Tag: Suisse

  • 13.12.2022

    13.12.2022

    Schengen – Le Parlement européen doit débattre aujourd’hui de la situation créée par le véto à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen exprimé par l’Autriche dans le cadre du Conseil des Affaires Intérieures, sujet présent à l’ordre du jour suite au vote des plus grands groupes politiques du législatif communautaire. Hier, le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a rencontré à Bruxelles le ministre fédéral en charge des Affaires européennes et internationales de l’Autriche, Alexander Schallenberg, à la demande du côté autrichien. A cette occasion, Bogdan Aurescu a précisé que Bucarest utiliserait tout les moyens disponibles pour débloquer la situation et a ajouté qu’il était nécessaire d’identifier une solution constructive. Le ministre roumain a démontré à nouveau que les informations du côté autrichien visant une possible implication de la Roumanie dans le flux migratoire illégale vers l’Autriche ne correspondent en aucune manière aux les statistiques réalisées par les agences européennes en charge des frontières. Les autorités autrichiennes ont mentionné ne pas agréer la feuille de route proposée par la Commission européenne relative à la gestion de la migration, puisqu’elle ne serait qu’un premier pas. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré lundi dans la soirée dans le cadre de ses premières déclarations publiques après le rejet de l’adhésion que le véto exprimé par l’Autriche était injustifié et incompréhensible.

    Autriche – Les entreprises appartenant au ministère roumain des Transports ont annoncé leur intention de transférer leurs fonds des comptes ouverts à la banque BCR, détenu par le groupe autrichien Erste. Le ministre des transports Sorin Grindeanu affirme que de nombreuses entreprises subordonnées à l’institution qu’il dirige ont trouvé des conditions meilleures à la banque roumaine CEC. Le coup d’envoi de ce processus a été donné par la Commission nationale d’administration routière qui doit rouler par le biais de la Banque centrale roumaine au moins 2,5 milliards d’euros par an. D’autres entreprises, telles les Chemins de fer, le port de Constanta ou la Compagnie des aéroports de Bucarest feront le même. « A mon avis c’est une bonne décision, vu que les conditions sont meilleures », affirme encore M Grindeanu. Après l’opposition de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne et la Fédération nationale des syndicats de l’Industrie alimentaire, Sindalimenta, a décidé de fermer ses comptes à la banque BCR. Fermiers, syndicats et hommes d’affaires ont annoncé boycotter les entreprises autrichiennes, y compris les stations d’essence OMV Petrom.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a grimpé au mois de nombre de 15,3% à 16,8%. Selon les chiffres publiés aujourd’hui par l’Institut national de la statistique les produits alimentaires ont connu la hausse des prix la plus importante, de 22%, suivis par les marchandises non-alimentaires (16%) et par les services (près de 10%). Ces chiffres dépassent les prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année, de 16,3% tel qu’énoncées le mois dernier par le gouverneur de la Banque centrale roumaine.

    Budget – Les Commissions spécialisées du Parlement de Bucarest analysent le budget d’Etat et des assurances d’Etat pour 2023. Hier, à l’issue d’une journée de débats marathon, une grande partie des allocations budgétaires proposées par le gouvernement ont été approuvées. La défense bénéficiera d’une enveloppe sans précédent de 2,5% du PIB, censée permettre la poursuite des programmes de dotation de l’armée, et l’achat de systèmes de missiles sol-air Patriot et sol-sol Himars. Selon le gouvernement, le PIB devrait augmenter l’année prochaine de près de 3 % malgré un ralentissement de la croissance économique. Le cabinet table pourtant sur une meilleure collecte des taxes, sur la baisse de l’inflation et du chômage. C’est pourquoi le déficit devrait également baisser à 4,4% du PIB.

    Etude – Les Roumains ont à l’heure actuelle trois grandes raisons d’inquiétude : l’inflation, l’invasion en Ukraine et le cout des services médicaux – selon une étude réalisée le mois dernier par une compagnie de consulte en management. La plupart des Roumains s’attendent à ce que les prix des produits de base augmentent le long de l’année prochaine. Par rapport aux autres Etats d’Europe, seuls les britanniques sont plus inquiets que les Roumains par la hausse des prix. Les Italiens, les Espagnols, les Français et les Allemands sont moins concernés par cet aspect.

    Météo – Températures à la baisse en Roumanie, avec des maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est variable, couvert sur les Carpates orientales où il y a quelques chutes de neige. Des précipitations mixtes sont possibles sur l’extrême sud-est du pays. – Les Commissions spécialisées du Parlement de Bucarest analysent le budget d’Etat et des assurances sociales d’Etat pour 2023.

    Suisse – Le président de la Confédération suisse, Ignazio Cassis, a declaré, à Bucarest que la Roumain devait faire partie de l’espace Schengen de libre circulation européenne, mais a mentionné aussi que l’Autriche était soumise à de grandes pressions migratoires, chose qui touche les ressortissants de ce pays. Cette pression migratoire, n’est pas due à la Roumanie, a précisé le responsable suisse dans le cadre d’une conférence de presse en compagnie du président roumain, Klaus Iohannis. L’évolution de la guerre en Ukraine, les mesures d’aide humanitaire à la population ukrainienne et les réfugiés, les implications du conflit sur le plan énergétique, ainsi que sur le plan de la sécurité amimentaire mondiale à figure à l’ordre du jour des pourparlers entre les deux responsables. La Suisse appèle au respect stricte de la Convention de Genève et soutient les efforts de la communauté internationale de documenter et de sanctionner les crimes de guerre, a souligné à cette occasion Ignazio Cassis.

  • 12.12.2022

    12.12.2022

    Bruxelles – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe, aujourd’hui, à Bruxelles, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’UE – Conseil Affaires Etrangères. A l’agenda figurent la lutte contre les effets de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la situation en République de Moldova dans ce contexte – sujet introduit à l’ordre du jour des pourparlers à la demande de la Roumanie, la situation en Iran, des aspects relatifs aux droits de l’homme, les évolutions dans le voisinage au sud et la situation en Tunisie. En marge du Conseil des Affaires Etrangères, une réunion informelle sur l’avenir du Partenariat oriental est également prévue. Il s’agit d’une initiative du ministre Aurescu et de ses homologues de République Tchèque, Suède et Pologne, qui censée esquisser une position claire et unitaire de l’UE au sujet de l’avenir du Partenariat à l’est et générer des idées visant à le revitaliser, d’une manière pratique et efficace. Egalement aujourd’hui les ministres des AE des Etats du Partenariat à l’est se réunissent en compagnie du ministre roumain Bogdan Aurescu et les ministres des AE des Etats membres de l’UE et des homologues des Etats partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine.

    Schengen – Le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode a transmis une lettre ouverte à son homologue autrichien, Gerhard Karner, afin d’exprimer sa profonde indignation face au vote de l’Autriche la semaine dernière contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne Schengen. Lucian Bode affirme que le responsable autrichien avait fait un jeu politique indigne et exprimé son étonnement quant au changement radical de position de celui-ci, qu’il accuse d’avoir traité les Roumains d’une manière injuste. Lucian Bode est d’avis que le problème de la migration invoqué par l’Autriche ne pourrait pas être imputé à la Roumanie, situation comprises par tous les autres Etats membres. Suite au véto de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, des fermiers, des syndicats et des hommes d’affaires de Roumanie ont annoncé boycotter les entreprises et les stations service appartenant à des compagnies autrichiennes. La Fédération nationale des syndicats de l’Industrie alimentaire Sindalimenta a déjà décidé de fermer ses comptes dans une banque autrichienne. A Bucarest, les autorités poursuivent les démarches en vue de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, malgré le vote négatif enregistré lors de la réunion des ministres européens la semaine dernière à Bruxelles. Selon le premier ministre roumain Nicolae Ciucă, les autorités de Bucarest déroulent des consultations avec les institutions communautaires sur l’opportunité de remettre le sujet de l’adhésion de Roumanie à Schengen à l’agenda du Conseil européen du 15 décembre. Entre autres, les responsables roumains évaluent aussi la possibilité de découpler la Roumanie de la Bulgarie dans le processus d’adhésion. Nombre d’Etats européens se sont déclarés extrêmement déçus du veto à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen.

    Programme régional – Le ministère des investissements et de projets européens de Bucarest a reçu le feu vert de la Commission européenne pour le programme régional Bucarest – Ilfov. Celui-ci bénéficie d’une enveloppe totale de 1,4 milliards d’euros et vise principalement la transformation de la région en un espace compétitif par le biais de l’innovation, de la numérisation et des entreprises dynamiques, tout en protégeant l’environnement. La carte de la décentralisation des fonds européens est actuellement complète, précise le ministère des investissements et des projets européens.

    Suisse – Le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest le président de la confédération suisse, Ignazio Cassis. Les deux hommes doivent évoquer les relations bilatérales et la coopération économique avec un accent particulier sur la stimulation des investissements et l’identification de nouveaux domaines de collaboration. Il y aura aussi un échange d’opinions sur des thèmes d’actualité à l’agenda international, y compris l’évolution de la guerre en Ukraine, les mesures d’appui humanitaire pour la population ukrainienne et les réfugiés, les implications du conflit sur le plan énergétique, ainsi que dans celui de la sécurité alimentaire mondiale. Egalement à l’ordre du jour de la réunion : la coopération roumano – suisse et les perspectives du prochain mandat suisse de membre non-permanent dans le Conseil de sécurité de l’ONU, en 2023 et 2024. Un accord cadre roumano-suisse sera également signé afin de mettre en place la deuxième contribution financière suisse visant à réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE.

    Gaudeamus – Tombée de rideau, dimanche sur la foire du Libre Gaudeamus, un des plus grands événements du domaine, organisé par Radio Roumanie. Cinq jours durant des centaines de lancements de livres ont eu lieux, des débats, des dialogues entre les lecteurs et les auteurs, des ateliers et plein d’autres activités. Somme toute, Gaudeamus a réuni cette année plus de 200 maisons d’édition qui ont proposé plus de 600 événements. Comme d’habitude, le public a été invité à voter le livre le plus convoité de la foire. Cette année, c’est le roman du fameux auteur roumain Mircea Cărtărescu, « Teodoros » qui a reçu ce titre. A remarquer aussi une importante présence francophone à cette édition de la foire Gaudeamus. Plus de détails, après les infos.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil agriculture et pêche (AGRIFISH). A l’ordre du jour de la réunion figurent des aspects importants du secteur agricole roumain : la situation du marché, les plans stratégiques de la Politique agricole commune, le bien-être des animaux, les possibilités de pêche en 2023, les indications géographiques, l’utilisation des pesticides. Les ministres évoquent également les progrès enregistrés dans la mise en application de la nouvelle stratégie de l’UE relative aux forêts pour 2030 et auront un échange d’opinions sur les actions entreprises au niveau de l’UE et au niveau national. Ils doivent également débattre de la situation actuelle du marché dans les Etats membres, dans le contexte de la guerre déclenché par la Russie contre l’Ukraine, analysant les principales problématiques qui visent la crise énergétique et celle des engrais, les prix élevés des facteurs de production ainsi que la pression que la crise exerce tant sur les fermiers que sur les consommateurs. Les plans stratégiques inclus dans la politique agricole commune dans le contexte de la situation actuelle en Ukraine et des nouveaux défis auxquels se confrontent tant le secteur de l’agriculture que celui de la pêche figurent également à l’ordre du jour de la réunion.

    Kosovo – L’OTAN et l’UE ont fermement condamné l’attaque perpetrée dans le nord du Kosovo contre une patrouille des forces de l’ordre de l’UE, EULEX. L’Otan, qui dispose d’une mission de 4.000 membres au Kosovo sous mandat de l’Onu, a jugé ces attaques inacceptables. Nous appelons toutes les parties a éviter les provocations et a contribuer au calme et a la stabilité, a tweeté la porte-parole de cette mission Oana Lungescu. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné ces attaques et a appelé les Serbes du Kosovo a retirer immédiatement les barricades. Le calme doit etre rétabli, a tweeté dimanche M. Borrell, appelant tous les protagonistes a éviter l’escalade. Dimanche, des dizaines de Serbes, protestant contre l’arrestation d’un ancien policier, se sont réunis a nouveau dans la matinée sur des barrages édifiés la veille et qui paralysent le trafic a deux passages frontaliers entre le Kosovo et la Serbie. Plusieurs heures apres la mise en place des blocages routiers, la police a indiqué avoir subi trois attaques successives avec des armes a feu, samedi soir, sur l’une des routes menant a la frontiere. L’ancienne province serbe du Kosovo, en majorité peuplée d’Albanais, a proclamé son indépendance en 2008. Cette proclamation d’indépendance a été reconnue par les Etats-Unis et la majorité des pays de l’UE mais pas par Belgrade qui encourage la majorité serbe du nord du Kosovo a défier l’autorité de Pristina.

    Radio – La radio publique roumain accueille aujourd’hui à Bucarest la réunion de la Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen COPEAM. Y participent des représentants de toutes les radios et les télévisions publiques membres de l’organisation de Croatie, Italie, France, Palestine, Espagne et de Turquie. Radio Roumanie est présente au Comité directeur de la COPEAM dès 2009 et les projets déroulés dans le cadre de ce partenariat ont créé au cours d’une décennie de coopération de nombreuses opportunités d’échanges de programmes radiophoniques et d’expérience pour les journalistes. Météo – Températures à la baisse par rapport au jour précédent en Roumanie pour devenir très réduites sur l’ouest et le nord-ouest et similaires aux moyennes pluriannuelles sur le reste du territoire. Le ciel est couvert et il neige en montagne. Les neiges sont également présentes sur l’ouest, le centre et le nord du pays et d’autres précipitations mixtes (pluie-neige) sont attendues sur le reste du territoire, dont le sud et le sud-est. Les maximas vont de – 2 à 10 degrés.

    Budget – Le budget d’Etat et celui de la sécurité sociale doivent être soumis cette semaine au vote du Législatif. Les Sénateurs et Députés tant du Pouvoir que de l’Opposition ont déposé des amendements et les débats ont commencé dans le cadre des commissions spécialisées. Selon le calendrier établi par la direction du Législatif, le vote final est prévu pour jeudi. Le budget d’Etat repose sur une croissance économique de 2,8% et prévoit un déficit de 4,4% du Produit intérieur brut. Les dépenses destinées aux investissements s’élèvent à quelque 22,7 milliards d’euros. Parmi les ministères qui bénéficieront de davantage de fonds figurent la Défense, le Développement, l’Agriculture, les Transports et l’Education. Au pôle opposé, l’Energie, la Justice et la Santé verront leurs budgets diminuer. Parmi les mesures envisagées mentionnons aussi la majoration de 10 % des salaires bruts dans le secteur public, la croissance de 12,5 % du point de retraite et l’augmentation du SMIC à 3 000 lei (610 euros). Dans l’opposition, le parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) a déjà fait part de son intention de déposer des amendements, n’étant pas d’accord avec les projets de budget proposés par l’Exécutif.

    Corruption – Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires Etrangères, Josep Borrell, a jugé « d’extrêmement inquiétant » le fait que nombre de personnes liées au Parlement européen ont été inculpés en Belgique. La vice-présidente hellène du Parlement européen, Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées et incarcérées en Belgique dans le cadre d’une enquête visant des faits présumés de corruption impliquant le Qatar. Les quatre ont été accusés d’appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption. Dans l’appartement d’Eva Kaili les hommes de la loi ont trouvé des sacs entiers d’argent selon des sources judiciaires.

  • La semaine du 6 au 10 septembre

    La semaine du 6 au 10 septembre


    Crise gouvernementale à Bucarest


    Avancée par l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS (ancien partenaire au pouvoir) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR, l’opposition nationaliste), la motion de censure contre le gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu, a été lue jeudi, en séance plénière du Parlement de Bucarest. Ciblé sur des sujets tels les investissements, la santé, l’éducation et l’infrastructure, le document affirme que la Roumanie a à sa tête un gouvernement qui manque de soutien parlementaire et un premier ministre intéressé uniquement par la compétition interne à son propre parti politique. Les débats et le vote auront lieu après que la Cour constitutionnelle se soit prononcée sur la saisine formulée par le premier ministre, Florin Cîţu, quant à l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif au sujet de la motion de censure. Le président de la Chambre des députés, le libéral Ludovic Orban, en compétition avec Florin Cîtu pour la direction du PNL, considère que la décision de reporter le calendrier des débats et du vote est profondément anticonstitutionnelle. La présidente du Sénat, Anca Dragu (de l’USR-PLUS), affirme que les libéraux usent de touts les subterfuges pour empêcher les débats et le vote sur la motion de censure. Monsieur Cîtu a déclaré qu’en cas de décision favorable de la Cour constitutionnelle, il exigerait la démission des présidents des deux Chambres du Parlement. Rappelons-le, l’USR-PLUS a avancé une motion de censure et réclamé la démission du premier ministre, après que celui-ci a révoqué de ses fonctions le ministre USR de la Justice, Stelian Ion. Ultérieurement, tous les ministres USR PLUS ont démissionné, tandis que les secrétaires et les sous-secrétaires d’Etat, les préfets et les sous-préfets en ont été révoqués.



    Visite en Suisse du chef de l’Etat roumain


    En visite officielle en Suisse pour marquer les 110 années de relations diplomatiques bilatérales, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré au sujet de la crise politique roumaine, que la situation n’était pas si préoccupante. Lors des pourparlers avec son homologue suisse, Guy Parmelin, Klaus Iohannis a rappelé que la Confédération helvétique était dixième au classement des investisseurs étrangers en Roumanie et qu’il espérait bien que les investisseurs suisses continuent à s’intéresser à notre pays. Le leader de Bucarest a tenu à remercier son homologue suisse pour le soutien de Berne à l’adhésion de Bucarest à l’Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE. Pour sa part, le président suisse a rappelé que les deux pays partageaient de nombreux points de vue. D’autres sujets à l’agenda des discussions : l’éducation, la cybersécurité, la recherche et l’innovation.



    Réunion annuelle de la diplomatie roumaine


    Les travaux de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine ont eu lieu trois jours durant à Bucarest, aussi bien en présentiel qu’à distance. Les principaux thèmes de débat ont été les actuels défis sécuritaires, la résilience dans le contexte pandémique et le renforcement de la coopération entre les pays européens. Les participants se sont également penchés sur le rôle de la Roumanie dans la perspective de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, ainsi que sur la réforme consulaire déroulée au niveau du Ministère roumain des Affaires Etrangères depuis le début de l’année. Les invités spéciaux de cette réunion ont été le chef de la diplomatie grecque, Nikos Dedias, et la secrétaire générale de l’OSCE, Helga Schmid. Le ministre roumain des Affaires Etrangères a mis en évidence l’émergence de nouveaux défis de sécurité dans la région et dans le monde, l’occasion pour son homologue d’Athènes de réitérer l’importance de la solidarité face aux menaces transnationales. La secrétaire générale de l’OSCE a quant à elle affirmé que la diplomatie plurilatérale restait l’unique solution viable pour une gestion efficace des actuels problèmes de sécurité. Parmi les invités de Bucarest, notons aussi la présence du chef de la diplomatie moldave, Nicu Popescu. La République de Moldova, tout comme les pays du voisinage oriental de la Roumanie, continue à subir différentes pressions de l’extérieur, a tenu à préciser le ministre roumain, Bogdan Aurescu. Son homologue de Chişinău a expliqué que son pays était depuis quelques années déjà confronté à une hausse de la corruption, parallèlement à un affaiblissement de la force de l’Etat et de ses institutions, d’où une baisse de la résilience, y compris face aux conséquences de la pandémie.



    La Roumanie, en proie à la quatrième vague pandémique


    Le nombre de nouveaux cas de contamination, rapportés par la Roumanie cette semaine, a dépassé la barre des 2000 cas en 24 heures. Le bilan des décès s’est également alourdi, tandis que le nombre de personnes dépistées positives et hospitalisées dans des unités de Réanimation est à la hausse. Les experts affirment que le pays est touché par la quatrième vague pandémique et recommandent à la population de respecter les mesures sanitaires et de se faire vacciner. Pourtant, les Roumains ne s’empressent pas à se faire immuniser contre la Covid-19. A l’heure où l’on parle, seulement 31% d’entre eux sont entièrement vaccinés, soit 5,2 millions de personnes. Selon l’Institut national de santé publique, plus de 80% des cas de coronavirus, identifiés la semaine dernière, étaient des personnes non vaccinées. D’ailleurs, une majorité écrasante, denviron 93%, des décès provoqués par linfection au nouveau coronavirus concerne des gens non vaccinés, tandis que 5% des victimes étaient partiellement vaccinées. Les autorités ont affirmé faire des efforts pour augmenter le nombre de lits dans les unités de réanimation-soins intensifs, parallèlement à la mise en place de plusieurs centres de vaccination mobiles, notamment à la campagne et dans les campus universitaires. Les enfants roumains se préparent pour une nouvelle année scolaire. Prévue le 13 septembre, la rentrée se fera en présentiel et les cours seront dispensés dans les salles de classe tant que le taux d’incidence reste en dessous de 6 cas pour mille habitants. N’empêche, le gouvernement roumain a décidé de prolonger l’état d’alerte de 30 jours, sans mettre en place de nouvelles restrictions sanitaires. Jeudi, le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la carte des pays en zone rouge, en provenance desquels les voyageurs seront obligés d’observer une période de quarantaine à leur arrivée en Roumanie. Y feront exception les personnes vaccinées. La Bulgarie est passée au rouge, tandis que l’Allemagne est passée du vert au jaune.


    (Trad. : Ileana Ţăroi, Ioana Stăncescu)

  • 09/09/2021

    09/09/2021

    Coronavirus — La Roumanie a dépassé, pour la 3e journée consécutive, les 2 000 nouveaux cas d’infection au coronavirus, et le nombre des personnes qui ont besoin d’être hospitalisées et en soins intensifs continue de croître. Les autorités ont rapporté jeudi 2 226 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus sur près de 40 000 tests effectués. Près de 4 000 patients malades de Covid sont maintenant hospitalisés, dont 523 en soins critiques. Sur l’ensemble des patients internés, 99 sont mineurs, dont 8 en réanimation. Le bilan de jeudi fait aussi état de 79 décès associés à l’infection au SARS-CoV 2, dont 40 sont antérieurs à l’intervalle de référence. Selon l’Institut national de santé publique, plus de 80 % des personnes contaminées dans le courant de la semaine dernière n’étaient pas vaccinées. Près de 93 % de l’ensemble des décès enregistrés concernaient des personnes non vaccinées et 5 % d’autres qui n’avaient reçu qu’une première dose. L’intérêt pour la vaccination reste faible — près de 9 500 doses de vaccin ont été administrées en 24 h.



    Motion de censure — La motion de censure avancée par l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS (ancien partenaire au pouvoir) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR, de l’opposition nationaliste) contre le gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu sera lue aujourd’hui en séance plénière des deux chambres du Parlement de Bucarest. C’est la décision des Bureaux permanents réunis des deux chambres du Parlement, mais les débats et le vote auront lieu après que la Cour constitutionnelle se soit prononcée sur la saisine du premier ministre, Florin Cîţu, relative à l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif au sujet de la motion de censure. L’ajournement a été proposé par l’UDMR (partenaire dans le cadre de la coalition au pouvoir). Le président de la Chambre des députés, le libéral Ludovic Orban, considère que la décision d’ajourner le calendrier de débats et de vote de la motion de censure est profondément anticonstitutionnelle. La présidente du Sénat, Anca Dragu (de l’USR-PLUS), affirme que les libéraux usent de toutes les échappatoires pour empêcher les débats et le vote sur la motion de censure. En revanche, les sociaux-démocrates (d’opposition) soutiennent la décision de l’ajournement pour ne pas arriver, selon le sénateur Lucian Romaşcanu, dans la situation d’avoir deux premiers ministres. Mercredi, le premier ministre Florin Cîţu a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif pour la motion de censure. Et c’est toujours mercredi que le président Klaus Iohannis a signé les décrets par lesquels il prenait acte des démissions des représentants d’USR-PLUS et de désignation de ministres par intérim pour les portefeuilles vacants.



    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite officielle en Suisse, à l’invitation de son homologue, Guy Parmelin. Selon un communiqué de la présidence, la visite a lieu dans le contexte du 110e anniversaire, cette année, de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. A l’agenda — le renforcement des relations bilatérales, y compris de la coopération économique, notamment le domaine des investissements. La Suisse est 10e au classement des investisseurs en Roumanie. Les discussions comprendront aussi des thèmes de politique internationale d’actualité, avec un accent sur les évolutions politiques et sécuritaires du Voisinage est de l’Union européenne, de la région des Balkans de l’Ouest ainsi que la coopération roumano-suisse dans le cadre des organisations internationales.



    Livre — La Foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie, arrive aujourd’hui à Sibiu (centre), après une pause de 13 ans. Jusqu’à dimanche, dans les pavillons installés dans l’ancien centre-ville, les lecteurs sont invités à choisir leurs livres préférés. Sous le slogan « La foire du livre la plus lue de Roumanie de la radio la plus écoutée du pays », la Caravane Gaudeamus apporte à Sibiu une trentaine d’exposants, dont les maisons d’édition les plus importantes du pays. Outre la riche offre de livres pour tous les âges, y compris des titres de la biographie scolaire et du matériel consacré à l’éducation, les visiteurs pourront assister à des lancements de livres, bénéficier de musique, et les enfants ne sont pas oubliés non plus. Ils pourront profiter de différents jeux éducatifs. L’événement a lieu en présentiel et il est doublé par une édition en ligne accueillie sur le site gaudeamus.ro.



    Football — Les sélections de football de la Roumanie et de la Macédoine du Nord ont fait match nul mercredi soir, à Skopje, au groupe J des préliminaires comptant pour la Coupe du monde de football 2022. Dans le même groupe, l’Allemagne a vaincu l’Islande en déplacement, 4-0, alors que l’Arménie et le Liechtenstein ont terminé à égalité à Erevan, 1 partout. Le mois prochain, la Roumanie jouera deux autres matchs dans les préliminaires, le 8 octobre à Hambourg, contre l’Allemagne, et le 11 à domicile, contre l’Arménie. L’Allemagne est leader du groupe, avec 15 points, suivie par l’Arménie, 11, la Roumanie, 10, la Macédoine, 9, l’Islande, 4, et le Liechtenstein, 1 point. Les gagnantes des groupes se qualifieront directement au tournoi final du Qatar. Les équipes classées en 2e position et les meilleures deux équipes non qualifiées de la Ligue des nations joueront dans les barrages.



    Météo – La fraîcheur est de mise en Roumanie, avec des maximales allant jusquà 27°. Des ondées sont possibles dans le sud, le sud-est et sur le relief. 24° à Bucarest.

  • 08/09/2021 (mise à jour)

    08/09/2021 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera jeudi une visite officielle en Suisse, à l’invitation de son homologue, Guy Parmelin. Selon un communiqué de la présidence, la visite a lieu dans le contexte du 110e anniversaire, cette année, de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. A l’agenda — le renforcement des relations bilatérales, y compris de la coopération économique, notamment le domaine des investissements. La Suisse est 10e au classement des investisseurs en Roumanie. Les discussions comprendront aussi des thèmes de politique internationale d’actualité, avec un accent sur les évolutions politiques et sécuritaires du Voisinage est de l’Union européenne, de la région des Balkans de l’Ouest ainsi que la coopération roumano-suisse dans le cadre des organisations internationales.



    Coronavirus — La Roumanie a enregistré 2 079 nouveaux cas de coronavirus sur plus de 40 000 tests effectués, a fait savoir mercredi le Groupe de communication stratégique. 28 patients sont décédés. 470 patients positifs dont 8 mineurs sont hospitalisés en soins critiques. Selon l’Institut national de santé publique, plus de 80 % des personnes contaminées dans le courant de la semaine dernière étaient non vaccinées et 5 % n’avaient reçu qu’une première dose. La Roumanie commencera à administrer une troisième dose de vaccin contre le coronavirus au mois d’octobre, a fait savoir le médecin Valeriu Gheorghita, chef de la campagne nationale de vaccination. Dans un premier temps, ce sera aux immunodéprimés et aux personnes vulnérables d’en bénéficier. Actuellement, 31 % de la population roumaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19.



    Crise — Les deux chambres du Parlement de Bucarest se réunissent jeudi en séance plénière pour donner lecture à la motion de censure avancée par l’alliance USR-PLUS et l’Alliance AUR contre le premier ministre Florin Cîţu. Le plénum du Parlement a été convoqué par les leaders du Législatif, Ludovic Orban et Anca Dragu. A la tête de la Chambre des députés, M. Orban a annoncé mardi avoir l’obligation de respecter la loi fondamentale selon laquelle le déroulement du calendrier de la motion de censure contre le cabinet Cîţu est obligatoire. Ludovic Orban a rappelé que les Bureaux permanents réunis des deux chambres du Parlement ont essayé à quatre reprises de fixer un calendrier pour la motion de censure. Pour sa part, le premier ministre, Florin Cîţu, a annoncé mercredi avoir saisi la Cour constitutionnelle au sujet d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif quant à la motion de censure. Le président Klaus Iohannis a signé mercredi les décrets par lesquels il prend acte des démissions des représentants d’USR-PLUS et de désignation de ministres par intérim pour les portefeuilles vacants. Ainsi, le chef du cabinet de Bucarest se chargera du ministère des Investissements et des Projets européens. Le libéral Dan Vîlceanu, ministre des Finances, va également gérer les Transports et l’Infrastructure, alors que celui de l’Energie, Virgil Popescu, reprend aussi le ministère de l’Economie qu’il avait auparavant dirigé. Les représentants de l’UDMR, Tanczos Barna, du ministère de l’Environnement, et Cseke Attila, de celui du Développement, reprennent la Recherche et respectivement la Santé.



    Notation — L’agence de notation Fitch tire la sonnette d’alarme et avertit que la dissolution de la coalition au pouvoir en Roumanie risque de perturber les efforts de consolidation fiscale, cruciaux pour faire changer la note de BBB moins que la Roumanie s’est vu attribuer. L’agence précise que les tensions entre la formation politique USR-PLUS dont les ministres viennent de démissionner et le premier ministre libéral, Florin Cîţu, laisse le gouvernement sans une majorité parlementaire. Or, un tel aspect pourrait pousser la Commission européenne à reporter encore le délai d’approbation du Plan national de relance et de résilience et que l’Exécutif roumain attend d’ici à la fin du mois. Par ailleurs, Fitch affirme que les troubles politiques mettent en danger les perspectives fiscales. Le gouvernement roumain prévoit des réformes ambitieuses des recettes et des dépenses budgétaires afin de réduire le déficit de 9,3 % en 2020 à moins de 3 % en 2024. La note de BBB moins attribuée à présent à la Roumanie place le pays au plus bas de léchelle de la notation investment grade et une potentielle diminution de ce qualificatif plongerait le pays en dessous du seuil recommandé aux investissements.



    Diplomatie — Les travaux de la Réunion annuelle de la Diplomatie roumaine se poursuivent à Bucarest, aussi bien en présentiel qu’à distance. Consacrée aux actuels défis sécuritaires, la session de ce mercredi se déroule en présence de la secrétaire générale de l’OSCE, Helga Schmid. Cette dernière a avoué avoir été témoin de « l’impact dévastateur » du conflit sur les personnes vivant dans l’est de l’Ukraine. La responsable a ajouté que l’OSCE facilite le dialogue politique en vue d’une solution pacifique à la crise. Au sujet de la situation en Transnistrie, cette dernière a affirmé : « J’ai constaté que l’on peut arriver à des accords et qu’ils peuvent être mis en œuvre, lorsqu’il y a des intérêts et des bénéfices communs ». D’autre part, dans le cadre d’une déclaration commune du chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, avec son homologue grec, Nikos Dendias, le responsable grec a dit que la Roumanie pouvait compter sur « tout le soutien » de son pays dans ses efforts d’adhérer à Schengen et à l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). En marge de la réunion de Bucarest, Bogdan Aurescu, a eu une discussion téléphonique aussi avec le ministre du Commerce, du Tourisme et des Investissements de l’Australie, Dan Tehan, invité spécial à la session « Résilience pendant la pandémie ».



    Pakistan — Dans une conversation téléphonique avec son homologue pakistanais, Makhdoom Shah Mahmood Qureshi, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a remercié le Pakistan du soutien accordé aussi bien aux citoyens roumains qui ont voulu quitter l’Afghanistan qu’aux citoyens afghans collaborateurs des troupes roumaines. Il s’agit d’étudiants boursiers en Roumanie, de journalistes, des militants pour les droits de l’homme, de magistrats, de membres des forces de l’ordre et de leurs familles. La Roumanie a rapatrié 49 citoyens roumains, 7 citoyens des forces alliées et 156 Afghans.

  • 02.11.2018

    02.11.2018

    Visite– La première ministre roumaine, Viorica Dancila et son homologue israélien, Benjamin Netanyahu ont décidé d’organiser, avant la séance commune des gouvernements de leurs pays, un forum économique, avec une section spéciale consacrée aux contacts business to business. Mme Dancila a rencontré M. Netanyahu lors de la réunion Bulgarie- Roumanie-Grèce- Serbie. La réunion se déroule à Varna en Bulgarie, et porte sur la coopération régionale, avec un accent particulier mis sur les transports, l’ énergie et les télécommunications. L’occasion pour la responsable roumaine de présenter à son homologue israélien les modifications législatives concernant le partenariat public- privé, dans le but d’attirer plus d’investisseurs. Viorica Dancila a réaffirmé l’intérêt que la Roumanie prête au renforcement de ses relations avec Israël dans des domaines clés tels que la coopération stratégique, la cyber-sécurité, la médecine, la recherche et l’innovation. Les pourparlers ont porté aussi sur des possibles modalités de coopération roumano- israéliennes à partir de janvier 2019, quand la Roumanie prendra la tête de l’UE.


    Collectif budgétaire – Les leaders de la coalition au pouvoir en Roumanie se réunissent ce vendredi pour des discussions sur le collectif budgétaire prévu d’ici la fin de l’année et sur les projections budgétaires pour 2019. Les débats se dérouleront en présence du ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Autres sujets à l’agenda des pourparlers: la création d’un Fonds souverain de développement et d’investissements, la suppression des postes dans certains ministères et agences et une possible majoration du SMIC à partir du 1 décembre.


    Fonds structurels– La commissaire européenne au développement régional, la Roumaine Corina Cretu, rappelle que la Commission européenne n’a encore reçu aucun projet majeur de financement de la part des autorités roumaines, à part celui concernant la ligne de métro M6, qui est encore au stade d’examen. La Roumanie a dépassé les délais qu’elle s’était imposés elle-même pour faire construire des hôpitaux régionaux, trois autoroutes, le pont de Braila ou encore le périphérique de Bucarest, a tenu à préciser Mme Cretu. Dans un article paru sur les réseaux sociaux, la commissaire européenne a rejeté toutes les accusations à son égard que les autorités roumaines ont lancées après avoir reçu des critiques à cause du ralentissement du rythme d’accès aux fonds structurels. Darius Valcov, conseiller de la première ministre, Viorica Dancila, a affirmé jeudi que le financement européen mis à la disposition de la Roumanie par la CE représente seulement 10% du total des coûts que la construction d’un hôpital engendre, et que le reste de l’argent devrait être fourni par l’Etat.

    Marché du travail – La Suisse supprimera à partir de mai 2019 toutes les restrictions de travail pour les Roumains. C’est ce qu’a annoncé jeudi, à Bucarest, le président de la Confédération Helvétique, Alain Berset, lors d’un entretien avec son homologue roumain, Klaus Iohannis. L’occasion pour le responsable suisse de préciser que même si elle ne fait pas partie de l’UE, la Suisse soutient la candidature roumaine à la tête de l’Organisation pour la coopération et le développement économique et appuiera Bucarest au moment où elle assumera la présidence tournante du Conseil européen.

    INDAGRA– L’édition 2018 du Salon de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie alimentaire et de jardinage et de produits d’équipement, Indagra se poursuit à Bucarest, jusqu’au dimanche 4 novembre. Des centaines de compagnies de 25 pays y participent. Aujourd’hui, l’Agence pour le Financement des Investissements ruraux organise la Conférence nationale pour le développement rural en tant qu’élément central de la compétitivité économique et de la cohésion au sein de l’Union », en présence du ministre de l’Agriculture, Petre Daea.

    Vétérinaires – Le Collège des Médecins vétérinaires de Roumanie a organisé vendredi une marche de protestation auprès du siège du gouvernement de Bucarest. Par ce geste, les vétérinaires essaient de tirer la sonnette d’alarme sur les problèmes auxquels ils sont confrontés et qui, disent-ils, risquent de porter atteinte à la santé publique. Les protestataires ont réclamé la modification en urgence de la loi réglémentant l’exercice de la profession vétérinaire afin qu’elle respecte les décisions de la Cour de Justice de l’UE. Sinon, disent-ils, la santé publique de Roumanie est en danger puisque l’actuelle loi en vigueur permet à n’importe qui de commercialiser des médicaments à usage vétérinaire ou de les administrer aux animaux sans que la présence d’un vétérinaire soit obligatoire.

    Tourisme – Le nombre de nuitées enregistrées dans les unités d’hébergement de Roumanie a augmenté de 5% les 9 premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2017, informe l’Institut national de la statistique. Selon cette source, les arrivées des touristes dans les mêmes structures d’hébergement ont bondi de 5,5% sur la même période de temps. Sur le total des touristes accueillis, 78% étaient de Roumanie et 22% de l’étranger, des pourcentages similaires à ceux affichés par la Roumanie du 1 janvier au 30 septembre 2017. Sur l’ensemble des touristes étrangers, la majorité d’entre eux viennent d’Europe.

    Météo – Il fait chaud, voire même trop chaud surtout dans l’ouest et le nord-ouest de la Roumanie où les températures dépassent largement les moyennes de saison. Pourtant, dans le reste du territoire, le brouillard et la grêle ont provoqué une chute sévère des températures par rapport aux journées précédentes. Les maximales du jour vont de 14 à 24 degrés. 17 degrés à midi, dans la capitale roumaine.

  • “Ana Simon- les étranges rencontres”

    “Ana Simon- les étranges rencontres”

    Cela fait plus de cinquante ans qu’Ana Simon a quitté la Roumanie pour s’établir d’abord, en Espagne et ensuite en Suisse, à Genève. Ecrivaine, réalisatrice de films et traductrice, Ana Simon est née à Domasnea, dans le pays de Caras Severin. Pourtant, cette grande personnalité culturelle passe presque pour inaperçue en Roumanie ce qui explique la démarche de trois écrivains de lui consacrer un volume. Ana Simon – les étranges rencontres signé Alina Mazilu, Vasile Bogdan et Cornel Ungureanu vient de paraître fin septembre aux Maisons d’Editions Diacritic de Timisoara.

    Des détails avec Alina Mazilu qui précise: Personnellement, j’aime bien considérer ce volume comme une sorte de début puisqu’on sait très peu de choses sur cette femme et c’est bien dommage. Attention, je ne saurais dire que c’est injuste, car elle non plus, n’a pas souhaité se faire connaître. Seulement voilà, on ne sait pas grand chose sur Ana Simon et on devrait en savoir davantage. C’est pourquoi je parle de ce volume comme d’un début, un bouquin qui propose une série d’interviews sur et avec Ana. Qu’est ce qu’il surprend? Hé bien, je pense qu’il arrive à surprendre sa personnalité complexe, sa vocation de l’amitié, sa générosité. Qu’est -ce -que nous, on s’est proposé par ce bouquin? On a voulu surtout ne pas tout dévoiler. On a voulu préserver le mystère. On a donc essayé d’inviter le public à découvrir l’univers d’Ana Simon, tout en lui laissant le plaisir de s’imaginer le non dit.

    Mais qui est Ana Simon? C’est l’épouse du comédien suisse, François Simon, connu pour son expressivité et sensibilité particulière et belle-fille du célébrissime Michel Simon. Mais, en même temps, elle est celle ayant traduit les œuvres de Mircea Eliade, de Marin Sorescu ou encore de Miguel de Unamuno et celle ayant signé de nombreux recueils de poésie ou encore des scénarios de film. Dans le volume qu’on lui a consacré, on a publié certains de ses poèmes et une série de photos censées aider le public à s’imaginer des brins de son existence. Alina Mazilu: Il y a plusieurs photos dont une aux côtés de Mario Vargas Llosa prise à Lima des années avant que Llosa devienne célèbre. Il y a par la suite des lettres envoyées par Ion Negoitescu, un proche d’Ana Simon ou encore par Emil Cioran. Le public aura la chance de découvrir aussi un portrait réalisé par Margarethe Krieger, artiste peintre d’origine allemande et grande amie d’Ana. Sur la première couverture du livre il y a un portrait fait par le peintre chilien Jose Venturelli, un proche du poète Pablo Neruda, qui surprend à merveille Ana Simon dans toute sa simplicité. Et puis, il y a aussi une série de photos avec son grand amour, François Simon ou encore avec des personnalités roumaines, telles Ion Vianu.

    Toute l’œuvre d’Ana Simon, que l’on parle de ses chroniques littéraires, de ses interviews, de ses poèmes ou ses traductions, est traversée par le même fil conducteur qui est l’admiration note Alina Mazilu dans son volume. Une vérité qu’Ana Simon, présente sur place le jour du lancement du livre, consent dans une déclaration en exclusivité sur RRI: Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par admiration. Il est vrai que ma formation littéraire a joué pour beaucoup, puisque j’ai étudié la littérature universelle et comparée ce qui a alimenté mon intérêt dans cette direction. Les artistes viennent de quelque part et ils nous dévoilent le plus possible de leur univers. Moi aussi, j’ai essayé de faire de même, en partageant mon admiration pour eux à travers un film.

    A feuilleter le volume Ana Simon. Les étranges rencontres, vous aurez l’occasion d’admirer la couverture d’un livre qu’elle a consacré à Michel et François Simon. Alina Mazilu affirme que Ce n’est là qu’un petit échantillon de l’immense travail qu’Ana Simon a mené afin de récupérer l’image des deux Simon- père et fils. Après la mort de François, Ana a construit toute son existence sur un effort censé renforcer le rôle que les deux Simon ont joué dans la cinématographie européenne. Elle leur a consacré des livres, des poèmes, elle a lutté pour que son mari, François, reste dans la mémoire collective comme l’un des comédiens de langue française les plus expressifs, dont le nom se rattache à la création du Théâtre de Carouge qui existe de nos jours encore, à Genève. Elle a mené un véritable parcours de combattant pour préserver vivante la mémoire de François et de Michel Simon.

    Voyageuse passionnée, faisant souvent la route entre Genève, Paris et Barcelone, Ana Simon visite régulièrement son Banat natal. Est-ce que vous avez un chez vous, Mme Simon? Et elle de préciser: Chez moi…hm, je dirais comme Camus: mon pays fut mon père et donc mon chez moi que j’ai perdu depuis tant d’années. Sinon, j’ai eu des maisons provisoires, car comme François avait des tournages partout, je le suivais. Ensemble, on a beaucoup voyagé et du coup, je me sentais chez moi là où il y avait François, surtout depuis que mes parents étaient disparus. Camus disait que son pays lui servait de père. Et puis, un jour, il est resté orphelin. Moi, je l’ai gardé ce père, car j’ai préservé la langue roumaine et je sens que si un jour quelque chose de mal arrivait à la Roumanie, je serais prête à me battre pour la défendre. Je critique toujours les autres avant de me prendre à mon pays. Je reste fidèle à ce pays qui m’a vu naître et me former. Je ne suis ni Française, ni Suisse.

    Ana Simon. Les étranges rencontres est un livre qui incite ses lecteurs à vouloir apprendre davantage sur la vie et la personnalité de cette femme au destin particulier. Alina Mazilu conclut: Chacun de nous trois a fait sa propre rencontre d’Ana Simon. Chacun de nous trois s’est laissé influencé par la façon dont cette personnalité culturelle est entrée, la première fois, dans sa vie, surtout que chacune de nos rencontres a été parsemée d’éléments surréalistes. Et du coup, chacun de nous trois, a choisi d’en parler à sa manière. Ce n’est pas une lecture aride. Tout au contraire. C’est un livre qui se lit facilement, car il est très bien écrit. Du moins, je l’espère. (trad. Ioana Stancescu)

  • 10.09.2018 (mise à jour)

    10.09.2018 (mise à jour)

    Rentrée scolaire – Ce lundi 10 septembre était le jour de la rentrée scolaire pour les quelque 3 millions délèves de Roumanie. Selon le secrétaire dEtat au ministère de lEducation nationale, Florian Lixandru, 80% des établissements scolaires détiennent des autorisations sanitaires de fonctionnement. Par ailleurs, la Commission chargée de lEnseignement au sein de la Chambre des députés a décidé dauditionner la semaine prochaine la direction de la Maison dédition didactique et pédagogique au sujet des erreurs dépistées dans plusieurs manuels.


    Peste porcine – Un nouveau foyer de peste porcine africaine a été confirmé dans un 12e comté de Roumanie, à savoir celui de Giurgiu (sud du pays). Plus de 160.000 cochons ont jusqu’ici été abattus. La semaine dernière, le Parquet général a ouvert un dossier pénal pour d’éventuelles infractions liées à la dissémination de la maladie et à la faute professionnelle. Le président Klaus Iohannis a sévèrement critiqué le gouvernement pour la gestion de la crise. Précisons que la peste porcine africaine est une maladie virale des porcines domestiques et sauvages, avec une évolution rapide et un taux de mortalité de 100% pour les animaux infectés. Pour prévenir son expansion galopante, le gouvernement a approuvé la chasse, d’ici au 1er décembre, de plus de 80 mille sangliers. D’autre part, les chasseurs estiment que le délai trop bref pourrait rendre l’objectif irréaliste et que, par ailleurs, le fond de chasse serait durement et durablement affecté par cette mesure.


    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, participera mardi, à Bucarest, à un nouveau sommet trilatéral avec ses homologues polonais et turc. Selon la diplomatie roumaine, parmi les thèmes qui seront abordés à cette occasion se retrouvent les actions de lOTAN dans la région, ainsi que les évolutions de la situation de sécurité au niveau régional. Il sagit de la cinquième réunion tenue dans ce format. Lundi, le ministre roumain des Affaires étrangères a rencontré à Bucarest son homologue suisse, Ignazio Cassis, pour aborder, entre autres, les relations bilatérales ainsi que certains dossiers européens. Teodor Melescanu confirme que la finalisation des négociations enclenchées entre la Suisse et lUnion européenne représente une des priorités de la future présidence roumaine du Conseil de lUE, qui va débuter au 1er janvier prochain. Le ministre suisse a, à son tour, plaidé pour un raffermissement des relations commerciales bilatérales, surtout que le pays des Cantons représente le 8e investisseur en termes dimportance dans léconomie roumaine. M Ignazio Cassis a aussi été reçu par la première ministre roumaine, Mme. Viorica Dancila, qui a mis en exergue la bonne coopération qui existe entre les deux Etats à travers le Programme bilatéral de coopération visant la réduction des disparités économiques et sociales au sein de lUE.



    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis recevra mardi, à Bucarest, le premier ministre slovaque Peter Pellegrini qui effectuera une visite officielle en Roumanie. Leurs pourparlers porteront notamment sur des sujets dactualité à lagenda européen, dont la présidence tournante de lUE que Bucarest assurera début 2019. Sy ajouteront dautres thématiques dont, lavenir de lUE, le futur budget de lUE pour la période 2021-2027, le Brexit ou encore la migration. Des discussions sur les relations bilatérales ou sur la coopération entre la Roumanie et la Slovaquie au niveau régional ny manqueront pas non plus.



    Economie – La Roumanie a enregistré, sur les sept mois de lannée en cours, un déficit de sa balance commerciale de près de 7,6 milliards deuros, soit une hausse de plus de 10% par rapport à la période similaire de 2017, révèlent les chiffres rendus publics ce lundi par lInstitut national de la statistique. Quant aux échanges commerciaux avec les pays membres de lUE, les exportations ont dépassé les 30 milliards et demi deuros, tandis que les importations se sont chiffrées à 35 milliards et demi deuros. Le commerce avec les Etats de lespace communautaire représente plus de 75% du volume total, aussi bien aux importations quaux exportations.



    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera couvert et lon attend de la pluie sur lest et les montagnes. Sur le reste du territoire les météorologues annoncent du beau temps, avec des températures maximales allant jusquà 30 degrés.


  • A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    La sénatrice Ecaterina
    Andronescu, ancienne ministre de l’éducation et ex leader de la filiale PSD de
    la capitale, donc un des poids lourds du parti, « demande au chef de file
    des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière et de se
    retirer de la direction du parti », écrit Adevarul.ro

    România liberă.ro s’arrête
    sur la lettre concernant les protestations envoyée par la première ministre
    Viorica Dăncilă au président et au premier vice-président de la Commission
    européenne.

    Evenimentul zilei.ro
    constate « une attaque extérieure de haut niveau » venue de Suisse contre
    Liviu Dragnea.

    Gândul.info cite le
    commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, qui
    indique le fait que le schéma européen d’aide pour les situations de crise ne
    s’applique pas dans le cas des éleveurs roumains de porcs affectés par la peste
    porcine africaine.

    Le football est lui aussi
    présent sur les sites de presse, par les résultats de la Ligue Europa.


  • « L’Homme qui apporte le bonheur »

    « L’Homme qui apporte le bonheur »

    « Mon roman raconte non seulement la quête de sa place dans ce monde, mais aussi comment on trouve la voie vers l’autre par le biais de la narration. » C’est ainsi que Cătălin Dorian Florescu décrit son récent roman, intitulé « L’Homme qui apporte le bonheur », paru chez Humanitas et traduit par Mariana Bărbulescu. Né dans la ville de Timişoara, dans l’ouest de la Roumanie, et psychologue de son état, Cătălin Dorian Florescu avait émigré pendant le régime communiste, quand il avait quinze ans. Ce n’est pas la première fois qu’il affirme que la littérature et la vie sont étroitement liées.

    Cătălin Dorian Florescu est écrivain freelance et vit actuellement à Zurich.

    Il a publié les romans « Wunderzeit » (Le Temps des miracles, 2001), « Der Kurze Wegnach Hause » (Le Bref chemin vers la maison, 2002) et « Der Blinde Masseur » (Le Masseur aveugle, 2006). Ces autres romans « Zaira » (Zaira, 2008) et « Jacob Beschließtzulieben » (Jacob se décide à aimer, 2011) sont parus aux éditions C.H. Beck.

    Il a été distingué de nombreux prix, dont le prix Anna Seghers et du Swiss Book Prize, qui récompense le meilleur livre de l’année en Suisse, en 2011. En 2012, il s’est vu décerner le prix Josef von Eichendorff pour l’ensemble de son activité littéraire.Voici ce que Elke Heidenreich écrivait dans le magazine Stern à propos du récent roman de Cătălin Dorian Florescu, « L’Homme qui apporte le bonheur »: « c’est un roman fulminant sur un siècle d’errances, de bannissements, d’évasions, de quête de la bonne fortune… Un roman débordant de fantaisie, de beauté et d’images fantastiques. Florescu a déjà fait la preuve de son talent. Cette fois-ci, il nous en offre la preuve suprême. » Il y est question de trois générations et de deux histoires qui se tissent en un seul fil et qui se passent tantôt outre – Atlantique, à East River, Coney Island, Broadway, tantôt en Roumanie, à Sulina, dans une léproserie. Des séquences mémorables rappellent le tumulte de l’Amérique au début du XXe, le paysage sauvage du delta du Danube, la tragédie des Tours jumelles ou encore des bribes du quotidien des Roumains d’aujourd’hui et d’hier. Les personnages du roman sont Ray, artiste de vaudeville sur la Côte est des Etats-Unis et Elena, qui a vécu dans des orphelinats ou dans des familles adoptives et qui travaille dans une fabrique de textiles.

    Les romans de Cătălin Dorian Florescu sont inspirés de la réalité.

    Par exemple, Zaira, le personnage central, était une célèbre marionnettiste et comédienne de Timişoara, décédée il y a deux ans. Voilà pourquoi le romancier s’est beaucoup documenté. Pour écrire « L’Homme qui apporte le bonheur », Cătălin Dorian Florescu a dû passer près de trois ans tantôt à New York, tantôt dans le delta du Danube. Il racontait que pour la documentation sur son futur personnage Elena, il se réveillait à quatre heures du matin, pour rejoindre les pêcheurs. Pourtant, la seule documentation ne suffit pas, il faut y ajouter sa vision de la vie, souligne-t-il: « Cela fait deux mois que je me trouve à Bucarest. L’année dernière j’y ai passé presque deux mois aussi. Je voulais comprendre cette ville qui n’est pas la mienne, car je suis né à Timişoara. J’en ai saisi les bons et les mauvais côtés, je me suis efforcé d’en comprendre l’histoire. Le travail de documentation m’aide beaucoup. Je me rends sur place, je discute avec les gens. Cela tient à la formation de psychologue. C’est mon autre passion, à part l’écriture. Cette formation d’humaniste, j’essaie de la cultiver dans la vie de chaque jour aussi, par le biais du contact avec les autres, du dialogue, de la curiosité, du courage de se connaître soi-même. Tous ces aspects-là, je les prends en compte lorsque je me documente sur tel ou tel sujet. Plus tard, quand j’écris mes livres, je tente de les oublier, pour laisser la place au bon sens commun. Je me concentre sur la conduite des gens, parce que certains choisissent de garder leur humanité quand la vie leur fait subir de dures épreuves, alors que certains autres se déshumanisent. Autant dire que je m’intéresse à cette grande histoire qu’est l’existence. Une histoire que je reprends dans mes romans, en l’enrichissant à chaque fois d’un nouveau détail. C’est que mes héros, en fait des gens simples, essaient de vivre sans avoir peur ou faim, tout en se sentant des êtres humains. »

    Voici ce que l’écrivain Cătălin Dorian Florescu déclarait à propos de l’opportunité que nous offre son roman, celle de s’approcher de ses semblables au travers du récit: « Dans ce roman, Elena et Ray se cachent, dans la nuit du 11 au 12 septembre, dans le sous-sol d’un théâtre situé sur la 13e avenue de Manhattan et se mettent à raconter leurs vies. Elena, elle, remonte dans le temps, dans la Roumanie d’il y a un siècle, tandis que Ray se rappelle son grand-père qui, au début du XXe siècle, vivait à New York. C’est donc aussi un roman sur le besoin de raconter, peut-être pour tisser ainsi une petite histoire d’amour entre les deux protagonistes, dans un moment si tragique. Bref, le récit nous accompagne dans la vie. L’important, c’est de choisir l’histoire authentique, celle qui révèle notre moi le plus profond. Ray et Elena appartiennent à deux mondes différents. Leurs aspirations diffèrent elles aussi. Ray, qui croit au rêve américain, espère devenir une grande vedette, mais il ne le sera jamais. Quant à Elena, elle vit dans un monde très dur, mais elle doit apprendre à être plus confiante. » (Trad. Mariana Tudose)

  • 31.05.2018

    31.05.2018

    Protestations – A Bucarest, plusieurs milliers de personnes ont protesté mercredi soir contre la décision de la Cour Constitutionnelle qui demande au président Klaus Iohannis d’émettre un décret de révocation de ses fonctions de la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi. Les participants à la manif ont scandé des slogans contre la Cour Constitutionnelle et contre le principal parti de la coalition gouvernementale, le PSD, qu’ils accusent de vouloir arrêter la lutte contre la corruption et de subordonner les magistrats. Des protestations similaires ont eu lieu à Timisoara, dans l’ouest et à Sibiu, dans le centre.

    Bruxelles – Dans une résolution adoptée ce mercredi, le Parlement européen a souligné que la Roumanie et la Bulgarie étaient prêtes à faire partie de l’espace de libre circulation européenne et demandé au Conseil de l’UE d’approuver l’accès des deux pays à l’espace Schengen, 11 ans après leurs adhésion à l’UE. Par ailleurs, les députés européens ont condamné le prolongement des contrôles aux frontières intérieures de l’Espace Schengen qui, disent-ils, ne font que restreindre la liberté de la circulation entre les 26 Etats membres. Rappelons-le, certains Etats membres appliquent à nouveau d’une manière provisoire des contrôles aux frontières, invoquant la vague migratoire de 2015 alors que la France invoque la menace terroriste.

    Droits de l’Homme – La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné jeudi la Lituanie et la Roumanie pour avoir commis plusieurs violations en se rendant complices du programme de détentions secrètes de la CIA dans ces deux pays. La Cour avait été saisie en 2011 et 2012 par deux prisonniers de Guantanamo, qui affirmaient avoir été détenus dans des prisons secrètes de l’Agence américaine de renseignement en Roumanie et en Lituanie, entre 2004 et 2006. Abd al-Rahim al-Nachiri, citoyen saoudien soupçonné d’avoir perpétré l’attentat contre le navire USS Cole, qui avait tué 17 Américains dans le port yéménite d’Aden en octobre 2000, affirmait avoir été détenu au secret en Roumanie, là où il fut soumis à des tortures et à différentes formes d’abus physique et psychique. « La Roumanie a commis plusieurs violations des droit de l’Homme en se rendant complice du programme de détentions secrètes de la CIA », a annoncé la Cour dans un second arrêt. Parmi ces violations: l’interdiction de la torture, le droit a la liberté et a la sureté du requérant, son droit au respect de sa vie privée et son droit a un recours effectif. Ce cas a été enregistré à la Cour européenne des Droits de l’Homme en 2012, mais la Roumanie a nié constamment avoir accueilli de telles prisons secrètes.

    Berne – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Liviu Dragnea conclut aujourd’hui une visite officielle à Berne. Elle s’est déroulée à l’invitation du président du Parlement suisse Dominique de Buman et elle a visé à approfondir la coopération entre les deux législatifs. Le programme de la visite a également inclus une réunion avec le président de la Confédération helvétique, Alain Berset et des entretiens avec les trois consuls honoraires roumains en Suisse. Mardi, lorsque, M Dragnea était déjà en Suisse, la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a remis pour le 8 juin le verdict dans le dossier de corruption dont le responsable fait l’objet. Les procureurs de la Diréction nationale anticorruption ont demandé une peine de prison ferme de sept ans et cinq mois pour abus de fonction et de deux ans et six mois pour faux intellectuel. Liviu Dragnea est accusé d’avoir embauché fictivement deux membres de son parti à la Direction d’assistance sociale et de la protection de l’enfance à l’époque où il était président du Conseil départemental de Teleorman. Ces personnes ont, par la suite, travaillé au service du PSD, tout en état rémunérées du budget public. En 2016, Liviu Dragnea a été condamné définitivement à 2 ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de Roumanie affronte aujourd’hui l’Autriche dans le 4e Groupe préliminaire du Championnat européen accueilli par la France en décembre. Les deux équipes mènent le groupe avec six points chacune, étant suivies par la Russie avec quatre points et par le Portugal, avec 0 points. Le dernier match des joueuses roumaines, coordonnées par le coach espagnol Ambros Martin est prévu pour ce dimanche à domicile, en compagnie du Portugal. Les deux premières équipes de chaque groupe se qualifient au tournoi final de la compétition.

    Bookfest – Poursuite à Bucarest de la Foire du livre Bookfest 2018, qui réunit plus de 150 maisons d’éditions. Les Etats-Unis est l’invité d’honneur de l’édition de cette année de Bookfest, dont le motto est « Celebrating the South », « Célébrer le sud », le public roumain ayant la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines, d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme de cette année. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré mercredi qu’il comptait parmi ceux qui croient dans le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.

    Armée – Du 31 mai au 17 juin, les forces navales roumaines participent avec un détachement d’infanterie marine de 30 militaires à l’exercice multinational BALTOPS 18, un des plus importants exercices de ce genre déroulé dans le nord de l’Europe. Les opérations se déroulent en Lituanie, Pologne, Allemagne et dans les eaux internationales de la Mer Baltique. BALTOPS 18 est un exercice annuel, organisé et financé par le Commandements des forces armées des Etats-Unis qui sont déployés en Europe.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie rencontre aujourd’hui en Autriche à Graz, la championne en tire de l’Amérique du Sud, le Chili dans un match amical. Les deux équipes, qui ont raté la qualification à la Coupe du Monde en Russie avaient joué un autre match amical l’année dernière à Cluj, que les Roumains avaient remporté sur le score de 3 buts à 2. Mardi, la Roumanie affrontera à domicile, à Ploiesti, dans le sud, la Finlande, dans un match qui prépare sa participation à la nouvelle Ligue des Nations. La Roumanie affrontera cet automne la Serbie, le Monténégro et la Lituanie.

    Tennis – Cinq joueuses de tennis roumaines évoluent aujourd’hui dans le deuxième tour du tournoi de Roland Garros, deuxième du Grand Chelem de l’année. La numéro 1 mondiale et principale favorite de la compétition, Simona Halep affronte l’américaine Taylor Townsend alors qu’Irina Begu évolue contre la chinoise Shuai Zhang. La troisième joueuse roumaine du tableau de simple, Ana Bogdan aura un match difficile contre l’Allemande Angelique Kerber. Dans la compétition féminine de double, Raluca Olaru et la biélorusse Vera Lapko affrontent les Tchèques Barbora Krejcikova et Katerina Siniakova alors que le double roumain Irina Bara/Mihaela Buzarnescu affrontent le paire Xenia Knoll (Suisse) /Anna Smith (Royaume-Uni).

    Météo – Temps particulièrement beau pour cette période de l’année. Des pluies à verse et des orages sont pourtant signalés sur l’ouest et le nord-ouest. Les températures vont de 25 à 33 degrés. 27 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 09.07.2017 (mise à jour)

    09.07.2017 (mise à jour)

    Forêts — Plusieurs forêts primaires de hêtres de Roumanie et de 11 autres pays européens, dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, ont été inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Sur le site de l’organisation, il est dit que, depuis la fin du dernier âge glaciaire, les forêts européennes de hêtres se sont répandues à partir de quelques aires isolées dans les Alpes, les Carpates, les Pyrénées et la zone méditerranéenne, pour dominer à présent la partie centrale de notre continent. Le site de l’UNESCO ajoute que cette expansion du hêtre, qui n’est pas finie, s’explique par sa flexibilité et sa tolérance à des conditions climatiques et géographiques différentes.



    Aviron — L’équipage féminin de huit avec barreuse de Roumanie a remporté l’épreuve de la compétition de Coupe mondiale d’avirons, organisée à Lucerne, en Suisse. La Roumanie a été représentée par 4 équipages à cette troisième étape de la Coupe mondiale 2017. Créée en 1933, la Régate d’avirons de Lucerne, la plus prestigieuse au monde, est aussi la plus importante compétition qui précède les Championnats du monde, qui seront accueillis par la ville américaine de Sarasota, dans l’Etat de Floride.



    Météo — Il fera de plus en plus chaud un peu partout en Roumanie, dans les prochaines 24 heures. Les températures diurnes se situeront entre 25 et 37°. Des pluies fortes, accompagnées de phénomènes électriques et de vent, seront signalées, notamment dans l’ouest, le nord-ouest et sur les reliefs. La canicule sera de retour dans la première moitié de la semaine prochaine, surtout dans l’ouest et le sud de la Roumanie, où le thermomètre grimpera jusqu’à 37°.

  • Clara Haskil

    Clara Haskil

    Ses contemporains ont admiré l’art et les qualités humaines de la pianiste Clara Haskil. Lorsqu’elle se mettait au piano, « la musique se matérialisait, comme venue de nulle part. Son bras semblait glisser sur le clavier sans le toucher, telle une pierre rebondissant à la surface de l’eau. Rien ne semblait commencer ou s’achever, tout devenait hors du temps », disait son bon ami, le pianiste roumain Dinu Lipatti. Il a décrit sa manière de jouer du piano comme « le summum de la perfection sur Terre ». Charlie Chaplin, soit Charlot, l’a considérée un génie : « Dans ma vie, j’ai rencontré trois génies », avait-il l’habitude de dire : « Clara Haskil, Einstein et Winston Churchill ».

    Née en Roumanie, à Bucarest, en 1895, dans une famille juive, Clara reçoit les premières leçons de piano de sa mère, et à 5 ans elle joue devant la reine Elisabeth de Roumanie, qui lui offre une bourse d’études. A seulement 6 ans, elle suit les cours du Conservatoire de Bucarest, puis, à 7 ans, elle fait des progrès avec le professeur Richard Robert à l’Académie de musique de Vienne, tant et si bien qu’à 10 ans, elle donne son premier concert public, sans partitions. C’est aussi l’année où elle s’inscrit au Conservatoire de Paris, devenant l’élève du célèbre Alfred Cortot. Elle remporte plusieurs concours d’interprétation, mais se voit malheureusement contrainte d’interrompre son activité pendant plusieurs années, étant immobilisée dans du plâtre à cause d’une maladie de la colonne vertébrale. C’est à peine en 1921 qu’elle est en mesure de faire son retour en public comme soliste de récitals de piano ou de concerts, accompagnant parfois des musiciens prestigieux tels George Enescu, Pablo Casals, Eugène Ysaye, Dinu Lipatti. Un autre problème de santé la tient loin de son public. Par peur du nazisme, elle se réfugie en France, en 1940 ; après beaucoup de pérégrinations en raison des persécutions, elle s’établit à Vevey, en Suisse, en 1942.

    Pourtant, sa véritable consécration, avec des succès retentissants, elle allait la connaître après la Seconde Guerre mondiale. Clara Haskil joue dans des concerts de piano avec les orchestres les plus renommés, sous la baguette de chefs d’orchestre illustres, tels Leopold Stokowski, Thomas Beecham, Sergiu Celibidache ou en duo avec des instrumentistes célèbres. En 1950, elle rencontre le violoniste Arthur Grumiaux ; ils forment un duo célèbre et s’imposent devant le public. Entre 1952 et 1957, elle voyage à travers le monde, donnant 80 concerts par saison avec les orchestres et les chefs d’orchestre les plus renommés d’Europe, des Etats Unis et du Canada. Elle fait avec Herbert von Karajan une tournée de trois semaines qui lui apporte un succès bien mérité. Les 11 concerts accordés en 1956, dans l’Année Mozart, sous la direction du célèbre Herbert von Karajan la consacrent comme l’interprète parfaite des œuvres du génie de Salzbourg.

    La Roumanie rend hommage pour la première fois à Clara Haskil en 2014 par un festival organisé à Sibiu, à l’initiative de la pianiste Alina Azario. Une année après le lancement du festival Clara Haskil, la jeune pianiste racontait dans une émission sur Radio Roumanie comment elle était arrivée à franchir ce pas :« L’idée de lancer le Festival international Clara Haskil en Roumanie m’est venue lorsque j’ai constaté que son nom était très peu connu dans son propre pays. Peut-être que les musiciens la connaissent très bien, mais le public ignore que Clara Haskil est née en Roumanie. C’st pourquoi j’ai pensé que c’était le moment que nous autres Roumains nous essayions d’honorer son nom, peut-être plus tard, mais il vaut mieux tard que jamais. »

    Son nom est maintenu vif en mémoire par un des plus grands concours de piano du monde, le Concours International de Piano Clara Haskil, de Vevey, en Suisse, compétition organisée les années impaires, depuis 1963, trois années après son décès. Et c’est toujours là que se trouve une rue qui porte le nom de la pianiste d’origine roumaine.

  • Aux portes du marché de l’emploi suisse

    Aux portes du marché de l’emploi suisse

    La Suisse n’est pas membre de l’UE mais les deux sont liées par nombre d’accords de coopération qui confèrent à la Confédération helvétique une partie des droits et des obligations des Etats membres. Le respect de la libre circulation des personnes est un de ces engagements. Toutefois, Berne vient de restreindre l’accès des ressortissants bulgares et roumains au marché de l’emploi suisse et ce pendant 12 mois.



    Les autorités suisses ont utilisé dans ce cas une clause qui leur permet de limiter unilatéralement le nombre de nouveaux permis de travail délivrés si celui-ci dépasse de 10% la moyenne des trois années antérieures. Par conséquent, il n’y aura plus que 996 permis B de long séjour à pourvoir et la mesure pourra être reconduite en 2018. En revanche, la situation des permis L, de court séjour, et des permis B déjà en vigueur reste inchangée — ils seront délivrés et respectivement renouvelés sans entrave.



    Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue du Département fédéral pour les Affaires étrangères, Pascale Baerswyl, le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a regretté le geste des autorités bernoises. Selon lui, le nombre des Roumains qui ont demandé un permis B, durant les 12 derniers mois, est relativement réduit. De plus, la décision est « en dissonance » avec la contribution de la communauté roumaine — hautement qualifiée, en grande partie — à l’économie suisse, a estimé George Ciamba. Toute décision visant la libre circulation des personnes doit être fidèle à l’esprit du partenariat rapproché entre l’UE et la Suisse, observant le principe de la non-discrimination des citoyens européens, précise la diplomatie roumaine. Des propos appuyés aussi par l’eurodéputé roumain social-démocrate



    Victor Negrescu, qui a évoqué « un geste injuste » par rapport à la Roumanie, geste qui témoigne aussi d’un « manque de confiance » à l’égard de la Bulgarie, de la Roumanie et de l’UE en son ensemble. L’élu a appelé la Commission européenne à vérifier urgemment si toutes les conditions légales et les critères convenus par l’UE et la Suisse avaient été dûment respectés. La Commission doit aussi suivre de près le processus et veiller à ce que ce droit au travail soit rétabli au plus vite. C’est une excellente occasion pour l’UE de montrer qu’elle protège ses ressortissants et qu’elle réagit face à toute tentative de traitement incorrect, a conclu l’eurodéputé roumain Victor Negrescu.



    Toutefois, ce n’est pas le seul cas de discrimination à l’emploi. Les Roumains ont des difficultés mêmes dans certains pays membres. Le Royaume-Uni est, en ce sens, un cas-école. Or, les experts estiment que le Brexit ouvre une véritable boîte de Pandore avec des conséquences imprévisibles pour tous les citoyens européens qui vivent et travaillent sur l’île britannique. (trad. : Andresi Popov)

  • 10.05.2017 (mise à jour)

    10.05.2017 (mise à jour)

    Junker – Le président roumain Klaus Iohannis doit recevoir jeudi à Bucarest le chef de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker. Selon l’Administration Présidentielle, les débats porteront sur des sujets prioritaires à l’agenda des futures réunions du Conseil Européen, dont l’avenir de l’UE et les négociations sur la sortie de la Grande Bretagne de l’espace communautaire. S’y ajouteront des sujets liés aux priorités politiques de la future présidence du Conseil de l’UE que la Roumanie assurera au premier semestre de 2019. A l’agenda de Jean-Claude Juncker figurent également un entretien avec le premier ministre roumain Sorin Grindeanu et un discours qu’il tiendra au plénum réuni du Parlement, à l’occasion du 10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE.

    Travail – La Suisse a procédé mercredi à l’activation d’une clause de l’Accord de l’UE portant sur l’introduction temporaire de restrictions sur son marché du travail pour les ressortissants roumains et bulgares. Le ministère roumain des AE a exprimé son regret quant à cette décision. Au moment de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE, en 2007, la Suisse avait limité l’accès des travailleurs de ces deux pays sur son marché du travail, des restrictions qui avaient été levées en juin 2016. A l’époque, le gouvernement de Berne avertissait que, si l’afflux d’immigrants bulgares et roumains dépasserait de 10% la moyenne des 3 dernières années, à compter du 1er juin 2017 ou du 1er juin 2018, le Conseil Fédéral pourrait introduire de nouvelles restrictions, valables jusqu’au 31 mai 2019. Selon les responsables suisses, entre juillet 2016 et mai 201, le nombre des permis de travail accordés aux Roumains et au Bulgares a été dépassé. Précisons que la Suisse n’est pas membre de l’UE, mais elle fait partie de la Zone Economique Européenne et de l’espace Schengen.

    Météo – Il fera beau en Roumanie dans les 24 prochaines heures et les températures seront à la hausse. On attend de la pluie de courte durée en montagne et dans le sud-est. Les températures maximales iront de 16 à 25 degrés.