Radio România Internațional

Tag: Via Transilvanica

  • Tourisme en Roumanie en 2021

    Tourisme en Roumanie en 2021

    Malgré la pandémie et les restrictions, le tourisme a continué à exister grâce aux efforts des opérateurs touristiques d’adapter leurs offres au contexte sanitaire actuel. Du coup, les villes et les capitales ont perdu du terrain dans les préférences de voyage des Roumains, qui ont préféré dernièrement les sorties en nature et les séjours à la campagne, dans des gîtes ruraux.



    L’année touristique 2021 s’est ouverte par l’un des projets les plus ambitieux que la Roumanie avait mis dernièrement en place : Via Transilvanica. Il s’agit d’un projet en cours, comportant 1 200 km de chemin de randonnée, du nord de la Roumanie, de Putna, en traversant la Transylvanie, jusquau au sud-ouest, à Drobeta Turnu Severin. Il peut être parcouru à pied ou à vélo, intégralement en plusieurs semaines ou en partie, selon la force et le souhait du voyageur. Linfrastructure de Via Transilvanica fournit des données sur des possibilités dhébergement et de restauration, mais aussi des informations historiques et culturelles sur les différentes zones géographiques.



    Prochaine étape touristique à avoir découvert en 2021 : la région de Buzău. L’occasion d’admirer les Volcans de boue de Berca ou de visiter le Musée de l’ambre, financé par des fonds européens. La série de nos voyages touristiques s’est poursuivie par une petite halte à Râșnov, première ville touristique de Roumanie dont la promotion a été faite en 2009, par des fonds européens. Une fois sur place, le visiteur aura l’occasion de faire de nombreuses randonnées en montagne ou de participer aux festivals médiévaux qui ont lieu entre les murs de la cité médiévale, si la pandémie le permet.



    Depuis les sommets des Carpates, on est descendu vers les bords du Danube, dans le département de Mehedinți, connu pour ses grottes et ses nombreuses possibilités de pratiquer le tourisme d’aventure : escalade, rafting, équitation ou cyclisme. Par la suite, nous avons emprunté la route menant de la localité d’Orșova vers les Grandes Chaudières du Danube, là où le fleuve, coincé entre les parois abruptes, semble bouillonner.



    Et puis, ce fut toujours durant les six premiers mois de l’année dernière que nous avons visité le comté de Satu Mare. L’occasion de faire le tour des attractions touristiques et de découvrir la Vallée du Someş, connue pour le savoir-faire de ses habitants de travailler les métaux précieux provenant des Monts Maramureş. Et puis, si vous vous en souvenez, on vous a fait le tour du site archéologique de Porolissum, avant de vous faire visiter la Réserve naturelle dite du Jardin des Dragons ou de vous faire goûter à la cuisine du terroir.



    Une fois le printemps installé, on vous a invités à découvrir ensemble les offres proposées par les opérateurs touristiques réunis en ligne pour l’édition 2021 de la Foire du tourisme de Roumanie. Une excellente occasion de boucler vos vacances, tout en découvrant les meilleures destinations de Roumanie. En plus, la plate-forme virtuelle a permis aux visiteurs de comparer les prix et de choisir les séjours les plus attrayants. Le premier mois du printemps dernier, on vous a proposé une visite dans la région de Harghita, riche en paysages merveilleux qui s’adapte très bien au tourisme pratiqué généralement par les familles avec de jeunes enfants. Une semaine plus tard, on a mis le cap sur la Vallée de la Prahova, l’une des régions les plus visitées du pays. Une fois sur place, on a alterné tourisme d’aventure, visites des musées et dégustation de vins.



    L’année 2021 s’est avérée une excellente occasion d’en apprendre davantage sur un projet européen censé promouvoir le cyclotourisme au long du Danube. Cofinancé par l’UE, le projet a réuni dix pays, dont la Roumanie, qui ont fait la promotion du tourisme en deux roues. La liste des destinations proposées l’année dernière a été complétée par une escapade au delta du Danube. Une fois arrivés dans la région de Dobroudja, on a visité des sites archéologiques fascinants, des gorges d’une rare beauté, des monastères anciens et bien évidemment, le delta du Danube, Réserve de la biosphère.



    Une semaine plus tard, on a quitté le fleuve et la mer pour grimper en haut du Mont Piatra Craiului, l’une des destinations les plus sûres en temps de pandémie quand la distanciation est essentielle. D’ailleurs, ce fut toujours par des raisons sanitaires que nous avons encouragé dernièrement le tourisme en plein air, tel le tourisme équestre. La Roumanie recense plusieurs haras dont certains sont proches de différentes réserves naturelles. L’une de ses réserves, celle des Monts Apuseni, on vous l’a fait visiter l’année dernière.



    Puisque l’été a permis une certaine levée des restrictions sanitaires, nous avons décidé d’en profiter et de vous inviter au département de Vâlcea pour faire du tourisme religieux et balnéaire. Après quoi, on a continué notre périple à travers la Roumanie, en réservant une séance de dégustation dans les caves à vin du département de Timiș. Les vacances estivales riment toujours avec soleil et mer. Du coup, souvenez-vous qu’en 2021, on vous a accompagnés au bord de la mer Noire avant de vous inviter en Transylvanie, pour visiter les églises fortifiées et emprunter les petites ruelles médiévales de la cité de Sighişoara, inscrite au patrimoine de l’UNESCO.



    L’automne, c’est la saison des vendanges. On vous a donc proposé une incursion dans la viticulture roumaine, l’occasion de découvrir les cépages les plus renommés du pays. Et puis, par une belle journée automnale, on vous a fait le tour du Parc national de Văcărești, premier parc naturel urbain de Roumanie, situé à 5 kilomètres du cœur de Bucarest.



    La série de voyages entrepris dans le courant de l’année dernière s’est poursuivie par une escapade au département de Hunedoara qui doit sa célébrité aussi bien au Château des Corvin, à la cité de Sarmizegetusa, au Parc national Retezat ou au Géo parc international du Pays de Haţeg qu’aux produits du terroir tels le fromage à la truffe ou aux olives noires.



    Pour la fin de l’année, on a choisi deux régions connues pour la façon dont elles ont su préserver les traditions et les coutumes ancestrales. Il s’agit de la Bucovine et du Maramureş, deux destinations idéales pour y passer les fêtes de fin d’année.



    Comme vous pouvez le constater, 2021 s’est avéré une année riche en idées et en suggestions touristiques. Des destinations pour tous les goûts, des voyages en toute sécurité ; à vous, chers amis, de faire votre choix.


    (Trad. : Ioana Stăncescu)

  • Via Transilvanica

    Via Transilvanica

    Those who love to travel other than by car, have the opportunity to take a very special route part of an ongoing project: Via Transilvanica, meaning 1,200 km, from northern Romania, from Putna, crossing Transylvania, to the southwest, to Drobeta Turnu Severin. It can be covered in several weeks in whole or in part in a few days, according to the strength and desire of the traveler. The Via Transilvanica infrastructure will provide data on accommodation and meals, as well as historical and cultural information on different geographical areas. So today, together with Alin Ușeriu, the president of the Tășuleasa Social Association and our guide today, we will embark on a unique journey:

    Romania is a safe country, a stone’s throw from European capitals, it is an extraordinarily beautiful country. Romania also has the Transylvania area, which is worth visiting, and Via Transilvanica is a long distance road, which highlights all the natural, historical, ethnic features that characterize Transylvania. It starts in Putna, in Bucovina, and passes through seven absolutely spectacular regions, to end in Drobeta Turnu Severin, on the Danube. It starts in Bucovina, therefore, a place with special natural landscapes and of which we are very proud from a religious point of view. Then, it passes through a very spectacular region, with many traditions: the Upper Land, with part of the Someș Valley, of Bistrița, very beautiful places and which are still untrodden.

    Terra Siculorum is the third route of Via Transilvanica. It is 157 km long and it crosses areas inhabited by proud Szeklers, who have contributed to everything that Transylvania stands for today:

    The area where the Szeklers are located is worth visiting, as this ethnic group has built and still is part of the culture of Transylvania. It is an extraordinarily generous gastronomic culture. Speaking of Terra Saxonum, we can say that it is the largest open-air museum in Europe. There are over 200 fortified cities and churches that are worth visiting and rediscovering carefully. Unfortunately, the Saxon ethnic group no longer exists in large numbers in Romania, but its heritage has certainly entered the world heritage. Then, of course, the route passes through Terra Dacica, Terra Romana, on Mures Valley, all very beautiful, full of extraordinary landscapes, with welcoming people. The Cerna Valley follows, after which one reaches the Danube.

    Currently, 800 km of Via Transilvanica have been completed. The route is marked with specific identification elements, made of durable materials, which allow the good orientation of the traveler along the way. Alin Ușeriu, president of the Tășuleasa Social Association:

    One can walk without any problems from the north, from Putna, passing by Sighișoara, to Criș. We have another 100 km section in the Mehedinți Plateau, which has been finished, the last section. The other four counties follow: Sibiu, Hunedoara, Alba and Caraș-Severin, which will be covered in the next period. The project is stubborn to continue with the participation of all those who made it possible. For those who listen to us, it is good to know that now we have a long-distance road in Romania, on which nobody can get lost. It probably looks like Camino, but it’s not religious. Maybe it’s a combination of the Pacific Trail in America and Camino de Santiago in Europe. It is a road that will certainly offer a spiritual experience, a cultural one and an experience of discovering all tourist spots along the route. Go by bike, equestrian tourism will also develop, but basically choose to walk on Via Transilvanica.

    From Alin Ușeriu, the president of the Tășuleasa Social Association, we learnt that one doesn’t have to be a professional athlete to set off on Via Transilvanica. The route is designed for 90% of the people.

    Of course, in order to do it, you need a minimum physical condition, because there are at least 15-20 km per day to cover. On via transilvanica.com we have a guide that explains in detail each stage, including those of preparation for such a trip. It has all the necessary facilities. It’s not a route for which one has to carry food for 50 days in the wild, like the Pacific Trail. It is a road where, at every step, you can find something to eat, a bed in a guest house, the opportunity to pass through communities. But let’s not forget that Romania, in general, is a country with a wild nature, with less infrastructure. Therefore, it is quieter and there are more spectacular and natural landscapes. One can see bears, for example. There are many countries where this animal has not been seen for hundreds of years. Therefore, this must be taken into account and the route must not be continued at night. Last but not least, in the current context of the world, which a year ago we would not have even suspected, in which keeping distance is an important recommendation, Via Transilvanica, a long-distance road, on foot, through Romania, is worth trying as a destination holiday, for an unforgettable experience.

    Via Transilvanica passes through 400 communities: hamlets, villages and towns. Right from the beginning of the project, the initiators had a very pleasant surprise. Here is Alin Ușeriu, president of the Tășuleasa Social Association, one more time:

    ȚThe first to take the trip, when the route wasn’t even completely marked, although we do not recommend going through the unmarked sections, was a 72-year-old man. He started in Drobeta Turnu Severin and reached Putna, 1000 km on foot. We were very surprised to find out that among the first to venture on this road were foreign citizens who’d heard about the project from friends or from the press. We were also very happy to receive part of the funding from the Chicago diaspora. More than 100 km are funded from abroad. We believe that this road will be loved by foreigners as a destination, because long-distance roads are in vogue and not very numerous. Via Transilvanica could be one of the ten routes that are a must in the world circuit. We also had travelers from South Africa, from England, from Ukraine. I received a request to publish the guide in Poland. Also, several travel agencies in Germany want to propose Via Transilvanica as a destination. Even now, when it’s not ready yet, we are happy to see that the road is becoming famous and whoever listens now should continue to recommend this trip than can easily become an unforgettable vacation.

    There is also a Via Transilvanica application for mobile devices. It is available for free download in the AppStore and PlayStore, with versions for Android and iOS, respectively. (M. Ignatescu)

  • Via Transilvanica – turism, istorie, cultura, oameni, locuri si mediu

    Via Transilvanica – turism, istorie, cultura, oameni, locuri si mediu

    Tășuleasa Social, un ONG din județul
    Bistrița Năsăud din nordul României, a demarat în urmă cu câțiva ani un proiect
    inedit – un traseu turistic de peste 1400 de kilometri care să străbată țara de
    la nord-est la sud-est. Drumul de lungă distanță, cum îl numesc ei, pornește de
    la Putna, unde se află mormântul voievodului moldovean Ștefan cel Mare,
    străbate provincia istorică Transilvania, cu toate bogățiile culturale ale
    acesteia, și ajunge la Drobeta Turnu-Severin, pe Dunăre – unde a intrat pentru
    prima dată în țară Regele Carol.

    Traseul a fost documentat de specialiștii
    organizației și încurajează turiștii care nu vor să folosească automobilul
    pentru a se deplasa, cărora le place să călătorească și care iubesc să colinde,
    la pas, potecile țării. El nu este gata complet, probabil va fi anul viitor,
    dar pe mari porțiuni este marcat și ușor de identificat, spun organizatorii. Un
    drum pe care să nu te rătăcești, pare a fi una dintre devizele acestuia. 1400
    de km este, evident, foarte mult pentru orice drumeț, oricât de temerar, de
    aceea traseul este împărțit în mai multe etape, toate descrise amănunțit
    într-un ghid al acestuia ce poate fi găsit pe siteul Via Transilvanica.

    O grijă
    aparte a celor care au gândit proiectul a fost respectul față de mediul
    înconjurător, după cum afirmă Alin Ușeriu, președintele organizației Tășuleasa
    Social: Via Transilvanica, din punctul nostru de vedere,
    cei care am inițiat și iată că am împlinit trei ani de când am început acest
    proiect, este și de a avea un drum pe care să nu ne pierdem. Pentru că România
    este o țară așa de frumoasă, cu lucruri atât de interesante de văzut la pas, cu
    lucruri atât de spectaculoase pe care le întâlnești aproape la fiecare metru.
    Eu aș da un exemplu: parcă peste tot sunt îngropate căldări cu galbeni și
    trebuie doar puțin să săpăm și să avem experiența României dintr-un capăt
    într-altul. Drumurile de lungă distanță sunt, cred eu, pe termen lung, cea mai
    frumoasă formă de a pune în evidență fiecare etaj istoric, fiecare etaj
    cultural, culinar, fiecare patrimoniu rural, fiecare patrimoniu natural. Aici
    suntem, eu cred, unii dintre cei mai bogați oameni de pe planetă din punctul
    acesta de vedere, mai ales al patrimoniului natural care se vede și care se
    pune în evidență și care ne înconjoară și care ne dă o stare de bine, ne dă o
    stare mentală care nu poate fi comparată cu nimic altceva.



    Via Transilvanica este un proiect din
    care toată lumea ar trebui să aibă de câștigat, atât oamenii, cât și mediul
    înconjurător. Acesta propune și o întoarcere la obiceiurile din trecut ale
    locuitorilor din mediul rural, care să prezerve bogățiile naturale locale, dar
    care să le fie oferite și turiștilor în așa fel încât să nu fie afectate.
    Trebuie ca localnicii să înțeleagă cât de valoros este ceea ce au și să
    învețe cum pot să câștige bani în așa fel încât să nu distrugă flora și fauna
    unice din zonele lor. Iată ce spune Alin Ușeriu despre sustenabilitatea
    proiectului: Pune cel mai bine în valoare patrimoniul
    natural, cu măsură hai să zicem așa, adică până la o sută de mii de oameni pe
    an, pe cei 1400 de km. Este un proiect sustenabil, este un proiect care ar
    ajuta peste 600 de comunități, pe unde trece, să supraviețuiască. Pentru că nu
    poți să faci în momentul acesta doar mediu, fără oameni. Aproape fiecare om de
    pe Via Transilvanica poate să devină un mic antreprenor, să-și pună gospodăria
    la lucru și să ofere ospitalitate. Noi cei de la Tășuleasa putem doar 50 la
    sută din acest proiect să facem.

    Cei care oferă ospitalitate și mai ales cei
    care îl parcurg fac cealaltă jumătate. O gospodărie bine pusă la punct care să
    ofere fânul făcut, să ofere carne, brânză de cea mai bună calitate – atunci tu
    vei face în continuare ceea ce s-a făcut în ultima mie de ani și asta este
    foarte, foarte important pentru mediu. Noi am crezut la un moment dat că dacă
    vom planta toată România cu pădure am rezolvat problema. Or, în acest moment,
    noi știm că împăduririle care s-au făcut deja prin foste sate sunt foarte
    periculoase.

    Acolo din păcate nu se mai lucrează pământul și noi vom sta în
    fața unei catastrofe de mari proporții dacă vom pierde pășunile acestea care
    sunt atât de frumoase. Mai ales aici în Transilvania, dar de fapt peste tot,
    mai ales în Carpați…și flora care este foarte bine dezvoltată. Sigur, pădurea
    este foarte importantă, dar acaparează tot ce este viu practic acolo. Deci un
    drum de lungă distanță rezolvă o parte din aceste probleme, oferă bani
    locuitorilor pe unde trece. Turistul prinde drag și devine ambasador al acestui
    biotop extraordinar de important. Cam toți locuitorii pe unde am trecut noi
    sunt informați. Am făcut foarte multe acțiuni cu copiii. Punem accent pe
    punctele de gospodărie locală mai mult decât pe pensiuni și pe hoteluri.
    Încercăm să facem filme și să prezentăm acest lucru.


    Organizatorii îi îndeamnă pe români
    să își cunoască țară parcurgând acest traseu de lungă distanță, dar ii invită,
    în egală măsură, și pe străinii iubitori de drumeții. Via Transilvanica este un
    drum care sparge barierele dintre generații și culturi pentru că este dedicat
    acelor persoane care, indiferent de vârstă, experiență sau locul de unde vin,
    sunt pregătite să reducă activitatea de peste zi la mers și numărul obiectelor
    pe care le transportă în rucsac la un minim necesar. Via Transilvanica este
    despre diversitate, de la firul de iarbă de pe malul Dunării, până la crestele
    munților, peisajele care se dezvăluie pe măsură ce se trece de la o etapă de
    drum la alta fiind la fel de diferite ca oamenii care sperăm că vor străbate
    acest traseu – mai putem citi pe siteul proiectului.


  • Via Transilvanica

    Via Transilvanica

    Tășuleasa
    Social, une ONG du département de Bistrița Năsăud, situé dans le nord de la
    Roumanie, a lancé il y a quelques années un projet inédit: une route
    touristique de plus de 1400 kilomètres traversant le pays du Nord-Est au Sud-Ouest.
    La route de longue distance, comme ils l’appellent, part de Putna, une commune
    où se trouve le tombeau du voïvode moldave Ștefan cel Mare (Étienne le Grand),
    traverse la province historique de Transylvanie, avec toutes ses richesses
    culturelles, et atteint Drobeta Turnu-Severin, sur le Danube, où le roi Carol 1er est entré sur les terres
    roumaines pour la première fois.






    L’itinéraire,
    documenté par les spécialistes de l’organisation, est proposé aux touristes qui
    aiment voyager mais sans utiliser la voiture, préférant arpenter, à pied, les
    sentiers du pays. Il n’est pas encore tout à fait prêt, il le sera probablement
    l’année prochaine, mais il est balisé en grande partie et facile à identifier,
    précisent les organisateurs. Une route sur laquelle on ne peut pas s’égarer
    semble être l’une de ses devises. 1400 km c’est évidemment beaucoup pour tout
    randonneur, aussi téméraire soit-il, c’est pourquoi le parcours est divisé en
    plusieurs étapes, toutes décrites en détail dans le guide disponible sur le
    site de Via Transilvanica.






    Une
    préoccupation particulière des auteurs du projet a été la protection de
    l’environnement, comme l’a déclaré Alin Ușeriu, président de l’organisation
    Tășuleasa Social : « Via Transilvanica, de notre point de vue, ceux ayant
    initié le projet il y a tout juste trois ans, est une route sur laquelle on ne
    devrait pas s’égarer. La Roumanie est un si beau pays, avec des choses si
    intéressantes à voir en la parcourant à pied, des choses spectaculaires qu’on peut
    trouver presque à chaque pas. C’est comme si des chaudrons pleins d’argent seraient
    enfouis partout et il suffirait de creuser un peu pour faire la connaissance de
    la Roumanie d’un bout à l’autre. Suivre les routes de longue distance est,
    d’après mois, la plus belle façon de mettre en valeur chaque héritagehistorique, culturel, culinaire, chaque patrimoine
    rural et naturel. Nous sommes, je crois, les personnes les plus riches de la
    planète, notamment du point de vue du patrimoine naturel exceptionnel qui nous
    entoure et qui nous procure un état de bien-être, un état d’esprit qui ne peut
    être comparé à rien d’autre ».








    Via
    Transilvanica est un projet dont tout le monde devrait bénéficier, à la fois
    les gens et l’environnement. Il propose également un retour aux coutumes anciennes
    des habitants du milieu rural qui préserveraient les richesses naturelles
    locales en les offrant aux touristes de telle sorte qu’elles ne soient pas
    affectées. Les habitants devraient comprendre la valeur de leur environnement
    et apprendre à mener leur vie sans détruire la flore et la faune uniques de
    leurs régions.






    Alin
    Ușeriu sur la pérennité du projet : « Il met en valeur au mieux le patrimoine
    naturel s’il est parcouru, disons, par jusqu’à cent mille personnes par an.
    C’est un projet soutenable qui aiderait à vivre plus de 600 communautés qu’il
    traverse. Presque chaque personne vivant sur le trajet de Via Transilvanica pourrait
    devenir un petit entrepreneur, mettre son ménage au travail afin d’offrir de l’hospitalité.
    Nous, l’ONG Tășuleasa Social, sommes responsables juste de 50% du projet,
    l’autre moitié sera assurée par tous ceux qui offrent de l’hospitalité et qui arpentent
    le trajet. Un ménage bien organisé qui offre du foin, de la viande, du fromage
    de la meilleure qualité, pourrait, en les offrant aux passants, s’assurer de
    continuer à faire ce qui a été fait au cours des mille dernières années et cela
    est très important pour l’environnement. Nous avions pensé qu’en plantant des
    forêts partout en Roumanie nous allions résoudre le problème environnemental. Or,
    à présent, on sait que les boisements qui ont été faits dans des anciens
    villages sont très dangereux. Malheureusement, la terre n’y est plus travaillée
    et nous serons confrontés à une catastrophe de grande ampleur si nous perdons
    ces si beaux pâturages, surtout ici en Transylvanie, mais en fait partout dans
    les Carpates, et la flore qui est si bien développée. Certes, la forêt est très
    importante mais, à vrais dire, elle capture tout ce qui est vivant. Donc une
    route de longue distance résout certains de ces problèmes, elle assure le train
    de vie des habitants des lieux par où elle passe. Le touriste tombe amoureux et
    devient ambassadeur de ce biotope extraordinairement important. Presque tous
    les habitants des lieux traversés par l’itinéraire sont informés de ces aspects.
    Nous avons organisé beaucoup d’actions avec les enfants. Nous voulons
    encourager davantage le développement des offres des ménages locaux que des auberges et des hôtels. Nous
    essayons de faire des films promotionnel afin de présenter aux habitants les
    options qui s’offrent à eux ».







    Les
    organisateurs exhortent les Roumains à découvrir leur pays en parcourant cet
    itinéraire de longue distance et invitent également les étrangers amateurs de
    randonnées. Via Transilvanica est une route qui brise les barrières entre les
    générations et les cultures car elle est dédiée aux personnes qui, quels que
    soient leur âge, leur expérience ou leur origine, sont prêtes à réduire leur activité
    à la marche ainsi que le nombre d’objets transportés dans leur sac à dos au
    minimum nécessaire. Sur le site Web du projet, il est écrit : « Via
    Transilvanica c’est la diversité: du brin d’herbe des rives du Danube aux
    crêtes des montagnes, les paysages qui se déroulent au fur et à mesure que l’on
    passe d’une étape à l’autre de la route sont aussi différents que les personnes
    qui, l’on espère, vont arpenter cet itinéraire ».

  • Via Transilvanica – туризм, історія, культура, люди, місця та довкілля

    Via Transilvanica – туризм, історія, культура, люди, місця та довкілля

    Громадська організація «Tășuleasa Social» з Бістріца-Несеудського повіту,
    що на півночі Румунії, кілька років тому розпочала впровадження унікального проєкту -
    туристичний маршрут завдовжки понад 1400 кілометрів, що перетинає країну з
    північного сходу на південний захід. Дорога далекого прямування, як її
    називають, починається у Путні, де знаходиться могила молдовського воєводи
    Штефана Великого, перетинає історичну провінцію Трансільванію з усіма її
    культурними багатствами і завершується в Дробета Турну-Северіні, першому
    румунському місті на Дунаї, яке прийняло короля Кароля 8
    травня 1866 року. Маршрут задокументований спеціалістами організації та заохочує туристів,
    які не хочуть використовувати машину для подорожей, які люблять подорожувати і
    які люблять гуляти, пішки, тропами країни. Він ще не повністю готовий, можливо
    буде наступного року, але значною мірою він позначений і доступний, зазначають ініціатори.
    Дорога, якою неможливо заблукати – є одним із її гасел. 1400 км – це, очевидно,
    багато для будь-якого мандрівника, яким би сміливим він не був, тому маршрут
    розділений на кілька етапів, докладно описаних у путівнику, який можна знайти
    на веб-сайті Via Transilvanica.






    Особливою турботою тих, хто задумав цей проєкт, була повага до навколишнього
    середовища, як заявив Алін Ушєріу, президент організації Tășuleasa Social. «Via
    Transilvanica, з нашої точки зору, тобто ініціаторів, через три роки від
    запуску цього проєкту – має стати дорогою, на якій неможливо загубитися.
    Оскільки Румунія – прекрасна країна, з цікавими місцями, які можна побачити
    пішки, з вражаючими речами, які можна побачити майже на кожному кроці. Ми на
    кожному кроці маємо закопані «золоті скарби», які може знайти кожен з нас, але
    потрібно трохи покопатись. Дороги далекого прямування, на мій погляд у
    довгостроковій перспективі стануть незабутнім способом виділити кожен
    історичний поверх, кожен культурний, кулінарний поверх, кожну сільську спадщину,
    кожну природну спадщину. Гадаю, що ми одні з найбагатших людей на планеті з
    цієї точки зору, особливо з точки зору багатства природної спадщини, яку маємо
    навколо себе, яку популяризуємо і, яка забезпечує нам гарний настрій, дає нам той
    стан душі, котрий ні з чим не піддається порівнянню​.»




    «Via Transilvanica» – це проєкт, від якого мають виграти всі, як люди, так
    і навколишнє середовище. Також пропонується повернутися до минулих звичаїв
    сільських жителів, які мають забезпечити збереження місцевих природних багатств,
    але які також мають бути представлені й туристам, але без негативного впливу на природу. Місцеві жителі повинні
    розуміти, наскільки вони цінні і навчитися заробляти гроші не знищуючи унікальну
    флору і фауну в своїх районах. Ось що каже Алін Ушєріу про стійкість проєкту. «Він
    найкраще популяризує природну спадщину, але в розумних межах, тобто до 100
    тисяч осіб на рік, упродовж тих 1400 км. Це стійкий проєкт, що має допомогти вижити більш
    ніж 600 громадам, які перетинає цей маршрут. Тому, що не можна забезпечувати
    захист навколишнього середовища без людей. Майже кожна людина на Via
    Transilvanica може стати дрібним підприємцем, поставити в розпорядження своє
    домогосподарство, надавати туристичні послуги. Ми, члени організації Tășuleasa
    можемо забезпечити лише 50% цього проєкту. А ті, хто пропонує гостинність, а
    також ті, хто обирає цей маршрут – здійснять другу половину. Добре організоване
    розвинене домогосподарство, яке пропонує сіно, м’ясо, сир найкращої якості,
    тобто робитиме те, що робилося за останні тисячу років, забезпечить успіх проєкту
    і це дуже, дуже важливо для навколишнього середовища. У певний момент ми подумали,
    що залісненням, яке було здійснене у різних куточках Румунії вирішимо проблему довкілля.
    Але на сьогодні ми вже знаємо, що заліснення здійснені у колишніх селах є дуже
    небезпечними. На жаль, земля там більше не обробляється і ми зіткнемось з
    катастрофою великих масштабів, якщо втратимо такі чудові пасовища. Особливо
    тут, у Трансільванії, але насправді скрізь, особливо в Карпатах, де є добре
    розвинена флора. Звичайно, ліс дуже важливий, але він захоплює все, що там
    практично живе. Отже, дорога далекого прямування вирішує деякі з цих проблем,
    вона приносить доходи мешканцям всіх населених пунктів, котрі перетинає. Турист
    закохується і стає послом цього надзвичайно важливого біотопу. Майже всі
    жителі, сіл, в яких ми побували вже добре поінформовані. Ми провели багато акцій
    разом з дітьми. Ставимо наголос більше на предметах місцевого побуту, ніж на гостелах
    та готелях. Знімаємо фільми та усе це представляємо.»

    Організатори закликають румунів спробувати краще пізнати свою країну завдяки цьому унікальному маршруту, а також запрошують іноземців, які люблять піші прогулянки. Via Transilvanica – це дорога, яка руйнує бар’єри між поколіннями та культурами, оскільки вона присвячена тим людям, які, незалежно від віку, досвіду чи місця походження, готові зосередити свою денну активність на ходьбі, зменшуючи кількість предметів, які носять у своєму рюкзаку до необхідного мінімуму. Via Transilvanica – це різноманітність, від травинки на березі Дунаю до гірських хребтів, пейзажів, що розкриваються, коли мандрівники переходять з одного етапу дороги до іншого, настільки ж різні, як і люди, яких вони зустрічають в дорозі – зазначається на веб-сайті проєкту.


  • Via Transilvanica

    Via Transilvanica

    Those who love to travel other than by car, have the opportunity to take a very special route part of an ongoing project: Via Transilvanica, meaning 1,200 km, from northern Romania, from Putna, crossing Transylvania, to the southwest, to Drobeta Turnu Severin. It can be covered in several weeks in whole or in part in a few days, according to the strength and desire of the traveler. The Via Transilvanica infrastructure will provide data on accommodation and meals, as well as historical and cultural information on different geographical areas. So today, together with Alin Ușeriu, the president of the Tășuleasa Social Association and our guide today, we will embark on a unique journey:

    Romania is a safe country, a stone’s throw from European capitals, it is an extraordinarily beautiful country. Romania also has the Transylvania area, which is worth visiting, and Via Transilvanica is a long distance road, which highlights all the natural, historical, ethnic features that characterize Transylvania. It starts in Putna, in Bucovina, and passes through seven absolutely spectacular regions, to end in Drobeta Turnu Severin, on the Danube. It starts in Bucovina, therefore, a place with special natural landscapes and of which we are very proud from a religious point of view. Then, it passes through a very spectacular region, with many traditions: the Upper Land, with part of the Someș Valley, of Bistrița, very beautiful places and which are still untrodden.

    Terra Siculorum is the third route of Via Transilvanica. It is 157 km long and it crosses areas inhabited by proud Szeklers, who have contributed to everything that Transylvania stands for today:

    The area where the Szeklers are located is worth visiting, as this ethnic group has built and still is part of the culture of Transylvania. It is an extraordinarily generous gastronomic culture. Speaking of Terra Saxonum, we can say that it is the largest open-air museum in Europe. There are over 200 fortified cities and churches that are worth visiting and rediscovering carefully. Unfortunately, the Saxon ethnic group no longer exists in large numbers in Romania, but its heritage has certainly entered the world heritage. Then, of course, the route passes through Terra Dacica, Terra Romana, on Mures Valley, all very beautiful, full of extraordinary landscapes, with welcoming people. The Cerna Valley follows, after which one reaches the Danube.

    Currently, 800 km of Via Transilvanica have been completed. The route is marked with specific identification elements, made of durable materials, which allow the good orientation of the traveler along the way. Alin Ușeriu, president of the Tășuleasa Social Association:

    One can walk without any problems from the north, from Putna, passing by Sighișoara, to Criș. We have another 100 km section in the Mehedinți Plateau, which has been finished, the last section. The other four counties follow: Sibiu, Hunedoara, Alba and Caraș-Severin, which will be covered in the next period. The project is stubborn to continue with the participation of all those who made it possible. For those who listen to us, it is good to know that now we have a long-distance road in Romania, on which nobody can get lost. It probably looks like Camino, but it’s not religious. Maybe it’s a combination of the Pacific Trail in America and Camino de Santiago in Europe. It is a road that will certainly offer a spiritual experience, a cultural one and an experience of discovering all tourist spots along the route. Go by bike, equestrian tourism will also develop, but basically choose to walk on Via Transilvanica.

    From Alin Ușeriu, the president of the Tășuleasa Social Association, we learnt that one doesn’t have to be a professional athlete to set off on Via Transilvanica. The route is designed for 90% of the people.

    Of course, in order to do it, you need a minimum physical condition, because there are at least 15-20 km per day to cover. On via transilvanica.com we have a guide that explains in detail each stage, including those of preparation for such a trip. It has all the necessary facilities. It’s not a route for which one has to carry food for 50 days in the wild, like the Pacific Trail. It is a road where, at every step, you can find something to eat, a bed in a guest house, the opportunity to pass through communities. But let’s not forget that Romania, in general, is a country with a wild nature, with less infrastructure. Therefore, it is quieter and there are more spectacular and natural landscapes. One can see bears, for example. There are many countries where this animal has not been seen for hundreds of years. Therefore, this must be taken into account and the route must not be continued at night. Last but not least, in the current context of the world, which a year ago we would not have even suspected, in which keeping distance is an important recommendation, Via Transilvanica, a long-distance road, on foot, through Romania, is worth trying as a destination holiday, for an unforgettable experience.

    Via Transilvanica passes through 400 communities: hamlets, villages and towns. Right from the beginning of the project, the initiators had a very pleasant surprise. Here is Alin Ușeriu, president of the Tășuleasa Social Association, one more time:

    ȚThe first to take the trip, when the route wasn’t even completely marked, although we do not recommend going through the unmarked sections, was a 72-year-old man. He started in Drobeta Turnu Severin and reached Putna, 1000 km on foot. We were very surprised to find out that among the first to venture on this road were foreign citizens who’d heard about the project from friends or from the press. We were also very happy to receive part of the funding from the Chicago diaspora. More than 100 km are funded from abroad. We believe that this road will be loved by foreigners as a destination, because long-distance roads are in vogue and not very numerous. Via Transilvanica could be one of the ten routes that are a must in the world circuit. We also had travelers from South Africa, from England, from Ukraine. I received a request to publish the guide in Poland. Also, several travel agencies in Germany want to propose Via Transilvanica as a destination. Even now, when it’s not ready yet, we are happy to see that the road is becoming famous and whoever listens now should continue to recommend this trip than can easily become an unforgettable vacation.

    There is also a Via Transilvanica application for mobile devices. It is available for free download in the AppStore and PlayStore, with versions for Android and iOS, respectively. (M. Ignatescu)

  • Via Transilvanica: auf Umwegen quer durch Rumänien

    Via Transilvanica: auf Umwegen quer durch Rumänien

    Es ist ein 950 km langer Wanderweg, der ursprünglich von Norden nach Süden durch die Landesmitte führen sollte, ein Weg, der von der üblichen touristischen Infrastruktur mit asphaltierten Stra‎ßen abweicht und auf weniger bekannten Pfaden durchs Gebirge, an Flussläufen entlang und durch verstreute Dörfer zieht. Eine Einladung zur Entschleunigung, glaubt Alin Uhlmann-Ușeriu, der Vorsitzende des Vereins Tăşuleasa Social, der die Idee des Projektes Via Transilvanica hatte.



    Wir haben diesen Weg begonnen. Er muss zu Fu‎ß zurückgelegt werden bzw. mit dem Fahrrad oder zu Pferd. Der Reittourismus könnte sehr viele Touristen bringen, denn er passt sehr gut zu den rumänischen Dörfern. Wir reden jetzt aber über die Wanderung. Jeder Kilometerstein ist aus Andesit, wiegt 250 kg und wurde von rumänischen oder ausländischen Künstlern gehauen. Wir wollten etwas Dauerhaftes schaffen, um, sagen wir mal so, nicht vom Weg abzukommen. Unser Projekt ist nicht billig, vor allem wegen dieser Steine, die fast Kunstobjekte sind und die den Wanderern Kilometer für Kilometer Freude bereiten. Die Wegzeichen sind auch von sehr guter Qualität, wir haben bei nahezu jedem Kilometer ein Wegzeichen, entweder an einer Kreuzung aufgestellt oder an einem Baum befestigt. Aller 50 Meter gibt es an Bäumen, Zäunen oder Hausecken eine Wegbeschreibung. Auf der Internetseite viatransilvanica.com ist auch eine Online-Wegbeschreibung abrufbar. Dort gibt es eine umfassende Beschreibung des Landes und des Wanderweges, mit all seinen touristischen Sehenswürdigkeiten. Wir denken, dieser Weg könnte ein Hauptwanderweg sein, von dem aus andere Wanderwege beginnen.“




    Weil die Via Transilvanica das Projekt einer NGO ist, wird es aus privaten Spenden oder durch Sponsoring finanziert. Überraschender Weise hat es an Geld nicht gemangelt, sagt uns Alin Uşeriu.



    Wir glaubten, wir würden in den nächsten 30 Jahren mit diesem Projekt beschäftigt sein. Unsere Ansprüche waren hoch, auch wenn wir glaubten, Zeit unseres Lebens die Via Transilvanica nicht fertigstellen zu können. Das sollten andere zu Ende führen. Doch jetzt, am 12. Juni, genau nach nur 2 Jahren, sind 400 Kilometer fertiggestellt und dieses Jahr werden weitere 240 Kilometer hinzukommen. Die Finanzierung ist gewährleistet und wir können auf Menschen zählen, die es kaum erwarten, am Projekt mitzuarbeiten. Die lokalen Behörden haben sich auch stark eingesetzt. Es bleiben noch 350 Kilometer bis zum Ende des Weges übrig. Rumänien ist ein schönes Land, das man nicht schnurgerade bereisen sollte. Man sollte auf Umwegen gehen, denn die sind vielmals die schönsten und sehenswertesten. Darum ist der Weg von Putna aus, wo er seinen Anfang nimmt, und bis Turnu Severin — genau vor der Donaubrücke des Apolodor — mehr als 1000 Kilometer lang.“




    Als Vorbild dienten uns die spanischen Pilgerwege und Trails in den USA und Indien. Wir sahen, dass solche Wege Kulturen beeinflusst, Gemeinschaften geschaffen und zur Entwicklung der Gebiete beigetragen haben“, schreiben die Leiter des Projektes Via Transilvanica auf der Internetseite. Der Wanderweg ermöglicht den Rumänen, das Land besser kennenzulernen und seine integrative kulturelle Vielfalt zu entdecken, glaubt Alin Uşeriu.



    Wer den Weg vom Anfang bis zum Ende gehen will, sollte ihn nicht an einem Stück zurücklegen, denn das würde ca. 50 Tage dauern. Man kann den Weg in Etappen aufteilen und so nimmt man sich Zeit, Rumänien und vor allem Siebenbürgen besser kennenzulernen. Langfristig werden uns auf diese Weise immer mehr Menschen so sehen, wie wird sind. Auch wir Rumänen kennen uns selbst nicht so gut, wie wir es glauben. Ich sage dies aus eigener Erfahrung, denn seit dem ich an der Via Transilvanica arbeite, habe ich ein ganz anderes Rumänien entdeckt. Ein Jahr, nach dem wir den Wanderweg durch Bistrița-Năsăud markiert haben, kamen über 500 Touristen aus Südafrika, Neuseeland, Deutschland und England hierher. Es kamen auch sehr viele rumänische Touristen. Es tut sich was rund um diesen Weg. Fast alle lokalen Gemeinschaften haben uns mit offenen Armen empfangen und nahmen bedingungslos an dem Projekt teil.“




    Ende Juni 2020 ist vorgesehen, die Teilstrecke Mureş-Harghita der Via Transilvanica zu eröffnen.

  • Bistrița Năsăud

    Bistrița Năsăud

    Ne îndreptăm spre
    nordul României, în județul Bistrița Năsăud, unde se pot practica toate formele
    de turism. Fie că vă doriți un sejur pentru relaxare sau o vacanță activă, aici
    veți găsi oferte pentru toate gusturile și pentru toate buzunarele. De asemenea,
    tradițiile și meșteșugurile sunt bine păstrate, astfel încât puteți achiziționa
    diverse obiecte de artizanat și puteți participa și la diverse evenimente
    organizate în comunele și satele din județ, pe tot parcursul anului.


    Răzvan Cerceja,
    directorul Asociației de Dezvoltare Intercomunitară Turism în Bistrița-Năsăud,
    amintește principalele puncte de interes ale zonei turistice și ne vorbește
    despre un proiect interesant aflat în plină dezvoltare. Începem prima dată cu
    Valea Someșului, cu Năsăud, orașul academicienilor, el însuși dispunând de mai
    multe obiective istorice. Municipiul Bistrița e un burg săsesc care arată
    foarte bine. Nu în ultimul rând, Borgo Pass sau Pasul Bârgăului, unde, în
    ultimii ani s-au dezvoltat adevărate puncte de atracție, cum ar fi stațiunea
    Colibița și Pasul Tihuța. În acesta din urmă, este viu mitul contelui Dracula.
    Anul trecut, în 2018, s-a inițiat un proiect în această zonă. Este vorba despre
    Via Transilvanica, un drum care se dorește a fi lung de 1.000 de km, de la
    Putna până la Drobeta-Turnu Severin, la Podul lui Apolodor din Damasc. În
    prezent, am realizat 135 de km de traseu în județul Bistrița Năsăud.


    Via Transilvanica
    are ca inspirație potecile de pelerinaj din Spania și cele de anduranță din
    Statele Unite sau India. Inițiatorii proiectului au observat că astfel de
    drumuri au influențat culturi, au format comunități și au contribuit la
    dezvoltarea zonelor pe care le străbăteau. Este o călătorie care invită la
    redescoperirea reperelor și istorice ale românilor, de la firul de iarbă de pe
    malul Dunării până la crestele înalte munților.


    Turiștii ajunși
    în județul Bistrița vor descoperi că se află între două mari destinații
    turistice din nordul României: Maramureș și Bucovina. Și, cu siguranță, vor
    dori să rămână mai mult în zonă. Iar mulți dintre ei aleg să se oprească la
    Colibița. Este un loc liniștit, aflat la poalele munților Călimani. Mai este
    denumit și marea de la munte datorită lacului artificial de acumulare, cu o
    lungime de 13 km. Și, fiindcă ne aflăm în partea rurală a județului, e bine să
    știți că veți găsi aproape în toate satele diverși meșteșugari de la care
    puteți achiziționa obiecte frumoase de artizanat. Există chiar și un târg
    dedicat lor, organizat în municipiul Bistrița. Răzvan Cerceja, directorul
    Asociației de Dezvoltare Intercomunitară Turism în Bistrița-Năsăud. Meșteșugarii sunt strânși
    într-o asociație Produs în Bistrița Năsăud și sunt prezenți la diferite
    evenimente. Există un târg în fiecare săptămâna, lângă Biserica Evanghelică din
    Bistrița. Avem meșteșugari, se practică
    la noi și formele de turism din alte destinații, dar noi mai avem și altceva:
    mitul contelui Dracula și diferite legende locale, care, până acum, n-au fost
    valorificate. Acestea atrag o nișă de turiști. Vă așteptăm în Borgo Pass, noua
    destinație turistică din județul Bistrița Năsăud! Nu în ultimul rând, vă
    așteptăm pe Via Transilvanica!



    Dacă vă veți programa vacanța în Bistrița în timpul
    verii, este bine să știți că în luna iulie se organizează Festivalul
    Usturoiului în Ținutul Contelui Dracula. Este un weekend întreg cu diverse
    ateliere de creație pentru adulți și copii, cu spectacole și concursuri.
    Invitația a fost lansată. Până data viitoare, când vă așteptăm cu o nouă
    destinație, drum bun și vreme frumoasă!