Tag: Suède

  • La Roumanie soutient la politique de l’OTAN des portes ouvertes 

    La Roumanie soutient la politique de l’OTAN des portes ouvertes 

    Ce fut dans le cadre d’une cérémonie déroulée sous la pluie et dans le froid que le drapeau de la Suède, devenue le 32e membre de l’OTAN a été hissé lundi à midi, au siège de Bruxelles de l’Alliance de l’Atlantique Nord. C’était l’épilogue d’un parcours de près de deux ans ce cet Etat scandinave qui a renoncé à 200 ans de neutralité et de non-alignement militaire. En mai 2022, la Suède a annoncé aux cotés de la Finlande, l’intention de faire part de l’organisation de l’Atlantique Nord, après l’invasion russe de l’Ukraine. La Finlande a été la première à réaliser son objectif, alors que la Turquie et ensuite la Hongrie se sont opposées à l’adhésion de la Suède. En échange de son feu vert, Ankara a demandé et par la suite reçu des engagements fermes de la part des autorités de Stockholm de combattre le terrorisme. Finalement Budapest, qui n’a jamais formulé d’objection spécifique à l’adhésion de la Suède a ratifié le protocole d’adhésion du pays scandinave.

     

    Un événement « historique » 

     

    L’adhésion de la Suède à l’OTAN est un événement « historique » et le président russe Vladimir Poutine « a échoué » dans sa tentative d’affaiblir l’Alliance, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. « Lorsque le président Poutine a lancé l’invasion (en Ukraine) il y a deux ans, il voulait moins d’Alliance et davantage de contrôle sur ses voisins. Il voulait détruire l’Ukraine en tant qu’Etat souverain, mais il a échoué. L’Alliance est plus étendue et plus puissante, l’adhésion de la Suède consolide l’OTAN et rend plus sûr l’ensemble de l’Alliance », a déclaré M Stoltenberg dans une conférence de presse conjointe avec le premier ministre suédois Ulf Kristersson, au siège de Bruxelles de l’organisation. « C’est une victoire pour la liberté », soulignait à Washington, le premier ministre suédois, après avoir présenté au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, les documents officiels d’adhésion, les Etats unis étant le dépositaire du Traité de l’Atlantique Nord, signé dans la Capitale américaine en 1949.

     

    Réctions à Bucarest 

     

    Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a salué l’adhésion de la Suède de l’OTAN par le dépôt le 7 mars de l’instrument de ratification au département d’Etat des Etats-Unis. Par l’adhésion à l’OTAN, la Suède est plus puissante et plus sûre et l’Alliance plus consolidée, affirment les autorités de Bucarest qui réaffirment que la Roumanie soutient fermement la politique des portes ouvertes de l’Alliance.

     

    Lundi, les drapeaux de la Suède, de la Roumanie et de l’OTAN ont été hissés au siège du ministère roumain de la défense en présence du ministre Angel Tîlvăr et de l’ambassadrice de Suède en Roumanie, Therese Hyden. « Ensemble, nous sommes plus puissants. En tant que membre, la Suède contribuera en égale mesure tant à l’élaboration des politiques et des décisions de l’Alliance qu’à la consolidation des forces alliées. Le nouvel allié met sur la table de l’OTAN une armée puissante et très bien préparée, ainsi qu’une industrie de la défense robuste », a également commenté Angel Tîlvăr. Selon lui, « pour consolider la situation sécuritaire il faut entreprendre des mesures de dissuasion de la Russie et l’adhésion de la Suède à l’Alliance de l’Atlantique nord, aux côtés de la Finlande, contribuera substantiellement à la posture intégrée de défense et de dissuasion sur le flanc est, assurant de la cohérence et de l’unité depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire. »  (Corina Cristea)

  • La Suède rejoint l’Alliance de l’Atlantique nord

    La Suède rejoint l’Alliance de l’Atlantique nord

    Il  y a deux ans, au moment où il a pris la décision d’envahir l’Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, espérait qu’un tel geste ne fera qu’affaiblir les forces de l’OTAN. Ce qu’il a obtenu, c’est tout le contraire. Si en 2022, l’Alliance comptait 30 membres, aujourd’hui, elle en a 32. Et, c’est justement l’agression russe en Ukraine qui a poussé la Finlande et la Suède à modifier leur statut. Peu de temps après le début de l’invasion russe en Ukraine, de plus en plus de voix soutenues par des pétitions ayant rassemblé des dizaines de milliers de signatures, ont commencé à réclamer l’adhésion à l’OTAN des deux pays scandinaves. Les sondages d’opinion ont montré que les Finlandais et les Suédois pro-OTAN sont devenus, d’un coup, majoritaires.

     

    Ayant 1300 kilomètres de frontière commune avec la Russie, la Finlande a été occupée par l’Empire russe jusqu’en 1917. Entre 1939 et 1944, elle a été impliquée dans la guerre contre l’URSS. Après la deuxième guerre mondiale, le pays a préservé sa neutralité et ses politiciens ont évité toute déclaration antisoviétique. Le pays a rejoint l’UE en 1995, mais elle s’est tenue à l’écart de l’OTAN jusqu’en 2023 quand elle a décidé de rejoindre les alliés, en tant que membre à part entière.

     

    La Suède, elle, est connue depuis longtemps pour sa position neutre.

     

    Ses problèmes historiques sont en rapport plutôt avec les Turcs et les Hongrois, qu’avec les Russes. Voilà pourquoi, son processus d’adhésion à l’Alliance a été plus long et plus difficile. Dans un premier temps, Ankara lui avait reproché la tolérance envers les manifestations islamophobes et envers le terrorisme kurde, tandis que Budapest se montrait outragée par les critiques suédoises envers l’Etat de droit hongrois. Mais, la Turquie a renoncé progressivement aux objections et ratifié l’adhésion de la Suède. Et puis, voilà que la candidature de Stockholm a été approuvée lundi, à une écrasante majorité par les députés hongrois (188 sur 199), qui ont ainsi levé le dernier obstacle à cette adhésion à l’OTAN.

     

    La contribution de la Suède à la sécurité euro atlantique est essentielle, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message publié sur un réseau de socialisation, toute de suite après l’annonce. « La présence de la Suède au sein de l’OTAN nous permettra de renforcer la posture de défense et de dissuasion sur le Flanc est et de continuer à appuyer l’Ukraine. Ensemble, nous sommes plus forts, a poursuivi le président roumain. Le chef du Sénat de Bucarest, Nicolae Ciuca, de formation militaire, a quant à lui, précisé que « l’admission de la Finlande et de la Suède à l’OTAN montre que cette alliance défensive, la plus puissante de l’histoire, est capable d’offrir aux démocraties occidentales des garanties de sécurité afin qu’elles puissent protéger leur mode de vie, leur bien-être et les perspectives pour un avenir en plein essor ».

     

    A l’heure actuelle, sur les 32 pays de l’Alliance, 23 sont aussi membres de l’UE. Seuls quatre pays européens n’ont pas adhéré à l’OTAN. Il s’agit de l’Autriche, Malte, Chypre et l’Irlande.

     

  • 10.07.2023 (mise à jour)

    10.07.2023 (mise à jour)

    Enquête – Les autorités roumaines annoncent des contrôles dans les foyers pour personnes âgées, mineurs ou personnes handicapées, à travers le pays. Les établissements seront vérifiés et leurs agréments seront attentivement examinés, a fait savoir le premier ministre, Marcel Ciolacu, qui a demandé que tous ceux qui se font coupables de maltraitance soient punis. Puisque les institutions renvoient la responsabilité, il faut changer le système de la Sécurité sociale. Les déclarations de M. Ciolacu surviennent après que le Parquet anti-mafia eut déclenché une enquête dans trois foyers pour personnes âgées basés sur Voluntari et Afumati, deux localités proches de Bucarest, contre des individus qui maltraitaient les résidents.

    Santé – Les fonctionnaires de la Sécurité sociale de Roumanie ont suspendu leur travail ce lundi, deux heures durant, pour protester contre les salaires trop bas et la suppression des postes. Interrogé par la presse, un des leaders syndicaux a affirmé que les salariés de la Sécu sont complètement démotivés, débordés et mal rémunérés. Les salaires sont restés à leur niveau de 2017. Le budget de 54 milliards de lei, soit presque 11 millions d’euros dont dispose la Sécurité sociale couvre les traitements pour deux millions de malades graves et chroniques. N’empêche, ces dernières années, 1200 postes ont été supprimés.

    Service de Renseignement – Le Parlement roumain s’est réuni ce lundi en session extraordinaire pour déclarer vacant le fauteuil de directeur du Service roumain de Renseignements. Un geste nécessaire après que le chef du Service, Eduard Hellvig, a démissionné au début de la semaine dernière, au bout de 8 ans de mandat. A l’heure où l’on parle, la direction des Services secrets est assurée par son directeur adjoint, le général Razvan Ionescu. En 2015, Eduard Hellvig a pris les rênes du SRI après la démission de George Maior. Mentionnons que le chef du Services roumain des Renseignements est désigné par le président roumain, approuvé par les commissions de contrôle du Sénat et de la Chambre des députés et voté par le Parlement, réuni en séance plénière.

    INS – Au premier trimestre de cette année, le total des revenus moyens mensuels des ménages roumains a été de 7000 lei, soit plus de 1400 Euros, de 5,2% de plus que le montant enregistré au dernier trimestre de 2022, informe INS. Sur les trois premiers mois de l’année en cours, une famille roumaine a dépensé, en moyenne, plus de 1200 euros, soit 85,6% de ses revenus, de 2,5% de moins qu’au dernier trimestre de l’année dernière. Sur l’ensemble des dépenses, les plus significatives ont été représentées par les impôts et les contributions sociales, suivis par les produits alimentaires et les charges.

    OTAN – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participera mardi et mercredi, au sommet de l’OTAN, de Vilnius, en Lituanie. Une occasion pour le responsable de Bucarest de réitérer l’appui à l’Ukraine et aux efforts déployés par ce pays, mais aussi par d’autres partenaires vulnérables de la région, notamment la Moldavie, pour rejoindre l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’OTAN leur offrira des engagements supplémentaires, aussi bien d’ordre politique, que pratique. L’Ukraine est d’ailleurs, le principal sujet à l’ordre du jour de la réunion de Vilnius. Par ailleurs, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé s’attendre à ce que la majorité des pays alliés s’engagent à accroître leurs budgets de la défense à plus de 2%, à partir de 2024. Onze pays alliés dont la Roumanie ont déjà accompli cet engagement. Ce lundi, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan a conditionné l’adhésion de la Suède à l’OTAN de la réouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. Il critique toujours la Suède pour son indulgence présumée envers les militants kurdes qui ont trouvé refuge sur son territoire. La Turquie est le dernier Etat de l’OTAN, aux côtés de la Hongrie à s’opposer à l’adhésion de la Suède, malgré les mesures adoptées par ce pays scandinave, y compris une réforme de sa constitution et l’adoption d’une nouvelle loi antiterrorisme. Lundi également, le président des Etats-Unis, Joe Biden a fait une brève visite à Londres avant d’arriver à Vilnius. Le leader américain a rencontré le roi Charles III et le premier ministre britannique Rishi Sunak.

    Chisinau – Le directeur du Service de renseignements et de sécurité de la République de Moldova, SIS, Alexandru Musteaţa, a annoncé aujourd’hui le démantèlement d’un réseau russe d’espionnage qui agissait contre les intérêts du pays. Selon Radio Chisinau, les renseignements moldaves, aux côtés des procureurs spécialisés dans la lutte contre la criminalité organisée et des dossiers spéciaux ont ouvert un dossier pénal pour trahison et espionnage à l’encontre de deux agents du Service fédéral de sécurité de la Russie, FSB. Conformément au chef du FSB, à commencé par l’année 2020, les deux suspects ont été impliqués dans l’organisation d’activités hostiles à l’adresse de la sécurité de la République de Moldova. Ils identifiaient et recrutaient des citoyens moldaves pour constituer un réseau d’espionnage. Son objectif était d’influencer les processus sociaux-politiques dans l’intérêt de la Fédération de Russie, le maintien de la dépendance de Chisinau envers Moscou et de mener des opérations de manipulation de l’opinion publique moldave.

  • 31.03.2023

    31.03.2023

    Finlande/OTAN – La Finlande adhérera officiellement à l’OTAN durant les prochains jours après la ratification jeudi par le parlement de la Turquie de l’accès du pays du nord à l’Alliance de l’Atlantique Nord, a annoncé vendredi le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, selon Reuters et AFP. Une réunion des ministres des AE de l’OTAN se déroulera les 4 et 5 avril à Bruxelles. La Finlande et la Suède ont sollicité l’année dernière d’adhérer à l’OTAN en tant que réaction à l’invasion russe en Ukraine, mais le processus a été empêche par la Turquie et par la Hongrie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan bloquait depuis mais 2022 l’adhésion à l’OTAN de la Finlande et de sa voisine la Suède. Ankara accusait notamment la Suède de passivité face aux « terroristes » kurdes réfugiés dans ce pays demandant leur extradition.

    USA/Roumanie – Le partenariat stratégique entre les Etats Unis et la Roumanie est plus fort que jamais, a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, durant la réunion à Washington avec le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr. Conformément à un communiqué du Pentagone, le haut responsable américain a salué la relation excellente entre les armées des deux Etats et à remercié à la Roumanie pour avoir accueilli des milliers de militaires américains et alliés en vue de défendre le flanc est de l’OTAN et pour le rôle de leader que la Roumanie joue dans la région de la mer Noire. Les deux ministres de la défense ont condamné « la guerre sauvage de la Russie contre l’Ukraine » et ont affirmé en même temps, l’appui ferme accordée à l’Ukraine. Accompagné de plusieurs responsables de Bucarest, le ministre roumain de la défense fait une visite de plusieurs jours aux Etats Unis pour rencontrer plusieurs responsables américains.

    Varsovie – Poursuite aujourd’hui à Łódź en Pologne de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats membres du format Bucarest 9 (B9), coprésidée par le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et son homologue polonais, Zbigniew Rau. Jeudi, le responsable roumain a annoncé que le premier sommet sur la sécurité en mer Noire aura lieu le 13 avril à Bucarest. Aux consultations de Łódź, les ministres du format B9 ont ciblé les implications que la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine génère sur le plan régional et euro-atlantique, avec un accent particulier sur le besoin de continuer le soutien ferme et robuste accordé à l’Ukraine et la consolidation des liens transatlantiques, précisé le ministère roumain des Affaires Etrangères. Dans son discours, le chef de la diplomatie roumaine a demandé à ses homologues de maintenir une attention et une implication alliée accrue dans la région de la mer Noire, qui a une importance stratégique pour tout l’espace euro-atlantique, ainsi que de consolider la coordination transatlantique. Bogdan Aurescu a réitéré l’engagement ferme de la Roumanie de poursuivre l’appui pluridimensionnel que Bucarest accorde à l’Ukraine. Il a encouragé les alliés du flac est de continuer à soutenir les Etats voisins de l’Ukraine, vulnérables aux actions agressives de la Russie, dont notamment la République de Moldova, confrontée entre autres à des menaces hybrides qui visent à déstabiliser l’Etat et à détourner son parcours européen.

    Musées – Plusieurs musées de Roumanie participent avec des objets à l’exposition internationale « First Kings of Europe », « Les premiers rois de l’Europe » qui s’ouvre aujourd’hui au Field Museum of Natural History de Chicago (aux Etats Unis). L’exposition qui réunit plus de 700 artefacts archéologiques préhistoriques importantes issues des collections de musées de plusieurs pays, Albanie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie et Hongrie, sera ouverte jusqu’au 28 janvier 2024. « Les premiers rois de l’Europe » est le résultat d’un projet culturel sans précédent, le fruit de la collaboration de plus de 25 musées d’Europe, présenté dans trois espaces – aux Etats-Unis à New York et Chicago et au Canada, à Gatineau. Dans le cas de la Roumanie, le coordinateur du projet est le musée national d’histoire de la Roumanie qui collabore avec cinq autres institutions : Le musée d’histoire de la Transilvanie de Cluj, le complexe muséal national de Piatra Neamt, le Musée de la civilisation de Gumelnita d’Oltenita, le musée de l’Olténie à Craiova et le musée départemental de Buzau. L’exposition présente une sélection d’artefacts pre et protohistoriques datant de la période du néolithique, de l’époque du bronze et allant jusqu’à la deuxième époque du fer.

    Stockholm – Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă se rend aujourd’hui en Suède, pays qui détient actuellement la présidence de l’UE. Il doit rencontrer son homologue suédois, Ulf Kristersson. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, à l’agenda des rencontres figure l’agression de la Russie contre l’Ukraine et son impact sur les Etats de la région, l’élargissement de l’espace Schengen de libre circulation européenne, les priorités de la présidence suédoise du Conseil de l’UE, mais aussi la coopération bilatérale. Nicolae Ciucă doit aussi s’entretenir avec le président du Parlement de Stockholm, Andreas Norlén. Aujourd’hui également, le chef de l’exécutif roumain participera aussi à une conférence publique sur le thème des « menaces et des opportunités dans l’espace de la mer Noire », moment qui marquera aussi la conclusion de sa visite en Suède.

    Allemagne – Le chancelier allemand, Olaf Scholz, arrivera la 3 avril en Roumanie, où il sera reçu par le président Klaus Iohannis, a annoncé l’ambassade d’Allemagne à Bucarest. Les pourparlers viseront des thèmes bilatéraux et des sujets de politique européenne, la sécurité et l’énergie. Ensuite, Olaf Scholz sera reçu par le premier ministre, Nicolae Ciucă. Le chancelier Scholz et le président roumain rencontreront ensuite la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, pour une réunion commune sur l’appui accordé à l’ancienne république soviétique.

    Céréales – La Commission européenne souhaite modifier le taux des compensations accordées aux fermiers de cinq Etats, touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. L’exécutif communautaire devra verser 75 millions d’euros de plus, dont la Roumanie pourrait obtenir une quinzaine qui s’ajouteront aux 10 millions déjà alloués. Les agriculteurs roumains affirment dans une lettre ouverte envoyée au gouvernement que la Roumanie aurait eu des manques à gagner beaucoup plus importantes, à cause des priorités et des avantages que les producteurs ukrainiens ont obtenu sur le marché européen.

    Ecologie – Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, se rend aujourd’hui à Bucarest pour des pourparlers au sujet du Pacte vert européen et sur la stratégie de l’Union de passer à une économie sans aucune émission polluante. A l’agenda figurent aussi des réunions avec le président Klaus Iohannis, avec le ministre de l’environnement, Tánczos Barna, ainsi qu’avec d’autres responsables gouvernementaux. Ils rencontreront aussi des représentants de la société civile pour évoquer les actions de lutte contre les changements climatiques en Roumanie et le rôle de la Commission européenne.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (74e WTA) affronte aujourd’hui la Tchèque Petra Kvitova ( 12e WTA), dans les demi-finales du tournoi WTA 1 000 à Miami, en Floride, aux Etats Unis. Kvitova, double championne à Wimbledon en 2011 et 2014 s’est qualifiée jeudi après avoir eu raison de la sportive russe Ekaterina Alexandrova.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie, surtout sur le sud-ouest. Des pluies sont annoncées surtout sur la moitié nord-est du pays. Les pluies sont attendues surtout sur la moitié nord-est du pays. Ce vendredi les maxima iront de 10 à 19 degrés, alors qu’à Bucarest elles tourneront autour des 17 degrés.

  • La semaine du 9 au 15 janvier 2023

    La semaine du 9 au 15 janvier 2023


    La Roumanie touchée par grippe, le coronavirus et la
    pénurie de médicaments



    Dernièrement, le système
    sanitaire roumain est impacté par une recrudescence des cas de grippe et de
    coronavirus, notamment du dernier variant signalé depuis quelques jours en
    Roumanie aussi. Les experts prévoient que le pic de la grippe sera atteint dans
    les semaines à venir avant que les infections respiratoires ne s’inscrivent sur
    une pente descendante à partir de la mi-février. La flambée des cas de grippe
    intervient dans le contexte de la reprise, le 9 janvier, des cours d’école qui
    ont rouvert leurs portes en plein état d’alerte épidémiologique. Dans le
    contexte d’une majoration de nombre de cas de grippe, de plus en plus de pharmacies
    sont en rupture de stocks de certains médicaments tels le paracétamol,
    l’ibuprofène ou les antibiotiques. A l’issue d’une série d’entrevues avec les
    producteurs et les distributeurs de médicaments, tout comme avec les
    représentants de l’industrie pharmaceutique, le ministre de la Santé, Alexandru
    Rafila, est sorti sur le devant de la scène pour rassurer la population qui,
    dit-il, ne doit pas craindre une crise des médicaments antithermiques ou
    anti-inflammatoires.


    « A la différence d’autres
    pays européens qui se confrontent dernièrement à des ruptures
    d’approvisionnement en paracétamol, la Roumanie ne traverse aucune crise, ni de
    paracétamol, ni d’ibuprofène. Cette pénurie n’existe pas chez nous, puisque
    nous avons nos propres fabriques qui produisent ces médicaments aussi bien sous
    leur forme destinée aux enfants que sous celle conçue pour les adultes
    ».


    Pour leur part, les producteurs
    de médicaments se sont engagés à continuer d’approvisionner les pharmacies. En
    revanche, la situation s’avère plus compliquée dans le cas des patients
    oncologiques. Le président de la Fédération des personnes atteintes d’un
    cancer, Cezar Irimia, a déclaré qu’aux dires des patients, sept médicaments à
    usage oncologique sont en rupture de stock depuis le début de l’année. En
    réplique, le Ministère de la Santé affirme qu’il s’agitseulement de trois médicaments qui manquent
    sur les rayonnages et dans les tiroirs des pharmacies, dont deux se trouvent
    dans les dépôts.



    Des mesures économiques et un record de déficit commercial



    Dans une tentative de ralentir
    l’inflation et de mettre un terme à la majoration des prix, la Banque centrale
    roumaine a majoré le taux directeur à 7% par an. Les experts de la BNR estiment
    que cette mesure débouchera sur une baisse de l’inflation, plutôt légère durant
    le premier trimestre de l’année en cours et plus significative ultérieurement,
    de sorte que l’indicateur ne dépasse pas les 10 pourcents d’ici l’été.
    Pourtant, la nouvelle hausse du taux d’intérêt clé entraînera, le plus probablement,
    une majoration des taux fixés par les banques commerciales, notamment dans le
    cas des crédits. N’empêche, les spécialistes affirment qu’une baisse anticipée
    de l’inflation serait un signe que la majoration des taux d’intérêt touche à sa
    fin.


    De l’avis de l’analyste
    économique, Dragos Cabat, il est important que le taux directeur poursuive sa
    tendance à la hausse afin que l’inflation atteigne un plafond avant de
    s’inscrire sur une pente descendante. Dragos Cabat :


    « Il est important que la
    Banque continue cette tendance ascendante de son taux directeur, car c’est
    de cette manière qu’elle entraînera le plus rapidement possible, un
    ralentissement de la croissance de l’inflation. C’est ce qu’il y a de plus
    important pour l’économie roumaine, à l’heure où l’on parle ; plus
    important que la croissance économique ou les mensualités bancaires qui
    concernent quelque 600.000 Roumains affectés, bien évidemment, par cette
    majoration du taux d’intérêt.
    »


    Après deux ans de pandémie et
    une année de guerre à ses frontières, le déficit de la balance commerciale de la
    Roumanie s’est envolé, en se montant à 31 milliards d’euros durant les onze
    premiers mois de l’année dernière, soit un déséquilibre record, selon l’Institut
    national de la Statistique. L’analyste économique, Constantin Rudnitchi
    précise :


    « Nous avons un record
    unique dans l’histoire du pays, du partiellement à la période
    inflationniste qu’on traverse aussi bien en Europe que dans le monde. Donc, on
    a une valeur à la hausse des importations. Mais, en dehors de ça, la
    Roumanie se confronte à une réalité problématique, à savoir le fait que le
    niveau de ses importations reste extrêmement élevé, tandis que la production
    intérieure et les exportations ont du mal à répondre aux besoins de l’économie
    nationale ».


    Dans ce contexte, le
    Gouvernement de Bucarest cherche à s’emprunter aussi bien sur le marché interne
    qu’externe, pour combler aussi bien à un déficit budgétaire d’au moins 160
    milliards de lei, soit 32 milliards d’euros, estimé pour cette année qu’à une
    dette plus ancienne qu’il faudrait refinancer.





    Des discussions bilatérales



    Les discussions
    roumano-ukrainiennes portant sur la Loi des minorités nationales récemment
    adoptée et promulguée par Kiev se poursuivent. Les ministres des Affaires
    étrangères des deux pays, Bogdan Aurescu et Dmitro Kuleba, se sont entretenus
    par téléphone à ce sujet mercredi, après qu’un dialogue similaire a eu lieu la
    semaine dernière entre les présidents Klaus Iohannis et Volodimir Zelenski. La
    loi a suscité l’inquiétude des autorités bucarestoises, car les représentants
    de la communauté roumaine en Ukraine n’ont pas été consultés lors de la
    rédaction du document, qui a été adopté sans l’avis de la Commission de Venise.
    Fin 2022, les autorités roumaines ont fait parvenir à leurs homologues
    ukrainiens une liste de prévisions stipulées par la dite loi et qui ont un
    impact négatif sur les Roumains d’Ukraine. Cette semaine encore, le ministre
    roumain des Affaires Etrangères s’est entretenu par téléphone avec son
    homologue suédois, Tobias Billstrom au sujet de l’adhésion roumaine à
    Schengen. Selon le MAE de Bucarest, le responsable de Stockholm a réitéré
    le soutien de son pays à l’intégration de Bucarest à l’Espace de libre
    circulation. LaPrésidence suédoise est
    prête à s’impliquer activement et à tout mettre en œuvre pour aider Bucarest à
    atteindre son objectif, en identifiant des solutions concrètes, basées sur un
    dialogue constructif avec toutes les parties concernées. Pour sa part, le
    ministre Bogdan Aurescu a mis en lumière l’importance de la coordination par la
    présidence suédoise d’un dialogue entre tous les partenaires européens
    impliqués dans ce dossier. Un dossier extrêmement important pour la Roumanie,
    comme l’on a précisé lors de la cérémonie de lancement de la présidence suédoise
    de l’UE, organisée cette semaine, à Bucarest.







  • 13.01.2023

    13.01.2023

    Viroses – Le nombre de cas d’infections respiratoires rapportés en Roumanie du 2 au 8 janvier s’est élevé à 102 884, alors que la semaine précédente celui-ci était de 74 567 cas enregistrés durant la semaine précédente, selon les chiffres de l’Institut national de santé publique. Y sont touchés aussi les enfants, qui arrivent à être hospitalisés avec des diagnostics de pneumonie. Par ailleurs, 15 décès des suites de l’infection au virus de la grippe ont également été rapportés. Les cas d’infection amplifient la crise provoquée par l’absence des pharmacies de certains médicaments utilisés dans le cas d’infections respiratoires.

    Schengen – L’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne est une priorité majeure pour la Roumanie a déclaré le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, hier à Bucarest à l’occasion du lancement officiel de la présidence suédoise de l’UE. Dans ce dossier, la Roumanie compte sur l’appui de la Suède, en tant que médiateur, a dit le chef de la diplomatie de Bucarest. L’ambassadrice de la Suède à Bucarest, Therese Hydén, a affirmé que le dossier Schengen figurera à l’agenda d’une réunion officielle lorsque l’Autriche ne s’opposera plus à l’adhésion de la Roumanie et les Pays-Bas à l’adhésion de la Bulgarie.

    Visite – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă a rencontré hier à Bucarest, Alfonso Garcia Mora, le vice-président de l’International Financial Corporation. Membre du groupe de la Banque mondiale et spécialisé dans le financement du secteur privé, l’IFC a développé en Roumanie le plus important volume des investissements de la région, plaçant la Roumanie parmi les dix plus importants bénéficiaires au niveau mondial, précise l’exécutif de Bucarest. Le premier ministre a expliqué que selon les analyses de Harvard, la Roumanie est 19e au monde dans le classement des économies les plus complexes et les plus sophistiquées et elle pourrait figurer au top 10 avant 2030. Selon les analyses réalisées au niveau gouvernemental, les investissements ont joué un rôle crucial dans la croissance économique enregistrée, cela nous encourage de continuer aux côtés de nos partenaires d’encourager les investissements, tels ceux publics que ceux privés. Parmi les avantages que la Roumanie possède figurent les ressources énergétiques, la main d’œuvre particulièrement bien préparée et une approche respectueuse des investisseurs au niveau de l’exécutif de Bucarest a déclaré Nicolae Ciuca.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a baissé en Roumanie de 16,8% en novembre à 16,4% en décembre 2022 sur le fond de la majoration du prix des produits alimentaires de 22,05%, des marchandises non-alimentaires de 14,95% et des services de 9,78%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. En novembre dernier, la banque centrale roumain avait majoré à 16,3% ses prévisions sur le taux d’inflation en fin d’année et a estimé un taux d’inflation de 11,2% pour la fin 2023. Hier, le porte parole de la Banque nationale de Roumanie, Dan Suciu a annoncé que cette année la Roumanie éviterait la récession, malgré une croissance économique inférieure à celle de 2022. Selon le responsable de la Banque centrale roumaine, une baisse significative de l’inflation est prévue pour le troisième trimestre et par conséquent, la Roumanie aura une inflation à un chiffre seulement.

    Aide humanitaire – Une aide humanitaire américaine pour l’Ukraine est passée pour la première fois par le centre logistique roumain de Suceava, dans le nord, a annoncé l’ambassade des Etats Unis à Bucarest. Il s’agit d’une trentaine de camions chargés de vêtements, chaussures, produits d’hygiène personnelle, couches, et kits de premier secours. Ces aides fonds partie d’une campagne lancée au mois de mars 2022 dans l’Etat américain d’Utah.

    Fête de la culture nationale – La Roumanie célèbre ce 15 janvier la Fête de la culture nationale, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu (1850 – 1889). Une multitude d’événements sont organisés partout en Roumanie, mais aussi dans l’espace virtuel. Plusieurs musées proposent des entrées gratuites ce dimanche alors que d’autres ont annoncé des programmes de visite prolongés. L’opéra national de Bucarest organise un concert spécial. Certaines institutions commencent la série d’événements dès aujourd’hui. La Bibliothèque nationale de Roumanie à Bucarest accueille un récital de poésie et de musique, alors que le musée national de la littérature roumaine à Iasi propose un atelier enligne sous le titre « l’époque d’Eminescu » qui invite les élèves à mieux connaitre le poète.

    AWACS – Des avions AWACS, de détection et de commandement aéroporté des Forces aériennes de l’OTAN se poseront mardi prochain sur la base 90 de transport aérien d’Otopeni, près de Bucarest, a fait savoir ce vendredi le ministère de la Défense. La base permanente de ces avions est l’Allemagne et leur déploiement en Roumanie vise à renforcer la posture défensive de l’Alliance dans la région de la mer Noire. Les avions AWACS devront effectuer dans la période qui suit des vols de reconnaissance sur le territoire des Etats membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Oana Lungescu, porte-parole de l’OTAN a précisé que les avions AWACS peuvent détecter des avions en vol depuis une distance de plusieurs centaines de kilomètres et sont un instrument clé de la mission de dissuasion et de défense de l’OTAN. Elle a également ajouté que 180 militaires otaniens seraient également déployés sur la base aérienne d’Otopeni.

    Météo – Temps morose en Roumanie aujourd’hui avec un ciel couvert et des précipitations sur le sud, le centre et l’est du pays. Des pluies verglaçantes sont également possibles. Les maxima vont de 1 à 10 degrés alors qu’à Bucarest les maximas tournent autour des 5 degrés.

  • Des nouveaux efforts pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen

    Des nouveaux efforts pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen


    La Suède a succédé à la République tchèque à la présidence tournante du
    Conseil de l’Union Européenne. Même si l’adhésion de la Roumanie et de la
    Bulgarie à l’espace Schengen n’est pas une priorité pour la nouvelle
    présidence, la diplomatie de Bucarest tente toujours de promouvoir ce sujet.


    Rappelons-le, en décembre dernier, lors du dernier Conseil Justice et
    Affaires intérieures, l’Autriche a bloqué l’adhésion de la Roumanie et les
    Pays-Bas se sont opposés à celle de la Bulgarie.


    Jeudi, à Bucarest, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan
    Aurescu, a profité de l’occasion offerte par le lancement officiel de la
    présidence suédoise du Conseil de l’Union Européenne pour réaffirmer que l’adhésion
    à Schengen était toujours une priorité majeure pour la Roumanie.


    Bogdan Aurescu a déclaré que le pays comptait sur le soutien de la Suède
    dans cette affaire, en sa qualité de médiateur. Il a souligné que la Roumanie s’était
    avérée être de facto le gardien de la
    sécurité de l’Union Européenne depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
    Il a déclaré aussi que les événements au pays voisin avaient démontré que la
    Roumanie avait à la fois de la compétence et de la volonté pour répondre
    efficacement aux grands défis. Selon lui, le refus d’accepter l’adhésion de la
    Roumanie à Schengen était erroné.

    Bogdan Aurescu : « Malheureusement, malgré notre contribution active à la sécurité de l’Europe
    et à la mise en œuvre de l’acquis de Schengen, et en dépit du fait que nous
    soyons prêts à devenir membres de Schengen, le Conseil JAI (n. d. : Justice et
    affaires intérieures) en décembre n’a pas eu l’unanimité des voix favorables à
    notre accueil. C’était un refus injuste de notre chance de devenir membres de
    l’espace Schengen. Une décision positive concernant notre présence dans
    l’espace Schengen est essentielle pour construire une Union Européenne
    solidaire et prospère.
    »


    Les autorités de Bucarest espèrent que le dossier Schengen sera à l’ordre
    du jour de la prochaine réunion du Conseil JAI. L’ambassadrice de Suède à
    Bucarest, Therese Hydén, a déclaré que tel serait le cas lorsque toutes les
    conditions seraient réunies.


    Therese Hydén : « Nous avons repris ce dossier très important
    de la République tchèque. C’est une question très importante et nous essaierons
    d’y trouver une solution. Nous collaborons étroitement sur cette question, tant
    avec la Roumanie qu’avec toutes les parties intéressées et impliquées. Le
    dossier Schengen sera à l’ordre du jour du Conseil lorsque les conditions
    seront réunies, c’est-à-dire lorsque l’Autriche aura changé sa position en ce
    qui concerne la Roumanie et dès que les détails seront clairs concernant la
    Roumanie et la Bulgarie. La Suède s’est engagée dans cette voie et en fera des
    efforts.
    »



    Pour sa part, la cheffe de la représentation de la
    Commission Européenne à Bucarest, Ramona Chiriac, a rappelé que l’Exécutif
    communautaire soutenait l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace
    européen de libre circulation : « Avec les deux pays dans
    l’espace Schengen, nous sommes plus forts, et pas plus faibles. En Europe, nous
    avons plus de sécurité, pas de danger, et nous sommes plus prospères et plus
    attractifs pour nos partenaires internationaux en tant que marché
    unique
    », a déclaré la cheffe de la représentation de la Commission Européenne.(trad. Andra Juganaru)

  • 12.01.2023 (mise à jour)

    12.01.2023 (mise à jour)

    Schengen – L’adhésion à l’Espace Schengen de libre
    circulation est une priorité pour la Roumanie, a fait savoir jeudi, le chef de
    la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Et lui de préciser que Bucarest compte
    sur le soutien en ce sens de la présidence suédoise de l’UE. Lors d’une
    conférence de presse organisée par l’Ambassade de Suède en Roumanie, le
    responsable roumain a rappelé que son pays a été « un gardien de facto de
    la sécurité européenne » dans le contexte de la guerre en Ukraine.
    L’ambassadrice suédoise à Bucarest, Therese Hyden, a déclaré à son tour que
    « le dossier Schengen figurera à l’agenda de la réunion officielle dès que
    le contexte s’avère propice », c’est-à-dire, dès que l’Autriche change de discours
    par rapport à la Roumanie et les Pays Bas, par rapport à la Bulgarie. Mercredi,
    Bogdan Aurescu s’est entretenu par téléphone avec son homologue suédois, Tobias
    Billstrom. Selon le MAE de Bucarest, celui-ci a souligné la détermination de la
    Présidence suédoise à s’impliquer activement et à tout mettre en œuvre pour
    atteindre cet objectif, en identifiant des solutions concrètes, basées sur un
    dialogue constructif avec toutes les parties concernées, ainsi qu’à soutenir
    les efforts de la Roumanie en vue de son adhésion. Rappelons que le 8 décembre,
    la Roumanie n’a pas été admise dans l’espace Schengen, en raison de
    l’opposition de l’Autriche, critiquée au plus haut niveau européen.












    Aide – Les Etats-Unis ont offert en première de l’aide
    humanitaire à l’Ukraine via le centre roumain de Suceava, a fait savoir
    l’Ambassade américaine à Bucarest. Un convoi de 30 camions transportant
    des vêtements, des chaussures, des
    produits d’hygiène, des paquets de couches, ou encore des médicaments s’est
    dirigé vers l’Ukraine. Depuis sa mise en place, le centre humanitaire de
    Suceava a collecté 40 tonnes de biens d’un montant de presqu’un million de
    dollars et 4 millions de dollars en liquide.




    Ukraine – La Roumanie et l’Ukraine entameront un processus de
    consultation sur la loi des minorités nationales en Ukraine, un document
    récemment adopté et promulgué par Kiev. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Bogdan Aurescu
    et Dmitro Kuleba, se sont entretenus par téléphone à ce sujet mercredi, après
    qu’un dialogue similaire a eu lieu la semaine dernière entre les présidents
    Klaus Iohannis et Volodimir Zelenski. La loi a suscité l’inquiétude des
    autorités bucarestoises, car les représentants de la communauté roumaine en
    Ukraine n’ont pas été consultés lors de la rédaction du document, qui a été
    adopté sans l’avis de la Commission de Venise. Même si la loi représente une
    version améliorée par rapport aux précédents projets analysés par le Parlement
    de Kiev, elle ne garantit pas, entre autres, le droit de la minorité roumaine à
    l’enseignement dans sa langue maternelle, précise la diplomatie roumaine.


















    Santé – 15 décès dus à la grippe ont été enregistrés
    dernièrement en Roumanie, a fait savoir jeudi l’Institut de la santé publique.
    Durant la première semaine de l’année en cours, le nombre de viroses a dépassé
    de 40% celui enregistré pendant la semaine d’avant. Plusieurs traitements contre les virus et la grippe manquent
    encore dans les rayons des pharmacies roumaines. De
    plus, sept médicaments pour le traitement des patients atteints de cancer
    restent introuvables sur le marché depuis le début de l’année, alors qu’ils
    sont prescrits à près de la moitié des patients, déplorent certains
    représentants des personnes atteintes de cancer. Le
    ministère de la Santé assure que la Roumanie ne connaît pas une pénurie, et que
    les médicaments en question sont stockés dans des entrepôts.








    Culture – La ville de Timișoara, dans l’ouest de
    la Roumanie, a obtenu le titre de Capitale européenne de la culture en 2023,
    aux côtés des villes d’Elefsina (Grèce) et de Veszprém (Hongrie). Ces villes rejoignent les 60 autres sélectionnées au
    cours des années précédentes, au sein de l’UE mais aussi au-delà de ses
    frontières. Tout au long de l’année, les Capitales européennes de la culture
    célèbreront la culture à travers des événements, des expositions et des
    performances. À Timișoara, le début officiel des festivités
    aura lieu du 17 au 19 février. Rappelons par ailleurs que la ville deSibiu
    (centre) a été la première ville roumaine désignée Capitale européenne de la
    culture en 2007 – l’année où la Roumanie est entrée dans l’Union européenne.






    Exportations – La Roumanie a exporté, au cours des neuf premiers mois de
    l’année 2022, des céréales et des préparations à base de céréales pour un
    montant d’environ 3,78 milliards d’euros, soit une hausse de 41,2% par rapport
    aux chiffres de la même période en 2021, selon les données centralisées par
    l’Institut national des statistiques. Les
    exportations les plus importantes ont été enregistrées en mars et se sont
    élevées à un peu plus de 619 millions de lei. En revanche, au cours de la
    période allant de janvier à septembre 2022, la Roumanie a importé des céréales
    et des préparations à base de céréales à hauteur de 1,27 milliard d’euros
    (+23,5%). Ainsi, sur les neuf premiers mois, l’excédent commercial s’est établi
    à 2,5 milliards d’euros.








    Tennis – Cinq joueuses
    roumaines se sont qualifiées à l’Open d’Australie, le premier Grand Chelem de
    l’année. Irina Begu affrontera la Chinoise Saisai Zheng, Sorana Cîrstea
    la joueuse kazakhe Iulia Putinteva, et Ana Bogdan la Hongroise Anna Bondar. Jaqueline Cristian aura l’une des adversaires les plus
    difficiles – l’Américaine Jessica Pegula et Patricia Ţig affrontera la
    Chinoise Shuai Zhang.






    Météo – Un temps morose vendredi, en Roumanie où de légères
    averses sont attendues dans le sud, le centre et l’est du pays. Les
    températures seront comprises entre 1 et 10 degrés. Vendredi, à midi, nous
    aurons entre 4 et 6 degrés dans la capitale.

  • De nouveaux points de sécurité en Europe

    De nouveaux points de sécurité en Europe


    Dans le contexte de l’invasion russe en
    Ukraine, la Suède et la Finlande ont récemment pris la décision d’abandonner
    leur politique de neutralité et d’adhérer à l’OTAN, dans une recherche éperdue
    de garanties de sécurité que seule l’Organisation du Traité de l’Atlantique
    Nord peut offrir. Aussi, les deux États nordiques ont officiellement déposé
    leurs candidatures auprès des instances de l’Alliance. Pour que leur démarche
    aboutisse, il leur faudra néanmoins disposer de l’accord unanime des États membres,
    alors que la Turquie n’hésite pas à faire part de ses réserves, en prétextant
    des sanctions imposées par les deux pays candidats à l’encontre d’Ankara, et du
    soutien apporté par ceux-ci au soi-disant « terrorisme kurde ».
    Malgré tout, l’OTAN se dit confiante que ces accrocs seront bientôt dépassés,
    et que le processus d’adhésion ne prendrait ensuite pas plus que quelques
    semaines avant d’aboutir. Enfin, par la suite, il faudrait que le processus de
    ratification de ladite décision par les parlements des membres de l’Alliance ne
    prenne pas plus d’un an. Mais qu’apporterait une éventuelle adhésion à l’OTAN
    des deux États candidats ?

    Virgil Bălăceanu, général en réserve et ancien représentant de
    la Roumanie auprès du commandement de l’OTAN, à Bruxelles, pense que l’adhésion
    de la Suède et de la Finlande sera bénéfique pour toutes les parties intéressées.

    Il s’agit de deux Étatsimportants, qui sont d’ailleurs assez
    proches de l’OTAN et qui se sont montrés parmi les partenaires les plus motivés
    de l’Alliance. Des partenaires clef. Leur stratégie militaire est basée sur la
    défense du territoire national. C’est vrai notamment dans le cas de la
    Finlande, mais aussi de la Suède. En adhérant à l’OTAN, ces deux Étatsne
    manqueront pas de renforcer l’Alliance, et plus particulièrement son flanc
    nord. Raffermie par ces deux nouveaux alliés qui, avec la Pologne et les Étatsbaltes,
    forment ce flanc nord, l’OTAN sera plus à même de répondre à quelque défi
    sécuritaire que ce soit, y compris à la menace potentielle représentée par la Fédération
    de Russie. Par la suite, nous verrons que c’est bien le flanc sud-est de
    l’Alliance qui est le plus périclité dorénavant. Mais dans l’ensemble,
    l’adhésion des deux Etats va renforcer l’OTAN et je ne dirais pas non plus que
    cela représente une menace pour la Fédération de Russie. Cette dernière avait
    d’ailleurs longuement hésité avant de prétendre que cela puisse advenir. D’un
    autre côté, l’on voit bien que la guerre russe contre l’Ukraine provoque une
    réaction inverse de celle désirée par le Kremlin lorsqu’il l’avait commencée. En
    effet, la Fédération de Russie avait envahi l’Ukraine dans le but déclaré de
    tenir l’OTAN à distance, alors que maintenant elle constate que cela a produit un
    effet contraire : deux pays industrialisés et puissants en matière de
    capacités et de traditions de défense ont rejoint l’Alliance que la Russie
    pensait pouvoir affaiblir par la guerre qu’elle avait déclenchée contre l’Ukraine.
    Vivement que le processus d’adhésion aboutisse rapidement et que la Turquie ne
    s’y oppose plus.


    La
    Suède et la Finlande seront à coup sûr de pourvoyeurs de sécurité dans la
    région. Car elles sont d’ores et déjà dotées de forces armées modernes et
    efficaces, qui travaillent de concert avec l’OTAN, comme l’explique, pour radio
    Free Europe, Doug Klain, directeur adjoint du centre
    Eurasie du Conseil de l’Atlantique. Pourtant, et malgré la puissance militaire que
    ces deux États peuvent faire valoir, ils demeuraient frileux à l’égard de la
    Fédération de Russie. Selon Douglas Klain, si les deux États ont les mêmes
    inquiétudes, la Finlande, qui partage une longue frontière commune avec la
    Russie, demeure la plus vulnérable. Les dernières années, des avions russes ne
    se sont pas gênés d’approcher l’espace aérien finlandais, dans leur tentative
    d’intimider les voisins. Dans ce contexte, la Suède avait opté de poser sa
    candidature pour ne pas se retrouver isolée dans une péninsule scandinave dont
    elle demeurerait le seul pays neutre, hors de l’OTAN, alors que la Norvège et
    le Danemark avait rejoint l’Alliance dès sa création, en 1949. Mais quels
    seraient les conséquences de l’adhésion de ces deux États pour cette alliance
    qui ne cesse de s’agrandir, faisant de la mer Baltique presque lac
    intérieur ?L’analyste militaire Radu Tudor précise :


    Ce qu’il se passe c’est à l’opposé de ce que M. Poutine avait désiré.
    Vu le nombre d’erreurs stratégiques qu’il avait commises, ce n’est pas
    étonnant. En l’absence de cette guerre sanglante, l’adhésion des deux pays,
    leur sortie de l’état de neutralité qu’ils affectionnaient depuis belle lurette,
    auraient été improbable. Mais la Russie avait une nouvelle fois apporté la
    preuve de son agressivité, de toute absence de prédictibilité la concernant, de
    la menace qu’elle représente pour l’ensemble du monde libre. Dans ce contexte,
    la Suède et la Finlande sont arrivées à la conclusion que seul le parapluie
    sécuritaire de l’OTAN constituait une barrière suffisamment solide devant
    l’appétit agressif de la Russie. Ces deux Étatsviennent toutefois au sein de
    l’Alliance avec une riche expérience de lutte contre la Russie, car ils s’y
    sont souvent confrontés. Ils avaient étudié la stratégie russe, ils la
    connaissent bien pour s’y être souvent frottés. Et avec leur adhésion, la
    question de la sécurité du flanc nord de l’Alliance est assurée, car nous y trouvons
    la Pologne, la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, des pays avec
    lesquels on ne badine pas et qui apportent une contribution significative à
    l’Alliance.


    Selon l’analyste militaire Radu Tudor, c’est
    dans la zone du sud-est de l’Alliance que nous devrions assister à un
    développement accéléré de l’infrastructure et des capacités de l’OTAN. La zone
    de la Roumanie autrement dit. (Trad. Ionuţ Jugureanu)





  • La Roumanie approuve l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN

    La Roumanie approuve l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN

    Vladimir Poutine a voulu moins d’OTAN et il en
    recevra plus, constataient les commentateurs politiques, qui rappelaient ainsi
    un des prétextes utilisés par le chef du Kremlin pour justifier l’invasion de l’Ukraine,
    le 24 février dernier : le souhait du régime pro-occidental de Kiev de
    faire adhérer l’État ukrainien à l’Alliance Atlantique. Le résultat en est un
    élargissement de l’OTAN dans la Péninsule Scandinave. L’année dernière déjà,
    lorsque ceux qui misaient sur une attaque déclenchée par le président de la
    Russie étaient peu nombreux, la Finlande et la Suède avaient rejeté toute
    ingérence russe dans leurs décisions souveraines de rejoindre ou non l’OTAN.

    La
    Suède, qui n’avait plus participé à une guerre depuis des siècles, était très
    attachée à son statut d’acteur international essentiellement pacifique. Occupée
    par l’empire des tsars jusqu’en 1917 et impliquée dans la guerre contre l’Union
    soviétique entre 1939 et 1944, la Finlande de l’après-guerre s’est maintenue
    dans une neutralité rigoureuse, sa classe politique ayant évité toute
    déclaration ou action à connotation antisoviétique. Helsinki a adhéré à l’Union
    européenne en 1995, mais s’est tenu à l’écart de l’OTAN. De l’avis des
    analystes, ce que le président russe aurait envisagé c’était une « finlandisation »
    de l’Ukraine. Or, c’est justement l’invasion de celle-ci qui a poussé les opinions
    publiques et les classes politiques des deux pays scandinaves à abandonner la
    neutralité pour se tourner vers l’atlantisme et demander l’adhésion à l’OTAN.

    Bien
    qu’en vacances, le Parlement bicaméral de Bucarest s’est réuni en session
    extraordinaire, mercredi, pour ratifier, à une majorité écrasante, l’adhésion
    de la Suède et de la Finlande, la Roumanie étant un des
    premiers États membres de l’Alliance à le faire. Tous les groupes
    parlementaires ont voté en faveur de la ratification, les représentants de tous
    les partis politiques ayant souligné dans leurs prises de parole la nécessité d’entreprendre
    cette démarche en tant que preuve de solidarité européenne, dans l’actuel
    contexte sécuritaire mondial, gravement bouleversé par la guerre en Ukraine.


    Les
    30 membres de l’OTAN ont déclenché le processus de ratification de l’adhésion
    de la Finlande et de la Suède, à Bruxelles, le 5 juillet dernier. Le
    secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, y soulignait
    un moment historique pour l’organisation, qui, avec 32 membres, allait être
    encore plus forte. La Turquie est le seul État membre à y avoir mis des
    conditions, liées aux engagements des gouvernements d’Helsinki et de Stockholm à
    combattre le terrorisme kurde. Grâce au Protocole signé dans la capitale belge,
    la Finlande et la Suède peuvent participer aux réunions de l’Organisation du
    Traité de l’Atlantique Nord et avoir accès à des informations secrètes.

    Elles
    ne bénéficient pourtant pas de la protection militaire stipulée dans le fameux Article
    5 du Traité, aux termes duquel une attaque contre un État membre équivaut à une
    attaque contre tous. Dans leur cas, cet article sera applicable uniquement
    après conclusion du processus de ratification par les parlements de tous les États
    membres, un processus qui pourrait s’étendre sur une année, estiment les
    experts.21 des 30 membres de l’OTAN font également partie de l’Union
    européenne.

    Après l’adhésion de la Finlande et de la Suède, seuls l’Autriche,
    Chypre, l’Irlande et Malte resteront en dehors de l’Alliance. (Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • 20.07.2022 (mise à jour)

    20.07.2022 (mise à jour)

    OTAN – Réuni mercredi en session extraordinaire, le parlement roumain a ratifié l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Roumanie est un des premiers Etats membres à ratifier les protocoles d’adhésions des deux Etats à l’OTAN. Les documents ont été signés le 5 juillet à Bruxelles. La volonté de la Suède et de Finlande d’adhérer à l’Alliance survient sur le fond des préoccupations sécuritaires liées à l’invasion russe en Ukraine. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a informé ses homologues finlandais et suédois au sujet de cette ratification. A l’occasion d’un entretien par téléphone avec son homologue finlandais, Pekka Haavisto, le ministre Aurescu a évoqué aussi le sujet de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen de libre circulation, un objectif prioritaire pour Bucarest. Le ministre des Affaires Etrangères de la Finlande a exprimé à ce sujet l’appui complet et inconditionnel de son pays à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.

    Pompiers – 28 pompiers de Roumanie participent dans le cadre d’un programme multinational européen aux efforts de lutte contre les incendies de végétation près d’Athènes, capitale de la Grèce. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, aucune victime n’a été rapporté jusqu’ici par les autorités, mais des dizaines de maisons et de magasins ont été brulés ou endommagés. L’incendie de végétation a éclaté mardi dans l’après-midi, sur le Mont Penteli, dans le nord-est de la capitale source aussi de l’incendie catastrophique de Mati, il y a trois ans, qui a fait 102 décès. Toutes les banlieues de la région ont été évacuées et la circulation a déjà été interdite. Quelque 400 pompiers ont déjà été déployés. Ils sont épaulés par l’armée, mais aussi par des moyens aériens, des dizaines de véhicules et des centaines de volontaires.

    Gaz – La Commission européenne propose un plan de réduction de la consommation de gaz dans tous les Etats membres de 15% à commencer par le 1er août et jusqu’au printemps prochain. La proposition survient alors que l’Union se confronte au risque de coupures supplémentaires des livraisons de gaz depuis la Russie. Le plan européen de réduction de la demande de gaz est ciblé sur le remplacement du gaz avec d’autres combustibles et sur la réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs. Le nouveau règlement offrira à la Commission la possibilité de déclarer après des consultations avec les Etats membres « une l’alerte de l’Union » pour sécuriser l’approvisionnement, imposant une réduction obligatoire de la demande de gaz pour tous les Etats membres. Cette alerte pourrait être déclenché e cas de risque substantiel de déficit sévère de gaz ou en cas de demande de gaz particulièrement élevée. Les Etats membres devraient mettre à jour leurs plans nationaux d’urgence avant la fin septembre.

    Transports – Le gouvernement a approuvé dans le cadre de la réunion de mercredi le rapport sur l’achat de 12 locomotives qui fonctionnent à l’hydrogène, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. La valeur estimée du contrat financé par le biais du Plan national de relance et de résilience et par le budget d’Etat s’élèvera à 175 millions d’euros. Selon un communiqué du gouvernement, l’investissement prévoit la réalisation d’un projet pilote visant leur utilisation en tant qu’alternative écologique au transport diesel sur les lignes non-électrifiées. Parmi les avantages de ce projet figurent les économies de temps pour les voyageurs, la réduction des couts d’utilisation du véhicule, la réduction des courts d’entretien et des économies pour les opérateurs de transport ferroviaire de voyageurs, la réduction du nombre d’accidents et des émissions de gaz à effet de serre.

    Traite de personnes – Le département américain d’Etat a majoré la notation de la Roumanie à 2 dans sont rapport annuel sur la traite de personnes. Parmi les éléments stratégiques qui ont contribué à l’avancée de la Roumanie dans ce classement figurent la modification du Code pénal et la multiplication du nombre d’investigations et de condamnations pour des faits de traite de personnes et la création d’un service de lutte contre la traite de personnes dans le cadre du Parquet anti-terroriste. La police nationale a également été munie avec un système informatique performant visant à dépister les prédateurs sexuels et les pédophiles. Enfin, plusieurs modifications législatives visent à protéger les travailleurs saisonniers roumains à l’étranger. Le rapport prévoit aussi une série de 12 recommandations pour la Roumanie qui visent principalement la diversification et l’amélioration des services destinées aux victimes de la traite de personnes, l’amélioration du processus d’identification des victimes potentielles, l’amélioration des mécanismes de financement des ONGs qui offrent des service aux victimes, la majoration du nombre d’agents de police spécialisés dans la lutte contre ce phénomène et l’investigation immédiate de toute suspicion de complicité aux faits de traite de personnes parmi le personnel du secteur public.

    Niveau de vie – La Roumanie reste le pays européen ayant les plus grand décalage entre le milieu urbain et rural, constate une récente étude de l’Association « L’ambassade de la durabilité en Roumanie ». La population est partagée presqu’en parties égales entre le rural et l’urbain. En ville l’on recense 1 chômeur sur 144 habitants, alors que dans les villages une personne sur 55 n’a pas d’emploi. La pire situation est à retrouver au département de Dolj (sud), où une personne sur 23 est au chômage. Pour ce qui est des services sanitaires, dans le milieu urbain de Roumanie il y a un médecin pour 171 personnes, alors qu’en milieu rural il y en a un pour près de 1600 personnes. Côté éducation, le taux de réussite à l’Evaluation nationale à la fin du collège est de 68 % en ville et de seulement 32 % à la campagne. Les différences sont encore plus grandes dans le cas du BAC, à savoir : un taux de réussite de près de 65 % en milieu urbain et de 5 % seulement en milieu rural. En fin, selon la même étude, le taux des mères mineures est de 36 pour 1000 habitants en ville et de 41 pour 1000 habitants en milieu rural. A comparer avec la moyenne européenne qui de seulement 8 mères mineures pour 1000 habitants.

    Décoration – Le nageur David Popovici et l’entraineur Adrian Rădulescu ont été décoré mercredi par le président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a décoré David Popovici de l’Ordre national « Pour le mérite » au rang de chevalier. Cette décision intervient suite aux résultats obtenus par David Popovici aux Championnats du monde de natation de Budapest du 18 juin au 3 juillet, où David Popovici, 17 ans est devenu double champion du monde aux séniors aux épreuves de 100 et 200 mètres.

    Météo – Les météorologues annoncent une fin de semaine caniculaire partout en Roumanie. Des alertes code jaune et orange à la canicule ont été émises et le mercure des thermomètres grimpera jeudi jusqu’à 35 degrés. Les températures les plus élevées sont attendues en fin de semaine, avec 40 degrés à l’ombre, alors que l’indicateur Humidex dépassera le seuil critique des 80 unités. Il fera chaud aussi à Bucarest, où les maximas iront de 35 à 37 degrés.

  • 13.07.2022 (mise à jour)

    13.07.2022 (mise à jour)

    OTAN – Le gouvernement de Bucarest a approuvé les protocoles
    d’adhésion à l’OTAN de la Suède et de la Finlande, signé à Bruxelles, le 5
    juillet. L’adhésion de ces deux pays profondément ancrés dans les valeurs
    euro-atlantiques et dotés d’une capacité considérable de renforcement des
    structures de l’Alliance représente un bénéfice stratégique de grande valeur
    pour l’OTAN et implicitement, pour la Roumanie, grâce aux garanties de sécurité
    qui en découlent, a fait savoir le gouvernement de Bucarest dans un communiqué.
    Le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a annoncé la semaine dernière
    que le Parlement roumain parcourra avec célérité le processus de ratification. Une
    session extraordinaire du Législatif sera convoquée en ce sens. Et Marcel
    Ciolacu d’ajouter que : «la guerre illégale et injustifiée déclenchée
    par la Fédération de Russie contre l’Ukraine a changé fondamentalement les
    paramètres de sécurité ».






    Lanceurs d’alerte – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a
    rejeté à l’unanimité des voix la saisine déposée par l’USR, d’opposition,
    concernant la loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans son document,
    l’USR accuse la coalition au pouvoir d’avoir avancé une loi sous une
    forme qui ne fait qu’affaiblir considérablement la protection des personnes
    dévoilant des irrégularités au sein des institutions publiques. L’USR dénonce
    également le fait que le document en question bloque le processus de
    financement via le Plan national de relance et de résilience (PNRR).
    L’opposition énumère dans sa saisine quatre arguments de
    non-constitutionnalité, à savoir la transgression des obligations assumées au
    moment de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le manque de clarté et de
    prédictibilité.




    Chisinau – La cheffe du Parquet
    européen, Laura Codruta Kovesi et le chef du Parquet général de la République
    de Moldova, Dumitru Robu, ont signé mercredi, à Chisinau, un accord de
    collaboration entre leurs institutions pour faciliter les échanges
    d’informations et la coopération judiciaire pénale. Dumitru Robu a précisé
    qu’une de ses priorités est représentée par la poursuite des enquêtes pénales
    dans des affaires de dilapidation du patrimoine d’Etat. A son tour, Mme Kovesi
    s’est engagée soutenir, dans la mesure du possible, les activités du Parquet
    moldave.






    Rapport – La Commission européenne
    recommande à la Roumanie d’adopter une série de mesures censées lui permettre
    de répondre correctement aux préoccupations de Bruxelles quant à la manière
    dans les poursuites pénales se déroulent dans le système judiciaire roumain.
    L’Exécutif communautaire appelle Bucarest à s’assurer que par la révision des
    lois nationales de la justice, il offrira des garanties renforcées de
    l’indépendance du système, y compris à travers la réforme du régime
    disciplinaire des magistrats. Ce sont là quelques conclusions du rapport de
    Bruxelles sur le statut de droit en Roumanie, paru mercredi. Dans ce document,
    la CE exige à la Roumanie de mettre en place des normes pour mieux encadrer les
    activités des parlementaires et pour recruter de nouveaux procureurs. Bruxelles
    nous recommande également une consultation populaire plus efficace qui précède
    le vote des projets de loi, un plus de transparence dans le financement des
    partis politiques, une amélioration des mécanismes de consolidation de
    l’indépendance des médias. D’ailleurs, en parlant de la presse en Roumanie, la
    Commission européenne tire la sonnette d’alarme quant à l’accès limité des
    journalistes aux sources d’information et au manque de transparence quant à la
    distribution de contenu financé par les partis politiques en dehors des
    campagnes électorales.


    Covid – Le nombre des contaminations au coronavirus est de nouveau
    à la hausse en Roumanie. Plus de 3 777 nouveaux cas ont été rapportés ces
    dernières 24 heures, de 267 de moins que la veille. A noter que les autorités
    roumaines ont décidé de reprendre les rapports pandémiques quotidiens, sur
    toile de fond de cette recrudescence des cas. Depuis le début de la pandémie,
    en 2020, la Roumanie a recensé plus de 2 millions 949 mille 951 cas de
    contamination au coronavirus.
























    Réfugiés – Selon l’Inspection générale de la police roumaine aux
    frontières, quelque 9 800 ressortissants ukrainiens sont arrivés mardi en
    Roumanie. Depuis le 10 février dernier, soit deux semaines avant le début du
    conflit en Ukraine voisine, plus d’un million et demi de réfugiés ukrainiens
    ont franchi les frontières roumaines, la plupart juste pour transiter notre
    pays.

    Météo – Jeudi, les températures
    maximales iront de 27 à 34 degrés. Le ciel sera couvert et variable et des
    pluies éparses sont attendues sur les régions de montagne. Nous aurons 33
    degrés à midi, à Bucarest.

  • 05/07/2022 (mise à jour)

    05/07/2022 (mise à jour)

    OTAN – Le chef de la diplomatie roumaine a salué mardi la
    signature des protocoles d’adhésion à l’Organisation du Traité de l’Atlantique
    Nord de la Suède et de la Finlande, par les représentants permanents de ces
    deux pays et par ceux des Etats membres, y compris de la Roumanie. Bucarest a
    soutenu dès le départ la politique des portes ouvertes de l’OTAN, apprend-on
    dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Dans le même document, on
    rappelle que la décision d’adhésion à l’Alliance nord-atlantique appartient à
    chaque pays à condition qu’il réponde aux critères fixés et que les autres pays
    membres soient d’accord. Aucun pays tiers ne peut bloquer la politique
    d’élargissement de l’OTAN. Bucarest se dit persuadé que suite à l’adhésion de
    la Suède et de la Finlande, la politique de défense sera renforcée. La
    signature des protocoles d’adhésion lance le processus de ratification dans
    chacun des pays membres, a expliqué le secrétaire général de l’Alliance,
    Jens Stoltenberg. La Turquie fut le seul pays membre à avoir conditionné son accord au lancement de la procédure
    d’adhésion, du respect d’une série d’engagements de sécurité.






    Défense – La Roumanie
    est un des acteurs impliqués dans la politique européenne de sécurité, a fait
    savoir mardi le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lors d’une conférence de
    presse. Et lui d’affirmer que suite aux récentes décisions adoptées au Conseil
    européen et au sommet de l’OTAN, de Madrid, la Roumanie est devenue encore plus
    visible et mieux sécurisée. « Les Roumains et la Roumanie sont mieux
    protégés » a conclu le président roumain.












    FORD – Ford Otosan, le plus grand constructeur de véhicules
    utilitaires en Europe a repris officiellement la propriété de l’usine et de
    l’activité de production de Craiova en Roumanie, dans le cadre d’une cérémonie
    organisée mardi, 5 juillet. Le constructeur turco-américain a annoncé des
    investissements de presque 500 millions d’euros dans les trois ans à venir pour
    diversifier la production. Il a également annoncé la fabrication d’un
    nouveau véhicule utilitaire léger, qui entrera en production l’année prochaine
    à Craiova et qui aura une version entièrement électrique à partir de 2024.
    Présent à la cérémonie, le premier ministre, Nicolae Ciuca, a mis en évidence
    la volonté des responsables américains et turcs de renforcer leurs partenariats
    stratégiques avec la Roumanie. Et lui de rappeler qu’au terme d’un engagement
    prévu dans le cadre du Plan national de redressement et de résilience, la
    Roumanie aura d’ici 2026, 18000 bornes de recharge pour les voitures
    électriques.






























    Natation – Le relais tricolore hommes du 4×100 mètres nage libre réunissant David
    Popovici, Vlad Stancu, Ştefan Cozma et Patrick Sebastian Dinu a vaincu le
    relais britannique et a remporté la première médaille d’or pour la Roumanie,
    aux Championnats européens de natation junior. Dans la finale féminine de
    relais, la Roumanie s’est classée cinquième. 494 sportifs de 42 pays
    participent du 5 au 10 juillet, aux Championnats d’Europe de natation junior
    organisés à Otopeni, près de Bucarest. La Roumanie y est représentée par 26
    nageurs, dont le double champion mondial, David Popovici. Mardi, il s’est déjà
    qualifié en finale du 200 mètres nage libre.












    Météo – En Roumanie, la météo deviendra capricieuse à
    partir de mercredi. Des phénomènes orageux seront signalés dans le nord-ouest
    du territoire, où les températures connaîtront une chute sévère dans les heures
    à venir. Dans le reste du territoire, la canicule persistera. Mercredi, les
    températures maximales iront de 22 à 37 degrés. 35 degrés mercredi midi, à
    Bucarest.

  • Le nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Le sommet de l’OTAN de Madrid est l’une des réunions alliées les plus importantes de ces dernières années en termes de résultats pour la Roumanie, a déclaré le président Klaus Iohannis après la première journée de débats dans la capitale espagnole. Il a noté que le thème central des discussions qui ont eu lieu et des décisions prises était l’invasion militaire de l’Ukraine, frontalière de la Roumanie, par l’armée russe. Quant au nouveau concept stratégique de l’OTAN, adopté lors du sommet, il reflète de manière appropriée la situation sécuritaire actuelle. Ainsi, la Russie nest plus considérée comme un partenaire, mais est qualifiée de menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité et la stabilité des alliés. Pour la première fois, la Chine communiste est accusée d’utiliser un large éventail d’activités politiques, économiques et militaires pour projeter sa puissance dans le monde entier. Les ambitions déclarées et les politiques coercitives de la Chine posent des défis à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs — constatent les États membres de l’OTAN. Ils accusent également le partenariat stratégique entre Pékin et Moscou, qui va à l’encontre de l’ordre international.



    L’Alliance a également confirmé un renforcement de sa présence militaire sur le flanc est, y compris en Roumanie. Sa force de réaction passe de 40 000 à plus de 300 000 militaires hautement entraînés. « C’est la réorganisation la plus importante de notre défense collective depuis la Guerre froide », a souligné le secrétaire général Jens Stoltenberg. À son tour, le président américain Joe Biden a déclaré que « nous y sommes » et « nous prouvons que l’OTAN est plus nécessaire que jamais ». Il a annoncé un renforcement de la présence militaire américaine dans toute lEurope. L’Alliance a également promis de soutenir l’Ukraine, aussi longtemps que cela s’avèrerait nécessaire, pour résister à l’armée russe d’invasion. Le secrétaire général Stoltenberg a affirmé que le soutien à Kiev était “une obligation morale et politique”.


    Dans une déclaration commune, les Etats membres de lOTAN, qui ont déjà fourni des milliards de dollars darmes à lUkraine, ont annoncé qu’ils s’étaient mis d’accord sur un nouveau plan d’aide, qui implique de « livrer du matériel militaire non létal » et de renforcer la défense ukrainienne contre les cyberattaques. « La cruauté épouvantable de la Russie cause d’immenses souffrances humaines et des déplacements massifs » de population, affirment les signataires, et Moscou porte « l’entière responsabilité pour cette catastrophe humanitaire ». Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a salué ce qu’il a qualifié de « position forte » et « lucide » des alliés vis-à-vis de la Russie.


    En revanche, le président russe Vladimir Poutine, qui se trouve en Asie centrale ex-soviétique, dans son premier voyage à létranger depuis linvasion de l’Ukraine, a dénoncé les soi-disant « ambitions impériales » de l’OTAN, qui chercherait à affirmer son « hégémonie » à travers le conflit ukrainien. Poutine prétend également que la Russie na pas de problème avec ladmission imminente à lAlliance de la Suède et de la Finlande, qui, après des décennies de neutralité, ont décidé d’intégrer l’organisation suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.


    (Trad. : Ligia)


  • 27.05.2022

    27.05.2022

    Recensement – Aujourd’hui c’est le dernier jour pendant lequel les Roumains peuvent se faire recenser enligne dans le cadre du recensement de la population et des habitations Les salariés qui ont fait l’auto-recensement bénéficieront d’un jour férié. A partir de lundi, le recensement passe à l’étape suivante, celle de la visite à domicile des recenseurs, qui se fera du 31 mai au 17 juillet. Les autorités ont décidé il y a deux semaines de prolonger la période d’auto-recensement en raison de la demande du public. Conformément à l’Institut national de la statistique, jusqu’au 24 mai, plus de 10 250 000 questionnaires ont été complétés. Les Bucarestois ont rempli plus d’un million de formulaires numériques, suivis par les habitants de Cluj, dans le nord-ouest, avec quelque 400 000, Brasov (dans le centre) et Timis dans le sud avec plus de 380 000 questionnaires remplis. Aux termes de la loi, la participation au recensement est obligatoire et ceux qui refusent de fournir des informations correctes, risquent des amendes allant jusqu’à 600 euros.

    OTAN – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, tente ce vendredi de persuader son homologue turc, Mevlüt Çavuşoglu, qu’Ankara doit accepter l’intégration de la Suède et de la Finlande au sein de l’OTAN. Le ministre roumain se trouve à Instanbul pour la réunion trilatérale Roumanie – Pologne – Turquie. Antérieurement, il a discuté avec les ministres suédois et finlandais du processus d’adhésion de leurs pays respectifs à l’Alliance. Pour rappel, cette coopération trilatérale est un format conçu il y a une dizaine d’années, à l’initiative de Bucarest, afin de consolider la sécurité régionale et alliée. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, lors de la réunion anniversaire de ce vendredi, Bogdan Aurescu soulignera le soutien ferme de la Roumanie pour la politique des portes ouvertes de l’OTAN et pour une adhésion rapide de la Suède et de la Finlande. De son côté, la Turquie accuse les pays scandinaves, notamment la Suède, qui accueille une importante communauté d’exilés turcs, d’abriter des militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, sécessionniste), une formation qu’elle considère comme organisation terroriste. Saluée par la grande majorité des membres de l’OTAN, la demande de la Suède et de la Finlande d’intégrer l’Alliance survient sur toile de fond des inquiétudes causées par l’invasion russe en Ukraine.

    Réfugiés – Le nombre des refugiés ukrainiens entrés en Roumanie voisine jeudi s’est élevé à près de 9 000, selon un rapport de la police roumaine aux frontières. Depuis l’invasion de leur pays par l’armée russe, le 24 février et jusqu’à jeudi à 24 heures, 21 037 305 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie, selon le rapport de la Police roumaine aux frontières.

    Plan de relance – La semaine prochaine, la Roumanie présentera à la Commission européenne la première demande de financement du Plan national de redressement et de résilience, d’une valeur de 3 milliards d’euros, après l’adoption par le gouvernement du dernier acte normatif nécessaire à cette démarché. Il s’agit d’un mécanisme qui sera appliqué lorsque des actions illégales de gestion des fonds sont identifiées. C’était la troisième condition à respecter pour que la Roumanie puisse présenter sa demande de financement. La première condition visait les mécanismes de contrôle et de vérification de la réalisation des objectifs du Plan national de relance et de résilience et la deuxième concernait le chargement sur la plateforme de la Commission des 21 objectifs réalisés avant la fin de l’année dernière.

    Corruption – Trois roumains sont poursuivis par le Parquet européen sur de possibles fraudes avec des fonds communautaires, estimées à 3 millions d’euros. Les hommes de la loi qui ont effectué 15 perquisitions dans la région du Delta du Danube, ainsi qu’à Bucarest et dans les départements de Gorj et de Giurgiu, soupçonnent que les trois hommes avaient mis au point un schéma de fraude utilisant sept compagnies dont une immatriculée en Bulgarie voisine, pour pouvoir accéder à des fonds destinés au delta du Danube et les utiliser à d’autres buts. Les trois personnes auraient arrangé entre elles des achats à des prix beaucoup plus élevés pour obtenir des sommes provenant de fonds européens. La caution dans ce dossier a été établie à 1,7 millions d’euros.

    Bilan – Les libéraux et les sociaux-démocrates roumains ont présenté jeudi le bilan des 6 mois de gouvernance du cabinet de coalition. Dans le cadre d’événements différents, les leaders du PNL et du PSD ont évoqué la croissance économiques, les mesures visant à diminuer les effets des crises conjuguées aux quelles est confrontée la Roumanie et le paquet social destiné aux personnes vulnérables. Par ailleurs, l’Opposition constituée par l’USR et par l’AUR ont esquissé l’image d’une Roumanie en faillite, confrontée à une inflation élevée, à un niveau très bas des investissements et dépourvue de tout programme de redressement.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu rencontre aujourd’hui Leolia Jeanjean au troisième round du tournoi de tennis de Roland Garros, à Paris. Après avoir disposé de la sportive russe Ekaterina Alexandrova jeudi 6-7 (3), 6-3, 6-4, Begu est la dernière Roumaine figurant sur le tableau de simple du tournoi. Jeudi également, Simona Halep, a perdu dans le deuxième tour contre la chinoise Zheng Qinwen. La Roumaine, sacrée à Paris en 2018, a perdu alors qu’elle avait le match en main face à la 74e joueuse au classement WTA. Halep affirme avoir souffert une attaque de panique durant le match.

    Météo – Il fait beau en Roumanie où les maxima vont de 21 à 31 degrés. 30 degrés sous un ciel variable à Bucarest, assez couvert et une atmosphère assez étouffante.