforts de la Roumanie d’intégrer l’espace de libre circulation Schengen, a expliqué l’ambassadeur d’Italie à Bucarest, Diego Brasioli. Plus d’un million deux cent mille ressortissants roumains vivent actuellement dans la péninsule italique, tandis que la communauté italienne se trouvant sur le territoire roumain est forte d’une vingtaine de milliers de personnes.



    Déclaration — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a déclaré, lundi, à Vienne, que l’adhésion de la Roumanie serait de nature à contribuer au renforcement de l’espace Schengen. Dans sa discussion avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz, ont encore été abordées les relations bilatérales, la situation de la communauté roumaine d’Autriche, ainsi que des dossiers de l’agenda européen, tels que les évolutions du voisinage est de l’Union européenne et la crise des réfugiés. La rencontre a été occasionnée par la réunion ministérielle qui marque le 20e anniversaire du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires. Les États parties sengagent à ne pas effectuer dexplosion expérimentale darme nucléaire et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour prévenir ou interdire de telles actions sur leur territoire. C’est en 1996 que la Roumanie a signé ce traité, qu’elle a ratifié par la suite en 1999.




    Exercices — Cinq jours durant à partir de ce lundi, des marins militaires roumains et américains participent à des entraînements conjoints en mer Noire pour exercer les protocoles de communication. Les Forces navales roumaines y participent avec la frégate « Regina Maria », une corvette, un dragueur de mines maritime, deux navires lance-roquettes, un hélicoptère Puma et des scaphandriers des Forces pour les opérations spéciales. Les Etats Unis envoient le destroyer USS Porter qui se trouve à sa troisième escale en Roumanie, depuis 2006. Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse, a fait savoir que Moscou répondra à l’entrée du destroyer USS Porter en mer Noire. Selon les services secrets ukrainiens, les forces aériennes russes auraient effectué des simulations démonstratives de destruction d’un groupe naval de l’OTAN en mer Noire, formation qui aurait à sa tête le destroyer USS Porter précisément.




    Révolution — La Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie a confirmé, lundi, la décision du Parquet général de rouvrir les poursuites pénales dans le « Dossier de la Révolution », qui enquête sur les événements ayant mené à la chute du régime communiste, en décembre 1989. En avril dernier, Bogdan Licu, alors procureur général par intérim, annonçait la réouverture de l’enquête, au motif que la solution de classement rendue en octobre 2015 par le Parquet militaire était non fondée et illégale, vu qu’elle reposait sur des recherches incomplètes, en ignorant des documents essentiels. Il a précisé que la prescription de la responsabilité pénale nétait pas intervenue dans cette affaire. Rappelons qu’à cause des retards dans le Dossier de la Révolution, la Roumanie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Selon la Cour, l’importance de cette affaire pour la société roumaine aurait dû motiver les autorités à l’instruire avec célérité. Selon les statistiques officielles, en décembre 1989, plus de 1100 personnes ont perdu la vie et environ 3000 ont été blessées.



    Attaque — Le président roumain, Klaus Iohannis, a rejoint les leaders du monde entier ayant exprimé leur solidarité avec les Etats-Unis après la pire fusillade de masse de l’histoire de ce pays. L’attaque s’est déroulée dimanche dans un club gay dOrlando, en Floride, cinquante personnes étant tuées et 53 autres blessées. « Je suis profondément attristé par cette tragédie. En ces moments difficiles, la Roumanie est aux côtés des Etats-Unis et de son peuple, partenaires stratégiques de notre pays », a précisé Klaus Iohannis dans un communiqué. Le chef de l’Etat roumain a également transmis ses condoléances aux familles des victimes.


    C’est l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) qui a revendiqué lundi la fusillade dOrlando.



    Investissements — Les investissements étrangers directs ont connu une hausse de 112 millions d’euros au mois d’avril par rapport au même mois de l’année dernière, se chiffrant à 887 millions d’euros les quatre premiers mois de l’année. L’annonce a été faite ce lundi par la Banque nationale de Roumanie. Selon la source citée, l’année dernière, les investissements étrangers directs se sont élevés à plus de 3 milliards d’euros, 25% de plus qu’en 2014.



    FITS — Le marathon culturel de Sibiu se poursuit au Festival international de théâtre qui se déroule jusqu’au 19 juin dans ce bourg saxon du centre de la Roumanie. « Bâtir de la confiance » est le thème de cette année de cette grande messe des arts du spectacle — une des plus importantes en Europe pour ce qui est de la qualité et la plus grande du continent pour ce qui est du nombre d’événements. Arrivé à sa 23e édition, le festival réunit 2500 artistes de 70 pays, de même que des centaines de bénévoles roumains et des quatre coins de l’Europe. Ensemble, ils célèbreront également l’œuvre du grand William Shakespeare, à l’occasion des 400 ans écoulés depuis sa disparition.

  • 24.05.2016

    24.05.2016

    Washington – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos rencontre aujourd’hui, à Washington, le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden. Le chef de l’exécutif de Bucarest rencontrera aussi d’autres responsables américains auxquels il présentera les principaux avantages que la Roumanie propose aux investisseurs étrangers. Le deuxième jour de la visite officielle que le premier ministre roumain fait aux Etats-Unis s’achèvera à Washington par une réunion avec les membres de la communauté roumaine de la région.

    Fonds européens – La Roumanie enregistre des retards dans l’accès aux fonds européens dans le domaine de la santé, qui inquiètent la Commission européenne, a averti à Bucarest la Commissaire européenne à la politique régionale Corina Cretu. Dans le domaine de la Santé, en Roumanie, depuis le début de l’année, le taux d’absorption est zéro, a signalé la dignitaire européenne. Elle a souligné aussi que Bucarest pourrait perdre les 326 millions d’euros disponibles pour le développement de l’infrastructure et des services d’assistance médicale si avant la fin de l’année en cours, les autorités n’identifient pas les besoins dans le domaine de la Santé.

    Ankara – La Roumanie fera preuve de solidarité alors que le monde est confronté, selon l’ONU, à la plus grave crise humanitaire depuis la Seconde Guerre Mondiale, a déclaré le ministre roumain du travail, Dragos Pâslaru, qui dirige la délégation roumaine au Sommet humanitaire mondial d’Istanbul, organisé par les Nations Unies. Dragos Pâslaru a précisé que le mandat de la délégation roumaine est de soutenir tous les engagements proposés par l’ONU dans le problème des réfugiés, par exemple, mais aussi de proposer des initiatives particulières dans des missions auxquelles la Roumanie a déjà participé, d’aide d’urgence et d’éducation. Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki – Moon, a demandé à Istanbul que les gouvernements, le milieu des affaires et les organisations humanitaires du monde s’engagent à réduire à moitié le nombre des réfugiés dans le monde avant 2030. Selon les chiffres officiels, au niveau mondial, il y a environ 60 millions de personnes déplacées alors que 125 millions ont besoin d’aide.

    Hexi Pharma – Les autorités judiciaires poursuivent l’enquête de l’accident de la route qui s’est produit dimanche soir dans lequel Dan Condrea, le patron de la société Hexi Pharma, a perdu la vie. La mort de Condrea est survenue alors que la société qu’il dirigeait fait l’objet d’un énorme scandale impliquant le système sanitaire roumain. Une enquête journalistique avait dévoilé il y a plus d’un mois que les produits Hexi Pharma avaient une teneur en substance active largement inférieure aux normes. Les procureurs du Parquet général ont demandé que le corps de la victime soit identifié d’après son ADN et que la voiture soit soumise à une expertise technique afin d’établir les circonstances de l’accident. Le procureur général Augustin Lazar a annoncé que le préjudice dans le dossier visant la société Hexi Pharma accusée d’incompétence en matière de lutte contre la maladie et de falsification ou de substitution d’aliments ou d’autres produits sera établi aujourd’hui.

    Bruxelles – Le secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes du ministère roumain des Affaires Etrangères, Cristian Badescu, participe aujourd’hui à Bruxelles, à la réunion du Conseil des Affaires générales. Selon un communiqué du ministère roumain des AE, les participants évoqueront l’intégration des migrants et les valeurs fondamentales de l’UE, sur la toile de fond d’un deuxième dialogue communautaire sur l’état de Droit. Ce qui plus est, ils prépareront la réunion du Conseil européens des 28 et 29 juin, avec un accent particulier sur la relation du Royaume Uni avec l’UE, lit-on dans le communiqué.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie rencontre mercredi à Como, en Italie, le Congo dans un amical. Ce match tout comme celui contre l’Ukraine, prévu pour dimanche à Turin, fait partie de la campagne de préparation pour l’Euro de France prévu cet été. La Roumanie et la France s’affronteront dans le cadre du match d’inauguration de l’Euro, le 10 juin, à Paris. La Suisse et l’Albanie font partie du même groupe que la Roumanie.

    Tennis – Deux joueuses roumaines de tennis, Sorana Cîrstea et Monica Niculescu, évoluent aujourd’hui dans le premier round du Roland Garros. Cîrstea rencontrera Elina Svitolina (d’Ukraine) alors que Niculescu doit affronter Pauline Parmentier de France. Egalement au premier tour, lundi, Simona Halep, 6e mondiale, a battu Nao Hibino du Japon en deux sets, alors qu’Irina Begu s’est imposée face à Bethanie Mattek Sands. En échange, Alexandra Dulgheru a été dépassée en deux sets par la Belge Yanina Wickmayer.

  • Franco-Mania 21.04.2016

    Franco-Mania 21.04.2016

    Cette émission est réalisée live devant un public étudiant, avec le soutien du Bureau pour l’Europe centrale et de l’est de l’Agence universitaire de la francophonie. La Maison des universitaires, un centre de réunions académiques de Bucarest, vient d’accueillir le 5e Festival régional des jeunes étudiants francophones. Une semaine durant, une soixante-dizaine d’étudiants venus d’une dizaine de pays ont examiné sous toutes les coutures l’idée de « vivre ensemble ». Vivre ensemble d’accord, mais comment ? Vivre ensemble entre nous ou avec d’autres aussi ? Des questions vécues parfois à fleur de peau par les habitants de cette région se trouvant en première ligne face à la vague migratoire et de réfugiés. Alors, qu’est-ce que vivre ensemble et que veut dire encore la solidarité pour les Européens de l’est ?



    Quinze étudiants arméniens, bulgares, géorgiens, hongrois, macédoniens, moldaves, roumains, serbes, slovaques et ukrainiens ont réfléchi à cette problématique, à l’occasion d’un atelier spécial. Autant de pays autant d’expériences différentes dont ils nous parleront durant ce débat.



    Ecoutez le débat






    Entretien avec Adèle Gousset, lectrice de français à lUniversité “Transilvania” de Brasov, par Andrada (Université “Transilvania” de Brasov, Roumanie)






    Entretien avec Irakle, ressortissant géorgien, par Tamar (Université dEtat de Tbilissi “Ivane Javakhishvili”, Géorgie)






    Entretien avec Olivier Dumas, bibliothécaire et responsable Campus France à lInstitut français de Iasi, par Simona (Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi, Roumanie)






    Entretien avec la prof. Anna Krasteva, sociologue, par Svetla (Nouvelle Université bulgare, Sofia, Bulgarie)






    Entretien avec prof. Arpine Stepanyan, par Zaruhi (Université linguistique d’État “V. Brusov” dErevan, Arménie)






    Entretien avec prof. Antonii Galabov, sociologue, par Svetla (Nouvelle Université bulgare, Sofia, Bulgarie)






    Entretien avec Maria et Maria, bénévoles dans des camps de réfugié macédoniens, par Kristina (Université Saints Cyrille et Méthode, Skopje, Macédoine)






    Entretien avec des étudiants slovaques par Jozef (Université « Comenius » de Bratislava, Slovaquie)






    Entretien avec des étudiants bulgares par Vili (Université médicale de Plovdiv, Bulgarie)






    Le phénomène migratoire et la Serbie par Ivana (Université de Belgrade, Serbie)






    Le phénomène migratoire et lUkraine par Maryna (Université nationale « Illia Metchnikov » d’Odessa, Ukraine)






    Le phénomène migratoire et la Hongrie par Patrik (Université « Loránd Eötvös » de Budapest, Hongrie)






    Le phénomène migratoire et la République de Moldova par Arina (Université dÉtat Alecu Ruso de Balti, République de Moldova)






    Le phénomène migratoire et la Hongrie par Zsófia (Université « Loránd Eötvös » de Budapest, Hongrie)






    Le phénomène migratoire et la Roumanie par Iana (Université de Pitesti, Roumanie)




  • Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Après les attaques terroristes de Bruxelles, jai senti la solidarité des Roumains, a déclaré lambassadeur de Belgique à Bucarest, Thomas Baekelandt. Un sentiment manifesté non seulement par les autorités, mais par le peuple tout entier. En signe de solidarité avec tous ceux qui ont perdu des proches ou des amis dans ces attentats, la Roumanie a décrété le deuil national pour jeudi dernier.



    En plus, comme ailleurs dans le monde, lédifice du gouvernement roumain a été illuminé aux couleurs du drapeau belge – noir, jaune et rouge. Personnalités politiques autochtones, ambassadeurs étrangers accrédités à Bucarest, citoyens lambdas sont venus à lambassade de Belgique pour signer dans le registre de condoléances, allumer des cierges, déposer des fleurs et transmettre des messages de solidarité avec le peuple belge si durement éprouvé.



    Le premier à avoir signé dans ce registre a été lambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul, dont le pays a lui aussi été mis à dure épreuve lan dernier et ce par deux fois: en janvier, lorsque les terroristes ont visé la rédaction de la publication satirique « Charlie Hebdo », et en novembre, quand une série dattentats djihadistes a fait 130 morts. Parmi les chefs de missions diplomatiques à avoir signé dans le registre de condoléances ouvert à lambassade belge de Bucarest ont également figuré les ambassadeurs allemand, espagnol, japonais, grec, bosniaque, serbe, chypriote, polonais, turc et cubain.



    Le président roumain Klaus Iohannis, à peine rentré de Turquie, où il a effectué une visite dEtat, a appelé à la solidarité et au courage: « Je suis fermement convaincu que nous ne pouvons combattre ce fléau des attentats que si tous les pays y œuvrent ensemble. Les mots qui me viennent à lesprit quand je pense à ce quil faut faire sont solidarité, calme, unité. »



    Le premier ministre Dacian Cioloş a lui aussi exhorté à la solidarité dans la lutte contre le terrorisme : « Je crois fortement que ce nest quen renfonçant la collaboration entre les Etats membres que lon peut conserver lespace de liberté au sein de lUE, car cest lui surtout qui est mis à lépreuve. A présent, chaque pays de lUnion a tendance à se replier sur lui-même, justement pour se protéger ».



    Pour sa part, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea, a plaidé en faveur dune sécurité accrue: « Les libertés sont extrêmement importantes, mais pour jouir de libertés et de prospérité, il faut vivre en sécurité. La sécurité est très importante, où que lon se trouve, chez soi ou dans la rue. »



    Religions, dialogue, paix – voilà les termes dune équation théorique, très éloignée de la réalité semble-t-il, du moment quau nom de la foi on fait exploser des bombes et lon arrive à des conflits majeurs. Les leaders religieux musulmans et chrétiens présents jeudi au colloque organisé à la Faculté de théologie orthodoxe de Bucarest ont réaffirmé lidée que lextrémisme et le fanatisme apparaissent là où les gens sont dépourvus dinstruction et manipulés. Ils ont convenu que la réponse des autorités religieuses au radicalisme islamique, cest le dialogue, capable de promouvoir une culture de la paix et de la tolérance. (trad. Mariana Tudose)

  • Les leçons d’une tragédie

    Les leçons d’une tragédie

    Le 30 octobre 2015 est une date dont la Roumanie se souviendra toujours. Une soirée de début de week-end qui s’annonçait agréable s’est transformée en un cauchemar pour les centaines de jeunes sortis assister à un concert de rock. Pour plusieurs dizaines d’entre eux, ce vendredi allait être le dernier jour de leur vie. D’autres dizaines allaient voir leur vie changer radicalement, marquée par des interventions médicales compliquées et imprédictibles et par la souffrance physique et psychique produite par les moments tragiques vécus dans la boîte de nuit bucarestoise « Colectiv », dont l’incendie a réduit en cendres le destin de centaines de personnes. Cette tragédie a mis au jour de nombreux manquements graves aux procédures administratives et aux dispositions des lois en vigueur. Elle a aussi déclenché de l’émotion, de la solidarité avec les victimes et de la révolte contre ceux qui en sont considéré comme responsables. Les autorités ont commencé à vérifier tous les lieux de convivialité de Roumanie, dont 10% à peine respectent la loi à la lettre – c’est ce qu’affirment les experts qui avertissent qu’un tremblement de terre, par exemple, ferait des milliers de victimes dans le Vieux Centre de Bucarest. L’Ordre des architectes de Roumanie tire la sonnette d’alarme – l’incendie du club « Colectiv » a mis en évidence des irrégularités et de graves erreurs d’autorisation et de vérification de la sécurité des constructions.

    Le président de l’Ordre, l’architecte Şerban Ţigănaş explique le fait qu’en matière d’urbanisme, la situation de la Roumanie est mauvaise pour plusieurs raisons : « Une de ces raisons découle de la législation qui régit le BTP. La Roumanie n’est pas encore sortie des carcans d’un système de réflexion qui met l’accent sur des éléments soft, doux pour ainsi dire, plus difficiles à peser et à mesurer, comme, par exemple, la qualité d’ensemble de l’architecture ; ce système considère que l’essentiel c’est de ne pas recevoir quelque chose sur la tête en cas de tremblement de terre, c’est de ne pas se faire tuer par l’architecture au moment de l’utilisation, c’est aussi d’envelopper les bâtiments d’une couche de polystyrène suffisamment épaisse pour bloquer les pertes d’énergie thermique, un point c’est tout. Notre système de lois régissant ce secteur d’activité est donc rudimentaire, déséquilibré. Le deuxième grand problème tient de l’application de ces lois, qui contiennent aussi de bonnes parties et une construction logique, mais qui sont difficiles à appliquer. La Roumanie se heurte bien souvent à des blocages dans l’activité de contrôle qui découle du non-respect de la loi. Tout le monde a appris que les écarts à la loi ou aux autorisations ne produisent pas de répercussions. Ce qui est un désastre. Le troisième problème est lié à l’éducation de nous autres de la profession, soumis à une pression de la dégradation ou bien à la perte d’efficacité et de cohérence ; et puis, il y a aussi l’éducation générale – autrement dit, dans tout pays, une bonne architecture a besoin de bons clients. Un bon client comprend dans une certaine mesure le besoin de qualité de l’espace, donc le besoin d’architecture, il n’a pas le comportement rencontré habituellement en Roumanie, où le désir premier de tout client est de faire baisser les coûts, en abandonnant le projet. »

    Et c’est justement pour des raisons d’argent que les patrons du club Colectiv ont opté pour un matériel bon marché et inadéquat pour l’isolation phonique de la discothèque : une sorte d’éponge qui a commencé à brûler lors d’un feu d’artifices. Le pilier avoisinant la scène a pris feu, suivi immédiatement par le plafond du club. La fumée épaisse et le mélange de gaz toxiques ont causé des brûlures des voies respiratoires extrêmement graves aux jeunes qui n’avaient pas réussi à sortir de la discothèque. Entre temps, la loi de l’autorisation des boîtes de nuit est déjà en train d’être modifiée : les amendes ont été considérablement augmentées, alors que les patrons qui ne respectent pas les normes en vigueur risquent d’être accusés d’infractions pénales et voir fermer leur club.

    Suite à cette tragédie, la société civile s’est mobilisée de manière exemplaire on pourrait dire. Devant la discothèque Colectiv, des dizaines de milliers de personnes ont allumé des bougies et déposé des fleurs à la mémoire des victimes. On a organisé des marches du silence en signe de solidarité avec les familles de victimes. Des milliers de gens ont senti le besoin de contribuer soit en achetant des médicaments, soit en donnant du sang ou de l’argent.

    Voici les propos de la directrice du Centre de transfusions de Bucarest, Doina Goşa: «La mobilisation est impressionnante. Moi, très honnêtement, je n’ai jamais vécu quelque chose de pareil. Tout le monde veut donner son sang, tout le monde veut aider d’une manière ou d’une autre. Les gens ont été extrêmement sensibles à cette tragédie… Surtout que les victimes étaient tellement jeunes pour la plupart et qu’elles ont perdu la vie ou ont eu des brûlures épouvantables… Nous savons tous, la pire des douleurs est celle causée par des brûlures. J’ai vu sur toute les chaînes de télévision que les médecins qui ont accordé les premiers soins, des médecins avec beaucoup d’expérience, des médecins habitués à s’occuper de patients grièvement blessés – ces médecins donc ont beaucoup souffert pour ces jeunes. »

    Suite à la tragédie du club Colectiv, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Bucarest et dans d’autres villes du pays et même de l’étranger, demandant la réforme de l’ensemble de la classe politique roumaine. Suite aux protestations, le premier ministre Victor Ponta et son gouvernement ont démissionné. (Trad. Ileana Taroi, Valentina Beleavski)

  • Solidarité avec les victimes du club “Colectiv”

    Solidarité avec les victimes du club “Colectiv”

    Le bilan de l’incendie survenu fin octobre dans le club bucarestois ‘Colectiv’, s’alourdit d’un jour à l’autre. Mercredi, le nombre des décès avait dépassé le seuil de 50. Des artistes, des journalistes et des étudiants étrangers comptent parmi ceux qui ont perdu le combat pour la vie. Plus de 70 personnes sont toujours hospitalisées dans des établissements de la capitale, une vingtaine se trouvant en état critique ou grave. En plus, sur les quelque 150 blessés admis dans les hôpitaux aussitôt après le drame, plus de 30 ont été transférés à l’étranger pour y être soignés. Selon les médecins, des complications risquent de survenir chez les patients accueillis en unités de soins intensifs. Leur état très grave et les brûlures couvrent de grandes superficies de leurs corps. Le risque d’infection persiste tant que les plaies sont ouvertes, mais garder un moral positif est très important pour la réussite de la thérapie.

    Le docteur Andrei Carantino, chef du service de chirurgie plastique de l’hôpital Bagdasar-Arseni de Bucarest explique: «Tous ont été dans un état très grave, au début. Ils ont subi des interventions chirurgicales et continuent d’y être soumis. A présent, ils ont un bon moral. Leur état général et local est très bon lui aussi. L’état psychique positif est pour beaucoup dans la guérison de tout patient, quelles qu’en soient les lésions et il est encore plus important dans une situation comme celle-ci. Le fait d’être bien soignés, d’aller mieux, le contact avec la famille et l’atmosphère détendue que nous essayons d’entretenir, tout cela contribue à retrouver un bon état général. Si tout va bien, ils seront guéris d’ici 2 ou 3 semaines, mais la récupération fonctionnelle peut durer des mois. »

    Entre temps, en Roumanie et à l’étranger les gestes de solidarité avec les victimes de l’incendie du club ‘Colectiv’ se multiplient. Mercredi, à Bruxelles, le Parlement européen a ouvert sa session plénière par un hommage rendu aux victimes de cet incendie meurtrier.

    Le député européen Victor Negrescu a transmis à ses collègues un message de la part de la Roumanie: « Des dizaines de personnes, surtout des jeunes de ma génération, continuent de se débattre entre la vie et la mort. Votre message est un signe de solidarité avec la société roumaine, en ce moment tragique pour mon pays. Je tiens à remercier tous les Etats membres qui nous ont aidés dans ce contexte extrêmement difficile . »

    Toujours mercredi, les footballeurs de l’équipe nationale, le sélectionneur Anghel Iordănescu et le président de la Fédération roumaine de football, Răzvan Burleanu, ont allumé des bougies devant la discothèque Colectiv, là où des milliers de Roumains se sont recueillis devant une mer de fleurs et de cierges et ont déposé des messages d’adieu et des photos de ceux qui nous quittés. Les joueurs de l’équipe nationale, le staff technique, la direction de la Fédération, nous sommes tous aux côtés des familles endeuillées. C’est beaucoup de peine et de tristesse – a affirmé Anghel Iordănescu, qui a souhaité un bon rétablissement à tous ceux qui se trouvent actuellement dans les hôpitaux. (Trad. :Mariana Tudose)

  • 12.07.2015

    12.07.2015

    Sommet — Le sommet d’urgence des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu pour aujourd’hui à Bruxelles, a été annulé pour que les négociations très difficiles sur un troisième plan de sauvetage d’Athènes se poursuivent, a fait savoir le président du Conseil européen, Donald Tusk. Et lui de préciser que seule la réunion des leaders de l’Eurogroupe aurait lieu. Aujourd’hui également, la réunion des ministres des finances de la zone euro, consacrée au même sujet, continue après avoir été suspendue la nuit dernière à cause des divergences entre les Etats membres sur l’octroi d’une nouvelle aide financière à la Grèce. L’Allemagne, soutenue par d’autres pays dont la Finlande, s’est dit méfiante à l’égard du gouvernement d’Athènes. La Grèce a assuré être capable d’appliquer un nouveau plan des réformes économiques, approuvé par son parlement, en échange d’un paquet financier de 80 milliards d’euros. Le plan en question comporte, entre autres, une nouvelle loi des retraites, une nouvelle législation fiscale, la baisse des dépenses militaires, la majoration de la TVA et la suppression de l’exonération de cette taxe dont bénéficiaient les îles grecques jusqu’à la fin de 2016. La dette souveraine de la Grèce s’élève à plus de 320 milliards d’euros, dont 65% envers des pays de la zone euro et le FMI, et 8,7% envers la BCE. A commencer par le 1er juillet, la Grèce se trouve pratiquent en défaut de paiement et nécessite un troisième paquet d’aide financière pour éviter la sortie de l’eurozone.


    Union — Le millier de jeunes de la République de Moldova, partisans de l’union avec la Roumanie, partis de Chisinau il y a une semaine, arrivent aujourd’hui à Bucarest. Ils viennent demander aux autorités roumaines de trouver des solutions pour que la réunification des deux Etats ait lieu le plus rapidement possible. Partis à pied de leur capitale, les jeunes moldaves entraient hier en Roumanie, par le point de frontière Ungheni, où ils étaient accueillis par des milliers de gens venus des toutes les régions de la Roumanie. Le voyage à Bucarest se fait à bord du train appelé « de l’union ». Dans la capitale roumaine, ils remettront au président Klaus Iohannis la Déclaration d’union, adoptée le 5 juillet par 30 mille citoyens de République de Moldova, lors d’un grand rassemblement national. L’événement s’est déroulé sur les lieux où avaient été organisées les amples protestations anti-soviétiques de 1989-1990 et où, en août 1991, un autre grand rassemblement national saluait la proclamation par le Parlement de Chisinau de l’indépendance envers Moscou. Rappelons que l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie des territoires de l’est de la Roumanie, annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.


    Cinéma — Le film “Box” du réalisateur roumain Florin Şerban a reçu le prix des critiques de cinéma – FIPRESCI — au Festival international de Karlovy Vary. Le prix récompense la mise en scène d’un excellent portrait de la société roumaine contemporaine. Le film raconte une histoire d’amour entre un homme et une femme, interprétés par Rafael Florea et Hilda Peter qui appartiennent à des mondes différents. Il y a cinq ans, au Festival du film de Berlin, Florin Şerban recevait le Grand Prix du jury et le prix Alfred Bauer pour la pellicule « Si je veux siffler, je siffle ».


    Attentat — Le groupement djihadiste Etat Islamique a revendiqué l’attentat perpétré samedi à proximité du Consulat italien, au Caire, en Egypte, soldé par un mort et plusieurs blessés. L’explosion d’une voiture piégée a détruit, en partie, la façade du bâtiment, fermé ce jour-là. C’est le premier attentat contre une mission diplomatique depuis le début de la vague d’attaques djihadistes en Egypte, il y a deux ans, apprend-on par AFP. « L’Italie ne se laissera pas intimidée », a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, précisant aussi qu’il n’y avait pas eu de victimes italiennes Le ministère romain des Affaires étrangères a fermement condamné l’attentat, qualifiant de profondément inhumains et d’injustifiés les actes de violence contre les représentations diplomatiques étrangères ; le ministère de Bucarest a exprimé sa pleine solidarité avec l’Italie et son appui entier à l’Egypte dans sa lutte contre le terrorisme. Le 29 juin, le procureur général égyptien avait été tué au Caire, dans un attentat à la voiture piégée. L’Egypte est depuis quelque temps le théâtre d’une vague d’attentats menés par les militants islamistes.


    Solidarité — La Haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini, a exprimé sa solidarité avec le premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, victime d’un jet de pierres à Potocari, en Bosnie ; plusieurs autres responsables européens ont également condamné l’incident. La présidence bosniaque a condamné, elle aussi, les incidents produits à l’occasion de la commémoration du massacre de Srebrenica, en 1995. Samedi, lors de la cérémonie, Aleksander Vucici a été hué par une foule lui lançant des pierres. Le ministre des affaires étrangères de Belgrade, Iviţa Dacici, a dénoncé une attaque contre la Serbie entière et sa politique de paix et de coopération régionale. Il y a vingt ans, à Srebrenica, quelque 8.000 hommes et garçons musulmans ont été tués par les forces serbes bosniaques, lors de la guerre interethnique qui allait mener au démembrement de l’ex Yougoslavie. C’est le massacre le plus sanglant commis en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.


    Tennis — Le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean Julien Rojer ont remporté, samedi, la finale de double messieurs du tournoi de tennis de Wimbledon, troisième Grand Chelem de l’année. Ils ont eu raison du duo Jamie Murray (Royaume Uni)/John Peers (Australie), en trois sets 7-6, 6-4, 6-4. C’est le premier titre de Grand Chelem au double masculin pour le joueur Roumain, qui avait aussi gagné le double mixte de l’Open d’Australie en 2012. Horia Tecău est le deuxième Roumain, après Ilie Nastase en 1973, à avoir gagné le double masculin à Wimbledon.

  • 27.06.2015 (mise à jour)

    27.06.2015 (mise à jour)

    Attentat- Les opérateurs touristiques britanniques ont évacué samedi des milliers de touristes de Tunisie, un jour après l’attentat perpétré par un membre armé de l’EI sur une plage d’un complexe hôtelier et soldé par 39 morts. Parmi les victimes figurent des touristes belges et allemands. Plus de 60 personnes ont perdu leur vie dans les attentats commis vendredi en France, en Tunisie et au Koweït. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a exprimé son regret profond envers les victimes, tout en déclarant que la Roumanie restait solidaire avec les pays du monde engagés dans la lutte contre le terrorisme. « Ces attentats montrent que le terrorisme est une menace réelle devant laquelle on doit rester solidaires et fermes sur nos positions » a encore précisé le chef de l’Etat, tout en ajoutant que la Roumanie continuera à s’impliquer dans la lutte contre ce fléau. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a condamné à son tour les attentats, en précisant que ces actes montrent la nécessité d’un renforcement des efforts mondiaux de lutte contre la terreur.

    Soutien- La Roumanie soutient la mise en place des Accords d’association de l’UE avec la République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine, tout comme la poursuite des processus de réforme par ces pays afin qu’ils accomplissent leurs objectifs d’association politique et intégration économique à fort impacte sur la démocratisation et la modernisation de leurs sociétés. C’est ce qu’a déclaré le Ministère roumain des Affaires Etrangères qui a salué samedi un an depuis la signature par ces trois pays des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles. Ces accords viennent démontrer l’engagement de l’UE envers l’est de l’Europe. La Roumanie fut le premier Etat européen à avoir ratifié les Accords d’association avec ces trois Etats partenaires, le 3 juillet 2014.

    Météo- Le ciel sera variable dans les 24 prochaines heures au dessus de l’est de la Roumanie et plutôt couvert dans le reste du territoire. Il y aura des orages à la montagne où le vent soufflera plus fort. Les maxima iront de 20 à 28 degrés.

  • 26.04.2015

    26.04.2015

    Bilan — Le bilan du séisme de 7,9 sur l’échelle ouverte de Richter qui a ravagé samedi le Népal est de quelque 2500 morts. Des milliers d’autres personnes ont été blessées. Les villes les plus affectées sont la capitale Katmandu et la ville de Phokara. Le tremblement de terre a eu dimanche une réplique à 6,7 sur l’échelle ouverte de Richter. Les actions de recherche et de sauvetage sont en cours. De nombreux pays et organisations humanitaires ont mobilisé des aides pour les victimes du séisme. Le ministère roumain des Affaires étrangères fait savoir que 28 ressortissants roumains — touristes et alpinistes — ont été identifiés au Népal, sains et saufs. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest fait savoir aux citoyens roumains que les autorités népalaises ont institué l’état d’urgence et leur recommandent d’éviter les voyages dans ce pays et les régions indiennes avoisinantes. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, exprime sa compassion et sa solidarité vis-à-vis des personnes affectées par le séisme du Népal, lit-on dans un message de l’Administration présidentielle. En ces moments de grande tristesse, je transmets de sincères condoléances aux familles endeuillées. La Roumanie se joint aux pays du monde qui ont exprimé leur solidarité vis-à-vis des autorités népalaises et des autres pays touchés », écrit le président Iohannis dans son message.



    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait, lundi et mardi, une visite officielle en Italie. A l’agenda — des discussions avec son homologue, Sergio Mattarella, et avec la premier ministre Matteo Renzi, ainsi qu’une rencontre avec les représentants des Roumains d’Italie. Forte d’un million de personnes, la communauté roumaine de la Péninsule est la plus nombreuse de la diapora. Depuis le début de son mandat, le 21 décembre 2014, le président Iohannis a déjà fait des visites officielles en France, Allemagne, Pologne, ainsi que dans les anciennes républiques soviétiques voisines de la Roumanie — la République de Moldova et l’Ukraine.



    Imposition — Les revenus obtenus par les ressortissants roumains en Italie et par les citoyens italiens en Roumanie ne seront plus imposés dans les deux pays. Les ministres des Finances des deux Etats ont signé, à la réunion Ecofin de Riga, la Convention pour éviter la double imposition. Ses dispositions produiront des effets dès janvier 2016, selon un communiqué de presse du ministère des Finances de Bucarest. Jusqu’à présent, la Roumanie a conclu plus de 80 conventions de ce type avec des pays du monde entier. La première a été signée avec l’Allemagne et elle est d’application depuis janvier 1972.



    Félicitations — Le président de la Commission européenne a félicité la Roumanie et la Bulgarie à l’occasion du 10e anniversaire depuis la signature par les deux pays du Traité d’adhésion à l’UE. Jean-Claude Juncker a écrit sur un réseau social « Félicitations ! », en roumain et en bulgare, et a ajouté être fier d’avoir été, dès le début, témoin du parcours des deux Etats.



    Expo — Une exposition de photos et de documentaires d’investigation réalisée par Bankwatch et Vice, des débats sur la situation en Ukraine, les finances et l’environnement, la manipulation et la propagande au cinéma — sont au menu de la 4e édition du Festival international de film Cinepolitica, ouvert ce dimanche à Bucarest. Le 1er jour, le public a visionné en première le thriller « 13 minutes », d’Oliver Hirschbiegel. Bankwatch Roumanie présentera, le 30 avril, dernier jour du festival, des exemples des efforts de l’organisation afin d’arrêter l’impact négatif sur l’environnement des investissements financiers européens dans des pays en développement.



    Valaques — Les pasteurs valaques, descendants des bergers de Valachie qui ont migré dans l’ensemble de l’arc carpatique, souhaitent transformer les Monts Carpates en un label similaire aux Alpes, par une meilleure coopération entre les pâtres de tous les pays que cette chaîne de montagnes traverse, Roumanie comprise, informe l’agence Agerpres. Un pas important a été franchi par la première édition du Congrès des Carpates, organisé samedi et dimanche dans la localité polonaise de Ludzmierz. Des centaines de pasteurs de Pologne, République tchèque et Slovaquie y ont participé, ainsi qu’une délégation de Roumanie. Ils se sont donné pour tâche d’organiser le Festival la Fête des Carpates, avec la participation des Valaques de tous les pays, en 2016. Présent au congrès, le président de la Pologne, Bronislaw Komorowski, a entamé son discours lors de la rencontre avec la délégation de la Roumanie en saluant les participants en roumain.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep revient, dès lundi, à la 2e position dans la hiérarchie mondiale, qu’elle avait également occupée dans le courant de l’année dernière. Bien que dépassée, samedi, dans les demi-finales du tournoi de Stuttgart, par la Danoise Caroline Wozniacki, Simona Halep bénéficie de l’élimination, dès les 8e, de l’ancienne n° 2, la Russe Maria Sharapova, dont elle prend la place au classement mondial qui continue d’être dominé par l’Américaine Serena Williams. Chez les messieurs, dimanche, à Bucarest, les Roumains Marius Copil et Adrian Ungur se sont adjugé l’épreuve de double au BRD Năstase Ţiriac Trophy, avec des pris d’un demi-million d’euros, après avoir disposé, par 3-6, 7-5, 17-15, de la paire Nicholas Monroe (USA)/Artem Sitak (Nouvelle Zélande). L’épreuve individuelle a été gagnée par l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, qui a dépassé en finale par 7-6, 7-6 le Tchèque Jiri Vesely.





  • 12.01.2015

    12.01.2015

    Défense — A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis débat aujourd’hui du financement de la Défense avec les représentants des partis et formations politiques parlementaires. Selon l’Administration présidentielle, à l’agenda des pourparlers figure notamment la conclusion d’un accord politique visant à assurer un seuil d’au moins 2% du PIB à la Défense à l’horizon 2017. Le chef de l’Etat a demandé à touts les responsables politiques — au pouvoir et dans l’opposition — d’assumer le maintien de cet objectif pendant au moins 10 ans. De cette manière, on pourra garantir la prédictibilité des dépenses militaires, notamment en ce qui concerne la formation et les programmes stratégiques de dotation, estime Klaus Iohannis. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a déclaré la semaine dernière que l’idée d’un financement adéquat de la Défense, lancée par le président, était correcte et qu’elle devait être assumée par un accord entre les partis. L’initiative est également soutenue par les principaux partis politiques roumains.



    Marche de l’unité (AFP) – La France renforçait lundi son dispositif de sécurité pour parer à de nouvelles attaques terroristes, en commençant par les écoles et lieux de cultes juifs. Le Premier ministre Manuel Valls a également annoncé que “la traque se poursuit” pour retrouver déventuels complices des trois jihadistes auteurs des attentats de Paris, qui ont fait 17 morts la semaine dernière, note l’AFP.


    Près de 4 millions de personnes ont manifesté hier en France dans le cadre de la mobilisation la plus importante de l’histoire du pays. A Paris, plus d’une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements, dont le président roumain Klaus Iohannis, ont participé, aux côtés du président français François Hollande, à un cortège ayant réuni environ 2 millions de manifestants. La marche de l’unité et de la solidarité a été organisée à Paris à la mémoire des victimes des attentats perpétrés ces derniers jours dans la capitale française.



    Terrorisme — Les autorités autrichiennes ont arrêté deux adolescentes, l’une de 16 l’autre de 17 ans, qui tentaient de gagner la Syrie, par la Roumanie, pour se marier à des combattants du groupe jihadiste l’Etat Islamique, a déclaré un porte parole des procureurs autrichiens, cité par Reuters. Les jeunes filles retrouvées dans un train de Roumanie ont été renvoyées en Autriche. Elles proviennent de familles bosniaque et tchétchène. Selon le ministère autrichien de l’Intérieur, environ 170 personnes, la plupart en provenance de l’Europe de l’Est, ont gagné le Moyen Orient depuis l’Autriche pour rejoindre des groupes militants islamistes.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 3 mondial, participe à Sydney, en Australie, au tournoi Premier 700, dont elle est la principale favorite. Simona Halep rencontrera mardi, dans les 8es de finale, la Tchèque Karolina Pliskova. Rappelons — le, samedi, la joueuse roumaine a remporté le tournoi WTA de Shenzen, en Chine, par la victoire contre la Suisse Timea Bacsinszky. C’est le 9e tournoi WTA de la carrière de Simona Halep, qui lui a valu 280 points WTA et un chèque de plus de 111.000 dollars. Après la compétition de Sydney, le 19 janvier démarrera l’Open d’Australie, le premier tournoi de grand Chelem de l’année. L’année derrière, à Melbourne, Simona Halep a quitté la compétition dans les quarts de finale.



    Météo — Les météorologues ont placé en alerte orange et jaune jusqu’à ce soir, en raison des inondations, plusieurs bassins hydrographiques de l’ouest et du nord-ouest de la Roumanie. Il neige par endroits dans les montagnes, alors que dans l’ouest et le nord ouest l’on signale de la giboulée et des pluies qui favoriseront la formation du verglas dans la soirée. Le vent est plus fort dans le nord-est et dans le sud. Les températures maximales de la journée iront de 0 à 8 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Mobilisation contre le terrorisme

    Mobilisation contre le terrorisme

    On n’a pas peur ! Tel est le message le plus fort de la marche géante contre le terrorisme organisée dimanche à Paris. Environ deux millions de personnes dans la capitale, et plus de deux millions dans d’autres villes françaises, des centaines de milliers sur le reste du continent — l’Europe s’est mobilisée pour réaffirmer ses valeurs fondamentales, à commencer par le droit à la vie jusqu’à la liberté d’expression.



    Traditionnellement francophile, membre de la francophonie, liée à la France par un partenariat privilégié, la Roumanie a elle-même été choquée par le carnage de Paris, où 17 personnes ont été tuées et 20 blessés par trois fanatiques religieux. Journalistes de satire, clients d’un magasin cacher, policiers, les victimes sont emblématiques pour ce que haïssent les islamistes qui tentent d’importer le jihad en Europe. Demain, la cible pourrait être n’importe lequel d’entre nous, car la terreur et la haine ne connaissent pas de limites.



    Le message de solidarité de la Roumanie avec la France ensanglantée a été porté lors de cette marche par le président récemment investi, Klaus Iohannis, qui s’est trouvé en tête de cortège, aux côtés de dizaines de chefs d’Etats et de gouvernements du monde entier. Klaus Iohannis:« Cela n’a pas été seulement une marche de solidarité des français, mais une marche de la solidarité internationale, si l’on peut dire, un signe de notre détermination de lutter contre le terrorisme et contre tous les extrémismes. Les Européens n’ont pas été les seuls à y participer. Les chrétiens n’ont pas été les seuls à manifester ; il y a eu aussi des musulmans, des Juifs, des athées et des agnostiques. Des pays arabes ont été représentés. De hauts représentants d’Israël sont venus, tous inquiétés par l’offensive du terrorisme et de l’extrémisme de toute nature ».



    La solidarité, l’inquiétude, l’horreur sont partagés par tout le monde civilisé. Pourtant, il n’existe de point de vue unanime ni sur les ressorts de ces attaques, ni sur les solutions censées éviter de nouvelles journées de la terreur, à Paris ou ailleurs. Au-delà de la compassion, profondément humaine, vis-à-vis des caricaturistes tués et de leurs proches, tout le monde n’arbore pas le slogan « Je suis Charlie ». parce que tout le monde ne partage pas l’humour de cette publication, marginale dans l’Hexagone jusqu’il y a peu, et dont l’étendard est de léser toute sensibilité religieuse.



    En outre, bien que célèbre pour ses le professionnalisme de ses policiers, la France a semblé surprise et impuissante pendant des heures devant trois écervelés, contre lesquels elle a dû mobiliser 80.000 hommes armés. Enfin, le dilemme fondamental qui demeure, c’est celui de la faille qui sépare l’Occident d’une partie de ses propres habitants, dont l’intégration a été ratée de manière dramatique.



    A Paris, le commando jihadiste qui a semé la mort n’était pas descendu des déserts africains ni de ceux du Moyen Orient. Deux des trois criminels étaient frères, nés, élevés et, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, éduqués au sein d’une société occidentale.