Tag: tabac

  • 01.08.2022

    01.08.2022

    Code fiscal – Une partie des modifications au code fiscal approuvées à la mi-juillet par le gouvernement de Bucarest sont entrés en vigueur aujourd’hui. Parmi elles, la majoration des accises appliquées aux cigarettes et au tabac, ainsi qu’à l’alcool et aux produits alcoolisés, la majoration des impôts sur les gains issus des jeux du hasard mais aussi la réduction des plafonnements aux exemptions d’impôts accordées aux salariés du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire. D’autres modifications au Code fiscal seront appliquées le 1er janvier 2023.

    Exercice – La ville-port de Constanta dans le sud-est accueille aujourd’hui un exercice multinational organisé par les Forces navales roumaines. Il se déroule au large de la Roumanie et dans le port militaire de Constanta. Y participent 240 militaires roumains et 60 étrangers, de six pays : Azerbaïdjan, Bulgarie, France, Géorgie, Etats Unis et Turquie. L’exercice contribue à l’instruction dans des domaines tels la lutte contre les dispositifs explosifs improvisés et contre les mines, ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les forces participantes.

    Recensement – Le recensement de la population s’est achevé en Roumanie ce dimanche. L’institut national de la statistique avait prolongé à deux reprises déjà la période du recensement, afin d’offrir du temps supplémentaire aussi à ceux qui n’ont pas pu se faire recenser pour différentes raisons. Selon le directeur de communication de l’Institut national de la statistique, Cătălin Raiu, plus de 90% de la population de la Roumanie s’est fait recenser jusqu’ici. La capitale et les grandes villes ont enregistrés les taux de participation au recensement les plus bas.

    Postes frontières – Les Roumains qui arrivent et qui partent de Roumanie pendant les vacances se confrontent à des temps d’attente très élevés dans les postes-frontière. Les files d’attentes comptent plusieurs kilomètres au poste frontière de Nadlac 2 dans l’ouest, sur les deux sens. Ce weekend, un demi-million de personnes ont transité les frontières du pays dans les deux sens.

    Pompiers – Les pompiers roumains ont achevé leur mission de lutte contre les incendies de végétation en Grèce et seront remplacés dès aujourd’hui par des pompiers d’autres Etats européens, dans le cadre d’un mécanisme commun de protection civile. La mission de la Roumanie a impliqué 56 pompiers qui ont lutte contre les incendies de végétation et de forêt qui ravages la Grèce depuis le début de l’été sur la toile de fond de maximas qui dépassent les 40 degrés. Les opérations de cette année ont été marquées par le crash d’un hélicoptère près de l’île de Samos, crash qui a fait deux morts. L’un des deux survivants était le pilote roumain de l’hélicoptère

    Aéroport – L’aéroport de Baneasa, dans le nord de la capitale roumaine ouvre à nouveau ses portes aujourd’hui, après neuf ans de travaux de modernisation. A Baneasa les formalités d’embarquement devraient se réaliser en moins d’une heure, alors qu’à Otopeni elles durent au moins deux heures. L’aéroport de Baneasa a été inauguré en 1920, mais son histoire commence le 1er août 1912, lorsque la Ligue aérienne roumaine dirigée par le prince George Valentin Bibescu, met en place une école de pilotage pour les pilotes militaires à Băneasa.

    Consulats – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu a annoncé l’ouverture en ce mois d’août des consulats de Londres et Paris, suite à une réforme consulaire démarrée en 2020. « Nous avons mis l’accent sur le recalibrage et la modernisation du réseau consulaire de la Roumanie et adopté des mesures pour la création de nouveaux bureaux consulaires à Chişinău, Madrid, Roma, Londra, Paris, Salzburg, Belfast, Nantes, Valencia et Ismail. Cette année nous avons ouvert les consulats généraux à Chisinau, à Madrid et à Rome, l’année dernière un consulat à été ouvert à Melbourne et durant la deuxième moitié de cette année un consulat général ouvrira ses portes à Nantes, suivi par un bureau consulaire à Belfast et un consulat général à Salzbourg », a précisé M Aurescu. Il a ajouté que l’objectif de l’année 2022 était d’organiser 161 consulats mobiles, mais jusqu’ici leur nombre a franchi les 187, dans le cadre desquels plus de 21 500 services consulaires ont été réalisés.


    Céréales – L’Ukraine a repris lundi ses exportations de céréales pour la première fois depuis le début de l’invasion russe il y a six mois, avec le départ d’un premier bateau du port d’Odessa conformément aux termes d’un accord international qui doit permettre d’atténuer la crise alimentaire mondiale. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a « chaleureusement » salué le départ de ce premier bateau, exprimant l’espoir que la reprise des exportations de céréales ukrainiennes apportera la stabilité et l’aide indispensables a la sécurité alimentaire mondiale. Selon les termes de l’accord, les navires et leur chargement doivent être inspectés à Istanbul, sous l’autorité du Centre de coordination conjointe (CCC), inauguré mercredi dernier. A Kiev, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé que suite à l’invasion cette année la quantité de céréales produites en Ukraine pourrait s’élever cette année à la moitié de la production normale.

    Météo – Le ciel est variable en Roumanie. Ciel couvert notamment sur le relief, mais aussi sur l’est, le sud-est et le centre. Des précipitations sont attendues aujourd’hui, alors que les maximas iront de 24 à 31 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 20.05.2020 (mise à jour)

    20.05.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie
    – En Roumanie, près de 1.150 personnes sont décédées des suites de l’infection au
    nouveau coronavirus, a fait savoir mercredi le Groupe de communication
    stratégique. Selon les autorités, le nombre total des personnes infectées à
    dépassé les 17.000, dont 10.000 ont guéri. A l’étranger, près de 3.000
    ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en
    Italie, Espagne et Allemagne.




    Etat d’alerte
    – Le Parlement de Bucarest a voté mercredi le décret d’application de la loi
    sur l’état d’alerte adopté par le gouvernement libéral. Les parlementaires ont apporté
    plusieurs modifications au document. Parmi elles, le fait de passer les
    hôpitaux municipaux à nouveau sous la gestion des administrations locales et l’obligation
    pour l’exécutif de mettre à disposition des masques pour les personnes en
    difficulté. L’état d’alerte a été institué pour une période de 30 jours à
    partir du 18 mai.






    Saisonniers
    – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et son homologue allemand,
    Hubertus Heil, ont évoqué à Berlin la situation des travailleurs saisonniers
    roumains en Allemagne. Les deux responsables ont signé une déclaration d’intention
    commune visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine
    du marché de l’emploi et des politiques sociales. Les travailleurs roumains
    doivent bénéficier du même droit à la protection sociale, à la sécurité et à la
    santé au travail que les Allemands, a déclaré le ministre fédéral du Travail et
    des affaires sociales. Selon l’ambassadeur de Roumanie à Berlin, Emil
    Hurezeanu, les protestations des saisonniers roumains contre les conditions de
    travail et d’hébergement difficiles dans les fermes et abattoirs d’Allemagne mèneront
    à la modification de la législation du travail dans ce pays. Le ministère présentera
    à la chancelière allemande Angela Merkel un projet de loi à ce sujet, a encore
    expliqué Emil Hurezeanu. La direction du Parlement de Bucarest a approuvé, à
    l’initiative de l’opposition social-démocrate, la création d’une commission
    d’enquête chargée d’investiguer les éventuelles irrégularités au sujet du
    déplacement des travailleurs saisonniers à l’étranger durant la pandémie de
    Covid-19.




    Sècheresse
    – La sècheresse qui touche l’Europe de l’Est est en train de ravager les
    récoltes et produira la plus grave récession économique à frapper la région
    depuis la chute du communisme, estime Bloomberg cité par l’agence Agerpress. Dans
    certaines parties de la Roumanie et de la Pologne, il s’agit de la sècheresse
    la plus grave des cent dernières années, alors que la République Tchèque n’a pas
    connu une telle ampleur du phénomène depuis cinq siècles. La Roumanie, deuxième
    pays exportateur de blé de l’UE, s’attend à une baisse de ses récoltes jusqu’à
    la moitié de sa moyenne de 9 millions de tonnes par an. C’est pourquoi le
    gouvernement avait interdit les exportations de blé à l’extérieur de l’UE, ce
    qui a provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux et des critiques de la
    part de la Commission européenne. Une semaine plus tard, le gouvernement de
    Bucarest a renoncé à cette interdiction. Le ministre roumain de l’Agriculture
    Adrian Oros comptait récemment plus d’un million d’hectares de terrain agricole
    touché par la sècheresse, notamment dans le sud-est et le nord-est du pays.










    Frontières
    – Les voyageurs qui entrent en voiture sur le territoire roumain depuis la
    Hongrie bénéficient de cinq points de passage frontaliers supplémentaires à
    partir de mercredi, a annoncé le
    ministre roumain de l’Intérieur Marcel Vela. Cette décision a été adoptée après
    des pourparlers, mardi, à Budapest, entre le ministre roumain et son homologue
    hongrois Sandor Pinter. En plus des points
    de passage ouverts, les autorités ouvriront cinq autres : Cernad, Turnu, Salonta,
    Valea lui Mihai et Urziceni. Une voie réservée exclusivement aux minibus et aux
    cars restera ouverte 24 heures sur 24. Cette mesure a été adoptée pour résoudre
    la situation créée aux postes frontières de l’ouest du pays, où, depuis la fin de
    l’état d’urgence vendredi dernier, de nombreux voyageurs ont dû patienter jusqu’à
    12 heures pour pouvoir entrer en Roumanie. Il continue à y avoir beaucoup de personnes
    au passage de Nădlac
    1, où les temps d’attente tournent autour de deux heures. Hormis les
    formalités habituelles, les voyageurs sont aussi soumis à un examen
    épidémiologique. En ce sens, les autorités ont augmenté les effectifs pour faire
    baisser les temps d’attente.




    Tabac – Plus de cigarettes au menthol à la vente à partir de mercredi, ni en
    Roumanie, ni ailleurs dans l’Union européenne. La directive européenne votée en
    2014 et transposée dans la législation roumaine en 2016 prévoyait la
    disparition des cigarettes aromatisées, dont les mentholées. D’après les compagnies
    de tabac, la Roumanie compte quelque 4,2 millions de fumeurs. 16% d’entre eux,
    soit un demi-million de personnes, fument des cigarettes au menthol, dont une
    majorité de femmes. Un producteur affirme que cette mesure pourrait faire
    augmenter la contrebande avec les pays voisins qui ne sont pas membres de l’UE.






    Météo
    – Temps en refroidissement en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Il
    pleuvra dans le centre, le sud, le sud-est et en montagne. Les quantités d’eau
    dépasseront les 25-30 litres au mètre carré, voire même 40-50 litres au mètre
    carré par endroits. Les températures maximales iront de 13 à 23 degrés.



  • A la Une de la presse roumaine 12.04.2019

    A la Une de la presse roumaine 12.04.2019

    Le président KIaus Iohannis invite les partis parlementaires aux consultations au sujet de la justice. C’est par cette nouvelle que s’ouvraient les sites de tous les journaux roumains ce vendredi matin. En
    fait c’est la composition de la délégation envoyée par le Parti Social Démocrate qui attire
    l’attention de la presse. On se penche aussi sur des sujets économiques, tels le coût de la main d’oeuvre, le manque de personnels dans l’industrie hospitalière, les taxes à payer dans l’industrie du tabac et les salaires des Roumains.

  • A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    C’est toujours la vaccination qui fait la une des quotidiens roumains. Le premier ministre roumain lance des avertissements aux responsables de la santé sur toile de fond de crise des vaccins. Entre temps, les élus nationaux tentent d’adoucir la législation anti-tabac et la mairie de la Capitale offre des vouchers à l’achat de vélos. Enfin, la presse parle aussi de la ville des caravanes qui apparaît chaque été sur une pittoresque vallée des Carpates.




  • A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    La composition du nouveau gouvernement roumain est aujourd’hui sous la loupe de la presse écrite roumaine. Les grands journaux commentent les parcours des ministres qui sont censés diriger le pays pour les quatre années à venir et ils constatent que les responsables traînent plutôt des casseroles que des réussites. Dans le même temps, les journalistes s’arrêtent sur les tentatives des élus parlementaires roumains de rendre la législation locale anti-tabac plus permissive, alors que « 5 millions de Roumains fument » et « 42 mille en meurent chaque année ».




  • Le tabac divise

    Le tabac divise

    Avant le printemps 2016, la Roumanie se trouvait en queue du peloton européen en ce qui concerne l’interdiction du tabac dans les espaces publics. En mars dernier, une loi très stricte est entrée en vigueur faisant la joie des non-fumeurs et suscitant de nombreuses critiques de la part des fumeurs.



    Parmi ses contestataires il y a eu même des députés, mécontents de se voir obligés de parcourir les longs couloirs du Palais du Parlement de Bucarest pour satisfaire leur vice dans les espaces en plein air spécialement aménagés à l’extérieur du bâtiment. Par conséquent, la Commission du Sénat, chargée de la santé, a proposé plusieurs amendements à la loi antitabac, des modifications qui doivent être débattues au cours de la session parlementaire qui vient de commencer. Bref, si ces amendements sont adoptés, il sera permis de fumer dans tout espace fermé, à condition que cela soit marqué par écrit.



    Or, selon les récentes statistiques, 42.000 Roumains meurent chaque année à cause des maladies engendrées par le tabac, telles les maladies cardiovasculaires, les tumeurs malignes et les complications respiratoires. De même, plus de la moitié des adolescents de 16 ans ont fumé, au moins une fois, une cigarette, alors qu’un tiers d’entre eux fument quotidiennement. Dans ce contexte, les responsables de Bucarest se proposent de faire en sorte que le nombre des fumeurs diminue considérablement dans les deux prochaines décennies.



    Lors d’une conférence à participation internationale, intitulée « 2035 — Le première génération sans tabac en Roumanie », le président Klaus Iohannis a plaidé pour la prévention comme priorité des politiques de santé. Klaus Iohannis : « Par la prévention, nous pouvons sauver des vies. En mettant aujourd’hui l’accent sur l’éducation dans le sens de la prévention, qui suppose aussi d’être conscients des risques associés au tabac, nous donnons aux futures générations la chance de vivre une vie meilleure et de choisir leur style de vie en connaissance de cause. »



    A son tour, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a exhorté les députés de rejeter les modifications à la loi antitabac proposées par la commission du Sénat : « C’est un attentat à la santé de tous les citoyens – employés ou employeurs, clients des bars et restaurants ou serveurs, enfants ou adultes. Je fais donc confiance à la chambre décisionnelle qu’elle va corriger cette erreur. L’allègement des dispositions de cette loi ne peut pas produire des effets positifs sur la santé publique.»



    En 2004, l’Irlande devenait le premier pays européen à interdire le tabac dans les espaces publics. Tous les pays voisins se demandaient alors comment les Irlandais allaient réussir à cesser de fumer dans leurs pubs si pleins de vie. Les Irlandais ont accepté la loi et s’y sont adaptés. Il en va de même pour les habitants d’autres pays du Vieux Continent. Pourquoi les Roumains y feraient exception ? L’expérience des autres a démontré que les conséquences économiques d’une mesure tellement sévère ne sont pas insurmontables. En revanche, les effets bénéfiques sur la santé des citoyens sont incontestables. (trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 08.06.2016

    A la Une de la presse roumaine 08.06.2016

    Aujourd’hui le gaz roumain est sous la loupe non seulement de la presse mais aussi de la Commission européenne. Autre sujet ce mercredi : « La loi antitabac, modifiée par le Sénat». Et puisque les résultats du récent scrutin municipal sont toujours très débattus par les Roumains, la presse en ligne publie un article intitulé « L’héritage toxique de Bucarest », énumérant les défis à relever par la nouvelle maire de la capitale.



  • Changements au collège

    Changements au collège

    Aujourd’hui
    nous parlons de nouveau éducation. Tout d’abord nous analyserons la nouvelle
    structure de l’enseignement au collège. Bien qu’élaboré pour la première fois
    suite à un ample débat public et tenant compte des suggestions des élèves, des
    enseignants et des parents, le plan-cadre qui régit les disciplines enseignées
    au collège suscite toujours des controverses. Puis, nous allons passer en revue
    quelques enquêtes portant sur les jeunes roumains. Selon un récent sondage, la
    Roumanie est en tête du classement européen pour ce qui est de la consommation
    d’alcool et de tabac parmi les jeunes. Une autre enquête met en évidence les
    mécontentements des élèves roumains en ce qui concerne le système national
    d’éducation et les matières qu’ils aimeraient étudier au lieu de celles
    figurant au programme.

  • Défense de fumer

    Défense de fumer

    Depuis son entrée en vigueur, le 17 mars dernier, la nouvelle loi antitabac semble semer la discorde parmi les Roumains. Lacte réglementaire interdit désormais de fumer dans les espaces publics fermés, à linstar de 7 autres pays de lUE qui appliquent les normes les plus strictes en ce sens parmi les 17 Etats communautaires sétant dotés de législations antitabac. En Roumanie, les médias se sont largement fait lécho du mécontentement des fumeurs et de certains patrons de bars et de restaurants, le débat donnant limpression quune faille se creusait inexorablement entre partisans et adversaires de la cigarette, deux groupes tout aussi nombreux. Dans la foulée, plusieurs sénateurs du Parlement de Bucarest ont annoncé que, suite aux requêtes de leurs électeurs, ils allaient modifier une fois de plus cette loi, afin de lui enlever le côté radical. Toutefois, un récent sondage de linstitut INSCOP a révélé que 70% des Roumains appuyaient la loi antitabac dans sa forme actuelle. Dans le même temps, lorganisation patronale des hôteliers et des restaurateurs roumains a fait savoir au quotidien ADEVARUL que les ventes de ses membres avaient progressé après lentrée en vigueur de la loi.



    La loi roumaine antitabac est-elle vraiment si radicale et discriminatoire? Dialogue avec son initiatrice, la députée sociale-démocrate Aurelia Cristea.


  • A la une de la presse roumaine 31.03.2016

    A la une de la presse roumaine 31.03.2016

    Les démêlés judiciaires des élus roumains nationaux et locaux simposent au sommaire des éditions électroniques des quotidiens bucarestois. Le choix de sujets est, pourtant, éclectique, puisquon y retrouve une interview particulièrement intéressante du ministre de lagriculture de Bucarest, lavenir de la loi roumaine anti-tabac, létat de léconomie nationale selon la Chambre de commerce américaine en Roumanie ou encore une victoire sportive roumaine dans les jeux déquipe.




  • A la une de la presse roumaine – 15.03.2016

    A la une de la presse roumaine – 15.03.2016

    La politique fiscale du
    gouvernement et la loi anti-tabac dominent ce matin les pages électroniques des
    quotidiens roumains. En quête de voix, les élus nationaux proposent toute sorte
    d’initiatives fiscales alléchantes, mais c’est au Ministère des Finances de
    trouver les ressources financières nécessaires. Egalement dans la presse,
    aujourd’hui c’est le dernier jour avant l’interdiction de la cigarette dans
    tout espace public fermé. Pourtant, le Parlement analysera des propositions de
    modifier la loi anti-tabac.


  • A la Une de la presse roumaine 02.02.2016

    A la Une de la presse roumaine 02.02.2016

    Les différents thèmes évoquées par l’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm, dans l’interview accordée à la presse roumaine se retrouvent dans les pages de plusieurs quotidiens roumains. Il a parlé notamment de la lutte contre la corruption et du régime des visas pour les Etats-Unis. Les journaux parlent également des nouvelles routes de migration qui passent désormais par la Roumanie, de la loi anti-tabac et de la pénurie de managers et de chauffeurs de camion sur le marché roumain de l’emploi.


  • A la Une de la presse roumaine 28.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 28.01.2016

    La presse de Bucarest se penche sur la nouvelle loi antitabac quelle qualifie de « radicale », alors que le tabagisme tue annuellement 33.000 Roumains. Toujours dans la presse de ce jeudi, l’on apprend que les énergies renouvelables perdent du terrain en Roumanie, en raison de la décision du gouvernement de reporter le paiement des certificats verts. Et puis, les journalistes bucarestois se penchent sur une autre nouvelle inquiétante – plus de la moitié des enfants roumains vivent en dessous du seuil de pauvreté et même de pauvreté extrême.


  • Mesures dans le domaine de la santé

    Mesures dans le domaine de la santé

    Présence politique et médiatique plutôt discrète, le ministre de la Santé, Nicolae Banicioiu, est considéré pourtant par l’opinion publique et la presse comme l’un des membres les plus actifs du gouvernement de Bucarest. Peu de temps après avoir décidé de mettre en place la carte vitale roumaine, il a réussi à obtenir pour les salariés du système sanitaire une majoration de 25% de leurs revenus à compter du 1er octobre. Quelque 200 mille personnes en bénéficieront. Rappelons que le salaire moyen dans le système sanitaire roumain se monte actuellement à 1500 lei, un peu plus de 300 euros.

    Selon l’Institut national de la statistique, cette hausse salariale de 25% apportera chaque mois 375 lei, soit 80 euros de plus, aux salariés du système médical. Aux dires du ministre Banicioiu, l’institution qu’il dirige dispose de tous les fonds nécessaires pour se permettre cette augmentation salariale. D’ailleurs, les budgets des hôpitaux resteront intacts, l’argent proviendra des économies obtenues suite à la mise en place de la carte de santé, comme on l’appelle en Roumanie.

    Nicolae Banicioiu : « La majoration, en vigueur depuis le 1er octobre, sera valable pour tous les personnels sanitaires de Roumanie. Les fonds existent déjà et le ministère des Finances et la Caisse nationale d’assurances maladie sont au courant. Il s’agit d’un coefficient calculé selon les besoins de chaque hôpital afin de couvrir la hausse de 25%. Cet argent supplémentaire ne provient pas des budgets des hôpitaux. A présent, les ressources dont on dispose suffisent pour couvrir cette hausse salariale jusqu’à la fin de l’année. Trois mois de majoration que l’on se permet grâce aux économies faites suite à la mise en place de la carte de santé. »

    Confronté depuis des années au déficit dramatique de personnel qualifié, le ministère de la Santé tente par toutes ces mesures de décourager l’exode des médecins et infirmières vers l’Occident. Selon un projet législatif, les étudiants en médecine qui se verront accorder des bourses d’études durant les six années de faculté pourraient se voir obliger de travailler une certaine période de temps dans les hôpitaux roumains. Et le ministre Banicioiu d’ajouter que l’institution qu’il dirige voudrait aussi élaborer un document sur le statut du personnel médical dans son ensemble.

    Le Collège des médecins a initié un projet actuellement en débat public par lequel il souhaite retirer les médecins de la catégorie des fonctionnaires publics et disperser les confusions sur leurs droits et devoirs. Par ailleurs, la Roumanie se prépare ces jours-ci pour la modification de la loi anti-tabac. La mesure est nécessaire, soutient le président de la Société roumaine de pneumologie, le Pr Florin Mihaltan, surtout pour la protection des non fumeurs. Une nouvelle loi anti-tabac pourrait mieux protéger les mineurs qui sont les plus exposés au tabagisme passif, en découragent ce vice parmi les jeunes. Les amendements législatifs se trouvent sur la table de la Commission pour la santé de la Chambre de députés et ils bénéficient du soutien de la coalition « La Roumanie respire » qui réunit quelque 200 organisations civiques et non gouvernementales. (trad. Ioana Stancescu)

  • Le défi 30 jours sans cigarette

    Le défi 30 jours sans cigarette

    Galantom est né à linitiative de plusieurs jeunes passionnés de programmes sociaux et de nouvelles technologies et qui ont choisi de développer des projets générateurs de changement dans la société roumaine. Véritable défi, ces 30 jours pour arrêter de fumer combinent labandon du vice et lidée de collecter des fonds de manière individuelle, volontaire, visant tant à réduire le nombre de fumeurs en Roumanie quà renforcer limplication sociale des gens et à soutenir les projets des ONGs à impact important dans la communauté.



    Andrei Chirtoc, cofondateur de la plate-forme Galantom, explique lintention de cette campagne : « Nous voulons montrer quil y a une vie même sans cigarettes et que cest même une bonne vie, point de vue tonus du moins. Notre idée, en collaboration avec le centre de conseil pour arrêter de fumer de lInstitut de pneumologie « Marius Nasta » de Bucarest, cest de lancer un défi aux fumeurs. Bien entendu, ils connaissent tous les raisons pour lesquelles il serait bien dabandonner la cigarette, mais nous essayons de leur fournir une motivation supplémentaire : soutenir une œuvre caritative. Comment cela fonctionne concrètement ? Vous pouvez vous inscrire dans la campagne, nous avons aussi un site à cet effet, (cela sappelle galantom.rosmokefreechallenge). Tout dabord, lintéressé choisit une cause quil souhaite soutenir, ensuite il se crée une page de collecte de fonds sur Galantom et fait don pendant 30 jours de largent qui aurait servi à payer les cigarettes; en plus, il entraîne ses collègues, ses amis, les gens de son entourage à faire un don et à soutenir le sien. Pratiquement, vous soutenez la cause, mais le soutien de votre entourage vous motive aussi. Après 30 jours sans avoir fumé, une personne a cinq fois plus de chances de renoncer définitivement à cette habitude. Si la personne en question veut renoncer, cest une bonne chose, il y a plein davantages. Sinon, vous aurez montré aux amis que vous pouvez le faire à tout moment, et qui plus est, vous aurez soutenu une cause importante, qui apporte le changement dans la communauté. »



    En Roumanie, les maladies les plus fréquentes causées par le tabagisme sont dordre cardiovasculaire : infarctus et accident vasculaire cérébral, des affections qui ne causent pas nécessairement un décès immédiat. Par contre, linfluence sur la qualité de la vie est permanente. De lavis des spécialistes, le risque de développer une maladie cardiovasculaire baisse de moitié, une année seulement après avoir renoncé au tabac. Même si tous les fumeurs connaissent très bien les raisons pour lesquelles ils devraient y renoncer et les bénéfices qui en découlent, galantom.ro leur donne une raison de plus : soutenir une action caritative, faire changer la communauté en mieux.



    Ce type dengagement envers les autres, dans le cadre dune campagne, est-ce que cela motive davantage les gens ? Andrei Chirtoc répond : «Sans doute, cela mobilise différemment les gens. Nous avons déjà lexpérience des événements sportifs, où les personnes qui participent à la collecte des fonds, qui font la promotion dune cause bénéficient du soutien de nombreuses autres personnes : cela les détermine à ne pas sarrêter, cela les motive davantage. Espérons que ce sera également valable pour ce défi darrêter de fumer en 30 jours. Nous misons en quelque sorte sur la promesse faite aux amis ou aux proches, parce quen fin de compte le conflit lié au tabagisme naît parmi les proches – frère, sœur, copain, copine, mère, père – ce sont eux qui insistent pour quon renonce au tabac. Au moment où lon donne sa parole et que lon simplique aussi dune campagne publique, les participants sont déterminés à renoncer à la cigarette. »



    Sur la page Internet de la campagne, vous trouverez une galerie photo, la motivation de son initiateur et un lien vers un module de dons en ligne pour la cause de son choix. Ainsi, celui qui participe à la campagne donne sur sa page, tous les jours ou à la fin des 30 jours, largent quil aurait dépensé pour sacheter des cigarettes. Il fait aussi de la promotion pour sa démarche, en ligne et hors ligne, et encourage ceux de son entourage à soutenir, à leur tour, par des dons, lœuvre caritative choisie et ses efforts. Nous avons demandé à Andrei Chirtoc si ceux qui entrent dans ce marathon sont nombreux.



    Voici sa réponse : « Nous avons lancé la campagne la semaine dernière, nous avons quatre personnes intéressées qui nous ont contactés et nous espérons quelles se lanceront dans la campagne. Nous pensons que la nouveauté et la créativité de la campagne ou de lidée pourraient attirer lattention et déterminer les gens à lessayer ».



    Il est simple de faire un don et le paiement en ligne sur la page de collecte de fonds galantom.ro est sécurisé. Depuis août 2013, Galantom a réussi à mettre ensemble sur la plate-forme plus de 50 organisations, 738 collecteurs de fonds bénévoles et plus de 6000 donateurs qui ont collecté léquivalent de plus de 170.000 euros pour des projets à grand impact dans la communauté, dans les domaines de la santé, de léducation, de lenvironnement, du développement communautaire, de linclusion sociale et du sport.(trad. Ligia Mihaescu)