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  • La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a participé ce mercredi à une réunion des ambassadeursdes Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest. Sur toile de fond de la situation sécuritaire en Ukraine voisine et suite aux décisions des leaders politiques de l’UE, Emil Hurezeanu a rappelé le soutien de la Roumanie au renforcement de la politique de sécurité et de défense de l’Union. Le ministre a également souligné la nécessité que ces démarches soient menées aux côtés de l’OTAN. Et de réitérer l’importance d’un partenariat transatlantique solide, essentiel pour la sécurité et la prospérité européennes.

    Le ministre a rappelé que la Roumanie soutenait la poursuite de l’appui pluridimensionnel à l’Ukraine voisine. Et à lui de souligner la contribution de Bucarest à la réalisation d’une paix juste et durable, conformément aux principes du droit international.

    D’ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest a réitéré le soutien de la Roumanie à la poursuite du processus d’élargissement de l’UE. Et d’ajouter des remarques sur l’importance de l’adhésion à l’Union des partenaires des Balkans orientaux et occidentaux.

     

    Soutien à la République de Moldova

    En ce qui concerne la République de Moldova voisine, Emil Hurezeanu a évoqué les pas franchis par Chisinau dans son parcours européen et remarqué la nécessité d’un soutien continu de l’Union et des Etats membres aux efforts des autorités moldaves consacrés à l’intégration européenne.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a salué les récents développements au niveau du Parlement européen concernant l’octroi d’une aide à la République de Moldova.

    Emil Hurezeanu a souligné l’importance du développement de la compétitivité économique européenne, par la consolidation du marché unique, la promotion de l’innovation et de la connectivité. Le responsable roumain a également évoqué la nécessité pour le futur cadre financier pluriannuel de l’Union de répondre aux priorités convenues au niveau européen dans le cadre de l’Agenda stratégique 2024-2029. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie roumaine a illustré le rôle important de la politique de cohésion et de la politique agricole commune, en tant qu’instruments essentiels pour la mise en œuvre des politiques de compétitivité et pour parvenir à la convergence au niveau européen. Rappelons-le, le mois dernier, le président roumain par intérim Ilie Bolojan a également fait savoir aux ambassadeurs accrédités à Bucarest que les principales orientations de la politique étrangère roumaine restaient inchangées. Il a rappelé le partenariat stratégique de la Roumanie avec les Etats-Unis, mais aussi le statut du pays de membre de l’OTAN et de l’Union européenne. « Nous restons un Etat qui croit fermement en l’avenir de l’Union européenne. Nous restons pro-atlantiques et un Etat allié responsable », a assuré Ilie Bolojan.

  • Les présidents de la République de Moldova et de la Roumanie se sont rencontrés à Chisinau

    Les présidents de la République de Moldova et de la Roumanie se sont rencontrés à Chisinau

    La Roumanie et la République de Moldova insistent sur le fait qu’aucune décision concernant la paix en Ukraine et l’avenir du peuple ukrainien ne peut être prise sans l’Ukraine et sans garanties de sécurité appropriées, a déclaré samedi le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, lors d’une conférence conjointe avec son homologue moldave, Maia Sandu. A l’issue des pourparlers déroulés à Chisinau, il a souligné que « la manière dont la paix sera obtenue en Ukraine influencera de manière décisive » la sécurité commune de la Roumanie et de la République de Moldova voisine. Selon Ilie Bolojan, un dialogue cohérent entre l’Europe et les Etats-Unis représente « une très bonne condition » pour parvenir à un consensus sur la guerre en Ukraine. Sur toile de fond des discussions entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le leader américain Donald Trump, Ilie Bolojan a déclaré son « optimisme modéré » quant à la conclusion d’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, tout en exprimant son espoir que « la sagesse prévaudra ».

    Et d’ajouter que l’Ukraine voisine avait besoin d’une paix durable. Il a mis en garde contre le danger posé par l’agression russe. Ilie Bolojan :

    « Si les pensées expansionnistes de la Russie restent une constante dans les années à venir, cela signifie que nous pouvons envisager un nouveau conflit et l’Ukraine pourrait bien en être la première victime. »

    Par ailleurs, Ilie Bolojan a assuré que la Roumanie demanderait, au niveau européen, davantage de soutien financier, d’expertise et de projets pour la République de Moldova.

    Le gouvernement de Bucarest continuera également à plafonner le prix d’une grande partie de l’électricité que la Moldova achète aux producteurs roumains. Selon lui, les autorités roumaines « continuent à travailler pour consolider l’interconnexion avec la République de Moldova en termes d’électricité ».

     

    « Le meilleur ami » de la Moldova

    De son côté, la présidente moldave Maia Sandu a déclaré que la Roumanie était le « meilleur ami » et le « partenaire le plus important » de la République de Moldova, sur lequel Chisinau a compté en toutes circonstances. Au fil des années, Bucarest a soutenu Chisinau, « avec un appui concret, avec des projets qui améliorent la vie des gens, avec une voix claire et ferme pour soutenir notre parcours européen », a ajouté Maia Sandu.

    « La Roumanie est un partenaire de confiance dans nos efforts de devenir un Etat européen moderne. Au-delà des projets communs, nous sommes liés par une vision sur l’avenir, nous sommes liés par le désir de vivre en paix, en liberté, en démocratie », a encore précisé la cheffe de l’Etat moldave.

    Et d’ajouter que le peuple de la République de Moldova n’oublie pas les moments où Moscou a essayé d’effacer son identité et de tuer sa langue et sa culture. Maia Sandu :

    « Nous continuerons à protéger les élections libres, à lutter contre la corruption électorale sous toutes ses formes et à défendre les droits de nos citoyens. C’est le peuple qui doit décider quelle sorte de vie il veut avoir, et pas Moscou », a martelé la présente moldave

    Concernant la guerre frontalière, Chisinau soutient Kiev dans ses efforts pour parvenir à une paix durable et juste.

     

  • Déclaration de soutien à l’Ukraine

    Déclaration de soutien à l’Ukraine

    Ce fut dans le cadre d’une réunion du plénum que le Législatif roumain a adopté une déclaration de soutien de l’Ukraine voisine, dans le contexte de l’année écoulée depuis le début le 24 février 2022 de la guerre d’agression que la Russie mène contre ce pays. Le Parlement réaffirme l’appui ferme de la Roumanie au peuple ukrainien et exprime son respect pour le courage, la dignité et la résistance dont on fait preuve tant armée que la population civile ukrainiennes. Le document précise que la Fédération de Russie a déclenché unilatéralement et sans provocation une guerre d’agression contre l’Ukraine, escaladant les violations antérieures de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ce pays, dont l’annexion illégale de la Crimée en 2014.

    Les sénateurs et députés roumains rappellent que la tragédie humanitaire de la population civile ukrainienne ne fait que s’aggraver, les souffrances, sans précédent dans l’histoire de l’Europe depuis la deuxième guerre mondiale étant délibérément provoquées par l’agresseur russe dans le cadre d’une stratégie préméditée, cynique et brutale qui cherche tout simplement à écraser la nation ukrainienne. Parallèlement, les élus nationaux de Bucarest reconfirment l’appui immuable de la Roumanie à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans les limites des frontières reconnues au niveau international. Ils soulignent le fait que toutes les tentatives de changer par la force les frontières de l’Ukraine par des décisions d’annexion illégale de différentes régions émises depuis 2014 constituent des transgressions flagrantes de la Charte de l’ONU et du droit international.

    Par conséquent, le Parlement de Bucarest demande aux autorités de Moscou « de mettre fin à la guerre et de retirer d’urgence toutes ses forces militaires et ses équipements déployés sur le territoire de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international. Et non pas dernièrement, par le biais de ce document, les sénateurs et les députés roumains demandent à la Fédération de Russie de cesser immédiatement, la rhétorique relative à l’utilisation des armes nucléaires et les actions d’intimidation visant d’autres Etats, tout comme les accusations sans fondement relatives à l’utilisation par l’Ukraine des armes biologiques ».

    Ce qui plus est, la déclaration du Parlement de Bucarest précise que les sénateurs et députés roumains soutiennent le besoin d’un engagement roumain substantiel dans les futurs efforts de reconstruction post-conflit de l’Etat ukrainien et d’une intensification du soutien accordé par la Roumanie surtout à la population civile ukrainienne. « Nous soulignons le besoin de concentrer les efforts de l’Etat roumain en égale mesure et de soutenir le processus d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie, compte tenu de l’option exprimée majoritairement par la population des trois Etats, du statut officiel d’Etats candidats, que les deux premiers ont obtenu en juin 2022 et de la perspective européenne confirmée pour le troisième », lit-on dans la déclaration du Parlement roumain de solidarité avec l’Ukraine, adopté à l’occasion de l’année écoulée depuis le début de l’invasion russe.

  • Un rapport sur le soutien accordé par Bucarest à l’Ukraine voisine

    Un rapport sur le soutien accordé par Bucarest à l’Ukraine voisine

    Le premier ministre roumain, Nicolae
    Ciuca a déclaré que la Roumanie a été et va demeurer un « espace de
    sécurité et de calme » pour les réfugiés qui arrivent de l’Ukraine
    voisine. Il a rappelé que la Roumanie avait assumé, dès le déclanchement de
    l’invasion russe le 24 février dernier, son rôle de partenaire de confiance aux
    échelles européennes et internationales dans la gestion de cette crise, la plus
    grave en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

    Dans un rapport du
    Département pour la responsabilité sociale communautaire Groupes Vulnérables, sur
    les efforts et les réalisations effectués en 2022 dans les domaines de l’aide
    humanitaire aux réfugiés, aux droits des enfants et d’autres catégories
    vulnérables, il est mentionné que « la Roumanie a été le premier
    pays européen à adopter un plan de mesures d’inclusion et de protection des
    réfugiés à moyen et à long terme et à proposer aux Etats européens un modèle de
    gouvernance et de coordination au niveau politique dans le domaine de
    l’intégration des réfugiés
    ».

    Le rapport précise que plus
    de 3 millions de réfugiés ont « traversé nos frontières au cours
    des 12 derniers mois, parmi lesquels 2.5 millions ont bénéficié d’un soutien
    direct de la part du Gouvernement roumain ou de ses partenaires, les mesures
    mises en place couvrant le transport gratuit, la nourriture, des vêtements, des
    abris, des hébergements de long terme, une aide financière d’urgence, des
    dizaines de milliers d’interventions et de services médicaux et sociaux
    gratuit, l’accès au marché du travail et aux écoles roumaines ou la garantie de
    sécurité offerte par le statut de protection temporaire accordée par l’Etat
    roumain
    ». Le
    premier ministre a également précisé que la Roumanie a offert les corridors les
    plus importants pour le soutien international à destination de l’Ukraine,
    mettant à disposition ses infrastructures routière, ferroviaire, fluviale et
    maritime, et ce également pour assurer les exportations ukrainiennes, notamment
    de céréales vers les marchés internationaux. De plus, les décideurs de Bucarest
    rappellent le partenariat étendu avec les agences de l’ONU, les autorités
    locales, la société civile et les milieux privés, qui ont contribué à apporter
    une réponse cohérente et efficace à la crise humanitaire ukrainienne. Nicolae
    Ciuca a ajouté « Nous en sommes arrivés à l’étape à laquelle
    nous devons avoir une approche orientée vers des mesures d’intégration
    temporaire à moyen ou à long terme, pour que les réfugiés ukrainiens puissent
    vivre une vie indépendante dans notre pays, s’intégrer sur le marché du travail
    et voir leurs enfants bénéficier d’une éducation et d’une vie sociale »
    , a
    conclu le chef du gouvernement.

    La plupart des 3.3 millions de réfugiés qui ont
    traversé les frontières roumaines ont continué leur chemin vers des pays de
    l’ouest européen, mais environ cent mille d’entre eux, selon les autorités de
    Bucarest, ont décidé de rester ici. Selon une décision
    récemment adoptée par le gouvernement de Bucarest, les réfugiés qui rentrent
    dans le pays par les frontières ukrainienne ou moldave, bénéficieront cette
    année encore du transport gratuit par train. Cette gratuité est accordée pour
    une période de cinq jours à partir de l’entrée dans le pays. (Trad. Clémence Lheureux)



  • L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’annonce par la Russie de
    l’annexion de quatre régions ukrainiennes, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et
    Kherson suite à des référendums de façade, a été fortement critiquée et
    condamnée par les Etats occidentaux. Juste après la fastueuse cérémonie
    organisée au Kremlin durant laquelle président Vladimir Poutine a proclamé
    l’appartenance de ces quatre régions au territoire russe, le président
    ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en demandant l’adhésion rapide de son pays
    à l’OTAN.

    Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe
    centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne,
    le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le
    président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle
    il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de
    l’Ukraine. En voici les termes : « Nous,
    présidents d’Etats d’Europe centrale et de l’est, dont les dirigeants se sont
    rendus à Kiev pendant la guerre et ont pu constater de leurs propres yeux les
    effets de l’agression russe, nous ne pouvons rester silencieux face à cette
    violation flagrante du droit international de la part de la Russie, c’est pourquoi
    nous établissons la déclaration suivante : Nous réitérons notre soutien à la
    souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous ne reconnaissons
    pas et ne reconnaîtrons jamais les tentatives d’annexion de territoires
    ukrainiens par la Russie »
    ont déclaré les Etats mentionnés.

    Les
    signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du
    sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à
    l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de
    l’ensemble des territoires occupés. Ils écrivent donc dans la déclaration: « Nous soutenons l’Ukraine dans sa
    lutte contre l’invasion russe, nous demandons à la Russie de se retirer
    immédiatement de tous les territoires occupés et nous encourageons tous les
    Etats alliés à augmenter substantiellement leur aide militaire à l’Ukraine.
    Tous ceux qui commettent des crimes d’agression doivent en être tenus
    responsables et traduit en justice »
    , préviennent les Etats dans leur
    déclaration commune.

    Le conseiller présidentiel ukrainien, Mihail Podoliak, a
    remercié les Etats qui soutiennent l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance nord
    atlantique. « Nous sommes
    reconnaissants, l’histoire s’écrit aujourd’hui »
    a-t-il écrit sur
    Twitter. Une réaction est également venue de la part de l’OTAN. Son secrétaire
    général, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’une décision concernant la demande
    d’adhésion de l’Ukraine devait être prise par l’ensemble des 30 Etats membres
    de l’Alliance. Il a précisé : « L’OTAN
    a une politique des portes ouvertes et chaque nation, dont bien sûr l’Ukraine,
    a le droit de choisir sa propre voie, notamment les dispositifs de sécurité
    dont elle souhaite faire partie »
    a affirmé Jens Stoltenberg. Il a
    précisé qu’à présent, le soutien à l’Ukraine était la principale priorité de
    l’Alliance et de ses partenaires. Jusqu’à maintenant, les Etats-Unis et le
    Canada se sont également déclarés favorables à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN
    mais sans s’exprimer sur la procédure rapide sollicitée par Kiev.

  • Coopération parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    Coopération parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    La Roumanie et la République de Moldova entretiennent des relations extrêmement étroites, étant donné leur communauté de langue, d’histoire, de culture et de traditions. Les deux pays voisins organiseront, en première, une session conjointe de leurs parlements dans un proche avenir. L’annonce a été faite par le président du Parlement moldave, Igor Grosu, à l’issue d’une rencontre à Chişinău avec Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés de Bucarest. Igor Grosu s’est félicité de ce que la première réunion conjointe des parlements des deux pays ait lieu à Chişinău, ce qui donne un signal clair de soutien au gouvernement en place. Il a déclaré que les relations bilatérales étaient excellentes et que la Roumanie était le meilleur partenaire économique et l’ami le plus proche en matière de soutien à l’adhésion de la République de Moldova à l’Union européenne.



    Pour sa part, Marcel Ciolacu a affirmé que Bucarest avait toujours été aux côtés de Chişinău et a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à soutenir l’intégration au bloc communautaire. « La place de la République de Moldova est dans l’Union européenne. Il n’y a pas d’autre voie de développement pour la République de Moldova que l’entrée dans l’Union européenne », a déclaré Marcel Ciolacu. Début mars dernier, la présidente de ce pays, Maia Sandu, a signé la demande d’adhésion, une initiative considérée historique, car elle est intervenue dans un contexte régional difficile, généré par l’invasion militaire russe en Ukraine voisine et par la crise des réfugiés ukrainiens arrivés sur le territoire de la République de Moldova. Des demandes similaires avaient déjà été soumises par la Géorgie et l’Ukraine. « Il semble que nous ayons affaire à une guerre à long terme, qui nous affectera tous », a déclaré Marcel Ciolacu. Il a ajouté qu’il est évident que Bucarest et Chişinău doivent s’aider à surmonter ces crises économiques et que les citoyens doivent être soutenus par les deux gouvernements pour dépasser cette période le plus vite possible. Dans le même temps, le président de la Chambre des députés de Bucarest est d’avis que l’État voisin n’a pas besoin de soutien militaire.



    « Je pense que la République de Moldova n’a pas besoin d’une aide militaire, elle doit plutôt sécuriser ses frontières, ce qui est bénéfique pour l’ensemble de l’Europe. Et là, je pense que c’est un domaine où la Roumanie doit s’investir encore plus avec la République de Moldova. En effet, la Roumanie est un bouclier pour cette dernière, et elle doit l’être. »



    Marcel Ciolacu s’est également entretenu avec la cheffe de l’Etat, Maia Sandu, qui a remercié pour le soutien apporté par la Roumanie à son pays. Elle faisait référence notamment à l’aide non remboursable de 100 000 000 d’euros, convenue lors de la réunion conjointe des gouvernements à Chişinău et Bucarest en février dernier, et aux 10 000 000 d’euros annoncés lors de la conférence de Berlin du mois d’avril. En outre, après la rencontre avec la Première ministre Natalia Gavriliţă, Marcel Ciolacu a déclaré que la Roumanie soutenait fermement l’extension de l’assistance financière de l’Union européenne à la République de Moldova.


    (Trad. : Ligia)

  • Le parcours européen de la République de  Moldova

    Le parcours européen de la République de Moldova

    Avec une présidente pro-occidentale, Maia Sandu, et un parti présidentiel, appelé « Acţiune şi Solidaritate/Action et Solidarité », qui domine sans partage le Parlement national et détient tous les portefeuilles ministériels, la République de Moldova semble enfin être en état de quitter l’orbite russe, au bout de trois décennies d’indécision. La Roumanie est, comme d’habitude, l’avocat le plus cohérent et le plus énergique de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’État voisin, ainsi que de ses aspirations à l’intégration européenne.

    Créée sur une partie des territoires de l’Est de la Roumanie, annexés, suite à un ultimatum, par l’Union soviétique de Staline en 1940, la Moldova a proclamé son indépendance le 27 août 1991, après le putsch néo-bolchevique avorté contre le dernier leader soviétique, le réformateur Mikhaïl Gorbatchev. Ce même jour, la Roumanie était le premier pays au monde à reconnaître l’existence du nouvel État voisin. Aujourd’hui, quand des centaines de milliers d’Ukrainiens fuient les troupes russes d’invasion pour se mettre à l’abri en République de Moldova, quand des explosions et d’étranges attaques à la grenade font resurgir les craintes de voir se rallumer le conflit gelé de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie (est), les partis parlementaires de Bucarest réaffirment d’une seule voix leur soutien au parcours européen de Chişinău.

    Le premier ministre libéral, Nicolae Ciucă, ex-général de l’Armée roumaine, plaide en faveur d’une analyse équilibrée des incidents signalés en Transnistrie, pour éviter des effets négatifs supplémentaires sur la situation, déjà fragile, dans la région. Le leader du Parti social-démocrate (membre de la coalition au pouvoir à Bucarest), Marcel Ciolacu, voit dans les incidents de Tiraspol une tentative d’intimidation et annonce une prochaine séance commune des directions des deux Chambres du Législatif roumain et du Parlement de Chişinău. Le député européen de l’Union démocrate magyare de Roumanie (également membre de la coalition gouvernementale), Iuliu Winkler, évoque les demandes d’adhésion à l’Union européenne déposées par l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, exprimant l’espoir de voir ces anciennes républiques soviétiques devenir officiellement candidates au bloc communautaire.

    Du côté de l’opposition, le député de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, croit que les incidents de Tiraspol étaient tout simplement des provocations, qu’il faut traiter avec de la sagesse diplomatique. Selon lui, l’UE représente l’unique chance de stabilité pour la République de Moldova et la Roumanie, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN, a le devoir d’épauler ce parcours. Pour l’opposition nationaliste de l’Alliance pour l’unité des Roumains, indique le sénateur Sorin Lavric, la réunification de la République de Moldova avec la Roumanie constitue l’unique solution de sécurité réelle, vu que les incidents de Transnistrie auraient pour but d’y ramener la guerre en Ukraine. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 18/04/2022 (mise à jour)

    18/04/2022 (mise à jour)

    Gouvernement — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a réitéré ce lundi qu’en cas de crise, comme celle que traverse actuellement la Roumanie, l’unique solution, ce sont les investissements privés. Le rôle du gouvernement est de les appuyer par des politiques publiques visant à assurer la stabilité et le développement économique. Dans une interview à la Radio publique roumaine, il a souligné que pour assurer la stabilité, il faut que le milieu des affaires soit soutenu par des politiques gouvernementales. Le premier ministre a précisé que les institutions financières internationales confirmaient que les solutions de l’Exécutif de Bucarest ont été et seront les plus adaptées. M Ciucă a également déclaré qu’en 2022, la Roumanie avait le budget d’investissements le plus élevé des 30 dernières années — soit quelque 18 milliards d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, lundi, un entretien téléphonique avec le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, afin de discuter des conséquences de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et des efforts alliés de gérer la situation créée et d’y répondre de manière appropriée. Selon un communiqué du ministère, les deux responsables ont également parlé des modalités concrètes d’aider l’Ukraine et des aspects relevant de la coopération bilatérale dans le cadre du Partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis. Le secrétaire d’Etat américain a adressé à son homologue roumain les remerciements spéciaux de son pays pour le rôle régional assumé et pour toutes les mesures prises par la Roumanie afin de gérer la crise actuelle. Et aussi pour le soutien pluridimensionnel fourni à l’Ukraine et à d’autres partenaires vulnérables de la région, y compris à la République de Moldova. Le chef de la diplomatie de Bucarest a adressé des remerciements pour la décision des Etats-Unis d’accroître leur présence militaire en Roumanie. Il a mis en exergue la nécessité de consolider, à l’avenir aussi, une présence américaine et alliée aussi robuste que possible en Roumanie et sur l’ensemble du flanc est, notamment à la mer Noire.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a eu, lundi, une discussion téléphonique avec le secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Lloyd J. Austin III. Les deux responsables ont parlé des évolutions de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire dans le contexte de la guerre en Ukraine et des efforts de l’OTAN de renforcer la posture alliée sur son flanc oriental. Un autre sujet à l’agenda, selon un communiqué du ministère — le stade pour rendre opérationnel le groupe de combat allié de Roumanie. Les deux officiels ont exprimé leur préoccupation à l’égard de la situation actuelle d’Ukraine et ont réitéré la condamnation ferme du conflit, des crimes commis à Boutcha et dans d’autres localités, pour lesquels toute la responsabilité incombe à la Russie, selon la source citée.



    Hydrocarbures — Le Sénat de Bucarest débat en procédure d’urgence cette semaine la modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer, dite loi offshore. Le projet réglemente l’exploitation du gaz en mer Noire. Aux termes de l’actuelle forme de la loi, en cas de crise énergétique, la Roumanie doit assurer prioritairement son approvisionnement en gaz. Le document assumé par les leaders des partis au pouvoir (PNL, PSD et UDMR) prévoit que 60 % des revenus obtenus suite à l’exploitation du gaz dans le périmètre maritime roumain doivent revenir à l’Etat et le reste de 40 % aux investisseurs. En plus, la Roumanie bénéficiera d’un droit de préemption à l’achat du gaz extrait, et le surplus sera exporté. Le projet établit le même cadre fiscal pour les exploitations sur terre, soit pour les périmètres pétroliers terrestres de profondeur.



    Réfugiés — 87 531 personnes, dont 6 750 ressortissants ukrainiens, sont entrées dimanche en Roumanie via les postes-frontières du pays. Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine, plus de 737 000 Ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité notre pays. Par ailleurs, près de 40 % du total des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie travaillent dans l’industrie, selon le ministère du Travail et de la Protection sociale. En deuxième position se trouve le secteur du BTP, suivi par la restauration et l’hôtellerie. Par ailleurs, les réfugiés ukrainiens exercent en Roumanie des activités de commerce, de services administratifs et des activités de support. Un quart de la totalité des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie se sont fait embaucher à Bucarest. Près de 2 000 ressortissants ukrainiens ont trouvé un emploi en Roumanie après le 24 février.



    Don à l’Ukraine — La Roumanie a fait don à l’Ukraine de 11 ambulances fonctionnelles et complètement équipées, qui seront utilisées pour évacuer les blessés et accorder de l’assistance médicale d’urgence, a annoncé lundi l’Inspection pour les situations d’urgence de Suceava (nord-est). Le département de Suceava accueille le premier centre logistique européen pour la réception, le stockage, la manutention et le transfert de l’assistance humanitaire fournie à l’Ukraine par les Etats de l’UE. Le centre a été ouvert par le Département pour les situations d’urgence, sous l’égide du Mécanisme européen de protection civile.



    Banque centrale — Ces lundi et mardi, la Banque nationale roumaine organise une opération « portes ouvertes », lors du 142e anniversaire de sa création. Les visiteurs auront accès à l’Ancien Palais de la Banque à Bucarest, mais aussi aux succursales territoriales. Ils pourront admirer l’exposition permanente du Musée de la Banque centrale, y compris un lingot d’or de la réserve de l’institution ainsi que deux autres expositions temporaires. L’une est consacrée au centenaire de la naissance du roi Michel Ier, dernier monarque de Roumanie, et l’autre à Ecaterina Teodoroiu, héroïne roumaine de la Grande Guerre. Elle est la première femme à apparaitre sur un billet de banque de Roumanie, celui de 20 lei, sorti le 1er décembre dernier.



    Fêtes — Pour les chrétiens orthodoxes majoritaires en Roumanie et les catholiques de rite grec, c’est le premier jour de la Semaine sainte, celle qui précède Pâques. C’est une semaine de prières et de messes spéciales qui commémorent la Passion du Christ. C’est également la dernière ligne droite des préparatifs avant Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes, durant laquelle la plupart des Roumains nettoient leur maison, font des achats et préparent des plats spéciaux.



  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Soutien à l’économie roumaine

    Soutien à l’économie roumaine

    L’économie roumaine – comme l’économie mondiale – traverse une période difficile, affectée, entre autres, aussi par le conflit russo-ukrainien. Le gouvernement de Bucarest a adopté jeudi les premières mesures de soutien à l’économie, visant notamment le secteur du BTP. 1,77 milliard de lei seront alloués pour couvrir la hausse des prix des matériaux de construction, mais aussi celle de l’augmentation des tarifs de la main-d’œuvre. Selon les statistiques afférentes au mois de janvier, le secteur du BTP contribue avec de 6,6 points de pourcentage au Produit intérieur brut de la Roumanie. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré que les lignes de financement avaient déjà été identifiées :



    « Nous avons besoin de ce secteur pour qu’il soit en mesure d’assumer les autres projets à venir, car nous avons également un large éventail de projets dans le Plan national de relance et de résilience que nous devons réaliser. Pratiquement, dans tout cet ensemble de mesures, il y a deux composantes essentielles : nous investissons dans l’économie, nous maintenons les emplois et nous réussissons à atteindre les objectifs assumés pour développer la Roumanie ».



    D’ailleurs, le ministre du Développement, Cseke Attila, a déclaré qu’il y avait un risque de blocage de certains contrats et même de faillite de certains entrepreneurs. Il a présenté quelques exemples de flambée de prix dans le domaine du BTP. « Le prix du métal a augmenté de 70 % de janvier à mars derniers, le ciment – de 20 %. La main-d’œuvre a également connu des majorations de tarifs ces derniers mois. Et aussi l’électricité, le diesel, le bitume, le fer, le bois, la brique, tous les prix montent depuis un an », a déclaré le ministre du Développement. Cseke Attila a précisé dans quelles situations la mesure d’appui au secteur du BTP sera accordée :



    « Elle s’appliquera également aux contrats qui faisaient l’objet d’une procédure de passation de marché au moment de l’adoption de l’Ordonnance gouvernementale 15 de la fin août dernier. Les contrats dont les marchés publics sont en cours et dont les offres n’ont pas encore été soumises seront ajustés. Elle s’appliquera également aux contrats en cours qui n’ont pas de clause d’ajustement, respectivement à ceux qui ont une clause d’ajustement prévue sur la base de l’Ordonnance 15 de l’année dernière, mais cette clause nouvellement réglementée par l’Ordonnance d’urgence adoptée aujourd’hui couvre mieux les réalités du marché ».



    Par ailleurs, jeudi, feu vert à la réhabilitation de l’infrastructure ferroviaire du port de Constanţa (sud-est), visant à faciliter la prise en charge de flux de fret supplémentaires et le développement du transport multimodal. 200 millions de lei provenant du Fonds de réserve budgétaire à la disposition du gouvernement seront alloués à l’infrastructure ferroviaire. Selon le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, cette mesure permettra d’assurer le rythme et la capacité de toutes les activités de transport dans le port.


    (Trad. : Ligia)

  • Le Programme « Soutien pour la Roumanie »

    Le Programme « Soutien pour la Roumanie »

    Les factures exorbitantes d’électricité et de gaz tant pour les consommateurs domestiques que pour les opérateurs économiques de Roumanie ont généré, ces derniers mois, des hausses de prix importantes, presque du jour au lendemain, pour tous les produits alimentaires, non alimentaires et les services. Elles se sont traduites, en termes statistiques et financiers, par une inflation record, et qui n’a même pas atteint son pic ! Compte tenu de cette situation extrêmement difficile, en particulier pour les Roumains à bas revenus, la coalition formée du PSD, du PNL et de l’UDMR au pouvoir a convenu sur des solutions censées soutenir les plus vulnérables — soit près de 12 millions de personnes. Le paquet de mesures « Soutien pour la Roumanie » s’élève à environ 17,3 milliards de lei (3,5 milliards d’euros), dont 9 milliards de lei provenant de fonds européens et le reste du budget de l’État. Marcel Ciolacu, leader du PSD :



    « Ce plan se concentre sur la lutte contre les hausses de prix, le soutien aux fermiers roumains et l’augmentation de la capacité de transformation dans l’industrie alimentaire. La valeur ajoutée doit — enfin – rester en Roumanie. Les emplois, c’est ici, en Roumanie, qu’ils doivent être. En outre, le soutien des entreprises roumaines était une priorité. Pratiquement, grâce à ce plan de soutien, plus de la moitié de la population roumaine bénéficiera d’une certaine forme de protection contre l’envolée des prix. Une autre mesure qui vient soutenir les travailleurs, tant ceux du secteur privé que du secteur public, concerne l’absence d’impôts pour l’augmentation volontaire du salaire minimum de 200 lei (environ 40 euros). Autrement dit, l’argent ira dans la poche du salarié, sans que l’employeur ne verse d’argent à l’État. »



    Le président du PNL et premier ministre, Nicolae Ciucă, a déclaré que les personnes à faibles revenus et les étudiants boursiers sociaux recevraient des bons d’achat :



    « Un milliard d’euros — dont 50 % de fonds européens, et 50 % de fonds du budget de l’État – consistera en bons d’achat de 50 euros pour des aliments de base tous les deux mois pour les familles avec au moins deux enfants ou les parents isolés avec un revenu inférieur à 600 lei (soit 120 euros) par mois, les retraités avec un revenu inférieur à 1 500 lei (300 euros) par mois, les personnes touchant le revenu minimum garanti, et les personnes handicapées. Il y a des bons pour les étudiants titulaires de bourses sociales, 30 euros pour chaque mois au cours duquel des cours sont organisés, pour acheter des denrées alimentaires, des fournitures scolaires et des vêtements. La valeur des chèques-repas augmente de 50 %, passant de 20,17 lei (environ 4 euros) à 30 lei, soit 6 euros. Nous doublons également l’allocation alimentaire pour les patients hospitalisés et les personnes âgées institutionnalisées, de 11 lei (2,20 euros) par jour à 22 lei (soit 4,40 euros) par jour. »



    La Roumanie a besoin d’un État fort pour intervenir autant de fois que nécessaire, car la crise économique va s’aggraver dans les mois à venir – a conclu le chef de l’UDMR, Kelemen Hunor. Les mesures du paquet « Soutien pour la Roumanie » seront mises en œuvre en partie à partir du 1er mai et en partie à partir du 1er juin.


    (Trad. : Ligia)


  • Mesures pour soutenir l’économie

    Mesures pour soutenir l’économie


    Le gouvernement de Bucarest prépare
    une nouvelle série de mesures à l’intention des entreprises et des personnes
    vulnérables, afin de contrecarrer la hausse des prix des carburants et des
    aliments. La Commission européenne a adopté un cadre temporaire de crise afin
    de permettre aux États membres d’exploiter la flexibilité prévue par les règles
    en matière d’aides d’État pour soutenir l’économie. Le nouveau cadre permettra
    aux États membres d’accorder jusqu’à 400 000 d’euros d’aides aux entreprises
    touchées par la guerre en Ukraine ou par les sanctions et contre-sanctions qui
    s’y attachent, de compenser les surcoûts dus aux prix exceptionnellement élevés
    du gaz et de l’électricité et de contrecarrer les effets des sanctions
    internationales contre les compagnies russes. Le ministre roumain des Finances,
    Adrian Câciu :


    « En fonction du secteur
    et de la spécificité de leurs activités, les compagnies roumaines pourraient se
    voir accorder entre 35 000 et 400 000 euros de subventions publiques. L’argent servira
    à soutenir leur capital de travail, les liquidités, bref les efforts pour
    surmonter l’actuelle situation économique particulièrement compliquée, soutenir
    l’écart inflationniste produit suite au conflit d’Ukraine. »


    Par ailleurs, la Roumanie se prépare à
    attirer d’ici la fin de l’année six milliards d’euros par le Programme national
    de relance et de résilience. Le ministre chargé des Investissements et des
    Projets européens, Dan Vîlceanu:


    « Les fonds alloués en début
    d’année par le ministère des Investissements et des Projets européens sont
    actuellement transférés vers les ministères chargés des réformes pour leur
    permettre de les utiliser. »


    Depuis le début de l’année et jusqu’à
    l’heure où l’on parle, le gouvernement de Bucarest a alloué 3,4 % du PIB pour
    soutenir l’économie et les citoyens, a fait savoir le ministre des Finances,
    Adrian Câciu. L’argent a été notamment utilisé pour aider les retraités, en
    majorant leurs pensions de retraite, et pour permettre la hausse des
    allocations et le versement d’une 13ème indemnité. L’Etat est en train de
    déployer un effort financier important pour plafonner les tarifs d’électricité
    et de gaz d’ici avril 2023 aussi bien pour les consommateurs domestiques que
    pour ceux industriels. D’ailleurs, ces derniers risquaient la faillite en
    raison des factures très élevées d’énergie. A part cela, un nouveau paquet de
    mesures de soutien est en préparation afin d’aider la population et les entreprises
    à faire face à la hausse des prix des carburants et des aliments.

    Aux dires du
    ministre des Finances, après une flambée en 2021, voilà que cette année,
    l’inflation a commencé à ralentir, ce qui entrainera, le plus probablement, une
    diminution du déficit. Le taux de change demeure stable, alors que les monnaies
    nationales des pays de la région se sont fortement dépréciées, a encore ajouté Adrian
    Câciu. (Ioana Stancescu)





  • Aide aux réfugiés

    Aide aux réfugiés

    Au cours des trois semaines qui ont suivi le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Roumanie a accueilli plus dun demi-million de réfugiés du pays voisin, et lexode se poursuit. Environ 80 000 dentre eux sont restés sur le territoire national, dont 32 000 sont mineurs. Les contrôles aux postes-frontières se passent sans problème, et les autorités roumaines ne refusent même pas laccès des hommes ukrainiens visés par les dispositions de la loi martiale établie dans leur pays suite à linvasion de larmée russe, a expliqué le ministre de lIntérieur, Lucian Bode :



    « Pour nous, la première priorité, cest de fournir une aide humanitaire à ceux qui ont fui la guerre. Évidemment, les structures du ministère de lIntérieur savent combien il y a dhommes, combien de femmes, combien denfants. Étant donné quà la frontière, ils se présentent avec des documents de voyage valides, lÉtat roumain, la Police aux frontières ne peut pas interdire leur entrée sur le territoire national, même si ce sont des hommes de plus de 18 ans et quils sont soumis à la loi martiale. Vous savez très bien quil y a des exceptions – ceux qui ont trois enfants mineurs, ceux qui présentent des documents médicaux -, mais cette vérification incombe à 100 % à la responsabilité de lÉtat ukrainien. Notre responsabilité à nous, cest quaucun citoyen non contrôlé nentre sur le territoire de la Roumanie. »



    Un grand nombre de réfugiés continuent de franchir les postes-frontières et, une fois arrivés en Roumanie, ils bénéficient de tout le soutien nécessaire – nourriture, hébergement, assistance médicale, transport, accès à léducation pour les enfants ou possibilités demploi pour ceux qui en font la demande. Une ligne téléphonique a été mise à la disposition des réfugiés ukrainiens pour leur permettre de communiquer plus facilement avec le personnel médical dans leur propre langue. LAssociation « Zi de bine » a rendu cela possible en partenariat avec une entreprise qui fournit des services de télémédecine. Et pour gérer plus efficacement les flux de réfugiés, la ligne de chemin de fer Zorleni – Fălciu jusquà la frontière avec la République de Moldova rouvre, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. Fermée depuis 2015, elle traverse la rivière Prut et offre une connexion directe avec la gare de Cantemir, un poste-frontière ferroviaire de la République de Moldova. « Ainsi, nous poursuivons nos efforts concrets pour soutenir les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie par la frontière avec la République de Moldova », a expliqué Sorin Grindeanu. Le ministre a également noté que toutes les mesures sont prises pour assurer des corridors de transit qui permettent des connexions efficaces avec dautres villes importantes de Roumanie, mais aussi avec les postes-frontières avec les pays voisins.


    (Trad. : Ligia)


  • 11/03/2022 (mise à jour)

    11/03/2022 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie a été extraordinaire par la générosité et le courage dont elle a fait preuve dans le contexte du conflit Russie — Ukraine, a déclaré vendredi, à Bucarest, la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président roumain, Klaus Iohannis. Elle a ajouté que le monde entier avait vu le soutien offert par les Roumains aux réfugiés. A son tour, le chef de l’Etat roumain a mis en exergue le fait que l’OTAN agira sans hésiter pour défendre chaque allié, la Roumanie comprise ; dans le dialogue avec Kamala Harris, il a été assuré de l’engagement des Etats-Unis à l’égard de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. Le président Iohannis a affirmé aussi qu’il est nécessaire de continuer d’accroître la présence militaire américaine et alliée en Roumanie, sur le long terme, comme une mesure supplémentaire pour assurer la sécurité du pays et de l’ensemble de la région. Klaus Iohannis et Kamala Harris ont également parlé du besoin de renforcer les mesures de défense et de dissuasion sur le flanc est de l’Alliance, avec un accent sur sa partie sud, dans la région de la mer Noire. Par ailleurs, selon le président Iohannis, la crise énergétique peut constituer une opportunité historique de passer à une indépendance énergétique européenne véritable par rapport au gaz russe. Et ce par des investissements dans les sources renouvelables, dans le secteur nucléaire civil, par des importations de gaz liquéfié et par une interconnexion accrue. La vice-présidente des Etats-Unis s’est trouvée en première en Roumanie, seconde étape, après la Pologne, d’une tournée diplomatique en Europe consacrée à la guerre d’Ukraine.



    Paris — La guerre en Ukraine et ses conséquences sur les économies et sur la vie des Européens se sont trouvées ce vendredi encore au cœur des débats des chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’UE réunis à Versailles en ce second jour de sommet, organisé par la Présidence française du Conseil de l’UE. L’UE continue d’accorder de l’aide humanitaire, médicale et financière aux réfugiés ukrainiens et aux pays qui les accueillent, ont fait savoir les leaders européens dans une déclaration. Dans le même document, l’UE appelle la Russie à respecter les normes humanitaires internationales, respectivement d’assurer des corridors humanitaires aux civils qui souhaitent quitter le pays et de permettre à l’aide humanitaire d’arriver sans entrave aux victimes et à ceux qui cherchent un refuge. Par ailleurs, les 27 ont discuté ce vendredi à débattre un projet avancé par la Commission européenne de réduire de deux tiers les importations du gaz russe cette année, de manière à ce que l’Europe n’achète plus d’hydrocarbures russes jusqu’en 2030. Le gaz russe représente plus de 40 % de la consommation européenne. Mais une voie existe, assure lexécutif européen, qui prend en compte quatre pistes possibles : diversifier les fournisseurs, diversifier les sources d’énergie, faire des stocks consistants avant chaque hiver et accélérer le développement des énergies provenant de sources non polluantes.



    Ukraine — La Russie paiera « le prix fort » en cas de recours à des armes chimiques en Ukraine, a prévenu le président américain, Joe Biden, qui a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie. Il sest engagé à « éviter » une confrontation directe entre lOtan et la Russie car elle provoquerait « la Troisième Guerre mondiale ». A Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par Reuters, a déclaré que les hostilités prendraient fin lorsque l’Occident prendra des mesures au sujet des préoccupations exprimées à répétition par la Russie concernant les civils tués dans l’est de l’Ukraine et l’élargissement de l’OTAN à l’est. Entre temps, à mesure que les troupes russes qui ont envahi l’Ukraine le 24 février continuent leur tentative d’encercler Kiev, la Turquie a annoncé le déménagement de son ambassade à Tchernivtsi, à 40 km de la frontière roumaine. La Turquie comptait parmi les derniers pays à avoir une ambassade à Kiev.



    Pentagone — Lors d’une conversation téléphonique avec le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a remarqué la nécessité d’une coordination permanente entre les alliés au sujet des événements d’Ukraine. Le chef du Pentagone a salué les intentions de Bucarest d’accueillir sur son territoire un centre logistique pour l’aide humanitaire et a avancé l’idée de la mise en place en Roumanie, d’un groupe de combat multinational dirigé par la France. Lloyd Austin a discuté aussi avec le ministre bulgare de la Défense, Dragomir Zakov, des projets de son pays de former sur son territoire un groupe de combat multinational sous commandement otanien.



    Covid — La Roumanie a rapporté, vendredi, presque 3 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus en 24 heures et 50 décès, dont trois antérieurs à la période de référence. Moins de 4 000 personnes atteintes de Covid sont actuellement hospitalisées à travers la Roumanie, dont 608 dans des unités de soins intensifs. Au bout de deux ans d’état d’alerte, la Roumanie a levé, le 9 mars, les restrictions sanitaires. Par ailleurs, les autorités annoncent que désormais, la vaccination anti-Covid se déroulera auprès des médecins traitants. Seulement 8,1 millions de Roumains se sont fait vacciner contre le coronavirus.



    Sondage — La Roumanie, la Lettonie, la Pologne et l’Irlande sont les pays européens qui allouent à la Santé les enveloppes budgétaires les plus faibles de l’UE. Selon les données fournies vendredi par Eurostat, les dépenses gouvernementales pour la Santé ont connu un bond en Europe, de 7% en 2019 à 8 % en 2020. En Roumanie, ces dépenses ont connu une majoration de 5 % en 2019 à 5,5 % en 2020, soit l’une des hausses les moins significatives des Etats communautaires.



  • Mesures de soutien aux réfugiés

    Mesures de soutien aux réfugiés

    Les partenaires de la Roumanie apprécient unanimement la manière dont les autorités de Bucarest gèrent la crise des réfugiés ukrainiens. Près de 300 000 personnes qui ont fui la guerre déclenchée par la Russie sont entrées en Roumanie jusqu’à présent, et sur le territoire du pays, il y a plus de 80 000 citoyens en provenance d’Ukraine, dont 30 000 mineurs.



    Le sort des réfugiés s’est trouvé à l’agenda des discussions lundi, à Bucarest, entre les chefs des diplomaties roumaine et canadienne, Bogdan Aurescu et Mélanie Joly. La ministre canadienne a remercié la partie roumaine pour ses efforts visant à protéger tous ceux qui ont été forcés de quitter l’Ukraine en raison de l’agression militaire russe, y compris les 600 citoyens canadiens qui ont transité le territoire roumain en toute sécurité. La Roumanie continuera à fournir son soutien aux réfugiés ukrainiens et aux citoyens d’autres États qui viennent d’Ukraine et transitent notre pays, a assuré Bogdan Aurescu :



    « Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien, qui résiste de manière héroïque. Dans le même temps, la Roumanie accorde un soutien substantiel aux réfugiés ukrainiens ainsi qu’aux ressortissants de pays tiers et aux membres des missions diplomatiques, en vue d’une évacuation en toute sécurité d’Ukraine et pour transiter la Roumanie. D’ailleurs, plus de 70 États et deux organisations internationales ont demandé soutien pour leurs citoyens, pour les missions diplomatiques étrangères, et la Roumanie a fait tout son possible pour que leur entrée en Roumanie, leur transit et leur départ vers les pays d’origine se fassent en toute sécurité. »



    Le gouvernement de Bucarest a approuvé une nouvelle série de mesures en faveur des réfugiés. Tous les enfants ukrainiens se trouvant sur le sol roumain, y compris ceux qui ne demandent pas de protection en vertu de la loi relative à l’asile, bénéficieront du droit à l’éducation dans les établissements scolaires du pays dans les mêmes conditions que les enfants d’âge préscolaire et les élèves roumains. Ils auront également droit à l’hébergement gratuit dans les internats scolaires, auront droit à des indemnités de repas ainsi que le droit de recevoir des fournitures scolaires, des vêtements, des chaussures et des livres de classe. Les mesures adoptées par l’exécutif visent également les personnes âgées ou handicapées qui sont arrivées en Roumanie accompagnées ou non accompagnées et qui peuvent demander l’aide des services sociaux.



    Enfin et surtout, les citoyens ukrainiens qui souhaitent travailler ici pourront le faire. Le paquet approuvé par l’exécutif lundi comprend également des solutions pour faciliter l’accès des citoyens ukrainiens au marché du travail roumain, afin qu’ils puissent s’assurer une source de revenus par leur travail. Les citoyens ukrainiens auront la possibilité de prendre un emploi sans avoir besoin d’un visa de séjour à des fins professionnelles. Le cabinet de Bucarest a également approuvé une série de facilités pour les associations non gouvernementales qui soutiennent les dizaines de milliers de réfugiés ukrainiens. La possibilité d’offrir des dons en espèces a été créée via un compte ouvert par l’Inspection générale pour les situations d’urgence, et ces dons seront intégralement déduits des impôts.


    (Trad. : Ligia)