Tag: Turquie

  • 01.04.2015 (mise à jour)

    01.04.2015 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts réciproques, a déclaré mercredi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, à l’issue de son entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. A l’agenda des discussions ont figuré notamment des aspects visant la sécurité régionale et la coopération économique bilatérale. Le président roumain a également souligné l’importance de la participation de la Turquie à la création d’un centre de commande de l’OTAN en Roumanie. Par ailleurs, le chef de l’Etat a rappelé que la Turquie était le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie, réitérant le soutien de Bucarest pour l’adhésion d’Ankara à l’Union. A son tour, Recep Tayyip Erdogan a mis en exergue la nécessité de renforcer les relations bilatérales et de l’excellente coopération roumano-turque au sein de l’OTAN. Le leader turc s’est vu par la suite obligé de raccourcir sa visite à Bucarest, en raison d’une situation exceptionnelle de sécurité à Istanbul.




    Vote — Le plénum du Sénat de Bucarest a approuvé mercredi les demandes d’élargissement des poursuites pénales et de placement en détention provisoire formulées par les procureurs anticorruption à l’égard du ministre démissionnaire des finances, le social-démocrate Darius Vâlcov. Celui — ci est accusé d’avoir conclu des transactions commerciales incompatibles avec les fonctions de ministre et parlementaire. Darius Vâlcov est actuellement assigné à résidence dans un autre dossier, dans lequel il est accusé d’avoir accordé des contrats privilégiés en échange pour 2 millions d’euros en 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud de la Roumanie.


    Par ailleurs, la Chambre des députés de Bucarest a décidé de ne plus se pencher mercredi sur la demande de placement en détention provisoire du député Marko Attila, de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, qui vient de présenter sa démission. Accusé d’abus de fonction dans un dossier de rétrocessions illégales, Marko Attila se trouve depuis décembre dernier en Hongrie voisine.




    Lait – Le marché européen du lait s’est libéralisé à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent la faillite, vu que les grands producteurs et transformateurs de lait pourraient s’emparer du marché. D’ailleurs, les fermiers de plusieurs pays européens se déclarent mécontents de la libéralisation du marché, des protestations ayant déjà été organisées à Bruxelles. Les fermiers roumains préparent eux aussi des protestations, jeudi, à Cluj, importante ville du nord-ouest de la Roumanie. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux.

  • 01.04.2015

    01.04.2015

    Turquie — Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite officielle en Roumanie, la première qu’un leader d’Ankara effectue en terre roumaine ces 7 dernières années. Il est accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des discussions figurent notamment des aspects visant la sécurité régionale dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie et sur fond de la crise ukrainienne.


    La Roumanie a signé en 2011 la Déclaration commune du Partenariat stratégique avec la Turquie avant de conclure, en 2013, le plan d’actions du partenariat. Toujours au menu des discussions figurent les relations commerciales bilatérales et le soutien accordé par Bucarest aux démarches entreprises par Ankara afin de rejoindre l’UE. Le président turc participera mercredi encore au Forum des Affaires roumano-turc. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à plus de deux milliards d’euros par an, ce qui fait de la Turquie le principal partenaire commercial de la Roumanie en dehors des frontières européennes. Au milieu de l’année dernière, la Roumanie recensait plus de 13.000 entreprises à participation turque.



    Corruption — Le Sénat et la Chambre des députés de Roumanie se réunissent ce mercredi en séance commune afin d’apporter une série de modifications aux statuts des parlementaires. Les modifications visent les procédures d’approbation des demandes d’arrestation et de placement en garde à vue des parlementaires. A l’agenda de la réunion figurent également les demandes des procureurs anti-corruption dans le cas de l’ex-ministre Darius Valcov et du député de l’UDMR, Marko Attila. Les sénateurs s’apprêtent à voter également la sollicitation des procureurs anti-corruption de placer en garde à vue et en détention provisoire l’ancien ministre des Finances, le sénateur social-démocrate Darius Valcov, actuellement assigné à résidence. Celui-ci est accusé d’actes de commerce incompatibles avec la fonction de ministre et de parlementaire. Par ailleurs, les députés doivent répondre à une demande avancée par la DNA d’arrestation et de mise en détention provisoire du député de l’UDMR, Marko Attila, accusé d’abus de fonction dans le dossier des rétrocessions illégales.



    Nucléaire – Signature aujourd’hui à Magurele près de Bucarest d’un accord de partenariat roumano-français dans le domaine nucléaire. Le directeur général de l’Institut roumain de physique atomique, Florin Buzatu, et Hervé Bernard, l’administrateur général adjoint du Commissariat français de l’Energie Atomique, ont en fait renouvelé l’accord que les deux institutions mènent depuis six ans. Celui-ci a permis à nombre d’instituts et d’universités roumaines de dérouler des projets de recherche dans des domaines variés utilisant des infrastructures spécifiques de France. L’accord conclu aujourd’hui élargit la sphère d’application du partenariat pour inclure la restauration des œuvres d’art par des techniques nucléaires.



    Fiscalité — La Banque Nationale de Roumanie a décidé de baisser, à partir d’aujourd’hui le taux d’intérêt de sa politique monétaire, en le ramenant de 2,25 à 2%, un minimum historique. La décision vise la stabilité des prix à moyen terme d’une manière censée soutenir la relance économique, à travers la refonte de la confiance de la population et la reprise du crédit. Aux dires du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, il est possible que cette baisse ne soit pas la dernière. Par ailleurs, il a estimé que les mesures de relaxation fiscale avancées par le gouvernement à travers le nouveau Code fiscal devraient être soutenables. Et Isarescu d’ajouter que la Banque centrale suit de près les évolutions du marché financier grec et autrichien vu que ces deux pays ont injecté des capitaux importants dans le système bancaire roumain et donc la Banque Nationale Roumaine est prête à intervenir en cas de difficultés.



    Lait – Le marché européen du lait se libéralise à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux. ntervenir en cas de difficultés.

  • 26.12.2014

    26.12.2014

    Visite — Le nouveau président de la Roumanie effectuera sa première visite officielle à l’étranger en République de Moldova. Klaus Iohannis se rendra à Chişinău, les 22-23 janvier 2015, à l’invitation de son homologue Nicolae Timofti. La porte-parole de la présidence de la République, Tatiana Niculescu-Bran, a fait savoir que le chef de l’Etat aurait des entretiens avec des responsables moldaves et donnerait une conférence à une université de Chişinău. Klaus Iohannis a déjà visité la capitale de la République de Moldova en tant que président élu, avant le début de son mandat. Il avait promis à cette occasion que Bucarest continuerait à soutenir le parcours européen de la république ; il avait également déclaré son souhait que l’adhésion se produise pendant son mandat.



    Météo — Dans les prochaines 24h, la neige couvrira presque entièrement le territoire de la Roumanie. Une vigilance jaune aux chutes de neige abondantes, pluies, giboulée, verglas et vent fort est en vigueur jusqu’à samedi soir dans le sud, le sud-est, le centre (plutôt localement), ainsi que dans les Carpates méridionales et orientales. Une journée plus tard, une autre vigilance jaune pour les mêmes phénomènes météo entrera en vigueur jusqu’à lundi soir et concernera la majorité des départements de la Roumanie, à l’exception du nord-ouest. Samedi après-midi, le thermomètre indiquera des températures entre 0 et 9°.



    Doctrine — Le président russe, Vladimir Poutine a signé la nouvelle doctrine militaire de son pays, où l’OTAN est désignée comme une menace fondamentale contre la sécurité de la Fédération russe, a annoncé le Kremlin, ce vendredi. Le document indique les principaux risques extérieurs, à savoir l’élargissement des capacités militaires de l’Alliance Nord-Atlantique et la déstabilisation de plusieurs régions du monde. La Russie se déclare inquiétée par « le renforcement des capacités offensives de l’OTAN à ses frontières » et par les mesures de déploiement d’un système global de défense anti-missile en Europe de l’Est.



    Virus — L’Europe sera vulnérable si elle ne considère pas les épidémies comme des questions de sécurité nationale, à l’exemple des USA, a averti, dans une interview aux quotidien britannique The Independent, le Professeur Peter Piot, le microbiologiste belge qui a découvert le virus Ebola en 1976. Selon lui, le temps est venu pour que l’Europe ait un groupe de gens bien préparés et facile à mobiliser. De l’avis du professeur Peter Piot, responsable, à l’OMS, de la coordination des chercheurs travaillant sur le virus Ebola, les centres américains de prévention et de contrôle des maladies ont une force impressionnante. L’épidémie de fièvre hémorragique a fait plus de 7500 morts sur un total d’environ 19 mille malades, les pays les plus touchés étant la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée.



    Inondations — Plus de 100.000 personnes ont été évacuées dans le nord de la Malaisie, à cause des inondations qui frappent cette région et provoquées par les précipitations apportées par la saison des moussons, les plus abondantes depuis 40 ans. Parmi les personnes évacuées, il y a de nombreux touristes dont 4 Roumains qui sont arrivés sains et saufs dans la capitale Kuala Lampur.



    Accord — L’Irak et la Turquie ont convenu d’intensifier leur coopération militaire pour combattre les groupements islamistes radicaux. La Turquie pourrait livrer de l’armement à l’Irak et former la Garde nationale irakienne, a fait savoir le premier ministre de Bagdad, Haider Al-Abadi, à l’issue de son entretien, à Ankara, avec son homologue turc Ahmet Davutoglu. Par ailleurs, en Irak et en Syrie, les peshmergas des deux pays ont continué leur offensive contre les djihadistes du groupement Etat Islamique. Dans la ville syrienne d’Alep, les groupements des rebelles syriens modérés, qui s’opposent aux forces du président Bashar al-Assad et aux islamistes, ont décidé de former une alliance. Selon l’agence Reuters, l’absence d’une telle coopération a permis aux groupements radicaux tels Etat Islamique et le Front Al-Nusra, affilié à Al-Quaeda, d’augmenter leur influence.



    Commémoration — Les pays asiatiques frappés par un tsunami dévastateur il y a 10 ans jour pour jour commémorent les quelque 230.000 victimes d’une des plus graves catastrophes naturelles de l’histoire du monde moderne. Le tsunami, qui a frappé le 26 décembre 2004, a décimé des communautés entières sur les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka, de l’Inde et de la Thaïlande. Déclenchée par un tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 dans l’Océan indien, la vague gigantesque a tué plus de 130.000 personnes dans la seule Indonésie.

  • 16.04.2014

    16.04.2014

    Soldats — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa doit se rendre aujourd’hui au centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne pour visiter les soldats roumains récemment blessés en Afghanistan. A cette occasion, le ministre Dusa décernera l’emblème d’honneur de l’armée roumaine au commandant du centre médical, la colonelle Judith Lee. Le responsable roumain avancera le sous-lieutenant Ionut Alin Marinescu et offrira l’emblème de mérite au service de la paix, 1ere classe aux caporaux 3e classe Marius Bogdan Radu et Eugen Valentin Pàtru. Aujourd’hui toujours, le ministre roumain rencontrera aussi le général-majeur Richard Longo, commandant des forces terrestres américaines au sein de l’OTAN. A l’heure actuelle, un millier de militaires roumains se trouvent en Afghanistan. Leur retrait est prévu pour la fin 2014.



    Entreprises — La Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi relatif à l’insolvabilité et à la prévention de l’insolvabilité des entreprises. Les groupes parlementaires du Parti national libéral et du Parti démocrate libéral ont voté contre cette initiative et annoncé leur intention de saisir la Cour Constitutionnelle. Présent aux débats, le ministre de la Justice Robert Cazanciuc a souligné que la loi de l’insolvabilité est censée soutenir le milieu des affaires et met à sa disposition des instruments plus efficaces de récupération des créances. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que l’exemption de l’impôt appliqué au profit réinvesti entrera en vigueur à partir du 1er juillet.



    Syndicats — Les salariés de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, détenue par l’Etat roumain menacent de déclencher des actions syndicales après le 23 avril si de nouvelles conventions collectives ne sont pas signées. Les salariés déplorent également les conditions précaires de travail, mais aussi les salaires trop bas. Pour sa part, la direction de la compagnie souhaite supprimer 2300 postes à partir de cet été.



    Mathématiques — L’équipe féminine de Roumanie a remporté la troisième place par nations à la troisième édition du concours européen olympique de mathématiques à Antalya, en Turquie. L’équipe de Roumanie, composée de quatre élèves du Lycée international d’informatique de Bucarest a remporté quatre médailles 2 d’or, une d’argent et une autre de bronze. 23 pays d’Europe et 6 autres pays invités, dont les Etats-Unis et le Japon, ont participé à cette compétition. L’année dernière la Roumanie avait obtenu à Luxembourg une médaille d’or, deux d’argent et une autre de bronze.

  • Francophonie en Turquie

    Francophonie en Turquie

    Habitués à mettre les feux sur les francophones roumains — normal ! — et leur attachement à la langue française, nous ignorons souvent ce qui se passe pas très loin de chez nous. Eh bien, aujourd’hui, nous essayons de réparer cette erreur et nous tournons vers la Turquie, là où une semaine de la langue française et de la Francophonie a été organisé. L’Institut Culturel Roumain Dimitrie Cantemir” d’Istanbul a été partie prenante et nous allons apprendre davantage grâce à la présence dans notre émission de sa directrice, Mme Silvana Rachieru.


  • La semaine du 03 au 08 février 2014

    La semaine du 03 au 08 février 2014

    Les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont achevé leur mission d’évaluation à Bucarest



    La Roumanie a accompli 4 des 5 engagements convenus avec le FMI dans l’intervalle de temps écoulé depuis la dernière évaluation de l’accord de précaution conclu en 2013, a déclaré Andrea Schaechter, chef de la mission de cette institution financière à Bucarest. Le principal problème qui reste à résoudre, ce sont les retards pris par les compagnies publiques à rembourser leurs dettes aux fournisseurs. Par ailleurs, une solution a été trouvée pour trancher la question de la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise par litre de carburant, sur laquelle le président de la République Traian Băsescu et le cabinet Victor Ponta ont des points de vue divergents. Cette mesure, qui ne figure pas dans la lettre d’intention envoyée au FMI, sera pourtant appliquée à partir du 1er avril 2014.



    Le premier ministre roumain a également annoncé deux décisions à impact sur l’économie. L’une concerne les titulaires de crédits. Ainsi, les retraités et les salariés dont le revenu mensuel ne dépasse pas les 1.610 lei (soit environ 360 euros) et qui n’ont pas d’arriérés de mensualités supérieurs à 90 jours, pourront bénéficier de la réduction de moitié des mensualités pour une période de deux ans. L’autre décision concerne le secteur privé et entrera en vigueur à compter du 1er juillet prochain. Elle stipule que l’Etat paiera la moitié du montant total des dépenses salariales des sociétés qui créent au moins 20 emplois.




    Modification de la loi électorale de Roumanie



    Les élections pour le Parlement européen auront lieu en Roumanie le 25 mai, tandis que la présidentielle est prévue les 2 et 16 novembre. L’Exécutif de Bucarest a décidé par décret d’urgence de rendre opérationnel le Registre électoral et de modifier la loi sur l’organisation et le déroulement des élections européennes. Le document en question prévoit entre autres que les listes électorales permanentes seront établies par les maires sur la base de ce registre, qui sera utilisé pour tous les types de processus électoraux et non seulement pour les élections parlementaires, comme c’était le cas jusqu’ici.



    Le Registre électoral est constamment mis à jour au niveau des mairies, en y ajoutant les noms des jeunes qui atteignent l’âge de la majorité et en en effaçant ceux des personnes décédées ou ayant perdu le droit de vote. Chaque électeur peut vérifier en ligne son inscription au Registre électoral et solliciter que l’on inscrive dans la base de données son adresse de résidence. C’est le cas aussi des Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger, ainsi que de ceux se trouvant temporairement en dehors des frontières du pays.





    Le projet de la nouvelle Constitution de la Roumanie



    La Commission parlementaire chargée de réviser la Constitution de la Roumanie a donné son vote final au projet de modification de la loi fondamentale du pays. La modification la plus importante porte sur la séparation des attributions des deux Chambres du Parlement. Ainsi, la Chambre des députés devrait-elle avoir des attributions législatives pour l’essentiel, tandis que les principales responsabilités du Sénat viseront le contrôle et la désignation dans les postes des institutions publiques. Les attributions plus importantes, telles la stratégie de sécurité nationale, incomberont au plénum deux Chambres réunies.



    Par ailleurs, les députés et les sénateurs seront jugés, dans un premier temps, non pas par la Haute Cour de Cassation et de Justice, mais par des tribunaux de première instance. Aux termes du projet de la nouvelle Constitution, le président de la République ou 250 mille citoyens ayant le droit de voter n’auront plus besoin de l’aval du Parlement pour lancer une consultation populaire. Enfin, on a renoncé à l’article autorisant les procureurs à décider de l’écoute téléphonique pour 48 heures en l’absence de l’avis d’un juge.






    Le Service de Télécommunications spéciales subordonné désormais au ministère de l’Intérieur et l’enquête sur l’accident d’avion survenu dans les Monts Apuseni



    Le Parlement roumain a lancé les procédures en vue de l’adoption d’une nouvelle loi d’organisation et de fonctionnement du Service de Télécommunications spéciales. Le gouvernement a donné son avis favorable au projet de loi stipulant que ce Service, subordonné actuellement au Conseil suprême de défense du pays, sera élevé au rang de département et transféré sous le chapeau du ministère de l’Intérieur.



    Ce changement a été opéré suite aux critiques exprimées par l’Exécutif à l’égard de la réaction du Service de Télécommunications spéciales pendant les opérations de secours aux victimes de l’accident d’avion produit dans les Monts Apuseni, le 20 janvier dernier, et qui a fait 2 morts et 5 blessés. Par ailleurs, une commission d’enquête du Sénat doit analyser comment les institutions de l’Etat ont réagi dans ce cas. Le retard pris dans les opérations de recherche et de sauvetage a également été critiqué par la société civile, les médias et les hommes politiques.





    Visite du président roumain en Turquie


    Le président roumain, Traian Băsescu, a fait une visite de deux jours en Turquie. Lors des entretiens avec son homologue d’Ankara, Abdullah Gül, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’appui de Bucarest aux efforts de la Turquie d’intégrer l’UE. Traian Băsescu a espéré que les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés actuellement à 5 milliards de dollars, doubleraient bientôt. Les deux présidents ont également examiné les possibilités de coopération de leurs pays en vue de la formation des techniciens et du personnel chargé d’entretenir les avions F-16 dont sera dotée l’aviation militaire roumaine.



    Réaction de Bucarest à un incident touchant le seul lycée roumain de Transnistrie



    Les responsables de Bucarest ont critiqué la mise en détention provisoire, par les séparatistes de Transnistrie, du proviseur et de deux employés de l’unique lycée de Tiraspol où l’enseignement est dispensé en roumain. Les personnes en question ont été accusées de contrebande. La Roumanie a qualifié l’incident de «provocation» et demandé à l’OSCE d’intervenir sans tarder. Des pressions ont été exercées à maintes reprises, ces derniers mois, contre les 8 écoles de la région sécessionniste où l’enseignement utilise la graphie latine.




    Présences roumaines aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi



    24 sportifs roumains participent à l’édition 2014 des Jeux Olympiques d’hiver, accueillis par la ville balnéaire russe de Sotchi, au bord de la Mer Noire. Ils participeront aux épreuves de 8 disciplines: ski alpin, ski fond, biathlon, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. L’actuelle édition des JO d’hiver réunit 3 mille participants de 90 pays de tous les continents. (trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • 06.02.2014 (mise à jour)

    06.02.2014 (mise à jour)

    Coopération – La Roumanie a dépassé la crise beaucoup plus vite que d’autres Etats de l’UE, et 2014 sera la 4e année de croissance économique, a affirmé, à Ankara, lors d’un forum d’affaires, le président Traian Băsescu. Le chef de l’Etat roumain a fait une visite d’Etat de deux jours en Turquie, où, dans ses discussions avec son homologue turc, Abdullah Gül, il a réitéré le soutien de Bucarest pour les négociations d’adhésion d’Ankara à l’UE. Il a exprimé son espoir que les échanges commerciaux bilatéraux, qui se chiffrent à présent à 5 milliards de $, doublent. Le président roumain a encore eu des rencontres avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avec le président du Parlement, Cemil Çiçek, et avec les représentants de la communauté roumaine de Turquie.



    Transnistrie — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a condamné le geste des séparatistes pro-russes de Transnistrie de retenir le proviseur et deux salariés de l’unique lycée à enseignement dispensé en roumain de Tiraspol, sous l’accusation de contrebande. Les trois ont été entre temps remis en liberté. Selon le ministère de Bucarest, l’incident figure dans une série d’actions de pression à l’adresse des 8 écoles à enseignement dispensé à graphie latine de la région transnistrienne de la République de Moldova. La Roumanie a qualifié l’incident de provocation et a demandé à l’OSCE d’intervenir d’urgence.



    Ukraine — Les députés européens considèrent que les Etats membres devraient prévoir des sanctions claires contre le régime de Kiev. Dans une résolution votée jeudi, ils parlent de l’interdiction des voyages et du gel des biens et des comptes sur le territoire de l’UE pour les responsables des meurtres des protestataires ukrainiens. Les eurodéputés demandent l’octroi d’une aide financière de la part de Bruxelles pour l’Ukraine et condamnent la violence exercée par les forces de sécurité de ce pays. Ils demandent aussi « la libération immédiate et sans conditions, ainsi que la réhabilitation politique de tous les manifestants et détenus politiques emprisonnés illégalement, y compris de l’ancien premier ministre Ioulia Timochenko ». Selon la correspondante de radio Roumanie à Bruxelles, dans une autre résolution, votée jeudi, les parlementaires européens demandent à la Russie de respecter le droit des citoyens ukrainiens de décider de l’avenir de leur pays.



    Démission – A Bucarest, Daniel Chitoiu a démissionné de ses fonctions de ministre des Finances et de vice premier ministre. Il a déclaré qu’il s’investirait davantage dans l’activité du parti, où il sera vice président et respectivement secrétaire général par intérim. Les nominations pour les ministères des Finances et de l’Intérieur, qui reviennent aux libéraux, selon l’algorithme de l’USL, au pouvoir, seront annoncées vendredi, a fait savoir le président du PNL, Crin Antonescu. Le portefeuille de l’Intérieur demeure vacant suite à la démission de Radu Stroe.

  • 06.02.2014

    06.02.2014

    Coopération – La Roumanie a dépassé la crise beaucoup plus vite que d’autres pays de l’UE et 2014 sera la quatrième année consécutive de croissance économique, a déclaré ce jeudi à Ankara, lors d’un forum d’affaires, le président roumain Traian Băsescu, dont la visite d’Etat de deux jours en Turquie s’achève aujourd’hui. Pendant son entrevue, mercredi, avec son homologue turc, Abdullah Gul, Traian Basescu a réaffirmé l’appui de Bucarest aux négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. Il a aussi espéré voir doubler les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés aujourd’hui à 5 milliards de dollars. Le président roumain s’est également entretenu avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avec le président du Parlement, Cemil Çiçek, ainsi qu’avec les représentants de la communauté roumaine de Turquie.



    Visas – La Commission européenne a demandé à Washington de lever les obligations de visa pour 5 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, apprend-on du site EurActiv, qui cite des sources diplomatiques. Les ressortissants de Roumanie, Bulgarie, Pologne, Chypre et Croatie doivent toujours faire la demande dun visa pour se rendre aux États-Unis, au Canada et en Australie, à linverse du reste des Etats membres de lUE qui en sont dispensés. Un règlement de l’UE en vigueur depuis le 20 décembre 2013 impose aux pays communautaires dagir de concert sur la question des visas. Notamment pour les cas de pays tiers qui soumettent une différence de traitement aux citoyens européens selon leur pays d’origine. Aux termes du nouveau règlement, la Commission peut, à son tour, imposer temporairement des visas aux citoyens des pays qui ne lèvent pas cette obligation pour les Etats de l’UE.



    Elections — Le gouvernement roumain a émis un décret d’urgence relatif au caractère opérationnel du registre national des électeurs et à la tenue des élections européenne de mai 2014. Le document en question définit la manière de dresser et de publier les listes électorales permanentes et confère un rôle important à l’Autorité électorale permanente.



    Inflation — La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014, de 3% à 3,5%, a fait savoir le gouverneur de cette institution financière, Mugur Isărescu. Par ailleurs, pour la fin 2015, la Banque centrale de Roumanie table sur une inflation de 3,2%. Notons que le budget 2014 de la Roumanie repose sur une inflation estimée à 2,4%.



    Transdniestrie — Les séparatistes pro-russes de Transdniestrie (région de l’est de République de Moldova) ont libéré les trois représentants du seul lycée en langue roumaine de la ville de Tiraspol, arrêtés mercredi sous l’accusation de contrebande. Auparavant, les sécessionnistes avaient bloqué les comtes de cet établissement scolaire et perquisitionné l’immeuble. La Roumanie a qualifié cet incident de provocation et demandé l’intervention d’urgence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Transdniestrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, au bout d’un conflit armé soldé par plusieurs centaines de morts et qui s’est achevé par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes.



    Tennis — L’équipe féminine de tennis de Roumanie a triomphé des joueuses hongroises, 2 à 1, mercredi, à Budapest, dans le match comptant pour le Groupe 1 de la Zone Europe-Afrique de la compétition Fed Cup. La Roumanie doit affronter vendredi l’équipe britannique et samedi celle lettone. Si les Roumaines remportent les matches de ce groupe, elles rencontreront en play-off la gagnante du groupe C, dont font partie l’Ukraine, l’Autriche, la Slovénie et Israël.

  • A la Une de la presse roumaine du 06.02.2014

    A la Une de la presse roumaine du 06.02.2014

    Les éditions en ligne des journaux bucarestois traitent aujourd’hui une liste bien fournie de sujets, tels la visite du président roumain en Turquie, les élections européennes, une mesure gouvernementale favorable aux transporteurs routiers, des expositions de photographie, des histoires de Roumains et Britanniques ou de Français.


  • 05.02.2014 (mise à jour)

    05.02.2014 (mise à jour)

    Coopération — En visite d’Etat à Ankara, le président roumain, Traian Băsescu, a déclaré mercredi, à l’issue de son entretien avec le président turc, Abdullah Gul, qu’il espérait voir doubler les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés aujourd’hui à 5 milliards de dollars. Le président Traian Basescu a également mentionné la consolidation, ces dernières années, des relations roumano-turques, notamment la coopération dans la lutte anti-terroriste, contre le trafic de drogue et le trafic de personnes. Les deux chefs d’Etat ont aussi abordé le potentiel de coopération dans la formation des équipages et des techniciens qui travailleront sur les avions F — 16, dont s’est dotée l’armée roumaine.



    Diplomatie — En visite officielle en Croatie, le ministre roumain des AE, Titus Corlăţean, a été reçu mercredi par le président, Ivo Josipovic. Les pourparlers ont mis en exergue les excellentes relations bilatérales politiques et diplomatique, ainsi que le grand potentiel de la coopération économique, à travers l’intensification des échanges commerciaux et des investissements. Le ministre Titus Corlăţean a souligné l’intérêt que portent les autorités de Bucarest à la sauvegarde du dialecte istro-roumain, parlé par la communauté istro-roumaine de Croatie, composante du patrimoine immatériel de ce pays, inscrit dans le Livre rouge UNESCO des langues menacées. L’agenda de la discussion a également inclut les évolutions institutionnelles de l’UE, la sécurité énergétique, la politique d’élargissement, la situation dans les Balkans occidentaux, le Partenariat oriental, la relation avec la Rép. de Moldova.



    Détention — Seuls la moitié des Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, ont introduit dans la législation nationale les normes communautaires concernant la détention et dont le but est de faire diminuer les ressources budgétaires allouées aux prisons ainsi que le nombre de détentions provisoires, constate un rapport de la CE rendu public mercredi. L’analyse a pris en compte trois actes législatifs portant sur le transfert de détenus, les mesures probatoires et les sanctions alternatives ainsi que sur l’ordre européen de surveillance judiciaire, qui, avant le jugement, peuvent être appliqués dans un autre Etat communautaire que celui où la personne concernée a été condamnée ou sera jugée.



    JO — Le premier ministre roumain Victor Ponta sera présent vendredi à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie. Le chef du gouvernement de Bucarest participera également au dîner offert à cette occasion par le président russe Vladimir Poutine. A cette édition des JO, la Roumanie sera représentée par 24 sportifs inscrits dans 8 compétitions — ski, ski fond, biathlon, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. Depuis la création des JO d’hiver en 1924, la Roumanie n’a raté que deux éditions — la première et celle de 1960, mais n’a gagné qu’une seule médaille, de bronze, à Grenoble, en 1968, par le bobsleigh à deux masculin – Ion Panţuru şi Nicolae Neagoe.

  • 05.05.2014

    05.05.2014

    Turquie — Le président roumain, Traian Băsescu, se trouve à Ankara pour une visite d’Etat de deux jours, censée encourager le dialogue bilatéral au sommet, après la signature d’un partenariat stratégique, ainsi que les échanges économiques. Dans une interview au Hürriyet Daily News, le chef de l’Etat roumain a appelé Ankara à s’investir davantage dans la région de la mer Noire, soulignant la nécessité d’une approche pragmatique pour ce qui est de la coopération dans les zones moins sensibles de celle-ci. Traian Basescu, qui s’est déjà entretenu avec son homologue Abdullah Gül, doit rencontrer cet après-midi le premier ministre turc Recep Erdogan et les représentants de la communauté roumaine de Turquie. Ce mercredi encore, le président roumain participera au Forum économique roumano-turc pour les investissements et le commerce, après quoi il se rendra sur la plate-forme de production de la corporation pour les industries aérospatiales de Turquie et au Centre national de simulation destiné à former les pilotes des avions de combat F-16.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, fait aujourd’hui une visite officielle en Croatie, à l’invitation de Vesna Pusići, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes. A l’agenda de la visite figurent entre autres des entretiens avec le président croate Ivo Josipovic et le président du Parlement, Josip Leko. Les discussions porteront notamment sur les relations bilatérales et la coopération économique. A cela s’ajoutent des sujets d’intérêt européen, tels les évolutions institutionnelles au sein de l’UE, la sécurité énergétique, la politique d’élargissement et la situation dans les Balkans occidentaux, la dynamique du Partenariat oriental, la relation avec la République de Moldova.



    Corruption – L’ancien président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, a été arrêté par les procureurs du Parquet national anti-corruption pour trafic d’influence. Obreja est accusé d’avoir prétendu à son dénonciateur un million d’euros, lui faisant accroire qu’il pouvait intervenir auprès des juges de la Haute Coure de Cassation et de Justice afin d’obtenir une sentence favorable dans le dossier le concernant. Selon les procureurs anticorruption, on aurait transmis au dénonciateur qu’il obtiendrait certainement cette décision favorable s’il sollicitait que le jugement de la cause soit reporté à une date ultérieure à l’entrée en vigueur des nouveaux codes, pénal et de procédure pénale. Le pourvoi ayant été solutionné auparavant et rejeté, le verdict de condamnation à la prison ferme est resté définitif.



    Tennis – WTA (L’association mondiale de tennis féminin) a fait savoir, via son site officiel internet, que la ville de Bucarest allait accueillir un tournoi en juillet prochain, juste après le Grand Chelem de Wimbledon. Cette compétition sera dotée de prix totalisant 250.000 dollars. Bucharest Open remplacera le Grand Prix de Budapest, lors duquel la joueuse roumaine Simona Halep s’est imposée en 2013. WTA note que la Roumanie connaît en cette période une véritable “renaissance” du tennis féminin, quatre de ses sportives figurant au Top 100, à savoir Simona Halep, Sorana Cîrstea, Monica Niculescu et Alexandra Cadanţu. Deux autres joueuses, Alexandra Dulgheru et Irina-Camelia Begu se retrouvent au Top 200. Rappelons que Bucarest accueillera aussi un tournois ATP au mois d’avril.

  • 29.10.2013 (mise à jour)

    29.10.2013 (mise à jour)

    Radio – Poursuite ce mardi de la série d’événements consacrés au 85e anniversaire de radiophonie roumaine. Le 1er novembre, on célébrera les 85 ans d’existence de la Radio publique roumaine, mais aussi des Orchestres et des Chœurs de la Radio. En effet, l’Orchestre national de la Radio a été créé toujours en 1928, à l’initiative et sous la houlette du compositeur Mihail Jora. Précisons que la Radio publique figure parmi les quelques compagnies roumaines dont l’existence s’étale sur plusieurs décennies. Les premières émissions pour l’étranger remontent aux années ’30.



    Code — La Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que l’ordonnance gouvernementale d’urgence portant sur le code de l’insolvabilité est inconstitutionnelle. Les juges ont constaté la violation de certaines dispositions de la loi fondamentale, précisant que l’adoption en urgence dudit texte n’est pas justifiée et que le gouvernement ne peut pas adopter de textes qui touchent au régime des institutions fondamentales de l’Etat. L’opposition estime que le nouveau code est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse et du milieu des affaires. De son côté, l’Exécutif soutient que l’acte normatif en question est censé combattre de manière plus efficace l’évasion fiscale et le non-paiement des contributions au budget de l’Etat.



    Motion – Les députés de Bucarest ont rejeté mardi la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandaient au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-examiner toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Justice – Plusieurs personnes ont été retenues dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale dont le préjudice est estimé à plus de 50 de millions d’euros. Aux dires des procureurs, les suspects dirigeaient un réseau qui se proposait d’exercer le monopole sur la production et la commercialisation des produits de viande à travers des sociétés fantômes. Parmi les personnes impliquées figure aussi le sénateur social-démocrate Nicolae Badalau (PSD, majorité) inculpé de « trafic dinfluence ». Une procureure de haut rang, Angela Nicolae, chef du bureau des relations internationales au parquet général, est également visée par cette enquête.



    Grève – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale ont poursuivi mardi leur grève japonaise déclenchée la veille. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’Enseignement à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine, permettant la majoration de 50% des traitements des enseignants débutants et de 15% dans le cas des autres catégories. Le 6 novembre, les syndicalistes ont prévu un meeting de grande ampleur, suivi d’une marche de protestation.



    Stratégie – La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a besoin de ressources, aussi bien pendant l’actuel exercice budgétaire communautaire, que dans le cadre financier pluriannuel 2014 — 2020. C’est ce qu’a déclaré ce mardi à Bucarest le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, le Roumain Dacian Ciolos, lors du Forum annuel de ladite stratégie. L’officiel européen a également souligné que les 14 pays riverains du Danube partagent les mêmes préoccupations et ont la capacité de trouver des solutions communes. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube, un projet lancé par la Roumanie et l’Autriche, a été adoptée par le Conseil européen en avril 2011.



    Inauguration – La Roumanie et la Turquie ont accompli un geste de réconciliation avec l’histoire et assumé leur passé commun, a déclaré mardi, à Istanbul, le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a dévoilé, au Musée Yedikule, une plaque commémorative en hommage à Constantin Brancovan, prince régnant de la Principauté roumaine de Valachie (actuel territoire du sud de la Roumanie), ainsi qu’à ses quatre fils. Tous les cinq ont été exécutés en 1714, à Istanbul, à l’époque de l’empire Ottoman. Le chef du gouvernement roumain a rappelé à cette occasion que le règne de Constantin Brancovan est lié entre autres à l’apparition d’un nouveau style culturel et architectural, qui porte d’ailleurs son nom, ainsi qu’à des réformes remarquables de l’économie. Lors de la visite en Turquie, effectuée à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre roumain a assisté à la cérémonie d’inauguration du premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore.



    Distinction – L’Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi (dans l’est de la Roumanie) a accordé mardi le titre de Docteur Honoris Causa au professeur américain Kenneth Arrow, Nobel d’économie. La direction de l’Université a motivé sa décision par la brillante activité du professeur Arrow (92 ans), créateur de modèles économiques. Kenneth Arrow, dont la mère a été d’origine roumaine, a reçu le Prix Nobel en 1972, à l’âge de 51 ans. Il est jusqu’à présent le plus jeune lauréat du Nobel d’économie.

  • La semaine du 16 au 21 septembre 2013

    La semaine du 16 au 21 septembre 2013


    1. Le Parlement roumain a décidé de la création d’une commission spéciale consacrée au projet de l’exploitation minière de Roşia Montană



    Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet minier canadien de Roşia Montană (au centre du pays). Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Le projet de l’exploitation aurifère de Roşia Montană a provoqué des tensions au sein de l’USL, au pouvoir, après que le cabinet de Victor Ponta a mis sur pied un projet de réglementation de l’exploitation. Une décision qui a enflammé les esprits des Roumains. Des dizaines de milliers de gens continuent à protester dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie, en affirmant que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants de Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région. Les mines de Roşia Montană renferment le plus gros gisement d’or d’Europe et le troisième au monde. Concrètement, il s’agirait de 300 tonnes d’or et 1.600 tonnes d’argent qui pourraient rapporter plusieurs milliards.



    2. La Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de type préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement la lettre d’intention en vue de la signature d’un nouvel accord de type préventif avec Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale. Il s’agit d’un accord sur deux ans, pour un montant de 4 milliards d’euros. Les institutions financières internationales ont exigé des réformes dans le domaine de la Santé et la privatisation de plusieurs compagnies d’Etat. Les seules majorations de taxes convenues avec le FMI dans le cadre du nouvel accord concernent les contributions à l’assurance maladie, les revenus ayant pour source les loyers et les accises sur les produits de luxe, pour compenser entre autres la baisse, de 24 à 9%, de la TVA sur le pain — a précisé le premier ministre Victor Ponta. Le Conseil d’administration du FMI examinera la lettre d’intention du gouvernement de Bucarest cet automne.



    3. Les anciens tortionnaires communistes condamnés à indemniser leurs anciennes victimes



    A plus de 23 ans depuis la chute du communisme, le ministère roumain de la Justice lance un débat public sur un projet de loi obligeant les anciens tortionnaires du régime communiste à indemniser leurs victimes. Aux dires des anciens détenus politiques, cette mesure intervient trop tard vu que plus de 95% d’entre eux ne sont plus en vie. Sur la liste des 35 tortionnaires entrés dans le collimateur de lInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme figurent aussi Ion Ficior, ancien responsable du camp de travail de Periprava, et Alexandru Visinescu, ancien commandant en chef de la prison de Ramnicu Sarat. Les deux sont accusés d’avoir mis en place un régime de détention répressif et abusif contre les détenus politiques. Les méthodes de persécution allaient de la privation de nourriture et de médicaments jusqu’aux tortures les plus abominables. Ce qui choque vraiment, c’est le fait que ces deux anciens tortionnaires touchent actuellement des pensions de retraite allant jusqu’à 1200 euros par mois dans un pays où le SMIC se monte à 175 euros.



    4. Les salariés des domaines de la Santé et des Transports protestent à Bucarest



    Cette semaine, les syndicats de la Santé, ainsi que des Transports et des services publics, ont organisé des protestations à Bucarest, mécontents, essentiellement, du niveau très bas des salaires. Depuis des années, le système sanitaire de Roumanie se confronte à une crise qui n’en finit plus. Les médecins demandent qu’au moins 6% du PIB soient alloués à ce domaine. En 2012, la Santé s’est vu accorder 2,9% du PIB. Les syndicalistes des Transports et des services publics sont mécontents du montant du fonds salarial, maintenu au même niveau depuis 2008. Les protestataires ont également demandé la modification de la législation en vigueur dans le domaine des Transports et la possibilité de négocier les conventions collectives. Les salariés du métro bucarestois ont lancé mardi une grève d’avertissement après l’échec des négociations avec l’administration sur la convention collective. Les travailleurs des transports menacent d’arrêter le travail pour une période illimitée, à partir du 30 septembre, si leurs demandes ne sont pas satisfaites.



    5. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, en visite officielle en Turquie.



    Le Premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait une visite officielle en Turquie pour des pourparlers avec le président turc, Abdullah Gül, et le premier ministre Recep Tayip Erdogan. Les discussions ont visé notamment le partenariat stratégique roumano-turc signé en 2011 et des projets énergétiques communs. A cette occasion, le chef du cabinet de Bucarest a précisé que la sécurité énergétique représenterait d’ici quelques années un véritable enjeu aussi bien de Bucarest que d’Ankara. Par ailleurs, Ponta a tenu à réitérer le soutien de la Roumanie à l’adhésion européenne de la Turquie. Celle-ci est le premier partenaire commercial de Bucarest à l’extérieur de l’UE. (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)

  • Les relations roumano-turques

    Les relations roumano-turques

    Ciblée sur le Partenariat stratégique signé par Bucarest et Ankara voici deux ans, la visite du premier ministre Victor Ponta en Turquie a mis en exergue la position commune des deux pays dans de nombreux domaines. Ils commencent par la sécurité énergétique et l’intensification des échanges commerciaux et vont jusqu’à la politique d’Ankara à l’égard de la Syrie ou à l’objectif de la Turquie d’intégrer l’Union européenne. La sécurité énergétique constitue, pour Bucarest et Ankara, un des enjeux les plus importants pour les années à venir, a souligné le premier ministre roumain dans ses discussions avec le président Abdullah Gül et avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.



    Victor Ponta « Le projet le plus important, c’est celui de l’interconnexion entre la Roumanie et la Turquie, un projet d’installation de câble souterrain sous la mer Noire. C’est un projet conséquent. La Roumanie dispose déjà d’un surplus d’énergie. La Turquie est un pays en plein développement économique et qui a besoin d’énergie. Etant donné sa dimension économique, je suis absolument persuadé que le projet continuera ».



    La Turquie — premier partenaire commercial de la Roumanie en dehors de l’UE et le 5e dans les échanges internationaux — demeure au premier plan des intérêts de Bucarest. La valeur des échanges commerciaux entre les deux pays pourrait bientôt arriver à 10 milliards de $, un objectif réalisable dans les conditions d’un régime des visas plus flexible pour les hommes d’affaires turcs — a estimé le premier ministre Recep Tayyip Erdogan: « Nous avons en Roumanie 7000 compagnies turques dans différents domaines d’activité et je suis sûr que suite à l’échange de notes verbales et par l’octroi d’un visa sur cinq ans pour nos hommes d’affaires, cet objectif sera atteint ».



    Les investisseurs turcs ont fait savoir au premier ministre Victor Ponta qu’ils étaient intéressés par les conditions dans lesquelles ils peuvent recevoir une aide de la part l’Etat en conformité avec les normes de l’UE et lui ont demandé l’octroi d’une telle aide, pour pouvoir développer leurs affaires en Roumanie. Tous les intérêts économiques de la Turquie en Roumanie sont accueillis avec amitié et considérés avec beaucoup d’attention — a assuré le chef du cabinet de Bucarest.



    Victor Ponta a réaffirmé, par ailleurs, le soutien absolu et inconditionnel à la Turquie en vue de son intégration à l’UE. «L’Europe a tout aussi besoin de la Turquie que la Turquie de l’Europe. Je pense effectivement qu’une Europe ayant inclus la Turquie est une Europe plus puissante, plus respectée sur le plan international et il est certain que les normes européennes nous font tous progresser dans la voie de la démocratie, de notre développement économique » – a déclaré le premier ministre roumain…(trad. : Ligia Mihaiescu)



  • 19.09.2013

    19.09.2013

    Protestations – Les travailleurs du système roumain de santé continuaient jeudi à protester pour le deuxième jour de suite devant les ministères de la Santé et des Finances. Les médecins dénoncent notamment les maigres salaires et le sous-financement. Si leurs revendications ne trouvent pas de solution, les salariés du système sanitaire envisagent d’organiser une ample marche de protestation à Bucarest, en octobre, une grève générale devant être déclenchée en novembre, lorsque seulement un tiers de l’activité sera assurée. Le ministre de la Santé, Eugen Nicolàescu, a appelé les protestataires au dialogue.



    Croissance – Si la Roumanie ne dépasse pas le seuil psychologique d’une croissance de 2% du PIB, elle n’arrivera jamais à récupérer les décalages par rapport au reste de l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Bucarest, le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian, à l’occasion d’une conférence consacrée à l’économie roumaine. Et lui d’ajouter qu’un taux satisfaisant d’absorption des fonds européens permettra à l’économie roumaine une croissance de presque 4%. A l’heure actuelle, les exportations roumaines se montent à 50 milliards d’euros et la Roumanie s’apprête à relancer son économie, a encore précisé le Ministre Vosganian. L’Institut National des Statistiques a révisé à la hausse la prévision de croissance économique du pays, de 1,6% à 2% en 2013.



    Visite – En visite à Ankara, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a été reçu par le président de la Turquie, Abdullah Gul. Il s’était entretenu auparavant avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef du cabinet de Bucarest est accompagné par les ministres roumains de l’agriculture, de la défense et de l’énergie. Le sujet dominant de ses discussions avec les officiels turcs a été le Partenariat stratégique conclu en 2011. La Roumanie vise à développer des projets communs avec la Turquie, qui est son premier partenaire commercial à lextérieur de lUE et le cinquième sur l’ensemble de ses échanges internationaux.



    Justice — Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Bucarest a donné son avis favorable au projet de loi qui condamne les anciens tortionnaires communistes à payer des dédommagements pour les faits commis entre 1945 et 1989. Aux termes de cet acte normatif, adopté mercredi par le gouvernement, ces paiements ne sauraient être effectués sur une période inférieure à cinq ans. Quant au montant de la somme à verser par les personnes condamnées, il devrait représenter 25 % au minimum et 75% au maximum de leur revenu mensuel. LInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme a déposé des plaintes pénales auprès de la Haute Cour de Justice et de Cassation contre deux anciens commandants de camps de travail, les premiers d’une liste comportant 35 noms de tortionnaires. Au total, plus de 600.000 Roumains ont été condamnés et emprisonnés pour des motifs politiques durant la période communiste, entre 1945 et 1989.