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  • Le statut des élus et l’anticorruption

    Le statut des élus et l’anticorruption

    En Roumanie, le coup d’envoi a été donné à la pose des candidatures aux élections locales du 5 juin, une opération qui sera clôturée le 26 avril prochain. 126 partis, alliances et unions ont déjà inscrit leurs appellations et logos auprès du Bureau électoral central. On y retrouve tant les formations politiques très connues – le PSD, le PNL, l’UDMR, l’ALDE, l’UNPR, le PMP – mais aussi de petits partis « nouveaux » : Sebeşul verde (la ville de Sebeş verte), le Parti de la Société de Iaşi ou encore le Parti Communautaire de Roumanie. Le dernier sondage rendu public, réalisé par INSCOP, indique que le prochain scrutin aura lieu alors que plus de 90% des Roumains affirment ne plus voter pour une personne sous enquête ou jugée pour corruption.

    Dans le même temps, 88,4% des sondés sont d’avis que les personnalités publiques condamnées pour corruption ne devraient plus jamais occuper des fonctions publiques. Seuls 8% des sujets questionnés considèrent que de telles personnes devraient avoir le droit d’occuper des fonctions publiques après avoir purgé leur peine. Les parlementaires et les élus locaux définitivement condamnés pour corruption devraient perdre leurs mandats et ne plus avoir le droit de candidater, pense aussi Laura Codruţa Kövesi, la procureure en chef du Parquet national anticorruption (la DNA).

    A cet effet, un débat public sur la modification de la législation actuelle serait bienvenu, a estimé la cheffe de la DNA dans une émission télévisée : « J’ai vu beaucoup de fois des situations où des personnes qui ont eu des fonctions importantes ont été condamnées de manière définitive et malgré cela, elles ont préservé leurs fonctions. Des parlementaires, par exemple, condamnés de manière définitive pour corruption, qui ont continué à être parlementaires, ils n’ont pas perdu leur mandat, ils ont continué d’aller au Parlement, de voter des lois, de toucher leur salaire. Peut-être devrions-nous réfléchir au niveau de la société, si de telles situations ne peuvent pas être solutionnées par la législation aussi, surtout lorsqu’il y a des décisions de condamnation définitives. »

    Un autre sondage, Sociopol, réalisé à Bucarest, montre que les maires d’arrondissement impliqués dans des enquêtes pénales continuent de bénéficier de plus de 40% de taux de confiance des citoyens. Dans ce contexte, Laura Codruţa Kövesi a souligné que les personnes en question devaient se demander si candidater à de telles fonctions était encore moral, même si la population voterait de nouveau pour elles. Toutes ces prises de position ont lieu alors que certains maires sous enquête ou sous contrôle judiciaire ont laissé entendre qu’ils brigueraient un nouveau mandat.

  • 07.04.2016

    07.04.2016

    Président – Le président roumain Klaus Iohannis rencontrera les représentants des partis parlementaires au sujet de la modification de la législation relative à la sécurité des citoyens, a déclaré le chef de l’Etat. Celui-ci a affirmé que la législation en la matière devrait être modernisée et améliorée, certains articles devant être entièrement remplacés puisqu’ils ne répondaient plus au contexte actuel de sécurité global et national. Klaus Iohannis a souligné que dans l’élaboration de cette législation il fallait surtout respecter les droits et libertés des citoyens.

    Commissaire – La Commissaire européenne au Marché intérieur, à l’Industrie, à l’Entrepreneuriat et aux Petites et moyennes entreprises, Elżbieta Bieńkowska fait aujourd’hui et demain une visite en Roumanie. La responsable européenne rencontrera le premier ministre Dacian Ciolos, le ministre de l’économie Costin Borc et la ministre des finances, Anca Dragu ainsi que la ministre en charge des fonds européens, Aura Raducu. La commissaire européenne prononcera le discours d’inauguration de la conférence « L’amélioration du milieu des affaires », organisée par la représentation de la Commission européenne en Roumanie. La responsable européenne visitera le Parc industriel Ploiesti, dans le sud du pays et rencontrera des représentants du milieu d’affaires.

    Sondage – Le Parti social démocrate obtiendrait 38% des voix si un scrutin parlementaire était organisé ce dimanche en Roumanie. Il serait suivi par le Parti national libéral, avec 37,2%, selon un sondage d’opinion INSCOP Research et rendu public aujourd’hui. Les seules partis qui pourraient dépasser le seuil électoral sont l’Alliance des libéraux et des démocrates, le Parti du mouvement populaire et l’Union démocratique des magyars de Roumanie, qui ramassent, chacun, environ 5% des intentions de vote. A présent, un gouvernement technocrate fonctionne en Roumanie, où des élections municipales sont prévues pour le mois de juin, suivies à l’automne par un scrutin parlementaire.

    Défense – Aujourd’hui à Bucarest, le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc a analysé, avec son homologue géorgien Tinatin Khidasheli, les plus récentes évolutions de l’environnement régional de sécurité, ainsi que les initiatives de coopération en Mer Noire. Mihnea Motoc a affirmé que la Géorgie était un partenaire essentiel de la Roumanie dans la région de la mer Noire et un des plus importants partenaires de l’OTAN et de l’UE. Les deux ministres ont également examiné les possibilités de coopération dans le domaine de l’enseignement militaire, des renseignements militaires et des forces spéciales. Pour sa part, Tinatin Khidasheli a affirmé que les défis sécuritaires tels les attaques de Bruxelles, Ankara, Istanbul et Paris prouvaient le besoin d’intensifier la coopération dans le domaine sécuritaire.

    Water-polo – La sélection nationale de Water-polo de Roumanie rencontre aujourd’hui la Russie dans son dernier match du groupe A du tournoi préolympique de Trieste, en Italie. Les Roumains se sont inclinés devant la Hongrie et la France, mais ont eu raison des Slovaques. Les quatre équipes les mieux classées des deux groupes de ce tournoi iront dans les quarts de finale, tandis que les demi-finalistes participeront aux JO de Rio, prévus cet été.

  • 06.04.2016

    06.04.2016

    Salaires – Le gouvernement roumain débat aujourd’hui du nouveau projet de loi visant les salaires dans la fonction publique. L’acte réglementaire vise à rééquilibrer les rémunérations touchées par les employés du secteur public, a indiqué le premier ministre, Dacian Cioloş, qui a évoqué, en ce sens, deux possibilités. D’une part, il pourrait y avoir des majorations salariales multianuelles, à partir de cette année jusqu’en 2020, avec le salaire minimal sur l’économie comme point de départ; l’autre variante prend en compte le niveau actuel des salaires, les éventuelles majorations pouvant s’appliquer uniquement à partir de l’année prochaine, en fonction des ressources budgétaires, selon le chef de l’exécutif de Bucarest. La présentation et le débat de ce projet de loi avaient été reportés jusqu’à présent car le gouvernement en place avait estimé que l’approche de son prédécesseur en matière de hausses salariales n’était pas réaliste en ce qui concerne les ressources budgétaires, a encore précisé Dacian Cioloş.

    Affaires – Les hommes d’affaires de Roumanie n’ont pas besoin d’un Etat qui leur dise ce qu’ils doivent faire, mais d’un Etat qui n’entrave pas leurs activités, a déclaré le ministre roumain de l’Economie, Costin Borc, lors d’une rencontre avec les membres de la Chambre de commerce roumano-allemande. L’Etat roumain doit davantage cibler ses efforts vers le développement et l’amélioration de ses services en ligne, de sorte que les entrepreneurs et les investisseurs ne perdent plus le temps aux différents guichets pour obtenir des autorisations ou payer des taxes ou impôts, a-t-il encore souligné. Le ministre roumain de l’Economie a également insisté sur la nécessité d’encourager à nouveau la production roumaine et d’un changement d’approche de l’Etat dans le sens d’une plus grande ouverture vers les investisseurs.

    Panama Papers – La Commission pour le budget et les finances publiques de la Chambre des députés du parlement de Bucarest a annoncé qu’elle inviterait des représentants du Fisc et de l’Office national de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent à des consultations en marge de l’enquête journalistique internationale dite Panama Papers. Cette rencontre est prévue la semaine prochaine. L’investigation médiatique montre comment des chefs d’Etats – anciens et en exercice – politiciens de haut rang, hommes d’affaires ou sportifs renommés, dont des Roumains, mais aussi des réseaux criminels internationaux ont été aidés à cacher leurs patrimoines dans plus de 214 mille sociétés off-shore, enregistrées dans 21 paradis fiscaux. Davantage, juste après ce journal.

    Justice – Les députés roumains doivent débattre et voter ce mercredi une motion simple initiée par le Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates contre la ministre de la Justice, Raluca Prună. Les signataires de ce document exigent sa démission suite à des propos tenus après l’adoption d’un décret d’urgence visant l’utilisation des écoutes téléphoniques en tant que preuves ou pour obtenir des preuves dans des affaires pénales, notamment de corruption. Raluca Prună avait alors estimé que tout débat visant les droits était, à ce stade, un luxe théorique, alors que l’Etat roumain est affaibli par la corruption et par une lutte inefficace contre la criminalité, faute de moyens. Bien que l’adoption d’une motion simple a une portée purement symbolique et n’implique pas la démission du ministre contre lequel elle est formulée, Raluca Prună a indiqué attendre le résultat du vote avant de prendre une quelconque décision de quitter ses fonctions.

    Sondage – Plus de la moitié des Roumains estime que leur pays est sur la mauvaise voie, révèle un sondage réalisé en mars par l’institut INSCOP. Pour 20% des personnes interrogées, la dégradation de leur état de santé est la principale source d’inquiétude, alors que 17% sont plutôt préoccupés par la baisse de leurs revenus ou par l’éventualité d’une guerre ou d’un conflit armé. 13% des Roumains craignent de perdre leurs emplois, tandis que 11% s’alarment par rapport à une éventuelle hausse des prix. L’économie et l’emploi représentent d’ailleurs le principal problème auquel le pays est confronté, de l’avis de 45,6% des Roumains. Les mêmes personnes questionnées par INSCOP identifient plusieurs priorités pour la période à venir – la lutte anti-corruption (25%), l’amélioration des services médicaux (9%), la réduction du décalage entre riches et pauvres (8%), la défense du pays contre les menaces extérieures (5%) ou encore la baisse du nombre de fonctionnaires publics et la réforme de l’administration (3,8%).

    Water-polo – La sélection nationale de water-polo de la Roumanie rencontre ce mercredi l’équipe du Canada, pour le quatrième match du groupe A du tournoi pré-olympique de Trieste, en Italie. Les Roumains se sont inclinés devant la Hongrie et la France, mais ont eu raison des Slovaques. Le classement de ce groupe est mené par la Hongrie, championne olympique en 2008 et mondiale en 2013, ainsi que par le Canada, chacun avec 5 points. La France en a quatre, la Roumanie et la Russie deux chacune, tandis que la Slovaquie n’en a aucun. Les quatre équipes les mieux classées des deux groupes de ce tournoi iront dans les quarts de finale, tandis que les demi-finalistes participeront aux JO de Rio, prévus cet été.

  • 29.02.2016

    29.02.2016

    Visite – La commissaire européenne en charge de la Justice, de la Protection des consommateurs et de lEgalité des genres, Věra Jourová, sest entretenue lundi, à Bucarest, avec le premier ministre Dacian Cioloş, au sujet de la coopération de Bucarest avec la Commission européenne en matière de justice et de lutte anti-corruption. Les deux responsables ont évoqué, en ce sens, la levée du Mécanisme européen de coopération et de vérification qui suit les progrès de la justice roumaine. Par ailleurs, Věra Jourová et Dacian Cioloş ont parlé des politiques de Bucarest visant légalité des genres et linsertion sociale des Roms ainsi que des propositions visant à créer un poste de Procureur général européen. La commissaire européenne en charge de la Justice, de la Protection des consommateurs et de lEgalités des genres participera également à une table ronde consacrée à lexpérience de la Roumanie en matière de stratégie nationale dintégration des Roms ; différentes ONG, actives dans le domaine des politiques dintégration des Roms, seront représentées à cette table ronde.



    Sondage – Neuf Roumains sur dix affirment avoir peu ou très peu de confiance dans les partis politiques, révèle une étude de lInstitut roumain pour lévaluation et la stratégie (IRES), cité par les agences de presse. Trois quarts des participants à cette enquête ont une mauvaise opinion à légard des formations politiques et seuls 6% dentre eux estiment que ces dernières représentent réellement les intérêts des citoyens. Ce sont les leaders politiques qui sont perçus comme les principaux bénéficiaires de lactivité des partis. Six Roumains sur dix préfèrent accorder leur confiance à un homme politique indépendant, tandis que seuls trois sur dix sorienteraient vers un politicien issu dun parti . Cette étude a été réalisée quelques mois avant les élections municipales et législatives qui doivent se dérouler cet été et respectivement à lautomne prochain. Ces scrutins seront organisés par le gouvernement de techniciens dirigé par Dacian Cioloş, installé à la tête de lEtat en novembre dernier, après la démission de lexécutif collégial du social-démocrate Victor Ponta, intervenue après damples protestations de rue contestant la corruption de la classe politique roumaine.



    Moldova – La population de la République de Moldova ne fait pas de confiance aux autorités de ce pays ex-soviétique, estimant que ce dernier serait, en fait, régi par les oligarques. Cest là une des conclusions du rapport rédigé par les rapporteurs pour la Moldova de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope, Valentina Leskaj et Ögmundur Jónasson, après une visite la semaine dernière, à Chişinău. Le document appelle les autorités moldaves à mettre en œuvre au plus vite les réformes visant à garantir lindépendance du système judiciaire, le pluralisme et lindépendance des médias, la lutte anti-corruption et le renforcement du système bancaire. Dernièrement, lopposition pro-russe ainsi que la société civile ont multiplié leurs protestations contre la coalition gouvernementale en place, dorientation pro-occidentale. Celle-ci a subi un dur revers après la disparition, fin 2014, dun milliard de dollars du système bancaire moldave, une fuite qui tarde dêtre élucidée.



    FMI – Une mission du FMI est attendue à Bucarest du 2 au 15 mars pour lexamen annuel de létat de léconomie roumaine. Ayant à leur tête le nouveau chargé de mission pour la Roumanie, Reza Baqir, les experts financiers doivent rencontrer des représentants des autorités nationales, des partis politiques, des syndicats, des milieux des affaires et académiques, ainsi que du système bancaire. Effectuée en vertu du 4e article du statut du FMI, lévaluation de léconomie est un exercice de suivi obligatoire pour tous les Etats membres de linstitution financière internationale et son résultat sert de fondement pour des recommandations générales de politiques monétaires, financières et économiques, afin dassurer la stabilité et une évolution positive de léconomie. La Roumanie na pas daccord en déroulement avec le FMI.



    Désignation – Lex-vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine, Cristian Popa, a été nommé au poste de vice-président de la Banque européenne dinvestissements. Il doit prendre ses nouvelles fonctions le 1er mars. La Banque européenne pour les investissements est une des institutions financières de lUE, dont les actionnaires sont les 28 Etats membres, leurs ministres des finances se réunissant régulièrement au sein du Conseil des Gouverneurs de la BEI. Celle-ci accorde notamment des prêts aux pays communautaires qui bénéficient de taux dintérêts très intéressants en vue deffectuer des investissements dans des secteurs tels les transports, les communications, lindustrie, lagriculture, lénergie, la santé, léducation ou pour soutenir les PME. Le Roumain Cristian Popa sera désormais en charge des opérations de la BEI en Roumanie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Macédoine et dans les pays de lAssociation européenne de libre-échange.



    Enfants – Un enfant hospitalisé pour le syndrome hémolytique et urémique reste en soins intensifs mais son état est stable, a fait savoir le ministère roumain de la Santé. Plusieurs enfants en bas âge avaient été admis récemment en urgence à lhôpital à cause de la bactérie E-coli, qui a généré une vague dinfections digestives graves dans le département dArgeş, dans le sud de la Roumanie. Trois petits ont perdu la vie a cause de ces troubles digestifs, dans le courant du mois de février. Dans le département dArgeş, une quarantaine denfants avec ce syndrome restent hospitalisés, alors que les autorités narrivent pas à déterminer la source de ces infections. Le ministère de la Santé de Bucarest a mis au point un kit de mesures dhygiène préventives obligatoires et appelé lensemble de la population à faire preuve de responsabilité.



    Oscar – Dimanche soir, à Los Angeles, lOscar du meilleur film étranger est allé au “Fils de Saul”, une co-production franco-hongroise réalisée par le jeune Hongrois László Nemes, et ayant à laffiche lacteur roumain dorigine hongroise Levente Molnár. Cétait un triomphe pour cette production émouvante, qui a déjà raflé la plupart des prix internationaux importants. Elle raconte lhistoire dun détenu juif du camp dAuschwitz qui souhaite organiser un enterrement pour son fils, quil croit reconnaître dans une pile de cadavres. Il sagit du premier film du jeune László Nemes qui a réuni à cette occasion une distribution internationale. Le comédien Levente Molnár est un des meilleurs acteurs de langue hongroise de Roumanie, se produisant notamment au Théâtre Magyar dEtat de Cluj (ouest de la Roumanie). Il est également acteur de film, directeur de casting et organisateur de nombreux événements artistiques, tels le Festival du film Transilvania de Cluj.

  • 26.12.2015 (mise à jour)

    26.12.2015 (mise à jour)

    Sécurité – La Roumanie a vécu le Noël le plus calme et le plus sûr des cinq dernières années, peut-on lire dans un bilan dressé par le ministère roumain de lIntérieur. Le nombre des accidents de la route a baissé de 15% par rapport à la même période de 2013 et de 7% par rapport à 2014. Le nombre des agressions est également en forte chute, tandis que le nombre dincendies a diminué dun quart comparé à la situation de lannée dernière. La semaine prochaine pour le Réveillon du Nouvel an, des effectifs renforcés de policiers et de gendarmes seront chargés de maintenir lordre public à loccasion des quelque 150 concerts, spectacles et autres événements qui seront organisés. Un nombre plus important de policiers est également attendu à tous les postes-frontière, après que, cette semaine plus dun million deux cent mille personnes ont transité les frontières roumaines.



    Noël – Le lendemain de la fête de la Nativité, les chrétiens orthodoxes de rite nouveau, majoritaires en Roumanie, ainsi que les gréco-catholiques ont marqué la Synaxe de la Mère de Dieu – Soborul Maicii Domnului. Il sagit dune des fêtes religieuses les plus anciennes dédiées à la Vierge Marie, étant attestée pour la première fois au 5e siècle. On appelle “Synaxe” – ou réunion -, une solennité qui, au lendemain dune fête célébrant un grand Mystère de léglise, met à lhonneur ceux qui, par leur action, ont permis laccomplissement de ce dernier. “Sobor” est un mot du slave ancien désignant cette même idée de réunion, dans ce cas celle des saints et des humains autour de Marie.


    Dans son message à l’occasion de Noël, le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, a appelé les fidèles à vivre la paix dans l’âme, la seule à pouvoir amener aussi la paix sociale. Et le Patriarche d’ajouter que l’Eglise doit oeuvrer à promouvoir le culte du respect réciproque et de la réconciliation pour chasser la haine et la violence dans le monde. Pour sa part, le pape François a dénoncé les “atrocités terroristes” qui “détruisent le patrimoine des peuples” dans son message de Noël “Urbi et orbi”. Il a également lancé un nouvel appel insistant pour louverture des sociétés occidentales aux migrants et réfugiés du sud, louant “tous ceux, qui, simples particuliers et Etats, semploient avec générosité à les secourir et les accueillir (…), les aidant à sintégrer”, note lAFP.



    Sondage – 70% des Roumains affirment faire beaucoup de confiance à la famille, mais moins de la moitié précisent quils ont de la confiance en linstitution maritale aussi, apprend-on dun sondage de linstitut IRES. Celui-ci révèle que les Roumains partagent avec leur partenaire les mêmes attitudes sociales et valeurs morales, mais pas forcément aussi la même vision ou orientation politique. Le mariage parfait décrit par les Roumains ayant répondu à cette enquête dopinion est celui bâti autour de plusieurs valeurs – le respect mutuel, la communication, lappréciation, la fidélité, la tolérance; le temps passé ensemble et lexistence des enfants sont les deux autres éléments qui rendent un mariage solide, selon les personnes interrogées par IRES. Ces dernières estiment que le divorce est envisageable si lun des partenaires est violent, infidèle, alcoolique ou si, tout simplement, il ny a plus damour dans le couple. 90% des Roumains jugent inacceptable la polygamie et se montrent extrêmement conservateurs à légard du mariage homosexuel – 82% des répondants se disent opposés aux unions des personnes du même sexe.



    Migration – LEurope doit redevenir maître de ses frontières, a affirmé samedi le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, réagissant aux informations faisant état dun nombre important de passeports syriens contrefaits qui seraient en la possession de lorganisation Etat islamique. Toutefois, “les réfugiés ne doivent pas être perçus comme des terroristes présumés”, a encore mis en garde le ministre allemand, soulignant que nombre de jihadistes sont des ressortissants européens. Frank-Walter Steinmeier a indiqué aussi les principaux éléments censés garantir un meilleur contrôle des frontières européennes, à savoir le renforcement des compétences de Frontex, lagence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de lUnion européenne, ou encore laide européenne à la Turquie, pays qui limite le flux migratoire vers lEurope. Plus dun million de réfugiés sont arrivés en 2015 sur le continent européen et notamment en Allemagne, la plupart fuyant les guerres et les violences du Moyen Orient.



    Météo – Températures toujours en hausse, durant les prochaines 24 heures, en Roumanie. Un temps très et trop clément pour cette période de lannée, selon les prévisionnistes qui sattendent à des valeurs entre 2 et 19 degrés. Ce sont le sud, lest et les régions collinaires et montagneuses qui en sont concernées. Le brouillard fera son apparition sur le centre et louest du pays.

  • Digne de confiance – les institutions préférées des Roumains

    Digne de confiance – les institutions préférées des Roumains

    La présidence de la République est linstitution publique qui bénéficie de la plus grande confiance de la part des Roumains, apprend-on dun sondage dopinion réalisé par linstitut INSCOP. Le taux de confiance déclaré pour cette institution par plus de la moitié des personnes interrogées est élevé ou très élevé. Une hausse sensible, tandis quen septembre dernier, la Présidence nétait quà un peu plus de 46%. Les spécialistes y voient la conséquence des actions du président après lincendie du club Colectiv – les consultations avec la société civile ou encore la nomination dun premier ministre sans étiquette politique, connu pour son expérience et avec du prestige international.



    Sans surprise, cest la Mairie, linstitution, en principe, la plus proche des gens, qui arrive deuxième, mais à très grande distance par rapport à la Présidence, réunissant quelque 37% des préférences des Roumains. Elle est talonnée par la Cour Constitutionnelle, le Gouvernement, le Conseil départemental et le Parlement. Les partis politiques clôturent ce classement, une place quils occupent de plus en plus fréquemment.



    Le sinistre meurtrier du 30 octobre dernier, la réponse apportée par les différents acteurs impliqués ont modifié aussi la perception des gens à légard des institutions censées intervenir dans ce genre de situation. Ce sont les sapeurs-pompiers qui mènent le top de la confiance, avec pas moins de 80%, alors quils sont pris en compte pour la première fois par une telle recherche. Lenquête INSCOP recense, par la suite, lArmée, la Gendarmerie et le Parquet national anti-corruption.



    Du côté des institutions privées et sociales, lEglise orthodoxe roumaine est en tête des préférences, mais son image est ternie. Elle nest préférée que par 56% des Roumains, une forte chute par rapport aux 61% de septembre dernier. Cinq pourcentages happés par lincendie de la discothèque bucarestoise Colectiv, les Roumains sanctionnant, selon les spécialistes, la réaction tardive et déplacée des dirigeants de léglise. Ces derniers avaient déploré, à lépoque, que la jeune génération ne fréquente plus les lieux de culte, mettant en cause, mi-ouvertement mi-allusif, les participants au concert rock organisé dans la discothèque ravagée par lincendie sétant soldé par une soixantaine de morts et quelque 180 blessés. En revanche, les universités sont créditées de 43% de taux de confiance des Roumains, suivies par les médias, les ONG, les patronats et les banques.



    A linternational, lOTAN reste à 55% de confiance, lONU et lUE, chacune à un peu plus de 50%. La Banque mondiale et le FMI sont à près de 34 et respectivement à un peu moins de 30%, en forte chute par rapport à lenquête antérieure, de près de 10% pour la Banque mondiale.



    Linstitut INSCOP sest également penché sur limage de lexécutif de Bucarest, un gouvernement technocrate, installé suite à damples manifestations de rue, ayant abouti à la démission, début novembre, du gouvernement de coalition mené par le Parti social-démocrate. 50% des Roumains affirment préférer une telle formule dexperts, car “elle a plus de compétence”, tandis que seuls 32% des répondants préfèrent un exécutif politique. Plus de 40% des Roumains souhaitent voir un gouvernement technocrate sinstaller aussi après les élections législatives, prévues pour la fin 2016. Néanmoins, près de la moitié des Roumains estime que lactuel cabinet dirigé par Dacian Cioloş est toujours régi par les partis politiques, mais de lombre.



    Pour ce qui est de la confiance faite aux personnalités publiques, les Roumains ont placé le président Klaus Iohannis sur la première marche du podium, suivi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, et par le premier ministre, Dacian Cioloş. (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 23.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 23.12.2015

    Le mythe du travail bien fait s’est écrasé face à la crise migratoire et l’Allemagne passe de la première à la septième position dans le top des pays les plus sympathisés par les Roumains. Du travail bien fait, passons à celui mal fait : la Roumanie perdra plus d’un milliard d’euros de fonds européens parce qu’elle n’a pas réussi à achever de nombreux projets financés par l’UE.


  • 22.12.2015

    22.12.2015

    Révolution – Il y a précisément 26 ans, le 22 décembre 1989, le régime communiste roumain était renversé. Des commémorations sont organisées à Bucarest et dans plusieurs villes roumaines. Des cérémonies religieuses à la mémoire des victimes de 1989 sont tenues dans toutes les églises et les monastères orthodoxes de Roumanie et de l’étranger appartenant au Patriarcat roumain. Lundi, le Parlement de Bucarest s’est réuni pour une séance solennelle afin de marquer les 26 ans depuis la révolte anticommuniste. Déclenchée par la colère des habitants de Timişoara contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes ont été tuées et 3400 blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays d’Europe de l’Est où le changement de pouvoir s’est opéré par la violence et où le principal leader communiste a été exécuté.

    Sondage – Plus de 51% des Roumains font confiance à la Présidence, qui se situe d’ailleurs au top du classement des institutions politiques, selon un sondage d’opinion réalisé par le Centre roumain de recherche Inscop. Pour ce qui est des institutions publiques, la première place est occupée par les Pompiers, avec 77,5%, suivis par l’Armée, la Gendarmerie, la Direction nationale anticorruption et par les renseignements intérieurs et extérieurs. Côté institutions sociales et privées, l’Eglise bénéficie de la confiance de 56% des Roumains. Elle est suivie par les universités, par la presse et par les ONSs. Enfin sur les instituions internationales, les Roumains accordent la plus grande confiance à l’OTAN, suivie par l’Onu et l’UE. Ce baromètre a été réalisé du 26 novembre au 2 décembre 2015 sur un échantillon représentatif pour la population adulte de la Roumanie de 1071 personnes.

    Incendie – Le bilan de l’incendie du 30 octobre qui a ravagé le club Colectiv de Bucarest vient de s’alourdir après le décès d’un blessé hospitalisé au Royaume Uni. Ce drame a donc fait 63 morts. Selon le ministère de la Santé, 34 personnes sont toujours soignées dans des hôpitaux de Roumanie et de l’étranger et l’Etat d’une personne hospitalisée à Bucarest est toujours critique. Rappelons-le, cette tragédie a eu lieu lors d’un concert rock tenu devant plusieurs centaines de personnes. L’incendie provoqué par des artifices qui ont allumé le revêtement phono-absorbant de la discothèque s’est produit alors que celle-ci était archi-bondée et ne possédait qu’une seule issue de secours. Hier le Tribunal de Bucarest a décidé d’assigner à domicile les trois actionnaires du Club Colectiv. Le 3 novembre, ils avaient été placés en détention provisoire pour homicide involontaire et blessures involontaires.

    Statistique – Les Roumains constituent la principale minorité dans plusieurs pays de l’UE. Selon les chiffres d’Eurostat relatifs aux citoyens étrangers qui habitent dans les Etats de l’Union, les Roumains sont la nation immigrante la plus nombreuse en Italie, avec près de 1,1 millions de personnes, en Espagne (près de 730 mille personnes) et en Hongrie (31 mille). En Italie et en Hongrie, les Roumains comptent pour 22% des ressortissants étrangers, alors qu’en Espagne ils comptent pour 16%. D’autres pays qui recensent d’importantes communautés roumaines sont la Grèce, Chypre, le Portugal, la Slovaquie et l’Allemagne. Officiellement près de 2,2 millions de Roumains habitent dans des pays de l’UE.

    Salaire – Le ministère de l’Emploi de Bucarest examine la possibilité d’accroître le salaire minimum. Selon la ministre Ana Costea, la décision finale sera adoptée avant la fin de l’année. Par ailleurs, sur la toile de fond de la majoration de seulement 5% des pensions de retraite des Roumains, à partir de l’année prochaine, le Parlement a voté en faveur de la hausse des pensions de retraite des élus nationaux et locaux.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de Roumanie est rentrée la nuit dernière à Bucarest après avoir remporté la médaille de bronze au Championnat du monde du Danemark. Les sportives roumaines ont été accueillies par la ministre de la Jeunesse et du Sport, Elisabeta Lipa, par des responsables du sport et par des supporters. Dans la petite finale, les Roumaines ont vaincu la Pologne sur le score de 31 à 22 et décroché ainsi la première médaille de bronze de son histoire. Cristina Neagu a été déclarée meilleure joueuse du tournoi. La Roumanie est l’unique équipe à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde tenues depuis 1957, remportant une médaille d’or, en 1962, et deux d’argent, en 1973 et en 2005.

    Chişinău – Le nouveau premier ministre désigné de la République de Moldova, Ion Sturza, a déclaré que le prochain cabinet de Chisinau sera formé de ministres politiquement indépendants qui signeront aussi un code d’intégrité. Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a nommé hier Ion Sturza, un prospère homme d’affaires, candidat au fauteuil de premier ministre après deux mois de négociations échouées avec les partis parlementaires pour le remplacement de l’ex premier ministre Valeriu Strelet, destitué par motion de censure. Le président a pourtant admis que sa proposition ne bénéficiait pas de l’appui parlementaire nécessaire. Pourtant, Ion Sturza affirme qu’il trouvera l’appui dont il a besoin. Selon la constitution moldave, l’actuel Parlement devrait investir ce gouvernement avant la fin janvier 2016. Sinon, le Parlement sera dissous et des élections parlementaires anticipées devront être organisées. Ion Sturza a été premier ministre de la République de Moldova en 1999.

  • 17.12.2015 (mise à jour)

    17.12.2015 (mise à jour)

    Timisoara — Journée de deuil, jeudi, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, à la mémoire des victimes de la révolte anticommuniste de 1989. 90 personnes sont mortes et près de 400 autres ont été blessées durant les émeutes qui ont eu lieu il y a 26 ans dans cette ville martyre. Déclenchée par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie, pour culminer, le 22 décembre, par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays du Bloc de l’Est où le changement de régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes. Le Parlement roumain se réunira le 21 décembre pour une séance solennelle censée marquer les 26 ans écoulés depuis la Révolution anticommuniste de 1989.



    Sommet – La crise migratoire, la sécurisation des frontières extérieures de l’UE, la lutte contre le terrorisme et les propositions britanniques de réforme de l’Union sont les thèmes dominants du sommet européen qui se tient à Bruxelles. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, la Roumanie soutient la mise en œuvre des mesures visant au renforcement des frontières extérieures de l’UE, afin de garantir la sécurité interne, tout en préservant le principe de la libre circulation à l’intérieur de l’espace communautaire. La Roumanie est représentée à la réunion du Conseil européen par son premier ministre Dacian Ciolos.



    Protestations — Des milliers de transporteurs roumains ont protesté jeudi à Bucarest, notamment contre la majoration du prix des assurances automobile obligatoires. Une délégation des contestataires a discuté avec les représentants du gouvernement. Ces derniers ont déclaré qu’ils allaient chercher des solutions pour la diminution des polices d’assurance. Pour leur part, les représentants des assureurs ont expliqué la hausse de cette assurance par le fait que notamment pour les transports extérieurs le niveau des dédommagements est beaucoup plus grand, voire illimité dans certains autres pays. En outre, ont-ils souligné, en Roumanie la situation est imprédictible, surtout pour ce qui est des indemnisations pour dommage corporel et moral, la pratique judiciaire n’étant pas uniforme. Les protestataires ont également exprimé leur mécontentement envers le maintien au-delà du 1er janvier 2016 d’une accise supplémentaire sur les carburants et réclamé l’intervention du gouvernement pour modifier la législation qui les oblige à payer des montants énormes pour des droits d’auteur. Plusieurs milliers de bus, de cars, de taxis et de camions ont stationné devant le siège du gouvernement de Bucarest.



    Sondage – Le président roumain, Klaus Iohannis, occupe la première place au classement de la confiance des Roumains dans les personnalités publiques, relève un sondage INSCOP, rendu public jeudi. Selon ce baromètre, près de 60% des personnes questionnées affirment faire confiance au président Klaus Iohannis. Il est suivi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, qui bénéficie dune cote de confiance de 40%, alors que celle du premier ministre Dacian Ciolos est de 32,6%. Les Roumains font également confiance à lambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Maior (29,8%), au directeur des Renseignements extérieurs, Mihai Razvan Ungureanu (21,8%), ainsi quau président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu (21,4%). Le baromètre « La vérité sur la Roumanie » a été réalisé du 26 novembre au 2 décembre sur un échantillon de 1071 personnes.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera plutôt nuageux. On attend de faibles précipitations surtout sur la moitié nord du pays, tandis que la neige tombera sur le relief et sur le nord-ouest du territoire. Les températures maximales iront de moins 1 à 8 degrés.

  • 28.11.2015 (mise à jour)

    28.11.2015 (mise à jour)

    Commémoration — Les Roumains ont célébré samedi les 97 ans écoulés depuis l’Union avec la Roumanie de la Bucovine, ancienne province roumaine située dans le nord-est du pays, placée, jusqu’en 1918, sous administration austro-hongroise. Dans un message posté sur Facebook, le président Klaus Iohannis affirme que l’identité et l’esprit roumains ont perduré en Bucovine par delà les différents contextes politiques, grâce aux gens qui n’ont cessé de penser, de sentir et de vivre à la roumaine. Le 27 mars 1918, la Bessarabie, province historique de l’est du pays, était elle aussi rentrée sous l’autorité de Bucarest, au bout de plus d’un siècle d’occupation tsariste. Enfin, le 1er décembre de la même année, d’autres provinces historiques de la Roumanie, à savoir la Transylvanie (centre), le Banat, la Crisana et le Maramures (ouest), affranchies du joug de l’Empire des Habsbourg, rejoignaient leur mère-patrie. Devenu, après la chute du communisme, en 1989, Fête nationale de la Roumanie, le 1er Décembre marque le parachèvement de l’Etat national unitaire roumain. En 1940, suite à un ultimatum, Moscou allait annexer tant la Bessarabie, que le nord de la Bucovine, des territoires qui appartiennent aujourd’hui à la Moldova et à l’Ukraine ex-soviétiques.



    Fête nationale — Plus de 2.600 soldats et spécialistes et 360 moyens techniques des ministères de la Défense et de l’Intérieur, ainsi que des Services spéciaux vont participer le mardi 1er décembre, à Bucarest, au défilé militaire organisé à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie. Selon un communiqué du ministère de la Défense, y prendront part aussi des militaires de République de Moldova, de Bulgarie, des Etats-Unis, de Pologne et de Turquie. Des cérémonie militaires et religieuses et le dépôt de gerbes sont prévus dans toutes les garnisons du pays.



    Corruption – L’ancienne patronne de l’Autorité nationale de restitution des propriétés de Roumanie, Crinuta Dumitrean, et cinq autres personnes, accusées de corruption, seront placées en détention provisoire pour 30 jours, a décidé samedi la Haute Cour de cassation et de justice. Les députés libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu sont eux aussi poursuivis dans cette affaire. La Direction nationale anti-corruption a demandé la levée de leur immunité parlementaire en vue de leur placement en détention provisoire. Selon les enquêteurs, Ioan Oltean aurait reçu 600 mille euros de pot-de-vin de la part d’un homme d’affaires pour user de son influence afin d’urgenter l’approbation, par l’Autorité nationale de restitution des propriétés, de dédommagements pour un terrain surévalué d’environ 87 millions de lei (près de 20 millions d’euros). Catalin Teodorescu, à l’époque des faits – membre de la Commission centrale d’établissement des dédommagements à l’Autorité nationale mentionnée, aurait approuvé le rapport d’évaluation du terrain en question.



    Sondage — La plupart des Roumains pensent que le plus grand ennemi de leur pays est la Russie. Au pôle opposé, ils rangent les Etats — Unis et l’Allemagne, qu’ils considèrent comme des pays amis, révèle un sondage réalisé par l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie, (IRES), cité par le journal «Adevărul». Plus de la moitié des sondés estiment que la Russie représente une menace pour la sécurité de la Roumanie, de l’Europe et du monde. 49% des Roumains trouvent que, si un conflit survenait dans la région, la Roumanie devrait rester neutre, contre 39% qui opinent que leur pays devrait se ranger du côté des Etats-Unis et de l’Occident. Enfin, selon 46% des répondants, la Roumanie serait le mieux défendue par les Etats-Unis, tandis que 24% des interviewés pensent que le pays le mieux placé pour la défendre est l’Allemagne.



    Handball — La nationale féminine de handball de Roumanie a battu samedi l’équipe tchèque, score 31 à 26, dans un match amical qui a eu lieu en France. Les handballeuses roumaines doivent rencontrer dimanche les sportives de Cuba. L’équipe de Roumanie de handball féminin a trois médailles mondiales à son palmarès : l’or, en 1962 et l’argent en 1973 et 2005.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures il fera froid et le ciel sera couvert. On attend des chutes de neige en haute montagne, des pluies et de la giboulée dans le reste du territoire. Les températures maximales s’étaleront de 1 à 9 degrés. Les inondations engendrées par les pluies tombées ces derniers jours ont affecté plusieurs localités du sud de la Roumanie. Les sapeurs – pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau des foyers et écarter les arbres abattus par le vent qui encombraient les voies carrossables. Le ministre de l’Intérieur, Petre Tobă, a déclaré que 40.000 employés et 7.300 moyens techniques étaient prêts à intervenir si la situation l’imposait. Le premier ministre Dacian Cioloş a demandé une étude de risque pour les régions systématiquement affectées par les conditions météorologiques défavorables.

  • 30.09.2015

    30.09.2015

    ONU – Le chef de l’Etat roumain a achevé sa visite officielle aux Etats-Unis où il a participé au sommet anniversaire de l’ONU consacré au développement durable de la planète dans les 15 années à venir. Face aux leaders mondiaux réunis au sommet, Klaus Iohannis a présenté trois discours portant sur la lutte contre le terrorisme, la crise des réfugiés, l’éradication de la pauvreté et l’égalité de genre. Il a également participé au sommet consacré à la lutte contre le groupe Etat Islamique et l’extrémisme violent, initié et accueilli par le président américain Barack Obama et a eu un entretien bilatéral avec le vice président américain Joe Biden au sujet du partenariat stratégique Roumanie-Etats-Unis. Le chef de l’Etat roumain a eu de nombreux entretiens bilatéraux et a rencontré des représentants de la communauté roumaine de New York.

    Compétitivité – La compétitivité de la Roumanie s’est légèrement améliorée par rapport de l’année dernière, selon le dernier rapport sur la compétitivité mondiale 2015/2016 établi par le Forum économique mondial (WEF), rendu public mercredi à Genève. Dans ce rapport, la Roumanie se situe 53e parmi les 140 pays les plus compétitifs du monde. Pour la 7e année consécutive, la Suisse occupe le premier rang de ce classement, suivie par Singapour et les Etats-Unis, un tiercé gagnant inchangé par rapport a l’édition précédente. Concernant l’Europe, le WEF relève que « l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France ont fait des avancées significatives pour booster la compétitivité ». Parmi les pays émergents, où la Chine reste la plus compétitive, le WEF salue la performance de l’Inde, qui après cinq années de déclin, a grimpé 16 places et occupe le 55e rang. Les dernières places reviennent cette année à la Mauritanie, au Tchad et à la Guinée. Selon le rapport, la Roumanie bénéficie d’un très bon environnement macroéconomique et elle est appréciée par l’ampleur de son marché. L’étude du WEF, réalisée auprès de 14.000 chefs d’entreprise dans 140 pays, donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, sur la base de 12 piliers considérés comme des indicateurs de la compétitivité. Ces piliers sont notamment les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire, l’efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, et l’innovation, selon AFP.

    FMI – Le président par intérim du PSD, Liviu Dragnea, a déclaré que le gouvernement doit examiner sérieusement la nécessité d’un nouvel accord avec le FMI. Un document qui n’est pas du tout nécessaire, opine, en réplique, Vasile Blaga, co-président du PNL, principal parti d’opposition. Les déclarations surviennent après que le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a fait savoir que la Roumanie demanderait la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI avant la fin de l’année. Une initiative saluée par le premier ministre Victor Ponta mais qui nécessite des consultations avec les partis politiques.

    Classement- Le président roumain, Klaus Iohannis, continue à bénéficier du meilleur taux de confiance auprès de la population roumaine, selon un baromètre INSCOP réalisé à la demande du journal Adevarul. Plus de 58,6% des personnes questionnées ont affirmé lui faire confiance, voir beaucoup de confiance, 3% de moins qu’en juillet. La deuxième position revient au gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, 41,6% d’opinions favorables, suivi par l’ambassadeur roumain aux Etats-Unis, George Maior, 29,7% et le premier ministre Victor Ponta, 22,8%. Les dernières positions du classement sont occupées par le co-leader libéral, Vasile Blaga, l’ancien chef du PNL, Crin Antonescu ou encore l’ex-chef d’Etat roumain, Ion Iliescu. Le sondage a été réalisé du 10 au 15 septembre dernier auprès d’un millier de personnes.

  • L’UE et les quotas obligatoires de réfugiés

    L’UE et les quotas obligatoires de réfugiés

    Les ministres européens de l’Intérieur ont approuvé mardi le plan de la Commission européenne de redistribution de 120.000 demandeurs d’asile dans les 28 pays membres. Votée à une large majorité, la proposition s’est heurtée pourtant à l’opposition de la Roumanie, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la République Tchèque. La Finlande s’est abstenue, tandis que la Pologne a dit oui après avoir rejeté dans un premier temps les quotas obligatoires. Les ministres ont eu recours à un vote à la majorité qualifiée pour forcer le blocage des pays de l’est alors que jusqu’ici le consensus était privilégié. Par conséquent, bien que Bucarest ait déclaré pouvoir accueillir uniquement 1785 personnes, il s’est vu repartir 2475 de plus.

    Lors de son intervention au Conseil extraordinaire Justice et Affaires Intérieures, le ministre roumain de l’Intérieur, le vice premier ministre Gabriel Oprea, a affirmé que la Roumanie continuait à soutenir l’idée d’un mécanisme de relocation à caractère bénévole et du coup elle rejette les quotas obligatoires. Pourtant, en signe de solidarité avec les pays européens touchés par les vagues de migrants, Bucarest est prêt à accueillir 1705 réfugiés vivant actuellement en Italie et en Grèce et 80 autres qui se trouvent en dehors des frontières européennes.

    Par ailleurs, Gabriel Oprea a réitéré la disponibilité de la Roumanie d’accroître sa contribution aux activités de l’Agence européenne de Surveillance des Frontières- Frontex. Et lui d’insister sur la nécessité d’une part, d’un renforcement des mesures de lutte contre le trafic illégal de migrants et de l’autre de l’identification de solutions concrètes dans les pays d’origine et de transit avec le soutien de l’Europol, de la Frontex et du Bureau européen d’appui en matière d’asile. Le responsable roumain a également mis en évidence un besoin accru d’implication de la part de l’Organisation Internationale pour la Migration, du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés et de la part de la société civile à travers des ONG spécialisées.

    A Bucarest, un sondage INSCOP commandé par le journal Adevarul montre que 56% des Roumains ne voudraient pas que la Roumanie reçoive des réfugiés, tandis que 35% opinent que le pays devrait accueillir des immigrants. Sur le nombre total de ceux qui approuvent la relocation des réfugiés en terre roumaine, 82% soutiennent l’idée d’un quota bénévole. 65% des personnes questionnées rejettent l’idée que les migrants restent vivre en Roumanie. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 24.08.2015

    24.08.2015

    Diaspora — A Bucarest, la Commission de Code électoral et les représentants des groupes parlementaires discutent le projet de loi relatif au vote par correspondance. Le document, en débat au Parlement, dispose que les citoyens roumains à domicile ou à résidence à l’étranger ont le droit de voter par correspondance aux élections parlementaires, présidentielles et pour le Parlement européen, ainsi qu’aux référendums nationaux. La proposition de loi a fait l’objet d’une adoption tacite au Sénat, en avril dernier, et se trouve à présent à la Commission commune des deux chambres pour l’élaboration de la législation électorale.



    Sondage — 57% des Roumains se déclarent satisfaits, et 43% – mécontents de la manière dont ils vivent — selon les résultats d’une enquête. 37% des sondés s’attendent à vivre cette année comme en 2014, 33% ont dit « mieux » et 28% « plus mal ». L’enquête sociologique explore aussi les préférences politiques des sujets questionnés ; le président Klaus Iohannis reste leader au classement de la confiance, et le PNL (d’opposition) serait le favori d’un scrutin parlementaire.



    Moldova — Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a assuré le nouveau premier ministre moldave, Valeriu Streleţ, de tout le soutien de Bruxelles à mettre en œuvre les réformes pour moderniser la république et la poursuite de l’application de l’agenda européen par Chisinau. Dans une discussion téléphonique, les deux officiels ont évalué les progrès de la République de Moldova en matière de mise en œuvre de l’agenda relatif à l’intégration européenne et à l’état des réformes entreprises dans le contexte de l’application des dispositions de l’Accord d’association à l’UE. La stabilité macro-financière, la réforme de la justice, la lutte contre la corruption, la protection sociale et l’assurance de la sécurité énergétique du pays comptent parmi les priorités du gouvernement de Chişinău, a précisé le premier ministre Valeriu Streleţ. En septembre, il aura une rencontre à Bruxelles, avec Federica Mogherini.



    Festival Enescu — L’Orchestre roumain de la jeunesse ouvrira dimanche soir, à Bucarest, la XXIIe édition du Festival international « Georges Enesco ». 2500 artistes étrangers et 500 artistes roumains se sont donné rendez-vous à cette édition. Parmi les orchestres participants, l’on compte le San Francisco Symphony, la Philharmonie d’Israël, avec au pupitre le célèbre Zubin Mehta, la Philharmonie de Vienne, l’Orchestre de l’Opéra de Munich, la Staatskapelle de Dresde, la London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Saint-Pétersbourg, la Philharmonie de Monte Carlo, l’Orchestre d’Amsterdam. Selon l’organisateur du festival, l’édition 2015 du plus grand événement culturel international organisé par la Roumanie et du promoteur le plus important de la création et des valeurs du grand compositeur roumain Georges Enesco, entré au patrimoine mondial, aura lieu du 30 août au 20 septembre. Cet événement comptera 58 concerts en salle et de nombreux autres en plein air.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep est redevenue n° 2 mondiale suite à sa qualification en finale du tournoi de Cincinnati, finale qu’elle a perdue, dimanche, devant la principale favorite, Serena Williams -, par 6-3, 7-6. Les deux joueuses s’étaient déjà rencontrées six fois avant le match de dimanche, le score étant de 5 à 1 en faveur de l’Américaine. D’autre part, Simona Halep s’est retirée du tournoi WTA de New Haven (Connecticut), qui a commencé dimanche et où elle était la principale favorite ; elle accuse des douleurs à la jambe gauche.

  • Radiographie sociologique d’été

    Radiographie sociologique d’été

    Située entre le scrutin présidentiel de l’automne dernier et les législatives de l’année prochaine, 2015 n’est pas une année électorale en Roumanie. C’est pourquoi, les sondages sur la confiance faite aux politiciens de haut rang ou les préférences pour les différents partis politiques n’ont pas de pertinence pour le verdict des urnes. Les chiffres sont pourtant éloquents pour ce qui est de l’état d’esprit des électeurs.



    Huit mois après son élection, le président Klaus Iohannis continue d’être la personnalité politique à laquelle les Roumains — à savoir près de 60% d’entre eux — font le plus confiance. C’est une bonne nouvelle pour lui. La mauvaise nouvelle c’est que, depuis le début de son mandat, en décembre 2014, lorsqu’il bénéficiait d’un taux de confiance de 78%, le chef de l’Etat en a perdu 19%.



    De l’avis des sociologues, l’érosion de sa popularité est rapide et les analystes politiques estiment qu’elle reflète la déception des électeurs. Après 10 ans durant lesquels l’esprit hyper-actif et conflictuel de l’ancien président a fatigué et ennuyé nombre de personnes, les Roumains « ont souhaité avoir un président équilibré » – affirment les commentateurs — mais pas un président qui « ne descend pas aux choses terrestres ». Klaus Iohannis n’a pas prouvé vouloir diriger ce pays qui lui avait été confié et semble se contenter dinterviews commodes, organisées à l’avance par ses conseillers, et de ses visites mensuelles dans les capitales européennes — affirment la presse de Bucarest.



    Dans cette hiérarchie de la confiance, le chef de l’Etat est suivi par le maire général de la capitale, Sorin Oprescu, désigné par 40% des personnes interrogées. Ancien social-démocrate élu pourtant comme candidat indépendant, et se trouvant actuellement à la fin de son 2e mandat à la tête de la municipalité de Bucarest, il recueille les fruits d’une gestion grâce à laquelle l’image de la capitale s’améliore de plus en plus. Les commentateurs ne croient pourtant pas à sa longévité politique, en raison du tas de dossiers de corruption rédigés par les procureurs à l’encontre de différents membres de son personnel. Depuis des chefs de régies locales aux conseillers personnels du maire, un nombre toujours plus grand de collaborateurs de Sorin Oprescu se trouvent derrière les barreaux.



    Le premier ministre Victor Ponta se trouve, lui aussi, dans un entourage frappé de problèmes pénaux — membres du cabinet ou collègues de parti et même son propre beau-frère. Accusé lui-même par le Parquet anti-corruption, Victor Ponta bénéficient actuellement de la confiance de 35% des Roumains seulement. Par ailleurs, selon 47% des personnes interrogées, la situation économique du pays s’est améliorée sous le gouvernement de Victor Ponta, 31% pensent que l’économie se trouve au même niveau et 20% affirment que sous l’actuel gouvernement la situation a empiré.



    S’ils étaient appelés aux urnes dimanche prochain, 41% des Roumains voteraient en faveur du Parti National Libéral, la principale formation politique d’opposition et 37% en faveur du Parti Social Démocrate, au pouvoir. L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) d’opposition et le Parti M10, extraparlementaire, de la députée européenne Monica Macovei bénéficieraient des suffrages de 5% des électeurs. Les partenaires des sociaux-démocrates dans le gouvernement de coalition, l’ALDE, avec 3% d’intentions de vote, et l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie — avec 2% seulement — se trouveraient au-dessous du seuil électoral de 5%. (trad.: Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    Une semaine de feu s’ouvre pour les élus nationaux
    roumains ; les médecins roumains se mobilisent via les réseaux sociaux et
    menacent de démissionner en bloc ; les Roumains seraient presque tous
    convaincus de la vérité dite par la religion, indique un sondage d’opinion -
    des sujets à retrouver dans la presse en ligne de Bucarest.