Tag: tabac

  • A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    Aujourd’hui la presse roumaine parle surtout des défis que les Roumains doivent relever : les souffrances dites de la vieillesse touchent de plus en plus de jeunes roumains, la Roumanie se retrouve en queue du peloton européen pour ce qui est de la protection des fumeurs passifs. Côté économie, «la Roumanie est dépendante des compagnies étrangères», parce que «la production roumaine n’existe pas», alors que les 60.000 bergers roumains comptent sur les pays arabes pour vendre leur marchandise.



  • Nouvelle chance pour les adolescents vulnérables

    Nouvelle chance pour les adolescents vulnérables

    En Roumanie, 1 enfant sur 10 naît d’une mère adolescente, âgée de 15 à 19 ans. Le pays occupe, ainsi, une des premières places sur l’ensemble de l’UE pour ce qui est des accouchements survenus dans cette tranche d’âge. Par ailleurs, l’obésité, l’abandon scolaire, la consommation d’alcool et le tabagisme précoce vont croissant. C’est pourquoi un deuxième Centre de ressources pour les adolescents vulnérables a récemment ouvert ses portes à Bucarest, où ces jeunes personnes bénéficient de conseil, d’appui et de soins de récupération. Ce centre accueillera aussi des activités de groupe, lors desquelles les jeunes auront la possibilité de discuter avec les experts sur des thèmes importants tels que les relations avec les autres ou la santé. Il servira donc de pont entre les ados vulnérables et la communauté, leurs familles respectives y comprises.



    Afin de venir en aide à ces jeunes, l’UNICEF, en partenariat avec le Ministère roumain de la jeunesse et du sport, la mairie du 4e arrondissement de la capitale, Bucarest, et l’Alliance pour la lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, ont lancé, dès l’ouverture du centre, le programme intitulé “Opportunités pour les adolescents”. Ce programme, qui devrait durer trois ans, sera mis en place dans cinq grandes villes à travers le pays, à savoir Bucarest, Cluj, Iaşi, Constanţa et Bacău.



    Présente à l’inauguration du Centre de ressources pour les adolescents, Sandie Blanchet, représentante de l’UNICEF en Roumanie, a souligné le fait que les environ 1,7 millions de jeunes roumains concernés doivent relever des défis similaires à ceux qui se posent devant les ados du monde entier.



    Sandie Blanchet : « Les recherches les plus récentes en matière de neurosciences montrent que l’adolescence est une étape cruciale dans le développement du cerveau humain. Si les adolescents sont plus enclins à prendre des risques c’est parce que leur cerveau n’est pas encore pleinement développé. Leurs choix ont une influence forte sur leur futur mode de vie. D’où l’importance des choix sains dans cette période de leur existence. L’an dernier, près de 17.000 adolescentes de moins de 19 ans étaient enceintes. En outre, nous assistons à une incidence accrue des cas d’obésité, de consommation d’alcool, de tabagisme et d’abus de drogues parmi les jeunes. En milieu urbain, la prise de substances hallucinogènes également appelées ethnobotaniques menace l’état de santé, voire même la vie de plusieurs centaines d’adolescents et de jeunes, qui encourent y compris le risque d’infection par le VIH. Enfin, selon une récente étude de l’UNICEF, 19% des ados âgés de 15 à 18 ans ne fréquentaient pas l’école l’an dernier, ce qui diminue drastiquement leur chance de trouver un emploi bien payé. »



    Ce type d’intervention destinée aux adolescents ayant des possibilités réduites de développement personnel et vivant dans les quartiers défavorisés du 4e arrondissement de la capitale arrive à un moment clé pour les politiques consacrées à la jeunesse de Roumanie, affirme Cosmin Cristian, secrétaire d’Etat au ministère de la Jeunesse et du Sport: « Nous nous réjouissons que la Stratégie Nationale de la Jeunesse 2015 — 2020 soit approuvée par le gouvernement. Cette stratégie vise entre autres les adolescents, cette catégorie si vulnérable, en proie à de nombreuses tentations. La Roumanie compte plus de 6 millions de jeunes âgés de 15 à 34 ans, dont 1,7 millions d’adolescents. Cette stratégie a été adoptée justement pour soutenir la participation des jeunes dans la vie active, économique, sociale et culturelle, en leur offrant des opportunités égales. Un aspect essentiel de la mise en oeuvre de la Stratégie Nationale de la Jeunesse est de la décliner en stratégies locales. Nous ne souhaitons pas que tout s’arrête là. Nous sommes en train de travailler sur les plans nationaux d’actions pour la jeunesse. Et évidemment, nous souhaitons que la stratégie devienne opérationnelle au plus vite. Il y a des villes, comme Timisoara (à l’ouest) par exemple, qui disposent déjà de leur propre stratégie destinée aux jeunes et j’aimerais bien qu’il en existe une à Bucarest aussi, même au niveau du 4e arrondissement, pour les jeunes de cette communauté. »



    Au cours de la première année de la mise en œuvre du programme «Opportunités pour les adolescents », plus de 1500 jeunes devraient être informés et 200 autres devraient bénéficier d’opportunités concrètes de développement personnel au Centre de ressources ouvert dans le 4e arrondissement de Bucarest. Ils seront 10.000 au total à profiter de ce projet pilote. L’essentiel, c’est de les mettre au courant des risques auxquels ils s’exposent, souligne Bogdan Glodeanu, directeur exécutif de l’Association ALIAT. Jusqu’ici, son association a informé et soutenu quelque 3000 jeunes, par l’intermédiaire des écoles, des lycées et des réseaux de socialisation. Désormais, c’est aux centres de ressources de mettre en valeur cette expérience.



    Bogdan Glodeanu : «En moyenne, c’est vers l’âge de 13 ans que les adolescents entrent en contact avec l’alcool, le tabac et la drogue. A 17 ans, 76% des filles et 75% des garçons ont déjà expérimenté au moins deux de ces produits. 60% des adolescents qui commencent à en consommer par curiosité, deviennent des consommateurs réguliers en une année et demie. De nombreux problèmes en découlent. Certains finissent par abandonner l’école pour intégrer des entourages douteux. Souvent la famille ne peut plus les aider. Selon les études internationales, 9% des jeunes de 15 à 29 ans meurent chaque année à cause de l’alcool. La Roumanie occupe la 8e place, sur 188 pays, en ce qui concerne la quantité d’alcool consommée par tête d’habitant. Et c’est toujours en Roumanie que plus de 40% des adolescents ont consommé de l’alcool au moins une fois, alors qu’en moyenne ils consomment près de 3 litres d’alcool par mois. »



    Dans ce contexte, les spécialistes du centre se rendront dans les écoles et les lycées pour identifier les jeunes confrontés à de tels problèmes. De même, il y aura des partenariats avec les institutions et les ONG déjà familiarisées avec la situation et peuvent diriger les jeunes vers le centre. S’y ajoute la plate-forme www.adolescenteen.ro où les jeunes pourront entrer en contact avec des spécialistes locaux, aborder les thèmes qui les intéressent le plus et se renseigner sur les opportunités de développement personnel disponibles à Bucarest. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac tue dans lUnion européenne environ 700 mille personnes par an. Il continue de poser un sérieux défi à tous les Etats membres. En Roumanie, le tabagisme constitue la principale cause de maladie et de décès. Sur les plus de 42 mille victimes du tabac, deux tiers sont âgées de 35 à 69 ans, dans les conditions où, en 2011 par exemple, les fumeurs représentaient 27% de la population du pays.



    Il y a cinq catégories de maladies associées au tabagisme et des plus graves: maladies cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires, la tuberculose, le cancer et les maladies respiratoires. Ce n’est pas que la santé qui en souffre, mais aussi l’économie, relève la récente étude intitulée « L’impact économique de la consommation de tabac sur le système de santé public de Roumanie ».



    Pour un décompte exact des dépenses de santé publique de 2012 destinées au traitement des maladies causées par le tabac, ont été considérés les frais d’hospitalisation pour les personnes souffrant de toutes les cinq catégories de maladies susmentionnées, ainsi que l’argent dépensé à travers les programmes nationaux de santé qui couvrent les traitements nouveaux de certaines d’entre elles.



    Le docteur Magdalena Ciobanu, qui travaille au ministère de la Santé en tant qu’experte du contrôle du tabagisme, nous a fourni des détails sur les résultats de cette étude. « Les médicaments remboursés, les consultations du médecin spécialiste ou du médecin traitant et tous les examens para cliniques nécessaires pour diagnostiquer ces maladies n’ont pas pu être quantifiés. Voilà pourquoi la somme indiquée dans l’étude est moindre que celle dépensée en réalité. En outre, les frais qu’implique le traitement de telles maladies dépassent le montant des recettes provenant de la taxe prélevée sur les produits de tabac. Ceci étant, la somme d’argent dépensée en 2012 à cette fin a été supérieure à 4 milliards de lei. Sur ce montant, 1,2 milliards de lei ont été alloués au seul traitement anti-tabac, alors que la taxe sur les produits de tabac n’a rapporté que 1,1 milliards. Il en résulte un déficit 100 millions de lei en 2012. En fait, ce déficit est beaucoup plus grand, mais en l’absence des données mentionnées, on n’a pas réussi à en déterminer le volume exact ».



    Près de 28% du montant total de plus de 4 milliards de lei affecté au traitement des cinq catégories de maladies représentent donc « la facture » du tabac. Voici les explications de Magdalena Ciobanu : «Quand on affirme que le tabagisme provoque par exemple le cancer du poumon ou l’infarctus du myocarde, la part du tabac varie d’une maladie à l’autre. C’est vrai qu’il peut causer une ou plusieurs de ces maladies, mais il est tout aussi vrai qu’il n’est pas responsable de la totalité des cas d’infarctus du myocarde ou de cancer du poumon. Il est à l’origine de seulement un quart des infarctus et de 86% des cancers du poumon. C’est ce qui explique la présence, dans l’étude mentionnée, de deux sommes: l’une représente le montant total des frais de traitement pour l’ensemble des maladies, l’autre – l’argent déboursé pour les seules maladies liées au tabagisme ».



    Instituée en 2006, afin de combattre la consommation excessive de tabac et d’alcool autre que la bière et le vin, « la taxe sur le vice » s’est avérée être soit insuffisante, soit inefficace. Elle devrait être appuyée par les six recommandations de l’Organisation mondiale de la santé : suivre la consommation de tabac, protéger les personnes face aux conséquences de la consommation de tabac, offrir de l’aide à ceux qui souhaitent renoncer au tabac, avertir au sujet du danger de la consommation de tabac, interdire la promotion des produits de tabac et augmenter les taxes.



    Ces mesures sont-elles applicables en Roumanie ? Réponse avec Magdalena Ciobanu : « Toutes les six mesures sont appliquées, mais pas du tout au maximum. Des pas importants ont été faits en 2007 — 2008 suite à l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Dès lors, des progrès ont été enregistrés dans deux domaines, celui de la majoration des taxes sur les produits de tabac et celui du soutien à ceux qui souhaitent renoncer au tabac. Pour le reste, des stagnations ont été constatées, même s’il s’agit notamment de mesures législatives. Ce sont des mesures qui n’impliquent pas des investissements matériels de la part de l’Etat, mais uniquement un investissement de volonté du Parlement. Le meilleur exemple, c’est la loi sur l’interdiction de la cigarette dans les endroits publics fermés. Le projet de loi est au Parlement depuis 2011 et jusqu’ici il n’a pas été encore soumis au vote de la Chambre des députés. »



    Un certain appui dans la lutte contre le tabac peut venir aussi des institutions de l’UE par la révision, en avril dernier, de la Directive sur le tabac. L’eurodéputé Cristian Busoi, membre de la Commission d’environnement, santé publique et sécurité alimentaire, passe en revue le contenu de la nouvelle directive : « La directive révisée sur le tabac a constitué un sujet sensible et largement débattu au Parlement européen. C’est à peine en décembre de l’année dernière qu’un compromis entre le Parlement et le Conseil de l’UE a été trouvé. Une nouvelle directive révisée a pu être publiée en avril. Les Etats membres disposent d’un délai de deux ans avant de mettre en place cette directive qui en grande partie impose des avertissements de santé couvrant 65% de la superficie d’un paquet de cigarettes ou de tabac pour pipe. Les produits de tabac avec différents arômes sont interdits, tout comme les additifs, tels la caféine, les vitamines, les additifs de couleur et ceux qui facilitent l’inhalation et l’absorption de la nicotine. Des demandes supplémentaires sur la forme et le contenu du paquet ont été introduites dans le sens où les éléments présents sur le paquet et susceptibles de tromper le consommateur seront également interdits. »



    Par ces mesures, les institutions européennes espèrent rendre la consommation de tabac moins attractive, notamment parmi les jeunes. (trad. Mariana Tudose, Alex. Diaconescu)

  • 25.09.2014

    25.09.2014

    Exécution – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a condamné sévèrement la décapitation, en Algérie, du Français Hervé Gourdel, par un groupe lié à lorganisation Etat islamique. Le responsable roumain s’est dit choqué et révolté par cet acte d’une cruauté inimaginable. Par ailleurs, Corlatean a réaffirmé l’engagement ferme assumé par la Roumanie concernant son implication dans tous les efforts visant la lutte contre la violence extrémiste. Rappelons que les militants membres d’un groupe terroriste proche de l’EI ont tué par décapitation le touriste français Hervé Gourdel, 55 ans, après l’expiration d’un ultimatum donné à la France pour stopper ses frappes aériennes contre l’Etat islamique. C’est la quatrième exécution par décapitation opérée par les islamistes après celles perpétrées contre deux journalistes américains et un britannique. Entre temps, les attaques militaires perpétrées par les Etats-Unis et leurs alliés se sont poursuivies en Syrie, visant principalement les raffineries contrôlées par le groupe islamique.



    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice a reporté au 30 septembre le dossier dans lequel le maire de Sibiu, Klaus Johannis avait été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité. L’institution accuse M Johannis de détenir simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité dans l’assemblée générale d’une société. Une autre instance avait déjà infirmé le rapport de l’Agence, mais celle–ci s’est pourvue en appel. Aux termes de la législation roumaines, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent pas occuper des fonctions publiques pendant trois ans. Klaus Johannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne-libérale qui réunit les partis national libéral et démocrate libéral, d’opposition, au scrutin présidentiel de ce novembre.


    Selon les sondages d’opinion, Klaus Johannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats briguent le mandat de président, a fait savoir le Bureau électoral central. Parmi eux, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, l’eurodéputée indépendante Monica Macovei et Elena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, proche du président sortant Traian Basescu.



    Corruption — Une ancienne directrice de lycée a été condamnée jeudi à trois ans de prison avec sursis dans un dossier de corruption. Elle est accusée d’avoir prétendu de l’argent auprès des élèves de la Terminale en échange de la promission de les aider à passer leur baccalauréat. Le Tribunal l’a également condamnée à une centaine de jours de travail pour le bénéfice de la communauté. La sentence n’est pas définitive. Par ailleurs, jeudi encore, les procureurs anti-corruption ont décidé d’engager la poursuite pénale contre l’ancien député social-démocrate, Adrian Simionescu, soupçonné d’évasion fiscale. Il est accusé d’implication dans une ingénierie financière aux outillages agricoles visant à éluder le paiement de la TVA. Le préjudice créé au budget de l’Etat s’élève à quelque 1,2 millions d’euros.



    Contrebande — La Direction générale des douanes de Roumanie a signé un protocole de collaboration avec trois grandes compagnies de tabac pour lutter ensemble contre la contrebande. Selon un rapport de la Direction sur les 8 premiers mois de l’années, le prix total des cigarettes de contrebande saisies dépasse les six millions d’euros. Les fabricants de cigarettes affirment, à leur tour, que le marché noir représente 17% du marché total du domaine. Par ailleurs, des policiers roumains ont participé à la plus ample opération menée ces jours-ci par Europol dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Ils ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière où ils ont arrêté plusieurs personnes. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen.



    Satellite — La Roumanie souhaite construire d’ici quelques années son propre satellite, afin de diminuer les tarifs des communications, a déclaré jeudi le ministre chargé de la société informationnelle, Razvan Cotovelea. A son avis, une telle démarche permettrait à l’Etat et aux compagnies privées de débourser dans ce domaine deux fois et demi de moins qu’elles le font à présent. Le satellite devrait couvrir tous les types de communications, y compris celles spéciales propres aux ministère de la Défense et des Affaires étrangères. Le coût minimal d’un tel satellite est de 70, 80 millions d’euros, a précisé encore le responsable roumain.

  • Nouvelles réglementations de l’Agence d’Administration Fiscale roumaine

    Nouvelles réglementations de l’Agence d’Administration Fiscale roumaine

    Ce premier décembre est la date d’entrée en vigueur d’un ordre de l’Agence Nationale d’Administration Fiscale (ANAF) visant les nouvelles restrictions à l’égard des quantités de tabac, d’alcool et d’aliments qui peuvent être introduites en Roumanie venus de l’extérieur de l’Union Européenne. Cette décision vise un niveau accru de sécurité et de confort pour les citoyens dont les bagages ne contiennent pas des biens qui fassent l’objet d’exemptions ou de restrictions selon l’Agence. Ainsi, la Direction Générale des Douanes est habilitée d’adapter la capacité administrative au spécifique de chaque bureau douanier, par types de voyageurs et de biens.



    Par conséquent, une personne peut introduire en Roumanie des cigarettes, de l’alcool ou des aliments venus de l’extérieur de l’UE une seule fois par semaine entre certaines limites quantitatives : tout au plus deux paquets de cigarettes, un litre d’alcool, un litre d’huile, un kilo de sucre et 15 kilos des farine. Aux frontières avec la Serbie, l’Ukraine et la République de Moldova vont être, donc, appliquées des instructions spéciales des contrôle douanier à l’égard de plusieurs biens introduits par les voyageurs sur le territoire de la Roumanie sur une liste comprenant 22 produits dont du tabac, des boissons alcooliques, des carburants, des fleurs et des plantes ornementales, de l’huile de tournesol, du sucre raffiné, de la farine, des fruits et des légumes frais. Ces voyageurs doivent déclarer par écrit les biens contenus dans leurs bagages personnels à l’entrée en Roumanie en remplissant une déclaration.



    Les mesures restrictives ont été élaborées par la Direction Générale des Douanes et ont été avalisées par le président de l’ANAF à la suite des consultations au mois de septembre à l’égard des marchandises introduites en Roumanie par les voyageurs. Leurs vente sur le marché noir mène à l’évasion fiscale et, indirectement, affecte les produits indigènes. Par exemple, le Bureau des Douanes des Portes de Fer 1, à la frontière avec la Serbie, les autorités roumaines ont fait le monitoring de quelques 1300 personnes qui, avant l’entrée en vigueur de l’ordre restrictif, ont transité la douane même trois fois dans la journée, transportant des quantités importantes des biens mentionnés.



    A l’entrée en Roumanie venant d’un Etat non-communautaire, les voyageurs sont tenus à déclarer les instruments de payement en liquide qui équivalent ou excèdent 10 milliers d’euros par personne. Quant à l’entrée et la sortie de Roumanie venant d’un Etat communautaire, rappelons que le contrôle douanier n’est pas effectué et on ne remplit pas des formalités de douane. Pourtant, on perçoit des accises à l’entrée pour les cigarettes – plus de 800 pièces, des cigarettes pesant 3 grammes au maximum — plus de 400 pièces, des cigares — plus de 200 pièces et tabac en vrac — plus d’un kilo ainsi que pour les spiritueux — plus de 10 litres, pour les produits alcooliques intermédiaires — plus de 20 litres, pour les boissons fermentées — plus de 90 litres et pour la bière — plus de 10 litres. Lors de la sortie de Roumanie vers un Etat communautaire il faut déclarer par écrit les biens culturels mobiles. (trad. : Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine 26.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 26.02.2013


    « Les Européens travaillent trop peu »,c’est la déclaration de Traian Basescu, publiée à la une du quotidien Adevarul. Celui-ci a réalisé une ample interview avec le chef de l’Etat qui semble avoir trouvé pourquoi l’Europe est de moins en moins compétitive par rapport aux Etats-Unis, même si du point de vue technologique, le décalage entre le vieux continent et le nouveau monde n’est pas très évident.


    « Aux Etats-Unis, un tour d’usinage a 30 jours fériés par an, alors qu’en Europe il a pas moins de 100 jours de repos», constate le chef de l’Etat, qui se demande combien de temps l’Europe résistera face à la compétition chinoise ou indienne. C’est une question que nous devons nous poser parce que la Roumanie est également dépendante des exportations, explique Traian Basescu qui précise que si les importations dépassent les exportations, la Roumanie sera toujours endettée. Par ailleurs, le quotidien Adevarul précise qu’une prochaine interview avec le président Traian Basescu sera ciblée sur la sécurité dans la région proche de l’Europe et dans le monde. « On ne peut pas justifier à l’infini le sous-financement de l’armée par la crise économique mondiale » a également déclaré Traian Basescu dans l’entretien accordé au quotidien Adevarul.


    D’ailleurs, le manque d’argent a provoqué des tensions à la séance secrète consacrée à l’activité du ministère de la Défense, explique Romania libera. Selon le chef de l’Etat Major de l’armée roumaine, le général Stefan Danila, en 2012 les restrictions budgétaires ont touché l’activité de l’armée en aggravant l’état technique de l’équipement et diminuant le niveau de formation du personnel. Autrement dit, non seulement l’armée ne pense plus à la modernisation, mais elle réussit à peine à maintenir sa capacité de mener des opérations. Sur cette toile de fond, l’achat d’avions multirôle pour les forces aériennes roumaines est à nouveau incertaine, estime Romania libera. Le journal rappelle que les responsables de Bucarest souhaitaient acheter des F16 d’occasion afin de remplacer les Mig 21 dont la ressource en heures de vol expire en 2017. Au cas contraire, la Roumanie devra louer des avions pour assurer les missions de police aérienne sur son territoire national, précise Romania libera.


    Par ailleurs, les quotidiens roumains annoncent aussi la privatisation de la Poste roumaine. Selon Jurnalul national, l’appel d’offres sera ouvert le 11 avril et les investisseurs qui souhaitent y participer devront démontrer qu’ils possèdent les ressources financières nécessaires à un investissement d’au moins 150 millions d’euros. Après l’échec de la privatisation des usines chimiques Oltchim, l’Etat est très prudent et souhaite trouver un preneur « sérieux », explique Evenimentul zilei qui estime que la compagnie d’Etat pourrait intéresser notamment les fonds d’investissements. En l’absence d’investisseurs étrangers, les citoyens roumains s’avèrent toujours la plus importante source de financement pour l’Etat roumain. Si les automobilistes ne paient pas à temps leurs contraventions routières, ils risquent de se voir suspendre le permis de conduire, selon un projet de loi présenté par Romania libera.


    Le même quotidien observe qu’en 2012, l’industrie du tabac domine le classement des plus grands contribuables au budget de l’Etat puisque leurs contributions sont similaires à celles des compagnies pétrolières. Sur cette toile de fond, la directive européenne concernant le tabac pourrait diminuer considérablement les recettes budgétaires et pousser les consommateurs vers le marché noir, explique Romania libera.


    Renoncer à l’auto et aux cigarettes, c’est faisable, renoncer au football c’est plus difficile. Adevarul annonce qu’il n’y a que 2000 billets à la partie Steaua Bucarest — Chelsea alors que la demande dépasse les 50 mille. Et dans ce cas on revient toujours au marché noir.