Tag: universités

  • 30.09.2024 (mise à jour)

    30.09.2024 (mise à jour)

    Universités – Début de la nouvelle année académique, ce lundi 30 septembre, pour la plupart des universités publiques roumaines. Des cérémonies officielles d’ouverture de la nouvelle année académique ont également eu lieu. Pour l’année universitaire 2024 – 2025, 52 établissements d’enseignement supérieur publics organisent plus de 2 200 spécialisations/programmes de licence. Il existe également 34 établissements d’enseignement supérieur privés accrédités qui proposent aux jeunes 338 parcours licence. Ces dernières feront leur rentrée selon leur propre calendrier.

     

    Gouvernement – Les députés et sénateurs roumains se réunissent en session plénière conjointe ce mardi pour nommer les membres du conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie. Selon des sources politiques, l’actuel gouverneur Mugur Isărescu, en poste depuis 1990, est soutenu pour un nouveau mandat à la tête de la BNR. Mardi également, le Parlement approuvera deux demandes du président Klaus Iohannis : la participation de l’armée roumaine à la mission d’assistance et de formation à la sécurité de l’OTAN en Ukraine et l’établissement d’un centre de formation maritime pour le personnel ukrainien sur le territoire national. Les deux chambres législatives seront également informées de l’approbation du passage par la Roumanie d’équipements et de biens matériels donnés par la Suède à l’Ukraine, ainsi que de la présence sur le territoire roumain, pour une période de deux ans, d’un contingent américain de forces navales pour des opérations spéciales.

     

    BNR – Les investissements directs ont baissé l’année dernière d’un tiers par rapport à 2022, selon les chiffres publiés ce lundi par la Banque nationale de Roumanie. Le flux net d’investissements étrangers directs en Roumanie en 2023 a atteint les 6,75 milliards d’euros, en baisse de 36,3% par rapport au niveau record enregistrée durant l’année précédente. Cette évolution est en ligne avec les tendances internationales et peut être due notamment aux incertitudes économiques et aux tendions géopolitiques, dans le contexte de la guerre prolongée en Ukraine et du conflit déclenché au Proche Orient qui ont déterminé les investisseurs étrangers à être plus prudents, affirment les spécialistes de la Banque centrale roumaine. Les principaux domaines économiques qui ont bénéficié d’investissements l’année dernière ont été les industries, les finances et les assurances et le commerce. Côté distribution géographique interne, la région Bucarest – Ilfov est celle qui recense le plus d’investissements étrangers, son poids sur le total des investissements a augmenté de 62,7% en 2022 à 63,8% à la fin de l’année dernière.

     

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, a reçu lundi Winfried Kretschmann le premier ministre du land allemand de Baden-Wurttemberg. Le chef de l’Etat roumain a souligné que cette visite constituait une excellente opportunité de consolider la coopération et le dialogue roumano-allemand, soulignant les relations politiques, économiques et culturelles étroites entre la Roumanie et le Baden-Wurttemberg. Les liens sociaux-humains ont constitué un sujet important dans le cadre des pourparlers. Les deux hommes ont souligné les rôles essentiels qu’ont joué tant la minorité allemande de Roumanie que la communauté roumaine d’Allemagne dans la consolidation des relations et de la coopération, y compris au niveau social et économique. Le responsable allemand a été reçu lundi aussi par le premier ministre roumain Marcel Ciolacu pour signer deux déclarations communes sur la consolidation de la coopération entre le gouvernement roumain et le gouvernement du land de Baden-Württemberg et respectivement sur la coopération bilatérale dans le domaine de la protection civile. Le volume des échanges commerciaux entre la Roumanie et cette région s’est chifrée en 2023 à 8,32 milliards d’euros.

     

    Roumanie/Israël – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a rencontré aujourd’hui des représentants des organisations internationales juives réunis à Bucarest, à l’occasion des événements consacrées à la réunion du Conseil rabbinique et des leaders juifs internationaux, ainsi qu’au 145e anniversaire du premier octroi de la nationalité roumaine aux Juifs de Roumanie. Le chef de l’Exécutif roumain a souligné à cette occasion la solidité de la relation et la continuité des bonnes relations entre la Roumanie et Israël, qui s’étendent sur sept décennies. Israël est probablement l’allié et le partenaire le plus fidèle de Bucarest au Proche Orient, selon les propos du responsable roumain. Celui-ci a également évoqué la bonne coopération  avec la Fédération des Communautés Juives de Roumanie et avec le président de celle-ci, Silviu Vexler, notamment pour ce qui est des efforts de prévention et de lutte contre l’antisémitisme.

     

    Météo – Une alerte code jaune concerne l’est et le sud-est de la Roumanie de mardi matin à mercredi matin à cause du vent fort, dont la vitesse ira jusqu’à 70 km à l’heure. Sur le reste du territoire les températures sont à la hausse mais toujours en dessous des moyennes du début octobre. Le ciel sera variable, avec quelques nuages sur l’est, le centre et le nord. Des pluies locales sont également attendues sur l’est, le sud-est et dans la région de Moldavie, en montagne et sur le relief. A des altitudes de plus de 1 700 m, la neige est également possible. Les maxima iront de 11 à 22 degrés.

     

     

  • Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Été indien en Roumanie

     

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie la météo fait des siennes. Après quelques jours plutôt froids, avec des températures plutôt basses, l’été semble être de retour avec plus de 30 degrés dans les thermomètres. On en profite, car on est tous un peu nostalgiques et on aimerait bien être toujours en période de vacances. Mais ce n’est pourtant pas le cas. Je l’ai déjà dit, pour moi c’est le mois de septembre qui ressemble plutôt à une nouvelle année : une nouvelle année de travail, une nouvelle année scolaire, de nouveaux projets en tout genre – tout cela dans l’attente des prochaines vacances.

     

    Paul Jamet de France

     

    Et justement à propos de ces fluctuations de températures et de cette météo capricieuse, je tiens à remercier tous nos amis qui nous ont transmis leur soutien pour les inondations qui ont frappé la Roumanie semaine dernière. J’ai eu le plaisir d’avoir au téléphone Paul Jamet de France, qui a tenu à s’exprimer de voix vive à ce sujet et nous lui en remercions. C’est très touchant d’avoir pensé aux Roumains qui ont vécu ce véritable désastre naturel et qui ont vu leurs foyers, les efforts de toute une vie, submergés par les eaux…. Sans plus parler de ceux qui ont perdu un membre de leur famille. La tempête Boris n’a pas épargné la Roumanie et les amis de RRI ne sont pas restés indifférents.

     

    Maguy Roy de France

     

    Parmi eux, aussi, Maguy Roy de France qui nous a transmis tout de suite le message suivant :

     

    « En mon nom et au nom du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, je compatis à votre douleur suite à la tempête meurtrière Boris qui a frappé durement la Roumanie causant plusieurs victimes, inondant des régions entières, rendant inhabitables des centaines de maisons. Cet évènement climatique lié sans doute au réchauffement de la planète, nous fait prendre conscience de l’urgence d’agir. Mais en ce moment dramatique, je partage vos inquiétudes et votre impuissance devant des éléments déchaînés et je mesure la force qu’il vous faudra pour tout reconstruire, panser les plaies, effacer les traumatismes avec résilience. Prenez soin de vous, de vos proches et gardez courage dans cette épreuve. De tout coeur avec vous. Avec toute ma sympathie ».

     

    Merci pour ces mots, chère Maguy Roy. Vous l’avez bien dit, ces manifestations violentes de la météo et de la nature, sont très probablement une conséquence du réchauffement climatique. Je commence à me demander s’il n’est pas en fait irréversible et si ces phénomènes extrêmes ne deviennent une normalité à l’avenir…

     

    Et c’est toujours Maguy Roy qui s’intéresse aux frais de scolarité dans les universités roumaines :

    « Ioana Stancescu nous a fait part de la réussite de sa fille au baccalauréat (Bravo et toutes nos félicitations à cette jeune fille !) et de son intention d’entrer à l’université dans une filière très sélective : des études de mise en scène. Elle devait passer un examen d’admission dans l’enseignement supérieur. A-t-elle été reçue ? Autre question: Cet examen est-il obligatoire pour tous les bacheliers ou uniquement pour les filières très recherchées ? Quel est le coût d’une inscription en université en Roumanie ? De quelles aides les étudiants peuvent-ils bénéficier ? Comment est organisée l’année scolaire universitaire ? Existe-t-il en Roumanie d’autres “écoles de métiers” pour l’apprentissage de la mise en scène ? Peut-être des écoles privées sûrement plus onéreuses ? »

     

    Alors, pour la première question : réponse affirmative, la fille d’Ioana a été admise à la faculté, et en plus elle était en tête de liste ! Donc toutes nos félicitations pour cette superbe réussite !

     

    Les frais de scolarité dans les universités roumaines 

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe. En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple. A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées. Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

    Philippe Marsan de France

     

    Et on continue par un message de Philippe Marsan de France, qui dit :« Ce samedi soir 14 septembre, la télévision française montre des inondations en Roumanie. Apparemment le territoire est particulièrement touché. Dans quelle région ? Je vous transmets mon soutien. » 

    Effectivement, c’est l’est de la Roumanie qui a été le plus touché par les inondations, notamment les départements de Vaslui et de Galati, ce dernier étant aussi traversé par le Danube.

    Quant à votre question sur les vins roumains, je vous suggère de consulter notre site rri.ro, aux rubriques Visitez la Roumanie et Radio Tour, vous y trouverez plusieurs articles sur les vignobles de Roumanie et les différents types de vins qui y sont produits.

    Merci aussi pour la photo de votre récepteur ancien ! Il est vraiment super et je trouve extraordinaire qu’il fonctionne encore !

     

    Amady Faye du Sénégal

     

    Enfin je ne saurais terminer ce Courrier des auditeurs, sans citer un message de notre cher ami Amady Faye du Sénégal qui nous a envoyé un rapport d’écoute de la semaine dernière et un message de soutien qui dit :

     

    « Charlotte entame le courrier par : “semaine mouvementée en Roumanie suite à la tempête Boris et au tremblement de terre dans le centre – est du pays “. Effectivement, j’ai vu à la télé les inondations et dégâts provoqués par cette tempête en Pologne, République Tchèque et Roumanie ».

     

    Merci d’avoir pensé à nous, cher Amady Faye. Quant à la chanson que vous avez tellement appréciée elle est interprétée par Monica Anghel et s’intitule « Pune-ti zambetul la loc »  (Remets sont sourire sur ton visage).

     

  • L’AUF en Roumanie :  3 décennies au service de la francophonie universitaire

    L’AUF en Roumanie : 3 décennies au service de la francophonie universitaire

    En 2024, l’AUF, opérateur direct de l’OIF, a marqué les 30 ans écoulés depuis l’ouverture de son bureau à Bucarest. Si 1994,  le réseau comptait seulement 7 universités, aujourd’hui il y en a 144 dans 23 pays. C’est dire que ces 3 dernières décennies ont porté leurs fruits.

     

    Pour célébrer ces 30 ans passés en Roumanie au service de la francophonie universitaire, le bureau de Bucarest a organisé fin juin la Conférence régionale des recteurs des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et Régionale et un Atelier consacré à la Francophonie universitaire dans la même zone. Une cinquantaine d’universités de 15 ont répondu à l’appel et envoyé les recteurs des leurs universités francophones à Bucarest pour célébrer et échanger.

     

    Ce fut l’heure du bilan d’une longue expérience, mais aussi un moment de réfléchir aux défis actuels de la francophonie, des nouvelles manières d’attirer les jeunes générations vers la langue française et vers des carrières en langue française et sur les défis du monde actuel, avec leurs conséquences sur la francophonie.

     

    A cette occasion, Ileana Taroi s’est entretenue sur place avec  Mohamed KETATA, le Directeur régional de l’AUF en Europe Centrale et Orientale. Approchant la fin de son mandat en Roumanie, celui-ci a parlé des réussites de l’AUF et de ses futurs défis, avec un accent mis sur l’importance de la Roumanie dans les actions francophones à tous les niveaux. Il n’a pas oublié non plus de nous faire part de ses propres impressions sur notre pays. Ecoutons Mohamed KETATA au micro d’Ileana Taroi.

     

     

  • Les 30 ans de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Roumanie

    Les 30 ans de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Roumanie

    En 2024, l’AUF, opérateur direct de l’OIF, a marqué les 30 ans écoulés depuis l’ouverture de son bureau à Bucarest. Si 1994,  le réseau comptait seulement 7 universités, aujourd’hui il y en a 144 dans 23 pays. C’est dire que ces 3 dernières décennies ont porté leurs fruits.

    Pour célébrer ces 30 ans passés en Roumanie au service de la francophonie universitaire, le bureau de Bucarest a organisé fin juin la Conférence régionale des recteurs des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et Orientale et un Atelier consacré à la Francophonie universitaire dans la même zone. Une cinquantaine d’universités de 15 ont répondu à l’appel et envoyé les recteurs des leurs universités francophones à Bucarest pour célébrer et échanger.

    Ce fut l’heure du bilan d’une longue expérience, mais aussi un moment de réfléchir aux défis actuels de la francophonie, des nouvelles manières d’attirer les jeunes générations vers la langue française et vers des carrières en langue française et sur les défis du monde actuel, avec leurs conséquences sur la francophonie.

    A cette occasion, Ileana Taroi s’est entretenue sur place avec Slim KHALBOUS, le recteur de l’AUF. Celui-ci a parlé du rôle de l’AUF, de la place de la francophonie à l’heure actuelle, de l’impact des conflits actuels sur la mission de l’Agence avec un œil plein d’espoir vers l’avenir.

     

  • 03.10.2022

    03.10.2022

    Universités – Les lois de l’Education nationale devraient contenir des règles explicites sur la prévention et les sanctions à l’encontre du plagiat, soulignant que celui-ci était un « phénomène toxique du milieu éducationnel ». A l’occasion de la cérémonie marquant la rentrée à l’Université d’architecture et d’Urbanisme de Bucarest, le chef de l’Etat a souligné que « l’obtention d’un diplôme académique constitue un honneur et elle est exclusivement conditionné par un mérite réel. Une Roumanie éduquée devrait être une Roumanie correcte sans aucune exception », a affirmé M Iohannis. Quelque 500 000 étudiants ont commencé la nouvelle année universitaire alors que l’Education nationale n’a pas de ministre, ni de nouvelle loi de l’enseignement supérieur.

    Energie – La Chambre des Députés de Bucarest doit achever cette semaine les débats du décret d’urgence visant l’énergie. Auparavant, le texte législatif avait été adopté par le Sénat avec toute une série de modifications. Plusieurs domaines d’activité et catégories de consommateurs bénéficieront d’un plafonnement du prix de l’énergie : les églises et les producteurs et distributeurs de médicaments mais aussi les malades qui utilisent des appareils médicaux à domicile. Par ailleurs, cette semaine les députés roumains s’expriment par vote sur le dernier projet du paquet des nouvelles lois de la Justice relatives au statut des magistrats alors que la commission spéciale du Sénat doit débattre du projet relatif à l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature.

    Ukraine – Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne, le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Les signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de l’ensemble des territoires occupés.

    OTAN – Le secrétaire britannique d’Etat en charge de l’Europe, Leo Docherty, entame aujourd’hui une visite officielle à Bucarest pour souligner l’engagement du Royaume Uni de protéger la sécurité européenne et de consolider les relations avec la Roumanie. Selon un communiqué de l’ambassade du Royaume Uni en Roumanie en signe de solidarité avec un allié clé de l’OTAN, le responsable britannique saluera la coopération étroite avec la Roumanie dans le domaine de la défense régionale et l’appui accordé à l’Ukraine en tant que réponse à la guerre provoquée par la Russie. Le Royaume Uni et la Roumanie sont des alliés importants de l’OTAN qui s’opposent fermement à l’attaque brutale de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, a affirmé le responsable britannique avant sa visite. Il rencontrera de hauts responsables roumains, mais aussi des officiers britanniques des forces de l’OTAN se trouvant à Bucarest et des responsables d’entreprises britanniques.

    Bracelets – En Roumanie, les deux premiers bracelets de surveillance d’hommes ayant agressés leur partenaire de vie ont été installés. Il s’agit de la première étape d’un processus de surveillance des personnes agressives. Pour commencer, les départements d’Iasi et de Vrancea dans l’est, de Mures dans le centre ainsi que Bucarest, la capitale, seront concernés par le dispositif avant qu’il ne soit étendu à tout le pays d’ici trois ans. Le bracelet émet un signal sonore lorsque l’agresseur s’approche trop près de sa victime, l’alerte arrive au service d’urgence du 112. Les violences domestiques sont un problème sérieux et croissant en Roumanie. Les données policières montrent que 37 000 plaintes suite à des agressions de ce type ont été déposées depuis le début de l’année 2022, soit une augmentation de 13% par rapport à la même période l’année dernière. Le nombre d’agressions est en réalité sûrement bien plus important étant donné que nombre d’entre elles ne font l’objet d’aucune plainte auprès de la police.

    Météo – Le temps en Roumanie continue à se rafraichir doucement aujourd’hui, les températures sont autour des normales saisonnières dans le sud et le sud-est du pays tandis qu’elles sont plus basses dans les autres régions. Le ciel est variable, avec des nuages et des averses, voir des orages dans le nord, le centre et en montagne, pouvant également s’étendre vers d’autres zones. Les précipitations pourraient dépasser par endroit, en zone montagneuse, les 20 litres par mètres carré. Au dessus de 1700m, elles prennent la forme de pluies de grêle ou de neige. Le vent souffle avec modération, s’intensifiant sur les sommets et par endroit dans le sud. Les maximales sont comprises entre 14 et 22 degrés Celsius. 15 degrés à Bucarest.

  • Des voix contradictoires dans le milieu éducationnel de Roumanie

    Des voix contradictoires dans le milieu éducationnel de Roumanie

    Au début de la pandémie de coronavirus, enseignants, élèves
    et parents ont découvert l’enseignement en ligne. Il a fallu s’y adapter du jour
    au lendemain et trouver les moyens – techniques, financiers et humains aussi -
    pour permettre aux élèves de continuer leurs études. A l’heure où l’on parle, la
    4e vague de la pandémie bat son plein en Roumanie. Les sections de
    soins intensifs affichent complet partout dans le pays, alors que les chiffres
    quotidiens des nouvelles contaminations vont de 14 000 à 15 000 cas.






    Néanmoins, cette fois-ci, les autorités roumaines insistent
    que les cours soient dispensés en présentiel, quel que soit le taux de contamination
    de la ville. En ce moment, les classes ou les écoles passent à l’enseignement
    en ligne selon le nombre des cas d’infection dépisté dans chaque institution. Une
    classe passe pendant au moins 8 jours en ligne si un cas de coronavirus y est
    dépisté dans les rangs des élèves. Toute l’école passe en ligne si la moitié de
    ses classes sont fermées en raison des infections. Les autorités ont approuvé
    et doté les écoles de tests rapides antigéniques, non invasifs, à prélever de
    la salive, pour tester les plus souvent que possible les enfants, les enseignants
    et les personnels auxiliaires et non didactiques des établissements scolaires. De
    son côté, le premier ministre destitué Florin Cîtu précise que si, dans une
    classe qui a dû passer aux cours en ligne, les parents ne souhaitent pas faire
    tester leurs enfants au 8e jour, ces enfants – là pourront continuer
    à faire des cours via Internet jusqu’au 14e jour, alors que les
    autres retourneront en présentiel.






    Vu la hausse sans précédent des cas de contamination,
    mais aussi compte tenu du fait que cette fois-ci les enfants peuvent tomber malades
    de Covid beaucoup plus facilement, de nombreux parents demandent que tous les
    cours soient dispensés en ligne dans les localités où le taux d’incidence des
    contaminations dépasse les 6 cas pour 1000 habitants.






    A sont tour, le Conseil des Elèves attire l’attention sur
    le fait que moins d’un mois après la rentrée scolaire, 13 000 élèves et environ
    4 000 enseignants roumains se sont infectés. L’absence des tests de dépistage périodiques
    dans les écoles, l’absence des normes supplémentaires de protection pour les
    enfants touchés de maladies chroniques, les seuils trop élevés auxquels les écoles
    passent en ligne – tout cela se traduit par des vies mises en danger, affirment
    encore les représentants des élèves. Qui plus est, expliquent-ils, l’école en présentiel
    présuppose l’utilisation des moyens de transport en commun par de nombreux
    enfants et leurs familles et donc l’interaction avec un grand nombre des
    personnes de leur communauté, ce qui ne fait que favoriser la transmission du
    virus. A leur tour, de plus en plus de parents estiment que le danger est trop grand
    en ce moment pour leurs enfants et pointent du doigt l’incompétence des
    autorités.






    La situation
    n’est pas rose en milieu universitaire non plus. Les recteurs demandent que le
    certificat vert numérique – attestant la vaccination, le fait d’avoir eu la
    maladie ou un test PCR négatif – devienne obligatoire dans les universités. Le Conseil
    national des recteurs demande que le cadre législatif soit modifié afin de ne
    plus permettre l’accès sur les campus et dans les universités qu’en présentant
    le certificat vert. Y feront exception les personnes ayant des contre-indications
    pour la vaccination anticovid.






    Sur cette toile de fond, le ministre par-intérim de l’Education,
    Sorin Cîmpeanu, explique que seul le Parlement peut initier un tel projet de
    loi en ce moment. Le Conseil des recteurs pourrait donc envoyer une lettre à
    tous les partis parlementaires, leur demandant dire s’ils voudraient – oui ou
    non – soutenir une telle démarche. Si introduit, le certificat vert numérique
    sera obligatoire tant pour les étudiants que pour tout le personnel des universités,
    précise encore Sorin Cîmpeanu.






    Pour leur part, les représentants des étudiants s’opposent
    à l’idée que leur accès à l’éducation universitaire soit conditionné par la
    vaccination. A noter aussi que dans le milieu universitaire roumain le taux de
    vaccination est d’environ 55%, donc inférieur à la moyenne européenne. La seule
    qui affiche un taux de vaccination de plus de 90% est l’Université de médecine
    de Târgu Mures (centre). Autant de voix contradictoires dans le milieu éducationnel
    de Roumanie en ce moment. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Deux événements de taille de la Francophonie à Bucarest

    Deux événements de taille de la Francophonie à Bucarest

    La
    capitale roumaine, Bucarest, s’est mise, durant une semaine, aux couleurs de la
    Francophonie, accueillant deux événements de taille : la 18-e assemblée
    générale quadriennale de l’AUF, organisation qui fête son 60e anniversaire
    cette année, et la première édition des Assises de la Francophonie
    scientifique. RRI Spécial revient là-dessus, et vous offre un compte-rendu des
    deux événements à travers un entretien enregistré avec Mohamed Ketata,
    directeur régional de l’AUF pour l’Europe centrale et orientale.



  • 27.09.2021

    27.09.2021

    PNRR – Le Plan national de relance et de résilience de
    la Roumanie a reçu le feu vert de la Commission Européenne. Le chef de l’Etat
    roumain a salué l’annonce faite en ce sens par
    la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui
    s’est rendue lundi, à Bucarest, pour la signature symbolique du document.
    « C’est une chance que la Roumanie n’a pas le droit de rater, à savoir la
    chance de rendre son économie plus performante, plus soutenable et plus prête à
    faire face aux crises. C’est la chance qu’on se voit offrir de laisser une
    Roumanie modernisée aux futures générations » a affirmé le chef de l’Etat,
    lors d’une conférence de presse commune avec la responsable européenne et le
    chef du gouvernement de Bucarest, Florin Cîtu. Celui-ci a déclaré que le PNRR
    servira à la mise en place des réformes
    et des investissements assumés par son cabinet ce qui débouchera sur une
    économie puissante dont tous les Roumains pourront bénéficier. Ursula von der Leyen a quant à elle, affirmé
    que la signature est intervenue suite à un examen minutieux et à une excellente
    coopération avec Bucarest qu’elle a tenu à féliciter. La Roumanie bénéficiera de près de 30
    milliards d’euros de fonds européens pour son développement. Le Plan prévoit
    que les fonds doivent être dépensés intégralement jusqu’en 2026 pour des
    réformes et des investissements dans six grands domaines ; transition vers une
    économie verte, moins polluante, numérisation, croissance économique
    intelligente, cohésion sociale, santé et éducation.










    CoronavirusEn Roumanie, 5 665
    nouveaux cas de contamination au virus
    SARS-CoV-2
    recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le
    Groupe de communication stratégique. S’y sont ajoutés 109 décès pendant le même
    laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. 1218 patients sont en
    soins intensifs, dont 18 enfants. A Bucarest, l’incidence des nouvelles
    contaminations approche les 5 cas par mille habitants, et des restrictions
    supplémentaires seront mises en place. Le Ministère de la Santé a rendu public
    un projet de loi par lequel le personnel sanitaire serait tenu à faire la
    preuve d’un certificat sanitaire pour pouvoir continuer à travailler. En l’absence
    du pass sanitaire, il pourrait se voir suspendre les contrats de travail pour
    une durée de 30 jours. Au bout de cette période, l’employeur décidera si la
    période de suspension se prolonge ou si le contrat de travail est suspendu.



    Démission – L’ancien leader
    du PNL (au pouvoir), Ludovic Orban, a annoncé lundi que sa décision de renoncer
    aux fonctions de président de la Chambre des députés était irrévocable. Il a
    précisé que sa démission n’était pas à la disposition du nouveau chef du parti,
    le premier ministre Florin Cîţu, et a mentionné que si aucune décision n’est
    prise sous 15 jours, il la déposera personnellement au parlement. Le premier
    ministre a déclaré que toutes les variantes relatives à la présidence de la
    Chambre des députés seraient discutées à la réunion de mardi du Bureau exécutif
    du parti. Suite à cela, la meilleure variante sera choisie, de manière à ce que
    les libéraux puissent garder ces fonctions pour eux. Détails après nos infos.








    Interpellation – Le parlement roumain s’est penché lundi sur la croissance significative des tarifs du gaz et
    de l’électricité et sur les mesures envisagées par le gouvernement pour aider
    la population. Invité à la Chambre des députés afin de fournir des explications
    en la matière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu s’est dit prêt à
    prendre en considération l’alternative d’une sur imposition des sociétés
    énergétiques afin de bloquer la hausse des tarifs pour les consommateurs. Les
    discussions ont été ajournées depuis la semaine dernière, lorsque le ministre
    n’a pas pu venir parce qu’il a présenté au gouvernement un projet d’ordonnance
    d’urgence relatif au mécanisme de compensation de la hausse des factures, tant
    pour les personnes physiques que pour les PME. Environ 13 millions de Roumains
    avec des revenus et une consommation moyens devraient bénéficier de cet acte
    règlementaire qui devrait être approuvé par l’exécutif cette semaine. Il
    concerne les ménages qui consomment entre 30 et 200 kW par mois. Le
    gouvernement souhaite que le mécanisme de compensation soit simple, rapide et
    qu’il n’implique pas trop le consommateur.




    Rentrée universitaire – Une nouvelle rentrée
    universitaire a eu lieu lundi, en Roumanie, dans des conditions de pandémie. La
    plupart des facultés ont fait choix d’un format d’enseignement hybride, soit
    tant en ligne qu’en présentiel. Les choses peuvent changer en fonction de la
    situation épidémiologique, et les universités ont imposé certaines règles. Les
    étudiants vaccinés auront la priorité à occuper les chambres dans les campus,
    et leur nombre de places sera revu à la baisse. Selon le ministère de
    l’Education nationale, 78 % des enseignants universitaires, sot plus de 24 000,
    sont vaccinés.






















    Tennis – La Roumaine,
    Simona Halep, ancienne numéro 1, a perdu une position dans le classement WTA
    des meilleures joueuses de tennis du monde, en se situant désormais en 15ème
    place. Agée de 30 ans, Halep s’est confrontée dernièrement à des soucis de
    santé qui l’ont poussée à rater des compétitions importantes telles le tournoi
    de Wimbledon ou encore les JO de Tokyo. Trois autres sportives roumaines
    figurent parmi les cent meilleures joueuses de tennis du monde : Sorana
    Cîrstea, 39ème, Irina Camelia Begu, 58ème et Elena
    Gabriela Ruse, 98ème. Dans le concours de double dames, la meilleure
    joueuse de tennis de Roumanie est Raluca Olaru, en 38ème position.





  • Le Salon virtuel des études en France 25.02 -05.03.2021

    Le Salon virtuel des études en France 25.02 -05.03.2021

    Du 25 février au 5 mars, Campus France Roumanie et France Alumni Roumanie organisent un salon virtuel des études en France et des formations francophones en Roumanie.


    Par le biais de cet événement, les organisateurs se proposent d’informer les élèves sur les opportunités d’étude en France, mais aussi des formations universitaires francophones en Roumanie. Le salon est formé d’une série de webinaires réunissant des représentants d’universités de France et de Roumanie, mais aussi d’anciens et d’actuels étudiants qui partageront aux jeunes leurs expériences internationales. Le programme du salon couvre un ample éventail de filières et de formations offertes par toute une série d’établissements de France et non seulement.



    Découvez l’événements de Campus France Roumanie en suivant ce lien.


    https://fb.me/e/3Isee2QB5

  • Au moins trois scénarios pour la réouverture de écoles

    Au moins trois scénarios pour la réouverture de écoles

    C’est le président Klaus Iohannis, qui était auparavant enseignant, qui l’a annoncé : la majorité des écoles de Roumanie pourrait rouvrir le 8 février prochain, une date qui marque aussi le début du second semestre. Pourtant, cette hypothèse sera possible uniquement si la situation épidémiologique générée par le nouveau coronavirus n’empire pas. C’est pourquoi une décision finale à ce sujet sera adoptée le 2 février, au cours d’une nouvelle réunion d’évaluation similaire à celle que le chef de l’Etat a eue jeudi avec le premier ministre Florin Cîtu et les ministres de la Santé et de l’Education, Vlad Voiculescu et respectivement Sorin Cîmpeanu.

    Le président Iohannis a précisé que les élèves devraient revenir dans les salles de classe conformément à un modèle tricolore, similaire à celui déjà mis en œuvre l’automne dernier, au début de l’année scolaire, basé sur le taux d’infection enregistré dans chaque localité. Klaus Iohannis :« Dans le scénario vert, tout le monde se rend physiquement à l’école. Dans le scénario jaune, les maternelles, les élèves du primaire et ceux en dernière année de collège et de lycée vont en classe, alors que les autres élèves participent exclusivement à des cours en ligne. Dans le scénario rouge, appliqué s’il y a plus de 3 cas par mille habitants, les élèves et les lycéens passent à l’enseignement à distance, alors que les maternelles et les classes primaires continuent les cours en présentiel. Si le taux d’infection dépasse les 6 cas par mille habitants, la quarantaine est imposée dans toute la localité et les écoles ferment leurs portes », a expliqué Klaus Iohannis.

    Dans le cas de l’enseignement universitaire, qui bénéficie d’autonomie, la décision de reprise des cours dans les amphithéâtres sera adoptée par chaque institution à part, a affirmé Klaus Iohannis, qui a pourtant précisé que les universités pourraient utiliser le scénario du primaire et du secondaire. Le Conseil national des élèves ne peut qu’être très content d’avoir obtenu la décentralisation qu’il souhaitait pour ce qui est du fonctionnement des écoles après leur réouverture physique le 8 février. Cette organisation avait averti que l’école exclusivement en ligne était fatigante, inefficace et qu’elle ne pouvait pas durer à long terme, mais aussi que de nombreux élèves, surtout des plus démunis, n’avaient pas accès à l’éducation, puisqu’ils ne possédaient ni ordinateurs, ni connexion à Internet.

    Précisons seulement qu’en Roumanie, depuis mars dernier et à l’exception des mois de septembre et d’octobre, les élèves ne vont plus à l’école et que les cours se déroulent exclusivement en ligne.

    L’UNICEF a également plaidé pour le retour aux cours en présentiel partout dans le monde, sinon les conséquences sur les élèves pourraient être multiples et dévastatrices. L’ONG World Vision Roumanie a également précisé que les lacunes majeures et le décrochage scolaire pourraient toucher toute une génération. Un ancien ministre de l’Éducation nationale, actuellement président de l’École nationale d’études politiques et administratives, Remus Pricopie, a demandé que le sujet de la réouverture des écoles soit traité de manière correcte, réaliste et responsable, afin de ne pas créer des attentes impossibles à atteindre par les élèves, les enseignants et les parents.

  • 09.07.2020 (mise à jour)

    09.07.2020 (mise à jour)


    Coronavirus
    – La Roumanie reste en première position en Union européenne pour ce qui est du
    nombre de cas quotidiens de contamination au nouveau coronavirus, à savoir 614
    en 24 heures, selon le décompte rendu public jeudi. Au niveau national, c’est le
    nombre le plus important de contaminations quotidiennes depuis le début de la
    pandémie de COVID-19. Le nombre total de personnes testées positives a ainsi
    dépassé les 30.800, dont près de 21.000 ont guéri. Le nombre de patients en
    soins intensifs, 240 personnes actuellement, approche le niveau maximal
    enregistré durant l’état d’urgence sanitaire.

    Depuis quelques jours, tant les autorités que les spécialistes
    multiplient leurs appels à la population, car ils estiment que l’augmentation
    du nombre de cas de contamination est une conséquence directe du non-respect
    des règles de prévention. Le président Klaus Iohannis a appelé jeudi à la
    collaboration entre toutes les institutions de l’Etat, soulignant qu’il
    n’était pas le moment de s’adonner à des querelles politiques et à une lutte
    des orgueils. Le chef de l’Etat a également annoncé avoir envoyé au Parlement
    une information concernant ses actions et ses initiatives durant l’état
    d’urgence, instaurée en Roumanie à la mi-mars pour une période de deux mois. A la
    mi-mai, alors que le nombre de cas de contamination commençait à baisser, l’état
    d’alerte a remplacé l’état d’urgence, mais cela fait quelques semaines
    maintenant que les chiffres sont repartis à la hausse. Dans ce contexte, le
    gouvernement devra décider de prolonger ou non l’état d’alerte d’ici une
    semaine, car il arrive à expiration le 17 juillet.


    Pour
    ce qui est de la diaspora, plus de 5.100 Roumains sont contaminés avec le
    nouveau coronavirus. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé jeudi que
    huit ressortissants roumains, des travailleurs saisonniers dans une ferme en
    Aquitaine en France, ont été testés positifs au nouveau coronavirus. Ils
    étaient arrivés sur leur lieu de travail début juin.




    Grèce
    – Tous les voyageurs qui entrent en Grèce par le point de passage frontalier
    avec la Bulgarie de Kulata-Promachonas, l’unique point de passage de la
    frontière terrestre ouvert aux touristes étrangers, seront soumis à des tests
    de dépistage du coronavirus. Peu de temps après l’ouverture de la saison
    touristique, les autorités d’Athènes ont décidé de fermer aux touristes tous
    les points de passage de la frontière terrestre sauf un, celui de
    Kulata-Promachonas, emprunté principalement par des ressortissants de Roumanie,
    Bulgarie, Serbie et Hongrie. Face à la flambée du nombre des infections en
    Serbie, les autorités hellènes ont décidé de limiter l’accès sur leur
    territoire de tous les ressortissants de ce pays jusqu’au 15 juillet. S’efforçant
    de sauver sa saison touristique, alors que le secteur représente 25% du PIB, la
    Grèce a mis en place un système de dépistage des voyageurs reposant sur un
    questionnaire et un QR code, dans le but de limiter au maximum le nombre de cas
    importés. La vaste majorité de nouveaux cas d’infection au coronavirus en Grèce
    ont été dépistés lors de tests aléatoires effectuées au point de passage frontalier
    de Promachonas.




    Transports
    – Selon les autorités roumaines, une partie des normes du Paquet mobilité 1,
    adopté mercredi par le Parlement européen, sont discriminatoires pour les entreprises
    de transport de Roumanie. Ironie, car cette réforme européenne majeure sur les
    conditions de travail des chauffeurs routiers visait à s’attaquer justement à
    la discrimination et à la concurrence déloyale sur le marché du transport en
    Europe. Les ministères roumains des Affaires étrangères et des Transports précisent
    que, durant les négociations sur ce paquet de lois, ils ont signalé à de
    nombreuses reprises l’impact négatif de certaines règles sur le marché
    intérieur, sur le transport routier dans l’Union, tout comme sur les objectifs
    de lutte contre le changement climatique. Les nouvelles règles obligent
    notamment les entreprises de transport international de marchandises de s’organiser
    pour permettre aux chauffeurs de rentrer chez eux à intervalles réguliers, soit
    toutes les trois ou quatre semaines. Les camions, même vides, devront aussi
    retourner au centre opérationnel de l’entreprise toutes les huit semaines. La
    Roumanie, comme d’autres pays des frontières de l’Union, ont signalé que ces
    règles étaient discriminatoires pour les compagnies de ces Etats par rapport aux
    compagnies d’Europe centrale et de l’Ouest. La commissaire européenne aux
    Transport Adina Vălean
    a déclaré que les autorités roumaines avaient le droit de saisir la Cour
    européenne de justice concernant les règles qui portaient atteinte, selon
    elles, au Pacte vert et à la concurrence sur le marché unique. Proposée par la
    Commission européenne en mai 2017, cette réforme a donné lieu à une vraie
    bataille entre, d’un côté, les pays de l’Ouest, notamment la France et l’Allemagne,
    et de l’autre côté ceux d’Europe de l’Est, surtout la Roumanie, la Bulgarie, la
    Hongrie et la Pologne.




    Enseignement
    – Sept universités de Roumanie ont été sélectionnées par la Commission
    européenne dans le cadre de l’initiative « universités européennes »,
    informe le ministère roumain de l’Education et de la recherche. Dans cette
    liste : l’Université Technique et l’Université de médecine et de pharmacie
    de Cluj-Napoca, l’Université Polytechnique et l’Université d’Ouest de Timişoara,
    l’Université de Petroşani, l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de
    Iaşi et l’Université Polytechnique de Bucarest. Trois autres établissements
    avaient déjà été sélectionnés : l’Ecole nationale d’études politiques et
    administratives de Bucarest, l’Université de Bucarest, ainsi que l’Université
    technique toujours de la capitale. Pour ce qui est de la note d’intention de ce
    projet, les universités européennes sont des alliances transnationales qui
    deviendront les universités de demain en promouvant les valeurs et l’identité
    européennes et en révolutionnant la qualité et la compétitivité de
    l’enseignement supérieur européen.




    Météo
    – Dans les 24 prochaines heures, il fera chaud en Roumanie, voire caniculaire
    dans le sud du pays. Les températures maximales iront de 29 à 34 degrés. La
    sensation de chaleur sera accentuée par l’humidité dans l’ouest et le sud-ouest
    et des pluies sont possibles en montagne.

  • L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (II)

    L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (II)

    Cette semaine nous prolongeons notre discussion sur les liens entre les nouveaux programmes de l’enseignement supérieure et l’idéologie capitaliste avec notre invitée Olivia Chambard. Cette imposition implique tous un ensemble de changements que nous mettrons en lumière.



  • L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (I)

    L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (I)

    Cette semaine nous allons nous pencher sur un livre très intéressant, Business model. L’université, nouveau laboratoire de l’idéologie entrepreneuriale, avec son autrice, la sociologue Olivia Chambard.

    Nous verrons comment une multitude d’acteurs tentent de changer l’enseignement supérieur pour en faire un laboratoire où sont formés les esprits à une certaine vision du monde.



  • 11.06.2020 (mise à jour)

    11.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 cas d’infection au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine, en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection. Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate, principale formation de l’opposition, n’est pas d’accord que la prolongation se fasse sous la forme des 30 derniers jours.



    Corruption — Six Roumains sur dix affirment que la corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre — un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population rejette la corruption.



    Universités — L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai » de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés. Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine « linguistique ».



    Justice — Le dossier de la « Descente des mineurs » traîne depuis 30 ans, et les coupables pour les pertes de vies humaines et pour les 1.000 victimes sont encore inconnus, a souligné jeudi le président Klaus Iohannis, lors d’une rencontre avec les représentants de l’Université de Bucarest, marquant les trois décennies depuis le phénomène appelé Place de l’Université. La Minériade du 13-15 juin 1990, comme on l’a appelée, a mis fin à une ample manifestation à Bucarest contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste, en décembre 1989. Après des confrontations violentes, le 13 juin, entre les forces de l’ordre et les protestataires réunis Place de l’Université, des mineurs de la Vallée du Jiu sont arrivés dans la capitale. Ils sont intervenus brutalement contre les protestataires et ont saccagé les sièges des partis d’opposition ou de plusieurs facultés. Six personnes ont perdu la vie, alors qu’un millier ont été arrêtés de manière abusive. Dans le dossier de la Minériade, Ion Iliescu, le premier président du pays après la révolution, compte parmi les accusés.



    Migrants — Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumanie, lorsqu’ils tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont déclaré qu’ils voulaient se rendre dans les Etats de l’ouest de l’Europe. Une enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.



    Rapatriement — 77 citoyens roumains qui se trouvaient sur le territoire de l’Arabie saoudite et qui ont été affectés par les restrictions du transport aérien dans le contexte de la pandémie de Covid-19 sont rentrés au pays, suite à l’action conjointe des ministères des Affaires étrangères, des Transports et de l’Intérieur. Selon la diplomatie de Bucarest, les démarches des autorités roumaines ont également permis le retour dans l’Etat de résidence ou de domicile de 13 citoyens serbes, 9 Bulgares, 2 Français, 2 Syriens, 1 Hongrois, un Jordanien, un Croate, un citoyens palestinien, un citoyen saoudien et un de Bosnie-Herzégovine. Le ministère roumain des Affaires étrangères souligne l’importance de vérifier attentivement, avant tout déplacement, les informations figurant sur le site du ministère relatives aux conseils et alertes de voyage ainsi que les informations présentes sur les pages Internet des missions diplomatiques et des offices consulaires de la Roumanie à l’étranger.

  • 11.06.2020

    11.06.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – En Roumanie,
    le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 fait état de près de 21.100 de cas d’infection
    au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger
    ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu
    la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à
    approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine,
    en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection.
    Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule
    législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis
    politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le
    gouvernement libéral.

    Mesures -
    Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui pour examiner les mesures de
    relâchement annoncées pour l’après 15 juin. L’Exécutif devrait aussi continuer
    à analyser les actes normatifs à adopter pour relancer l’économie du pays.




    Coronavirus
    dans le monde
    – L’Organisation
    mondiale de la santé (OMS) avertit que la pandémie de coronavirus n’est pas
    encore terminée et se déclare très inquiète du fait que, dans le monde, des
    systèmes de santé nationaux font des efforts pour survivre. Le directeur
    exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire,
    Mike Ryan, a averti contre l’impact du
    virus dans l’hémisphère sud de la planète, pendant la saison hivernale,
    affirmant qu’il était impossible de prévoir l’évolution de la situation.












    Corruption – Six Roumains sur dix affirment que la
    corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre -
    un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu
    public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce
    chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit
    Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur
    pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon
    le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la
    corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort
    rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche
    le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population
    rejettent la corruption.


    Universités – L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai »
    de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement
    supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds
    World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités
    en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements
    universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation
    académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de
    citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants
    internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université
    de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés.
    Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue
    et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à
    figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire
    roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine
    « linguistique ».








    Migrants – Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont
    été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumaine, lorsqu’ils
    tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont
    déclaré qu’ils voulaient se rendre dans Etats de l’ouest de l’Europe. Une
    enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.


    Météo – En Roumanie, une
    alerte jaune à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble du
    territoire jusqu’à samedi. Aujourd’hui,
    les températures maximales vont de 20° à 30°, avec 20° à Bucarest, à midi.