Tag: train

  • La vallée du Vaser

    La vallée du Vaser

    Unique dans la chaîne carpatique, la Vallée de la rivière Vaser s’étale sur une cinquantaine de kilomètres, ayant l’apparence d’un canyon. Boisée et très peu habitée, elle est idéale pour les passionnés de randonnées insolites ou de VTT. Attention, pour autant – les trajets ne sont pas marqués, mais vous allez toujours trouver des routes forestières ou des sentiers ouverts par les bergers. Si vous souhaitez plutôt voir le paysage défiler devant vous, vous devez monter à bord du petit train type decauville, mocăniţa, utilisé par les habitants de la région.

    Vous allez voyager depuis la gare de Vişeu de Sus jusqu’au terminus, la station de Paltin, sur l’unique voie ferrée à faible écartement encore en fonction dans toute l’UE. Attachés à une petite locomotive à vapeurs, un ou deux wagons sont destinés aux voyageurs, le reste de la rame étant composé de wagons forestiers ou de fret, car ce train fournit également les petits magasins villageois de l’endroit. La voie suit le cours de Vaser, cette rivière en cascades pour entrer, à sept kilomètres de Vişeu de Sus, dans les bois sauvages. elle se faufile parmi les rochers abrupts des gorges creusées par l’eau et sillonne les tunnels qui la conduisent sur les cimes des montages.

    Les fêtes de fin d’année ou pascales sont les meilleurs moments pour visiter l’endroit, selon Adrian Andruşcă, directeur des ventes de l’antenne locale des Chemins de fer roumains. Et cela parce que la société prépare des programmes spéciaux sur ce trajet spectaculaire, dit-il: C’est mieux quand on passe ces fêtes dans des endroits où les traditions restent intactes. Or, de ce point de vue, le Maramureş est une des régions les plus gâtées d’Europe. A Pâques, un voyage avec notre mocăniţa est une véritable découverte de la spécificité de cet endroit. Les touristes sont accompagnés d’un guide pour leur donner une image globale du Maramureş, avec sa nature et son patrimoine. Des spécialités culinaires sont prévues, sans oublier la ţuica, l’eau-de-vie de l’endroit. A la station de Paltin, au terminus, un repas et un spectacle folklorique attendent nos visiteurs. Cette année, la Pâque orthodoxe tombe un 1er mai, moment idéal de point de vue de la météo aussi pour nous visiter. Le prix de ce voyage, qui commence à 10h, est de 17 euros pour les adultes, 15 euros pour les étudiants et les retraités et de 12,5 euros pour les enfants.

    Voyager dans un train tiré par une locomotive à vapeurs c’est une opportunité plus que rare, ces temps-ci, en Europe. Voilà pourquoi, la mocăniţa, ce petit train type decauville, attire des milliers de visiteurs chaque année, voire largement plus que la population de la vallée de Vaser, explique Adrian Andruşcă, directeur des ventes de l’antenne locale de la société roumaine des Chemins de fer: La vallée de cette rivière est inhabitable, car le relief ne permet que difficilement à l’être humain à s’y installer. Le paysage sauvage est, en revanche, d’une beauté troublante. A Pâques, les visiteurs pourront admirer le spectacle de la nature qui renaît, la couleur verte de la verdure, par ici, a des nuances inattendues. Nos visiteurs viennent surtout de l’espace germanophone, mais ils sont aussi des Français, des Italiens, des Espagnols ou des Polonais. Ils sont invariablement très surpris par ce qu’ils trouvent chez nous, par cette image de la nature, largement plus forte que les paroles. Nous vous attendons tous pour découvrir le Maramureş et la ‘mocăniţa’, conclut Adrian Andruşcă, directeur des ventes de la filiale de Vişeu de Sus de la société roumaine des Chemins de fer.

    Un seul détail à ajouter – si vous vous décidez pour une aventure à bord de ce petit tain, n’hésitez pas à consulter son livre d’or. Vous aurez devant vous une tranche d’histoire attachante, gardée en l’état, dans ce territoire de transition entre le passé et l’avenir qui est le présent… (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 31.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 31.07.2015

    La presse écrite roumaine entame le weekend en commentant larrivée dun train privé futuriste, concurrent de poids pour la société publique de chemins de de fer, sur le trajet entre Bucarest et la côte de la mer Noire, mais aussi les raisons qui poussent les Roumains à prendre dassaut cette même côte. Les journalistes décortiquent également les débats entre syndicats et exécutif au sujet de la hausse des salaires des hauts responsables, tandis que le SMIC local reste, lui, à 180 euros net par mois.


  • La draisine au service

    La draisine au service

    « L’idée se nourrit de ma passion pour les petits trains électriques qui m’ont inspiré à mettre en place, en 2000, un business de revente de trains miniatures. Mais le marché s’est écroulé sur fond de crise et comme j’ai inventé un logiciel pour contrôler les petits trains et les maquettes, j’ai pensé en profiter pour me remettre sur les rails et ouvrir un café inédit. J’ai commencé par une petite terrasse où le service était assuré exclusivement par les trains depuis la commande jusqu’à la livraison ».



    Une fois dans le bar, plus la peine de chercher désespérément le regard du serveur pour passer une commande. Parce que les petits trains font belle figure et grande besogne, selon Mihai Craciun : « Une fois assis, le client appuie sur un bouton rouge pour que la draisine arrive et s’arrête près de la table. Chaque table porte le nom d’une gare de la Vallée de la Prahova ou du littoral roumain. Cela nous a permis de recréer l’illusion d’un voyage de plaisance, une escapade à Sinaia, par exemple, juste pour prendre un jus de fruits. Disons que vous avez pris la table Predeal. Au moment où vous avez choisi parmi les boissons inscrites sur de petits billets, prenez le composteur en miniature se trouvant devant vous et perforez un des tickets. Ensuite, rangez-le à l’intérieur de la draisine que vous remettez en marche en appuyant sur un bouton vert. L’engin regagne le bar, là où un barman prend le billet et met les boissons dans les rames jouets qui livrent la commande ».



    Le train chargé de verres et de boissons s’arrête près de la table du client. Attention, n’essayez pas de décharger la marchandise avant l’arrêt complet du train parce qu’il serait possible que la commande ne vous soit pas destinée. Une fois le train arrêté dans la gare, prenez les boissons et appuyez sur le bouton vert pour que l’engin se remette en marche. Pour une nouvelle commande, il suffit d’appuyer encore une fois sur le bouton rouge. Et pour que cette ambiance de dessin animé soit complète, les petits trains portent aussi des noms. Mihai Craciun : « Chaque train a son nom. La locomotive à vapeur s’appelle Vaporette, celle qui est électrique c’est la Musclée et puis la toute petite est l’Espiègle. Quant à la draisine, elle est tout simplement connue sous le nom de Draisine en chef. On est très heureux de voir les sourires de nos clients chaque fois qu’ils franchissent notre seuil. L’ambiance est dégagée et puisque l’affaire va bon train, on s’apprête à ouvrir un nouvel établissement prévu d’une terrasse pour les belles journées d’été ».



    Parmi les clients fidèles – des familles avec enfants qui déferlent à l’intérieur souvent sans crier gare, juste parce que les petits ont vu les trains circuler. Pourtant, les grandes personnes aussi se disent charmées de prendre le train pour boire un pot: « Si dans un premier temps, on pensait que ce type de bar attirerait notamment les ados, par la suite, on a remarqué qu’il cartonne auprès de toutes les catégories d’âge. Car tout le monde adore jouer et replonger dans l’univers de son enfance. Les petits trains sont en fait des trains de jardin, très populaires en Allemagne. Mais le système de commande et de contrôle est entièrement le nôtre à base d’un logiciel que j’ai imaginé pour contrôler les trains miniatures et les maquettes ».



    Un système complètement automatisé contrôlé par un ordinateur permet donc aux trains de circuler, de s’arrêter après avoir identifié la table et de s’éviter durant le trajet à parcourir. Pas d’accidents, pas de retard et jamais de grève. La seule interaction humaine est au moment où de payer l’addition car, comme le disent les passionnés des petits trains, l’argent est toujours une affaire de grands. (trad. Ioana Stancescu)

  • 20.05.2014 (mise à jour)

    20.05.2014 (mise à jour)

    Défense — Notre engagement en vertu de larticle 5 (visant la défense collective des membres de lOtan) représente une obligation sacrée et le président américain, Barack Obama, vous transmet par mon intermédiaire que la Roumanie peut compte sur les Etats-Unis. C’est ce qu’à déclaré le vice président américain Joe Biden, qui a entamé mardi une visite de deux jours en Roumanie. Lors d’un discours prononcé dans une base aérienne devant une centaine de militaire roumains et américains, Biden a affirmé que l’agression contre la Crimée nous rappelle pourquoi nous avons besoin de collaborer. « Les frontières de lEurope ne doivent pas changer à la pointe des fusils,” a lancé Joe Biden aussitôt après son arrivée en Roumanie A son tour, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, a souligné que Washington était le partenaire le plus important de Bucarest et il a tenu à rappeler la décision du gouvernement roumain d’accroître de 2% la contribution budgétaire à la défense d’ici 2016. Toujours à l’agenda de la visite en Roumanie du responsable américain figurent des entrevues avec le chef de l’Etat, Traian Basescu, et le premier ministre Victor Ponta. La visite du vice-président américain à Bucarest intervient après celle, la semaine dernière, du secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen et de l’adjoint au directeur de la CIA, Avril Haines. Le chef du Pentagone, Chuck Hagel, est également attendu à Bucarest dans la période à venir.



    Visite — La situation ukrainienne est compliquée et le risque que le conflit se propage vers la région d’Odessa existe vraiment ce qui détériorerait certainement la situation dans la région séparatiste de Transnistrie. C’est ce qu’a déclaré mardi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue tchèque Milos Zeman. Celui-ci a pour sa part déclaré au sujet de la situation en Ukraine et du prochain scrutin présidentiel qu’il serait essentiel que les élections anticipées prévues dimanche se déroulent dans l’est du pays aussi. Le responsable tchèque a également affirmé que l’absence des urnes des citoyens russophones serait une erreur et il a donc appelé les Ukrainiens de l’est du pays à se présenter au vote.



    Train — Un train de fret appartenant à une compagnie ukrainienne, cheminant vers Moscou des pièces Renault fabriquées en Roumanie a heurté mardi un train de voyageurs reliant Moscou à Chisinau, en Moldavie. Au moins six personnes dont plusieurs citoyens moldaves ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessées. L’accident a eu lieu à 11h38, heure de Moscou, près de la capitale russe. Selon des sources médicales, le nombre de citoyens moldaves morts dans la collision s’élève à cinq.



    Météo — Le temps se réchauffe et les maxima dépasseront la normale, se situant entre 22 et 29 degrés. Les météorologues tirent la sonnette d’alarme quand aux orages et aux averses de pluie. Les hydrologues roumains ont émis des vigilances orange et jaune aux inondations dans plusieurs zones riveraines du Danube, qui resteront en vigueur jusqu’au 26 mai. Les spécialistes s’attendent à ce que la crue sur le Danube, suite aux pluies diluviennes dans les Balkans Occidentaux, arrive en territoire roumain autour du 25 mai.

  • Michel Beine (Belgique) – la Gare du Nord de Bucarest

    Michel Beine (Belgique) – la Gare du Nord de Bucarest

    Sa destinée est impressionnante : elle a résisté aux bombardements de 1944 et a survécu aussi au souhait de Ceauşescu de la démolir. Son histoire est décrite sur le site historia.ro. Elle prend naissance le 10 septembre 1868, lorsque la première pierre est posée en présence du roi Carol Ier. La gare est inaugurée le 25 septembre 1872, par l’ouverture de la circulation sur la voie Roman — Galaţi — Bucarest — Piteşti.



    Au début, elle a été appelée la Gare Târgovişte, parce qu’elle était située dans la rue portant ce nom. L’appellation actuelle date de 1888. Elle n’avait pas été conçue pour devenir la principale gare de Bucarest. Pourtant, au cours des années, elle devient le nœud ferroviaire le plus important non seulement de la capitale, mais aussi de la Roumanie. Le bâtiment est en forme de U et il se compose de deux ailes parallèles reliées par une troisième, disposée de manière perpendiculaire sur les deux autres.



    Il faut dire que l’édifice a connu plusieurs modifications avec le temps. La Gare du Nord a commencé à être trop exiguë dès 1880. En 1928, elle avait six voies pour les départs et quatre pour les arrivées. En août 1944, les équipements de centralisation électrodynamique de la gare ont été refaits, tandis que les voies et les quais ont été prolongés pour obtenir des longueurs utiles de 350 m. Entre 1950 et 1990, le trafic ferroviaire a connu des hausses importantes, mais depuis 1990, le nombre de voyageurs a commencé à baisser de manière substantielle, comme dans tout le pays, d’ailleurs.



    La Gare du Nord a connu beaucoup d’événements historiques importants, depuis la visite du tsar Alexandre II de Russie de 1877 jusqu’au départ du roi Michel de Roumanie du pays, en décembre 1947. Des processions funéraires impressionnantes ont également eu lieu sur les quais, lorsque des trains mortuaires ont apporté au pays différentes personnalités du temps.



    En dépit des bombardements de 1944, la Gare du Nord ne s’est pas écroulée. Elle a également échappé à la démolition prévue par Ceauşescu pour 1992, sauvée par la chute du communisme en 1989. Le dictateur souhaitait la raser et construire une nouvelle gare quelque part en banlieue.

  • En joli train

    En joli train

    Forte d’une expérience solide dans la fabrication de matériel ferroviaire roulant la ville de Craiova revient en force sur le devant de la scène industrielle avec le projet Hyperion: la première rame automotrice électrique fabriquée en Roumanie, depuis 1990.


    En 2009, une société privée, à capital roumain, basée à Craiova démarrait le projet Hyperion, un train électrique dotée de moteurs asynchrones, hautement performants. Investissement total: 10 millions d’euros, le prix de vente étant estimé à près de 5 millions d’euros. La partie conception a été co-financée par des fonds européens, Softronic ayant par la suite supporté lensemble des coûts de fabrication. Et les efforts semblent avoir porté leurs fruits.


    Radu Zlatian, un des consultants de la compagnie explique:« Le train Hyperion est le plus moderne d’Europe, il a été conçu entre 2009 et 2010 suivant les dernières exigences techniques et les réglementations les plus récentes ».


    Hyperion inclut les meilleurs composants fabriqués par les sociétés européennes les plus importantes du secteur. La rame automotrice électrique fabriquée à Craiova est dotée d’équipements très modernes – Wifi, éclairage en fonction de la lumière naturelle, conduite simplifiée, système vidéo pour la communication avec les passagers. Et ce n’est pas tout, explique encore Radu Zlatian : « Ce train à quatre voitures consomme trois fois moins dénergie qu’un train classique transportant le même nombre de passagers, soit 180. La traction ferroviaire électrique comporte des avantages économiques et du point de vue de la préservation de l’environnement ».



    Hyperion doit assurer la liaison Motru-Craiova-Bucarest, soit environ 330 kilomètres. Sil peut atteindre 160 km/h, la vitesse de croisière sera celle permise par le réseau sur ce trajet, il y a des tronçons où le train pourra aller à 120 km/h, dautres où il ne pourra dépasser 30 km/h. Hyperion ne se distinguera donc pas vraiment, côté vitesse de croisière, des locomotives et voitures neuves ou modernisées de CFR Călători, la branche voyageurs de la compagnie nationale des chemins de fer, l’infrastructure ferroviaire du pays ne permettant pas de dépasser 140 km/h sur les voies.


    En effet, selon un communiqué CFR Infrastructură, la branche infrastructures des chemins de fer nationaux « le réseau ferroviaire roumain (qui sétend sur 19.977,11 kilomètres) est confronté non seulement à un sous- mais aussi à des vols et destructions d’éléments d’infrastructures. (…) Ceci étant, plusieurs projets de modernisation visant à accroître la vitesse de croisière des trains sont en déroulement ou en train d’être préparés ou lancés ».



    Même en l’absence d’une infrastructure adéquate, selon Radu Zlatian : « La vitesse maximale d’un véhicule est assurée par le constructeur justement pour aboutir à des accélérations et des décélérations très rapides, de sorte que les arrêts et les départs aient lieu dans les meilleures conditions ».



    Radu Zlatian déplore cependant qu« en Roumanie, comme dans dautres pays moins développés que les pays de lOuest, le transport ferroviaire ne cesse de régresser, le nombre de voyageurs et la quantité de marchandises transportés par voie ferrée diminuant d’une année à l’autre. Le problème, c’est que le transport ferroviaire a besoin du soutien de l’Etat, car l’infrastructure coûte très, très cher ».


    Quoi quil en soit, la compagnie de Craiova a déjà lancé la production d’une deuxième rame du même type quHyperion, dont la mise en service est prévue à la fin de lannée.

  • 25.03.2014

    25.03.2014

    Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, et le vice-président américain, Joe Biden, ont eu des consultations sur les mesures de soutien à l’Ukraine après l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée. Lors d’un entretien téléphonique, les deux officiels ont évoqué le renforcement des sanctions à l’égard de Moscou, si la Russie poursuit ses actions agressives. Selon un communiqué de la Maison Blanche cité par notre correspondant aux Etats-Unis, le vice-président américain a réaffirmé l’engagement de Washington lié à la sécurité commune des Etats de l’OTAN. Rappelons que Traian Basescu participe à La Haye au sommet sur la sécurité nucléaire, en marge duquel se sont réunis les leaders des pays du G7. Lesquels ont décidé de renoncer au G8 qui comprenait aussi Moscou et prévenu quils étaient prêts à renforcer les sanctions si la Russie avançait dans les régions russophiles du sud et de l’est de l’Ukraine.



    Coopération — La capitale moldave accueille ce mardi la réunion du Comité de coopération parlementaire République de Moldova — UE, dans le contexte de la crise politique engendrée par la Russie et les initiatives dans la région séparatiste de Transnistrie. La réunion est co-présidée par l’euro députée roumaine Monica Macovei. Selon un communiqué du Parlement de Chisinau, les eurodéputés doivent s’entretenir avec les leaders de Chisinau et se rendre dans la région de Transnistrie. Les pourparlers seront dominés par la coopération et les relations entre la République de Moldova et l’UE, la situation des écoles transnistriennes où l’enseignement est dispensé en graphie latine et qui font l’objet de pressions de la part des autorités de Tiraspol.



    Train — La Chine va participer à la construction de la ligne à grande vitesse entre la capitale roumaine Bucarest et la ville port de Constanta, suite à un accord signé à Pékin par le vice premier ministre roumain, Liviu Dragnea, et le vice président de la Commission nationale de développement et de réforme de Chine, Zhang Xiaoqiang. Le responsable roumain fait jusqu’à mercredi une visite en Chine. Lundi, lors d’un entretien avec son homologue chinois, Zhang Gaoli, Liviu Dragnea a affirmé que la Roumanie souhaitait un renforcement de la coopération avec la Chine dans les domaines économique, du commerce, de l’énergie électrique, des transports et de l’élevage. Pour sa part, Zhang Gaoli a estimé que Pékin était prêt à collaborer avec Bucarest pour renforcer la coopération entre la Chine et l’Europe centrale et de l’Est et pour promouvoir le partenariat stratégique global entre la Chine et l’Europe.



    Emploi — La Roumanie figure parmi les Etats de l’UE enregistrant la proportion la plus élevée d’employés qui reçoivent leurs rémunérations « de la main à la main », soit 7%, contre une moyenne européenne de 3% selon un sondage Eurobaromètre sur le travail au noir. La Roumanie est devancée de ce point de vue par la Lettonie, les Pays Bas et l’Estonie où la proportion est de 11%. Les domaines les plus touchés par le travail au noir sont la rénovation des logements, le jardinage, le nettoyage et la garde des enfants, relève encore le sondage. Le travail non déclaré expose l’employé à des conditions de travail dangereuses et à des bas revenus. D’autre part, les gouvernements perçoivent moins de recettes, les organismes de sécurité sociale ne recevant pas des contributions.



    Cinéma — « Mère et fils » (« La position de l’enfant ») du réalisateur Calin Peter Netzer a remporté le trophée du meilleur film lors de la 8e édition des prix Gopo 2014, considérés comme les Oscars du cinéma roumain. Calin Peter Netzer a aussi reçu le prix Gopo du meilleur réalisateur, sa production s’adjugeant d’ailleurs la plupart des distinctions, dont celles du meilleur scénario signé par Razvan Radulescu et de la meilleure actrice dans un rôle principal, à savoir Luminita Gheorghiu. « Mère et fils » est le film roumain le plus prisé par le public en 2013. Enfin Victor Rebengiuc s’est vu décerner le prix Gopo du meilleur acteur dans un rôle principal pour sa prestation dans le film « Le chien japonais ».



    Gala — Comme chaque année Radio Roumanie Culture de la Société Roumaine de Radiodiffusion a accordé lundi soir lors d’un gala ses prix aux personnalités culturelles de l’année 2013. Parmi les lauréats de l’actuelle édition figure la soprano Angela Gheorghiu et le réalisateur Calin Peter Netzer, dont le film « Mère et fils » a reçu l’Ours d’or à Berlin.

  • A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    Dans la ligne de mire des principaux quotidiens roumains de ce vendredi – lhistoire controversée du premier Roumain arrivé au Royaume-Uni pour profiter de la levée des restrictions sur le marché de lemploi, la raréfaction de la main dœuvre roumaine dans son pays dorigine, lamélioration de la stabilité macroéconomique du pays ainsi que larrivée sur les rails du premier petit TGV roumain.


  • 01.12.2013

    01.12.2013

    Fête nationale – Ce premier décembre a été la Fête nationale de la Roumanie, qui marque, cette année, les 95 ans écoulés depuis l’Union des provinces historiques peuplées par les Roumains. A Bucarest, un grand défilé a réuni plus de 2000 militaires roumains, mais aussi, en première, des membres des forces armées étasuniennes, françaises, polonaises et turques. Les Bucarestois rassemblés boulevard Kisseleff, dominé par l’Arc de triomphe, ont également assisté au passage de 200 véhicules militaires, tandis que 35 avions de combat survolaient la capitale. A cette parade militaire, une des plus spectaculaires des 25 dernières années, l’invité d’honneur était le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a pris place dans la tribune officielle aux côtés du chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, et du premier ministre, Victor Ponta.


    La Fête nationale a également été marquée par toutes les missions diplomatiques roumaines à travers le monde — des concerts, des représentations théâtrales, des expositions et des projections de films sont organisés à cette occasion. Dans le même temps, la ville de la Grande Union, comme on appelle Alba Iulia, au centre de la Roumanie, accueille un congrès de la diaspora roumaine qui débat sur « l’état de la roumanité, 95 ans après La Grande Union de 1918 ». C’est justement dans cette ville que fut signé l’acte de naissance de la Roumanie moderne, le 1er décembre 1918.



    Royauté – En hommage à la Fête nationale, plusieurs membres de l’ancienne famille royale de Roumanie ont fait un voyage symbolique à Sinaia, lieu de villégiature par excellence de la Cour avant l’abdication du Roi Michel, en 1947. Les princes Margarita, Elena et Radu, accompagnés par la ministre roumaine des transports, Ramona Manescu, ainsi que par d’autres personnalités publiques du pays, s’y sont rendus à bord d’un monument sur roues, l’ancien train royal. De retour à Bucarest, ils participeront à la réouverture du salon royal de la Gare du Nord, désormais restauré dans sa forme d’origine, imaginée à l’époque du roi Carol I.


    Le voyage symbolique de Sinaia à Bucarest se voulait une réplique à la tournée entreprise par le roi Ferdinand et la reine Marie entre 1919 et 1920 dans les provinces qui avaient rejoint le Roumanie lors de l’Union, à savoir la Transylvanie, la Bucovine et la Bessarabie.


    Toutefois, ils n’avaient pas voyagé dans l’actuel train royal — ce dernier est entré en service en juin 1928, étant utilisé par les rois Carol II (1930-1940) et Michel I (1940-1947). Durant le régime communiste, le train avait devenu le véhicule officiel de la présidence roumaine.



    Portes ouvertes – Des milliers de Roumains ont visité dimanche les locaux du gouvernement et du Parlement roumains, lors d’une Journée des portes ouvertes exceptionnelle. Ils ont eu la chance de participer aux côtés du Premier ministre, Victor Ponta, à l’installation d’un drapeau tricolore de 14 mille mètres carrés sur la façade du Palais de Victoria, siège de l’exécutif. Au Palais du Parlement, les visiteurs ont pu descendre dans la salle réservée aux réunions plénières des sénateurs et des députés, et où l’accès du public n’est permis que dans les galeries. Rappelons-le, après le Pentagone, le Palais du Parlement de Bucarest est le deuxième bâtiment au monde pour ce qui est de la superficie, à savoir 360 mille mètres carrés.



    Diaspora – La Journée des Roumains de partout a été marquée samedi dans plusieurs capitales européennes et au sein de la diaspora roumaine. Il s’agit d’une fête, mais aussi d’un moment de fierté nationale et d’affirmation de l’esprit roumain au quatre coins de la planète, selon le ministre délégué à la diaspora, Cristian David. Il a, en ce sens, appelé les Roumains vivant à l’étranger à garder vives dans leurs âmes la culture, la langue et les traditions de leur pays d’origine. Le gouvernement roumain, appuie les communautés roumaines de l’étranger et entreprend toutes les démarches institutionnelles, politiques et diplomatiques pour défendre leurs droits, a encore dit le ministre délégué à la diaspora, Cristian David.



    Budget – Les projets du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2014 seront soumis au plénum du Législatif, à compter du 3 décembre. L’Opposition démocrate-libérale a déclaré que ses amendements avaient été rejetés, en précisant qu’ils visaient à stimuler la croissance économique, la consommation et la création d’emplois. Les démocrates-libéraux ont souligné que le projet du budget de l’Etat avancé par le cabinet de centre gauche ne générerait pas le développement, tout en encourageant l’évasion fiscale et tablant sur une collecte des taxes et des impôts encore plus faible que cette année. Le président de la République Traian Basescu a lui aussi critiqué ce projet et menacé de ne pas promulguer la loi du budget 2014 si l’exécutif ne renonce pas à la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise appliquée au litre de carburant.

  • A la Une de la presse roumaine du 26.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 26.08.2013

    La proposition de la branche libérale de la coalition gouvernementale roumaine visant le fauteuil de ministre des Transports occupe en priorité la presse écrite bucarestoise, en ce début de semaine. Et puisqu’il est question des transports, les journaux s’attardent aussi sur le premier train électrique régional du pays, à sortir sur les rails cet automne, de même que sur la marque automobile roumaine qui « fleurit » en Europe.


  • A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013


    « Pourquoi sommes-nous les derniers en Europe ? » c’est une question qui revient dans les pages des quotidiens roumains.


    Aujourd’hui elle figure à la Une d’Adevarul qui publie une interview avec l’historien Lucian Boia, celui qui démantèle des mythes et dont les ouvrages connaissent des ventes record, selon Adevarul. Quelles sont les causes réelles de notre retard historique ? La Roumanie a-t-elle été fondée sur une série de mensonges et surtout que peut-on remédier, ce sont les sujets qui se retrouvent dans l’entretien avec un des historiens les plus appréciés à l’heure actuelle. « Le monde occidental est un monde basé sur des règles, alors que le monde roumain ne fait que mimer ces règles. Nos règles sont faites pour être mieux transgressées et nous simulons leur respect », c’est ainsi que l’historien Lucian Boia caractérise la société roumaine, des paroles douloureuses, mais constamment confirmées par l’actualité.


    La grève des cheminots, qui a carrément bloqué tout le trafic ferroviaire mercredi matin est en fait un exemple qui illustre le caractère à part de la Roumanie. Selon Romania libera, les cheminots ont déclenchée une grève spontanée pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires. Ils auraient dû recevoir l’argent la veille, soit mardi, le 15 janvier, précise Romania libera. « Oui grève spontanée, mais tout le monde savait ce qui allait se passer », a déclaré le premier ministre Victor Ponta. Et pourtant, les seuls à ne pas être au courrant de cette grève ont été les voyageurs des 138 trains arrêtés et qui ont enregistré des retards cumulés de plus de 10 mille minutes, selon Romania libera. Le même quotidien précise que “les syndicalistes ont montré leurs muscles, en début d’année et de mandat du ministre des transports Relu Fenechiu, mais aussi pendant la visite en Roumanie de la délégation du FMI”. Evenimentul zilei estime que la grève spontanée des cheminots n’est que la pointe de l’iceberg, puisque la vraie bataille se donne entre la compagnie de transport ferroviaire de voyageurs CFR et les compagnies privées. « Les opérateurs privés touchent des subventions de 80% alors que la compagnie d’Etat ne se voit allouer que 40% » déclarait Rodrigo Maxim, président de la Fédération des syndicats ferroviaires, cité par Evenimentul zilei.


    Une autre réalité spécifique à la société roumaine contemporaine : le statut des appartements et villas appartenant à la Régie du protocole d’Etat, situées dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Ce sont théoriquement des logements de fonction pour les dignitaires de l’Etat. Selon Adevarul, toute une série de VIPs figurent sur la liste des locataires de ces villas, rendue publique mercredi par le cabinet de Bucarest. Ce qui plus est, certains d’entre eux n’ont jamais été dignitaires de l’Etat. Pour d’autres “locataires de luxe”, selon Evenimentul zilei, la fin du mandat n’a pas signifié aussi la fin du privilège d’habiter une telle maison, puisque la Régie du protocole a conclu de nouveaux contrats de location, à des prix bien des fois dérisoires par rapport au marché.