Tag: viande

  • Piftie

    Piftie

    Aujourdhui je vous propose de préparer un plat de saison, qui ne manque jamais du repas festif de Noël : la piftia, une sorte daspic à la Roumaine.

     

     

    Sachez d’abord qu’à l’occasion des fêtes d’hiver, les familles roumaines préparent toute sorte de mets à base de viande de porc. D’ailleurs, cet ingrédient se retrouve dans presque tous les plats vedette du repas de Noël. On prépare saucisses, pâté, boudin, aspic, feuilles de choux farcies et rôti. L’aspic de porc, ou la “piftia” en Roumain, fait partie dune catégorie de mets appelés « racituri », littéralement « choses froides » ou « aituri », cest à dire plats qui contiennent de l’ail.

     

     

    Relativement simple à préparer, l’aspic de porc demande pourtant du temps et de la patience afin d’obtenir des résultats de qualité. Il vous faut d’abord un jarret et six pieds de cochon frais avec couenne. Il faut aussi 2 gros oignons, 3 carottes, 3 feuilles de laurier, une tête d’ail, des grains de poivre et du sel.

     

     

    Mettez la viande à cuire dans environ 8 litres d’eau froide à feu doux. N’oubliez pas d’écumer souvent afin de garder le bouillon clair. Faites cuire la viande pendant deux heures, deux heures et demi, ou bien jusqu’à ce quelle commence à se détacher des os. Laissez reposer dans la même casserole jusqu’au lendemain lorsque vous devez enlever les graisses accumulées en surface.

     

     

    Vous pouvez préparer l’aspic en une seule journée à condition d’essayer de dégraisser le bouillon durant sa préparation. Certaines familles choisissent d’enlever le gras seulement avant de servir l’aspic. Bref, après avoir dégraissé le bouillon, mettez-le à nouveau sur le feu. Ajoutez l’oignon, les carottes, les feuilles de laurier et les grains de poivre et laissez mijoter pendant une autre quarantaine de minutes. Coupez le feu. Écrasez l’ail et mettez-le dans la casserole. Retirez la viande et laissez-la reposer un peu. Enlevez les os, coupez la couenne en lamelles et mettez la viande et la couenne dans des bols à soupe. Utilisez une passoire fine pour séparer le bouillon des autres ingrédients, afin d’obtenir un liquide clair. Salez avant de le verser dans les bols.

     

     

    Gardez les bols au frais jusqu’au moment du repas. Faites attention à ce que laspic ne gèle pas puisque sa solidification deviendrait impossible. Ce met est servi froid, en entrée, directement dans le bol où il a été monté, ou bien renversé, parsemé de paprika ou dune sauce au raifort ou bien avec de la moutarde forte. Comme boisson associée, l’eau de vie de prunes est la meilleure solution. Bon appétit !

     

  • La malbouffe se propage dans les rangs des végétariens aussi

    La malbouffe se propage dans les rangs des végétariens aussi

    Etre végétarien ou végan n’est pas forcément synonyme
    d’esprit sain dans un corps sain. Dernièrement, la malbouffe a commencé à
    s’infiltrer de plus en plus parmi ceux qui voulaient faire la part belle au
    bien-être animal comme environnemental. Cette réalité n’est pas propre à la
    Roumanie, puisque dans la plupart des pays du monde, les choix en matière de
    malbouffe se multiplient. Burgers, nuggets, saucisses, autant de produits qui existent
    désormais en version végan aussi, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucun
    produit d’origine animale. Une bonne nouvelle, vont dire ceux d’entre vous qui
    souhaitent arrêter la consommation de la viande ou qui suppriment les produits
    d’origine animale pour observer une période de jeûne. Malheureusement, tous ces
    produits, quoique riches en protéines, ont une valeur nutritionnelle très
    faible, selon la nutritionniste Claudia Buneci, qui a épluché les étiquettes de
    plusieurs marques de produits végan :

    « Le principal désavantage de la malbouffe végan est
    pratiquement son faible niveau de nutriments. Il s’agit, en fait, de plusieurs
    aliments bourrés d’additifs et de toute sorte d’ingrédients qu’on a du mal à
    comprendre. Parfois, ces produits comportent aussi des colorants qui nuisent à
    la santé ou encore des acides gras trans qui portent atteinte à notre système
    cardiovasculaire et à notre santé, en général. En plus de tout cela, il se peut
    que ces aliments soient riches en sucre ou en sel, tout simplement pour que leur
    goût devienne meilleur. Voilà pourquoi, en fin de compte, ces aliments
    ultra-transformés ne font qu’entretenir des poussées inflammatoires du tube
    digestif, en obligeant le corps à faire des efforts pour les digérer sans en
    tirer profit ».

    Les experts en alimentation affirment qu’un repas
    végétarien peut être léger et délicieux en même temps, à condition de privilégier
    les ingrédients de qualité. En fait, disent-ils, réduire ou supprimer de temps
    en temps, la consommation des produits d’origine animale, ne peut que faire du
    bien à notre organisme à condition de continuer à bien se nourrir. Claudia
    Buneci nous explique comment imaginer notre assiette végétarienne afin qu’elle
    réponde à nos besoins.

    « Les repas végétariens sont très savoureux et rassasiants.
    J’aimerais bien que vos auditeurs retiennent ce détail, puisqu’on ne doit pas
    vivre la suppression de la consommation de viande comme une torture.
    D’ailleurs, pendant cette période végétarienne, il faut que chaque repas
    comporte une source de protéine végétale, comme par exemple, le sarrasin, les
    lentilles, les petits pois, les haricots blancs, les champignons, le quinoa ou
    la chia. Il est essentiel que nous imaginions notre repas autour d’une source
    de protéine végétale censée nous aider à faire notre plein d’énergie, à nourrir
    nos muscles et à stopper notre faim. D’ailleurs, on ne doit pas rester sur
    notre faim, tout au contraire, on devrait manger un petit bout, toutes les
    heures et demie. Le mieux serait que nos protéines végétales soient d’origine
    saine. Je ne dis pas qu’il faut éviter complètement le soja, mais je
    privilégierais en premier lieu le soja fermenté, ensuite le soja bio non
    fermenté et en dernier lieu le soja soi-disant traditionnel, en faisant
    attention à ce qu’il ne soit pas génétiquement modifié. Le soja est une source
    de protéine qu’on devrait consommer le plus proche de son état naturel,
    c’est-à-dire sous formes de graines qu’on fait cuisiner à la maison ou sous
    forme solide, de tofu. Après, je recommande vivement tous les plats végétariens
    à base de légumes. Ce n’est pas par hasard que chez les chrétiens orthodoxes
    pratiquants, les périodes de carême quand les produits d’origine animale sont
    interdits, se succèdent à des intervalles de quelques mois, afin de permettre
    la détoxification périodique de l’organisme. Les légumes à feuilles vertes
    soutiennent notre foie et comme c’est le printemps, il faut en profiter. Je
    vous conseille donc, de manger beaucoup de fruits et de légumes et de permettre
    à l’organisme de se purifier. Ne pas oublier les pseudo-céréales, très riches
    en nutriments et en protéines, tel le quinoa, le sarrasin ou la chia. A part
    l’apport en protéine, ces plantes offrent aussi des glucides de qualité.
    L’avoine, par exemple, il se trouve qu’il est très bon pour la santé, à
    condition de choisir sa forme intégrale et non pas sous forme de flocons
    bourrés de sucre
    . »

    De nombreuses études montrent les bienfaits de la noix
    sur la santé. Elle réduit le risque de certaines maladies comme le cholestérol,
    les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les calculs biliaires ou
    le cancer du côlon. Claudia Buneci revient au micro :

    « N’oublions pas que les noix et les graines doivent
    être de qualité et que leur consommation reste modérée. Le mieux serait que les
    noix soient concassées juste avant leur consommation. A part les noix, je vous
    suggère d’essayer aussi des graines de potimarron, de lin, de chia, de sésame.
    Ces trois derniers types de graines doivent être réduites en poudre ou trempées
    la veille afin qu’on arrive à les digérer. Il faut avoir de belles couleurs dans
    votre assiette et imaginer des repas végétariens rassasiants. N’oubliez pas les
    sources de protéine et de glucides que l’on trouve aussi bien dans les
    pseudo-céréales que dans des légumes tels la pomme de terre ou la patate, ou
    encore les graisses saines offertes par les noix, les graines, l’huile
    d’olive ou bien, l’huile d’avocat ou de lin. On a besoin que nos repas
    soient complets, tout en étant des sources de macro et de micro
    nutriments »,
    a conclu Claudia Buneci.

  • Gulas de porc – recette hongroise

    Gulas de porc – recette hongroise

    Il s’agit d’une sorte de ragoût de viande (de porc, de bœuf ou de veau) et de légumes dominé pourtant par le goût du piment rouge et du paprika. Il existe d’innombrables variantes et toute sorte de déclinaisons, mais les principaux ingrédients demeurent les mêmes. Il vous faut donc : un kilo de viande de porc – épaule ou jambon -, quelques 200 grammes de lardons fumés, beaucoup d’oignons (4 ou 5), des poivrons rouges (5 ou 6), 3 carottes, un kilo de pommes de terre, deux ou trois boîtes de coulis de tomates, de la crème de poivrons, du paprika doux et fort, ainsi que du paprika fumé.

    Commencez par découper la viande en morceaux d’environ deux ou trois centimètres et faites-les dorer dans un peu de saindoux. Vous pouvez également utiliser de l’huile si vous voulez réduire la quantité de graisses. Retirez les morceaux de viande et dans la même casserole faites fondre les lardons fumés puis faites suer les légumes : oignons et poivrons coupés en julienne et carottes coupées en dés. Rajouter ensuite la viande et déglacer avec du vin rouge. Ajoutez de la crème de poivrons, du paprika, du thym, salez et poivrez. Laissez mijoter à feu doux jusqu’à ce que l’alcool s’évapore et ajoutez les tomates.

    Recouvrez d’eau si besoin est et laissez cuire deux heures environ, tout en rajoutant de l’eau si besoin. Alors que le goulasch est en train de cuire, préparez une sorte de boulettes de farine, similaire aux pâtes faites maisons répandues dans la région de montagne d’Italie, de Suisse et d’Allemagne. Prenez donc un oeuf, et dans un bol mélangez-le à de la farine et pétrissez-le pour obtenir une pâte assez ferme. Coupez-la en morceaux d’un centimètre environ. Versez ces boulettes dans la casserole tout en y ajoutant de l’eau. Vous pouvez également remplacer ces boulettes par des pommes de terre ou bien mélanger les deux. Enfin, c’est le moment de présenter le plat. L’accompagner de crème fraîche et de légumes en saumure ou de choucroute. N’oubliez pas non plus un vin rouge de campagne de caractère.

  • Pomana porcului

    Pomana porcului

    Traditionnellement, l’ingrédient principal des plats que toute mère de
    famille prépare à Noël est la viande de porc. Le coup d’envoi des préparatifs
    culinaires était la fête de l’Ignat, le 20 décembre, le jour quand dans les
    foyers à la campagne le cochon était tué et partagé pour être transformé en
    plats phare : sarmale, tête en aspic, boudin, lard fumé, saucisses et
    ainsi de suite. D’autres parties du cochon et certaines spécialités sont conservées par fumage ou bien dans
    du saindoux selon la technique du confit.


    Après une longue et fatigante journée de travail, les participants à cette
    opération arrosée pleinement d’eau de vie chaude (question de se réchauffer, vu
    que la découpe se déroule en plein air, en hiver) sont récompensés d’un plat
    simple mais extrêmement savoureux. Il faut mettre de côté quelques morceaux de
    viande avec du gras, des lardons, mais aussi quelques pièces de foie. La recette n’est pas du tout difficile, mais
    il vous faut certains ustensiles de cuisine très particuliers. Il vous faut une
    cocotte épaisse en fonte et une grosse cuillère en bois. Mettez les morceaux
    dans la cocotte et versez quelques 200 millilitres d’eau à feu moyen. Alors que
    l’eau s’évapore peu à peu, le saindoux se forme et les morceaux de viande
    commencent à prendre une belle couleur dorée. Vous pouvez ajouter aussi du thym
    séché, salez et poivrez.

    Entre temps vous devez préparer une belle polenta.
    Faites bouillir de l’eau salée dans une cocotte et ajoutez de la semoule de
    maïs en pluie tout en remuant énergiquement avec un fouet. Laissez cuire à feu
    doux jusqu’à ce que la polenta est prête, soit une demi-heure environ si vous
    utilisez de la semoule de maïs que l’on retrouve dans le supermarché. Dans une
    assiette posez une boule de polenta, puis quelques morceaux de viande et une
    belle cuillerée de gras fondu. Il faut
    absolument ajouter généreusement de l’ail écrasé. Prévoyez également des
    légumes en saumure : cornichons, tomates vertes et chou-fleur. Tout ce
    plat est arrosé généreusement avec du vin rouge sec de campagne.



  • 18.08.2020 (mise à jour)

    18.08.2020 (mise à jour)

    Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu mardi avec des membres du gouvernement de l’élaboration du Plan national de relance et de résilience, censé attirer les fonds européens nécessaires à la relance économique. A l’issue de la réunion, il a déclaré que l’Exécutif de Bucarest était en dialogue constant avec la Commission européenne afin que tous les projets proposés soient éligibles. Les efforts du gouvernement sont actuellement concentrés sur linfrastructure, a souligné le chef de l’Etat, notamment sur les autoroutes et les chemins de fer. Les autoroutes sont très importantes dans cette phase et je peux dire que dans ce domaine nous sommes très avancés, a précisé le chef de lEtat. Il a également annoncé que le collectif budgétaire prévoit loctroi de fonds substantiels aux agriculteurs touchés par la sécheresse. Les autorités travaillent aussi sur les projets européens visant les irrigations et la lutte contre la désertification, projets qui devraient avoir une composante très importante de protection de l’environnement.



    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique dopposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré lépidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer léconomie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné quune motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à lorganisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de lEtat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle cest le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, lALDE et lUDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de lEtat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce quil change la compétence de létablissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif nadopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.


    Enseignement- La vice-première ministre roumaine, Raluca
    Turcan, a annoncé que le gouvernement était préparé pour l’enseignement en
    ligne si la situation épidémiologique empirait. 250.000 tablettes ont été
    achetées et des fonds européens ont été identifiés afin de rembourser les frais
    supportés par les collectivités locales pour l’ acquisition de 500.000 autres
    tablettes. Des discussions ont été menées afin que, dans certaines régions, la
    couverture des réseaux Internet augmente et que tout le monde y ait accès.
    Raluca Turcan a également déclaré que les enseignants avaient suivi des cours
    d’enseignement en ligne, cet été.


    Coronavirus en Roumanie – Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de l’épidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total sélevant à 3.074. La plupart des cas dinfection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à lInstitut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités daccueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était dun millier au niveau national et que cette capacité navait pas été dépassée.


    Prix – Les prix de la viande les plus bas de lUE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de lUnion, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de lUE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.

  • La crise sur le marché de la viande de porc

    La crise sur le marché de la viande de porc

    L’épidémie de peste porcine africaine se propage comme une traînée de poudre, dans le monde. En Roumanie, la population se dit inquiète par les perspectives d’une pénurie de viande de porc, surtout en cette période de fête de fin d’année. Pour leur part, les représentants de l’Association roumaine des producteurs de viande invitent au calme, en affirmant que malgré le déficit de matière première, la viande ne manquera pas sur la table des Roumains.

    Pourtant, face à la diffusion du virus et suite au sacrifice des centaines de milliers de porcs autochtones, le prix de cette viande a doublé en Roumanie depuis le début de l’année et risque même de tripler en début de l’année prochaine, s’inquiète le président de l’Association susmentionnée, Radu Timis: La situation est assez grave compte tenu de ce qui se passe actuellement dans l’industrie. Si cette année, les prix ont doublé, l’année prochaine, ils vont tripler, j’en suis sûr. Et ce n’est pas le tarif qui inquiète le plus, mais le risque de pénurie. Notre branche aura du mal à trouver de la matière première.

    A l’heure où l’on parle, la Roumanie recense plus de 700 foyers de peste porcine africaine dans 28 départements. Sur les 41 départements roumains auxquels s’ajoute la capitale, Bucarest, il n’y a que deux, dans le nord du pays, où la peste porcine n’est pas arrivée. Plus de 540.000 porcs ont été sacrifiés depuis 2016, année où la maladie a été signalée, en première, en Roumanie. Quant à la situation en Europe, la directrice exécutive de l’Association des producteurs de viande, Dana Tanase pense que: En ce moment, en Europe, on constate une réduction du nombre de foyers, en Pologne. En revanche, en Roumanie, depuis le début de l’épidémie et suite aux restrictions imposées dans la circulation des animaux, le cheptel de truies a baissé de presque 35000 ce qui a entraîné la réduction des effectifs porcins de 900.000 têtes par an. Les importations de viande sont donc passées de 306000 tonnes en 2017 à 458.000 tonnes en 2018.

    Pour sa part, Radu Timis affirme que le gouvernement chinois achète toute la production des entreprises européennes. Du coup, en Chine, on paie 6 euros pour un kilo de viande de porc, tandis qu’en Roumanie, on n’en paie que 4. Plus la viande de porc se fera rare, plus cela entraînera la majoration des prix pour les autres types de viande dont la consommation sera privilégiée, a ajouté Radu Timis. A présent, le fait que la viande porcine existe toujours dans les magasins de Roumanie s’explique par l’impossibilité des grands producteurs de poursuivre les exportations. C’est un problème mondialement connu et la pénurie qui frappera bientôt tous les pays risque d’annoncer cette crise alimentaire dont on parle depuis 20 ans déjà.

    Dans un rapport rendu public récemment, la Commission européenne affirme que les exportations annuelles de viande porc au sein de l’UE pourraient passer de 2,7 millions, en 2018 à un maximum de plus de 4 millions de tonnes, en 2022, en fonction de la vitesse avec laquelle la Chine arrive à refaire ses effectifs de porcs. La grippe porcine africaine se fait responsable de la mort des centaines de millions de porcs partout dans le monde ce qui débouchera, selon Bloomberg, sur la plus forte majoration du prix de cette viande de ces 15 dernières années. (trad. Ioana Stancescu)

  • Poireaux farcis

    Poireaux farcis

    Aujourd’hui au menu un autre plat de la région d’Olténie, dans le sud de la Roumanie, une région qui conserve un riche patrimoine culturel qui a eu une influence capitale sur la cuisine roumaine contemporaine. Il s’agit des poireaux farcis, une spécialité délicieuse, même si pas facile à préparer à première vue. Il vous faut un kilo et demi de poireaux, un demi-kilo de viande hachée de bœuf, un demi-litre de bouillon de bœuf, deux œufs, 50 grammes de coulis de poivrons rouges et de tomates, une noix de beurre, un verre de vin blanc sec, sel et poivre du moulin et une petite cuillerée de miel.

    Lavez et coupez les poireaux en segments d’environ 7 centimètres. Videz-les de leur milieu, laissant quelques feuilles seulement – deux ou trois tout au plus. Le milieu, il faut le hacher afin de le mélanger à la viande et aux œufs. Mélanger rigoureusement cette farce, la saler et poivrer. Ces tuyaux de poireaux, il faut les remplir de viande hachée et les faire dorer dans du beurre dans une grosse poêle. Recouvrez de bouillon de bœuf et de vin et ajoutez du coulis de poivrons et de tomates ainsi que du miel. Laissez mijoter pendant une bonne heure à feu doux, au couvert, et ne négligez pas d’y ajouter du bouillon ou de l’eau.

    A la fin de la cuisson, vous pouvez enfourner les poireaux pendant une dizaine de minutes pour qu’ils prennent une belle couleur. Servez parsemé de persil et avec une bonne cuillerée de crème fraîche. Côté vins, le grand auteur de livres de gastronomie roumaine Radu Anton Roman prévoyait un vin de Moldavie et pas d’Olténie, car les origines des poireaux farcis seraient à retrouver dans cette région de l’est de la Roumanie. Cherchez donc une Galbena de Odobesti, un blanc léger très répandu en Roumanie, sinon un rosé tout aussi léger. Bon appétit !

  • A la une de la presse roumaine en ce 05.03.2019

    A la une de la presse roumaine en ce 05.03.2019

    La candidature de l’ex cheffe de la Direction nationale anticorruption à la tête du Parquet européen continue à préoccuper Adevarul en ce mardi. Quoiqu’il en soit, Laura Codruta Kovesi sortira victorieuse de cette course, titre la publication à sa une. Un message lancé par Emmanuel Macron dans toutes les 28 langues de l’UE, y compris en roumain, fait débat à la une de Gandul, tandis que Ziarul financiar informe que la Roumanie a surclassé la Hongrie et la Pologne pour ce qui est de sa production automobile.

  • Moussaka de choux

    Bonjour, aujourd’hui je vous propose de préparer une autre variante de la fameuse moussaka, plat d’origine grecque, décliné dans d’innombrables variantes à travers les Balkans. Normalement, la moussaka est préparée avec des tranches d’aubergines ou de pommes de terre, mais la celle que je vous propose aujourd’hui est faite à partir de choux, une recette spécifique à la région de Teleorman, dans le sud de la Roumanie. Il vous faut un demi kilo de viande de porc maigre, 150 grammes de riz, deux oignons, 6 poivrons, un chou, 200 ml d’huile, un kilo de tomates, du bouillon de bœuf, une cuillerée de coulis de tomates, 200 ml de crème fraîche, un peu de coulis de piments rouges, thym, du sel et du poivre du moulin.

    Hachez les oignons et la viande et puis faites-les dorer dans deux ou trois cuillerées d’huile de tournesol. Lavez le riz rigoureusement et faites-le bouillir. Hachez le chou et si vous avez choisi de la choucroute, lavez-la rigoureusement pour la dessaler. Lorsque le riz est bien cuit, mettez-le dans une passoire et mélangez-le avec la viande. Ajoutez les coulis de tomates et de piments, poivrez et salez si nécessaire. Coupez les tomates et les poivrons en rondelles. Huilez une casserole qui va au four et puis mettez des rondelles de tomates et de poivrons et une couche de chou.

    Puis posez une couche de viande avec du riz, ensuite des tomates et des poivrons, un peu de thym et à nouveau du chou et ainsi de suite. A la fin mettez une couche de chou, de tomates et de poivrons. Versez du bouillon de bœuf et ajoutez aussi de la crème fraîche avant d’enfourner au couvert pendant une heure environ. Prévoyez un petit rouge de campagne pour ce plat savoureux et inédit. Bon appétit !

  • “Salinate”

    “Salinate”

    En dehors dêtre un pays haut en couleurs, la Roumanie est aussi un pays de goûts et de saveurs. Découverte dun produit roumain naturel, dans la maturation duquel intervient un élément inédit. A table !



  • Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Depuis plusieurs années, les Roumains sont confrontés à une situation qui se répète constamment avant les fêtes d’hiver et puis avant Pâques : la majoration inexplicable du prix des produits alimentaires. Les commerçants ont été les premiers à être accusés de profiter de ces périodes, lorsque la consommation dépasse de loin la moyenne annuelle. De toute façon, à la veille des fêtes, les consommateurs sont prêts à dépenser n’importe combien pour pouvoir préparer des festins dont ils sont habitués.

    Mais cette année, les majorations de prix sont beaucoup plus sévères que d’habitude. Le prix des œufs, de la viande et des laitages et notamment du beurre a même doublé dans les étals de certains supermarchés. Dans le cas des œufs, la majoration des prix est due à une baisse de la production suite à l’arrivée de l’hiver, mais aussi à la crise du marché européen provoqué par le scandale de la contamination au Fipronil, qui a touché des fermes aux Pays-Bas, en France et en Belgique.

    Une crise européenne est également invoquée lorsqu’il s’agit de la majoration du prix du beurre. Pourtant pour ce qui est du prix de la viande, celui-ci est supérieur même si selon l’Association roumaine des éleveurs et des exportateurs, dans le cas des volailles et du porc, le prix du produit à la sortie de la ferme a baissé de 30% par rapport à l’année dernière. Même le ministre de l’agriculture de Bucarest, Petre Daea affirme que les majorations de prix sont injustifiables : « Nous avons analysé chaque produit présent dans les étals en commençant par le producteur. Nous avons constaté que les coûts de production des fermiers sont les mêmes. Nous n’avons pas identifié d’éléments objectifs qui puissent justifier un tel prix. Nous avons demandé une réponse du Conseil de la Concurrence, parce que c’est l’institution habileté pour faire ce genre de choses. Ce sont eux qui disposent de tous les instruments légaux d’identifier s’il existe d’autres facteurs perturbateurs sur le marché » a explique Petre Daea.

    Parmi les facteurs susceptibles d’influencer les coûts de production et de transport, figure aussi la majoration des tarifs énergétiques et du prix des carburants, ainsi que la dépréciation de la monnaie nationale le leu par rapport à l’Euro. Mais la totalité de ces facteurs n’aurait pas pu provoquer une majoration du simple au double du prix des produits alimentaires, déclare le président des syndicats de l’industrie alimentaire, Dragos Frumosu : « Il est difficile de pénaliser quelqu’un parce qu’en fin de compte il s’agit d’un marché libre. Le problème c’est l’attitude de mépris de ceux qui font augmenter les prix envers les consommateurs qui leur mettent quotidiennement de l’argent dans la poche », explique Dragos Frumosu. Alors que celui-ci accuse un « jeu » au niveau international au bénéfice des producteurs, le président du patronat de l’industrie alimentaire Sorin Minea ne croit pas en une théorie de la conspiration. Il affirme que les actuelles augmentations des prix ne constituent que le début d’un processus dont les effets majeurs seront visibles au cours de l’année prochaine.


    « La majoration des prix à l’avenir inclura des coûts supplémentaires : électricité, énergie, carburants, inflation, dépréciation du leu, majoration du salaire brut. Tous ces éléments contribueront à la création d’un nouveau prix » explique Sorin Minea. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques, durant les dix premiers mois de cette année, le prix de l’électricité a progressé de plus de 7%, le prix de l’énergie thermique a augmenté de 3% et celui du gaz de 2%. (Roxana Vasile)

  • A la Une de la presse roumaine 03.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 03.08.2017

    En une année et demie, 20 mille salariés des ministères de l’Intérieur et de la Défense, nombre d’entre eux âgés de quarante ans seulement, ont opté pour le départ à la retraite. Entre temps, la Russie introduit des restrictions à l’importation de la viande de porc roumaine en raison de la peste porcine et l’UE introduit des peines sévères pour le détournement de fonds européens.





  • Le disque-grill

    Le disque-grill

    L’invention dont nous parlons est en fait une réutilisation d’un outillage agricole : la disqueuse. Selon une légende assez récente en date, plusieurs chauffeurs de tracteurs auraient décidé d’improviser une grillade sur le champ qu’ils labouraient à la charrue à disque. Comme ils n’avaient pas de grill, ils ont démonté un disque qu’ils ont utilisé à la manière d’un wok au dessous d’un feu de camp.

    A partir de cette petite histoire, les gens, notamment à la campagne ont commencé à se fabriquer eux-mêmes toute sorte de dispositifs à partir d’un disque de charrue, qu’ils utilisent notamment aux grillades organisées en été. L’idée c’est qu’en utilisant un tel disque doté de trois pieds on peut préparer viande et frites en même temps.

    L’opération commence par l’allumage d’un feu de bois en-dessus du disque dans lequel il faut mettre de l’huile de tournesol. Il faut faire attention à la quantité de bois que l’on y met pour que le feu ne soit pas trop puissant. En fonction de la taille du récipient la quantité d’huile varie d’un demi litre à un litre. Sur les côtés, on y met des morceaux de lard que l’on laisse fondre pour que la graisse de porc coule dans l’huile. Dans ce mélange d’huile et de graisse on prépare les pommes de terre. Aux mois de mai et de juin on utilise normalement des pommes de terre nouveaux.

    Sur les côtés de disque, là où on avait mis les tranches de lard, on y met des steaks de porc. Normalement on utilise échine, côtelette, carré, surtout des parties riches en graisses. Le gras de porc coulera dans l’huile où on prépare les pommes de terre. A la fin, les frites et les steaks on peut les mettre sur des torchons de cuisine. Une fois sorties de l’huile, les frites préparés à partir de pommes de terre nouveaux, il faut les saler et les mélanger avec de l’aneth finement haché et de l’ail nouveau.

    Pour les rôtis, on peut préparer une mousse à l’ail, sinon on utilise de la moutarde. L’accompagnement standard c’est la salade de chou nouveau à l’aneth et la bière blonde. Vous pouvez également remplacer la bière blonde par la socata, une boisson roumaine réalisée à partir de fleurs de sureau.

  • Agriculture roumaine – point situation

    Agriculture roumaine – point situation

    Selon les chiffres du ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural, la récolte de maïs de cette année s’est chiffrée à 8,47 millions de tonnes, en baisse par rapport aux années précédentes. Et pourtant, vu que la consommation interne de maïs de la Roumanie s’élève à 4,5 millions de tonnes, les perspectives d’exportation sont plutôt importantes. D’ailleurs, pendant les 7 premiers mois de cette année, 1,4 millions de tonnes de maïs ont été vendus à l’extérieur. Même cas de figure pour la production de tournesol, où la production de 1,4 millions de tonnes dépasse largement le nécessaire, qui se chiffre à environ 750 mille tonnes. Des bilans positifs sont signalés aussi dans le cas de la production de blé et de seigle, qui a augmenté de 6% par rapport à l’année précédente pour se chiffrer à 8,5 millions de tonnes. Ce qui est également intéressant, c’est que les céréaliers roumains ont enregistré des récoltes de plus de 4 tonnes par hectare, une première en Roumanie depuis 10 ans.



    Ecoutons les propos du ministre roumain de l’Agriculture, Achim Irimescu, dans une interview pour la Radio publique roumaine : « L’agriculture roumaine est déjà efficace et cela est visible dans toutes les performances agricoles du pays. Les exploitations agricoles de moyenne et grande taille utilisent 48% des terres cultivables de Roumanie. C’est clair qu’il s’agit de structures performantes. Certes, nous souffrons à cause du fait que 85% des bénéficiaires des paiements directs possèdent moins de 5 hectares. Et en ce cas, la situation est plutôt mauvaise, les performances sont plutôt réduites. Même situation dans le cas de l’élevage. Si, dans une ferme paysanne, une vache donne quelque 3 tonnes de lait par an, dans les fermes commerciales, on parle d’au moins 10 — 11 tonnes. A long et moyen terme, à mon avis, la petite ferme familiale devrait se concentrer sur les races à viande, notamment dans les régions de colline et de montagne, où il y a des pâturages et abandonner la production de lait qui devrait rester l’apanage des grands producteurs, commerciaux qui peuvent offrir les performances nécessaires pour couvrir la demande du marché sans problèmes. En ce cas, le cheptel de vaches laitières va sans doute baisser. »



    Une crise de la viande de porc est également ressentie sur le marché, a fait savoir le ministre Achim Irimescu : « Sur la toile de fond d’une crise sur le marché de la viande de porc, de nombreux producteurs ont restreint leur activité et ont même déposé le bilan, l’offre étant beaucoup plus réduite. La Chine s’est relancée après des problèmes économiques et une baisse de la consommation et a recommencé à importer massivement des aliments et notamment de la viande de porc. Nous espérons que la Fédération de Russie renoncera à son embargo l’été prochain. Avec l’éventuelle relance des marchés extérieurs et suite à la décision des fermiers roumains de réduire les effectifs, un déficit de viande de porc pourrait apparaître sur le marché européen. »



    Notons aussi que près d’un tiers de la population active de la Roumanie travaille dans l’agriculture et assure entre 5 et 6% du PIB, alors que dans les pays développés, seulement 3 ou 4% de la population active travaille dans ce secteur pour générer entre 6 et 7% du PIB, a expliqué aussi le président de l’INS, Tudorel Andrei. « A noter aussi le très grand nombre d’exploitations agricoles : fermes et autres exploitations familiales. Les 3,6 millions d’exploitations agricoles roumaines comptent pour 30% du total de l’UE. A première vue, ce chiffre semble important, mais sachez que la France est elle aussi passée par cette expérience », a affirmé Tudorel Andrei. « Dans les années ’50, les Français avaient le même nombre d’exploitations agricoles, vers les 4 millions, mais suite à des mesures adoptées à travers le temps, le nombre à baissé à 600 mille », a également précisé le chef de l’Institut national de la statistique. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Ghiveci d’Olténie

    Ghiveci d’Olténie

    Sachez d’abord que le spécifique de la cuisine de la région d’Olténie, dans le sud de la Roumanie c’est notamment l’abondance et la variété des légumes : haricots verts, courgettes, aubergines, gombos, petits pois, céleri de toute sorte, choux fleur et j’en passe.

    Et pourtant, sachez que chez les Roumains, un plat n’est pas complet sans un peu de viande, et s’il s’agit de plusieurs types de viandes, mieux c’est. Hormis une variété de légumes frais, la ratatouille d’Olténie peut contenir jusqu’à quatre types de viande : poulet, porc, bœuf et mouton. Prévoyez donc quelque 200 grammes environ pour chaque genre de viande. Côté légumes, il vous faut une carotte, un gros oignon, une aubergine, un chou-fleur moyen, voir petit, un céleri rave, deux ou trois pommes de terre, des haricots verts et des gombos. Faites dorer la viande coupée en cubes dans de l’huile de tournesol, puis recouvrez d’eau ou du bouillon de poulet par exemple.

    Puis dans une poêle antiadhésive faites sauter dans un peu d’huile les légumes coupées en julienne et en dès, à feu moyen, voir doux au couvert. Faites attention à ce que les légumes ne sèchent pas et prévoyez d’y ajouter du bouillon de légumes si besoin est. Après une vingtaine de minutes, mélangez les légumes à la viande et mettez ce mélange dans une cocotte en terre cuite qui va au four.

    Laissez la cocotte au four préchauffé pendant une quinzaine de minutes. Entre temps, faites blanchir cinq ou six tomates moyennes dans de l’eau en ébullition avec un peu de sel. Pelez les tomates, hachez les en morceaux plutôt gros et puis versez-les sur la ratatouille. C’est à ce moment que vous pouvez également ajouter de l’ail écrasé pour un peu plus de saveur. Remettez au four pendant une autre quinzaine ou vingtaine de minutes.

    Servez le ghiveci d’Olténie chaud, parsemé de persil frais finement haché et d’une ou deux cuillerées de crème fraiche si vous en avez. Comme vin prévoyez toujours un blanc demi-sec.