Tag: Solomon Marcus

  • Rumänische Gymnasien auf dem Prüfstand

    Rumänische Gymnasien auf dem Prüfstand

    Der rumänische Gymnasialunterricht wurde in den letzten 20 Jahren zahlreichen Umwandlungen ausgesetzt. Deren Effektivität jedoch wird immer öfter im Hinblick auf die schwachen Ergebnisse der letzen Abiturprüfung bezweifelt. Dabei lag in vielen Landkreisen die Bestehungsquote unter 50% und damit niedriger im Vergleich zu den vergangenen Jahren. Somit widerspiegelt die besagte Prüfung die ungenügende Reife der Schüler, aber auch des Bildungssystems allgemein.



    In Rumänien gibt es unter 1% Privatschulen. Die ältesten davon bestehen seit 1995, also kann man nicht von einem echten Wettweberb für die staatlichen Lehranstalten sprechen. Im staatlichen Bildungssystem herrschen sowohl Ausstattungsprobleme, d.h. unausreichende Unterrichtssäle, schlecht ausgestattete oder sanierungsbedürftige Schulen, insbesondere auf dem Land, aber auch Personalprobleme — die schlechte Vergütung der Lehrer lässt viele Stellen im System unbelegt oder führt zur Auswahl schwach ausgebildeter Lehrer.



    Einer schematischen Prüfung nach erfüllt das rumänische Gymnasium dennoch die Anforderungen der Schüler, wenn es um das Bildungsangebot geht: Kommunikation in der Muttersprache, auch wenn es sich um eine Minderheitensprache handelt, sowie die Aneignung von Kompetenzen, die für die soziale Eingliederung notwendig sind, wie z.B. EDV-Kenntnise sind gewähtleistet.



    Den Ergebnissen der PISA-Studien zufolge schneidet Rumänien auf internationaler Ebene immer schlechter ab. Die PISA-Tests wurden 1997 von der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD) zwecks einer Vergleichsbewertung des Kompetenzstandes der Schüler im Alter von 15 Jahren aus mehreren Ländern eingeführt. Trotz unterschiedlicher Einwände werfen die PISA-Prüfungen die Frage der Qualität im Bildungswesen erneut auf.



    In der Audiodatei kommt der rumänische Bildundgsminister Remus Pricopie zu Wort. Au‎ßerdem erläutert Solomon Marcus, Mathematiker und Akademiemitglied, ein Kenner des Systems seit Jahrzehnten, die Schwachpunkte des rumänischen Bildungswesens.



    Audiobeitrag hören:



  • L’enseignement secondaire sous la loupe

    L’enseignement secondaire sous la loupe

    L’enseignement secondaire de Roumanie a connu pas mal de changements ces 20 dernières années, mais, au regard des maigres résultats au bac 2012, leur efficacité est mise en doute de plus en plus. Dans plusieurs comtés du pays le taux de réussite ayant été nettement inférieur à celui des précédentes sessions du baccalauréat, soit moins de 50%, l’on a pu conclure au manque de maturité tant des élèves que du système éducatifen tant que tel.



    En Roumanie, les écoles privées représentent moins de 1% du total des établissements scolaires, les premières étant apparues en 1995. Ceci étant, elles ne sauraient faire une vraie concurrence à l’enseignement public. Les problèmes auxquels ce dernier se confronte relèvent de deux aspects. Il doit composer non seulement avec une base matérielle insuffisante ou défaillante, surtout en milieu rural, mais aussi avec des carences au chapitre ressources humaines. Les raisons financières poussent les professionnels à quitter le système. D’où le grand nombre de vacances et la sélection d’enseignants au niveau de formation plutôt faible.




    Une approche schématique révèle pourtant que l’offre scolaire répond aux besoins des élèves, du moins pour ce qui est de la communication en langue maternelle, y compris dans le cas des minorités ethniques, et de l’acquisition de certaines compétences nécessaires à l’intégration sociale, telle l’utilisation de l’ordinateur.




    La Roumanie chute dans le classement international, selon les résultats des tests PISA, mis en place en 1997 par l’Organisation de coopération et de développement économique en vue de l’analyse comparativedes évaluations sur les acquisdesélèvesde 15 ans dans plusieurs pays. Bien que contestés, les tests PISA soulèvent à nouveau le problème de la qualité de l’enseignement.



    Remus Pricopie, ministre roumain de l’Education, tire la sonnette d’alarme: « A mon sens, se poser la question de savoir ce que l’on fait et pourquoi, et puis combien vaut notre démarche éducative, cela n’est pas censé aboutir à des résultats. Certes, le classement reposant sur les tests PISA est tout différent de celui dit Top-Shanghaï, qui prend en compte les universités. PISA établit une hiérarchie à partir d’acquisitions élémentaires, tenues pour obligatoires à un certain âge, telles que l’intelligence d’un texte ou les calculs. On pourrait, bien sûr, contre-argumenter, dans le cas d’un élève qui peine à lire un texte et à l’interpréter, qu’il a, en échange, une bonne conduite ou qu’il s’y connaît à l’ordinateur ou à je ne sais quoi d’autre. Quelles que puissent être les réserves à l’égard des tests PISA, je pense qu’il faudrait les ranger parmi les indicateurs de qualité du processus éducatif dans tous les pays, Roumanie comprise. Or, si l’on tient compte de ces tests, nous savons que nous ne sommes pas bien placés. »




    Malgré l’élan que peut susciter une telle conclusion, Remus Pricopie semble enclin à procéder à une analyse plus poussée. « Je ne saurais opérer un changement du jour au lendemain. Quand il s’agit de la qualité il faut savoir ce qu’un professeur ou un enseignant comprend par qualité. C’est la réalité sur le terrain qui doit nous servir de point de départ. Il est inutile de promouvoir une politique si le terme en question ne se retrouve pas dans le langage de l’enseignant. Le système compte des centaines de milliers d’enseignants. Par conséquent, il faut veiller non seulement au caractère unitaire des cours, mais aussi à la création de certaines valeurs relevant de la qualité. Moi, je vous propose de parler des politiques intégrées, car en parlant de la qualité, on pense aussitôt au professeur. La qualité de l’acte d’enseignement dépend de la qualité de l’enseignant. Les laboratoires, les salles de classe, les mini-bus, qui sont eux aussi importants, arrivent ensuite. Mais la qualité de l’acte d’enseignement équivaut à la qualité de la formation, depuis la formation initiale jusqu’à celle continue. La qualité de l’enseignant, c’est le niveau de rémunération, et au delà de tout cela, ce que l’on investit dans l’enseignant ».




    Fin observateur depuis 6 ans du système roumain d’enseignement, l’académicien Solomon Marcus pointe du doigt d’autres défaillances de l’éducation. Hormis le besoin d’identifier les problèmes relevant de la structure des manuels et des curricula et la relation enseignant-élève, l’objet de l’éducation semble lui aussi difficile à comprendre. « Je trouve que « l’objet de l’éducation » est formulé de manière inadéquate. De tout ce que j’ai lu, j’ai compris que l’éducation est présentée comme une accumulation des connaissances et la formation de capacités cognitives. Des capacités de compréhension et de comportement aussi bien dans des situations typiques que dans des situations inédites. Le mot clé, c’est comprendre, et non pas connaître. Je pense qu’on doit prendre comme point de départ les besoins et les droits de l’enfant, de l’adolescent et du jeune. Car on n’en tient pas compte : un besoin fondamental de l’enfant, c’est qu’il comprenne. En même temps, il a besoin de mettre en corrélation l’effort et la récompense. C’est là qu’intervient le droit de l’enfant à faire des erreurs sans qu’il soit puni. S’y ajoute le droit au jeu. Le grand jeu d’apprendre et de créer, tout en gardant le droit de faire des erreurs et d’échouer, est raté. »



    Les écoles peuvent être réhabilitées, les salles de classes – rénovées, et les manuels – rééditées. Il reste toutefois le besoin d’accroître l’intérêt des élèves pour l’acte d’éducation et de mettre en exergue son utilité, de sorte que le désir de connaître devienne une option naturelle. ( trad. : Mariana Tudose, Alexandra Pop)

  • O analiză a învăţământului preuniversitar din România

    O analiză a învăţământului preuniversitar din România


    Învăţământul preuniversitar românesc a cunoscut în ultimii 20 de ani numeroase schimbări. Eficacitatea lor, în schimb, este tot mai des pusă la îndoială, din prisma rezultatelor slabe obţinute în ultima sesiune a bacalaureatului. Astfel, în multe judeţe din ţară, promovabilitatea a fost sub 50%, procent în scădere faţă de anii trecuţi, un examen ilustrând insuficienta maturitate a elevilor, dar şi a sistemului de educaţie.




    În România, sub 1% din şcoli sunt private, iar cele mai vechi sunt din anul 1995, deci nu se poate spune că au putut reprezenta o concurenţă valabilă sistemului de stat. În sistemul de stat, problemele sunt atât de bază materială, constând în săli de clasă insuficiente, şcoli slab dotate sau insalubre, în special în provincie, dar şi în privinţa factorului uman: remunerarea slabă a profesorilor menţine în sistem posturi neocupate sau selectează profesori mai slab pregătiţi.




    Totuşi la o cercetare schematică, învăţământul preuniversitar românesc răspunde nevoilor elevilor în privinţa ofertei şcolare: comunicarea în limba maternă chiar şi atunci când aceasta este minoritară, precum şi deprinderea unor competenţe necesare integrării sociale, precum folosirea calculatorului.




    Pe plan internaţional, România este în scădere, potrivit rezultatelor testelor PISA, introduse de către Organizaţia pentru Cooperare şi Dezvoltare Economică (OECD) în 1997, pentru evaluarea comparativă a nivelului de competenţe pe care le capătă elevii de 15 ani din mai multe ţări. Deşi disputate, rezultatele testelor PISA ridică din nou problema calităţii în educaţie.




    Remus Pricopie, ministrul educaţiei trage un semnal de alarmă: “Cred că dacă nu ne întrebăm ce facem şi de ce facem şi care e valoarea demersului nostru în educaţie, nu avem şanse să obţinem rezultate. Sigur că departajarea ţărilor potrivit testelor PISA nu e ca cea după Top-Shanghai, (al universităţilor). PISA e o chestiune mult mai simplă şi în momentul în care nu ştii să desluşeşti un text şi să faci nişte socoteli la un anumit nivel de vârstă, pentru că de fapt asta-i PISA, înseamnă că ai o problemă gravă. Poţi să spui, da dar el, deşi nu ştie să citească textul şi să mi-l interpreteze, se poartă frumos sau are aptitudini pentru calculator sau altele. PISA, cu toate rezervele pe care ar putea să le exprime unii, cred că trebuie să fie considerat cel puţin unul dintre indicatorii de calitate ai procesului de educaţie din toate ţările. Prin urmare, inclusiv din România. Şi atunci, noi ştim că nu stăm bine.”




    Cu tot avântul către schimbare pe care astfel de concluzii îl pot aduce, Remus Pricopie pare înclinat spre o mai aprofundată analiză: ”Nu schimb, nu schimb peste noapte. Când vorbim de calitate, trebuie să ştim ce crede un profesor sau un învăţător despre conceptul de calitate. Trebuie să plecăm de la ce avem în teren. Degeaba promovez o politică, dacă termenul respectiv nu se găseşte în limbajul profesorului. Sunt sute de mii de cadre didactice în sistem. Prin urmare noi trebuie să fim preocupaţi nu numai de unitate privind ceea ce se întâmplă în clasă, poate că ar trebui să fim preocupaţi şi de crearea unor valori privind calitatea. Eu vă propun să discutăm de politici integrate, pentru că atunci când discutăm despre calitate, imediat să ne gândim la profesor. Calitatea actului didactic este dată de calitatea profesorului. Mai apoi de laborator, săli, microbuze, care sunt desigur importante. Dar calitatea cadrului didactic înseamnă calitatea formării, de la formarea iniţială, la formarea continuă. Calitatea cadrului didactic înseamnă nivel de salarizare, înseamnă, dincolo de aceasta, cât investeşti în cadrul didactic.”




    Fin observator al sistemului de învăţământ românesc de şase decenii, academicianul Solomon Marcus evidenţiază alte minusuri ale educaţiei. Dincolo de necesitatea identificării problemelor privind structurarea manualelor şi programelor şcolare sau privind relaţia profesor — elev, obiectul educaţiei pare defectuos înţeles: Mi se pare că obiectul educaţiei este inadecvat formulat. Din tot ceea ce citesc, înţeleg că educaţia este reprezentată ca asimilare de cunoştinţe şi formare de abilităţi cognitive. Nu spun că nu este şi asta, dar mi se pare că nu aici este esenţialul. Eu aş înlocui această formulare cu o alta: a forma capacităţi de înţelegere, înlocuiesc cunoaştere cu înţelegere. Capacităţi de înţelegere şi de comportament atât în situaţii standard, cât şi în situaţii inedite. Cuvântul cheie este a înţelege, nu a cunoaşte. Eu cred că noi trebuie să pornim de la nevoile şi drepturile copilului, adolescentului şi tânărului. Pentru că nu ţinem seama de ele: o nevoie fundamentală a copilului este aceea de a înţelege. În acelaşi timp el are nevoia de a corela efortul cu recompensa. Aici intervine dreptul copilului de a greşi fără a fi pedepsit. Şi mai este şi dreptul la joc. Jocul cel mare al învăţării şi al creaţiei, cu drepul de a greşi şi de a eşua este ratat.”




    Şcolile pot fi salubrizate, clasele mai pot fi zugrăvite, iar manualele pot fi reeditate, dar se simte nevoia stimulării interesului elevilor către actul educaţional şi evidenţierea utilităţii acestuia, astfel încât opţiunea firească să devină dorinţa de a cunoaşte.