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  • L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    Cela fait 25 ans déjà que des
    milliers de jeunes roumains déferlent, deux fois par an, sur les stands des principales universités
    étrangères dans le cadre du RIUF, le Salon international des Universités de
    Roumanie. Un événement qui attire de plus en plus de participants dans un pays
    marqué par l’exode de ses jeunes.

  • Etudiants roumains à l’étranger

    Etudiants roumains à l’étranger

    Etudier dans les universités étrangères, c’est un projet qui attire de plus en plus de jeunes roumains. Selon les données fournies par l’UNESCO, l’année dernière on dénombrait 37.000 étudiants roumains à l’étranger, contre 12.500 en 2000. Les universités les plus recherchées sont celles du Royaume-Uni, pays où les frais de scolarité peuvent être couverts par des prêts remboursables après l’insertion des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi. Facile à comprendre, donc, pourquoi les universités britanniques concentrent près d’un quart du nombre total des jeunes roumains ayant choisi de poursuivre leurs études supérieures à l’étranger. Cette année, on a recensé 15.000 étudiants roumains en Grande Bretagne, soit 5.000 de plus qu’il y a trois ans.

    Dans le classement des destinations préférées des étudiants roumains on retrouve aussi l’Italie, la France, le Danemark et les Pays-Bas. Autant de pays où vivent d’importantes communautés roumaines, mais aussi et surtout qui bénéficient de systèmes éducatifs performants et faciles d’accès. Aux Pays-Bas, par exemple, les étudiants internationaux doivent supporter une très faible charge financière, tandis qu’au Danemark, l’éducation est même gratuite. A l’atout financier s’ajoutent une offre bien fournie de programmes universitaires privilégiant la pratique ou encore l’octroi de bourses d’études. Nombreux sont les jeunes qui s’inscrivent dans des programmes de stages en entreprises, ce qui leur permettra plus tard de trouver un emploi au sein des compagnies respectives.

    Par ailleurs, les études montrent que, d’ici 2030, l’intelligence artificielle et les ordinateurs vont remplacer les humains dans bien des domaines. Conscients de cette réalité, les jeunes s’orientent vers les formations qui préparent aux métiers d’avenir.

    C’est aussi le cas de Robert, qui a choisi d’étudier l’informatique aux Pays-Bas : « J’ai toujours été attiré par la robotique et par l’intelligence artificielle, qui sont promises à un bel avenir. Eh bien, j’ai appris qu’à l’université néerlandaise de Groningen je pouvais suivre une formation en ce sens. Cette université de recherche a mis sur pied des programmes éducationnels centrés sur l’innovation et la qualité. D’où le nombre important de cours pratiques… Je ne sais pas si je rentrerai en Roumanie à la fin de mes études. »

    Matei, ancien élève au Collège national d’informatique « Tudor Vianu » de Bucarest et lauréat du Concours international d’informatique, étudie depuis 4 ans déjà au Royaume-Uni. Voici sa réponse à la question de savoir qu’est-ce qui l’a poussé à partir étudier à l’étranger : « Je voulais tenter quelque chose de nouveau et puis, comme j’ai toujours aimé voyager, je me suis dit que je pourrais faire d’une pierre deux coups. En plus, en Grande Bretagne je peux suivre ce cours de criminologie et de psychologie appliquée qui n’est pas dispensé dans les universités roumaines. Par ailleurs, il y a pas mal de différences entre les deux pays en ce qui concerne l’enseignement supérieur. Je mentionnerais, à titre d’exemple, la grande variété de cours ou la relation plus détendue entre enseignants et étudiants, ici, au Royaume-Uni. Pour ne plus parler du fait que l’emploi du temps est moins chargé qu’en Roumanie. Cette année, j’ai seulement 7 heures de cours par semaine, le reste du temps étant consacré à l’étude individuelle, ce que je trouve super sympa. Bref, ici, les gens sont très ouverts d’esprit. La seule difficulté, dans cette expérience, c’est de vivre loin de sa famille. D’autre part, je trouve qu’il faut franchir ce pas et voler de ses propres ailes… »

    Nous avons également demandé à Matei ce qu’il comptait faire une fois finies les études. Rentrerait-il au pays ? Matei : « Je ne sais pas vraiment, car, voyez-vous, il est bien grand le monde! J’en suis à ma première expérience à l’étranger et je reste ouvert à toute opportunité. Peut-être vais-je retourner en Roumanie, mais il se peut que j’aille dans d’autres pays aussi, qui sait ? Je ne voudrais pas me sentir enfermé, bloqué par les frontières du pays. »

    La Ligue des étudiants roumains de l’étranger se propose d’encourager les jeunes et de les tenir informés des opportunités d’études à l’étranger, tout en les incitant à revenir au pays après avoir décroché leur diplôme et en facilitant leur retour.

    Pour plus de détails, écoutons Robert Stredie, président de cette organisation : « Nous faisons du lobbying auprès des politiques pour qu’ils élaborent des lois favorables aux étudiants roumains à l’étranger. La commission sénatoriale qui veille sur la constitutionnalité a déjà rédigé un projet législatif qui stipule entre autres une mesure pour laquelle nous avons milité. Il s’agit de la possibilité pour les étudiants roumains à l’étranger de voyager gratuitement en train pendant leurs vacances en Roumanie. A part le lobbying, nous menons des projets dont le but consiste à mettre ensemble des jeunes roumains qui étudient tant dans le pays qu’ailleurs dans le monde, à renforcer les liens avec la communauté de Roumanie. Il ne faut pas oublier qu’une fois arrivés à l’étranger, ces jeunes sont coupés des réalités du pays. Notre projet Summer Camp réunit, chaque été, dans différents départements du pays, étudiants roumains des universités de Roumanie et de l’étranger, qui participent à des formations ou à des activités communes. En plus, en chaque début d’année, nous récompensons l’excellence, lors du Gala des étudiants roumains à l’étranger et organisons des débats sur des sujets d’intérêt. Le Forum des étudiants roumains de l’étranger, prévu pour 2020, sera l’occasion de débattre de la Loi sur l’éducation ainsi que de la qualité de notre enseignement supérieur. Car, si la bonne réputation de notre enseignement médical, par exemple, attire nombre d’étudiants étrangers aussi, tel n’est pas le cas pour toutes nos facultés. »

    L’été dernier, la Ligue des étudiants roumains à l’étranger et Romanian Business Leaders ont signé, dans cadre du projet RePatriot, un protocole visant à développer des projets d’intérêt commun censés faciliter les relations des Roumains de l’étranger avec le pays natal. En 2020, des programmes de stage dans des entreprises roumaines seront organisés à l’intention des étudiants désireux de s’investir dans la prospérité de leur pays. (Trad. Mariana Tudose)

  • 25.05.2019 (mise à jour)

    25.05.2019 (mise à jour)

    Elections – En Roumanie seront organisés, le dimanche 26 mai, les élections européennes et un référendum sur la justice, convoqué par le chef de lEtat, Klaus Iohannis.13 formations politiques et 3 candidats indépendants sont inscrits sur les listes. La Roumanie enverra 33 eurodéputés au futur Parlement européen. Le candidat déclaré élu pour le 33e mandat pourra le prendre, mais selon la décision du Conseil européen, uniquement après la date à laquelle le retrait du Royaume Uni du bloc communautaire produira des effets juridiques. 441 bureaux de vote ont été créés pour les Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, en Espagne et en République de Moldavie. Toujours dimanche, les citoyens de 20 autres Etats membres de l’UE sont attendus aux urnes pour désigner leurs représentants à la nouvelle Assemblée législative européenne. Le scrutin a déjà été organisé au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en République tchèque, Irlande, Slovaquie, Lettonie et à Malte.



    Conférence — Le ministre roumain de l’Agriculture et du Développement rural, Petre Daea, a participé ce samedi à Bucarest à la conférence « L’apiculture dans le contexte européen et mondial ».Organisé dans le cadre de la présidence roumain du Conseil de l’UE et à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, cet événement s’est proposé de mettre en exergue l’importance des pollinisateurs pour l’humanité et pour l’ensemble de l’écosystème, la nécessité de développer le secteur apicole dans le contexte des changements climatiques ainsi que le rôle crucial des abeilles pour un rendement agricole accru. Le ministre Daea a précisé qu’au niveau de l’UE, la Roumanie occupe la deuxième place après l’Espagne en matière de nombre de familles d’abeilles et la première place pour ce qui est de la production de miel. La Roumanie produit en moyenne 22.000 tonnes de miel par an, ce qui la classe à la quatrième position en Europe. En 2015, elle recensait près d’un million et demi de familles d’abeilles. Quant à la consommation annuelle de miel, avec 450 à 500 grammes par habitant, la Roumanie est loin derrière des pays tels que l’ Allemagne (2 kilos), les Pays – Bas et la Belgique (1,5 kilos).



    Universités — 24 universités roumaines présenteront leur offre éducationnelle du 26 au 31 mai, à Washington, durant la conférence et l’exposition annuelle NAFSA, l’événement international le plus prestigieux en la matière — a annoncé le Conseil national des présidents d’université de Roumanie. La conférence, à laquelle plus de 10.000 participants sont attendus, réunit 3500 universités d’une centaine de pays. « La Roumanie offre un environnement d’études de qualité et sûr, ainsi que des facilités au niveau européen dans les campus universitaires, à des tarifs plus compétitifs par rapport à d’autres pays européens », lit-on dans un communiqué du Conseil.



    Rougeole — Près de 90 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette dernière semaine dans 8 départements de Roumanie. Selon le Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles, le nombre total de cas de rougeole confirmés est actuellement de 16.888, dont 64 mortels. Les médecins ont à nouveau insisté sur la nécessité de la vaccination, notamment chez les enfants.



    Enfants disparus — Plus de 5.000 enfants ont été portés disparus ces 12 derniers mois en Roumanie, révèlent les données fournies par la Direction d’investigations criminelles au sein de l’Inspection générale de police. Dans près de 70% des cas, il s’agit de mineurs âgés de plus de 14 ans. La plupart des disparitions ont été signalées à Bucarest, la capitale ainsi que dans les départements de Constanţa (sud-est) et de Neamţ (nord-est). Dans 95% des situations, les mineurs quittent volontairement le domicile familial ou le centre d’accueil pour une période indéterminée. A l’occasion de la Journée internationale des enfants disparus, marquée le 25 mai, l’organisation « Sauvez les enfants Roumanie » a attiré l’attention sur le fait que la fugue des enfants est aussi la conséquence des conflits familiaux, des abus, de l’influence de l’entourage ou de la pauvreté .


  • 25.05.2019

    25.05.2019

    Vote – Les électeurs de Lettonie, Slovaquie, République tchèque et Malte sont attendus ce samedi aux urnes pour désigner leurs représentants à la nouvelle Assemblée législative européenne. Les élections européennes ont déjà eu lieu en Grande Bretagne, aux Pays Bas et en Irlande. Le reste des pays membres, y compris la Roumanie, organiseront leur scrutin le dimanche, 26 mai. La Roumanie enverra 33 eurodéputés au futur Parlement européen. Le candidat déclaré élu pour le 33e mandat pourra le prendre, mais selon la décision du Conseil européen, uniquement après la date à laquelle le retrait du Royaume Uni du bloc communautaire produira des effets juridiques. 441 bureaux de vote ont été créés pour les Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, en Espagne et en République de Moldova. Parallèlement aux européennes, les électeurs roumains sont invités à participer à un référendum sur la justice, une initiative du chef de lEtat, Klaus Iohannis.



    Conférence — Le ministre roumain de l’Agriculture et du Développement rural, Petre Daea, a participé ce samedi à Bucarest à la conférence « L’apiculture dans le contexte européen et mondial ».Organisé dans le cadre de la présidence roumain du Conseil de l’UE et à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, cet événement s’est proposé de mettre en exergue l’importance des pollinisateurs pour l’humanité et pour l’ensemble de l’écosystème, la nécessité de développer le secteur apicole dans le contexte des changements climatiques ainsi que le rôle crucial des abeilles pour un rendement agricole accru. Le ministre Daea a précisé qu’au niveau de l’UE, la Roumanie occupe la deuxième place après l’Espagne en matière de nombre de familles d’abeilles et la première place pour ce qui est de la production de miel. La Roumanie produit en moyenne 22.000 tonnes de miel par an, ce qui la classe à la quatrième position en Europe. En 2015, elle recensait près d’un million et demi de familles d’abeilles. Quant à la consommation de miel, avec 450 à 500 grammes par habitant, la Roumanie est loin derrière des pays tels que l’ Allemagne (2 kilos), les Pays – Bas et la Belgique (1,5 kilos).



    ONU – Le ministre romains des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a participé, vendredi, à une réunion, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, consacrée à l’impact des opérations de maintien de la paix sur la consolidation et la pérennisation de la paix. Le chef de la diplomatie de Bucarest a souligné la contribution constante de la Roumanie dans les processus de maintien et de consolidation de la paix. Dans ce contexte, il a rappelé que la Roumanie a présidé en 2018 la Commission de consolidation de la paix, dont elle a été vice-présidente en 2019). Teodor Meleşcanu a également mentionné que, depuis 1991, la Roumanie a fourni des troupes à 25 missions de maintien de la paix, environ 12500 Casques bleus roumains ayant servi sous le drapeau des Nations unies dans le monde entier. En marge de cette réunion, Teodor Melescanu a eu des entretiens avec des représentants permanents auprès de l’ONU. L’occasion de promouvoir la candidature de la Roumanie pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’organisation, pour la période 2020-2021.



    Universités — 24 universités roumaines présenteront leur offre éducationnelle du 26 au 31 mai, à Washington, durant la conférence et l’exposition annuelle NAFSA, l’événement international le plus prestigieux en la matière — a annoncé le Conseil national des présidents d’université de Roumanie. La conférence, à laquelle plus de 10.000 participants sont attendus, réunit 3500 universités d’une centaine de pays. « La Roumanie offre un environnement d’études de qualité et sûr, ainsi que des facilités au niveau européen dans les campus universitaires, à des tarifs plus compétitifs par rapport à d’autres pays européens », lit-on dans un communiqué du Conseil.



    Foot — Les anciennes championnes nationales Astra Giurgiu et Viitorul Constanta se disputent en première, ce samedi, à Ploiesti, la finale de la Coupe de Roumanie de foot. Au championnat, CFR Cluj a gagné, ce mois-ci, un nouveau titre, le cinquième de l’histoire et le deuxième de suite. Suivent sur le podium le FCSB (ex Steaua Bucarest) et Viitorul.



    Météo — Des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques, des chutes de grêle et des intensifications du vent sont à attendre se samedi notamment dans l’est, le sud-est du pays et dans les régions de montagne. Les quantités d’eau pourront dépasser 15 à 25 l/m2, voire même 35 à45 l/m2, localement. Les températures maximales de la journée iront de 18°à 26°. Il faisait 19° à midi dans la capitale, Bucarest.


    Par ailleurs, une alerte jaune aux inondations, valable jusqu’à dimanche matin, concerne plusieurs départements du centre et de l’est du pays. Des pluies torrentielles ont touché vendredi 40 localités de 20 départements et la capitale.

  • 24.05.2019 (mise à jour)

    24.05.2019 (mise à jour)

    Elections — En Roumanie, samedi est une journée de réflexion avant les élections européennes du 26 mai. 13 formations politiques et trois candidats indépendants sont en lice. La Roumanie enverra 33 eurodéputés au futur Parlement européen. Le candidat déclaré élu pour le 33e mandat pourra le prendre, mais selon la décision du Conseil européen, uniquement après la date à laquelle le retrait du Royaume Uni du bloc communautaire produira des effets juridiques. 441 bureaux de vote ont été créés pour les Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, en Espagne et en République de Moldova. Le référendum consultatif en matière de justice convoqué par le président Klaus Iohannis a lieu en même temps.



    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera mardi, le 28 mai, à la réunion informelle du Conseil européen, qui aura lieu à Bruxelles. Les débats viseront à évaluer les résultats des élections européennes des 23-26 mai. Les leaders des Etats de l’UE auront également une discussion préliminaire au sujet des candidats qui vont être désignés à la tête des institutions communautaires.



    Blessés — Cinq militaires roumains ont été blessés, vendredi, en Afghanistan, alors qu’ils patrouillaient avec des soldats américains — a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Le véhicule de combat dans lequel ils se trouvaient a été attaqué par un dispositif explosif improvisé. Ils ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital d’une base militaire, ils sont conscients, et leur état de santé est stabilisé, précise encore la source citée. Les cinq font partie du Bataillon St André de Galaţi (sud-est), disloqué dans le sud de l’Afghanistan, dans la province de Kandahar. Près d’un millier de militaires roumains exercent des missions externes, sous l’égide de l’OTAN, de l’UE ou de l’ONU. Au fil du temps, 29 militaires roumains ont perdu la vie et environ 180 ont été blessés sur les théâtres d’opérations étrangers.



    Démissions — A Bucarest, le président et le vice-président de l’Académie de Police, Adrian Iacob et Mihail Marcoci, ont annoncé vendredi avoir démissionné, vu qu’ils ont été placés sous contrôle judiciaire par le Parquet national anticorruption (la DNA). Une instruction est menée contre eux par la DNA, sous contrôle judiciaire ; ils sont accusés d’avoir déterminé un officier à envoyer un message de menace de mort à la journaliste Emilia Şercan, pour la contraindre à cesser ses investigations journalistiques. Ces dernières visaient le président de l’Académie de Police ; les deux souhaitaient ainsi éliminer les risques pour leur carrière. Selon la DNA, en mars et avril derniers, Emilia Şercan a publié des articles sur la manière dont plusieurs personnes de l’école doctorale de l’Académie de Police avaient obtenu le titre de docteur.



    Médaille – Constantin Chiriac, à la tête du Festival international de théâtre de Sibiu, dans le centre de la Roumanie, sest vu remettre lOrdre du Soleil levant de la part du gouvernement nippon. Il sagit de la plus haute distinction que le Japon accorde aux citoyens étrangers. La distinction a été offerte par lambassadeur japonais en Roumanie, Hitoshi Noda, lors de la conférence de presse précédant la 26ème édition du Festival prévue du 14 au 23 juin. Fondateur dun événement culturel connu dans le monde entier, Constantin Chiriac, manager du Théâtre National Radu Stanca de Sibiu et professeur à lUniversité Lucian Blaga, sest vu conférer la distinction en signe dappréciation de sa contribution à la promotion de la culture nippone en Roumanie.



    Universités — 24 universités roumaines présenteront leur offre éducationnelle du 26 au 31 mai, à Washington, durant la conférence et l’exposition annuelle NAFSA, l’événement international le plus prestigieux en la matière — a annoncé le Conseil national des présidents d’université de Roumanie. La conférence, à laquelle plus de 10.000 participants sont attendus, réunit 3500 universités d’une centaine de pays. « La Roumanie offre un environnement d’études de qualité et sûr, ainsi que des facilités au niveau européen dans les campus universitaires, à des tarifs plus compétitifs par rapport à d’autres pays européens », lit-on dans un communiqué du Conseil.



    Papamobile — Le Groupe Renault Roumanie a annoncé que, pendant la visite qu’il fera dans ce pays, le pape François utilisera un véhicule de marque Dacia, transformé en papamobile. Voici trois ans, à l’occasion de sa visite en Arménie, le Souverain pontife avait utilisé pour aller de l’aéroport jusqu’à la capitale un modèle Logan blanc, produit par Dacia Renault dans les mêmes usines de Mioveni (sud de la Roumanie). D’autre part, les inscriptions en ligne pour les messes que le Pape célébrera en Roumanie se poursuivront pendant encore une semaine. Des centaines de milliers de personnes se sont déjà inscrites. En dehors de Roumains, des chrétiens de Hongrie, de Serbie ou d’Ukraine voisines assisteront aux services divins, ainsi que des pèlerins de pays éloignés tels le Pakistan, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Niger, Madagascar, l’Australie, Israël, le Canada, la Namibie ou l’île de la Réunion. Sous la devise « Cheminons ensemble », le Souverain pontife visitera Bucarest, IaşI (la plus grande ville dans l’est du pays, où vit une importante communauté catholique), Blaj (centre, capitale spirituelle des gréco-catholiques roumains, où il béatifiera sept évêques morts en tant que martyrs dans les prisons communistes), ainsi que le sanctuaire franciscain de Şumuleu Ciuc (centre, une région à population magyare majoritaire). Rappelons qu’en 1999, la Roumanie devenait le premier pays à majorité orthodoxe à être visité par un Souverain pontife dans l’histoire ; c’était le Pape Jean-Paul II.



    Numismatique – La Banque centrale de Roumanie lancera le jeudi, 30 mai, dans le circuit numismatique, plusieurs pièces de monnaie dor et de laiton à lintention des collectionneurs, tout comme une autre, en or, mise en circulation, avec pour thème «Visite en Roumanie du Pape François ». Lavers de la pièce en or présente des images des lieux de culte que le Souverain visitera, les noms des localités où ces édifices se trouvent, les emblèmes officieux de la Roumanie et la valeur nominale de 500 lei. Le revers est le même pour toutes les monnaies et il présente le portrait et le blason du Souverain Pontife et les inscriptions « La visite en Roumanie de Sa Sainteté le Pape François », la période de la visite du 31 mai au 2 juin et sa devise « Cheminons ensemble » ! Le Souverain Pontife visitera la Roumanie à linvitation du président roumain, Klaus Iohannis, et de lEglise catholique de Roumanie.



    Foot — Les anciennes championnes nationales Astra Giurgiu et Viitorul Constanta se disputent en première, samedi, à Ploiesti, la finale de la Coupe de Roumanie de foot. Au championnat, CFR Cluj a gagné, ce mois-ci, un nouveau titre, le cinquième de l’histoire et le deuxième de suite. Suivent sur le podium FCSB (ex Steaua Bucarest) et Viitorul.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (93e WTA) a perdu ce vendredi, par 4-6, 5-7, le match contre Iulia Poutintzéva, du Kazakhstan, dans les demi-finales du tournoi WTA de Nürnberg. Cîrstea est lune des quatre Roumaines figurant au tableau principal du concours de simple dames du tournoi de Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de lannée qui débute dimanche. A Paris, Sorana Cîrstea est censée rencontrer la Tchèque Petra Kvitova, 6e au classement mondial. Simona Halep affrontera lAustralienne Ajla Tomljanovic, tandis quune autre Roumaine, Mihaela Buzarnescu, jouera contre la Russe Ekaterina Alexandrova. Enfin, Irina Begu se retrouvera face à la Chinoise Lin Zhu. Dans la compétion de simple messieurs, Marius Copil affrontera le Français Benoit Paire.

  • 19.10.2018

    19.10.2018

    Sommet – Le président roumain Klaus Iohannis participe, vendredi, au 12e Sommet Asie-Europe (ASEM). Réunis à Bruxelles, les leaders européens s’efforceront de renforcer le dialogue avec la Russie et les pays asiatiques dans des domaines tels les changements climatiques ou encore le commerce, en contrepoids à la politique menée par Donald Trump. Aux 28 chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe s’ajouteront à partir de ce soir plus de 20 leaders asiatiques y compris les chefs de gouvernement chinois, japonais et russe. Les débats porteront notamment sur un renforcement des rapports dans les domaines politique, économique, culturel, numérique, institutionnel ou encore interhumain. Créée en 1996, la rencontre Asie-Europe (ASEM) est un processus informel de dialogue et de coopération qui met en contact l’UE et ses États membres avec 21 pays asiatiques et le secrétariat de l’ASEAN. Les sommets de l’ASEM se tiennent tous les deux ans.

    Visite– La première ministre, Viorica Dancila, poursuit sa tournée au Proche Orient dont la dernière étape sera le Koweït. Antérieurement, la cheffe du gouvernement roumain a visité les Emirats Arabes Unis où elle a rencontré des responsables et des hommes d’affaires locaux qu’elle a encouragés à investir en Roumanie. Mercredi, les chefs des Exécutifs de Bucarest et d’Abu Dhabi ont adopté une déclaration commune visant l’établissement d’un partenariat économique stratégique bilatéral dans des domaines clés tels le commerce, les investissements, l’industrie, l’agriculture, la recherche et l’innovation ou encore le tourisme. Lors de sa visite aux Emirats Arabes Unis, Viorica Dăncilă, a eu des entretiens avec les représentants de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie et avec Ahmed Al Jaber, ministre d’Etat chargé des affaires économiques et commerciales et président d’Abu Dhabi National Oil Company.

    Justice – La Commission de Venise donne ce vendredi son avis final sur les modifications des lois de la Justice roumaine depuis le début de l’année et en prenant également en considération le décret d’urgence adopté récemment par le gouvernement Dancila. Les débats se déroulent en présence du chef de la Commission parlementaire spéciale ayant examiné ces lois, le social- démocrate, Florin Iordache. Rappelons- le, dans un rapport préliminaire élaboré l’été dernier, la Commission de Venise montrait que les modifications apportées aux trois lois de la justice par la coalition au pouvoir PSD- ALDE portaient atteinte à l’indépendance de la Justice et minaient la confiance des Roumains à la justice. La Commission a donc recommandé aux autorités roumaines de continuer à permettre au chef de l’Etat et au Conseil supérieur de la Magistrature d’avoir leur mot à dire dans la nomination ou la révocation des procureurs et de reporter les dispositions concernant les conditions de retraite dans le cas des magistrats. L’initiateur de l’ordonnance, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le document prend en compte les recommandations de la Commission de Venise.

    CESAER – Les leaders de plus de 50 universités européennes de top se réunissent ce vendredi, à Bucarest dans le cadre de la 31ème édition de l’Assemblée générale de la CESAER, la plus importante association des universités de science et de technologie. Déroulé en présence de la commissaire européenne pour le Développement régional, Corina Cretu, l’événement se déroule en première, en Roumanie, afin de marquer les 200 années écoulées depuis la création de l’Université Polytechnique de Bucarest.

    Compétition – 15 militaires roumains blessés sur le front participent aux Jeux paralympiques militaires Invictus Games qui commencent aujourd’hui, à Sydney. La délégation roumaine figure au tableau de six compétitions individuelles- tir à l’arc, athlétisme, ergomètre d’aviron, powerlifting, cyclisme et natation auxquelles s’ajoute le concours de volley-ball assis. Lors de l’édition 2017, la délégation roumaine a également participé à six disciplines individuelle et une d’équipe et a remporté quatre médailles- une d’or, une d’argent et deux de bronze. Créés sur une idée du prince Harry de Galles, les Jeux Invictus sont une compétition multisports internationale destinée aux soldats et vétérans de guerre blessés ou handicapés, à l’image des Jeux Paralympiques ou des Warrior Games organisés aux Etats-Unis.

    Handball – Le Serbe Dragan Djukic est le nouvel entraîneur principal de la championne roumaine de handball féminin, CSM Bucarest. Djukic qui remplace le Suédois Magnus Johansson, est à sa deuxième expérience en Roumanie après celle de 2017- 2018, à la tête de l’équipe masculine HC Odorhei. Le premier match en tant qu’entraîneur du club CSM aura lieu samedi quand les sportives roumaines joueront contre les Norvégiennes de Vipers Kristiansand pour un match au sein du groupe D de la Ligue des Champions. Lors des deux premiers matchs au sein du même groupe, les Roumaines ont battu les Hongroises de Ferencvaros et les Allemandes de Bietigheim.


    Météo– Il fait beau en Roumanie, avec des températures qui continuent à dépasser la moyenne saisonnière. Le ciel est plutôt couvert dans l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays où des pluies éparses peuvent faire leur apparition. Les températures maximales du jour vont de 15 à 23 degrés. 19 degrés à midi, dans la capitale roumaine.

  • 01.10.2018 (mise à jour)

    01.10.2018 (mise à jour)

    Justice — La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a déclaré recevable, ce lundi, une demande du Parquet national anticorruption de rouvrir les poursuites pénales dans un dossier qui vise le chef du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea, qui est également président de la Chambre des députés. L’affaire, dans laquelle Dragnea est accusé d’abus de fonctions contre les intérêts publics, a été classée en 2013, mais les procureurs ont décidé de rouvrir le dossier suite à des rapports de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). Ce sont les conditions d’attribution de marchés publics à une compagnie du BTP, lorsque Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman (sud) qui sont mises en cause. Il est également sous enquête dans une autre affaire ayant trait à la même compagnie. Dragnea a été condamné, en première instance, à 3 années et 6 mois de prison ferme, dans un dossier d’embauches fictives, et à 2 années de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale ; cette dernière condamnation est définitive.



    Visite — Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, fera mardi une visite officielle à Bucarest. Selon un communiqué de presse de la Mission de la Commission européenne en Roumanie, il aura des entrevues avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avec les présidents du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, et de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, avec la première ministre Viorica Dăncilă et avec le ministre délégué aux affaires européennes, Victor Negrescu. Michel Barneir aura aussi des discussions avec les représentants des commissions pour les affaires européennes et la politique étrangère des deux chambres du parlement, ainsi qu’avec ceux de la commission commune du Sénat et de la Chambre des députés pour la coordination des activités parlementaires nécessaires pour préparer la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019.



    Universités — Ce lundi, c’était la rentrée universitaire en Roumanie. Quelque 500.000 étudiants se sont présentés dans les amphithéâtres en cette année universitaire 2018-2019. Présent aux festivités de la ville d’Iaşi (nord-est), le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rappelé que la première université moderne de Roumanie y avait été créée en 1860. Ces dernières années, caractérisées par la modernisation de l’économie et le développement des technologies de pointe, ont transformé les grands centres universitaires en pôles essentiels de la croissance économique de la Roumanie, a ajouté M. Iohannis. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a assisté aux festivités de la Faculté de médecine et de pharmacie de Craiova (sud), où elle a déclaré que l’école roumaine de médecine était une école d’élite et que le développement de la société devait reposer sur deux piliers: la santé et l’éducation. La nouvelle année universitaire a débuté à un moment où le ministère de l’éducation n’a pas de titulaire, après la démission, la semaine dernière, de son ancien chef, Valentin Popa. C’est la ministre des Fonds européens, Rovana Plumb, qui s’est vu proposer d’en assurer l’intérim.



    Déclaration — Les récents changements opérés dans la justice roumaine risquent de produire un retour dans le temps, au début des années 2000, une période marquée par la corruption en Roumanie, a déclaré ce lundi l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm. Le diplomate s’est exprimé à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire, à la Faculté de droit de l’Université de Bucarest, où il a été présent, aux côtés de l’ambassadrice de France en Roumanie, Michèle Ramis. Hans Klemm a parlé aussi des amendements aux Codes pénal et de procédure pénale, des modifications concernant l’Inspection judiciaire, mais aussi des protestations des magistrats roumains contre ces changements, protestations « impossibles à imaginer dans le passé ». Promulgués sous leur forme actuelle, ces amendements rendront difficile ou impossible l’investigation et la sanction d’un crime, de l’homicide au crime organisé, a affirmé l’ambassadeur américain. Selon M. Klemm, dans ce contexte, la coopération internationale dans le domaine de la justice sera « sensiblement réduite » à cause « des inquiétudes concernant l’échange d’informations avec la Roumanie ».



    Agenda — Les sénateurs et les députés roumains ont participent ce lundi aux cérémonies organisées dans leurs circonscriptions à l’occasion de la rentrée universitaire. Mardi, ils retourneront au travail à Bucarest. Les députés doivent examiner et adopter le texte de la loi off-shore, qui réglemente l’exploitation des gisements de gaz naturels de la mer Noire. Le document, qui a reçu l’aval des sénateurs, fait l’objet d’amendements, annoncés par les élus de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) (membre de la coalition gouvernementale). Dans le même temps, Liviu Dragnea, le leader du Parti social-démocrate (PSD), (principale composante de la coalition), affirme avoir demandé un délai supplémentaire, car il souhaite une meilleure analyse du contenu de cette loi. La Chambre des députés est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Cette semaine, la majorité PSD-ALDE doit faire face à deux motions simples. Le Parti national libéral (PNL), d’opposition, critique l’activité du ministre des Finances, Eugen Teodorovici, contre lequel il a déposé une motion simple à la Chambre des députés. Même démarche contre le ministre des Transports, Lucian, Şova, initiée par l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le PNL au Sénat. Les deux documents seront débattus et votés mercredi. Cette semaine également, la commission spéciale d’enquête sur une éventuelle implication du Service de protection des personnalités (SPP), dans l’activité de partis et de leaders politiques, commence ses travaux. La série des auditions commencera avec celles du vice-premier ministre Paul Stănescu et de l’ancien directeur du SPP, Dumitru Iliescu.



    Tennis – La Roumaine Simona Halep maintient son avance considérable en tête du classement WTA publié lundi, avec plus de 2.400 points devant sa poursuivante, la Danoise Caroline Wozniacki. Sur la troisième place l’on retrouve l’Allemande Angelique Kerber, à 2.700 points de Simona Halep. Simona Halep a abandonné dès le premier tour au tournoi de Pékin, où elle est arrivée en finale l’année dernière. Simona Halep garde la tête du classement féminin depuis 48 semaines, étant la 11e première mondiale de tous les temps en termes de durée ininterrompue. Au Top 100, la Roumaine Mihaela Buzărnescu a descendu une place, à la 24e, Irina Begu occupe la 53e, Sorana Cîrstea a perdu quatre places, occupant actuellement la 61e. Ana Bogdan a, elle, monté une marche et se trouve sur la 80e, alors que Monica Niculescu reste 82e.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 19.04.2018

    Les esprits s’agitent autour les Codes pénaux dont les modifications seront débattues par une commission spécialisée à compter de ce jeudi. S’y ajoute un immense scandale éclaté entre les Universités et le pouvoir. Enfin, les boissons sucrées pourraient être surtaxées en Roumanie aussi, annonce la presse.



  • A la Une de la presse roumaine – 16.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 16.04.2018

    Salaires
    et budgets, ce sont les mots d’ordre des articles de la presse roumaine en ce
    début de semaine. Les journaux décortiquent la majoration des salaires dans le
    système public de santé, les budgets des universités et une initiative qui vise
    les sommes d’argent que les Roumains établis à l’étranger envoient
    régulièrement en Roumanie.


  • 03.10.2016 (mise à jour)

    03.10.2016 (mise à jour)

    Justice — La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a condamné, lundi, par un arrêt, toutes les quatre personnes mises en examen dans le dossier appelé Microsoft, une des affaires de corruption les plus importantes de Roumanie. Deux hommes d’affaires connus, Dorin Cocoş et Nicolae Dumitru, un ancien ministre des Communications, Gabriel Sandu, et un ancien maire de la ville de Piatra-Neamt, Gheorghe Stefan, ont été condamnés à 19 années de prison ferme au total. La Haute Cour a également décidé de saisir plus de 17 millions d’euros des quatre personnes concernées. Selon le Parquet national anticorruption, en avril 2004, le contrat de location des licences Microsoft pour le système d’éducation a été conclu dans des conditions onéreuses pour le budget étatique et a permis le paiement de commissions aux personnes impliquées. Soit des pots-de-vin de 60 millions d’euros et un préjudice porté à l’Etat de 27 millions d’euros — voici les accusations portées à l’encontre du groupe de malfaiteurs.



    Universités — Le président roumain Klaus Iohannis a participé ce lundi matin à l’Université de l’Ouest de Timişoara, à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire. Le président a parlé aux étudiants présents à la cérémonie de « méritocratie », sans laquelle il est impossible de construire une Roumanie solide, à son avis. Le pays a besoin de projets politiques qui visent l’avenir, d’une vision politique, d’hommes politiques qui désirent bâtir une Roumanie meilleure, a précisé le chef de l’Etat roumain.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, a annoncé ce lundi que l’Allemagne contribuerait par des officiers d’Etat major à la Brigade multinationale de l’OTAN qui sera formée en Roumanie. La Bulgarie a confirmé qu’elle contribuerait par 400 militaires tout au plus à la Brigade multinationale, et la Polodéfense, gne contribuera par une compagnie ; en revanche, la Roumanie participera par une compagnie au groupe de combat qui se forme dans ce pays, a précisé le ministre. D’autre part, il a encore mentionné que la brigade allait coopérer avec une unité venue des Etats Unis. La Brigade n° 2 d’infanterie Rovine, siégeant à Craiova (sud), sera transformée en Brigade multinationale de l’OTAN, décision qui fait partie du plan de mesures à mettre en place après le sommet de l’Alliance de Varsovie.



    Visite — La commissaire européenne à la Politique régionale Corina Creţu, a exprimé son espoir que le futur Parlement de la Roumanie, qui résultera après les élections du 11 décembre prochain, hisse la législation nationale au niveau de la législation européenne. La commissaire a participé ce lundi à Bucarest, aux côtés des autorités locales, à une conférence qui a examiné les défis d’un développement urbain durable et le rôle des fonds européens. Corina Creţu s’est rapportée principalement à l’agenda urbain de l’Union européenne — convenu et récemment adopté par les assemblées européennes, à la dimension urbaine de la politique de cohésion de l’Union et au développement urbain en Roumanie en rapport avec la politique de cohésion. Corina Creţu se trouve depuis jeudi dernier en Roumanie pour débattre de différents projets financés de fonds communautaires. Elle a également participé à plusieurs conférences et réunions avec les membres du gouvernement et du Parlement roumains, ainsi qu’avec les représentants de l’administration locale.



    Touristes — Au cours des 8 premiers mois de l’année, 7,4 millions de touristes ont visité la Roumanie, soit 11% de plus par rapport à la même période de l’année dernière, fait savoir l’Institut National de la Statistique. Selon les données de l’institut, les touristes roumains ont compté pour près de 78% du total, alors que les touristes étrangers ont compté pour 22%. Parmi ces derniers, trois quarts provenaient d’Europe, notamment des Etats membres de l’UE (85%). Par ailleurs, plus de 10 millions de Roumains sont partis à l’étranger au cours des 8 premiers mois de l’année, soit un chiffre de 19% plus élevé que celui de la même période de 2015.



    Football — La sélection nationale de foot de Roumanie s’est réunie ce lundi à Bucarest pour préparer les matchs aller contre l’Arménie (prévu le 8 octobre) et contre le Kazakhstan (le 11 octobre) dans le cadre des préliminaires de la Coupe du monde 2018 qui aura lieu en Russie. Le mois dernier, l’équipe roumaine a fait match nul avec, 1-1, avec le Monténégro, sur son propre terrain, lors du match de début de l’entraîneur Cristoph Daum, le premier entraîneur étranger de la sélection nationale de foot de Roumanie. Cet automne, la Roumanie doit jouer aussi contre la Pologne, un match prévu pour le 11 novembre.

  • Rentrée universitaire

    Rentrée universitaire

    Ce que l’on recherche et ce que l’on demande sur la marché du travail est devenu leur principale préoccupation. Aussi, le choix d’une profession et d’un domaine d’étude est-il beaucoup influencé par les exigences du marché. Les jeunes ne sont d’ailleurs pas les seuls à en tenir compte, les universités s’y adaptent, elles aussi, pourtant à un rythme plus lent. Quel est, en fait, le rapport entre le système universitaire et le marché de l’emploi ?

    Au micro Gabriela Jitaru, coordinatrice des projets de l’Unité exécutive pour le financement de l’enseignement supérieur, de la Recherche, du Développement et de l’Innovation. : « On pourrait dire que ce rapport n’est pas direct – pas nécessairement, vu que le système d’éducation doit préparer non seulement des diplômés qui puissent s’intégrer sur le marché du travail. Il doit également préparer les jeunes pour la société et pour le développement personnel. Ce lien entre l’université et le marché doit être étroit pour ce qui est du programme universitaire, mais en même temps une certaine flexibilité est nécessaire, car, de nos jours, le marché du travail évolue très rapidement. Au niveau de l’enseignement supérieur, sur le marché de l’éducation – si on peut l’appeler ainsi – les changements sont moins rapides. L’Unité exécutive pour le financement de l’Enseignement supérieur, de la recherche, du développement et de l’innovation a tenté quelques analyses et études nationales sur l’insertion de plusieurs générations de diplômés sur le marché de l’emploi. Cinq années après la fin de leurs études, les diplômés estiment que leur spécialisation répond aux tâches de leur emploi en proportion de 78%. Pour ceux qui répondent une année après la fin de la faculté, la proportion tombe à 70%. C’est que pendant ce laps de temps de 5 ans, ils se sont fait une image plus claire des compétences qu’ils ont utilisées dans la pratique de leur profession.»

    Dans le cadre de cette adaptation de l’éducation aux exigences du marché, on parle d’un modèle social d’emploi. Gabriela Jitaru explique : « Si l’on devait définir le modèle social d’un emploi, celui-ci devrait être sans frontières du point de vue de l’endroit où il est pratiqué et beaucoup plus flexible du point de vue des compétences. Le modèle d’un emploi actuel offre à beaucoup de diplômés, qui ne se sont pas préparés pour le domaine propre à cet emploi, la possibilité d’être embauchés, parce qu’ils ont acquis les compétences nécessaires. Une partie des résultats de cette étude montre qu’en fait, le marché du travail n’offre pas d’emplois correspondant au niveau de formation des étudiants. Les diplômés participants à ces recherches ont affirmé que 30% des jeunes ayant terminé leurs études ont un niveau de formation supérieur à celui exigé par leur emploi. »

    Le marché de l’emploi est-il plus conservateur? Gabriela Jitaru. : « Le marché du travail n’est pas nécessairement rigide, il est plutôt dynamique. Parfois, ses exigences sont très spécifiques et les spécialistes de l’éducation ne considèrent pas qu’elles doivent faire l’objet d’un programme d’étude, vu que l’expérience acquise sur le lieu de travail est tout aussi importante que les compétences générales. Les recherches prouvent que cette crise a déterminé une augmentation de la période de quête du premier emploi dans le cas des jeunes qui ont fini leurs études en 2009-2010. Cette période a doublé par rapport à 2005-2006.

    La Commission européenne tâche d’aider les jeunes à la recherche d’un emploi. Le programme « Garantie pour la jeunesse » est une telle initiative, pourtant ce programme ne s’adapte pas assez vite aux changements survenus sur le marché de l’emploi. Gabriela Jitaru : « Je ne pense pas qu’il existe beaucoup d’adaptations de ce programme, mis en page par la Commission européenne. Celui-ci vise les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Ce programme a toutes les chances de produire un impact et donner des résultats, car il offre un soutien à l’employeur qui embauche des jeunes ayant achevé leur formation professionnelle.

    La nouveauté et le changement devanceront toujours les institutions – l’université, touchée, elle aussi, par l’inertie institutionnelle. A chaque nouveau commencement, l’édification d’une carrière par des études universitaires doit relever de nouveaux défis. (Aut.: Steliu Lambru; Trad. : Dominique)

  • 01.10.2015

    01.10.2015

    FMI – Un nouvel accord avec le FMI fournira un plus de crédibilité aux politiques économiques roumaines, aidera à un financement plus avantageux sur les marchés internationaux et stimulera probablement des réformes, affirme le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. A son avis, compte tenu du fait que le déficit budgétaire est très réduit, les besoins de financement sont sous contrôle et, par conséquent, le nouvel accord ne devrait pas viser la balance de paiements, mais des problèmes qui n’ont pas encore été résolus, comme les réformes structurelles par exemple. Notons que le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a déclaré que la Roumanie demanderait officiellement de conclure un nouvel accord avec le FMI au cours de cette année. Depuis 2009, Bucarest a conclu 3 accords consécutifs avec le FMI et l’UE.

    Universités – Ce premier octobre c’est la rentrée universitaire en Roumanie. Selon de récentes études, les universités roumaines ont de moins en moins d’étudiants, leur nombre ayant baissé à moitié en 7 ans seulement. Ce qui plus est, plus de 50% d’entre eux ne travaillent pas dans le domaine dans lequel ils se sont spécialisés. La baisse du nombre d’étudiants s’explique d’une part par la chute de la natalité, ces dernières années. D’autre part, selon les statistiques nationales, l’intérêt des jeunes roumains pour la formation universitaire a beaucoup diminué.

    Moldova – Dans son discours, jeudi, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Strelet, a de nouveau demandé le retrait des troupes russes de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie (située dans l’est de son pays). Et lui d’ajouter que l’ainsi dite opération de maintien de la paix déroulée par les troupes russes devait être transformée en une mission civile sus mandat international. Rappelons-le, la Transnistries est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992 suite à un conflit armé qui a fait des centenaines de morts et qui a été tranché suite à l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes. Ces troupes sont restées dans la zone, même si Mosocu s’était engagée à les retirer au somment de l’OSCE d’Istanbul, en 1999. Entre temps, à Chisinau, le gouvernement pro-européen de Valeriu Strelet est de plus en plus contesté par l’opposition pro-russe.

    Volkswagen – A Bucarest, le ministre des Transports, Iulian Matache, et la ministre de l’Environnement, Gratiela Gavrilescu, ainsi que la direction du Registre Automobile Roumain se penchent ce jeudi sur les retombées du scandale Volkswagen en Roumanie. La semaine dernière, le Registre Automobile Roumain avait annoncé être en train de vérifier si les véhicules auxquels il avait accordé des certificats d’homologation pour les émissions polluantes étaient dotés de dispositifs de manipulation de ces émissions. Le Registre a demandé à la représentation de Volkswagen en Roumanie une liste de tous les types d’automobiles équipées de ces dispositifs. Depuis le déclenchement du scandale, il a été constaté que 11 millions de voitures vendues par Volkswagen et ses filiales à travers le monde étaient dotées de ce logiciel, même s’il n’était pas actif sur tous les véhicules. Récemment Volkswagen a annoncé avoir mis au point un plan de réparation des automobiles diesel en question.

  • A la une de la presse roumaine – 17.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.09.2015

    La presse en ligne continue de traiter la crise des migrants sous différents angles, mais elle informe aussi sur les forêts vierges de Roumanie, sur les universités roumaines présentes dans les classements académiques internationaux ou encore sur le nombre de touristes à avoir passé leurs vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire.



  • Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Cette année, le premier octobre nest pas seulement le jour habituel de louverture de lannée universitaire – il est aussi, un moment de bilan et de mise en perspective pour lavenir. Cest également loccasion de fêter le 150 anniversaire de lUniversité de Bucarest, une des meilleures institutions denseignement de Roumanie. Dailleurs, le système public déducation universitaire a été unique, sinon dominant, durant une bonne partie du 20e siècle. Comment universités publiques et privées – ces dernières réapparues après 1990 – ont-elles évolué? Ont-elles le même niveau qualitatif?



    Marian Staş, expert en éducation et professeur aux universités Harvard et de Bucarest, précise: “La réponse courte à cette dernière question est négative, pour au moins deux raisons importantes. Une pratique de 150 ans denseignement supérieur – comme cest le cas de lUniversité de Bucarest – est différente par rapport à celle des institutions créées il y a une quinzaine ou une vingtaine dannées. Par ailleurs, il sagit du débat public déjà engagé depuis un certain temps en Roumanie à légard de lactivité des universités privées, qui semblent être des usines à diplômes plutôt que de véritables écoles. Les étudiants des universités privées ont la possibilité dacheter leurs examens et leurs diplômes. Il nest pas moins vrai que cela se passe aussi dans certaines universités publiques, dune manière plus ou moins ouverte. Toutefois, jai rencontré aussi dexcellents professeurs et des étudiants passionnés dans lenseignement privé aussi. Et là il faut apporter une précision quantitative. Lenseignement privé de Roumanie pèse de 3 à 5% dans le système déducation roumain, une part très faible, donc”.



    Quant aux nouveautés concernant les étudiants de cette année, elles figurent dans un décret d’urgence par lequel le gouvernement a modifié certaines réglementations prévues par la Loi de l’Education nationale. Si jusqu’à présent, il n’y avait que les universités à temps plein qui pouvaient organiser des programmes de doctorat, à partir de cette année, cette facilité est offerte aussi par le système d’enseignement universitaire à temps réduit. Un autre changement concerne la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen. Concrètement, les élèves admis dans des classes d’école post-lycéale créées au sein des facultés peuvent décrocher leur diplôme d’études supérieures à condition de réussir leur bac à un moment donné. Une prévision qui repose sur une situation des plus tristes à laquelle le pays est confronté depuis trois ans déjà : depuis 2011, seulement 40 à 50% des jeunes lycéens roumains ont réussi leur bac, pouvant s’inscrire à l’examen d’admission aux études universitaires.



    Marian Stas : “Depuis 2011, moins de 50% des élèves de lycée décrochent leur diplôme de baccalauréat, ce qui permet à de moins en moins de jeunes de passer leur examen d’admission à l’université. Bien que prêts à accueillir un nombre croissant d’étudiants, ces dernières années, les professeurs ont assisté impuissants à la diminution de ce nombre. A cela s’ajoute un autre aspect, plus perfide encore : la baisse du niveau de tous ces élèves. Les jeunes bacheliers sont plutôt ignorants et ils ont du mal à répondre correctement aux standards imposés par les facultés. Il y a certains niveaux de compétences que les enfants ne maîtrisent pas. A la fin du collège, les élèves n’arrivent pas à satisfaire aux exigences imposées par le lycée, tout comme les bacheliers ne détiennent pas les compétences exigées par les universités”.



    La question qui se pose est de savoir si la création de ces écoles post-lycéales est vraiment une solution au problème de la réussite au bac et de l’éligibilité pour des cours universitaires. Marian Staş: A la rigueur, ce n’est pas une mauvaise idée celle que des enseignants universitaires mettent leur expertise professionnelle au service de la formation de tels jeunes. Pourtant, ce n’est pas là la vocation première des universités. Elles sont orientées vers la conceptualisation et les constructions intellectuelles plutôt que sur les exercices et les habiletés pratiques. Ces formations ciblées sont du ressort des écoles post-lycéales. Je suis curieux de voir comment ces jeunes formés dans des collèges tertiaires, non-universitaires accèderont à l’enseignement universitaire. Là, je tire la sonnette d’alarme, car, insuffisamment mis au point, les détails du cadre méthodologique prêtent à des interprétations arbitraires. Ainsi risque-t-on d’induire des comportements incorrects, en facilitant l’accès de ces jeunes à l’enseignement supérieur, alors que tous les critères de réussite scolaire au lycée ne sont pas remplis”.



    Ceux qui souhaitent s’inscrire à ces collèges peuvent le faire dès cette année, vu que le gouvernement a demandé aux universités de dresser jusqu’au 20 octobre les listes des spécialisations et d’élaborer les programmes d’études. Plusieurs université se disent prêtes à créer des collèges de ce type. Parmi elles on retrouve des établissements d’enseignement supérieur renommés, tels l’Université de Bucarest, Babeş-Bolyai de Cluj, Alexandru Ioan Cuza de Iaşi ou l’Université Polytechnique de Bucarest. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)