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  • Tourisme en Bucovine

    Tourisme en Bucovine

    La contrée de Bucovine doit sa renommée aux paysages magnifiques, à ses sites culturels, à ses traditions mais aussi aux possibilités de pratiquer des sports d’hiver, dans des stations telles – Vatra Dornei, Gura Humorului, Cârlibaba et Câmpulung Moldovenesc, qui sont aussi des destinations touristiques bien connues du nord de la Roumanie. Mais il y en aussi d’autres.



    Faisons une première halte à la Saline Cacica, située au centre-ouest du département de Suceava. C’est Ioana Croitoru qui nous servira de guide dans cette ancienne mine de sel ouverte aux touristes depuis le 19e siècle. « La mine toute entière a été aménagée à la main par des spécialistes miniers de Pologne et d’Ukraine. En polonais, Cacica signifie « canard ». C’était un terrain marécageux, peuplé de canards sauvages, d’où le nom de la mine, donné par les Polonais. Selon les experts, la réserve de sel de Cacica suffira pour encore 500 ans, son exploitation ayant commencé en 1791. La saline accueille une petite chapelle orthodoxe, avec quelques sculptures en sel. A noter aussi l’existence à 38 mètres de profondeur d’un lac artificiel sur les rives duquel on peut admirer des cristaux de sel. Et c’est toujours là que les touristes peuvent découvrir la petite barque avec laquelle les mineurs promenaient, jadis, leurs enfants et petits enfants. A 41 mètres de profondeur se trouve une salle de bal qui porte le nom du premier directeur général de la mine. Une salle destinée à la conservation du fromage est à retrouver à 70 mètres de profondeur, à une température constante de 10 degrés. On est aussi en train d’aménager un terrain de sport pour ceux qui y suivent des cures, Cacica étant idéale pour le traitement des maladies respiratoires. On a aussi des espaces destinés aux enfants. »



    La saline peut être visitée du lundi au dimanche, de 9 h à 17 h. Le prix d’un billet est de 10 lei, soit 2,5 euros pour un adulte. Les enfants de moins de 14 ans et les élèves bénéficient d’une réduction de 50%.



    Le nord de la Bucovine doit sa renommée aussi à ses monastères. Bien que moins connu que les célèbres Voronet, Putna, Moldovita ou Sucevita, le monastère de Probota est vieux de plus de 500 ans. Une des nonnes du monastère fait un bref historique de ce lieu de culte: « Probota est le premier monastère aux fresques murales extérieures. Erigé en 1530, il doit ses peintures à une équipe de moines, qui y travailla deux ans durant, de 1530 à 1532. Ce monastère respecte le canon esthétique des grandes nécropoles moyenâgeuses, mélangeant le gothique prédominant aux éléments renaissance et à ceux relevant de l’architecture locale, moldave. Au XIXe siècle, l’église du monastère allait subir plusieurs modifications. On a réalisé des fresques murales extérieures, emmuré les fenêtres du pro narthex et repeint l’intérieur. Après la sécularisation des biens ecclésiastiques, en 1864, le monastère perd sa fonction initiale. Il servira d’église au village de Probota jusqu’à la révolution anticommuniste de 1989, pour accueillir ensuite des nonnes. Depuis 1993, il figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Des travaux de restauration ont été effectués sous l’égide de l’Unesco, et financés, pour l’essentiel, par les gouvernements roumain et japonais. Au moment où l’on a lavé la peinture murale intérieure, on a découvert les fresques murales d’origine, datant de 1532. L’iconographie exceptionnelle et unique allait lui valoir, en 2001, le titre de monastère le mieux conservé. En plus, il respecte le mieux les normes liturgiques et le style artistique de l’église byzantine. Toujours en 2001, le monastère de Probota reçoit le prix de l’UNESCO pour la valeur de sa peinture intérieure. Si, malgré les travaux de restauration, nous ne pouvons plus admirer les fresques murales extérieures d’origine, il nous reste encore la peinture intérieure unique. »



    De l’avis de Claudiu Bradatan du Centre d’information touristique de Suceava, la Bucovine est également une destination de choix pour faire du tourisme d’aventure: « C’est plutôt du tourisme de plein air qui n’implique pas nécessairement des sports extrêmes. En ce sens, on vous invite à Vatra Dornei qui, grâce au parc national de Calimani, s’avère idéale pour le tourisme équestre, l’escalade ou le rafting sur les eaux de la Bistrita. Vous serez surpris de la panoplie d’activités à pratiquer dans cette région. Ou bien, je vous invite à la découverte du village de Ciocanesti qui vous charmera certainement par ses maisons aux décorations traditionnelles et qui accueille deux festivals nationaux d’envergure: celui des oeufs peints, organisé chaque printemps, et celui de la truite, en été. »



    Si le tourisme d’aventure n’est pas votre point fort, alors la Bucovine s’ouvre aussi aux amateurs des séjours de détente et de remise en forme. Une fois de plus, la station de Vatra Dornei vous attend, selon Petru Ariciuc, chef du Service de secours en montagne: « Bien que l’Empire de l’Autriche-Hongrie ait manifesté depuis 1850 sa volonté de faire de Vatra Dornei une station balnéaire, ce ne fut que dans les années 1880-1890 que le tourisme balnéaire a commencé à s’y développer. Ce fut la période où la ville s’était vu doter de ses principaux édifices tels la Poste, les bains thermaux et l’Hôtel de ville. A l’heure où l’on parle, la station recense trois établissements de cure et 2500 places d’hébergement rien que dans la ville, tandis que les quatre montagnes qui l’entourent permettent d’y passer des séjours d’une semaine dans des pensions ou des chalets. L’occasion de profiter de l’air très pur, pour soigner des troubles nerveux ou des problèmes cardiaques. Les médecins recommandent aux patients de faire des randonnées en montagne pour profiter de l’air ozoné. »



    Notre invitation vient d’être lancée. Ce sera maintenant à vous d’inclure la Bucovine sur la liste de vos prochaines destinations de vacances…(trad. : Ioana Stancescu, Alexandra Pop, Mariana Tudose)

  • Le tourisme en tant qu’affaire

    Le tourisme en tant qu’affaire


    Selon l’Institut National des Statistiques, les arrivées et les nuits passés dans des unités touristiques de Roumanie ont augmenté de 3,5%, respectivement de 1,1%. Ainsi, les arrivées ont totalisé 7,91 millions et les nuitées –19,3 millions. Les arrivées des touristes roumains ont représenté 78,3% du total, un poids proche de celui de 2012. Quant aux arrivées des touristes étrangers dans les structures d’accueil touristique, le poids le plus important a été tenu par ceux d’Europe, respectivement 80 ;5% du total des touristes étrangers, de ceux-ci venaient des pays de l’Union Européenne.



    Sur le total des touristes étrangers de 1,71 millions, les plus nombreux venaient d’Allemagne, presque 230 milliers, plus de 180 milliers d’Italie et presque 120 milliers de France. Les arrivées dans des hôtels ont détenu un poids de 74,4% du total dans les structures d’hébergement. Les arrivées des viseurs étrangers en Roumanie enregistrées aux points de passe-frontière ont excédé les 8,01 millions, en croissance de 1% par rapport à 2012.



    Selon les chiffres EUROSTAT, le tourisme roumain est loin derrière celui des Etats voisins, les citoyens étrangers passant l’année dernière dans notre pays seulement 3,5 millions de nuitées, de 5,1% davantage qu’en 2012 ? ce qui veut dire quatre fois moins que les résultats de Hongrie ou de Bulgarie.



    Le même Institut National des Statistiques annonce que la plupart des étrangers qui se rendent en Roumanie ne sont pas intéressées par le tourisme mais s’installent à Bucarest ou dan,s les chefs lieux de départements pour affaires ou pour visiter leurs parents ou amis. Un quart, seulement, des étrangers qui visitent la Roumanie préfèrent la mer, la montagne, le delta du Danube, les stations balnéaires ou les circuits touristiques.



    Voici les déclarations de Radu Filipescu, président de l’Autorité Nationale pour le Tourisme devant le micro de Radio Roumanie à Madrid pendant le déroulement dans la deuxième moitié du mois de janvier de la Foire de tourisme de la capitale espagnole: « Nous ne nous contentons pas d’être connus seulement pour Dracula ou pour d’autres circuits. Nous voulons être connus pour ce que la Roumanie a à offrir et c’est la raison pour laquelle nous voulons mettre l’accent sur le côté culturel, sur le tourisme rural et authentique en premier lieu, car ce sont exactement les valeurs que nous promouvons à l’heure actuelle. La Roumanie peut, également, se mettre en évidence par sa gastronomie et je peux certifier que beaucoup de touristes qui s’étaient rendus en Roumanie disaient que notre pays est un paradis des gourmands et des gourmets. Le problème est q’il faut promouvoir ces aspects beaucoup davantage. Il faut développer toute une série de segments des produits touristiques quoi commencent à se développer à l’échelon mondial, le tourisme d’affaires, le tourisme de croisières, par exemple le long du Danube, qui commence à attirer davantage de touristes ; mais il faut faire attention à la manière de les promouvoir. »



    Qu-est ce qui manquait jusqu’à présent ? « Mon opinion est que cette périodicité manquait. Nous ne faisions pas assez attention au moment de démarrage d’une telle campagne de la continuer, de lui assurer une certaine périodicité dans la promotion ce qui a engendré des syncopes dans la communication et dans la promotion, la Roumanie étant absente dans certaines zones, ce qui veut dire maintenant fournir des efforts supplémentaires. C’est pour cette raison que notre campagne de promotion vise une combinaison de marketing sur les marchés prioritaires via des campagnes TV, de campagnes indoor, de campagnes en ligne et, de toute évidence, la présence dans les foires et, ce que nous voulons beaucoup et que nous avons réalisé déjà en 2013, le développement accéléré des info-trips et des méthodes de e-learning qui nous aident à entrer en contact direct avec les employés des agences de tourisme de nos marchés traditionnels et, donc, automatiquement, d’Espagne, et développer autant que possible la partie info-trips à l’adresse des journalistes et des leaders d’opinion des marchés respectifs. »



    La Roumanie va inaugurer cette année trois bureaux de promotion touristique à Tokyo, Tel Aviv et Bruxelles et va renoncer à son activité de Paris. » – a déclaré pour l’agence MEDIAFAX Maria Grapini, ministre délégué aux PME, milieu d’affaires et tourisme. Le bureau du Japon sera inauguré avant le mois de septembre, celui d’Israël au printemps et, toujours pendant la première de l’année on va fermer le bureau de Paris et on va en inaugurer un autre à Bruxelles pour couvrir l’activité de France, de Belgique et du Pays bas.



    La Roumanie détient des bureaux de promotion touristique à Nez York, Berlin, Londres, Rome, Madrid, Moscou, Vienne et Varsovie. Pour ce qui est du tourisme pour les Roumains, voici les propos de la présidente de la Fédération des Associations de Promotion Touristique de Roumanie, Corina Martin: « 2014 commence à se présenter bien. Nous avons mené un premier test en novembre dernier, lors de la Foire de Tourisme de Roumanie quand nous avons lancé en première les vacances d’inscriptions anticipées LITTORAL 2014. Il est vrai, le littoral se maintient en tête des destinations de tourisme en Roumanie, du point de vue de l’attitude et mental car, voilà, nous réussissons à lancer déjà en novembre des tarifs, des prix et des offres très avantageux. 40% à 50% , cela veut dire un discount consistent , surtout que nous envisageons des vacances aux mois de juillet et d’août lorsque les tarifs sont, d’habitude, les plus élevées, compte tenu de la pleine saison estivale. Les Roumains commencent à acheter leur vacance intelligemment, ils commencent à apprécier les avantages des réservations anticipées. En même temps, notre offre spéciale demeure pour toute destination. La Fédération des Associations de Promotion Touristique de Roumanie de concert avec les agences de tourisme ANAT envisagent également les offres bien connues « Littoral pour tous », « Vacances à la montagne », « Vacances au village » et « Une semaine de récupération balnéaire » des périodes es saison creuse, programmes qui sont déjà habituels pour les touristes roumains et dont les prix sont effectivement les meilleurs de l’année. Ces programmes ne sont disponibles, comme on le sait, que dans les agences de tourisme ANAT. »



    L’Autorité Nationale pour le Tourisme a annoncé qu’en 2013, égalent, le nombre des agences de tourisme de Roumanie a augmenté de 17% jusqu’à 3320 en dépit de la fermeture de presque 100 sociétés du domaine. L’industrie de l’hospitalité représente un peu plus que 2% du PIB, presque la moitié de la moyenne au niveau de l’Union Européenne. Les restaurants représentent à peu près 40% du chiffre d’affaires du secteur et emploie 43% de la main d’œuvre.



    Les hôtels occupent la seconde place avec leur 31% de chiffre d’affaires de l’industrie de l’hospitalité. On pourrait y ajouter que le budget moyen que les Roumains sont disposés à allouer pour des vacances dans leur pays se situe entre 200 et 500 euros tandis que pour des vacances à l’étranger , de 500 à 700 euros….(trad. : Costin Grigore)

  • Tourisme d’affaires

    Tourisme d’affaires

    La capitale roumaine dispose à présent d’une offre d’hébergement pour tous les goûts, à laquelle des enseignes françaises contribuent aussi. Ligia vous invite dans un grand hôtel de Bucarest.


  • 17.01.2014 (mise à jour)

    17.01.2014 (mise à jour)

    Investissements — Les investissements étrangers directs en Roumanie ont totalisé presque 2,4 milliards d’euros pendant les 11 premiers mois de l’année dernière, une croissance de 2,2% par rapport à la même période de 2012, un niveau marquant un maximum des 4 dernières années selon les chiffres publiés vendredi par la Banque Nationale Roumaine (BNR). Le niveau le plus élevé des investissements étrangers directs a été enregistré en 2008 — 9,5 milliards d’euros, cette valeur se détériorant sérieusement et les investissements baissant jusqu’au niveau de 3,5 milliards d’euros, respectivement 2,2 milliards d’euros en 2010. Selon la NBR, le déficit du compte courrant de la Roumanie a baissé à 1,3 milliards d’euros pendant les 11 premiers mois de 2013 vis-à-vis des 5,4 milliards d’euros dans la même période de 2012.



    Récompense — Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlàtean, a remis vendredi des passeports diplomatiques à l’ancienne championne d’athlétisme Iolanda Balas Soter, à l’artiste Grigore Lese et à l’ancien champion olympique de canotage Ivan Patzaichin qui détiennent le titre d’Ambassadeur du Tourisme Roumain. Jusqu’à présent de tels passeports ont été remis à l’ancienne championne mondiale d’athlétisme Gabriela Szabo, à l’ancien joueur de tennis Ilie Nàstase et à l’artiste Gheorghe Zamfir. Ces personnalités vont représenter l’image d’un domaine touristique et vont participer aux diverses campagnes de promotion de la Roumanie à l’étranger. Le projet « La Roumanie promue par ses valeurs » a été lancé en 2013 à travers l’événement « Ambassadeurs du Tourisme Roumain » et représente une nouvelle forme de promotion de la Roumanie qui se propose de s’ajouter aux campagnes en déroulement.


    (trad. Costin Grigore)

  • Vacances à cheval en Roumanie

    Vacances à cheval en Roumanie

    Notre invité d’aujourd’hui propose depuis longtemps aux touristes des randonnées équestres sur les crêtes de montagnes. Là-haut, c’est l’âme qui voyage. Là-haut, le temps s’écoule doucement et la technologie du IIIe millénaire n’a pénétré que par endroits dans un monde rural qui a gardé intacte sa beauté et son authenticité. C’est comme si l’on visitait un musée vivant du village — est d’avis Mugur Pop.



    Hauts sommets, petits sentiers se glissant à travers les pentes escarpées, rivières, cascades, grottes, villages parsemés sur le flanc des montagnes, traditions conservées depuis des centaines d’années, nourriture bio, vins délicieux — voilà ce qui peut faire de la Roumanie votre destination de vacances à cheval. A quelques conditions près. Mugur Pop :


    « Il faut être très conscient et très préparé pour respecter la discipline équestre, car si l’on fait une randonnée à pied, sac au dos, ce n’est pas facile, mais on gère tout seul la situation, alors que là, on a un partenaire dont on dépend. Il faut faire attention et le prendre en compte, car c’est lui qui vous porte et c’est avec lui que vous souhaitez arriver au bout de votre voyage dans les meilleures conditions. Malheureusement, c’est ce qui fait de ce genre de tourisme une niche élitiste : il faut être bon cavalier. Il y a, certes, des programmes pour débutants, mais en général je ne les recommande pas, car ils provoquent des frustrations. Les gens peuvent avoir de grandes attentes et s’ils échouent, ils sont déçus et c’est une chose à éviter. Dans le tourisme écologique, le plus important est de satisfaire le client. Si je leur vends un leurre, eh bien, ce leurre me coûtera cher. »



    Tourisme écologique ou tourisme rural ? Quelle est la différence, Mugur Pop ? « Les différences ne sont pas très grandes. Le tourisme écologique est un tourisme pratiqué au sein de la nature, un tourisme responsable, un tourisme orienté vers les richesses de la nature, vers les traditions, vers les produits et les services locaux. C’est un tourisme qui prend en compte les communautés et favorise la conservation et le développement de la zone en question. Une partie de ce que nous gagnons doit retourner aux communautés impliquées dans nos programmes. »



    Quand, Mugur Pop, avez-vous découvert votre passion pour les chevaux ? « Un peu tôt, trop tôt, même. Ce genre de passion naît dans les années de la petite enfance, quand on rêve de monter les chevaux que l’on souhaiterait avoir, car à cet âge-là, les contes de fées et les légendes enflamment l’imagination. Et puis, une fois commencée, cette histoire ne finit jamais. Mes parents n’ont jamais eu de chevaux. D’ailleurs j’ai passé mon enfance en ville. C’est un paradoxe. En échange, je peux vous dire que sur les armoiries de ma famille, originaire de la contrée de Sălaj, figurent un cheval blanc et un cavalier muni d’une lance. Quelle en est la signification ? Nous le saurons, peut-être, un jour. »



    Quels sont vos programmes les plus importants ? « A cheval dans les Montagnes du Ponant », « A cheval dans les Carpates », « A cheval dans la nature » — ce dernier est un programme destiné aux enfants des écoles primaires de Cluj. Enfin « L’école de la nature ». Au printemps 2014, nous lanceront « L’Ecole de la Terre », un programme par lequel des enfants entreront directement en contact avec le monde des plantes. En fait, tous ces programmes sont liés, car ils portent tous sur l’homme et la nature, sur les chevaux, sur une plus large compréhension des sens profonds de la vie. »



    Les Roumains ont toujours porté au cheval une grande affection. On retrouve cet animal dans toutes leurs ballades, dans leurs contes à caractère mythologique, où le cheval qui se nourrit de braises ardentes aide le héros — le Prince charmant — dans toutes les épreuves qu’il doit passer. Légendes, contes de fées et histoire vraie rendent le voyage aux côtés de Mugur Pop encore plus séduisant. (trad.: Dominique)

  • 30.12.2013 (mise à jour)

    30.12.2013 (mise à jour)

    Attentats – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a transmis ce lundi un message de condoléances au président de la Fédération russe, Vladimir Poutine, après les attentats terroristes perpétrés à Volgograd. Le chef de l’Etat roumain a assuré son homologue russe de l’entier appui à l’effort visant à combattre le phénomène terroriste qui menace les valeurs fondamentales que partagent les deux pays. Le premier ministre roumain Victor Ponta a lui aussi adressé à son homologue russe Dmitri Medvedev une lettre de condoléances dans laquelle il exprime la compassion et la solidarité du gouvernement de Bucarest avec les familles des victimes et le peuple russe. Les mesures de sécurité ont été durcies dans toutes les gares et dans les principaux aéroports de Russie, après les deux attaques qui ont eu lieu à Volgograd, dans le sud-ouest du pays. Lundi, une explosion s’est produite dans un trolleybus, tandis que l’attentat suicide perpétré dimanche dans la gare centrale de cette ville a fait plusieurs dizaines de morts.



    Economie – La Commission européenne a confirmé la position dominante de la Roumanie au classement communautaire de la performance macroéconomique, a déclaré Cristian Socol, conseiller spécialisé du premier ministre Victor Ponta. La convergence soutenable de l’économie roumaine vers celles des pays développés de l’UE est affirmée par plusieurs facteurs, a indiqué Cristian Socol. Et lui de citer — la consolidation fiscale qualitative donnée par un déficit budgétaire maximum de 2,5% du PIB, soit le moindre pourcentage depuis l’adhésion à l’UE, la désinflation substantielle — avec la moindre inflation depuis 1989 –, l’ajustement des déséquilibres extérieurs — avec la baisse du déficit du compte courant jusqu’à 2% du PIB tout au plus –, une croissance économique ayant dépassé les attentes, une absorption quadruplée des fonds européens, de même que les dynamiques record des exportations ainsi que des productions industrielle et agricole.



    Tourisme – Une campagne de promotion du tourisme roumain se déroulera à compter de 2014 aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger. Selon l’Autorité nationale du tourisme, quelque 25 millions d’euros devraient être dépensés à cette fin. L’institution organisera également des appels d’offres pour la promotion du tourisme roumain à travers les télévisions et la presse écrite aussi bien de Roumanie que des Etats Unis, de France, d’Allemagne, du Royaume Uni et d’Italie. L’Autorité nationale du tourisme a précisé que cette campagne vise à accroître la notoriété de la marque touristique roumaine et que les 25 millions d’euros proviennent de fonds européens. Selon l’Institut national de la statistique, environ 1 million 500 mille touristes étrangers ont visité la Roumanie dans les 10 premier mois de cette année, soit 3,3% de plus par rapport à la même période de 2012.




  • 30.012.2013

    30.012.2013

    Attentats – La communauté internationale a vivement condamné les attaques terroristes perpétrées à Volgograd, en Russie, ces dernières 24 heures. Le président roumain, Traian Basescu, et le premier ministre, Victor Ponta, ont envoyé des messages de condoléances pour les familles des victimes à leurs homologues russes, Vladimir Poutine et respectivement Dmitri Medvedev.


    Les mesures de sécurité ont été durcies dans toutes les gares principales et dans tous les aéroports importants de Russie, tandis que le niveau d’alerte a été augmenté pour les 15 prochains jours dans la région de Volgograd, du sud-ouest de la Fédération russe. Lundi matin, au moins 14 personnes ont été tuées et une trentaine blessées lors dune explosion survenue dans un trolleybus de Volgograd. Lexplosion de lundi, survenue peu avant 08H30 locales, a désintégré larrière dun trolleybus, qui se trouvait a un arrêt proche du centre ville. La ligne 15A est en effet très fréquentées à cette heure de pointe, notamment par des étudiants, précise lAFP. Dimanche, un premier attentat dans la gare centrale de cette ville avait déjà causé la mort de 17 personnes et blessé au moins 45.



    Economie – La Commission européenne a confirmé la position dominante de la Roumanie au classement communautaire de la performance macroéconomique, a déclaré Cristian Socol, conseiller spécialisé du premier ministre Victor Ponta. La convergence soutenable de l’économie roumaine vers celles des pays développés de l’UE est affirmée par plusieurs facteurs, a indiqué Cristian Socol. Et lui de citer — la consolidation fiscale qualitative donnée par un déficit budgétaire maximum de 2,5% du PIB, soit le moindre pourcentage depuis l’adhésion à l’UE, la désinflation substantielle — avec la moindre inflation depuis 1989 –, l’ajustement des déséquilibres extérieurs — avec la baisse du déficit du compte courant jusqu’à 2% du PIB tout au plus –, une croissance économique ayant dépassé les attentes, une absorption quadruplée des fonds européens, de même que les dynamiques record des exportations ainsi que des productions industrielle et agricole.



    Tourisme – La Roumanie s’apprête à démarrer une campagne pour promouvoir son tourisme à l’étranger, en 2014-2015. Selon l’Autorité nationale du tourisme, plus de 25 millions d’euros de fonds européens devraient être dépensés pour la publicité extérieure et de la publicité média en Roumanie et à l’étranger. L’institution organisera également des appels d’offres à hauteur de 18-19 millions d’euros pour une promotion du tourisme roumain à travers les télévisions et la presse écrite de France, Allemagne, Italie, Royaume Uni, Etats Unis et Roumanie. La campagne vise à accroître la notoriété de la marque touristique roumaine, conçue il y a quelques années. Selon l’Institut national de la statistique, environ 1 million 500 mille touristes étrangers ont visité la Roumanie dans les 10 premier mois de cette année, soit 3,3% de plus par rapport à la même période de 2012.

  • A la Une de la presse roumaine du 27.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 27.12.2013

    Alors que l’opposition de droite se cherche toujours un leader, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta se situe en tête des sondages d’opinion. Entre temps le gouvernement fait un beau cadeau à l’Eglise orthodoxe roumaine et lui donne un hôtel et quelques fonds supplémentaires. La promotion du tourisme en Roumanie bénéficiera de 25 millions d’euros de fonds européens. Et c’est toujours Bruxelles qui devrait payer pour le loyer du nouveau siège du ministère roumain des fonds européens.


  • 24.12.2013 (mise à jour)

    24.12.2013 (mise à jour)

    Noël – Dans un message à l’occasion de Noël, le président de la Roumanie, Traian Băsescu, souhaite à tous ses compatriotes de passer de joyeuses fêtes, mais aussi de penser à tous ceux qui, au pays ou dans la diaspora, ont besoin de compassion et de solidarité.



    Israël – En visite en Israël, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, s’est rendu dans les Territoires palestiniens, où il s’entretient avec son homologue, Riad al-Malk et sera reçu par le président Mahmoud Abbas ainsi que par le premier ministre Rami Hamdallah. Le chef de la diplomatie roumaine recontrera également le ministre palestinien de la reconstruction et du développement. Egalement à l’agenda du ministre roumain des Affaires étrangères, la participation à la cérémonie de jumelage entre la municipalité de la ville de Bethléem et celle du 1er arrondissement de la capitale roumaine. Titus Corlăţean sera l’invité du président palestinien Mahmoud Abbas, à la messe de Noël officiée à l’église de la Nativité de Bethléem.



    Tourisme – La promotion du tourisme roumain en 2014–2015 utilisera, entre autres, de la publicité extérieure et de la publicité média en Roumanie et à l’étranger et coûtera plus de 25 millions d’euros de fonds européens. L’Autorité nationale du tourisme organise des appels d’offres à hauteur de 18-19 millions d’euros pour une promotion du tourisme roumain à travers les télévisions et la presse écrite de France, Allemagne, Italie, Royaume Uni, Etats Unis et Roumanie. A cela s’ajoutent des campagnes de pub extérieure ciblées sur ces marchés et sur d’autres, tels Israël, la Pologne, la Turquie, la Russie, l’Autriche et la République de Moldova. Selon l’Institut national de la statistique, environ un million 600 mille touristes étrangers ont visité la Roumanie l’année dernière.

  • 20.11.2013

    20.11.2013

    Agriculture – Le projet de loi censée réglementer la vente et l’achat de terrains agricoles par des personnes physiques figure aujourd’hui à l’agenda de la réunion du cabinet de Bucarest. L’actuelle proposition législative élimine certaines conditions à la vente de terrains agricoles telles l’expérience de l’acheteur en agriculture, ainsi que la limite de 100 hectares de terrain agricole que détient une personne physique. Le droit de préemption des ressortissants roumains est maintenu. Grâce à la libéralisation du marché foncier à partir du 1er janvier 2014, les ressortissants étrangers auront le droit d’acheter des terrains agricoles en Roumanie. A l’heure actuelle, les étrangers qui souhaitent faire de telles transactions doivent fonder une société en Roumanie.



    Négociation – Les négociations entre les syndicats des médecins et le ministre de la Santé Eugen Nicolaescu se poursuivent aujourd’hui à Bucarest. Le personnel médical réclame entre autres l’allocation d’un budget de 6% du PIB à la santé, la majoration des salaires et l’amélioration de la dotation technique des hôpitaux publics. La Fédération SANITAS avait annoncé une grève d’avertissement, ainsi qu’une grève générale les 25 et respectivement 28 novembre, auxquelles participeront plus de 130 mille salariés du système sanitaire.



    Soutien – La Roumanie demeure le partisan le plus important du parcours européen de Chisinau, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, lors d’un entretien avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti. A Chisinau, le chef de la diplomatie roumaine a également rencontré le premier ministre moldave Iurie Leanca. Les deux responsables ont évoqué les projets prioritaires de la coopération bilatérale. La visite de Titus Corlatean à Chisinau se déroule sur la toile de fond des préparatifs en vue du Sommet du Partenariat oriental de Vilnius, où la République de Moldova devrait signer les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Gaudeamus – La 20e édition de la Foire internationale du livre Gaudeamus, la plus importante d’Europe de l’Est, s’ouvre aujourd’hui à Bucarest. L’événement organisé par la Société roumaine de radiodiffusion se déroule sous la toile de fond des 85 ans depuis la première transmission radiophonique de Roumanie, le 1er novembre 1928. Le salon qui fermera ses portes dimanche réunit plus de 600 événements que proposent environ 400 participants. L’invité d’honneur de cette année est le groupe des pays nordiques, regroupant le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Suède.



    Tourisme – La Roumanie participe à la Foire internationale du tourisme de Barcelone, qui se tient jusqu’à jeudi, a fait savoir aujourd’hui à Bucarest l’Autorité nationale chargée du tourisme. La foire est ouverte exclusivement aux professionnels de l’industrie du tourisme et réunit des participants de 80 pays et plus de 7 mille destinations touristiques, hôtels, produits et services. L’Espagne est un marché prioritaire pour la Roumanie, puisqu’elle se situe parmi les 10 premiers pays d’Europe d’où proviennent les touristes étrangers.



    Foot – Mardi soir, l’équipe nationale de foot de Roumanie a fait match nul, 1 partout, contre la Grèce au barrage retour, ratant ainsi sa qualification à la Coupe du monde 2014. Dans le match aller, disputé la semaine dernière au Pirée, les Grecs s’étaient imposés sur le score de 3 buts à 1. Le dernier tournoi mondial joué par la Roumanie a été celui de France en 1998, lorsqu’elle est arrivée jusqu’aux huitièmes de finale.


  • City-break en Roumanie

    City-break en Roumanie

    Le manque de temps et le stress quotidien ont mis leur empreinte sur le tourisme, et c’est ainsi qu’un nouveau concept a pris naissance, le city-break. Quelques jours consacrés à une nouvelle destination touristique peuvent vous remettre en forme pour une nouvelle semaine de travail.



    La Roumanie a essayé d’adapter ces dernières années son offre touristique à cette exigence moderne. Cristian Marinof, représentant de l’Association nationale des agences de tourisme de Roumanie (ANAT) : « C’est Sibiu qui a ouvert la voie, vu que c’est la première ville roumaine qui a été Capitale européenne de la culture, c’était en 2007. Depuis lors, les city breaks en Roumanie sont devenus des produits touristiques de plus en plus intéressants, tant pour les Roumains que pour les étrangers. D’autres villes ont suivi le sillon — Braşov et dernièrement, Bucarest. Bucarest est, surtout en été, plein d’étrangers qui passent du bon temps dans le vieux centre-ville et qui visitent la capitale. Sibiu a également été la première ville de Roumanie à avoir organisé un marché de Noël officiel. D’autre villes lui ont suivi, dont la capitale, Bucarest. A notre avis, les meilleures périodes de l’année pour visiter une villes sont le printemps et l’automne. Dans le top 3 des villes les plus visitées de Roumanie figurent Braşov, Sibiu et Cluj, talonnées par Sinaia et Sighişoara. Dans le top 3 des préférences de nos touristes figurent des villes historiques: Braşov, Sibiu et Sighişoara. Un prix moyen pour deux nuitées avec petit déjeuner dans une de ces villes se monte à 230 lei par personne, soit une cinquantaine d’euros. Voilà quelques-unes des recommandations que nous pouvons faire, tant pour les touristes étrangers que pour les Roumains. »



    Les étrangers qui habitent dans des Etats de l’Union européenne et qui ont visité le plus la Roumanie ont été, selon un rapport dressé à la fin de l’année dernière, les voisins de Hongrie et de Bulgarie, représentant 32,3 et respectivement 19,7% du nombre total de touristes étrangers en Roumanie. Les voisins de Hongrie visitent notamment les zones de l’ouest de la Roumanie et les régions à population magyare majoritaire. Les voisins bulgares, en échange, semblent intéressés par les villes ; eux, ils viennent en Roumanie surtout pour les affaires. Parmi d’autres pays l’on compte l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, avec 9,5 et respectivement 7,2 et 7,1% de tous les touristes qui visitent notre pays.



    Notons qu’environ une centaine de milliers d’étrangers par an sont intéressés par les services de santé — la plupart visant les stations balnéaires. La plupart des touristes intéressés par ce segment arrivent à Covasna et à Herculane pour soigner leurs troubles cardiovasculaires et pour bénéficier de soins contre le rhumatisme. Le plus fort des demandes en matière de tourisme balnéaire vient d’Israël, d’Allemagne et, dernièrement, d’Italie.



    Comment la Roumanie s’est-elle adaptée à cette demande et qu’est-ce que le city-break comporte-t-il de plus? Cosmin Marinof, représentant Association Nationale des Agences de Tourisme: «Une tendance qui se fait jour ces derniers temps est l’apparition des hôtels wellness et spa et la Transylvanie est toujours la première à se développer dans cette direction. De nombreux hôtels de ce type ont été construits dans l’ouest du pays, ainsi qu’à proximité des villes de Târgu Mureş et de Mediaş et je pense qu’ils peuvent représenter une attraction pour les touristes étrangers. Le littoral roumain de la Mer Noire est également ouvert à ce type de tourisme, notamment la station de Mamaïa. Des touristes y ont fait de tel séjours 2012 et nous avons des réservations pour 2013 aussi.»



    Et, comme Cosmin Marinof nous le conseillait, il faut profiter du fait que le printemps s’installe en Roumanie et que la nature se réveille, embellissant le décor naturel de vos vacances. C’est aussi la période où les propriétaires des hôtels et des pensions se préparent pour les mini-vacances du 1er Mai et des Pâques orthodoxes, fêtées le 5 mai.



    Les opérateurs touristiques offrent également des paquets sur demande, comportant vol, transport entre l’aéroport et l’hôtel, hébergement, trajets permettant de visiter des sites culturels ou participer à différents événements sportifs ou artistiques. (trad.: Ligia Mihăiescu, Dominique)

  • Handirection du monde

    Handirection du monde

    Vivre une activité exceptionnelle en rapport avec le pays où l’on voyage, une activité telle le trek, c’est-à-dire le vélo en montagne, ou le tour en pirogue. Le tourisme d’aventure est un des créneaux les plus profitables actuellement, mais comment peut-on faire du tourisme d’aventure et du tourisme tout court lorsqu’on est dans un fauteuil roulant ou l’on a un handicap ? Eléments de réponse avec Pérrine Abelé et Guillaume Benhamou de l’association française « Handirection du monde »


  • La semaine du 19 au 24 août 2013

    La semaine du 19 au 24 août 2013

    Gel des taxes, des impôts et des salaires dans le secteur public



    Les salaires dans le secteur public ne devraient pas augmenter jusqu’à la fin de l’année. Heureusement, les taxes et impôts resteront inchangés — a annoncé le premier ministre Victor Ponta : « Jusqu’à la fin de l’année, aucune taxe ne sera majorée, à l’exception des accises sur les yachts, les montres et l’alcool. A compter du 1er janvier 2014, afin de compenser le fait que les retraités qui touchent moins de 740 lei, soit environ 170 euros, ne paieront plus de contribution au système d’assurances maladie, les propriétaires qui ont des revenus issus de la location devront payer une contribution de 5,5% au système de santé », a précisé le chef du cabinet de Bucarest.



    A partir du 1er septembre prochain, la TVA sur le pain devrait connaître une baisse significative de 24 à 9%, ce qui impliquera une réduction des recettes budgétaires. Celle-ci sera compensée par la majoration des accises sur les produits de luxe, tels les yachts, les montres de luxe et l’alcool. Si cette mesure temporaire ne comble pas le manque à gagner, à savoir la baisse du prix du pain et la diminution de l’évasion fiscale, elle sera annulée. Par contre, si la mesure s’avère une réussite, elle sera non seulement maintenue, mais appliquée aussi à d’autres aliments.




    Les magistrats corrompus se verront retirer leurs retraites spéciales



    A Bucarest, le plénum du Conseil supérieur de la magistrature a donné son aval à la proposition de retirer les retraites spéciales aux magistrats condamnés pour corruption, abus de fonctions et toute autre infraction portant atteinte au prestige de la justice.



    L’avis du Conseil supérieur de la magistrature est consultatif. Le projet de loi fera l’objet d’un débat public, et il sera ensuite soumis au Parlement. Tous les magistrats déjà condamnés dans de telles affaires tombent sous l’incidence de cette loi — a précisé le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc : « Lors des débats, le Conseil supérieur de la magistrature a fait plusieurs propositions d’ordre technique, que le ministère adoptera ; nous sommes tombés d’accord sur les catégories d’infractions prises en compte. Nous avons également décidé que, dès son entrée en vigueur, la loi soit appliquée à tous les magistrats condamnés pour actes de corruption, ceux-ci devant perdre ces retraites tout de suite. »


    A présent, ces pensions peuvent parfois atteindre 15 à 16 mille lei — soit quelque 3500 euros.




    Projets roumano-bulgares



    Pays voisins et membres de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie et la Roumanie ont consolidé ces derniers temps leurs relations bilatérales.



    Y a également contribué la perspective de l’adhésion commune à l’espace Schengen. Le ministre roumain des Affaires étrangères, qui a rencontré cette semaine à Bucarest son homologue bulgare, Kristian Vigenin, a affirmé que les deux pays collaboraient en vue de leur adhésion à l’espace Schengen en deux étapes. Le chef de la diplomatie roumaine a réaffirmé le fait que les deux pays avaient rempli tous les critères techniques en vue de leur entrée dans l’espace européen de libre circulation et qu’une décision à ce sujet pourrait être prise en décembre prochain.



    Titus Corlăţean: « La présidence lituanienne de l’UE a inscrit ce sujet à l’agenda provisoire du Conseil Justice et Affaires intérieures de décembre. Je pense donc que nous avançons, pas à pas, dans la bonne direction ».



    Le chef de la diplomatie bulgare s’attend, lui, à une ouverture des frontières aériennes des deux pays avant la fin de l’année. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont annoncé la tenue, cet automne, de la première réunion commune des gouvernements de Bucarest et de Sofia. Les deux pays souhaitent construire une centrale hydraulique sur le Danube et d’autres ponts pour traverser le fleuve, en dehors des deux existants.




    Personnalités roumaines — ambassadeurs du tourisme



    Huit personnalités de Roumanie, sportives pour la plupart, ont reçu, cette semaine, leur passeport d’ambassadeur du tourisme, et vont promouvoir le pays à l’occasion de leurs déplacements à l’étranger. Les huit ambassadeurs sont les athlètes Gabriela Szabo et Iolanda Balas, les canoteurs Elisabeta Lipa et Ivan Patzaichin, le joueur de tennis Ilie Nastase, le chanteur et musicologue Grigore Lese, le caricaturiste Stefan Popa Popa’s et le joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir.



    Les huit ambassadeurs ont demandé aux autorités de la transparence, des fonds pour assurer la promotion, ainsi que de la reconnaissance pour les élites. Ils vont promouvoir un certain segment du tourisme autochtone, allant du tourisme rural, balnéaire et culturel jusqu’au tourisme écologique, de montagne et historique. Ivan Patzaichin a dit avoir toujours promu la Roumanie, et a expliqué que les quatre dernières années, il s’était investi dans la promotion du tourisme écologique. L’athlète Gabriela Szabo a opiné, à son tour, que la Roumanie était un pays de grand intérêt pour les étrangers, malheureusement trop peu connu. (trad : Dominique, Ligia Mihaiescu)

  • 20.08.2013

    20.08.2013

    Justice – Les libéraux de l’Union sociale-libérale (USL), coalition au pouvoir en Roumanie, envisagent d’avancer une nouvelle proposition pour le poste de ministre des Transports, après l’annonce par le député Ovidiu Silaghi qu’il renonçait à sa nomination. Antérieurement, le Parquet national anticorruption avait sollicité au procureur général de saisir la Chambre des députés pour pouvoir formuler la requête relative à l’ouverture des poursuites pénales contre Ovidiu Silaghi, accusé de trafic d’influence pendant son mandat à la tête du ministère des Transports en 2012. Jusqu’à la fin de cette semaine, c’est le premier ministre Victor Ponta qui assure l’intérim de ce portefeuille. Ce poste est resté vacant en juillet dernier, après la démission du libéral Relu Fenechiu, condamné à cinq années de prison dans une affaire de corruption, le préjudice causé à l’Etat étant estimé à 1,7 millions d’euros. Relu Fenechiu est le premier ministre en fonction à se voir infliger une peine de prison ferme, depuis la chute du communisme en 1989. Le jugement rendu dans cette affaire n’est pas définitif.



    Diaspora – Cristian David, ministre délégué chargé de la relation avec les Roumains du monde, estime que l’événement intitulé « Diaspora Estival », qui se déroule jusqu’à dimanche à Mangalia, station sur la côte roumaine de la mer Noire, crée les prémisses pour l’organisation du premier congrès mondial des Roumains. Cristian David a également souligné la nécessité de bâtir une relation stable et durable entre les autorités de Bucarest et les Roumains de la diaspora. Rien que dans l’UE, le nombre de ressortissants roumains s’élève à plus de trois millions. Lors d’un événement similaire organisé la semaine dernière à Izvorul Muresului (au centre de la Roumanie), la majorité des représentants des communautés roumaines vivant dans les pays voisins ont affirmé qu’ils se sentaient discriminés et que leurs droits découlant du statut de minorité nationale n’étaient pas respectés.



    Tourisme – Huit personnalités de Roumanie, qui ont reçu le passeport d’ambassadeur du tourisme, vont promouvoir le pays à l’occasion de leurs déplacements à l’étranger. Les huit ambassadeurs sont les athlètes Gabriela Szabo et Iolanda Balas, les canoteurs Elisabeta Lipa et Ivan Patzaichin, le joueur de tennis Ilie Nastase, le chanteur et musicologue Grigore Lese, le caricaturiste Stefan Popa Popa’s et le joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du tournoi WTA de New Haven, aux Etats-Unis, doté de prix totalisant 690.000 dollars. Simona Halep, qui a battu la Slavaque Daniela Hantuchova au premier tour du tournoi, devra affronter l’Espagnole Carla Suarez Navarro. 23e mondiale, la Roumaine Simona Halep a remporté cette année trois tournois du circuit WTA.

  • Les ambassadeurs du tourisme roumain

    Les ambassadeurs du tourisme roumain

    L’interprète de musique traditionnelle Grigore Lese, les canoteurs Elisabeta Lipa et Ivan Patzaichin, le joueur de tennis Ilie Nastase, le caricaturiste Stefan Popa Popa’s, les athlètes Iolanda Balas Soter et Gabriela Szabo et le joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir ont reçu, lundi, leurs passeports d’ambassadeurs du tourisme roumain. Ils se sont engagés à transposer leur capital d’image pour faire développer le tourisme national, dans le cadre du programme « La Roumanie promue par ses valeurs ».



    Lors de la cérémonie, la ministre déléguée aux PME, au Milieu des affaires et au Tourisme, Maria Grapini, définissait le programme lancé par le gouvernement comme un projet de redécouverte des valeurs roumaines, humaines et matérielles : «Le projet s’appelle « La Roumanie promue par ses valeurs » ; je me demandais, avant, pourquoi nous autres Roumains, nous ne savons pas apprécier nos valeurs humaines. Ni les valeurs naturelles, d’ailleurs, mais il s’agit, là, des ressources humaines — celles qui ont le plus de valeur, selon moi ».



    Les huit ambassadeurs ont demandé aux autorités de la transparence, des fonds pour assurer la promotion, ainsi que de la reconnaissance pour les élites. Ils vont promouvoir un certain segment du tourisme autochtone, allant du tourisme rural, balnéaire et culturel jusqu’au tourisme écologique, de montagne et historique.



    Maria Grapini a expliqué, pour RRI, le message que les gouvernants souhaitent faire passer à l’opinion publique roumaine et étrangère par l’intermédiaire de ce projet: « Notre message est très clair : ces valeurs authentiques, connues au plan européen et mondial, peuvent être les meilleures pour promouvoir l’image du pays, parce que malheureusement, la Roumanie n’est pas perçue à sa vraie valeur, et ces personnalités fortes vont convaincre, plus aisément que les politiciens ou que les institutions gouvernementales ».



    Dans la présentation de son projet personnel pour soutenir le tourisme roumain, le multiple champion mondial et olympique Ivan Patzaichin déclarait, à la cérémonie, qu’il essaierait de faire, dans le delta du Danube, le plus grand centre d’écotourisme du monde. L’athlète Gabriela Szabo a dit, à son tour, que la Roumanie était un pays de grand intérêt pour les étrangers, mais, malheureusement, trop peu connu. Quant au joueur de tennis Ilie Nastase, il a été d’avis que, pour relancer le tourisme roumain, plus d’investissements doivent être consentis dans l’infrastructure, mais aussi dans un changement pour le mieux de la qualité des services. (trad. : Ligia Mihaiescu)