Tag: technologie

  • Code for Romania

    Code for Romania

    Des solutions informatiques qui tiennent de l’accès à la démocratie et qui facilitent la vie

     

    Sous le slogan « Nous sommes ceux qui nous attendions », est née en 2016 – Code for Romania : une association qui bâtit jour après jour une infrastructure numérique colossale dédiée au bien commun et à la démocratie, en créant des outils digitaux et des solutions informatiques gratuits censés répondre aux problèmes qui tiennent de l’accès à la démocratie et qui facilitent la vie de tous les jours. La première solution ainsi développée a été votdiaspora.ro, une plateforme qui permet aux Roumains de l’étranger de trouver plus facilement leur chemin vers les bureaux de vote. Depuis, informaticiens, sociologues, chercheurs, designers, spécialistes en communication et bien d’autres – soit environ 3.000 volontaires au total – ont fourni à l’État roumain et aux citoyens des dizaines d’applications gratuites qui simplifient la vie. Code for Romania traite des millions de données, statistiques ou lois, et les transforme en sites et applications utiles pour les citoyens. Ainsi, les Roumains peuvent, par exemple, suivre en temps réel les résultats des élections, ou accéder à des informations médicales via des applications comme Sănătatea Mintală.ro, santé mentale.ro, ou Centrul de sănătate.ro, le centre de santé.ro. Grâce à Code for Romania, le Département des Situations d’Urgence dispose également d’une plateforme informatique pour coordonner les ressources humanitaires en cas de catastrophe. Dans ce domaine, l’infrastructure numérique roumaine est devenue un modèle européen, suscitant l’admiration chez leurs collègues hollandais, allemands ou italiens.

     

    Bogdan Ivănel, fondateur de Code for Romania

     

    Le fondateur de Code for Romania, Bogdan Ivănel, n’est pas un expert dans les nouvelles technologies, mais docteur en droit international à Paris, avec un parcours académique qui inclut l’Université d’Utrecht, Oxford et Berkeley. Il a décidé de retourner en Roumanie après près de 11 années passées à l’étranger, le déclic étant la tragédie de Colectiv, où des dizaines de personnes ont perdu la vie dans un incendie déclenché lors d’un concert. Pour comprendre les problèmes à résoudre, Code for Romania a mené pendant huit années les Civic Labs, le plus grand programme de recherche de l’histoire récente de la Roumanie, où ont été recensés 37 problèmes majeurs dans cinq domaines clés : Éducation, Environnement, Groupes Vulnérables, Santé et Participation Civique. Cela a abouti à dénicher plus de 400 solutions numériques nécessaires à la Roumanie, dont 70 ont déjà été développées par Code for Romania.

     

    Bogdan Ivănel : « Notre volonté est à la mesure de nos ambitions, soit construire toute l’infrastructure numérique dont la Roumanie a besoin. Quand nous parlons digitalisation, nous ne pensons pas seulement aux services publics ou aux besoins de l’administration fiscale, mais aussi au secteur social, où ces outils sont essentiels. Par exemple, nous avons développé un système de gestion des cas pour les victimes de violences domestiques. Cela permet aux associations et aux refuges de mieux se coordonner, de savoir combien de lits sont disponibles, combien de psychologues ou d’avocats sont prêts à accompagner les victimes à l’Institut Médico-Légal ou aux urgences. »

     

    En 2022, Code for Romania a conçu la plateforme DOPOMOHA, un système qui a permis à l’État roumain de répartir efficacement des logements et des aides aux réfugiés ukrainiens. Cette plateforme a rapidement attiré l’attention des médias et des organisations internationales, et le projet a été récompensé au Forum de la Paix de Paris et aux États-Unis. L’étape suivante a été franchie en 2023, avec la création de Commit Global, la version internationale de Code for Romania, la première ONG internationale partie de Roumanie.

     

    Commit Global, la première ONG internationale partie de Roumanie

     

    Bogdan Ivănel : « Nous avons vite réalisé que les outils que nous construisions en Roumanie étaient nécessaires dans bien d’autres endroits du monde. Des organisations et des gouvernements nous ont contactés en disant : « Nous avons aussi besoin de ces outils ». Mais nous n’avions pas la capacité de répondre à ces demandes, car notre mission première est la Roumanie. Pourtant, les besoins sont les mêmes partout : 90% des besoins sont identiques, que ce soit au Mexique, en Turquie, en Chine ou en Roumanie. Un tremblement de terre ou une inondation se gère de la même manière, quelle que soit la langue parlée. Nous avons convaincu des gouvernements du monde entier, reçu le soutien de la municipalité de La Haye, et notre siège global est maintenant là-bas. Une équipe de Roumains y travaille. Nous avons également reçu le soutien du gouvernement allemand, notre partenaire stratégique. Nous avons ouvert des portes partout dans le monde : à la Maison Blanche, en Suisse, en Suède, au Royaume-Uni. L’idée est de créer une infrastructure globale à laquelle toute organisation faisant le bien peut se connecter, sans avoir à tout reconstruire à chaque fois. »

     

    L’idée de départ était simple : si l’organisation développe une technologie utile après un séisme, pour les femmes enceintes ou pour lutter contre les violences conjugales, pourquoi ne pas la rendre accessible à d’autres pays ?

    Bogdan Ivănel explique : « Nous sommes confrontés à une urgence mondiale, avec des crises qui se multiplient. Pour y faire face, nous devons doter les organisations qui sauvent des vies avec la technologie nécessaire pour accroitre l’efficacité de leurs actions et améliorer la coordination entre les différents acteurs. »

     

    Aussi, Code for Romania et Commit Global continuent de transformer la technologie en un levier puissant pour le bien commun, en Roumanie et au-delà. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Des solutions pour la cohabitation pacifique entre l’homme et l’ours

    Des solutions pour la cohabitation pacifique entre l’homme et l’ours

    « TusnadEcoBearConf » arrive à sa 3e édition

     

    La troisième édition de la Conférence internationale « TusnadEcoBearConf » s’est récemment déroulée à Băile Tușnad, dans le centre de la Roumanie. Cette dernière a réuni des dizaines de spécialistes venus des quatre coins de l’Europe, ainsi que des représentants des autorités et institutions impliqués dans la gestion et la prévention des conflits avec les ours.

     

    Cristian-Remus Papp est coordinateur du Département des espèces sauvages au sein de l’ONG World Wild Fund Roumanie. Il nous a expliqué que les chercheurs, scientifiques et praticiens avaient participé à plus de 40 présentations sur la coexistence avec les espèces de grands carnivores:

    « Beaucoup se sont concentrés sur des solutions pratiques. D’autres ont exploré la possibilité de créer des communautés « bear smart », comme c’est déjà le cas à Băile Tușnad. Nous avons eu l’opportunité de présenter notre projet, qui a débuté il y a maintenant deux ans, et qui semble déjà avoir attiré l’attention d’experts étrangers. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, mais la réciproque est aussi vraie. Il est certain que nos situations diffèrent, nous n’avons pas la même population d’ours et nous évoluons dans des contextes différents. Cet échange d’expériences est donc plus que bienvenu. C’est justement pour cette raison que la conférence de Tușnad est tout à fait pertinente et devient même emblématique, du moins pour toute la région des Carpates. Il s’agit d’une conférence qui, à terme, pourrait devenir la plus importante d’Europe dans le domaine de la cohabitation entre l’homme et les espèces de grands carnivores. »

     

    Le rôle de la technologie

     

    Parmi les sujets intéressants, on retrouve le rôle de la technologie dans le démenti des fausses informations et la documentation des dommages, mais aussi le pouvoir de l’intelligence artificielle pour générer des solutions afin de prévenir les conflits entre l’homme et l’ours.

     

    Cristian-Remus Papp poursuit :

    « Concrètement, la technologie a suffisamment progressé pour nous aider à minimiser les conflits. Il existe, par exemple, un radar de conflit potentiel, qui prend en compte les bases historiques de la présence des ours ainsi que les conflits passés. Il peut intégrer des informations en temps réel, émises par exemple par des colliers posés sur les ours ou des caméras à détecteur de mouvement placées dans les forêts et capables de transmettre des images des ours. Il existe également un logiciel qui permet d’identifier l’espèce qui se trouve face à la caméra. Sur la base de toutes ces informations, l’IA peut générer une prédiction, de la même manière que nous obtenons les prévisions météorologiques pour la journée en cours ou pour les jours à venir. Ce système peut également nous indiquer, sur la base de toutes ces données, quand et où des conflits indésirables avec des ours peuvent se produire. Ces informations sont particulièrement importantes, notamment pour les équipes d’intervention. À Băile Tușnad, cette dernière reçoit des signaux en temps réel sur la présence des ours, qui sont surveillés par des colliers. L’équipe est donc en mesure d’agir avant que l’ours ne pénètre dans la ville, évitant ainsi tout incident potentiel. »

     

    Moins de conflits homme-ours à Tusnad

     

    En 2023 et 2024, grâce à la mise en œuvre de nouvelles technologies aucun conflit entrainant des dégâts matériels ou autres n’a eu lieu à Băile Tusnad. De même, le nombre d’appels passé au 112 a diminué par rapport à 2021, passant de plus de 220 appels à 14 en 2024. N’oublions pas toutefois que la forêt reste l’habitat naturel des ours et autres animaux qui étaient là bien avant nous, et qu’il est important de préserver ces espaces et d’en prendre grand soin. Car c’est bien car leur habitat est menacé que les animaux finissent par se rendre dans nos villes et villages pour trouver de quoi se nourrir. La technologie est une solution, mais n’oublions pas de nous attaquer aussi à la racine du problème : respecter davantage la nature. (trad. Charlotte Fromenteaud)

  • Des nouvelles applications des techniques génétiques

    Des nouvelles applications des techniques génétiques

    Ce n’est qu’après 276 tentatives infructueuses réalisées durant lété 1996, que celle qui allait devenir la brebis la plus célèbre de l’histoire, Dolly, voyait le jour en Ecosse. L’exploit d’exception ne sera cependant révélé quau mois de février de lannée suivante. Sa naissance, ou plutôt sa création, a d’emblée divisé lhumanité en deux camps irréductiblement opposés. En effet, d’aucuns se sont inquiétés de voir les chercheurs de lInstitut Roslin jouer à Dieu, craignant le clonage prochain des humains. Dautres en revanche ont perçu l’indéniable exploit scientifique comme un grand pas en avant pour lhumanité tout entière, grâce auquel des espèces menacées pourraient ainsi être sauvées. Mais quel que soit le camp, le moment de l’apparition de Dolly marque un tournant. Mircea Iliescu, docteur en évolution et génétique humaine à lInstitut de formation continue de lUniversité de Cambridge, revient sur ce moment particulier de l’évolution du génie génétique :



    « L’inédit de la manipulation est que Dolly a été le premier mammifère cloné de lhistoire à partir dun noyau de cellule somatique. Jusqualors, le clonage était pratiqué, par exemple sur des grenouilles et des moutons, à partir de cellules embryonnaires, cest-à-dire de cellules encore indifférenciées. Mais dans ce cas, le principe que l’équipe de Ian Wilmut avait appliqué, en utilisant une technique très difficile à maîtriser à lépoque, a été celui de prendre un noyau cellulaire de la glande mammaire dun mouton adulte et de le transplanter dans lovule énucléé dune autre brebis. L’objectif de l’expérience était d’arriver à reprogrammer une cellule adulte, en utilisant des informations, extraites dune cellule adulte, qui allaient être insérées dans un ovule, ce dernier introduit ensuite dans une mère porteuse, plutôt que d’utiliser un spermatozoïde et un ovule, comme cela avait déjà été fait. Cétait pour la première fois que du matériel génétique était prélevé sur une cellule adulte pour en faire un nouvel organisme, cétait cela la grande découverte. »



    La création du premier mammifère jamais cloné à partir de la cellule dun exemplaire adulte a provoqué, comme on pouvait s’y attendre, un large débat, portant, dune part, sur lintérêt évident de potentielles applications ouvertes par cette prouesse scientifique, alors que, dautre part, beaucoup tiraient la sonnette d’alarme sur les questions d’éthique que cette procédure ne manque pas de soulever. Le champ du clonage, l’avenir du vivant et de lhumanité, ce que lon peut faire grâce aux nouvelles techniques biologiques, la manipulation de lADN, des embryons, toutes ces questions devenaient tout d’un coup d’actualité, nous explique Mircea Iliescu. Et lui de rappeler que, 25 ans plus tard, ce débat est toujours d’actualité, alors que l’on parle d’édition génomique. Mircea Iliescu :



    « Par clonage l’on entend cette technique qui permet de prendre du matériel génétique de quelquun, pour le reproduire ensuite, cest-à-dire créer un nouvel organisme, qui soit identique au premier. Lédition génomique regroupe un ensemble de techniques de manipulation du génome visant à modifier du matériel, et donc de linformation, génétique. Lédition génomique signifie que nous pouvons intervenir dans ce matériel génétique et le modifier selon certains critères. Vous pouvez désormais modifier des zones très spécifiques dun génome. Éditer veut dire modifier. Par exemple, face à un ovule fécondé, nous pourrions intervenir et modifier de manière très spécifique certaines parties de lADN qui constituent la source de certaines maladies. Ces choses sont devenues aujourd’hui possibles d’un point de vue technique. Et l’on peut encore aborder techniquement lédition génomique aussi chez ladulte, pour combattre pas mal de maladies. »



    Le génie génétique, soit la manipulation directe de lADN par lhomme, s’est développé dès les années 1970, mais la technologie CRISPR (l’acronyme anglais de « courtes répétitions en palindrome regroupées et régulièrement espacées »), apparue il y a seulement 10 ans et déjà récompensée par le prix Nobel de chimie en 2020, a fondamentalement changé la donne. En effet, cette technologie permet de modifier plusieurs gènes en une seule intervention. Cette technique peut modifier facilement et à moindre coût le génome de tout organisme, des plantes aux animaux, en passant par les humains. Son impact potentiel dans le domaine médical est forcément énorme. La CRISPR constitue un outil précieux pour identifier des marqueurs biologiques, en évaluant les changements qui ont lieu dans le tissu tumoral. Ses autres applications sont également liées à linvestigation et au traitement des maladies génétiques, des maladies infectieuses, ou encore des maladies immunologiques. La technologie a déjà été largement utilisée pour créer des modèles cellulaires liés à la dystrophie musculaire, à lathérosclérose, à lobésité, au diabète et à la maladie dAlzheimer. En plus du domaine médical, la CRISPR a également un grand potentiel dans la production alimentaire, pour améliorer la qualité des cultures et obtenir une résistance accrue face aux maladies et aux herbicides. Il offre également la possibilité de traiter les allergies alimentaires en réécrivant les régions du gène qui provoquent une réaction allergique. Utilisée chez les animaux, la technologie CRISPR peut conduire à une meilleure résistance aux maladies, améliorant de la sorte la productivité des élevages.



    Cependant, cette technologie nest pas sans risques, qui relèvent de la maîtrise des techniques, les chercheurs mettant en exergue le risque que peuvent constituer des modifications indésirables dues à des interventions involontaires sur certaines parties du génome. Dautres risquent prennent en considération la réponse de l’organisme, en particulier de son système immunitaire, face aux virus porteurs. Enfin, ce genre d’interventions soulève toujours des questions d’éthique. Rappelons à cet égard des expériences controversées, telle que celle réalisée par un biophysicien chinois, qui a tenté sans succès dutiliser la technologie pour modifier des embryons humains et de les rendre résistants au virus du SIDA. Largement blâmé par la communauté scientifique, il a fini par être condamné en Chine, pays qui est devenu un chef de file dans la recherche sur lédition génomique. (Trad. Ionuţ Jugureanu)



  • Fusion AIR: Residenzprogramme für Künstler und Wissenschaftler

    Fusion AIR: Residenzprogramme für Künstler und Wissenschaftler

    Fusion AIR ist das einzige rumänische Residenzprogramm in Forschungsinstituten und wurde vom Kunst- und Wissenschaftsverein Qolony“ initiiert. Das Projekt soll dazu beitragen, die Teilnahme von Künstlern an Innovations- und Forschungsaktivitäten zu fördern, indem es der Wissenschaft die Sprache der Kunst näherbringt. Gleichzeitig zielt Fusion AIR darauf ab, wissenschaftliche Informationen in visuelle und auditive Parameter umzuwandeln und so abstrakte wissenschaftliche Konzepte auf eine Ebene zu bringen, die für die breite Öffentlichkeit zugänglich ist und somit an der Wissenschaftspopularisierung mitzuwirken: Fusion AIR“ ist ein Pionierprojekt für Rumänien.



    Als wir dieses Projekt ins Leben riefen, wollten wir zwei bisher getrennte Bereiche zusammenbringen und somit die Grundlage dafür schaffen, einerseits Wissenschaft und Forschung und andererseits Kunst und Künstler zu unterstützen, die von der Wissenschaft inspiriert sind und Technologie in ihrer Arbeit verwenden. In Rumänien gilt der Bereich Kunst & Wissenschaft immer noch als Nischenbereich, zu wenig sichtbar im künstlerischen Raum und unzureichend bekannt im wissenschaftlichen Raum“, sagt Mihaela Ghiță, Initiatorin des Projekts und Mitbegründerin des Vereins Qolony. Sie sagte, dass der Wissenschaftsjournalismus, den sie seit Jahren beim öffentlich-rechtlichen Kultursender Radio Romania Cultural ausübt, ihr dieses Projekt näher brachte:



    Nach 15 Jahren Erfahrung in der Zusammenarbeit mit Instituten und Forschern in Rumänien habe ich festgestellt, dass der Prozess der wissenschaftlichen Forschung im Wesentlichen sehr ähnlich der Forschung ist, die Künstler betreiben. Und damit meine ich vor allem die Künstler, die sich für wissenschaftliche Konzepte interessieren. Denn ja, so etwas gibt es schon, es gibt Menschen, die sich von allem um uns herum inspirieren lassen, aber auf eine wissenschaftliche Art und Weise, sie lassen sich von der Wissenschaft inspirieren. Und dann dachte ich, es wäre schade, diese Leute nicht zusammenzubringen, zumal ich auch das zeitgenössische künstlerische Phänomen im Zusammenhang mit der Wissenschaft kannte, aber auch mit rumänischen Forschungsinstituten, mit denen ich zusammenarbeite, in Kontakt war. Dieses Phänomen, genannt Art & Science, ist überhaupt nicht neu und keineswegs meine Erfindung.“



    Ähnliches geschehe seit Jahrzehnten in der Welt, in Amerika gibt es am MIT (Massachusetts Institute of Technology) schon lange eine spezielle Art & Science-Abteilung. Auch in Europa gibt es für Kunst & Wissenschaft Interessierte Kunstresidenzen. Darüber hinaus werden in gro‎ßen Forschungsinstituten Künstler zur Zusammenarbeit mit den Forschern herangezogen, weil sie dadurch eine neue Perspektive einbringen. In der Wissenschaft gibt es bekanntlich keinen Platz für Experimente ohne praktischen Zweck. Aber dann kommen die Künstler mit dieser neuen Perspektive, die man als eine Spielart sehen könnte, aber es handle sich eher um einen neuen Blickwinkel“, sagt die Journalistin.



    Das kuratorische Konzept des Projekts hei‎ßt Umwandelbare Strukturen“ und wurde von der Kuratorin der Veranstaltung, Olivia Nițiș, ins Leben gerufen. Olivia Nițiș:



    Mein Interesse kommt aus einer Erfahrung bei anderen Projekten, die die Beziehung zwischen Kunst und Wissenschaft oder jene thematisierte Beziehung zwischen Kunst und Technologie in den Vordergrund bringen. Es gibt eigentlich einen wesentlichen Unterschied zwischen Wissenschaft und Technologie. Obwohl sie eng miteinander verbunden sind, sind sie es aber nicht jedes Mal. Künstler, die technologische Werkzeuge verwenden, sind nicht unbedingt an Wissenschaft interessiert. Aber dieses Mal werden diese beiden Elemente zusammenarbeiten, denn wir werden uns mit Installationen beschäftigen, Videoinstallationen, Klangkunst, also die Technologie wird eine sehr wichtige Rolle in diesem Projekt spielen.“



    Die diesjährige Ausgabe von Fusion Air“ bringt vier Künstler mit unterschiedlichen künstlerischen Praktiken sowie vier Forschungsinstitute zusammen. Am Ende ihres Aufenthalts und der kreativen Diskussionen mit den Forschern werden die Künstler jeweils ein Werk schaffen, das sie im Monat Juni in einer Ausstellung der Öffentlichkeit präsentieren sollen.



    Audiobeitrag hören:



  • La linguistique computationnelle et ses origines roumaines

    La linguistique computationnelle et ses origines roumaines

    Comme toutes les histoires qui retracent l’essor d’une technologie, celle qui est à la base des traducteurs en ligne d’aujourd’hui demeure fascinante, car basée sur des savoirs, des compétences et des domaines tellement disparates, que rien ne laissait entrevoir réunis sous une même bannière. Mais il faut dire qu’avec les traducteurs automatiques l’on entre de plein pied dans le monde de l’Intelligence artificielle, un domaine au développement duquel les scientifiques roumains ont eu leur mot à dire, notamment pour avoir fait parler de concert les mathématiques et les sciences du langage. Apparue aux Etats-Unis sous l’appellatif de linguistique computationnelle, appelée encore linguistique informatique, cette nouvelle science s’était construite à mi-chemin entre sciences cognitives et traitement automatique des langues, devenant la rencontre des deux langages : le langage humain et le langage informatique.

    À l’entre-deux-guerres, la cybernétique frayait déjà son chemin parmi les différentes sciences, s’érigeant de la sorte en précurseur de l’IA et de la linguistique computationnelle. Si la fin des années 30 voyait le Roumain Ștefan Odobleja comme un des précurseurs du nouveau domaine, l’arrivée des communistes au pouvoir au lendemain de la seconde guerre mondiale allait couper court l’herbe sous les pieds de la cybernétique autochtone. L’un des pionniers de la linguistique mathématique roumaine a été le mathématicien Solomon Marcus. Interviewé en 1998 par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Marcus dénonçait la politisation rampante des sciences, opérée par le pouvoir communiste de l’époque. « La cybernétique avait été mise au ban par le pouvoir communiste, car accusée d’être une science « bourgeoise ». Mais il est advenu à ce moment une chose plutôt inhabituelle. Vous savez, à l’époque, les communistes roumains emboîtaient en tous points les pas de leurs grands frères moscovites. Et les savants soviétiques étaient arrivés à convaincre le pouvoir soviétique de faire la distinction entre la linguistique mathématique et les autres sciences qui relèvent du domaine socio-humain, en rattachant la première aux sciences de la technologie, moins connotées idéologiquement. Alors, après la période où la cybernétique avait été jetée aux oubliettes, Moscou se ravisa et récupéra cette science, pour l’utiliser à son profit. La révolution scientifique et technologique devenait du coup le nouveau mantra du pouvoir communiste et l’un des principaux objectifs poursuivis par la société communiste. »

    Et puis, comme souvent dans les changements de paradigme qu’opère le régime communiste, le pragmatisme s’avère plus fort que l’idéologie. C’est bien ce qui s’était passé à l’époque de la réhabilitation de la linguistique mathématique, à Moscou d’abord, suivie de près par les autres capitales des Etats satellites, explique le Pr Solomon Marcus:« Bucarest a rapidement fait sienne la position de Moscou. Et cela a eu un double effet. La linguistique mathématique a pris son envol, devenant une science idéologiquement légitime. On l’appelait d’ailleurs à l’époque la linguistique computationnelle, et faisait partie de ce que l’on entendait alors par « révolution scientifique et technologique ». L’on visait déjà la traduction automatique d’une langue à l’autre, grâce aux machines. La mise n’était pas des moindres. En effet, les Russes voulaient être capables de traduire de l’anglais en russe aussi rapidement que possible. Les Américains désiraient en faire autant dans le sens inverse. Par contre, étudier la linguistique c’était s’avancer sur un terrain miné. Staline l’avait dénoncé dans ses textes, qui traitaient du marxisme et de la linguistique. Et puis, d’un coup, comme par enchantement, l’on voit la linguistique mathématique échapper au tabou, pour rejoindre les sciences de la technologie. »

    Il n’empêche que les communautés scientifiques des deux bords, tant les philologues que les mathématiciens, ont regardé en chien de faïence l’apparition de la nouvelle discipline, raconte Solomon Marcus : « Alexandru Rosetti a été l’un des seuls philologues à avoir salué de bon cœur la nouvelle science et à s’y investir. Ses collègues soit l’ont ignorée avec dédain, soit l’ont combattue. Ils ne la prenaient pas pour de la linguistique. Le professeur Emanuel Vasiliu pratiquait en revanche une linguistique qui se rapprochait de la logique et des sciences mathématiques. Quant aux mathématiciens, s’ils étaient partants pour mettre leur science au service de la mécanique, de la physique, de la chimie, ils étaient bien plus méfiants à l’égard de cette nouvelle discipline. Mettre les sciences mathématiques au service d’une discipline humaniste semblait aller contre nature, à l’encontre de la tradition. Beaucoup de mathématiciens étaient plutôt sceptiques. Ils ne pensaient pas le moins du monde que cela puisse déboucher sur quoi que ce soit de concret. Il ne s’agissait pas d’une opposition manifeste, mais le scepticisme était là. Grigore Moisil fut le mathématicien qui allait s’avérer non seulement confiant dans la réussite de l’entreprise mais carrément enthousiaste. Grâce à lui, nous avons pu bénéficier de cette chance inouïe, et arriver à enseigner la linguistique mathématique à l’Université de Bucarest dès les années 60. Il fallait le faire. »

    Le grand mathématicien Grigore Moisil et le grand philologue Alexandru Rosetti avaient donc ouvert grande la voie de Solomon Marcus. Grâce à de tels appuis, Marcus et son collègue, Emanuel Vasiliu, ont pu débrousser le chemin vierge de la nouvelle science, lançant de nouvelles études et de nouveaux cours universitaires, en relation avec la nouvelle discipline : « J’ai eu de la chance. J’ai eu la chance de bénéficier de la collaboration nouée entre un mathématicien et un linguiste, les deux d’exception, dans ce domaine, j’ai eu la chance qu’ils prônent de concert l’avènement de cette nouvelle discipline en Roumanie. Ils avaient aussi promu l’apparition de cette discipline universitaire nouvelle de la linguistique mathématique, et nous avons d’ailleurs été parmi les premiers à avoir achevé cela dans le monde. Moi, en ma qualité de mathématicien, puis le professeur Emanuel Vasiliu en tant que philologue et linguiste. Ensemble, nous avions bien entamé ce domaine. Mon manuel de linguistique mathématique était paru en 1963 aux Presses universitaires, puis aux éditions Didactique. Nous avons pu bénéficier des échanges avec des spécialistes étrangers, nous avons pu envoyer les résultats de nos travaux à l’étranger. Et, très vite, mon livre a été traduit et vendu à Londres, New York, Moscou, Paris et Prague. »

    En 1966, Bucarest accueillera le Congrès international de linguistique, la grande messe du domaine. La présence en nombre des spécialistes roumains ne passa pas inaperçue. Le congrès marqua un tournant, présageant de ce qu’adviendra cette machine, l’ordinateur, seulement quelques décennies plus tard. Il mettra aussi Bucarest sur la carte fondatrice de la nouvelle science. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • La croissance verte et ses avatars (I)

    La croissance verte et ses avatars (I)

    Le livre dintitule La croissance verte contre la nature : critique de l’écologie marchande. Hélène Tordjman est enseignante-chercheuse à l’Université Paris XIII.




  • Coopération roumano-américaine dans le domaine de l’énergie

    Coopération roumano-américaine dans le domaine de l’énergie

    La Roumanie dispose d’un immense potentiel économique, très propice pour les investisseurs, et non seulement pour ceux des États-Unis, mais pour ceux du monde entier, a souligné, en début du mois, l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman. Il a exprimé son désir que le partenariat économique entre les deux pays rattrape et qu’il dépasse même le partenariat militaire. L’un des domaines importants dans lesquels Washington et Bucarest coopèrent, c’est l’énergie.



    Pour atteindre ses objectifs de décarbonisation et de sécurité énergétique, la Roumanie souhaite renouveler la technologie de l’un des réacteurs nucléaires de la centrale de Cernavodă (sud-est) et en construire deux autres. Ce projet est évalué à 8 milliards de dollars. La Banque d’Import-Export des Etats-Unis (Eximbank) financera ce projet jusqu’à hauteur de 7 milliards de dollars. Une fois achevé, il fera que la centrale de Cernavodă fournisse environ 40% de la demande d’électricité de la Roumanie. C’est le double de ce qu’elle peut assurer aujourd’hui. Cosmin Ghiţă, directeur général de Nuclearelectrica, la société qui opère la centrale de Cernavodă, a précisé :



    « Dans le cas du projet des unités 3 et 4, nous discutons du doublement de la capacité actuelle d’énergie nucléaire fournie, et les avantages ne s’arrêtent pas là. En Roumanie, l’industrie nucléaire assure environ 11 000 emplois. Avec le début de ces projets, le nombre d’emplois pourrait passer à plus de 20 000. Quant aux avantages de la modernisation de l’unité 1, ils sont évidents : l’exploitation pendant encore 30 ans de cette capacité de production à moins de la moitié du coût d’un nouveau réacteur. »



    L’accord entre la Roumanie et les États-Unis sur la coopération pour les projets d’énergie nucléaire à Cernavodă a été signé mercredi à Bucarest par le ministre roumain de l’Économie, Virgil Popescu, et par l’ambassadeur américain, en présence du premier ministre par intérim, Nicolae Ciucă. Les termes du document avaient été établis dès le début du mois d’octobre, lors d’une visite aux États-Unis du ministre de l’Économie, lorsque le mémorandum d’accord avec Eximbank a également été signé. Cette semaine, la présidente d’Eximbank Etats-Unis, Kimberly Reed, s’est rendue à Cernavodă et lors d’une rencontre avec le ministre Virgil Popescu, elle a souligné que l’institution qu’elle dirige était prête à accorder des fonds à Bucarest pour d’autres projets aussi.



    Les États-Unis pourraient également financer l’extraction de gaz en mer Noire. La compagnie roumaine Romgaz est en train de négocier pour reprendre le paquet Exxon de la concession offshore de Neptun Deep et, avec le déblocage des investissements en mer Noire, la Roumanie pourrait devenir le plus grand producteur de gaz et d’énergie d’Europe. Présent à la réunion, l’ambassadeur Adrian Zuckerman a souligné l’importance d’assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et a ajouté que la visite de la présidente d’Eximbank soulignait l’engagement des États-Unis à l’égard de la Roumanie.


    (Trad. : Ligia)


  • Numérisation

    Numérisation

    Et la deuxième vague de Covid-19 qui déferle sur le monde apporte son corollaire de nouvelles restrictions, qui se traduit pour certaines compagnies par de nouveaux manques à gagner. La Roumanie nen est pas épargnée, sentend. Ici comme ailleurs, beaucoup de business ont dû se réinventer pour survivre. Le recours à la technologie a été une bouffée doxygène ; les compagnies ont réalisé quelles pouvaient continuer à fonctionner uniquement si elles se tournent vers le numérique. Cest une des conclusions des participants à la vidéoconférence High-Tech Innovation Summit 2020 – Comment relancer le business par la numérisation, organisée par le quotidien « Ziarul financiar » (le Journal financier). Ligia la suivie.


  • La ville de Cluj, future capitale européenne de l’innovation ?

    La ville de Cluj, future capitale européenne de l’innovation ?

    L’inscription pour participer à la compétition est ouverte, jusqu’au 23 juin prochain, aux villes européennes de plus de cent mille habitants. Mettant de côté les gains en termes de notoriété et d’appui des autorités européennes, le prix en soi s’élèvera à un million d’euros. Les villes qualifiées en finale recevront, elles-aussi, des chèques de 100.000 euros. C’est le maire de Cluj-Napoca et ancien premier ministre Emil Boc qui a annoncé l’entrée en lice de sa ville. « Nous avons pris la décision de déposer, cette année, notre candidature au titre de Capitale européenne de l’innovation. J’ignore si nous finirons par le remporter, mais ce qui importe c’est que l’on va dans la bonne direction. Nous disposons d’ores et déjà de cet écosystème de l’innovation, nous maîtrisons certains outils et ne pouvons qu’espérer que notre ville soit désignée Capitale européenne de l’innovation. En effet, la ville de Cluj a largement évoluée d’une ville industrielle vers une ville basée sur l’économie du savoir et de l’économie numérique. Dans le cadre de nos politiques publiques, nous avons mis l’accent sur le transport public, sur une économie verte, sur une administration publique efficace, sur la bonne gouvernance et la participation communautaire. Nous estimons avoir donc développé toute une série de bonnes pratiques et nous espérons réussir à faire basculer le centre de gravité de l’innovation de l’Ouest de l’Europe à l’Est de notre continent. »

    La prise de décision quant au lancement de la ville de Cluj dans la compétition a eu lieu juste après le coup d’envoi donné par Mariya Gabriel, la commissaire européenne à l’innovation, à la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, à Cluj, lors de la conférence intitulée « StartUpCity Cluj-Napoca ». Mariya Gabriel affirmait alors : « La ville de Cluj nous inspire, elle est un exemple à suivre et, de ce point de vue, ma présence, ici, aujourd’hui, représente une manière de vous soutenir. C’est un soutien pour des écosystèmes innovants, développés au niveau local, pour montrer que les villes sont des joueurs clés dans cette économie du savoir. Notre continent et l’ensemble des villes européennes doivent relever les mêmes défis. Nous devons affronter le changement climatique, apporter des réponses au processus de digitalisation, aux problèmes démographiques, et c’est pour cette raison qu’il faut applaudir les bons élèves, telle la ville de Cluj, qui peuvent s’enorgueillir d’avoir développé cette triade vertueuse de l’éducation, de la recherche et de l’innovation ».

    Au micro de Radio Roumanie, Bianca Muntean, directrice du cluster Transilvania IT, l’un des principaux acteurs de la révolution numérique de la ville de Cluj, se penche sur les projets que sa ville mettra en avant lors de cette compétition. « Les deux dernières années, tous nos projets ont ciblé cette zone appelée Wise City, car d’aucuns voient le concept de Smart City déjà périmé. Et je ne parle pas juste du processus de numérisation des services de l’administration publique, mais de l’ensemble de projets qui concourent à améliorer la qualité de vie des habitants de la ville de Cluj. Nous parlons donc de la stratégie de développement numérique de la ville, réalisé en collaboration avec d’autres partenaires. Il s’agit, en effet, des deux clusters numériques de Cluj, des universités de la ville, tout cela mis sous la bannière de la mairie.»

    Cependant, le processus de numérisation, et en dépit de tous ses avantages, peut provoquer des soucis, notamment aux personnes plus âgées. Bianca Muntean nous assure cependant que des efforts sont consentis pour familiariser les gens avec les nouvelles technologies, et que personne ne sera laissé de côté: « Je parle de cours d’initiation à cette technologie, car cela ne servirait à rien d’avoir un accès électronique pour régler ses impôts par exemple, si personne n’était au courant, ou que l’on ne savait pas s’en servir. En ce sens, le cluster Transilvania TIC a démarré un programme d’alphabétisation numérique des séniors de notre ville, pour leur apprendre comment s’en servir. Pour faire bref, il s’agit de la mise en œuvre d’une stratégie censée mettre la ville, son administration, à l’heure du numérique. Pour rendre plus facile l’accès des gens aux services de l’administration, pour pouvoir suivre à la trace le parcours des différentes requêtes, pour pouvoir payer ses taxes locales en ligne, pour faciliter la recherche d’une place de parking, pour mesurer la qualité de l’air, améliorer la mobilité, inciter les gens à prendre part à l’initiation de projets qui les concernent ».

    Mais le processus de modernisation de la ville n’est pas mû par le désir de remporter la compétition, mais par celui de mieux servir les habitants, souligne Bianca Muntean. L’année précédente, la ville française de Nantes avait été sacrée Capitale européenne de l’innovation, après Amsterdam, Vienne et Athènes. Mais la ville de Cluj-Napoca n’est pas à son premier coup d’essai. Avant déjà, elle avait été sacrée Capitale européenne de la jeunesse, puis Ville européenne du sport. Quoit qu’il en soit, en cas de victoire, Cluj-Napoca sera la 1re Capitale européenne de l’innovation de toute l’Europe centrale et de l’Est.(Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 21.02.2020

    21.02.2020

    Terrorisme – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi qu’un Roumain figurait parmi les victimes de la double attaque en Allemagne qui a visé des migrants dans la ville de Hanau, près de Francfort dans le centre de l’Allemagne. Le ministère des Affaires Etrangères transmet des condoléances aux familles des victimes et condamne tout acte de violence et de manifestation xénophobe. Un Allemand âgé de 43 ans a tué neuf personnes mercredi dans la soirée dans deux cafés à Hanau, et hormis le ressortissant roumain, les victimes sont des immigrants d’origine kurde, bulgare et bosniaque, mais aussi trois allemands. La chancelière fédérale Angela Merkel a dénoncé ce qu’elle avait appelé « le poison que constitue le racisme en Allemagne ». « Nous nous opposons avec force et détermination à tous ceux qui essaient de diviser l’Allemagne », a déclaré Mme Merkel. La classe politique a accusé le parti d’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne d’inspirer par ses messages les actions violentes. Le co-président de l’Alternative pour l’Allemagne, l’ex chrétien-démocrate, Alexander Gauland a rejeté d’une manière véhémente ces accusations. Des manifs de solidarité ont eu lieu la nuit dernière à travers l’Allemagne. A Berlin, plusieurs centaines de personnes ont commémoré les victimes des attaques formant une ample chaine humaine autour de la porte de Brandebourg.

    Bruxelles – Les leaders européens se réunissent pour un deuxième jour consécutif à Bruxelles afin de négocier le nouveau budget pour les 7 années à venir – sujet qui divise profondément les Etats de l’Union. La nuit dernière, les travaux du Sommet ont été interrompus pour permettre au président du Conseil européen, Charles Michel et à la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen de rencontrer tous les chefs d’Etat et de gouvernements présents à la réunion, dans une tentative de sceller un accord. Ce matin, le président roumain Klaus Iohannis a rencontre lui aussi les deux leaders européens. Le chef de l’Etat souhaite que la Roumanie reçoive suffisamment d’argent pour la politique de cohésion et pour la politique agricole commune dans le cadre du prochain budget pluriannuel de l’UE. M Iohannis souhaite aussi que la Roumanie bénéficie d’un budget supérieur à celui de l’exercice financier antérieur. Chaque Etat tentera de maximiser ses chances dans le cadre des négociations, mais la possibilité qu’un compromis soit obtenu à l’issue de ce sommet extraordinaire est peu probable, selon le chef de l’Etat roumain. Le président du Conseil européen est attendu aujourd’hui à proposer aux leaders européens un nouveau projet de budget après avoir proposé auparavant un budget reposant sur une contribution des Etats de 1,7% du Produit national brut de chaque pays, soit d’environ 1.095 milliards d’euros.

    Pacte environnemental – Le bureau du Parlement européen en Roumanie présente aujourd’hui la situation du financement des mesures proposées par le pacte vert européen. Le rapporteur du Parlement européen pour le financement du Pacte, Sigfried Muresan parle des ressources allouées aux mesures proposées et du lien avec le nouveau cadre financier pluriannuel 2021 – 2027. Dans le cadre d’une réunion extraordinaire du parlement de Bucarest en décembre 2019, la Commission européenne a présenté le Pacte vert européen qui propose à transformer l’Europe en premier continent neutre du point de vue climatique à l’horizon 2050. Le plan pour ce pacte vise à attirer des investissements publics et privés d’au moins 1000 milliards d’euros pour la prochaine décennie.

    Technologie – Plus de la moitié des entreprises des 27 Etats membres de l’Union, soit 58%, ont rapporté en 2018 des difficultés dans l’occupation des emplois disponibles dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication. Le déficit le plus significatif a été enregistré en Roumanie, selon les chiffres rendus publics vendredi par l’Office européen de la statistique, Eurostat. Parmi les Etats membres, même si seules 3% des entreprises de Roumanie ont recruté ou essayé de recruter des spécialistes du TIC, 90% d’entre elles ont jugé difficile l’occupation de ces postes. Le recrutement de spécialistes dans la technologie de l’information a été également difficile pour les entreprises de République Tchèque, Autriche et Suède. Selon les chiffres de l’Eurostat, le recrutement de spécialistes du TIC est désormais de plus en plus difficile pour les entreprises de l’UE. Par ailleurs, vendredi également, l’Eurostat a annoncé un taux annuel de l’inflation au mois de janvier de 1,7% en hausse par rapport à 1,6% le mois précédent, les Etats ayant les taux les plus élevés étant la Hongrie (4,7%) et la Roumanie (3,9%).

    Coronavirus – Le nouveau coronavirus a tué 118 nouvelles personnes en Chine continentale, notamment dans la province de Hubei, portant le nombre total des décès au niveau national à 2236, ont annoncé ce vendredi les autorités sanitaires. Au total l’infection au Covid-19 a été confirmée dans le cas de plus de 75 mille personnes en Chine alors que le nombre des personnes infectées dans 25 autres Etats est arrivé à plusieurs centaines. Le nombre des nouveaux cas d’infection au coronavirus en Chine est à la baisse, ce qui est encourageant, a déclaré à Genève, le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreysus. Le responsable de l’Organisation mondiale de la Santé a insisté pourtant qu’il était trop tôt pour savoir si cette évolution continuerait. Par ailleurs, six Roumains à bord du paquebot Diamond Princess, qui a été placé en quarantaine pendant 14 jours au Japon à cause de l’épidémie seront transférés en Italie à bord d’un avion militaire aux côtés d’autres ressortissants européens. 17 Roumains ont voyage à bord du navire de croisière. Deux d’entre eux sont hospitalisés au Japon puisqu’ils étaient infectés au Covid-19, mais leur état de santé est bon.

    Sports – Dans les demi-finales du tournoi de tennis de Dubai, la roumaine Simona Halep, numéro deux mondiale et principale favorite du tournoi rencontre aujourd’hui l’américaine Jennifer Brady (24e mondiale). Dans les quarts de finale, la roumaine a vaincu Aryana Sabalenka du Belarus (13e mondiale) sur le score de 3-6, 6-2, 6-2. Aujourd’hui également, l’équipe vice-championne de handball féminin de Roumanie, le CSM Bucarest affronte le Ferencvaros de Hongrie, équipe qu’elle a vaincue sur le score de 33 à 23 dans la première étape des groupes principaux de la Ligue des Champions. Par ailleurs, coté foot, les champions de Roumanie, le CFR Cluj dans le centre-ouest ont terminé à égalité 1 partout à domicile contre les espagnols de FC Séville, dans les seizièmes de finale de la Ligue Europa. Le match retour est prévu pour la semaine prochaine.

    Météo – Températures en légère baisse sur la plupart du territoire, mais en général le temps restera doux sur la majorité des régions avec quelques précipitations mixtes, mais surtout avec des pluies. Les chutes de neige seront présentent uniquement en montagne. Les températures vont de 3 à 12 degrés. 9 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Nato-Gipfel im Dezember: hybride Bedrohungen und neue Technologien im Mittelpunkt der Gespräche

    Nato-Gipfel im Dezember: hybride Bedrohungen und neue Technologien im Mittelpunkt der Gespräche

    Die NATO ist entschlossen, den Terrorismus zu bekämpfen, ihr Engagement gegenüber Afghanistan einzuhalten und ihre Ma‎ßnahmen an hybride Bedrohungen anzupassen. Dies sind nur einige der Ziele der Nordatlantischen Allianz, die auch zentrale Themen für den Gipfel am 3. und 4. Dezember sein werden. In London werden sich die Staats- und Regierungschefs treffen, um den Prozess der Anpassung des Bündnisses an die Bedrohungen und Herausforderungen im gegenwärtigen Sicherheitsumfeld fortzusetzen. Der Gipfel wurde auf einem kürzlichen Treffen der Verteidigungsminister in Brüssel vorbereitet. Die Korrespondentin von Radio Rumänien in Brüssel, Amalia Bojescu, beschrieb das Treffen:



    Die Verbündeten bewerteten die Risiken und Schwachstellen der NATO, wobei der Schwerpunkt auf der Erhöhung der nationalen Widerstandsfähigkeit und der Modernisierung des zivilen Telekommunikationsnetzes, einschlie‎ßlich des 5G-Netzwerks, lag. Dies ist für das Bündnis wichtig, da die Telekommunikation der zukünftigen Generation sich auf die Gesellschaft in den Bereichen Verkehr, Gesundheit und Bildung auswirken wird, aber auch militärische Tätigkeiten betreffen wird. Die Diskussion konzentrierte sich auf die Ausbildung alliierter Streitkräfte, die ihnen im Konfliktfall eine schnelle Reaktion ermöglichen sollten. Ein sensibles Thema auf der Tagesordnung war Nordostsyrien. Auch wenn es einige Meinungsverschiedenheiten zwischen den Verbündeten über die Einsätze der Türkei dort gab, kam man zu dem Schluss, dass die Streitkräfte vor Ort Zurückhaltung üben und die Einhaltung der Menschenrechte genauestens beachten müssen.“




    Die Bekämpfung hybrider Bedrohungen ist auch für die nordatlantischen Streitkräfte eine Priorität. Ein wichtiges Thema für die NATO ist die russische Bedrohung — im vergangenen Sommer hatten mehrere ranghohe Funktionäre der Allianz im vergangenen Sommer erklärt hatten, dass sie eine Reihe von Fällen eines hybriden Eingriffs Russlands in mehreren europäischen Ländern wie Deutschland, Frankreich oder der Schweiz identifiziert haben. Der Politologe Claudiu Degeratu dazu:



    Es ist wahrscheinlich, dass wir im Dezember neue Initiativen der NATO zur Bekämpfung des Hybridkriegs haben werden. Ich erwarte auch Änderungen der Strategiekonzepte, aber ich erwarte auch operative Initiativen. Wir befinden uns bei der Umsetzung der NATO-Strategie in diesem Bereich in einem recht fortgeschrittenen Stand und höchstwahrscheinlich werden wir im Dezember noch weitere interessante Aspekte zur Sprache bringen. Es wäre der beste Zeitpunkt für die Allianz, eine Überprüfung der Bemühungen gegen hybride Aggressionen in den letzten zwei Jahren vorzunehmen.“




    Ein sehr wichtiger Aspekt ist die gerechte Verteilung der Verantwortung. Aus dieser Perspektive werden die Verteidigungsbudgets zusätzlich überprüft. Wir fragten Politik- und Militäranalytiker Claudiu Degeratu, wie er es erwartet, dass die Verbündeten dieses Thema bei dem Treffen im kommenden Monat angehen werden:



    Ich erwarte keine überraschenden oder spektakulären Entwicklungen in diesem Bereich. Ich glaube, dass die Staatschefs den Richtwert von 2% des jeweiligen Haushaltes als Ziel weiterhin befürworten werden. Wir werden wahrscheinlich eine weitere Verbesserung der Gesamtsumme der Haushalte verzeichnen, und es wird Unterstützung für diese Verpflichtung geben, die 2014 in Wales eingegangen wurde. Die Probleme hängen mit der Art und Weise zusammen, wie wir die Verpflichtung, ein höheres Verteidigungsbudget zu haben, in einen qualitativen Schritt innerhalb des Bündnisses verwandeln. Wir sind an der Ostgrenze der NATO interessiert, um zu sehen, wie sich diese Verteidigungsausgaben in einen besseren Schutz der Ost- und Südgrenzen und in die Entwicklung neuer strategischer Fähigkeiten der NATO umsetzen lassen.“




    Die EU ist das andere institutionelle Gebäude, das vom derzeitigen Sicherheitsumfeld stark betroffen ist. Vor kurzem haben die Verteidigungsminister der EU 13 neue Projekte im Rahmen der Ständigen Strukturierten Zusammenarbeit PESCO im Bereich Sicherheit und Verteidigung genehmigt. Im Rahmen von PESCO, einer EU-Sicherheitsinitiative, die 2017 ins Leben gerufen wurde, um die Fragmentierung der Verteidigung zu bewältigen und die Abhängigkeit von den USA zu verringern, wurden bisher insgesamt 47 Projekte genehmigt. Eines der Projekte, das von Frankreich, Portugal, Spanien und Schweden gestartete Programm zur Bekämpfung von U-Boot-Drohnen, wird High-End-Technologie und künstliche Intelligenz (KI) im U-Boot-Krieg einsetzen.



    Die EU will auch eine Cyber-Akademie und eine Innovationszentrale für die Ausbildung von Arbeitskräften mit technologischem Fachwissen unter der Leitung von Spanien und Portugal einrichten. Polen und Ungarn werden mit dem Aufbau eines medizinischen Zentrums zur Unterstützung der europäischen Spezialeinheiten beginnen. Obwohl 22 EU-Staaten auch NATO-Mitglieder sind, hofft der europäische Block, 2021 einen Fonds in Höhe von mehreren Milliarden Euro für die Entwicklung und den Bau neuer See- und Bodenwaffen einzurichten.

  • 26.10.2019

    26.10.2019

    Heure – La Roumanie passe dans la nuit de samedi à dimanche à l’heure d’hiver. Donc 4 heures du matin deviendra 3 heures du matin, ce qui fait de ce dimanche la journée la plus longue de l’année, avec 25 heures. Ce passage ne modifie par l’horaire des trains. Ceux qui sont en marche après 4 heures, d’arrêteront à la prochaine station desservie pour stationner pendant une heure, jusqu’à la nouvelle heure de l’Europe Orientale. Vu que dans les pays voisins de la Roumanie, le passage à l’heure d’iver se fera le même jour, c’ést à dire le 27 octobre, entre les stations de frontière avec la République de Moldova, la Hongrie, la Sebie, la Bulgarie et l’Ukraine, les trains circuleront conformément aux horaires en vigueur. La commission européenne a proposé de renoncer au changement saisonnier de l’heure en Europe, offrant aux Etats Membres la liberté de décider s’ils souhaitent appliquer soit l’heure d’été, soit celle d’hiver. A partir de 2021, l’Union Européenne devrait renoncer au changement de l’heure.

    Exercice
    Quelque 1400 militaires roumains et étrangers, avec 220 moyens techniques,
    participent du 25 octobre au 8 novembre, à Cincu, au département de Brasov
    (centre) à l’exercice multinational Scorpions Legacy 2019, a fait savoir le
    bureau de presse de la Brigade multinationale du Sud-est de Craiova. L’objectif
    en est d’instruire le personnel de la Brigade et celui des unités affiliées de
    Bulgarie, d’Italie et du Portugal, par des exercices de commandement assistés
    par ordinateur, exercices d’entraînement sur le terrain et exercices tactiques
    de tirs de combat. Notons que le commandement de la Brigade multinationale du
    Sud-est de Craiova assure une capacité élevée de commande des forces déployées
    dans le sud-est de frontières de l’OTAN, ayant une importante contribution à la
    défense collective de l’Alliance.

    Technologie – 16 entreprises roumaines du domaine de la technologie de l’Information et des communications ont participé à Los Angeles à Mobile World Congress 2019, l’exposition de téléphonie mobile la plus importante au monde. Selon le ministère du milieu des affaires du commerce et de l’entrepreneuriat de Bucarest, les entreprises roumaines ont exposé leurs produits dans un pavillon national s’étendant sur pr-s de 150 mètres carrés. L’exposition de Los Angeles est la troisième de ce genre après ceux de Barcelone et de Shanghai, qui réunissent producteurs de téléphones portables et d’équipements, fournisseurs de technologie et d’autres grand noms du domaine.

    Rome
    Aujourd’hui, à Rome se déroule le Gala de remise des prix de la 9e
    édition du Festival international Pro Patria, Jeunes roumains talentueux. Y
    participent des jeunes Roumains de la diaspora ayant obtenu des résultats
    remarquables dans des domaines tels la musique, les arts visuels, la science et
    le sport. Les académies, les écoles et les clubs qui se sont fait remarquer
    dans la formation et la promotion de jeunes talentueux roumains seront
    également primés. Consacré à la promotion et à la récompense des jeunes roumains vivant au-delà des frontières
    du pays, le Festival est organisé et promu par l’Association culturelle
    roumano-italienne Propatria, en partenariat avec l’Accademie di Romania de Rome
    et bénéficiant de l’appui du Ministère des Roumains du Monde et de l’Ambassade
    de Roumanie en Italie. L’événement s’est tenu du 21 septembre au 26 octobre.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep a été affectée au groupe Violet au Tournoi des championnes qui aura lieu à Shenzhen (Chine), du 27 octobre au 3 novembre, aux côtés de la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu, de Karolina Pliskova (République tchèque) et d’Elina Svitolina (Ukraine), selon le tirage au sort auquel il a été procédé vendredi. Lundi, elle doit affronter justement Bianca Andreescu. Halep participe pour la 6e fois au Tournoi des championnes, qui réunit les huit meilleures joueuses, selon les résultats enregistrés en cours d’année.

    Météo – Temps généralement beau pour cette période de l’année en Roumanie avec des températures supérieures aux moyennes pluriannuelles notamment dans les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates. Le ciel est plutôt clair, à l’exception des plaines du sud et de l’est du pays, où le brouillard s’installe notamment au cours de la matinée. Les maximas de la journée vont de 15 à 25 degrés. 15 degrés à Bucarest

  • 13.06.2019

    13.06.2019

    Politique – La cérémonie publique de signature de L’Accord Politique National pour le renforcement du parcours européen de la Roumanie a lieu ce jeudi à Bucarest. C’est le président Klaus Iohannis qui a proposé cet accord à tous les partis parlementaires qui ont participé la semaine dernière à des consultations au sujet du référendum sur la justice validé par le vote des électeurs. Cette proposition vise donc à transposer dans la législation nationale l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour les faits de corruption et l’interdiction pour le gouvernement d’adopter des décrets d’urgence dans le domaine de la justice. Selon un communiqué de l’Administration Présidentielle, à la cérémonie d’aujourd’hui participeront les leaders des principaux partis de l’opposition, alors que les chefs de la coalition au pouvoir et les représentants de la minorité magyare de Roumanie, ne figurent pas sur la liste des signataires de l’Accord.

    Technologie – Bucarest accueille ces jeudi et vendredi une importante réunion sur la technologie, soit le plus grand événement dans le domaine du numérique organisé par la présidence roumaine de l’UE: Digital Assembly 2019. Y participent le ministre roumain des Communications et de la société informationnelle, Alexandru Petrescu; deux commissaires européens ayant des attributions dans le numérique, aux côtés d’un millier d’acteurs importants du secteur de l’IT. A l’agenda de la réunion figurent plusieurs sujets, dont l’impact de technologies numériques, les villes intelligentes et les évolutions dans la législation relative à la technologie.

    Peste porcine – Le virus de la peste porcine africaine continua à se répandre en Roumanie, les départements du sud-est en étant les plus touchés. A Giurgiu (sud) de nouveaux foyers d’infection ont été identifiés dans les fermes de la population et dans des zones destinées à la chasse. Selon les autorités locales, la maladie se répand à cause des sangliers, les administrateurs des fonds de chasse risquant d’être sanctionnés s’ils ne prennent pas de mesures en ce sens. A présent 7 foyers d’infection existent dans les fermes du département de Giurgiu et 20 cas ont été confirmés chez les sangliers. Un autre foyer a été dépisté aussi au département d’Arges (sud). A Bucarest, l’Association des producteurs de viande de porc de Roumanie organisent aujourd’hui une conférence sur la peste porcine africaine, pour en dresser le bilan, un an après le déclenchement de l’épidémie.

    Exercice – Une centaine de sauveteurs de l’Inspection générale pour les situations d’urgence, avec 20 moyens techniques, participent du 12 au 15 juin à l’exercice EU MODEX Lot 3 – Bulgarie portant sur la formation intégrée aux côtés d’équipes internationales de spécialistes de la protection civile. Cette simulation est organisée par l’UE et vise à entraîner les équipes internationales de recherche et sauvetage et de recherche et décontamination dans le cadre de scénarios complexes qui pourraient être causés par un séisme majeur. S’y ajoute une unité roumaine spécialisée en incidents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qui s’occupera de la recherche et devra dépister les substances dangereuses qui peuvent toucher les communautés.

    Retraités – En Roumanie, le nombre moyen de retraités était de 5,18 millions au premier trimestre de 2019, soit 17.000 personnes de moins par rapport au trimestre précédent, selon les données rendues publiques aujourd’hui par l’Institut national de la statistique. La pension de retraite moyenne s’élève à 1227 lei (261 euros), en hausse de 0,3%. Pour ceux qui touchent une retraite du système public de sécurité sociale, à savoir 4,68 millions de personnes, la somme était de 1181 lei (251 euros).

    Météo – Les météorologues annoncent de l’instabilité atmosphérique et de l’inconfort thermique jusqu’à vendredi dans la soirée sur la plupart du territoire de la Roumanie. On attend des pluies à verse et du vent fort, voire de la grêle. Temporairement, les précipitations pourraient dépasser les 40 litres par mètre carré. Le ciel sera variable et partiellement couvert. Les effets de cette météo défavorable sont déjà visibles dans 8 départements du sud, de l’ouest et du nord du pays. Au département de Bistrita Nasaud (nord), 180 foyers ont été inondés. Néanmoins, il fait très chaud aujourd’hui, avec des températures maximales qui iront de 28 à 35 degrés. 31degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 09.04.2019

    09.04.2019

    Union européenne – Le ministre délégué aux affaires européennes, George Ciamba, préside
    aujourd’hui à Luxembourg la réunion du Conseil des affaires générales. Le cadre
    financier pluriannuel et la politique agricole commune sont à l’agenda du jour,
    parmi d’autres points. Les ministres chargés des affaires européennes
    prépareront également le sommet extraordinaire sur le Brexit qui aura lieu ce mercredi
    et auquel participera également le président roumain Klaus Iohannis. A cette occasion,
    les leaders européens échangeront autour de la situation actuelle et des pas à
    suivre, comme de la demande de la première ministre britannique, Theresa May, d’un
    nouveau report de la date du Brexit jusqu’au 30 juin, et de la proposition du
    président du Conseil européen, Donald Tusk. Celui-ci est prêt à accorder au Royaume-Uni
    une extension d’un an de la date du départ de l’Union, mais avec l’option de partir
    plus tôt en cas de ratification de l’accord par le Parlement de Londres.




    Corruption – La Cour constitutionnelle de la Roumanie doit se prononcer dans le
    dossier sur l’initiative législative citoyenne qui vise à changer la Loi
    fondamentale roumaine pour exclure de la fonction publique les personnes ayant écopé
    des peines définitives. Le 12 février, le parti d’opposition l’Union sauvez la
    Roumanie annonçait que les signatures favorable à l’initiative citoyenne « Fără
    penali în funcţii publice » / « Sans condamnés de justice dans les fonctions
    publiques » avaient été déposées à la Cour constitutionnelle et accusait,
    dans le même temps, la direction du Parti social démocrate d’avoir retardé le
    dépôt des listes. L’initiative propose que l’article 37 de la Constitution
    roumaine sur le droit à l’élection soit complété par un alinéa qui interdise
    aux citoyens condamnés à des peines privatives de liberté pour des infractions commises
    avec une intention d’exercer des fonctions publiques au sein des
    administrations locales, du Parlement ou encore en tant que président du pays.








    OTAN – Le plus grand exercice médical multinational de l’histoire de l’OTAN,
    Vigorous Warrior 19, continue jusqu’à vendredi sur le territoire roumain, sur
    trois sites différents : à Bucarest, à Cincu (dans le département de Braşov, dans le centre
    du pays) et à Constanţa (dans le sud-est de la Roumanie). L’exercice est co-organisé
    par le Centre d’excellence pour la médecine militaire de l’Alliance atlantique,
    l’Etat-major roumain de la défense et la Direction médicale du ministère
    roumain de la Défense. L’opération comprend des parties aériennes, terrestres
    et maritimes, et vise à simuler l’action de 39 Etats et partenaires de l’OTAN. Dix
    organisations civiles et 300 sapeurs-pompiers, médecins, personnel paramédical
    et bénévoles prennent part à l’exercice.




    Economie – Le déficit commercial
    de la Roumanie s’est creusé de plus de 751 millions d’euros dans les deux
    premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année dernière,
    alors que les importations ont connu une hausse de 10% et les exportations une
    augmentation de près de 5%. Selon les données rendues publiques aujourd’hui par
    l’Institut national de la statistique, en janvier – février 2019, le déficit de
    la balance commerciale a dépassé les 2.4 milliards d’euros. Pour cette période,
    les exportations ont atteint 11,4 milliards d’euros et les importations plus de
    13,8 milliards d’euros. Les produits qui font le poids dans le commerce extérieur
    de la Roumanie sont les automobiles, les équipements de transport, ainsi que d’autres
    produits manufacturés.








    Technologie – Le ministre roumain des Télécommunications, Alexandru Petrescu,
    représente la Roumanie à la troisième édition de l’événement Digital Day,
    organisé aujourd’hui à Bruxelles par la Commission européenne. L’édition de
    cette année se concentre sur les engagements communs des Etats membres
    concernant l’avancement de la digitalisation du patrimoine culturel, la
    digitalisation de l’agriculture et des zones rurales, ainsi que sur l’incitation
    de la participation des femmes dans le digital. Selon Alexandru Petrescu, l’Union
    européenne fait des pas importants vers l’augmentation du niveau de
    digitalisation sous la présidence roumaine du Conseil de l’Union. Le but final de
    la digitalisation serait l’augmentation du degré de compétitivité au niveau
    européen, pour faire profiter les citoyens et les compagnies communautaires de
    bénéfices concrets.








    Diplomatie – Le ministère roumain des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade
    de l’Ukraine d’expliquer pourquoi les autorités de Kiev n’avaient pas permis au
    député Kelemen Hunor, le leader du parti l’Union démocrate magyare de Roumanie,
    de passer la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine samedi dernier. Le ministère
    roumain précise que la décision administrative qui interdit l’accès des
    citoyens étrangers sur le territoire de l’Ukraine appartient exclusivement aux autorités du
    pays, les missions diplomatiques et les bureaux consulaires accrédités n’ayant
    aucun rôle dans ce type de procédure. C’est uniquement les personnes en cause
    qui peuvent attaquer en justice devant les instances ukrainiennes une telle
    décision de refus d’accès sur le territoire. Le président de la principale
    formation politique de la communauté magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, avait affirmé
    que samedi on lui avait refusé l’accès en Ukraine sans « aucune
    explication claire ». Il s’y rendait pour participer à un événement dédié
    à anniversaire de 30 ans depuis la création de l’Union culturelle magyare de l’Ukraine
    subcarpatique.




    Météo – Le temps est légèrement
    instable en Roumanie. Le ciel est partiellement couvert et des pluies sont
    attendues dans toute la moitié sud du pays, où l’on attend, localement, des
    quantités d’eau jusqu’à 10 -15 l/mc. Des pluies éparses sont possibles sur le
    reste du territoire, ainsi que de la neige fondue et de la neige sur les crêtes.
    Le vent est modéré, avec des intensifications dans le sud et dans les zones
    montagneuses. Les températures maximales vont de 13 à 23 degrés. 13° et un
    temps morose à midi à Bucarest.

  • Digitalisierung 4.0: Welche Berufe verschwinden?

    Digitalisierung 4.0: Welche Berufe verschwinden?

    Junge Untersuchungen zeigen, dass rund die Hälfte der heutigen Berufe in den kommenden Jahrzehnten verschwinden wird. Die Entwicklung der Technologie und Einführung von Robotern werden die menschliche Arbeitskraft ersetzen. Der Arbeitsmarkt wird sich im ständigen Wandel befinden und die Menschen werden sich laufend anpassen müssen. Die künftigen Angestellten werden ein Online-Profil haben, sie werden mehr verbunden sein, mobiler und agiler, meint die NGO INACO — Initiative für Wettbewerbsfähigkeit“ im Leitfaden der Zukunftsberufe, der in diesem Herbst veröffentlicht wurde. Die Untersuchung basiert auf die neuesten Ergebnisse der Studien über die Wirtschaft der Zukunft und erläutert die aktuellen Richtungen in der Technologie und die Voraussagen über die Wirtschaft und den Arbeitsmarkt der Gesellschaft von morgen. Andreea Paul ist die Koordinatorin und Leiterin der NGO INACO:



    Alle Kinder, die heute die Schule beginnen, werden in ihrem Erwachsenenalter einen komplett unterschiedlichen Arbeitsmarkt, verglichen mit dem heutigen, haben. Zwei Drittel der Arbeitsplätze von heute werden sich verwandeln. Es ist auch selbstverständlich, dass es so sein wird, denn es wurden neue Technologie eingeführt, die Bereiche vollkommen neustarten, von der Landwirtschaft bis zum Handel, von Industrieproduktion bis Medizin. Bekannte Berufe wie der eines Fahrers könnten bald verschwinden. Die Handarbeit wird durch kreative Arbeit ersetzt. Es ist sogar ein sehr guter Slogan entstanden, den wir für die Berufe von morgen passend finden: »Intelligentes Arbeiten, ohne gro‎ßen Aufwand«. Denn alles, was körperlichen Aufwand, Wiederholung, Risiko am Arbeitsplatz voraussetzt, wird automatisiert, robotisiert, was unseren Alltag einfacher macht.“




    Die Urheber des Leitfadens der Zukunftsberufe“ meinen, dass das rumänische Bildungssystem die Jugendlichen nicht ausreichend informiert und sie nicht auf die Berufe der Gesellschaft von morgen vorbereitet. Gerade deshalb hat die Expertengemeinschaft, Mitglieder und Partner von INACO, dem Bürgermeisteramt des 3. Bukarester Bezirks ein komplexes Projekt vorgeschlagen, das 13 Bukarester Gymnasien an die Realitäten des Arbeitsmarktes von morgen anschlie‎ßen soll. Der Leitfaden der Zukunftsberufe wird als Grundlage für interaktive, kreative Werkstäten und für Ereignisse non-formeller Ausbildung dienen, die von den Experten von INACO koordiniert werden sollen. Diese sollen die schulische Beteiligung und die Berufsauswahl der Schüler dieser Gymnasien fördern. Andreea Paul:



    Wir haben uns vorgenommen, dieses Jahr mit 1000 Jugendlichen, mit Eltern und Lehrern direkt in Kontakt zu treten, um ihnen zu zeigen, welche die Berufe der Zukunft sein werden, welche Berufe sich in der Umwandlungsphase befinden oder sogar verschwinden und welche neuen Berufe entstehen, welche die von den Arbeitgebern gesuchten Kompetenzen und Fähigkeiten sein werden und besonders wie man diese erlangen könnte. Diese sind die Schlüsselfragen, die die Expertengemeinschaft von INACO einfach und deutlich, sodass es für alle verständlich ist, in einer Vorstellung des »Leitfadens der Zukunftsberufe«, die auf unserer Webseite www.inaco.ro online verfügbar ist, beantworten möchte. Der Zugriff auf diesen Leitfaden ist frei und die Interessenten sind eingeladen, jedes Bild anzuklicken, denn hinter jedem einzelnen Bild befinden sich kurze Erklärungsvideos. Diese zeigen, dass alles, worüber wir sprechen, bereits in einer Ecke der Welt umgesetzt wird, die viel fortgeschrittener ist als unser Land und die durch diese technologischen Tendenzen die ganze Weltwirtschaft beeinflusst. Diese müssen wir beachten. Wir sprechen über die digitale Revolution 4.0. Ob wir über die Einführung von Robotern, über 3D-Drucken, über Blockchain-Systeme, virtuelle Realität, Ressourcen und Verkehr der Zukunft sprechen, all das verpflichtet uns, uns neu zu kalibrieren, unser Bildungssystem neu zu starten und in unsere Fortbildung zu investieren.“




    Die Experten der Organisation INACO haben bereits die ersten Schritte unternommen, damit die Jugendlichen mit den technologischen Tendenzen der Zukunft schritthalten. Sie haben jeweils einen Bildungs-3D-Drucker und 10 Kilo Verbrauchsmaterialien den Schülern der Berufsschule einer Gemeinde im Landkreis Iaşi, aber auch den Schülern des Technologischen Gymnasiums Ioniță G. Andron“ in Negreşti Oaş gespendet. Ovidiu Mihai Hotca, der Leiter dieses Gymnasiums:



    Die Kinder sind sich dieser besonders gro‎ßen Wandlungen, die stattfinden, bereits bewusst. Ein Beispiel der modernen Technik ist dieser 3D-Drucker, den wir erhalten haben. Wir erklären den Schülern, wie weit man mit der Technologie gehen kann. Wir haben gesehen, dass es 3D-Drucker gibt, die sogar Häuser bauen können. Daher zeigen die Kinder hohes Interesse daran. Meiner Meinung nach müsste man, um einen geschlossenen Kreislauf zu haben, solche Technologien auch auf Industrieebene einsetzen.“




    In Zukunft werden Senioren-Betreuer, Fachleute für Weltraumtourismus, Drohnenbediener sowie Roboterüberwacher und -Programmierer sehr gefragt sein. Auch gefragt werden Physiotherapeuten, Bewegungstherapeuten und Facharbeiter für den Bereich unkonventioneller Energien sein, verlautet noch aus der Untersuchung von INACO. Gemä‎ß dieser werden neue Technologien zur Schaffung von Millionen neuen Arbeitsplätzen und vollkommen neuer Wirtschaftsbereiche führen. Andreea Paul:



    Es gibt Berufe, die in naher Zukunft fast sicher verschwinden werden. Es handelt sich um Haustürverkäufer oder Call-Center-Verkäufer. Die Stelle des Bankkreditberaters wird in Zukunft verschwinden, was auf die Automatisierung zu 98% dieses Marktes zurückzuführen ist, Schalter verschwinden, Kassen werden automatisiert, Taxifahrer werden in Zukunft zu 90% durch künstliche Intelligenz ersetzt, behaupten die Forscher von der Oxford University, Fast-Food-Köche werden zu 80% ihren Job verlieren. McDonald’s setzt heute weitgehende Programme zum Roboterisieren der eigenen Küchen um. Arztassistenten, Ernährungsberater, Chirurgen — diese werden nicht oder nur in sehr kleinem Ausma‎ß durch Automatisierung ersetzt werden können.“




    Obwohl es in den rumänischen Schulen keinen Robotik-Unterricht gibt, gehören die rumänischen Gymnasiumschüler, die von der Zukunftstechnologie begeistert sind, zu den besten der Welt bei den Wettbewerben, wo künstliche Intelligenz zum Leben erwacht. So etwa hat das Gymnasiumschülerteam Rumäniens an der Internationalen Robotik-Olympiade in Mexiko die höchsten Preise des Wettbewerbs errungen und belegte am Ende den 1. Platz unter allen Teilnehmerländern.