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  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Suite et fin aujourd’hui de notre « Semaine pour 2021 à Timisoara ». Tout au long de cette série, nous avons vu à quoi ressemble le présent de la troisième ville de Roumanie qui aspire au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Mais la candidature ainsi que tout le processus qu’elle implique concernent l’avenir – qu’il soit proche ou lointain, car les retombées de ce projet, qu’il soit gagnant ou pas l’année prochaine, devraient améliorer et développer la ville à l’intention des générations futures. Alors, comment voit-on cet avenir quand on est jeune à Timisoara ? Etudier et faire sa vie ici, ou bien étudier et la quitter ? Pourquoi choisit-on Timisoara quand on est jeune et on n’est pas né ici ? Débat, avec Ileana Taroi et Andrei Popov et leurs invités: Guillaume Dujardin lecteur de français à l’Université de l’Ouest de Timisoara, Coralie Pavlic, stagiaire au Lycée J.L. Calderon de Timisoara, Alexandru Tihu, étudiant en psychologie, Iulian Costinel Partenie, étudiant, et Delia Craciun chargée de mission culture et communication à l’Insitut Français de Timisoara.






    Retrouvez les photos de l’émission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.726475940812717.1073741842.100003509542655&type=3



    Le prétexte de ce numéro a été Dreamscape le spectacle de la compagnie californienne Hindsight Collab, sur la perception souvent (tragiquement, dans ce cas) erronée de nos sociétés sur la jeune génération. Timişoara a été le terminus de la tournée européenne de la compagnie californienne Hindside Collab. Dreamscape, leur spectacle poignant, imaginé par le dramaturge et metteur en scène, Rickerby Hinds, a été reçu avec des ovations qui ont duré une bonne dizaine de minutes. Cette histoire réelle d’une série tragique de malentendus ayant comme aboutissement la mort par balles d’une adolescente afro-américaine, tuée de manière injustifiée par la police alors qu’elle gît inconsciente dans sa voiture a suscité d’amples débats dans la salle après la représentation, galvanisés par la question d’un jeune d’une douzaine d’années du public – pourquoi y a-t-il toujours du racisme dans le monde?. Si le public roumain s’est interrogé sur l’implication sociale des jeunes et des moins jeunes, comment voit-on les choses sur l’autre rive de l’océan? Dialogue avec les protagonistes du spectacle hip hop Dreamscape – Rhaechyl Walker et John Merchant – ainsi qu’avec le directeur de cette tournée, Alexandru Balasescu, anthropologue et chercheur.






  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle

    Nous sommes à Timisoara (ouest), une cité importante non seulement pour lhistoire roumaine mais aussi pour celle de plusieurs empires, dont ceux Ottoman ou de lAutriche-Hongrie. Située au croisement des routes principales de transit vers lOrient et lOccident, Timisoara a toujours été à la fois un nœud commercial important ainsi quun terrain de rencontre de nombreuses cultures. Tout au long de cette semaine, nos interlocuteurs ont mis en exergue le multiculturalisme de cette ville, qui, après 1989, sest encore enrichi avec larrivée de nouvelles communautés ethniques et linguistiques. Quelle est la réalité de cette coexistence, suite à la raréfaction des communautés ethniques traditionnelles ? Ce multiculturalisme a-t-il eu une influence déterminante sur le devenir de la ville et de lensemble de la Roumanie par la suite, car Timisoara est la ville ayant enfanté la révolution roumaine de 1989 ? Comment Timisoara vit-elle aujourdhui sa condition de carrefour des cultures ? Tentatives de réponse avec Ieana Taroi, Andrei Popov et leurs invités: Victor Neumann, historien, philosophe, professeur des universités, Traian Orban, président de lAssociation du Mémorial de la Révolution Timisoara et Sergiu Galis journaliste à Radio Timisoara.





    Cas unique en Roumanie, outre le Théâtre National de langue roumaine, Timisoara comporte aussi deux autres théâtres dits “dEtat”, en langue magyare et allemande, ciblant les deux communautés culturelles les plus importantes de la ville. Alors que le nombre dAllemands et de Hongrois de souche sest rétréci, ces dernières années, sur quel public peuvent-ils toujours compter et comment lamulticulturalité ambiante enrichit-elle leur activité? Réponse avec Balázs Attila, directeur du Théâtre magyar de Timişoara




    et Andreea Andrei, chargée de communication du Théâtre allemand de Timişoara.




    Le prétexte de notre émission “Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle”, dans le cadre de notre série “Une semaine pour 2021 à Timisoara”, a été le spectacle “Funambus” de la compagnie française “Underclouds”, présenté dans le cadre du Festival européen du spectacle, organisé par Teatrul National Timisoara, partenaire de RRI pour cette série.





    Retrouvez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.724941497632828&type=3



    Un bus qui semble être tout aussi vivant que les comédiens-circassiens qui laniment – la représentation de la compagnie française “Underclouds” avec son projet “Funambus” a littéralement envoûté le public de Timişoara, sorti en masse dans les rues de leur ville pour assister à cet exercice de maestria artistique, inédit en Roumanie. Entretien juste après le spectacle avec les protagonistes du spectacle et animateurs dUnderclouds – Chloé Moura et Mathieu Hibon.


  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Ville-réserve d’architecture

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Ville-réserve d’architecture

    Nous l’avons vu, les ambitions de Timisoara sont grandes si elle décroche le titre de Capitale européenne de la culture 2021. La ville a plusieurs as dans la manche, des projets insolites qui mettent notamment en exergue l’immense patrimoine architectural de la cité, le plus important du pays. Ce n’est toutefois pas moins vrai que ce trésor a été par endroits irrémédiablement altéré. Quel est l’état des lieux en la matière ? La candidature à la Capitale européenne de la culture a-t-elle apporté, sinon des améliorations concrètes, au moins de l’espoir en ce sens ? Dans le même temps, comment ce patrimoine est-il exploité par les milieux artistiques de la ville — est-il accessible ou une pomme interdite ? Survol tout de suite dans RRI Spécial « Une semaine pour 2021 à Timisoara », avec Smaranda Bica, architecte, professeur des universités, et Sorina Jecza, coordinatrice de la biennale “Timisoara Art Encounters” (les Rencontres artistiques de Timisoara)



    Retrouvez ici les photos de lémission – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.724062254387419.1073741837.100003509542655&type=3



    “Medio Monte”, le spectacle du silence., est le prétexte du RRI Spécial de ce mercredi consacré au patrimoine architectural de Timisoara. Mis en scène par Mihaela Panainte au Théâtre de Baia-Mare (nord-ouest de la Roumanie), cette spectacle expérimental a été présenté dans le cadre du Festival européen du spectacle organisé par Teatrul Naţional Timișoara, partenaire de RRI pour “Une semaine pour 2021 à Tmisoara” –

  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Vue depuis les coulisses de la candidature

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Vue depuis les coulisses de la candidature

    La troisième ville roumaine a entamé la réflexion sur sa candidature au titre de capitale européenne de la culture, il y a environ cinq ans. Une association qui gère ce projet a été depuis mise en place. Fait unique en Roumanie, elle est entièrement indépendante, les autorités locales nétant que des membres qui payent des cotisations, certes, plus élevées que dautres. Mais comment se rapportent les habitants de Timisoara eux-mêmes à cette démarche ? La connaissent-ils ? Ce projet a-t-il déjà changé quelque chose à leur quotidien et à celui de la ville en général ? La pression monte-t-elle à lapproche du dépôt des candidatures, qui doit intervenir en octobre ? Cest ce que nous allons tenter dapprendre dans ce numéro de RRI Spécial « Une semaine pour 2021 à Timisoara, sur Radio Roumanie Internationale. Débat avec Simona Neumann, directrice exécutive de lAssociation Timisoara Capitale européenne de la culture 2021, Ingrid Diac, membre du comité de réflexion de lassociation et Delia Craciun, chargée de mission culture et communication à lInstitut français de la ville.


    Une série réalisée en partenariat avec le Théâtre National de Timisoara et Radio Roumanie Timisoara.






    Retrouvez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.723433387783639.1073741836.100003509542655&type=1



    Prétexte de cette émission – « La Cerisaie » d’Anton Tchékhov, par le théâtre ukrainien Voskresinnia de Lviv, au Festival européen du spectacle de Timisoara – Teatrul National Timisoara


  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – le Théâtre National, pôle communautaire

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – le Théâtre National, pôle communautaire

    Chose promise, chose due — cette semaine nous entamons notre tournée à travers le pays pour vous faire découvrir les villes aspirantes au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Vous le savez, c’est à ce moment-là que ce sera le tour de la Roumanie d’accueillir ce projet européen tournant et elle le fera en tandem avec la Grèce. Jusqu’alors beaucoup de choses restent à faire et le temps est beaucoup plus court qu’il n’y paraît. Une dizaine de candidats roumains se préparent assidûment pour cette course, dont le gagnant sera annoncé l’année prochaine.



    Et cette semaine, nous nous trouvons chez l’un des plus forts. Nous sommes à Timisoara, troisième ville roumaine, qui a commencé à réfléchir à cette candidature depuis 2011 déjà. Pourquoi est-ce si important pour elle ? Comment compte-t-elle s’y prendre ? Qu’apporte Timisoara à l’Europe, elle qui se voit comme une Europe en miniature ? Voilà seulement quelques questions auxquelles nous tenterons de trouver des réponses tout au long de cette « Semaine pour 2021 à Timisoara ».



    Le prétexte de cette série est le Festival européen du spectacle de Timisoara, véritable banc dessai des projets de la ville. Organisé par le Théâtre National de la ville, établissement qui a dailleurs eu l’initiative de cette candidature et de la création de l’Association qui la gère, FEST est une carte de visite et un des atouts de cette candidate au titre de Capitale européenne de la culture. Ayant passé par une des transformations institutionnelles les plus spectaculaires de Roumanie, le Théâtre National a changé la donne culturelle dans cette ville. Comment? Débat avec Ada Lupu Hausvater, directrice générale du Théâtre National de Timisoara et Codruta Popov, secrétaire littéraire de cette institution.




    La série “Une semaine pour 2021 à Timisoara” est réalisée en partenariat avec Radio Roumanie Timisoara et le Théâtre National de Timisoara.


    Retrouvez les photos de cette émission ici – https://www.facebook.com/serviciul.francez/media_set?set=a.722853114508333.1073741835.100003509542655&type=1&pnref=story



    360° sur la place du Théâtre National de Timisoara, lieu de la révolution roumaine


  • Une semaine pour 2021 à Bucarest – Art Safari, le salon des arts

    Une semaine pour 2021 à Bucarest – Art Safari, le salon des arts

    Bucarest, ville des contrastes, des écarts marqués, des diversités en tout genre, souhaite prouver que son originalité nest pas chaotique mais porteuse dun projet pouvant inspirer tout un continent. Cest pourquoi elle se porte candidate au titre de capitale européenne de la culture 2021. Si nous vous avons emmenés tout au long de cette “Semaine pour 2021” à Bucarest, dans des endroits plus ou moins spécialisés pour un certain secteur dactivité culturelle, nous allons conclure cette première série par un lieu et un événement qui sont des cas pratiques de tout ce que vous avez vu et entendu jusquà présent, avec un vaste public cible, presque tout aussi divers que la capitale roumaine elle-même. Une année après, RRI en français revient aujourdhui à Art Safari, le salon des arts de Bucarest. Un rendez-vous qui propose un projet dutilisation de la ville et de son patrimoine architectural, mais qui est aussi une occasion de faire le point sur létat des opérateurs en tout genre du secteur des arts visuels et plastiques.



    Débat avec Silvia Rogozea, co-directrice dArt Safari, Doina Dinca, collectionneuse dart contemporain et sponsor de la zone muséale, Irina Cios, directrice de lAdministration du Fonds culturel national.



    Découvrez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.710529809073997.1073741831.100003509542655&type=1



  • Une semaine pour 2021 à Bucarest – Une stratégie culturelle décennale

    Une semaine pour 2021 à Bucarest – Une stratégie culturelle décennale

    Vous le savez déjà, cette semaine, nous nous intéressons à la candidature de Bucarest au titre de Capitale européenne de la culture 2021, candidature qui sera présentée en octobre prochain. Toutefois, Bucarest est-il réellement prêt à assumer cette mission ? Quel est létat des lieux en ce moment, quelques mois avant le moment de vérité et de comparaison avec les dix autres villes du pays aspirantes au même titre. Cest qua voulu savoir le coordinateur de la candidature bucarestoise, ARCUB, le centre culturel de la municipalité, qui a chargé une équipe dexperts indépendants délaborer une stratégie culturelle de la capitale pour les dix années à venir. Et les résultats ne sont pas forcément dans le rose. Par quoi et où commencer une réforme culturelle de Bucarest? Cest ce que nous allons voir dans cet épisode d”Une semaine pour 2021″…



    Débat avec Oana Ionita Nasui, coordinatrice de la Stratégie culturelle de Bucarest, Amalia Alexandru, directrice du projet pour la Stratégie, Andreea Grecu, expert, manager culturel, Dorothée Hasnas, architecte, expert en urbanisme.



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  • Une semaine pour 2021 à Bucarest – le nouveau Théâtre national de Bucarest

    Une semaine pour 2021 à Bucarest – le nouveau Théâtre national de Bucarest

    Nous sommes au beau milieu de notre série “Une semaine pour 2021” à Bucarest, durant laquelle nous faisons le point sur la candidature de la plus grande ville roumaine au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Une candidature qui devra se mesurer, en octobre prochain, à celles dune dizaine dautres villes du pays.



    Dans cette compétition, Bucarest met sur la table, entre autres, le plus grand théâtre de Roumanie. Le Théâtre National de Bucarest vient de sortir dune ample remise à neuf et agrandissement. Dans ses 7 espaces et salles, il peut accueillir simultanément plus 2600 spectateurs pour des représentations théâtrales, des conférences ou des expositions. Un pôle culturel grandiose, envisagé avec fierté par certains, avec réticence par dautres et les arguments affluent de part et dautre. Le Théâtre National se revendique comme le vaisseau amiral du théâtre roumain, mais quelle est sa place dans le concert culturel de la capitale roumaine, Bucarest? Explications avec la directrice artistique de létablissement, Mme Ilinca Tomoroveanu.



    Découvrez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.709743562485955.1073741829.100003509542655&type=1


  • Bucureştiul, între memorie şi exploatare

    Bucureştiul, între memorie şi exploatare

    “Memorie” este un proiect participativ despre memoria colectivă a Bucureştiului, care lansează candidatura oraşului la titlul de Capitală Europeană a Culturii 2021. Proiectul se desfăşoară la Hanul Gabroveni din Bucureşti, reabilitat recent, şi este structurat sub forma unei trilogii (Memoria, Explorarea, Imaginarea Oraşului), în care oraşul devine atât cadru de desfăşurare, cât şi protagonist. “Bucureştiul a fost generos cu scriitorii lui, i-a lăsat să se hrănească din substanţa sa, uneori în mod dureros, handicapant, lăsându-se hrănit la rândul lui, ca pasărea uriaşă din poveste, de către cei care au scris despre el. Ei au mai tăiat din când în când câte o bucată din propria coapsă, pentru ca în schimb oraşul să-i transporte dintr-o parte în alta, pe spatele lui. Scriitorii i-au întors generozitatea şi paradoxurile, deşi adesea împărţiţi, la fel ca mai toţi locuitorii lui, între iubire şi ură pentru oraşul în care trăiesc. L-au transformat în cadru de desfăşurare, dar şi în personaj. L-au venerat, l-au blestemat, l-au explorat până în cea mai halucinantă intimitate a lui.” Am citat-o pe scriitoarea Svetlana Cârstean, curator al evenimentelor literare desfăşurate la Hanul Gabroveni.



    Suntem la faza Memorie şi rămânem la această etapă până la mijlocul lunii mai. Unul dintre evenimentele desfăşurate la Hanul Gabroveni şi organizat într-un weekend – pentru că avem multe evenimente şi în weekend – a fost dedicat literaturii. Am făcut o selecţie foarte riguroasă de autori, pentru că avem autori foarte buni şi i-am invitat să vorbească despre oraş. I-am pus faţă-n faţă, pentru că în felul acesta se poate crea o tensiune interesantă, se pot auzi lucruri puse în paralel, în oglindă, chiar în contradicţie. Unii spun că iubesc necondiţionat Bucureştiul, alţii spun că se simt înstrăinaţi în acest oraş, unii spun că se simt acasă doar când se întorc în Bucureşti, alţii spun că pot părăsi oricând acest oraş. Am alcătuit un program de trei zile dedicat literaturii. Unul din evenimente i-a avut ca invitaţi pe scriitorii Ioana Pârvulescu şi Răzvan Petrescu, moderaţi de criticul Florina Pârjol. A urmat o dezbatere Adrian Schiop–Mihai Duţescu, amândoi scriitori, Mihai Duţescu şi arhitect, dezbatere moderată de criticul Paul Cernat. Evident, toţi scriitorii incluşi în acest program au o legătură foarte importantă în scrisul lor cu Bucureştiul. O altă dezbatere le-a avut ca invitate pe scriitoarele Gabriela Adameşteanu şi Simona Sora, moderatoare fiind criticul şi istoricul literar Andreea Răsuceanu. Pe Andreea Răsuceanu plănuiesc să o invit într-o conferinţă, pentru că este o extraordinară specialistă în geografie literară şi lucrează la o carte care are ca temă Bucureştiul în literatura contemporană, de la Mircea Cărtărescu la Simona Sora.”



    Tot în cadrul proiectului “Memorie” a existat şi un maraton de poezie cu Adela Greceanu, Florin Iaru, Octavian Soviany, Miruna Vlada şi Elena Vlădăreanu, moderaţi de Svetlana Cârstean: “Fiecare dintre aceşti scriitori a acceptat să scoată la iveală relaţia lui cu Bucureştiul. Astfel că din întâlnirea noastră a ieşit ceva extraordinar şi vreau să continui pentru că sunt mulţi alţi scriitori pe care îmi doresc să-i aud povestind despre Bucureşti. Acesta este însă doar unul dintre proiecte. Există în Hanul Gabroveni şi o expoziţie care mi-e foarte dragă, foarte diferită de ceea ce am văzut în Bucureşti. E vorba de o mică arhivă cu fotografii vechi din Bucureşti. Orice poate veni să-şi aleagă o fotografie, apoi să meargă la infokioskul din Gabroveni, fotografia va fi scanată, iar vizitatorul o poate lipi într-un alt spaţiu expoziţional, unde să scrie ce crede despre acea fotografie, ce amintiri îi trezeşte. Am văzut foarte mulţi oameni care au făcut lucrul acesta, şi avem amintiri de felul de acesta şi de la scriitori.”



    Prima parte a trilogiei dedicată Bucureştiului – Memoria Oraşului — are ca scop şi alcătuirea unei hărţi cognitiv-afective a Bucureştiului pornind de la imagini fotografice şi secvenţe filmate extrase din colecţii personale şi fonduri documentare, la care locuitorii oraşului sunt invitaţi să participe cu propriile mărturii fotografice şi istorii subiective ce surprind dinamica vieţii bucureştene. Sunt invitaţi să contribuie, în mod direct, cu propriile fotografii şi secvenţe filmate, atât cei care trăiesc în oraş, cât şi cei care lucrează cu oraşul. Svetlana Cârstean, curator: Intrând în povestea asta şi gândindu-mă la ce gen de evenimente să organizez, cum să aduc oameni cât mai interesanţi, nu m-am gândit la consecinţele de altă natură, nu m-am gândit că voi fi obligată să mă repoziţionez. Procesul memoriei” a început cu câţiva oameni şi cred că va continua cu cât mai mulţi. Acesta este şi unul dintre scopurile proiectului şi unul din criteriile de apreciere a candidaturii, acela de activare cât mai credibilă şi mai masivă a comunităţii. Îmi doresc ca nu numai oamenii din mediul nostru artistic să povestească despre Bucureştiul lor, deşi şi acest aspect este foarte interesant, pentru că nu s-au mai adunat scriitorii să vorbească despre Bucureştiul lor. Este interesant să-l auzi pe prozatorul Adrian Schiop spunând că, atunci când va avea bani, îşi va cumpăra un apartament în Ferentari. Sau altcineva, în replică, spunând că vrea să plece cât mai departe de Bucureşti. Eu nu sunt născută în Bucureşti, am crescut în oraşul Botoşani, iar primii ani din viaţă i-am petrecut la ţară, la bunicii mei, deci am fost traumatizată de două ori, odată la şapte ani când a trebuit să accept oraşul, chiar dacă era un oraş mic, şi a doua oară când am venit în oraşul cel mare, în metropolă. Locuiesc în Bucureşti din 1988, asta înseamnă că în septembrie împlinesc 27 de ani în Bucureşti, teoretic aş putea spune că aici sunt acasă aici şi într-un fel sunt acasă. Totuşi, nu mă simt cu adevărat acasă, nu mă simt adoptată complet de acest oraş. Am văzut oraşul în diverse faze ale lui, am trăit în multe apartamente, case, unele care se prăbuşeau, altele care nu se prăbuşeau, unele ghetoizate din Piaţa Reşiţa, altele de pe Bulevardul Dacia. Cred că acest proiect îmi va aduce surprize permanente şi mi-e foarte clar că trebuie să mă repoziţionez faţă de subiect.”



    În anul 2021, există oportunitatea ca numele oraşului Bucureşti să se alăture listei lungi de oraşe din diverse state europene, ce au purtat de-a lungul timpului, vreme de un an, titlul de Capitală Europeană a Culturii. Competiţia naţională pentru alegerea oraşului ce va reprezenta România s-a deschis în decembrie 2014. La acest titlu candidează, alături de Bucureşti, oraşele: Cluj-Napoca, Timişoara, Iaşi, Craiova, Arad, Sfântu Gheorghe, Oradea, Alba Iulia, Brăila şi Braşov.