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  • En boîte de nuit avec les pleureuses

    En boîte de nuit avec les pleureuses


    L’UE s’est donné pour objectif de réduire à moitié le nombre de victimes des accidents de la route d’ici 2020 dans tous les 27 Etats membres. Une première étape serait d’identifier les différents facteurs qui influent sur le nombre total de morts sur les routes. Il s’agit, notamment, de l’excès de vitesse, de la consommation dalcool ou de drogues ou du manquement à une règle de priorité. La Roumanie a démarré récemment une série de campagnes de sensibilisation de l’opinion publique afin de réduire le plus possibles le nombre de morts sur les routes.


    Réunies sous le slogan « Va pour la vie !», les campagnes initiées par l’Inspection générale des services de police de Roumanie, en partenariat avec l’agence Publicis, se proposent d’éduquer chauffeurs et piétons à la fois, en faisant recours aux figures des trois des grands dictateurs de l’humanité. Avec des détails, Silviu Nedelschi, directeur de création chez Publicis: « Nous avons pris trois des personnages les plus odieux de l’histoire mondiale – Staline, Hitler et Saddam – et les avons collés sur un pare-brise comme s’ils avaient été percutés de plein fouet par une voiture. En fait, l’idée est qu’un tel accident ne serait jamais possible puisque la victime s’avère toujours un innocent et jamais le plus affreux personnage historique. C’est, si vous voulez, un autre moyen censé attirer l’attention des chauffeurs qui, faute de vigilance, risquent de heurter un innocent. »


    Il a suffi de deux jours pour que les images des dictateurs collées sur le pare-brise fassent le tour du monde. Ensuite, la campagne de prévention des accidents de la route s’est poursuivie avec quelque chose d’encore plus dur: une vidéo tournée un samedi soir, devant une boîte de nuit de Bucarest. Un groupe de pleureuses planté devant l’entrée accompagnait les clients plus ou moins beurrés jusqu’à leurs voitures, avec des cris et des vers spécifiques des rituels funéraires: « Tu as bu et tu vas prendre le volant? Pourquoi veux-tu nous quitter? Pourquoi gis-tu dans la rue, mon Dieu? Vas t’en, diable maudit/ C’est bien toi qui a laissé couler le venin de l’alcool dans ses veines/ Tu l’as emporté loin de la lumière et tu l’as forcé à entrer dans la voiture/ Oh, mon Dieu, serre-le dans tes bras et pardonne-lui le fait d’avoir bu et d’avoir pris le volant/ Pourquoi nous as-tu quittés ?/ Mon Bon Dieu, ait pitié de lui. »






    Si les lamentations des pleureuses s’avèrent insuffisantes pour vous faire renoncer à la voiture après avoir consommé de l’alcool, les initiateurs de la campagne publicitaire ont imaginé quelque chose d’encore plus frappant: une serviette brodée, nouée autour du rétroviseur extérieur de l’auto selon la tradition dicté par le rituel funéraire chez les Roumains. Aux dires du sous-commissaire de police Cristian Andries, la campagne, lancée sur la Toile avant la saison estivale 2012, a profondément marqué les internautes: « Nous essayons de convaincre tous les participants au trafic routier d’avoir un comportement responsable et de circuler de manière préventive. Beaucoup d’accidents de la route se produisent sur fond de consommation d’alcool et nous avons pensé à mettre sur pied cette campagne pour faire baisser le nombre de ces événements. Nous l’avons lancée exactement au moment où la plupart des jeunes se rendaient au bord de la mer Noire pour le 1er mai, justement pour les faire réfléchir un peu et saisir l’essentiel : ne conduisez pas l’automobile après avoir bu de l’alcool. Par ailleurs, cette campagne ne s’adressait pas uniquement aux jeunes, mais à tous les automobilistes. Certains ont aimé cette idée et ceux qui ont vu la vidéo ont retenu notre message. »


    Andrei Daniluc, rédacteur publicitaire principal, souligne que ce moyen de communiquer le message « ne prends pas le volant si tu as bu » a été une bonne occasion de dire les choses d’une manière différente des campagnes habituelles de la Police : « Les gens connaissent les campagnes de sensibilisation classiques de la police : ne boit pas, ne conduis pas, ne frappe pas ta conjointe, ne fait pas ça. C’est comme un parent qui dit « ne fait pas ça parce que tu auras des ennuis. » Nous avons pensé qu’en modifiant un peu l’angle, la Police ne fait qu’améliorer son image. Le monde dira « eh bien, voilà qu’ils commencent à se moderniser, ils ne se résument pas aux interdictions. » Je crois que la campagne a eu tant de succès en raison de la manière dont les choses ont été dites. Ce qui plus est, c’est une pratique typiquement roumaine, parce que je n’ai pas entendu qu’il existe ailleurs cette tradition des pleureuses professionnelles. Chez nous c’est une pratique qui remonte à la nuit des temps et je crois que c’est ainsi que s’explique pourquoi elle fonctionne toujours. Nous les approchions à la sortie de la boîte, quand ils devaient faire le choix entre prendre le volant, partir en covoiturage avec un ami ou appeler un taxi. Nous avons utilisé deux moyens de communiquer le message : le premier, les pleureuses. Si cela ne fonctionnait pas, les gens trouvaient des serviettes accrochées à leurs rétroviseurs extérieurs. Et là, ils tombaient sur un autre avertissement. Mais ce furent les pleureuses qui ont eu l’impact le plus fort. »


    Une autre vidéo qui a fait fureurs sur Internet présente une série d’images de chiens communautaires qui utilisent les passages piétons pour traverser la route. Le message est simple : s’ils peuvent faire ça, tu peux le faire aussi. C’est ainsi qu’a été analysée une autre cause majeure des accidents de la route : « Les piétons indisciplinés qui traversent la rue partout constituent une des principales causes génératrices d’accidents graves de la route en Roumanie. Depuis quelques années, la vitesse et les piétons indisciplinés occupent les deux premières places au classement des causes des accidents. Nous parlons d’une campagne inédite, mais nous espérons que la réaction du public soit positive, qu’il comprenne exactement le message : il faut traverser la rue sur un passage piétons. »


    L’année dernière, ont été enregistrés environ 9300 accidents de la route qui ont fait aussi des victimes. Aux dires du commissaire adjoint Andries, par le biais de campagnes mémorables, l’Inspection générale de la police roumaine espère que le nombre des accidents baisse de plus en plus, tout comme celui des familles vivant des drames. (trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • Régionalisation et développement

    Régionalisation et développement


    Le ministre du Développement Régional, Liviu Dragnea, a annoncé ce mercredi dernier, le démarrage du processus de régionalisation, un des projets de la plus grande envergure en Roumanie après 1989. Selon le ministre, les coûts de ce processus seront nuls et, en même temps, on fera des économies en matière de dépenses de personnel et de services publiques, précisant que les partis politiques, les syndicats, les ONG, les experts roumains et européens sont invités à participer à l’implémentation de ce projet national. Les objectifs stratégiques de la régionalisation et de la décentralisation envisagent attribuer des compétences aux régions dans les domaines de l’économie, des affaires, des fonds européens, d’infrastructure, d’éducation, de santé, d’environnement, d’agriculture, de protection sociale, de culture, de tourisme, de situations d’urgence, d’aménagement du territoire, de jeunesse et de sport.


    Pour gérer et dérouler ce processus, le gouvernement a institué un Conseil Consultatif et un Comité technique inter-ministériel. Aux termes du projet, les futures régions auront un Conseil et un président désigné par suffrage populaire qui vont gérer les budgets locaux, l’argent européen et les fonds du gouvernement ayant des compétences accrues vis-à-vis des actuelles autorités départementales car on préconise que ces transformations soient effectives jusqu’à la fin 2013. La direction des régions sera intérimaire, trois années durant, jusqu’aux prochaines élections locales. Le nombre, la configuration et la manière de fonctionnement des nouvelles entités de territoire seront peaufinées par consultations publiques. Le ministre Liviu Dragnea : « Aucun citoyen ne devra faire des déplacements supplémentaires, n’aura à supportes des coûts supplémentaires après l’achèvement du processus de régionalisation. Au contraire, aucune compétence départementale ne sera pas enlevée. En échange, les compétences qui existent, maintenant, à l’échelon central, au niveau du gouvernement, seront transférées au niveau des régions, des départements, ou, selon le cas, aux autorités locales. »


    Par ailleurs, le ministre précise qu’à travers la régionalisation, l’exécutif ne veut pas une séparation territoriale selon des critères ethniques. Il a donné l’exemple des départements du centre du pays, Harghita, Mures et Covasna à population majoritaire à ethnie hongroise : « J’ai dit que la régionalisation n’est pas un processus politique, ni un processus ethnique. Harghita, Covasna, Mures, je ne pense pas que ce sera une des régions de la Roumanie. »


    Les observateurs politiques remarquent qu’au sein de l’UE, de nombreuses démarches de re-centralisation se remarquent ainsi que des processus de décentralisation, comme dans le cas de la Roumanie et que, selon leur opinion, la responsabilité pour le choix du modèle d’organisation territoriale, comme prémisse pour assurer un développement plus dynamique, incombe à chaque Etat. (trad.: Costin Grigore)

  • 18.02.2013

    18.02.2013


    Oltchim – Le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, rencontre les syndicats des entreprises chimiques Oltchim Râmnicu-Vâlcea, actuellement en procédure d’insolvabilité, ainsi que les représentants des autorités locales. Les salariés de Oltchim demandent la garantie de leurs emplois, le paiement des arriérés salariaux et le redémarrage de l’activité de l’entreprise. Les 20 employés en grève de la faim ont interrompu cette forme de protestation après s’être vu promettre qu’ils allaient toucher l’argent qui leur est dû. Oltchim se trouve sur la liste des compagnies d’Etat qui doivent être privatisées. Un tentative de vente du paquet majoritaire d’actions de ces entreprises a échoué fin 2012.




    Vision – La Roumanie a réussi à obtenir des résultats économiques concrets à court terme, pourtant une vision à moyen et long terme est encore nécessaire — a déclaré ce lundi à Bucarest, Indermit Gill, économiste en chef pour lEurope et lAsie centrale de la Banque mondiale. Dans son rapport sur le rayonnement du modèle économique européen, le responsable estimait que ce modèle de croissance avait représenté un puissant moteur de convergence économique ayant permis aux pays émergents d’Europe de récupérer certains décalages par rapport à leurs voisins plus riches. Selon Indermit Gill, l’appartenance de la Roumanie au mécanisme de convergence est un avantage pour son développement économique. Le représentant de la Banque Mondiale a critiqué le milieu d’affaires de Roumanie et proposé des ajustements pour améliorer le commerce et l’activité dans le domaine financier, pour encourager les entreprises et l’innovation.




    CAE – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe à Bruxelles à la réunion des chefs des diplomaties de l’UE. Au menu de la rencontre: la question des sanctions contre le régime syrien et de lembargo sur les armes, le déploiement de la mission de formation de larmée malienne et le Zimbabwe après lannonce dun référendum constitutionnel. La Roumanie compte parmi les Etats qui ont exprimé des réserves face à la levée — même partielle — de l’embargo contre la Syrie, en raison des risques pour la sécurité que cela entraînerait, a affirmé Titus Corlăţean à l’issue de la réunion d’il y a deux semaines.




    Festival – Le Festival olympique de la jeunesse européenne se poursuit à Brasov, dans les Carpates Méridionales. Cette deuxième journée est consacrée aux épreuves de ski de fond, ski alpin, short track, saut à ski et hockey sur glace. Hier, la patinoire de la ville de Brasov a accueilli les premières compétitions de short track. C’est la 11e édition de ce Festival, organisé depuis 20 ans dans des pays avec une longue tradition dans le domaine des sports d’hiver: Suède, Finlande, Suisse. La Roumanie est représentée cette année par une délégation de 60 sportifs — soit la 3e délégation comme nombre de participants après celles de la Russie et de la République Tchèque.

  • Obtenir la nationalité roumaine

    Obtenir la nationalité roumaine


    Selon la législation roumaine, les étrangers et les apatrides qui souhaitent obtenir la citoyenneté roumaine doivent avoir résidé sur le sol roumain depuis au moins 8 ans.Un étranger uni à un conjoint roumain depuis au moins 5 ans peut demander à acquérir la citoyenneté roumaine. Ces durées peuvent être réduites à moitié si le demandeur est une personnalité de renommée internationale, sil est citoyen dun autre Etat de lUE, sil a obtenu le statut de réfugié en Roumanie ou encore sil a investi dans le pays des montants dépassant un million deuros. Loctroi de la citoyenneté roumaine nest pas conditionné de labandon de la citoyenneté antérieure.


    Aux formulaires de demande on doit attacher le passeport, muni dun visa de résidence en Roumanie, une copie du passeport, ainsi quune traduction légalisée dun acte de naissance. Sont également nécessaires le casier judiciaire délivré par le Ministère roumain de lIntérieur et le casier du pays dorigine, traduit en roumain. A la demande on doit aussi annexer selon le cas, le contrat de location ou de propriété dun immeuble en Roumanie et un document qui atteste la source de ses revenus en Roumanie: lacte de création dune société commerciale, accompagné du dernier bilan comptable, si le sollicitant est un entrepreneur privé, ou le contrat de travail sil est salarié. Lintéressé doit aussi faire une déclaration attestant quil na pas déroulé ni soutenu des actions contre lordre de droit ou la sécurité nationale de la Roumanie.


    Avant de déposer la demande il faut payer une taxe consulaire denviron 43 euros, une taxe denregistrement de la demande de 70 centimes deuros ainsi quun timbre judiciaire de 35 euros. A noter aussi que le sollicitant doit avoir un niveau suffisant de connaissance de la langue roumaine, de la Constitution, de lhymne national ainsi que des notions de culture et de civilisation roumaine. Des informations supplémentaires sur le sujet sont disponibles à ladresse www.just.ro, section consacrée à lAutorité Nationale pour la citoyenneté.


    Notons pour terminer que loctroi de la citoyenneté roumaine se fait sur lordre du président de lAutorité nationale pour la citoyenneté. Dans un délai de 3 mois tout au plus depuis la communication de lordre, les demandeurs sont convoqués en vue de la prestation de serment.

  • 14.02.2013

    14.02.2013


    Economie – Sur les trois derniers mois de l’année 2012, le PIB roumain a progressé de 0,2% par rapport au trimestre précédent, a annoncé jeudi l’Institut National de la Statistique. La croissance économique n’a été que de 0,2% par rapport à 2011, en raison notamment de la faible production agricole, de la baisse des investissements et du faible taux d’absorption des fonds européens. S’y ajoutent l’instabilité politique interne et la crise internationale. L’économie roumaine a toutefois évité le retour à la récession, que certains analystes avait anticipé suite à la baisse enregistrée au troisième trimestre. En 2013, les autorités tablent sur une croissance d’environ 1,5%.






    Agriculture – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, participe ce jeudi, à Nürnberg, en Allemagne au débat « L’Agriculture écologique — à l’horizon 2020 », organisé dans le cadre de la plus importante Foire commerciale consacrée aux produits biologiques du monde — Biofach. Le Commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, y sera aussi présent. La Roumanie a d’ailleurs été désignée le « Pays de l’année » dans le cadre de cette Foire BioFach, qui réunit des exposants de 130 pays.






    Cheval – Les ministres de l’Agriculture des pays européens les plus touchés par le scandale de la viande de cheval dans des plats cuisinés – à savoir, la France, la Grande Bretagne, le Luxembourg, la Suède, la Roumanie et la Pologne — ont décidé que les enquêtes menées dans plusieurs pays de l’UE soit coordonnées par loffice européen de police, Europol. De même des contrôles ADN seront pratiqués le mois prochain sur les produits présentés comme contenant de la viande de boeuf. Les autorités de Bucarest ont vérifié les abattoirs de Roumanie initialement mis en cause, et n’ont pas trouvé d’irrégularités.






    Anniversaire – L’Athénée roumain de Bucarest fête ce jeudi son 125e anniversaire. Inauguré le 14 février 1888, l’Athénée est un édifice symbolique de la culture nationale. Relevant du style néoclassique, le bâtiment comporte des éléments spécifiques de l’architecture française de la fin du 19e siècle. Le monument figure sur la liste du Patrimoine européen.






    Tourisme – La Roumanie participe pour la 33e année consécutive à la Bourse Internationale du Tourisme de Milan, premier Salon du secteur en Italie. Cette année, la Roumanie se donne pour but de promouvoir des destinations méconnues des Italiens, telles le Delta du Danube ou la région du Maramures, dans le nord-ouest du pays. Selon le correspondant de Radio Roumanie, en 2012 près de 300 mille touristes italiens ont visité la Roumanie.






    Sport – 58 sportifs représenteront la Roumanie au Festival Olympique de la jeunesse européenne 2013, prévu du 17 au 22 février, dans le département de Brasov, au centre du pays. La Roumanie sera le mieux représentée aux compétitions de hockey, la sélection regroupant 20 sportifs. Au total, 900 sportifs de 45 pays seront en lice dans 8 épreuves : ski de fond, ski alpin, snowboard, biathlon, patinage artistique, patinage vitesse, hockey, saut à ski. L’événement est considéré comme la plus importante compétition d’hiver jamais organisée en Roumanie.

  • Vote nouveau pour un statut nouveau

    Vote nouveau pour un statut nouveau


    Re-examiné au Parlement après le refus du Président Traian Bàsescu de le promulguer, le statut des parlementaires roumains a été adopté cette semaine par le législatif de Bucarest.






    La raison du mécontentement du chef de l’Etat concerne certaines stipulations controversées à l’égard de l’incompatibilité et du conflit d’intérêts constatées par l’Agence Nationale d’Intégrité (ANI) qui contreviendraient aux exigences de l’Union Européenne. Selon les nouvelles modifications, l’état d’incompatibilité constaté par ANI sera notifié au parlementaire de la chambre respective. Celui-ci peut contester le rapport dans un délai de maximum 45 jours, vis-à-vis des 15 dans l’ancien statut, à partir du moment de la notification.






    Le président de la Chambre des Députés, le social-démocrate Valeriu Zgonea soutient que les modifications du statut simplifient les procédures liées à l’incompatibilité des parlementaires: « Nous y avons introduit cette clé, c’est nous qui informons le parlementaire, pour ne plus avoir des commentaires. Par ailleurs, au bout de 15 jours, un délai assez bref, nous avons sur les bras un député ou un sénateur de la Roumanie élu avec des dizaines de milliers de voix qui n’est pas en mesure de pouvoir contester un rapport de ANI. »




    Si l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie(UDMR) s’est abstenue du vote sur les modifications au statut des parlementaires, les autres formations d’opposition, le Parti du Peuple — Dan Diaconescu (PP-DD) et le Parti Démocrate Libéral (PDL) ont voté contre.




    Les démocrates-libéraux ont décidé de contester ce statut devant la Cour Constitutionnelle car ils estiment que le texte adopté offre aux sénateurs et aux députés une sorte de super-immunité, comme affirme le député PDL Gabriel Andronache: « Super-immunité qui crée la discrimination entre parlementaires et autres catégories d’élus, surtout les élus locaux. Vous avez éliminé toute autre forme de responsabilité, raison pour laquelle nous allons déposer une initiative législative qui envisage corriger toutes ces situations.»




    Il s’agirait d’une initiative législative qui puisse souligner que l’immunité parlementaire ne couvre que les déclarations politiques et que tout autre conflit d’intérêts suppose la perte le mandat. Au début de la semaine, du document re-examiné par la Commission des statuts et par les Commissions juridiques réunies on a éliminé la stipulation selon laquelle le parlementaire qui n’attaque pas devant une Cour de Justice le rapport de ANI concernant son incompatibilité perdrait son mandat.






    Selon l’ancien ministre de la Justice, le sénateur PNL Tudor Chiuariu, une telle prévision serait inacceptable car pouvant mener à la cessation du mandat du parlementaire visé pour plusieurs raisons n’étant pas liées à celui-ci….(trad.: Costin Grigore)

  • Le scandale européen de la viande de cheval

    Le scandale européen de la viande de cheval


    Une réunion des responsables et des experts européens sera convoquée cette semaine à Bruxelles pour examiner l’affaire de la viande de cheval estampillée comme bovine. Ces derniers jours, dans plusieurs pays européens, dont la Roumanie, des enquêtes ont été et continuent d’être menées dans ce dossier.






    Entre temps, les produits incriminés ont été retirés de plusieurs marchés européens où ils étaient commercialisés. Le scandale s’est fait jour au Royaume Uni et en Suède, où des produits surgelés étiquetés comme étant faits avec du bœuf étaient proposés à la vente, alors qu’en fait ils contenaient du cheval. Les produits provenaient d’un fournisseur français, qui a soutenu avoir utilisé de la viande de provenance roumaine. Les autorités roumaines ont vérifié les deux abattoirs roumains auxquels les compagnies françaises affirment avoir acheté la viande, sans trouver d’irrégularités.




    Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin: «Il n’existe aucun indice qui confirme en ce moment que l’étiquetage erroné ait été fait en Roumanie, dans des établissements ou sur le territoire de la Roumanie. Ce qui est très important et je voudrais le souligner, c’est que la Roumanie n’a pas exporté de viande hachée ».




    Le premier ministre Victor Ponta a déclaré à son tour que la Roumanie n’est nullement coupable dans le scandale de la viande de cheval du Royaume Uni. Victor Ponta: « Je ne crois pas que la Roumanie, étant transparente et respectant toutes les normes, puisse et doive accepter le statut de suspect de service. Il est très clair que la compagnie française na eu aucun contrat direct avec des sociétés roumaines. Afin de rétablir la crédibilité au niveau européen, il faut établir clairement ou sest produite la fraude et qui en est coupable. Notre intérêt et notre pouvoir direct a été de vérifier en Roumanie si cela existe ; suite aux éléments dont nous disposons en ce moment, il nexiste aucune violation des règles et des standards européens », a martelé M. Ponta.




    Il a précisé que le ministère de l’Agriculture et les autres autorités ayant des attributions en la matière demanderont, au nom de la Roumanie, que les compagnies se rendant coupables du scandale de la viande de cheval soient tenues directement responsables.






    En visite à Bucarest, le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Cioloş, s’est exprimé sur le sujet à son tour: « Dans ce cas il ne sagit pas dun problème de sécurité alimentaire ou sanitaire, mais dun risque de fraude. Jusquici la Commission européenne ne dispose pas de données qui incriminent un Etat ou un autre, une compagnie ou une autre. La Commission européenne est en contact permanent avec les Etats membres impliqués dans ce sujet et il est dans notre intérêt que ce problème soit tiré au clair au plus tôt ».





    Reste à voir quelles décisions seront prises les jours suivants au niveau européen pour que de telles situations soient évitées à l’avenir… (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 12.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 12.02.2013


    Plusieurs sujets font débat dans la presse écrite parue mardi, à Bucarest. Et nous allons commencer par celui qui fait la une du quotidien Romania libera : la condamnation à trois ans de prison avec sursis du controversé Gigi Becali, homme politique, patron du club roumain de football Steaua Bucarest, accusé en 2009 d’avoir séquestré trois personnes. Pourtant, ce n’est pas le verdict de la justice qui a poussé la presse à écrire là-dessus, mais le fait que Becali « a démissionné du Parti National Libéral pour devenir parlementaire indépendant » titre Jurnalul National. « Je ne veux faire aucun mal à Monsieur Crin Antonescu » a déclaré le patron de Steaua qui a reçu l’arrêt en terre arabe, à Dubaï, où il s’était réfugié pour l’attendre. « Comment rester dans un pays comme la Roumanie qui se rend coupable d’abus ? » a déclaré Becali aux journalistes de Romania libera. Et toujours à propos de la classe politique roumaine, les parlementaires roumains peuvent respirer soulagés, lit-on dans Jurnalul National : grâce à une décision adoptée par les commissions de spécialité du Parlement, dorénavant, même si l’Agence Nationale pour I’Intégrité juge que leur mandat est incompatible avec un autre mandat ou une situation qui les place en conflit d’intérêt, les parlementaires pourront continuer de siéger tant qu’un tribunal n’aura pas statué sur leur situation.


    Le journal Adevarul fait couler beaucoup d’encre sur le tout récent scandale autour des plats surgelés de lasagne au bœuf contenant de la viande de cheval et titre : « les Français plantent des cornes au cheval roumain ». Suite à une enquête, les autorités roumaines n’ont rien trouvé de suspect et du coup les accusations formulées par la partie française semblent de plus en plus superflues. Lors d’une conférence de presse organisée lundi, le premier ministre roumain, Victor Ponta, s’est dit révolté par la façon dont la Roumanie risque de jouer le rôle du bouc émissaire. « La Roumanie ne veut pas devenir le suspect de service de l’Europe de l’Est » a affirmé Ponta sur un ton révolté.


    D’ailleurs, le même ton critique, il l’a employé également pour « montrer sa déception » face au résultat des négociations de Bruxelles autour du futur budget européen. Concrètement, la Roumanie se verra accorder une enveloppe de presque 40 milliards d’euros. Est-ce beaucoup ? De l’avis du chef de la République, la réponse est affirmative, surtout que Bucarest se voit réserver de 18% de plus par rapport au budget antérieur. Pourtant, la presse montre un premier ministre accusateur qui déplore les 9 milliards d’euros promis dans un premier temps à Bucarest, lors du Conseil européen de l’automne dernier. Romania libera essaie de ménager tant la chèvre que le chou et dit par la voix de son éditorialiste que ce qui compte vraiment pour Bucarest, ce n’est pas forcément le montant fixé par les bureaucrates européens, mais « que les bureaucrates locaux puissent réussir à attirer tout cet argent ». Car, poursuit le journaliste, il ne faut pas oublier que nous parlons d’un pays dont le taux d’absorption tourne autour de 12% tout au plus. Bien que la Roumanie ait négocié des conditions plus favorables pour accéder aux fonds structurels, comme l’annonce Adevarul, on continue pourtant à se demander comment elle fera pour accélérer l’absorption. Une question qui attend toujours la réponse et qui clôture la revue de la presse écrite parue ce mardi.

  • La semaine du 4 au 10 février 2013

    La semaine du 4 au 10 février 2013


    Feu vert du Parlement roumain au budget de l’Etat et à celui de la sécurité sociale 2013




    Après plusieurs journées de disputes entre pouvoir et opposition, le Parlement de Bucarest a adopté jeudi les projets de loi du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013. Le budget prend en compte une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation annuel moyen de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le Premier ministre roumain, Victor Ponta affirme qu’il s’agit du meilleur budget possible alors que l’opposition dénonce un budget de la pauvreté. Selon les prévisions des spécialistes de la Banque Nationale de Roumanie, en 2013 la croissance économique du pays sera d’environ 1,5%, une estimation qui coïncide avec celle du FMI. La Banque centrale met en garde contre le fait que la monnaie nationale dépend dans la prochaine période de l’évolution de la monnaie unique européenne, de la production agricole et des réformes structurelles; selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Israescu, celles-ci continueront à être toutefois dominées par l’incertitude entourées d’incertitude en raison des problèmes sociaux, politiques et techniques qu’elles entraînent.







    Priorités législatives pour 2013




    Le Parlement de Bucarest a entamé sa première session ordinaire de l’année. Parmi les priorités : la révision de la Constitution, la réorganisation territoriale et l’adoption du statut des parlementaires. La modification de la loi fondamentale de l’Etat devrait, entre autres, tirer au clair les attributions du président et celles de la Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du statut des parlementaires, les débats ont été reportés d’une semaine. Ils ont buté sur l’article stipulant que les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité peuvent perdre leur mandat s’ils ne contestent pas la décision en justice dans un délai de 15 jours. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a renvoyé ce projet au Législatif à cause des confusions liées à l’incompatibilité ou au conflit d’intérêts. La loi la plus controversée s’annonce celle de la réorganisation territoriale. La version de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, prévoit la mise en place de 8 régions de développement, alors que le PDL, en opposition, se prononce pour la transformation des 41 départements actuels en 8 plus grands.







    Reprise des paiements vers la Roumanie dans le cadre du POSDRU




    Les représentants de l’UE ont décidé de débloquer le Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines (POSDRU). La décision a été prise suite à une récente mission d’audit en Roumanie. Ces paiements avaient été suspendus l’été dernier à cause d’irrégularités identifiées dans la mise en œuvre de plusieurs projets. La Commission européenne reprendra les paiements vers la Roumanie pour les demandes de remboursement envoyées en décembre 2012 et se montant à 148 millions d’euros. 5 ans après son adhésion à l’UE, la Roumanie se classe dernière parmi les 27 Etats membres pour ce qui est du taux d’absorption des fonds européens. Jusqu’à la fin janvier 2013, Bucarest avait attiré des fonds d’un montant de 2,2 milliards d’euros sur un total de 19,2 milliards alloués à la Roumanie, dans l’exercice budgétaire 2007-2013.







    Le gouvernement roumain avalise la privatisation de la compagnie ferroviaire de fret « CFR Marfa »




    Le cabinet de Bucarest a donné son feu vert à la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire « CFR Marfa », approuvée auparavant par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué que le processus visait à attirer un investisseur stratégique, qui devrait garantir sa participation à l’appel d’offres avec 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 17% de la valeur des actions de la société ferroviaire. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retard des salaires des personnels de la compagnie ainsi que sa rentabilisation étaient les priorités visées. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des engagements assumés par le cabinet de Bucarest, dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.







    Controverse diplomatique entre Bucarest et Budapest




    La dispute visant le drapeau des Sicules, enseigne d’une partie de la communauté de souche hongroise de Roumanie, a provoqué un échange tendu entre la Bucarest et Budapest. La situation a été calmée jeudi, lors d’une conversation téléphonique, par les chefs des diplomaties roumaine et hongroise, Titus Corlatean et Janos Martonyi. Pour améliorer la coopération bilatérale, l’escalade des prises de position et des déclarations publiques dans les deux pays devrait être évitée, ont convenu les deux hommes. La controverse est apparue après que Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, a appelé les autorités locales sur l’ensemble du territoire du pays voisin à se montrer solidaires avec la communauté magyare de Roumanie, en arborant le drapeau de la Contrée des Sicules, une région couvrant plusieurs départements du centre de la Roumanie. Bucarest avait auparavant interdit que cette bannière soit hissée sur les sièges des institutions publiques de cette région. Les propos du responsable hongrois en faveur de l’autonomie territoriale de la minorité magyare, de même qu’une prise de position similaire de l’ambassadeur de Budapest en Roumanie, ont été vivement critiqués par les autorités roumaines.







    Participation des forces de l’armée roumaine à des missions et opérations en dehors des frontières roumaines




    Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie a approuvé la participation de plus de 2000 militaires roumains à des missions et des opérations à l’extérieur des frontières nationales. En même temps, le Conseil a décidé de l’envoi d’un contingent de 10 militaires, formateurs et personnel d’Etat major, à la mission de l’UE de formation au Mali…. (trad. : Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • Eveniment Top – 09.02.2013

    Nomlu a bugetului di stat şi aţel a asiguripserilor sociali furâ apruchiati fost tu Parlamentu.





    Dupu ma multi dzâli di moaubeţ apreasi întrâ Puteari şi Opoziţii, Legislativlu apruchie, gioi, proiectul a nomlui a bugetlui di stat şi pi aţel a asiguripserilor sociali di stat pi 2013. Bugetlu este fundamentat pi unâ crişteari icunumicâ di 1,6%, unâ inflaţii di mesi anualâ di 4,3%, un cursu di mesi di 4,5 lei/euro şi un deficit bugetar di 2,1% dit PIB. Premierlu Victor Ponta dzâsi câ easti nai ma bunlu buget, tu chiro ţi opoziţia bagâ câbati câ eastu easti unlu di niaveari. Uidisit cu prognoza a specialişţâlor BNR, criştearea ali icunumii româneascâ va s-hibâ tu 2013 di vârâ 1,5%, estimari ţi easti unâ cu aţea ali FMI. BNR spuni câ putearea a leului easti, ligatâ tu chirolu yinitor, di catandisea ali monedâ unicâ europeanâ, di producţia agricolâ, ama şi di reformili structurali, bâgati di Mugur Isărescu sum semnul di incertitudini, ti furn’iea a problemilor sociali, politici şi tehnici pi cari le au.



    Parlamentul di Bucureşti zburaşti di priorităţili legislativi ti 2013.





    Ahurhi prota sesiuni ordinarâ di estan a Parlamentului di Bucureşti. Prit protili lucri ti adrari suntu revizuirea ali Constituţii, reorganizarea teritorialâ icâ apruchiarea a statutlui a parlamentarilor. Alâxearea a nomlui di timel’iu ali vâsâlii va s-limpidzascâ borgili a prezidentului şi ali Curti Constituţionali. Tu ţi mutreaşti statutlu a parlamentarilor, moaubeţli pi aestâ temâ furâ amânati cu unâ stâmânâ. Eali s-dânâsirâ la un articol cari dzâţi câ parlamentarl’ii declaraţ incompatibili di ANI pot ş-chiarâ mandatlu maca nu contestâ apofasea tu instanţâ – tu chiro di 15 dzâli. Caplu a statului pitricu disnău aestu proiectu a Legislativului ti lucri şi nu-s limpidz, constatati tu ţi mutreaşti incompatibilitatea icâ conflictul di interesi. Nai ma zburâtlu nom va s-hibâ aţel mutrinda riîndridzearea teritorialâ. Varianta USL (la guvernaro) mutreaşti optu regiuni di dezvoltare, iara tu idyul chiro PDL (opoziţii) va ca aţilor 40 di giudeţi di tora s-lâ ia loclu optu giudeţi mări.



    CE apufuseaşti darea a pâradzlor câtâ România ti POSDRU



    Reprezentanţl’iii UE deadirâ cali ti Programlu Operaţional Sectorial ti Împrustarea a Resursilor Umani (POSDRU), dupu misiunea di audit di tora ayoniea. Pâradl’ii ti POSDRU furâ dânâsiţ tu vearea a anlui ţi tricu ti nereguli mutrinda atribuirea di ma ninti şi derularea a nâscântor proiecti. CE va s-pitreacâ iara pâradz ali România ti câftărli di rambursari pitricuti tu andreu 2012, cu un pâhă di 148 di milioani di euro. La ţinţi an’i di la intrarea tu UE, România easti pi aţel dit soni loc dintrâ aţeali 27 di stati comunitari mutrinda luarea di pâradz europen’i. Pânâ tu inşita a meslui Yinaru, Bucureştiul luă fonduri di 2,2 miliardi dit totalu di 19,2 miliardi di euro dati di Bruxelles ali vâsâlii, , tu chirolu 2007-2013.

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  • 08.02.2013

    08.02.2013


    Sommet – Le sommet européen sur le budget 2014-2020 de lUE se poursuit à Bruxelles, après une nuit de négociations intenses. Le président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, a mis sur la table dans la nuit une proposition de budget prévoyant une réduction de 3% des dépenses – ce qui serait la première baisse dun budget européen. L’accord, qui doit être finalisé dans la journée, est un compromis entre les Etats du nord de l’Europe — comme le Royaume Uni ou les Pays-Bas — qui exigent un budget d’austérité, et les Etats du sud-est du continent, qui souhaitent le maintien au même niveau des dépenses pour l’agriculture et l’infrastructure. La Roumanie, représentée à Bruxelles par le président de la République, Traian Băsescu, voudrait que les fonds destinés aux politiques de cohésion ou à l’agriculture ne soient pas affectés par la réduction du budget 2014-2020 de l’Union.






    Emploi – La ministre roumaine du Travail, Mariana Câmpeanu, participe à une réunion informelle des ministres du travail de l’UE à Dublin, en Irlande. La session plénière est consacrée à l’importance des services publics de l’emploi et à leur rôle dans la solution des problèmes auxquels est confronté le marché européen de l’emploi. La réunion a débuté jeudi, lorsque les participants se sont penchés sur les moyens de soutenir les personnes en quête d’un emploi, notamment celles des catégories vulnérables.




    Flamme – Arrivée à Bucarest, début février, directement d’Athènes, la flamme olympique sera portée ce samedi, pendant une demi-journée, par 70 personnes à travers la capitale roumaine. Le 17 février, la torche arrivera à Braşov, ville des Carpates méridionales qui accueille, jusqu’au 22 février, le Festival olympique de la jeunesse européenne. Des compétitions de snowboard, ski de fond, short-track, patinage artistique et biathlon s’y déroulent pendant 6 jours. Un millier de sportifs de 45 pays ont déjà annoncé leur participation à ce festival olympique.






    Berlinale – 6 des 19 films en lice à Berlin pour l’Ours d’Or proviennent d’Europe orientale. La Roumanie est présente au Festival du film de Berlin par le long métrage La position de l’enfant” du réalisateur Călin Netzer — histoire émouvante et pleine d’humour des relations entre une mère dominatrice et son fils adulte. Plus de 400 films figurent au programme de la Berlinale 2013.

  • A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013


    L’affaire du drapeau sicule, hissé sur un bâtiment officiel de Covasna (dans le centre de la Roumanie), se retrouve dans tous les quotidiens parus ce vendredi à Bucarest.« La guerre du drapeau » a provoqué des tensions entre Budapest et Bucarest, lit-on dans le quotidien Adevarul selon lequel le véritable enjeu de cette affaire ce sont les votes que pourrait collecter le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élections législatives en Hongrie sont prévues pour l’année 2014, explique Adevarul qui précise qu’à l’heure actuelle le parti Fidesz du premier ministre Orban ne recense que 40% des intentions de vote. C’est pourquoi les votes des Magyars de Roumanie lui sont, estime Adevarul.


    Selon Jurnalul national, cette opinion est partagée aussi le premier ministre roumain Victor Ponta, de l’avis duquel il s’agirait également d’une « provocation sur la toile de fond des élections en Hongrie ». Pour l’éditorialiste de Romania libera, Cristian Câmpeanu, toute cette affaire n’est que du « délire à Bucarest et à Budapest ». « Deux petits pays, à la périphérie de l’Europe, sont dirigés par des leaders provinciaux et quasi – autocratiques. Les deux Etats, confrontés à de sérieux problèmes de respect de l’Etat de Droit et à des difficultés économiques, ont plongé avec enthousiasme dans le populisme le plus rudimentaire pour que l’opinion publique n’observe pas leurs propres échecs », écrit Cristian Câmpeanu dans son éditorial de Romania libera.


    Et la conclusion est à retrouver dans les pages d’Evenimentul zilei : « Sur la toile de fonds des querelles entre les politiciens roumains et hongrois autour du drapeau sicule, les habitants de la ville de Vesprèm en Hongrie, commémorent quatre ans depuis la mort du handballeur roumain Marian Cosma. Celui-ci avait été poignardé en 2009 dans une boite de nuit de la ville hongroise », rappelle Evenimentul zilei.


    Retour aux choses sérieuses, c’est à dire à l’argent. Le budget de l’Etat pour 2013 a été adopté par le législatif de Bucarest, annonce Jurnalul national qui cite le premier ministre Victor Ponta : « Ce n’est pas un budget parfait, mais c’est le meilleur que nous puissions avoir ». Sans commentaires donc. Par contre, des négociations tendues se déroulent à Bruxelles au sujet du prochain exercice budgétaire de l’UE, annonce Romania libera. De nouvelles réductions de dépenses, d’environ 15 milliards d’euros, figuraient à l’agenda des négociations. Plusieurs milliards d’euros seront pourtant alloués à l’emploi et à la recherche, précise Romania libera.


    Adevarul estime que les leaders européens cherchent le domaine à priver de pas moins de 30 milliards d’euros. La Roumanie ne souhaite pas que ces coupes touche aussi le budget de la Politique agricole commune, ni celui des politiques de cohésion, précise Adevarul. La bonne nouvelle en provenance de Bruxelles figure dans les pages d’Evenimentul zilei, qui annonce le déblocage des remboursements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Et pourtant cette mesure ne constitue pas une solution aux ennuis financiers des sociétés qui risquent de déposer le bilan en raison du blocage de ce programme pendant plusieurs mois, conclut Evenimentul zilei.


    Et cette revue de presse s’achève sur deux invitations pour ce week-end, lancées par le quotidien Adevarul. La flamme olympique doit traverser les stations la Vallée de la Prahova qui accueilleront en ce mois de février le Festival olympique de la jeunesse européenne. Si vous n’êtes pas vraiment sportifs, mais plutôt passionnés de bonne bouffe, alors vous serez servis à Slanà-Fest, le Festival du lard de Cluj. Son organisation quelques jours avant la Saint Valentin confirme le fait qu’en Roumanie l’amour passe par l’estomac.

  • La Roumanie et la sécurité internationale

    La Roumanie et la sécurité internationale


    La Roumanie va envoyer 10 militaires pour participer à la mission d’instruction des forces armées du Mali, pays africain confronté avec une rébellion islamiste. Cette décision a été prise par le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie selon lequel la contribution roumaine avec des instructeurs et personnel d’état majeur à cette mission est conforme aux obligations qui lui incombent en sa qualité d’Etat membre de l’Union Européenne et de l’appui exprimé vis-à-vis des démarches de l’Union pour stopper l’activité terroriste et de crime organisée.






    La mission de l’UE au Mali qui implique quelques 500 personnes de 15 Etats pourrait devenir intégralement opérationnelle à la mi-mars prochain — déclarait, récemment, le ministre français de la Défense. Pendant une première année, 650 soldats maliens suivront des cours d’instruction et formation. La France a lancé l’opération militaire au Mali le 11 janvier dernier pour bloquer l’offensive vers le sud des groupes militaires islamistes qui contrôlaient le nord du pays depuis, déjà, plus de neuf mois. Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou ont été reconquis tandis qu’à Kidal, dans le nord-est, les soldats français contrôlent l’aéroport, la ville étant sécurisée par quelques 1800 militaires du Tchad.




    Un premier bilan des combats communiqué par les autorités françaises annonce que plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués pendant les plus de trois semaines d’interventions militaires. Paris préconise le début de son retrait militaire au mois de mars prochain si les évolutions du terrain le permettent. La France qui a engagé presque 4000 soldats au Mali soutient que c’est aux troupes africaines qu’incombe la tâche de garantir la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de cet Etat du nord-est africain. Cette force africaine devrait comprendre en fin de compte quelques 6000 soldats dont 2000 sont, déjà, au Mali. La première phase de l’opération française a été réalisée de façon efficace en bloquant les groupes terroristes et en reconquérant les villes du nord — dit la France, sans, pour autant, minimaliser les risques qui persistent dans la région.




    Quant à la Roumanie, sa participation à la mission de l’UE confirme son engagement assumé dans la lutte antiterroriste et dans l‘assurance de la sécurité internationale aux côtés de ses partenaires européens et euro-atlantiques. Les événements tragiques du mois de janvier ont fait la preuve, une fois de plus, que le terrorisme peut frapper n’importe où sur la planète, raison pour laquelle les foyers terroristes doivent être éteintes partout.




    Rappelons que des dizaines d’employés étrangers travaillant pour une exploitation de gaz en Algérie, dont deux Roumains, sont tombés victimes d’une ample prise d’otages fomentée par un groupe terrorise en tant que représailles vis-à-vis de l’intervention française au Mali. (trad.: Costin Grigore)

  • La Roumanie à la réunion Europe – Amérique Latine

    La Roumanie à la réunion Europe – Amérique Latine


    Les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes représentent une solution pour élargir la palette des exportations roumaines ; ils permettraient également à Bucarest de réduire sa dépendance économique de la zone euro, confrontée à des évolutions négatives ces dernières années, avait estimé le président de la Roumanie, Traian Basescu, à la fin du sommet UE-CELAC, de la capitale chilienne, Santiago. Le résultat principal de cette réunion, selon le chef de l’Etat roumain, a été l’accord des leaders européens et latino-américains ayant débouché sur un partenariat stratégique entre les deux régions, avec des bénéfices majeurs d’ailleurs, vu que les échanges commerciaux entre les deux parties se sont chiffrés à quelque 200 milliards d’euros en 2012. Ensemble, les économies européennes et celles de la Communauté des Etats de l’Amérique Latine et Caraïbes fournissent un tiers du PIB mondial — une raison de plus pour les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE de vouloir renforcer ce partenariat.




    Ces 10 dernières années, l’UE a investi près de 400 milliards d’euros dans différents secteurs de la région latino-américaine et caribéenne. Les intérêts de la communauté européenne dans cette zone sont importants. La Roumanie suit, elle aussi, cette tendance, explique le président Traian Basescu : « Je vous donnerais un seul chiffre. En 2012, le mois de novembre compris, le niveau des échanges commerciaux entre la Roumanie et les pays latino-américains a augmenté de 47%, avec même un léger excédent ; les exportations roumaines vers cette destination se sont chiffrées à 700 millions d’euros, alors que les pays de l’Amérique latine ont exporté en Roumanie des biens pour un montant de 600 millions d’euros. C’est une croissance explosive » .





    Et lui d’ajouter que les sociétés roumaines peuvent continuer dans cette voie, vu les accords commerciaux déjà existants ou qui seront conclu entre l’UE et les pays de la région : « Le cadre mis en place par ce sommet permettra aux sociétés roumaines de diversifier les marchés d’exportation. Au cours des deux ou trois dernières années, les compagnies roumaines ont fait leur retour sur les marchés du monde arabe. Nous devons faire de même avec l’Amérique latine et entrer sur les marchés des Caraïbes, afin de réduire notre dépendance de tout ce qui se passe à l’intérieur de l’UE. La leçon de la crise de la zone euro, qui a affecté la Roumanie aussi — cette leçon nous la vivons aujourd’hui, de même que nous l’avons vécue l’année dernière ; nous espérons qu’en 2014 ce sera mieux. C’est clair pourtant que les pays de la Communauté des Etats latino-américains et des Caribéens sont une solution pour développer notre commerce extérieur » .





    Le chef de l’Etat a encore parlé des perspectives des sociétés roumaines de décrocher des contrats avantageux grâce aux missions économiques dans la région. C’est le cas, selon Traian Basescu, de la compagnie Astra de la ville d’Arad (dans l’ouest de la Roumanie) qui a reçu des offres d’exporter des voitures de fret et de passagers au Brésil. (trad.: Andrei Popov)

  • La semaine du 28 janvier au 3 février 2013

    La semaine du 28 janvier au 3 février 2013


    Le rapport du Mécanisme européen de coopération et de vérification sur la justice roumaine






    La Roumanie n’a mis en œuvre que partiellement les recommandations de la Commission européenne sur l’Etat de droit. Voilà la conclusion du rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sur les progrès de la justice roumaine, document présenté mercredi à Bruxelles. L’exécutif communautaire remarque néanmoins que la Constitution, de même que le rôle et les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie, ont été observés, bien qu’une certaine préoccupation subsiste quant à l’instabilité à laquelle les institutions judiciaires se voient confronter.

    La Commission européenne se félicite, par ailleurs, de l’activité du Parquet national anticorruption et de l’Agence nationale de l’intégrité, remarquant que le nombre de condamnations pour corruption avait doublé dernièrement. Le rapport met également en exergue la nécessité de désigner un procureur général de Roumanie et une nouvelle direction du Parquet anticorruption qui fassent preuve d’indépendance, d’intégrité et de professionnalisme. La Commission demande, dans le même temps, que les élus déclarés incompatibles pour remplir leurs fonctions présentent leur démission ; ceux qui font l’objet de poursuites pénales ne doivent plus être protégés par l’immunité, dont bénéficient les hauts dignitaires. Pour la première fois, la Commission attire l’attention sur le rôle de la presse, affirmant que le système judiciaire a subi des pressions de la part des médias.

    En outre, la l’exécutif communautaire affirme sa conviction que la Roumanie remplit les critères spécifiques pour adhérer à l’espace Schengen. Le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification précise expressément ce fait, alors que plusieurs Etats membres conditionnent l’entrée de Bucarest dans l’espace de libre circulation des progrès enregistrés par la réforme de la justice et la lutte contre la corruption. L’adhésion de la Roumanie à Schengen a déjà été reportée à plusieurs reprises. Une décision en ce sens est à nouveau attendue pour mars prochain.







    Le projet de budget de l’Etat et de la sécurité sociale






    Le parlement roumain se réunira en séance plénière le 5 février pour débattre du projet du budget de l’Etat et de la sécurité sociale. Les deux projets ont reçu le feu vert des deux commissions parlementaires de spécialité. La prévision budgétaire repose sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation moyen de 4,3% par an, un rapport de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.







    Les conclusions de la mission conjointe FMI-Banque Mondiale-Commission Européenne à Bucarest






    A Bucarest, la visite d’évaluation de la délégation conjointe FMI — Banque Mondiale – Commission Européenne s’est achevée cette semaine. Les représentants du FMI proposeront à Washington à la direction exécutive du Fonds de prolonger de trois mois l’accord de précaution actuellement en déroulement. Les autorités roumaines ont demandé ce prolongement parce qu’elles avaient raté plusieurs objectifs et enregistré des retards dans la mise en oeuvre de réformes structurelles. L’exécutif de Bucarest doit remplir une série de conditions avant que la direction du FMI analyse l’actuelle évaluation, c’est-à-dire avant la fin juin. La réduction des arriérés et des mesures concernant les sociétés à capital d’Etat figurent également parmi les engagements du cabinet de Bucarest qui doit ainsi privatiser la société de fret ferroviaire CFR Marfa et coter en bourse 15% des actions de la société de transport du gaz Transgaz.







    Le nouveau Code fiscal valable en Roumanie à commencer par le 1er février




    La Roumanie fonctionne depuis le 1er février conformément à un nouveau Code fiscal. Celui-ci introduit une série de modifications dans le domaine de tous les impôts et taxes majeurs : impôt sur le revenu, sur le profit, accises, TVA et imposition des revenus produits par les activités agricoles. Les micro-entreprises sont désormais obligées de payer un impôt sur le revenu de 3%, et la limite des rentrées pour qu’une société puisse faire partie du système des micro-entreprises a baissé de 100 mile à 65 mille euros. Par ailleurs, le nouveau Code fiscal prévoit la majoration du SMIC de 700 lei (159 euros) à 750 lei à commencer par le 1er février et à 800 lei (182 euros) dès le mois de juillet.







    Les usines Oltchim de Roumanie – en situation d’insolvabilité




    L’une des usines pétrochimiques les plus grandes d’Europe de l’Est, Oltchim de Ramnicu Valcea, dans le sud de la Roumanie, est entrée en situation d’insolvabilité, après que les juges eurent adopté une décision en ce sens. Le gouvernement roumain a décidé d’exiger l’entrée en situation d’insolvabilité du combinat dont les pertes enregistrées ces dernières années ont totalisé des centaines de millions d’euros. Le gouvernement avait déjà essayé de privatiser les usines en 2012, mais l’appel d’offres organisé en ce sens a échoué sans que l’Etat avance un nouveau délai pour la privatisation d’Oltchim. Une fois la procédure d’insolvabilité engagée, les administrateurs judiciaires disposent de 60 jours pour avancer un projet censé résoudre la situation.







    Le président roumain, Traian Basescu, en visite au Pérou




    Après avoir participé au sommet UE — Communauté des Etats d’Amérique latine et Caraïbes, le président roumain, Traian Basescu, s’est rendu cette semaine au Pérou. La Roumanie est intéressée à participer aux projets de développement du Pérou, a déclaré à Lima le chef de l’Etat roumain, lors de sa rencontre avec son homologue péruvien Ollanta Humala Tasso. Traian Basescu a annoncé, à l’occasion, un partenariat stratégique que le président péruvien devra signer lors d’une visite ultérieure à Bucarest. Le partenariat visera notamment la construction de navires militaires, la création de sociétés mixtes spécialisées dans la production de voitures de train et de rames de métro, mais aussi dans l’exportation de médicaments génériques roumains. Ce serait le premier partenariat stratégique de la Roumanie avec un pays latino-américain, qui viserait non seulement les relations commerciales, mais permettrait un transfert de technologies roumaines pour l’industrie péruvienne. (trad. : Ioana Stancescu, Alex Diaconescu, Andrei Popov)