Tag: vote

  • 12.02.2015 (mise à jour)

    12.02.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis participe à Bruxelles à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, ciblée sur la lutte contre le terrorisme et la situation en Grèce dont le gouvernement continue à refuser la mise en place des mesures d’asutérité imposées par le FMI et l’UE. Le président Klaus Iohannis s’est entretenu jeudi matin avec le président du Parti populaire européen, Joseph Daul de la situation géopolitique actuelle dans le contexte des négociations de paix déroulées, à Minsk. Les discussions ont porté également sur la politique intérieure de la Roumanie depuis l’installation de Iohannis à la tête du pays.



    Vote — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a pris acte jeudi du fait que le Parlement de Chisinau a échoué dans sa tentative d”investir un nouveau gouvernement à la tête de la république. La diplomatie de Bucarest affirme que les forces pro-européennes moldaves devraient être solidaires et responsables afin de créer une alliance solide censée continuer le processus d”intégration européenne. L’équipe gouvernementale proposée par le premier ministre désigné, le libéral-démocrate, Iurie Leanca, n’a pas reçu le vote de confiance du Parlement. Les seules 42 voix favorables sur les 51 nécessaires sont venues de la part de la coalition minoritaire formée du Parti libéral démocrate et du Parti démocrate, tandis que les libéraux et les communistes ont refusé de soutenir le nouveau gouvernement. Aux termes de la Loi fondamentale du pays, le président de la République désignera un nouveau chef de gouvernement. Si celui-ci est rejeté par le Parlement, le chef de l’Etat doit dissoudre le Législatif et annoncer des élections anticipées.



    Justice — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a écrit sur sa page fb s’attendre à ce que le Sénat approuve la demande des procureurs de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre libéral de l’Economie, Varujan Vosganian, accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, d’abus de fonction et de complicité à dilapidation. Iohannis a précisé que par sa décision de rejeter la demande des procureurs, la Chambre supérieure du Parlement a montré avoir mal compris le besoin de changement en faveur duquel il s’est prononcé à plusieurs reprises. Selon Iohannis, la justice ne peut prendre qu’une seule mesure et chacun d’entre nous doit respecter la loi quelle que soit la fonction qu’il occupe. En échange, le Sénat a approuvé jeudi la demande de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Ion Ariton, accusé d’abus de fonction et d’avoir usé de son influence pour une prise illégale d’intérêts.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontre jeudi l’Espagnole Carla Suarez Navarro, dans les huitièmes de finale du tournoi d’Anvers, en Belgique. Monica Niculescu et sa compatriote, Simona Halep, numéro 2 mondial après Serena Williams ont intégré le tableau principal du tournoi WTA de Dubai qui débute lundi et dont les prix totalisent plus de 2 millions de dollars. Une autre Roumaine sera en qualifications. Il s’agit de Alexandra Dulgheru, 95ème mondiale.



    Météo- Il continuera à faire doux en Roumanie. Le ciel demeura variable et plutôt dégagé. Les températuresiront de –2 à 9 degrés.



  • A la Une de la presse roumaine 05.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 05.02.2015

    Des sujets divers dominent la presse écrite parue jeudi, à Bucarest: le futur chef du sevice de renseignements, le vote par listes, un virus bancaire dangereux qui menace les Roumains, le cinquantième anniversaire de Gheorghe Hagi et le budget du sport roumain.


  • La semaine du 8 au 13 décembre 2014

    La semaine du 8 au 13 décembre 2014

    Le budget de la Roumanie pour 2015



    Le Gouvernement roumain a rendu public ce jeudi le projet de budget du pays pour 2015 avant de l’envoyer au Parlement. Il table sur un déficit de 1,83% du PIB – un indicateur macroéconomique négocié avec les représentants du FMI et de la Commission européenne, qui viennent dachever leur mission à Bucarest. Le document prend en compte également une croissance économique de 2,5%, ainsi quun taux de linflation de 2,2%.


    Plusieurs ministères sont privilégiés et toucheront davantage dargent par rapport à 2014 – il sagit de lEmploi, des Finances, de lAgriculture, des Fonds européens, des Transports et de lEconomie. La Santé, la Culture, lAdministration et lIntérieur verront leur pécule diminuer. Le premier ministre Victor Ponta explique: “Il faut préciser dès le début quil ny aura pas de taxe ou dimpôt supplémentaire en 2015 – le budget nen envisage aucun. Le taux unique dimposition de 16% reste, bien évidemment, en place. La taxe sur les constructions spéciales diminue de 1,5 à 1% – cétait là un objectif fondamental. Toutes les mesures en vigueur visant à stimuler léconomie ou à garantir léquité sociale se retrouvent également dans le projet de budget”.


    Le budget 2015 envisage daugmenter le SMIC en deux étapes – dès le premier janvier, il devrait se chiffrer à léquivalent de 220 euros alors que le premier juillet il sera porté à 235 euros. Les retraites devraient également augmenter de 5%, tandis que les indemnités sociales pour les retraités et les handicapés devraient être majorées avec des sommes variables. Les investissements sont, pourtant, prioritaires, affirme le ministre délégué au budget, Darius Vâlcov: “Nous avons préféré couper tout gaspillage et cibler nos efforts sur les investissements, qui représentent 23% du budget total. Nous annoncerons prochainement la liste des priorités dinvestissement. A ce chapitre, il ny a pas de cas particulier qui connaisse une diminution des allocations budgétaires”.


    A noter aussi que le gouvernement roumain envisage de ramener le nombre de chômeurs à 465 mille, en créant une vingtaine de milliers demplois.



    Le Parlement roumain rejette le vote par correspondance



    Le législatif roumain est “un bâtiment hanté par des communistes qui sappliquent à punir leurs concitoyens de la diaspora”. Cest en ces termes que le député de droite Eugen Tomac a critiqué le geste de ses collègues de la Chambre basse du Parlement roumain, qui ont rejeté mardi un projet de loi visant linstitution du vote par correspondance pour les élections parlementaires, présidentielles et européennes à lintention des Roumains résidant à létranger. Ce projet avait auparavant été rejeté aussi par le Sénat. Les graves problèmes dorganisation des bureaux de vote à létranger intervenus lors des deux tours du récent scrutin présidentiel ont remis sur le tapis lurgence et la nécessité du changement de la législation électorale. Ainsi, les sénateurs et les députés roumains ont-ils fixé au 30 juin 2015 la date buttoir à laquelle une Commission spéciale annoncera ses propositions en ce sens. Plusieurs Roumains qui navaient pas pu exercer leur droit de vote à létranger après plusieurs heures passées dans des files dattentes interminables ont déposé des plaintes pénales contre x. Lenquête a récemment été reprise par le Parquet national anticorruption, après le désistement du Parquet général.



    La migration des élus locaux est-elle contraire à la Constitution?



    La Cour constitutionnelle roumaine doit examiner le 17 décembre une saisine formulée par les parlementaires libéraux et démocrates-libéraux, en opposition, visant la loi avalisant la migration politique des élus locaux dun parti à un autre, acte réglementaire qui violerait, selon eux, la loi fondamentale. Adoptée tacitement par la Chambre des députés et, cette semaine, par le Sénat, cette loi permet aux maires et aux conseilleurs locaux de changer de parti sans perdre leurs mandats. De cette manière, une des pratiques politiques roumaines les plus nuisibles est institutionnalisée, accuse le leader des sénateurs libéraux, Puiu Hasoti: “Après que la migration politique eut changé des majorités au sein des conseils locaux et départementaux, cette loi encourage ce procédé, ce qui est scandaleux dun point de vue politique”.



    Les conséquences des inondations hivernales



    Plusieurs rivières et ruisseaux des départements de Teleorman, Olt, Dolj, Mehedinţi, Dâmboviţa, Giurgiu et Ilfov, tous du sud de la Roumanie, ont été placés cette semaine en vigilance rouge, orange et jaune aux inondations. Les intempéries ont touché quelque 140 communes de la région, des dizaines de routes et des centaines dhectares de terre agricole. Des glissements de terrain ont été signalés, alors que des dizaines de personnes ont été évacuées. Le département de Teleorman est le plus affecté, des équipes dintervention spéciales ont été déployées sur place pour venir en aide aux autorités locales.



    Europa League, sans équipes roumaines



    Jeudi le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest et celui vice-champion, Astra Giurgiu, ont terminé par des défaites leur parcours dans la Ligue Europa. Steaua a perdu son dernier match du groupe J face aux Ukrainiens de Dinamo Kiev sur le score de 0 à 2. Avec 7 points seulement Steaua occupait la troisième place du groupe. A Salzbourg, Astra a été battue sur le score de 1 but à 5 par les Autrichiens de FC Red Bull et elle s’est classée dernière dans son groupe D, avec seulement 4 points. (trad.: Andrei Popov, Alex Diaconescu)

  • L’organisation du vote de la diaspora sous enquête.

    L’organisation du vote de la diaspora sous enquête.

    Les sociaux-démocrates(PSD) disent vouloir assumer le gouvernement jusqu’à l’échéance pour honorer ainsi les voix que des millions de Roumains leur ont accordé en guise de confiance lors des parlementaires de 2012. L’opposition leur demande, en échange, de déposer leur mandat suite à la manière dont ont été organisées les récentes élections présidentielles dans la diaspora. C’est aussi le cas du président en exercice, Traian Bàsescu : Il n’y aurait pas de pays au sein de l’UE où, s’il y avait la situation du premier et du second tour des élections présidentielles, comme ce fut le cas les 2 et 16 novembre, le premier ministre ne démissionne. Chez nous , M. Ponta s’estime justifié de garder ses fonctions. J’adresse un appel à Victor Ponta qu’il comprenne qu’à l’heure actuelle il est devenu un boulet attaché au pied de la Roumanie.”



    L’explication des critiques est simple : réputés pour leur orientation politique majoritaire de droite, les Roumains de l’étranger auraient pu faire échouer les plans du chef de l’exécutif d’accéder à la plus haute dignité de l’Etat. Or, par l’organisation volontairement défectueuse du scrutin à l’étranger, l’équipe de Victor Ponta aurait voulu contrecarrer une telle éventualité. Mais Victor Ponta a perdu les élections présidentielles, la diaspora votant en très grande proportion pour son contre-candidat libéral Klaus Iohannis.



    Ex-membre du PSD, récemment exclu du parti, Mircea Geoanà pointe du doigt : Les responsables politiques moraux de cette situation sont le candidat Ponta et ceux qui lui étaient proches et qui ont pris les décisions qui ont mené à une défaite catastrophique du PSD.”



    Les démissions dans une intervalle de seulement une semaine de deux ministres des Affaires étrangères — Titus Corlàtean et Teodor Melescanu accusés de mauvaise gestion — n’a pas été de nature à apaiser les esprits. Plusieurs Roumains parmi les milliers qui avaient fait la queue pour voter et n’ont pas réussi à le faire ont adressé des plaintes pénales. Instruit dans une première phase par le Parquet Général , le dossier a été repris par la DNA car on estime que les faits peuvent être encadrés aux dispositions de la loi concernant la prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption. Entre temps, les parlementaires de Bucarest déclarent vouloir trouver des solutions pour que la situation des présidentielles ne soit plus répétée.



    Eugen Tomac, député : Nous ne pouvons plus partager la Roumanie de l’intérieur et celle de l’extérieur. Nous parlons de Roumains qui habitent au sein de l’UE. Tant à Londres qu’à Cluj, les gens ont les mêmes droits et obligations que tous les citoyens communautaires. Raison pour laquelle je crois que la plus sure solution est d’introduire d’urgence le vote par correspondance”



    Victor Ponta lui même reconnaît avoir payé le prix politique de ces événements ajoutant au chapitre propositions d’introduire le vote électronique et désigner une autre institution que le Ministère des AE pour s’occuper de l’organisation technique du processus électoral de l’étranger.


    (trad. Costin Grigore)



  • 25.11.2014

    25.11.2014

    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine aujourd’hui le dossier dans lequel le président élu Klaus Iohannis a été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité (ANI). Celui-ci avait détenu simultanément les fonctions de maire de la ville de Sibiu, au centre du pays, et de représentant de la municipalité dans l’Assemblée générale de deux sociétés commerciales. Un tribunal local avait infirmé le rapport de l’agence, mais celle-ci a déposé un recours. Les juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice peuvent maintenir la décision de la première juridiction qui a rejeté le rapport de l’ANI. Ils ont également la possibilité d’analyser le recours et de donner leur verdict ou bien d’admettre l’action de l’Agence d’intégrité avant d’établir un nouveau délai limite de jugement du recours. Klaus Iohannis prendra ses fonctions à la tête du pays après le 21 décembre, date à laquelle expire le mandat du président sortant Traian Basescu.



    Défense — Le Conseil Suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest pour la dernière fois durant le mandat du président sortant Traian Basescu. A l’agenda de la réunion : les propositions pour le budget 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et l’orientation stratégique de la Roumanie dans le domaine du développement de l’infrastructure énergétique sur la toile de fond des évolutions européennes. La participation de l’armée roumaine à des missions à l’étranger, l’année prochaine, et les conséquences de la crise en Ukraine figureront également parmi les sujets de débat de cette réunion.



    Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumé aujourd’hui devant le Parlement de Bucarest l’échec de l’organisation du scrutin au sein de la diaspora, tout en soulignant qu’il en avait déjà payé le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face à Klaus Iohannis, a déclaré qu’un changement de la loi électorale s’imposait et a proposé au Parlement d’introduire le vote électronique ou par correspondance. Il a également plaidé en faveur de l’idée que tous les leviers relevant de l’organisation des élections soient concentrés entre les mains d’un seul organisme telle l’Autorité électorale permanente. Le Parti national libéral (en opposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet étaient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files d’attentes se sont formées devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains n’ont pas pu voter. Le débat au Parlement à ce sujet a eu lieu à l’initiative des libéraux. Deux ministres des Affaires étrangères ont démissionné sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de l’étranger, alors que le Parquet général a ouvert une enquête dans cette affaire.



    Crash — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a annoncé l’ouverture d’un dossier pénal suite au crash d’un hélicoptère militaire, la semaine dernière, au centre du pays. L’accident qui avait fait huit morts. La Cour a précisé que les délits associés à ce dossier sont homicide involontaire, non-respect des mesures légales de sécurité au travail. Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident d‘aviation. Les 10 militaires participaient à un exercice conjoint roumano – américain.



    Corruption — Les procureurs roumains du Parquet national anti-corruption procèdent aujourd’hui à des perquisitions à Bucarest et Buzau, (dans le sud-est du pays), qui visent des institutions publiques et les domiciles de plusieurs personnes physiques. Selon le Parquet, ces perquisitions sont effectuées dans le cadre d’un dossier pénal portant sur des délits commis entre 2010 et 2014 contre les intérêts financiers de l’UE. Selon des sources judiciaires, l’Association des non-voyants de Roumanie est également concernée par l’enquête. Les procureurs anti-corruption bénéficient de l’appui spécialisé du Service roumain de renseignements et de la Brigade spéciale d’intervention de la Gendarmerie roumaine.



    Diplomatie — La Roumanie a annoncé aujourd’hui ne pas reconnaître le soi-disant « Traité d’Alliance et partenariat stratégique entre la Fédération de Russie et l’Abkhazie », signé la veille à Sotchi en Russie. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest ne reconnaît pas le cadre juridique dans lequel ce document a été signé et souligne que par son caractère provocateur et unilatéral, le document risque de déstabiliser toute la région. La diplomatie roumaine souligne l’appui ferme pour une solution pacifique, négociée des conflits gelées de la région, notamment en Abkhazie et Ossetie du sud, régions séparatistes pro-russes situées sur le territoire de la Géorgie. Le document a également été critiqué par l’UE et l’OTAN.

  • Discutions concernant les techniques de vote

    Discutions concernant les techniques de vote

    Lévaluation la plus récente des autorités de Bucarest visant le nombre de citoyens roumains de l’étranger fait état de quelque 3,2 millions de personnes. Soit des membres des communautés historiques des Etats voisins de la Roumanie, soit comme partie des communautés croissantes de la diaspora d’Europe Occidentale et d’Amérique du Nord, toutes ces personnes ont les mêmes droits que leurs concitoyens de la Patrie, y compris celui d’élire le président et les parlementaires.



    Pourtant, les mêmes autorités se sont avérées totalement non-préparées à pourvoir offrir des conditions pour que ceux-ci puissent exercer ce droit élémentaire. Puisque, lors des précédentes élections, le flux moyen avait été de quelques cent milliers de personnes, les sections de vote organisées pour les présidentielles de ce mois dans les ambassades, les consulats et les sections de l’Institut Culturel Roumain ont été calibrées en conséquence. Le tout s’est transformé en un fiasco retentissant car l’intérêt engendré par le scrutin a amené au vote quelques 160 milliers de personnes lors du premier tour, le 2 novembre, et presque 380 milliers à la finale du 16 novembre.



    Le scénario a été chaque fois le même : des queues de quelques kilomètres et des heures d’attente dans le froid et sous la pluie et le vent, nerfs, frustration et, finalement, pour des milliers de personnes , des portes claquées au nez par-ce que l’heure de fermetures des urnes était arrivée avant qu’il puissent voter. Après chaque tour, les chefs des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean et Teodor Melescanu ont présenté leurs démissions respectives et ont accusé la législation électorale en vigueur. Prises en considération depuis des années mais jamais appliquées, les solutions alternatives telles le vote électronique et le vote par correspondance sont revenues sur l’agenda des législateurs de Bucarest seulement après le chaos de la diaspora.



    A la Chambre des Députés il y a une proposition législative concernant le vote par correspondance initiée par le député pour la diaspora Eugen Tomac, membre du Parti du Mouvement Populaire(l’opposition pro-présidentielle) qui explique : “J’ai attendu six heures dimanche pour exercer à Kichinev mon droit de vote. Il y a un an j’ai proposé l’initiative législative visant l’introduction du vote par correspondance, projet de loi avec la contribution d’institutions importantes ; MAE, MI, avec consultation de l’Autorité Electorale Permanente. Par le vote d’aujourd’hui vous avez humilié les millions de Roumains qui vivent en dehors des frontières.”



    Le président de la Chambre, Valeriu Zgonea, (PSD — au co-gouvernement) dit pourtant que le document législatif doit être amélioré et rediscuté dans la commission parlementaire appropriée :“C’est un projet de loi pas sérieux, il viole la loi concernant la technique législative. Nous ne savons pas qui est responsable, nous ne savons pas quel est l’impacte financier comme le demande la Cour Constitutionnelle et on n’assure pas un point essentiel : la sécurité du vote.” Et Zgonea de préciser que la semaine prochaine la commission spéciale chargée d’élaborer la loi pour l’élection des députés et des sénateurs discutera la proposition législative. (Trad. Costin Grigore)

  • A la une de la presse roumaine

    A la une de la presse roumaine

    Les analyses et commentaires au sujet de la victoire inattendue de Klaus Iohannis au second tour du scrutin présidentiel se poursuivent dans la presse nationale. A Bucarest, deux sénateurs viennent de perdre leur immunité et la foire du livre Gaudeamus a ouvert ses portes. Détails dans la revue de presse de RRI.


  • Mesures pour faciliter le vote de la diaspora

    Mesures pour faciliter le vote de la diaspora

    Une guerre inattendue et cacophonique des communiqués entre les institutions de Bucarest allait en parallèle à la campagne électorale entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles. Le chaos a été enregistré lors du premier tour aux sections de vote de l’étranger où les citoyens roumains désireux d’exercer leur droit de voter ont fait la queue des heures et des heures et, dans de milliers de cas, ils n’ont pas pu voter.



    Ceci a déclenché une polémique s’étalant sur quelques épisodes entre le Bureau Electoral Central(BEC) et le ministère des Affaires Etrangères(MAE) qui se passaient mutuellement la responsabilité. La crise a atteint son point culminant lundi. Attaqué par l’Opposition, l’Administration Présidentielle, les médias et les organisations de la diaspora par des accusations d’incompétence ou de mauvaise foi, le ministre des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean, a présenté sa démission. Il a insisté pour dire qu’il avait pris cette décision pour ne pas violer la loi invoquant une décision du BEC qui n’offrirait pas de fondement juridique pour créer des sections supplémentaire de vote à l’étranger.



    Mardi soir le BEC s’est de nouveau contredit réitérant dans un nouveau communiqué que l’organisation et le nombre des sections de vote de l’étranger est une attribution exclusive du MAE. BEC maintenait son point de vue formulé auparavant selon lequel il n’y aurait pas d’entrave légale portant sur un supplément du nombre des sections de vote.



    La patate brûlante se trouve maintenant entre les mains du successeur de Corlàtean, Teodor Melescanu. Diplomate de carrière, ensuite directeur du Service de Renseignements Extérieurs et , dernièrement candidat à la présidence éliminé au premier tour, Melescanu revient , après presque deux décennies, à la tête de la diplomatie roumaine pendant un moment tendu.



    Il affirme que son ministère a déjà adopté des mesures pour assurer le déroulement dans de bonnes conditions du deuxième tour : “Une simple simulation montre que la diminution du temps de vote pour chaque citoyen permettrait de doubler le nombre de ceux qui veulent voter.”



    Ainsi, le formulaire assumant la responsabilité propre du votant disponible sur le site du MAE peut être rempli et seulement signé devant la commission de vote. D’autres auront des bics et des formulaires devant les sections pour abréger les procédures. Une liste de 800 employés du MAE sont mis à disposition pour appuyer le vote de l’étranger. Un nombre de sept cabines et sept tampons , le maximum légal, sera mis aussi à la disposition de chaque bureau de vote aménagés à létranger.

  • La semaine du 3 au 8 novembre 2014

    La semaine du 3 au 8 novembre 2014

    Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle.



    En Roumanie, les deux candidats qui s’affronteront, le 16 novembre prochain, au second tour de scrutin présidentiel sont: le premier ministre social — démocrate et représentant de l’alliance au pouvoir formée du Parti Social Démocrate, de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et du Parti Conservateur, Victor Ponta, qui a réuni 40,44% des voix, et le maire de la ville transylvaine de Sibiu et représentant de l’Alliance chrétienne libérale (de centre — droit, d’opposition), Klaus Iohhanis, avec 30,37% des voix. La présence aux urnes a été de 53,17%. Victor Ponta a déjà obtenu le soutien de plusieurs autres candidats qui viennent de quitter la compétition, dont l’ancien premier ministre libéral Calin Popescu Tariceanu, et des représentants du courant populiste en Roumanie, Corneliu Vadim Tudor et Dan Diaconescu, et compte aussi sur le soutien de Teodor Melescanu, ancien directeur du Service de renseignements extérieurs. Pour sa part, Klaus Iohannis sera soutenu par la candidate indépendante et ancienne ministre de la Justice, Monica Macovei. L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (composante de la majorité gouvernementale) a décidé de ne pas donner de consignes de vote, laissant ses troupes voter en fonction de leur conscience individuelle.



    De nombreux Roumains de la diaspora ont voté au premier tour de l’élection présidentielle.



    Les Roumains de la diaspora sont allés aux urnes en grand nombre. Plus de 161 mille Roumains de l’étranger — un chiffre record — ont exercé leur droit de vote au premier tour de l’élection présidentielle, dans les 294 de bureaux de vote ouverts à l’étranger. Dans certains cas, les gens ont exprimé leur mécontentement d’avoir dû faire la queue pendant des heures, parfois sans même pouvoir voter avant la clôture des urnes. Des files d’attente de plusieurs centaines de personnes se sont formées dans certaines capitales européennes. Afin d’éviter de telles situations au second tour de scrutin du 16 novembre, le ministère roumain des Affaires étrangères et la Commission électorale centrale ont mis au point des mesures censées simplifier le processus électoral. Ainsi, les Roumains de l’étranger pourront télécharger le formulaire de la déclaration sur l’honneur posté sur les sites des deux institutions mentionnées et le compléter avant de se rendre aux bureaux de vote ; ils devront néanmoins signer et dater la déclaration devant les membres des équipes qui tiennent ces bureaux. Un nombre accru d’isoloirs sera aussi mis à la disposition des électeurs roumains de l’étranger.



    La commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu, a participé à Bucarest à Bucarest au lancement de l’Accord de partenariat avec la Roumanie.



    A Bucarest a été lancé cette semaine l’Accord de Partenariat entre la Roumanie et la Commission européenne, en présence de la commissaire européenne chargée des Politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu. Le document, élaboré et négocié avec les experts européens pendant une année, a été adopté par l’exécutif européen en août dernier. La Roumanie a été le 11e Etat membre à obtenir l’approbation de ce document. L’accord de Partenariat réglemente l’utilisation des 43 milliards d’euros de fonds européens dont 22 milliards de fonds de cohésion, alloués à la Roumanie pour la période 2014 — 2020. L’argent devrait financer des projets dans les domaines de l’infrastructure, de la santé et de l’éducation, ainsi que de développement et de modernisation des communautés locales, de création d’emplois et de récupération des décalages enregistrés par rapport à d’autres Etats de l’Union.



    La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014



    La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014, de 2,2% à 1,5%. Le gouverneur Mugur Isărescu a précisé que cette baisse était due notamment à la baisse du prix du pétrole, à la stabilité du prix du gaz, à une bonne récolte agricole en Roumanie, mais aussi à l’augmentation des importations provenant des Etats qui n’ont plus de relations commerciales avec la Russie. De l’avis du gouverneur de la Banque centrale, la stabilisation de l’inflation prévue pour l’année prochaine peut créer des conditions pour une croissance économique à long terme. Par ailleurs, la Banque nationale a de nouveau diminué, de 0,25%, son taux directeur, fixé à 2,75 % par an, ainsi que les taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en devises, arrivés à 14%. Selon les prévisions d’automne de la Commission européenne, la Roumanie est sortie de la récession, enregistrant une croissance de 1% du PIB au 3e trimestre par rapport au 2e, après deux baisses consécutives. Selon ces prévisions, la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2% en 2014, contre 2,5% prévue antérieurement. La consommation privée et les exportations ont été les principaux moteurs de la croissance, alors que les investissements ont continué de la freiner.



    En Ligue Europa, une seule équipe roumaine garde encore des chances de qualification.



    En football, le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait jeudi soir match nul — 2 partout — avec les Portugais de Rio Ave, dans un match comptant pour la poule J de la Ligue Europa. Ayant accumulé 7 points, Steaua se retrouve en 2e position de sa poule, devancé par les Ukrainiens de Dinamo Kiev. Egalement jeudi, dans la poule D, l’équipe du club vice champion de Roumanie, Astra Giurgiu, a fait un match nul, 1 partout, à domicile, avec la célèbre équipe écossaise Celtic Glasgow, perdant toute chance de qualification au printemps européen.

  • 04.11.2014

    04.11.2014

    Elections — La coalition gouvernementale se réunit aujourd’hui pour établir la stratégie de sa campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel. Le candidat de l’Alliance formée par le Parti social-démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur, le premier ministre Victor Ponta, a déclaré dimanche qu’il ferait état mardi d’éventuelles nominations aux fonctions de premier ministre et d’une alliance gouvernementale possible avec le Parti libéral réformateur de l’actuel président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu. L’adversaire de M Ponta, le libéral Klaus Iohannis, a annoncé qu’il ne négocierait pas avec ses anciens compétiteurs pour s’assurer de leur appui au second tour. Lors du premier tour, Victor Ponta a obtenu plus de 40% des voix, 10% de plus par rapport à Klaus Iohannis.



    Diaspora — Les représentants du ministère roumain des Affaires étrangères et du Bureau électoral central cherchent aujourd’hui des solutions afin de prévenir les files aux bureaux de vote aménagés à l’étranger lors du second tour du scrutin, le 16 novembre. Le chef de l’Etat, Traian Basescu, déclarait ce lundi que la démission du ministre roumain des Affaires étrangères et de celui chargé des Roumains de la diaspora étaient nécessaires pour ce qu’il a appelé « de graves défaillances d’organisation du processus électoral dans les bureaux de vote de l’étranger ». Aux dires du premier ministre roumain Victor Ponta, le ministre Titus Corlatean et son équipe des Affaires étrangères garantissaient avec leurs fonctions qu’au 16 novembre tous les ressortissants roumains qui souhaiteraient voter pourraient le faire. Les déclarations des responsables de Bucarest interviennent alors qu’au premier tour du scrutin, déroulé dimanche dernier, les Roumains de la diaspora ont dû attendre pendant des heures devant les bureaux de vote et plusieurs centaines, voire des milliers d’entre eux, n’ont pas pu exprimer leur choix. De telles situations ont été enregistrées dans les bureaux de vote de Londres, Munich, Chisinau et Stuttgart. A l’ambassade de Roumanie de Paris, la police a été appelée à intervenir.



    Bruxelles — Le nouveau commissaire européen à la Migration, aux affaires intérieures et à la citoyenneté, Dimitris Avrampoulos s’est déclaré horrifié par la tragédie de lundi, lors de laquelle 24 migrants clandestins ont perdu la vie dans le naufrage de leur embarcation au large d’Istanbul. Le nouveau commissaire a promis de présenter une approche “plus efficace” du problème de limmigration illégale. Lembarcation qui a chaviré lundi au large dIstanbul transportait 43 passagers, essentiellement afghans mais aussi syriens et turkmènes, qui cherchaient a se rendre en Roumanie, selon les médias turcs.



    Taux directeur – La Banque centrale de Roumanie pourrait réduire à nouveau son taux directeur de 0,25%, soit à 2,75% par an, et préserver en même temps les réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei, selon les analystes. En septembre, la Banque centrale a procédé à une diminution de son taux directeur de 3,25% à 3% par an et a réduit les taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei de 12% à 10%, maintenant ceux en devises à 16%. De l’avis des analystes, la Banque centrale continuera à relaxer sa politique monétaire l’année prochaine aussi.



  • A la une de la presse roumaine – 03.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 03.11.2014

    Comme il était attendu, les quotidiens consacrent damples articles au premier tour du scrutin présidentiel de ce dimanche. Victor Ponta et Klaus Iohannis saffronteront au second tour de la présidentielle. Les journaux évoquent les défis que ceux-ci devraient relever pendant les deux semaines à venir, mais aussi la mauvaise organisation des élections à létranger où des milliers délecteurs nont pas réussi à exprimer leur vote.



  • A la Une de la presse roumaine du 05.03.2013

    A la Une de la presse roumaine du 05.03.2013


    A la Une d’Evenimentul zilei, le président de la République, Traian Băsescu, estime que « l’élimination des corrompus n’est pas un trop grand sacrifice pour l’entrée dans Schengen ». Dans les pages intérieures, l’article se poursuit : « L’USL (au pouvoir) rate la cible Schengen et blâme l’Europe ». La Roumanie renonce à demander un vote pour son admission à Schengen, et hausse le ton à l’adresse des partenaires européens, lit-on dans le journal cité. Pour mémoire, parmi d’autres prises de position à la tête de l’USL, le ministre roumain de l’Intérieur a déclaré que son homologue allemand « avait perdu l’occasion de se taire », propos repris par Adevărul.


    L’attitude des gouvernants roumains est considérée comme « un bluff diplomatique dans la tentative de transformer une situation défavorable en victoire », dans România liberă. « Il est clair, je pense, avec chaque nouveau pas de la gouvernance actuelle, que les limites du comportement décent et pro-européen sont dépassées une à une », opine une autre voix dans Evenimentul zilei. Oui, mais c’est une attitude que l’électorat de l’USL crédite, c’est la conclusion de l’éditorial de România liberă. Evenimentul zilei croit même savoir que sept Etats pourraient être contre la Roumanie si un vote sur l’admission de la Roumanie était organisé.


    La non adhésion à l’espace de libre circulation a un prix, et les compagnies roumaines en sont victimes. Pour Deutsche Welle, les dirigeants roumains sont soit « incompétents », soit ils « veulent muter le pays dans les bras ouverts de la Russie ». Evenimentul zilei est aujourd’hui le quotidien qui consacre le plus de colonnes à ce sujet. Le même qui inspire l’article intitulé « Peut-on vivre sans Schengen ? Oui. Mais également sans l’USL ! », le commentaire, c’est que la Roumanie renonce non pas à Schengen, mais aux efforts d’y être admise, parce que les Roumains ont satisfait à tous les critères.


    Dans ces circonstances, le président Băsescu demande au premier ministre, d’une part, de « sacrifier les corrompus (présents au gouvernement) pour Schengen » (dans Adevărul) et d’obtenir un nouveau délai pour que ce problème soit discuté — en septembre ou en décembre — dans Evenimentul zilei.


    « La Roumanie ne veut pas de vote sur Schengen »titre Jurnalul naţional, qui tient Traian Băsescu pour « l’unique responsable » de toute la situation, comme l’affirmait le porte-parole du PSD (au pouvoir). Cet article fait face à un autre, sur la même page : « Qu’est-ce que Băsescu a obtenu, pour son pays, de Merkel ? ». La conclusion, c’est que : « il existe un chef d’Etat européen, un seul, qui ne veut pas que nous entrions dans Schengen. Son nom est Traian Băsescu », lit-on dans Jurnalul naţional, favorable au pouvoir.


    Pourquoi l’alliance au pouvoir renoncerait-elle à Schengen ? La réponse est dans l’édito de România liberă, sous la forme d’une question : « y a-t-il un autre enjeu pour les Roumains après l’intégration à 100% dans l’espace de l’UE ? (…) La triste vérité, c’est que, cinq années après l’intégration, les Roumains sont, en réalité, loin de l’Union européenne, et ce de manière inquiétante ».