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  • « Les salines de Roumanie », fin de partie

    « Les salines de Roumanie », fin de partie


    Le jeu concours de RRI, « Les salines de Roumanie », consacré à une des principales ressources minérales du pays, touche à sa fin. Cette édition de Radio Tour contient toutes les réponses au concours, vous permettant ainsi d’entrer en lice pour le grand prix : un circuit de 10 jours dans quatre régions roumaines connues pour l’exploitation du sel. Nous vous proposons un dernier périple dans les mines d’où on extrait l’or blanc et qui offrent d’excellentes conditions pour se détendre, mais aussi pour soigner différentes affections respiratoires.


    Sans sel, aucun plat n’a plus de saveur et l’industrie chimique ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. La Roumanie compte parmi les plus grands producteurs de sel et son exploitation est une occupation très ancienne. De l’avis des spécialistes, à l’heure actuelle, en utilisant ses ressources, la Roumanie peut assurer ses besoins de sel pour mille ans. Les mines de sel de Roumanie telles Ocna Sibiului, Turda, Praid, Târgu Ocna, Slanic Moldova et autres mettent à la disposition des touristes d’excellentes facilités de cure. Les propriétés de l’air salin ont été mises à profit par la spéléothérapieet par la climatothérapie, des traitements déroulés dans le souterrain, dans des grottes et des mines de sel. La cure prévoit en effet l’inhalation de l’air de la mine et il peut s’avérer utile dans le traitement des voies respiratoires (maladies asthmatiques, bronchites et allergies). Ce qui plus est, grâce à leur acoustique à part, ces mines sont des espaces idéaux pour accueillir des concerts.


    C’est le cas de celle de Slanic Prahova, et notamment de la mine touristique Unirea. Le chef du service entretien et exploitation, Constantin Niculescu, passe en revue l’histoire de ce site : « Les premières données écrites concernant une telle exploitation datent de 1685. Le boyard Mihai Cantacuzène achète un domaine qui s’étendait sur une importante partie du territoire actuel de la localité, afin de mettre à profit cette richesse naturelle qu’est le sel. En 1685, il réussit à ouvrir la première mine de sel, qui prévoyait du point de vue technique quatre puits verticaux, dont deux pour l’extraction du matériel et les deux autres pour l’aérage et le transport du personnel. Dans la mine touristique Unirea, qui est ouverte au grand public, la température est constante en toute saison, à savoir 12 degrés. La pression atmosphérique, elle, est supérieure de 20 millimètres de mercure à celle enregistrée en surface. Cet aspect allait permettre, à compter de 1970, date à laquelle prenait fin l’exploitation du sel dans cette mine, d’y mettre en place des activités touristiques et de cure pour les maladies respiratoires, dont notamment l’asthme bronchique, les bronchites, les insuffisances respiratoires. »


    La station thermale de Slănic Prahova accueille la plus grande mine de sel d’Europe. C’est toujours là qu’on trouve le Mont de sel, unique au monde. Située au cœur d’un paysage pittoresque, la ville offre d’excellentes conditions d’hébergement, de traitement et de loisirs. Bref, elle est l’endroit idéal pour passer des vacances inoubliables. Constantin Niculescu, qui dirige l’équipe de maintenance et d’exploitation minière à la mine touristique Unirea, à Slănic Prahova, nous parle des raisons pour lesquelles les touristes y reviennent immanquablement : « Tout d’abord pour la qualité des aérosols. Ensuite, pour le paysage souterrain impressionnant. Fortement médiatisé, cet objectif touristique est bien connu. A preuve la multitude de visiteurs qui arrivent des quatre coins du monde: Amérique, Asie, Israël, Moyen Orient, Europe. Nous avons à présent des vols qui nous relient au Moyen Orient et puis des cars bondés de touristes nous rendent visite presque chaque jour. Cet objectif présente un grand intérêt touristique. Les agences de voyage offrent des paquets de séjour variés, comportant logement et loisirs tant pour le tourisme en surface que pour les lacs anthropo- salins et pour cet objectif souterrain ouvert à longueur d’année. »


    La ville de Slănic avoisine les Monts Teleajan. On peut les atteindre au bout de trois à cinq heures de marche en suivant les trajets balisés. Les touristes peuvent également faire des randonnées d’une demi-heure jusqu’aux sources à eau sulfureuse, calcique, chloro-sodique, qui se trouvent aux environs de la station. Je mentionnerais par exemple la Fontaine fraîche, la Fontaine de l’ennemi ou la Fontaine Gogon. A 39 kilomètres plus loin, dans la ville de Ploieşti, se trouve le Musée du pétrole. Voici ce que Gabriela Tănăsescu, directrice de cet établissement culturel, nous a appris : « Il existe des gens et des événements qui nous font parler du pétrole comme s’il était un organisme vivant, qui marque depuis des milliers d’années notre existence. La Roumanie se retrouve dès 1857 dans la hiérarchie des pays à longue tradition en matière d’exploitation et de traitement du pétrole. Ce fut une année mémorable en raison de trois premières. Primo: la Roumanie était à l’époque le premier pays au monde à produire du brut, les 275 tonnes de brut roumain étant consignées dans les statistiques internationales. Secundo: c’est toujours en Roumanie, plus précisément près de Ploiesti, que l’on construisit la première raffinerie industrielle au monde. Tertio: le 1er avril 1857, la ville de Bucarest devenait la première du monde éclairée au pétrole. »


    Si vous êtes de passage dans la ville de Ploiesti, vous pourrez satisfaire votre curiosité aussi. De quoi s’agit-il? Réponse avec Tatiana Ristea, curateur du Musée de l’horloge « Nicolae Simache » : « La collection du Musée de l’horloge est structurée selon des critères relevant de la chronologie et de la typologie. Notre musée vous fera découvrir tous les types d’horloges, depuis les plus anciens, tels les cadrans solaires et les horloges à eau jusqu’aux horloges mécaniques, que l’on connaît tous. Le patrimoine du musée de l’horloge Nicolae Simache” comprend aussi des horloges de cheminée, une collection impressionnante de montres de poche et une autre de mécanismes musicaux. »


    Chers amis,ici prend fin la dernière des émissions consacrées à notre jeu-concours « Les salines de Roumanie ». Si vous avez correctement répondu aux questions, vous pouvez gagner le Grand Prix. Il s’agit d’un circuit de 10 jours, pour deux personnes, en pension complète, dans quatre régions de la Roumanie réputées pour l’exploitation du sel, à savoir Slănic Prahova, Târgu Ocna, Praid et Turda. (trad. Alex Diaconescu, Mariana Tudose)

  • Concursul „Prin salinele României”, la final

    Concursul „Prin salinele României”, la final


    Concursul cu premii, cu titlul “Prin salinele României”, dedicat uneia dintre principalele resurse minerale ale României, a ajuns la final. În rubrica de astăzi am strecurat răspunsurile tuturor întrebărilor de concurs, astfel încât să puteţi intra în tragerea la sorţi pentru câştigarea marelui premiu: un sejur de 10 zile în patru zone din România, cunoscute pentru exploatarea sării. Vă invităm într-un ultim periplu prin minele din care se extrage aurul alb şi în care sunt amenajate baze turistice ce oferă condiţii excelente pentru relaxare, mişcare şi pentru tratarea afecţiunilor respiratorii.




    Fără sare mâncarea n-ar mai avea gust, iar industria chimică n-ar mai fi ceea ce e azi. Zona de extracţie a sării din România este uriaşă. De altfel, România este unul dintre cei mai mari producători de sare din lume, iar exploatarea sării este o ocupaţie foarte veche. În prezent, specialiştii sunt de părere că România îşi poate asigura necesarul de sare din resurse interne timp de 1.000 de ani. Fie că vorbim despre salina Ocna Sibiului, Turda, Praid, Târgu Ocna, Slănic Moldova sau oricare altă salină turistică de pe teritoriul României, majoritatea pun la dispoziţia turiştilor excelente baze de tratament. Proprietăţile aerului salin au dus la apariţia speleoterapiei şi a climatoterapiei, tratamente în subteran, în peşteri şi în mine de sare. Tratamentul cuprinde, practic, inhalarea aerului din mină, fiind util în cazul bolilor căilor respiratorii (boli astmatice, bronşitice, alergice). În plus, salinele sunt, datorită acusticii deosebite, şi locuri ideale pentru concerte.




    Este şi cazul salinei Slănic Prahova, pe care o vizităm astăzi. Aici am vorbit cu Constantin Niculescu, şeful formaţiei de întreţinere-exploatare minieră, la mina turistică Unirea, care ne-a făcut un scurt istioric al obiectivului: Primele date scrise referitoare la ceea ce înseamnă o exploatare cât de cât demnă de luat în seamă, datează din anul 1685, graţie Spătarului Mihai Cantacuzino, care cumpără moşia, reprezentând o mare suprafaţă din teritoriul actual al localităţii, de la moşnenii slăniceni cu intenţia de a valorifica această bogăţie naturală pe care o reprezintă sarea. Astfel, în 1685, el reuşeşte să deschidă prima ocnă, care presupune din punct de vedere tehnic o deschidere de la suprafaţă cu patru puţuri verticale: două cu destinaţia extracţiei de material derocat, iar celelalte două, unul pentru aeraj şi celălalt pentru transportul personalului. În asemenea spaţiu, în mina turistică Unirea, temperatura e constantă de 12 grade indiferent de sezon. Presiunea atmosferică este mai ridicată cu 20 de milimetri coloană de mercur decât cea de la suprafaţă. Acest lucru a dezvoltat încă din 1970, de când exploatarea în sine a fost încheiată, latura turistică şi medicală, de tratament al maladiilor respiratorii, în special astmul bronşic, bronşitele, insuficienţele respiratorii, pentru care mulţi dintre cei ce vizitează spaţiul vin cu recomandare de la medic.”




    Slănic Prahova, locul în care este amplasată cea mai mare salină din Europa, este o staţiune balneoclimaterică şi un centru al sării unde veţi găsi Muntele de Sare, unic în lume. Veţi mai descoperi un oraş înconjurat de peisaje pitoreşti cu variate condiţii de cazare, tratament şi devertisment, practic, un loc ideal pentru petrecerea vacanţei. Am aflat de la Constantin Niculescu, şeful formaţiei de întreţinere-exploatare minieră, la mina turistică Unirea, Slănic Prahova, de ce revin turiştii: În primul rând, calitatea aerosolului, pe care îl oferă acest spaţiu subteran, dar şi măreţia spaţiului excavat în urma exploatării, fac mai mult decât atractiv acest obiectiv turistic. Obiectivul este mediatizat prin toate mijloacele posibile şi este cunoscut, dovadă că avem oaspeţi din mai toate părţile globului: America, Asia, Israel, Orientul Mijlociu şi ţările europene. Acum există curse de avioane ce realizează legătura între ţara noastră şi cele din Orientul Mijlociu şi vin aproape zilnic autocare cu vizitatori. Interesul pe care îl reprezintă din punct de vedere turistic acest obiectiv este mare şi există firme de turism care oferă şi variante de cazare, de agrement, atât pentru turismul de suprafaţă, lacurile antroposaline, cât şi pentru acest obiectiv din subteran cu funcţionare pe tot parcursul anului.”




    Oraşul Slănic se află în vecinătatea Munţilor Teleajanului, la care se poate ajunge pe mai multe trasee marcate, în intervale cuprinse între trei şi cinci ore, însă puteţi face şi plimbări de aproximativ 30 de minute la izvoarele cu ape sulfatate, calcice, cloro-sodice din apropierea oraşului: Fântâna Rece-Sub cetate, Fântâna lui Duşman, Fântâna Gogon. Apoi, la doar 39 de kilometri, în oraşul Ploieşti, se află un Muzeul Naţional al Petrolului. Aici, am vorbit cu Gabriela Tănăsescu, directorul instituţiei: Există oameni şi evenimente care ne fac să vorbim despre petrol ca despre ceva viu, care ne marchează de sute şi de mii de ani existenţa. În ierarhia ţărilor cu o veche tradiţie de exploatare şi prelucrare a petrolului, România şi-a înscris numele încă din 1857, an în care au avut loc trei premiere. România a fost prima ţară din lume cu producţie de ţiţei, înregistrată în statisticile internaţionale, la acea vreme 275 de tone. Lângă Ploieşti s-a construit prima rafinărie din lume la nivel industrial, iar Bucureştiul a fost primul oraş din lume iluminat public cu petrol lampant, la 1 aprilie 1857.”




    Iar după atâtea premiere, dacă tot veţi ajunge în Ploieşti, puteţi încerca şi o curiozitate. Aflăm despre ce e vorba de la Tatiana Ristea, conservator la Muzeul Ceasului Nicolae Simache”: Colecţia Muzeului Ceasului este structurată şi cronologic şi tipologic. În muzeul nostru veţi întâlni cele mai vechi tipuri de ceasuri, de la cadrane solare, ceasuri cu apă, ajungând până la ceasurile cu mecanisme, pe care le cunoaştem cu toţii. Dacă ne veţi călca pragul, veţi vedea ceasuri de şemineu, o colecţie impresionantă de ceasuri de buzunar şi o altă categorie, de automate muzicale, care fac parte tot din patrimoniul Muzeului Ceasului Nicolae Simache”.”




    Aici se încheie ultima rubircă de concurs “Prin salinele României”. Dacă aţi răspuns corect la întrebările noastre, puteţi câştiga Marele Premiu, un sejur de 10 zile, cu pensiune completă, pentru două persoane, în patru zone din România cunoscute pentru exploatarea sării: Slănic Prahova, Târgu Ocna, Praid şi Turda.

  • Kulturveranstaltungen in den rumänischen Salinen

    Kulturveranstaltungen in den rumänischen Salinen


    Das Salzbergwerk Ocnele Mari im Landkreis Vâlcea, das erst in September 2009 für das Publikum eröffnet wurde, ist eine der wichtigsten und meist besuchten Salinen in Rumänien. Die Saline Ocnele Mari erstreckt sich über etwa 25.000 Quadratmetern und bietet folgende Einrichtungen und Untehaltungsmöglichkeiten an: Kinderspielplatz mit Rutschen und anderen Aktivitäten, Fu‎ßballplatz, Basketballplatz, Volleyballplatz, Ping-Pong-Tische, Billardtische, Tennis, Fitness, Restaurant und Weinkeller, Lebensmittelladen, Souvenirladen, Kino, Sanitär-Punkt, Halle für Veranstaltungen und eine Kartbahn.


    Das Wichtigste kommt aber noch: In der Saline Ocnele Mari befinden sich die grö‎ßte unterirdische Kirche in Rumänien und ein Museum für die Geschichte der Salzgewinnung. Die Leiterin des Reisebüros Salina Ocnele Mari”, Rodica Tănasie, stellt uns die Kirche im Inneren der Saline Ocnele Mari vor:


    Die Geschichte dieser Kirche begann mit der Eröffnung der Tourismusanlage im September 2009, nach der Einstellung der Salzgwewinnung im Bergwerk Ocnele Mari. Die hier eröffnete Kirche ist die grö‎ßte christlich-orthodoxe Kirche untertage, und wurde dem Heiligen Georg, dem Drachentöter, und der Heiligen Barbara, der Schutzpatronin der Bergleute, der Architekten und der Baumeister gewidmet. Seit 2009 haben in dieser Kirche mehrere bedeutende Veranstaltungen stattgefunden. 2011 wurden sogar die Reliquien der Heiligen Barbara aus Griechenland hierher gebracht. Aus diesem Anlass fand auch eine zweitägige Pilgerfahrt statt. Im Laufe der Zeit veranstalteten wir auch mehrere Konzerte mit Kirchenmusik. Im Dezember 2011 hatten wir ein Konzert zum Gedenktag der Heiligen Barbara — bedeutende Gäste waren dabei, darunter der Klarinettist Felix Goldbach und der Chor Antim Ivireanulvon der erzbistümlichen Kathedrale.


    Dank des exzellenten Konservierungszustands der Salzgewinnungsanlagen und der Einrichtungen zum Abtransport ist das Salzwerk Turda im Landkreis Cluj/Klausenburg heutzutage ein Museum zur Geschichte der Salzbergwerke in Rumänien. Aus diesem Grund ist die Saline ein beliebtes Reiseziel für die Touristen, die die Stadt Turda und ihre Umgebung besuchen wollen. Der Salzabbau in Turda war ausschlaggebend für die wirtschaftliche Entwicklung der Stadt — das Salzbergwerk wurde im 17. Jahrhundert eröffnet. Nach mehr als drei Jahrhunderten wurde in Turda die Salzgewinnung 1932 eingestellt. Nach der Schlie‎ßung von 1932 gerieten die Werke von Turda in Vergessenheit bis zum zweiten Weltkrieg, als sie erneut geöffnet wurden und von der Stadtbevölkerung als Luftschutzbunker genutzt wurden.


    Von 1950 bis 1992 wurde die Transportgalerie auf einer Länge von 500 m als Käselager genutzt, danach entwickelte sich der Bereich zur Touristenattraktion für jedermann. Das Salzwerk von Turda ist heute ein wahrhaftiges Museum für die Geschichte des Minerals Salz geworden. Sowohl die alten Stollen als auch die Geräte sind gut erhalten und werden weiterhin sorgfältig gewartet. Somit gelingt es hier, Geschichte mit Legenden harmonisch zu verknüpfen. Die gro‎ße Zahl von Besuchern aus aller Welt bezeugt es. Jedes Jahr finden in der Saline Turda zahlreiche Veranstaltungen statt; Details dazu erfahren wir von der Leiterin des Kulturhauses Turda, Felicia Răceanu:


    Unser Programm ist auch dieses Jahr sehr vielfältig. Das Kulturhaus Turda organisiert Veranstaltungen in Zusammenarbeit mit der Saline und mit anderen Einrichtungen, so dass die Aktivitäten attraktiv werden und so viele Touristen wie nur möglich anziehen. Im Rahmen des Kulturfrühlings Turda, der seit einigen guten Jahren im Monat März stattfindet, veranstalten wir einen Tag der Künste, dessen Eröffnung in der Saline Turda stattfindet. Ebenfalls in der Saline veranstalten wir ein Musikkonzert mit Musikgruppen der Kinder und Jugendlichen aus unserer Stadt. Anlässlich der Osterfeiertage werden wir auch eine Sonderausstellung und eine Ausstellung der lokalen Kochkunst eröffnen. Dieses Jahr organisieren wir auch zwei Ferienlager mit Workshops für begabte Kinder und Jugendliche, in Partnerschaft mit dem Kulturverein Filarmonia Turdaund mit der Volkskunstschule Tudor Jardaaus Cluj. Auch der Verein Kultur ohne Grenzenwird sich an unseren Programmen beteiligen. Die Künstler, die letztes Jahr in der Saline Turda ihre Werke ausgestellt haben, feierten einen gro‎ßen Erfolg.


    Letztes Jahr fand im Salzwerk Turda auch eine originelle Theateraufführung statt: Es war eine Aufführung des Silence Teatro aus Italien, im Rahmen des Internationalen Theaterfestivals Experimental MAN.in.FEST, organisiert vom Verein Unmögliches Theater“. An der Ausgabe 2012 des Festivals beteiligten sich international bekannte Theaterleute und Schauspieler aus 6 Ländern; das Theaterfestival überraschte das Publikum durch die Verwendung von unkonventionellen Aufführungsräumen wie die Saline Turda.


    Audiobeitrag hören:


  • Evénements culturels dans les mines de sel de Roumanie

    Evénements culturels dans les mines de sel de Roumanie


    Aménagée et ouverte au public en septembre 2009, la mine de sel d’Ocnele Mari compte déjà parmi les plus importantes et les plus visitées de Roumanie. Avec une superficie de 25 mille mètres carrés, elle dispose d’aires de jeux pour les enfants, de magasins de souvenirs, d’une salle de cinéma, d’un mini-terrain de basket et d’une piste de karting. La mine d’Ocnele Mari accueille aussi la plus grande église souterraine de Roumanie, ainsi qu’un musée du sel.


    Rodica Tanasie dirige l’office de Tourisme de cette mine. Elle présente l’église située à l’intérieur de la mine: « L’histoire de cette église commence par l’ouverture de cette attraction touristique en septembre 2009, après la fin de l’exploitation proprement dite du sel. C’est ici qu’a été inaugurée cette église qui est devenue par la suite la plus grande église orthodoxe souterraine de Roumanie, consacrée aux Saints Georges et à la Sainte Barbe, la protectrice des mineurs, des architectes et des constructeurs. Cette église a été aménagée par l’Exploitation minière de Râmnicu Vâlcea et par le paroissien. A commencer par 2009 et jusqu’à l’heure actuelle, la mine a accueilli différents évènements. En 2011 les reliques de sainte Barbe provenant de Grèce y ont été déposées. Un pèlerinage de deux jours a été organisé à l’occasion. A travers le temps nous avons organisé des concerts de musique religieuse, dont un tenu par Felix Goldbach, un clarinettiste très connu. C’est pendant la même soirée musicale qu’a eu lieu un concert de la Chorale de la Cathédrale Archiépiscopale. »


    C’est en raison de l’état excellent de conservation des travaux miniers et des outillages utilisés pour transporter le sel que la mine de Turda est devenue un véritable musée d’histoire de l’exploitation du sel. La mine est actuellement une destination touristique importante pour ceux qui se rendent à Turda, dans le département de Cluj. L’exploitation du sel à Turda a été un élément important pour l’évolution prospère de la ville vu que cette mine date du 17e siècle. Ceux qui étaient présents à l’inauguration de l’attraction touristique il y a deux ans ont été surpris de trouver dans ces espaces une salle de traitement, des terrains de sport et un amphithéâtre. Et les évènements se sont enchaînés jusqu’à nos jours.


    Felicia Ràceanu, directrice de la Maison de la Culture de Turda passe en revue les événements que la mine s’apprête à accueillir: «L’agenda des événements est très riche cette année. La Maison de la Culture de Turda se charge de leur organisation en collaboration avec la mine et d’autres institutions, histoire de rendre les activités plus agréables et d’attirer un nombre plus grand de touristes. Dans le cadre du Printemps culturel à Turda, qui s’ouvre au mois de mars et qui est arrivé à un nombre respectable d’éditions, il y aura une Journée consacrée aux Arts, dont le coup d’envoi sera donné dans la mine même. La mine de sel de Turda accueillera également un concert de musique avec comme protagonistes les groupes musicaux d’enfants et des jeunes de la localité, ainsi qu’une exposition spéciale, lors des fêtes pascales. L’occasion aussi de mettre en place une exposition d’art culinaire. A noter aussi les deux ateliers que la Maison de la Culture de Turda va organiser cet été, dont un en partenariat avec la Société culturelle Filarmonia Turda et l’autre en partenariat avec l’Ecole Populaire d’art Tudor Jarda de Cluj. Nous avons aussi été très contents d’apprendre que la Société « La culture sans frontières » a annoncé sa participation à nos programmes. Les artistes ayant exposé l’année dernière dans notre mine ont connu un grand succès ».


    Et c’est toujours en 2012 que la mine de Turda a accueilli entre autres un spectacle inédit du Théâtre du Silence, d’Italie, lors de la 5e édition du Festival International du Théâtre expérimental MAN.in.FEST organisée par l’Association « Le Théâtre impossible ». L’édition 2012 a réuni des artistes de renommée internationale issus de 6 pays; l’événement a surpris par l’organisation des événements dans des espaces non-conventionnels, tels la Mine de Turda…(trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Musique dans les salines de Roumanie

    Musique dans les salines de Roumanie


    Les mines de sel de Roumanie sont des espaces spectaculaires, privilégiés par les touristes. C’est une des raisons qui font qu’elles soient souvent transformées en salles de concert.


    Ainsi, par exemple, en août de l’année dernière, Radio România Cultural (Radio Roumanie Culture), une des stations du bouquet Radio România (Radio Roumanie), a fait appel aux trois jeunes musiciens talentueux du trio « Icon Arts » et imaginé la tournée « Romania Underground — Musique dans les salines de Roumanie » – cinq concerts, en l’espace d’une semaine. C’est le journaliste Sebastian Crăciun, coordonnateur du projet, qui en raconte le « making of » :« Nous avons déroulé pendant deux ans une tournée intitulée Musique dans les palais de Roumanie” ; un jour, quand je rentrais de Cluj, je me suis arrêté en touriste dans la ville de Turda. C’est là que j’ai vu un amphithéâtre créé spécialement à l’intérieur de la mine de sel pour accueillir des spectacles musicaux ; l’idée m’est ainsi venue d’appeler la tournée suivante « Romania Underground — Musique dans les salines de Roumanie », mais malheureusement c’est justement la ville de Turda qui n’est pas incluse dans l’itinéraire de cette tournée. J’ai découvert que la Société nationale du sel détient six mines ouvertes aux visites, des endroits spectaculaires, très différents les uns des autres, qu’il ne faut absolument pas rater. Slănic Prahova, la plus connue, impressionne par ses salles extrêmement larges; Cacica a une Salle de bal cachée à plus de 200 m de profondeur; Praid est équipée des installations les plus modernes, on y trouve des aires de loisirs et même une église; Târgu Ocna, près de Bacău, est une mine où on descend en bus plusieurs centaines de mètres dans le souterrain; la mine d’Ocnele Mari, près de Râmnicu Vâlcea, est très moderne, avec des restaurants, des aires de jeux, des terrains de basket, de tennis et de football, ainsi que la plus grande église souterraine de Roumanie. C’est le concert d’Ocnele Mari qui m’a paru le plus réussi, parce que là, nos amphitryons nous ont aidés avec la sono ; voyez-vous, le sel retient les sons et les espaces très larges n’aident pas non plus. Le seul endroit avec une acoustique naturelle a été la Salle de bal de Cacica. »


    Le ‘Icon Arts Trio’ est formé du violoniste Simon Csongor, du violiste Bogdan Eugen Cristea et de la violoncelliste Csilla Kecskes Aved, trois artistes récompensés dans des compétitions internationales et qui aujourd’hui se perfectionnent respectivement à l’Académie Gheorghe Dima de Cluj, à l’Université d’Arts de Zurich et à l’Académie de Musique de Hambourg. A l’affiche de la tournée, des créations de Telemann, Schubert, Mozart, Compagnoli, Swan Hannessy, Vladimir Cosma. Sebastian Crăciun explique : « Nous avons pensé à cette inconnue qu’est le public formé de vacanciers. Nous avons donc choisi un programme avec beaucoup de miniatures musicales, plus léger, plus dynamique aussi, pour un public qui pourrait assister pour la première à un tel concert. »


    Le violoncelliste Răzvan Suma, un des musiciens roumains les plus présents sur les scènes de concert, a donné lui aussi un récital dans la mine d’Ocnele Mari, l’année dernière, dans le cadre de sa tournée ‘Aimez-vous Bach ?’ « Ça a été extraordinaire, dans une ambiance très détendue. Je ne peux pas dire que je m’étais senti comme dans une salle de concert, mais la sensation a été fantastique, parce que près de moi des gens jouaient au foot, un peu plus loin d’autres jouaient au basket, on entendait même quelques enfants crier de temps en temps. A un moment donné, les organisateurs ont pris l’initiative d’arrêter le match de foot, mais je les ai dissuadés en leur disant que si ce n’était pas pour le concert, j’aurais joué moi aussi. J’ai l’habitude de faire de la musique dans des lieux non conventionnels, surprenants. Je suis allé, par exemple, dans des lycées où on ne faisait pas de musique, ou bien sur des scènes ad hoc où la musique classique n’avait jamais résonné ; avec le Trio, nous avons vécu des expériences bien moins agréables qu’une mine de sel. Ceux qui descendent dans un tel endroit sont des touristes. Il ne faut pas les obliger à s’y tenir tranquilles, à perdre pratiquement l’endroit pour lequel ils sont venus en fait. Certes, il y a eu aussi des personnes venues spécialement pour le concert, mais j’ai beaucoup apprécié que le nombre de spectateurs s’est fortement accru après le début du concert. Il y en avait même qui sont restés debout tout le temps, il y en avait même des enfants qui écoutaient très attentivement. »


    Răzvan Suma possède un violoncelle construit en 1849 par le luthier Maucotel et qui lui a été offert par la Fondation Musicha de Saint-Sébastian, en Espagne.


    Les mines de sel de Roumanie ne résonnent pas que de la musique classique. Ces espaces ont attiré d’autres genres aussi, par exemple le célèbre maître de la flûte de Pan Gheorghe Zamfir qui a donné un concert de musique sacrée, ou encore le groupe rock Byron qui a enregistré intégralement un concert. Enfin, la mine de sel de Turda a accueilli des participants au festival international « Transilvania Jazz Festival ». (trad. : Ileana Taroi)

  • Muzică în salinele României

    Muzică în salinele României


    Salinele din România sunt spaţii spectaculoase, fiind unele dintre obiectivele preferate ale turiştilor. Este şi motivul pentru care sunt transformate, nu de puţine ori, în săli de concerte.


    Turneul Romania Underground — Muzica în Salinele României” a fost un astfel de proiect, organizat în august 2012 de Radio România Cultural. O săptămână, 5 concerte şi 3 tineri muzicieni valoroşi, reuniţi în Icon Arts Trio. Cum s-a născut ideea acestui turneu, aflăm de la jurnalistul Sebastian Crăciun, coordonatorul proiectului: Timp de doi ani am făcut un turneu Muzica în palatele României” şi, la un moment dat, întorcându-mă de la Cluj, m-am oprit într-o vizită turistică la Turda. Acolo exista un amfiteatru special amenajat pentru astfel de manifestări şi atunci mi-a venit ideea ca următorul turneu să se numească România Underground — Muzica în salinele României”, ceea ce s-a şi întâmplat, dar, din păcate, nu am ajuns şi la Turda, locul care m-a inspirat. Am descoperit apoi că Societatea Naţională a Sării are în subordine 6 saline vizitabile, extrem de spectaculoase, extrem de diferite, locuri care nu trebuie ratate — Slănic Prahova, cea mai cunoscută, ne-a impresionat prin spaţiile extrem de ample; Cacica este, de fapt, o mină, te strecori prin galerii ca să ajungi în Sala Balului din adâncuri la peste 200 de metri; Praid are cele mai moderne dotări, există şi o biserică în subteran, spaţii de recreere; Târgu Ocna, de la Bacău, este o mină în care se coboară multe sute de metri cu autobuzul până în subteran; foarte frumoasă este Salina Ocnele Mari, de la Râmnicu Vâlcea, este extrem de modernă, aici e cea mai mare biserică din subteran, există restaurante, spaţii de joacă, terenuri de baschet, de tenis, de fotbal. Concertul de la Ocnele Mari cred că a ieşit cel mai bine, pentru că aici ne-au ajutat gazdele sonorizând puţin instrumentele cu care am venit în turneu. Deoarece am avut o mare surpriză — din cauza spaţiilor foarte mari şi pentru că sarea este absorbantă, sunetul nu ne-a ajutat întotdeauna, singurul spaţiu cu rezonanţă naturală fiind Sala Balului de la Cacica”.


    Ansamblul Icon Arts Trio este alcătuit din violonistul Simon Csongor, violistul Bogdan Eugen Cristea şi violoncelista Csilla Kecskes Aved, artişti care s-au impus în competiţii naţionale şi internaţionale şi care în prezent se perfecţionează la Academia Gheorghe Dima din Cluj, Universitatea de Arte din Zurich, respectiv la Academia de Muzică din Hamburg. Din program au făcut parte lucrări de Telemann, Schubert, Mozart, Compagnoli, Swan Hannessy, Vladimir Cosma. Sebastian Crăciun explică: Ne-am gândit la această necunoscută care era publicul aflat în vacanţe şi am mers pe un program cu mai multe miniaturi, mai spumos, mai dinamic, pentru un public care putea să fie pentru prima dată la un concert de o asemenea factură”.


    Şi violoncelistul Răzvan Suma, unul dintre cei mai activi muzicieni români, a susţinut anul trecut, în timpul turneului Vă place Bach?”, un concert în Salina Ocnele Mari, debutul său într-o salină, după cum recunoaşte chiar muzicianul: A fost extraordinar, pentru că atmosfera a fost destinsă. Nu pot să spun că m-am simţit ca într-o sală de concerte, dar m-am simţit fantastic pentru că lângă mine se juca fotbal, mai încolo se juca baschet, erau copii care mai strigau. La un moment dat, organizatorii au luat iniţiativa şi au oprit meciul de fotbal şi le-am spus să nu o facă, pentru că, dacă nu aş fi avut concert, aş fi jucat şi eu. Sunt obişnuit să cânt în locuri neuzuale, deosebite. Am cântat şi în şcoli care nu erau de specialitate, adică licee de muzică, în turneele noastre cu Trio am ajuns în locuri în care nu ajunsese niciodată muzica clasică şi am avut experienţe mult mai neplăcute decât o salină. O salină este un loc în care lumea se duce pentru turism. Nu trebuie să constrângi lumea să stea într-un loc, să piardă, practic, locul pentru care au venit, adică salina. E adevărat, au fost şi persoane care au venit special pentru concert, dar mi-a plăcut că, după începerea concertului, s-a mărit foarte mult grupul ascultătorilor. Stăteau şi în picioare, erau şi copii care ascultau cu foarte mare atenţie.


    Răzvan Suma cântă la un violoncel creat în 1849 de lutierul Maucotel şi primit în dar de la Fundaţia Musicha din San Sebastian, Spania.


    Nu doar muzica clasică răsună în salinele din România. Aceste spaţii i-au atras, printre alţii, şi pe celebrul naist Gheorghe Zamfir, care a susţinut un concert de muzică sacră sau trupa de rock Byron, care a înregistrat un concert integral în salină. Iar Salina Turda a fost unul dintre spaţiile în care au avut loc concertele festivalului internaţional de jazz “Transilvania Jazz Festival”.