Tag: Vrancea

  • Caves à vin de Roumanie

    Caves à vin de Roumanie

    Feteasca Regală est le cépage le plus répandu, suivi par le Merlot et le Feteasca Albă. Ces vins, on peut les déguster lors des visites des caves à travers le pays. Il existe même un programme, appelé « La route du vin », dédié tant aux connaisseurs, qu’à ceux qui ont la curiosité de goûter aux crus locaux. Pour découvrir les temps forts d’un séjour autour du vin, nous avons invité au micro Adrian Voican, président de l’Association pour la promotion du tourisme dans le comté de Prahova. Selon lui, « La route du vin » est un beau concept, à même de faire valoir des programmes touristiques intéressants.

    Adrian Voican : « Il est préférable d’aller en groupe organisé, de contacter une agence de voyages qui organise de telles excursions ou qui vous propose d’en faire l’expérience une demi-journée, une journée ou deux. Une des routes du vin à travers la Roumanie a pour point de départ la capitale, Bucarest. Elle passe par Ploieşti – Valea Călugărească, Urlaţi et Ceptura et finit à Tohani. C’est l’endroit où se trouve le vignoble de Dealu Mare, patrie des vins rouges de Roumanie. Plusieurs attractions touristiques jalonnent cet itinéraire. Parmi eux, le Manoir Bellu, le Musée Crama 1777, les Monastère de Vărbila ou de Jercălăi. Le principal point d’intérêt sont bien évidemment les caves, dont celles connues sous les noms de Basilescu, Rotenberg, Manoir Urlăţeanu, Domaines de Dealu Mare, Budureasca. Très bien mises au point, elles accueillent des œnologues et des vignerons réputés. Feteasca neagră est la reine des vins rouges de la contrée de Prahova, suivie par le Merlot et le Cabernet et de nombreuses autres variétés de vins blancs et rosés. »

    Le Manoir Bellu, où l’on peut faire étape, ancienne propriété de la famille noble éponyme, est entré en possession de l’Etat roumain en 1926, suite à une donation. Le manoir, qui sert à présent de musée, abrite des objets relevant de l’art plastique et décoratif et de l’ethnographie, ainsi que des icônes et des armes des XVIIIe-XIXe siècles. Les Monastères de Vărbila et Jercălăi, à l’architecture fort intéressante, datent de plus de deux siècles. Le premier illustre le style architectonique représentatif du sud de la Roumanie, tandis que le deuxième, à haut clocher en bois, renvoie aux constructions religieuses typiquement transylvaines. Bref, cela vaut bien le détour.

    Adrian Voican, président de l’Association pour la promotion du tourisme dans le comté de Prahova, nous a parlé des propriétaires des caves : « Ce sont des gens passionnés, qui ont choisi d’abandonner des affaires à succès dans d’autres pays pour s’installer en Roumanie. Par exemple, un spécialiste de la technologie de l’information, venu des Etats-Unis, s’est établi à Ceptura. Il y a fait construire une cave atypique, où la technopole est bannie, en ce sens que tout le travail se fait comme il y a cent ans, sans recourir aux techniques mécaniques. Nos programmes ne s’adressent pas au tourisme de masse. Nous recevons de petits groupes de visiteurs, qui se déplacent à vélo ou en voiture. Le paysage collinaire de ces endroits est vraiment magnifique. Le cyclotourisme est lui aussi très prisé. Une formule inédite et inoubliable est sans doute celle qui combine tourisme gastronomique et œnologique et cyclotourisme. L’automne est la saison idéale pour ce genre de tourisme, car dans cette période de l’année on peut aussi se rendre dans les vignobles et assister au processus de vinification. Au printemps, le visiteur se délectera de la nature qui se ranime. »

    « La Route du vin » est bien connue des touristes étrangers, affirme Adrian Voican, président de l’Association pour la promotion du tourisme du comté de Prahova : « Peut-être bien que nous pensons premièrement aux vins d’Alsace et à la Route des vins d’Alsace. Dans la région de Colmar et de Strasbourg il y a des collines extraordinaires, et le climat est similaire au nôtre. Les gens apprécient l’authenticité de l’endroit, la nature, la verdure, l’air et bien entendu, le vin. Nous avons des œnologues de poids, qui ont produit des vins roumains spéciaux ces dernières années. Si nous entrons dans les celliers respectifs et nous voyons quelle est l’attention accordée aux laboratoires d’analyse de ces caves, on se rend compte que les choses sont prises très au sérieux. Ce n’est pas seulement un vin qui a du goût, populaire. C’est un vin noble, produit de façon scientifique. En Roumanie, la Route du vin est un sujet de grand intérêt, et nous vous assurons que les spécialistes, mais aussi ceux qui ne sont pas connaisseurs vivront une belle expérience. »

    George Ţigănuş est le gérant d’une cave à vin d’Urecheşti, dont la publicité sur le marché de profil fait état des meilleurs vins de la zone de Vrancea : « Notre cave a été fondée en 2004 et sa capacité est de 250.000 litres de vin. Nous pouvons nous enorgueillir de nos huit cépages : Merlot, Muscat Ottonel, Cabernet Sauvignon, Fetească regală, Riesling et Şarbă. Nous disposons également d’une salle de dégustation, à Urecheşti, où il y a aussi un restaurant et un lieu de loisirs. Les touristes peuvent nous rendre visite tous les jours. Ils peuvent même passer quelques jours dans la région. Nous avons aussi des fêtes à spécifique de notre comté, avec des danses et différentes activités liées à l’œnotourisme : dégustations et présentations de vins, visites dans les vignobles. Qui vient ici et voit nos produits, l’endroit, les us et coutumes se rend compte que tout ce que nous avons est authentique. Nous avons d’anciens fûts de vin, immenses, où les touristes peuvent se reposer ou même prendre des repas. Nous disposons également d’une terrasse aménagée, où des activités sont proposées aux enfants. Vous allez voir notre jardin. Nous sommes entourés par les vignes. »

    A Urecheşti, les légumes en saumure sont déjà préparés. En hiver, on les sert en accompagnement de plateaux traditionnels : grattons, pastrami, bœuf ou dinde aux légumes, viande à l’aspic, saucisses ou tête marbrée. Selon la période de votre séjour, quelle que soit la région de Roumanie où vous vous trouvez, vous pouvez également participer à différents festivals avec des spectacles de musique traditionnelle et à des démonstrations d’artisanat. (Trad. Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu)

  • Der Naturpark Putna im Landkreis Vrancea

    Der Naturpark Putna im Landkreis Vrancea

    Im Naturpark Putna leben große Fleischfresser, Amphibien, Reptilien und wirbellose Tiere, jedoch auch 12 in Europa geschützte Vogelarten. Weil die Habitate größtenteils im Waldgebiet liegen, sind sie übersichtlich und schwer zugänglich, und stellen deshalb ideale Lebensräume für die großen Fleischfresser dar. Die natürlichen Habitate auf dem Parkgebiet sind unterschiedlich: Buchenwälder, alpine und boreale Sträucher, Weiden und alpine Heuwiesen.



    Das bedeutendste Naturschutzgebiet hier ist das Naturreservat Tişiţa. Dieses befindet sich in einer Höhe von 850 Metern und umfasst das mittlere und niedere Becken des gleichnamigen Flußes Tişiţa. Die Tişiţa-Klamme hat ein canyon-artiges Aussehen, mit hohen Felswänden, sie führt aber auch entlang mehrerer Einzugsgebiete. Der Zugang in die Klamme ist dank einer Waldbahn-Strecke möglich. Allerdings gibt es eine eineinhalb Kilometer lange Strecke, die nicht zugänglich ist, weil sie an extrem engen Stellen zwischen 3-10 Metern vorbeiführt, wo mehrere Felsschwellen und steile Abhänge den Zugang unmöglich machen. An manchen Stellen ist der Fluss sehr tief, die Landschaft ist aufgrund der Reliefformen atemberaubend. Das Naturreservat ist insgesamt 4,5 Kilometer lang und damit eines der größten Naturschutzgebiete im Landkreis Vrancea. Beim Parkleiter in Putna Ion Militaru erkundigten wir uns nach den Merkmalen des Gebiets.



    Das Naturreservat Tişita erstreckt sich über 2700 Hektar, hier sieht man den in niedrigster Höhe gedeihenden Edelweiß in Rumänien. Außerdem wächst hier der Gelbe Frauenschuh und eine endemische Schmetterlingsart, die nur in bestimmten Regionen in Rumänien anzutreffen ist, etwa in der Region um Klausenburg und eben hier bei uns. Und als ein Kuriosum, in diesem Gebiet wurden seit 1981 und 1983 Gämsen angesiedelt. Einigen Dokumenten ist zu entnehmen, dass die Gämsen hier wieder angesiedelt wurden, denn ein Archiv des österreichisch-ungarischen Reichs soll belegen, dass die letzte in Tişiţa erlegte Gämse 1902 lebte. Überhaupt leben hier mehrere Grasfresser, etwa der Gemeine Hirsch, dessen Genom sehr gut definiert ist im Vergleich zu anderen Hirscharten in den Karpaten. Und ferner lebt hier die Otter, leider hatten die starken Regefälle von 2005 dessen Lebensräume im Wasser zerstört. Seit diesem Jahr sind wir bemüht, das Habitat zu regenerieren, durch die Einführung der Forelle – das würde die Otter-Population in ein optimales Gleichgewicht bringen. Und überhaupt ist die Tişiţa voll von Forellen. Dann wachsen hier noch die Alpenrose, der Gemeine Flieder und die Trollblume. Die großen Fleischfresser sind der Bär, der Luchs und der Wolf, sehr wichtige Arten auf europäischer Ebene und deshalb gilt das Gebiet als Europaschutzgebiet. Weil es ein relativ abgelegenes Gebiet ist, in dem menschliche Einflüsse kaum zu bemerken sind, ist die Artenvielfalt in einem guten Zustand, ja fast unberührt. Auf dem Parkgebiet gibt es nur zwei Gemeinden.



    Ein weiteres Naturschutzgebiet, das seit 1970 auf der Liste geschützter Gebiete steht, ist die sogenannte Kieferngrube, die sich auf 11 Hektar erstreckt. Das wahre Juwel für den Fremdenverkehr hier sind die prähistorischen Fische, die vor allem Experten anziehen, berichtet Parkleiter Ion Militaru:



    Es ist ein Fossilienreservat. In den Gesteinschichten kann man die Spuren vor Jahrtausenden ausgestorbener Arten erkennen, Fische, Reptilien oder Schnecken. Deshalb wurde hier ein Reservat eingerichtet. Der Zugang ist einfach, es gibt eine touristische Wanderroute. Insgesamt gibt es hier 7 Naturreservate. Der Wald Lepsa Zboina erstreckt sich über 200 Hektar, in diesem Fall ist es ein Blumenreservat. Der Putna-Wasserfall ist ein geomorfologisches Reservat. Den Wasserfall besuchen jährlich ganz viele Touristen, er ist einer der schönsten im ganzen Land. Er ist ungefähr 80 Meter lang, das Wasser staut sich in einem etwa 12 Meter tiefen See. Dann ist hier noch der Coza-Engpass, der infolge natürlicher Phänomene entstand, die Felswände sind schräg angeschnitten und weisen wunderschöne Pastellfarben auf. Dann haben wir das Naturreservat am Goru-Gipfel, das ist auch der höchste Gipfel des Vrancea-Gebirges in 1787 Metern Höhe. Hier und nur hier wächst die Bergkiefer. Und dann ist noch der Rote Berghang auf der Liste, hier spielt die Landschaft des Reservats eine Rolle, infolge von Erosionen sind turmartige Gebilde zu erkennen.



    Ein Förderprojekt der EU hatte den Naturpark Putna als Nutznießer, es ging dabei um die Erhaltung der biologischen Vielfalt des Gebiets. Das Projekt sei 2010 angelaufen und habe drei große Aktionslinien gehabt, berichtet Ion Militaru.



    Zum Einen ging es um eine Bestandsaufnahme aller Pflanzen- und Tierarten, eine Kartenaufzeichnung in den Waldhabitaten, die Schaffung eines Verteilsystems für die Europaarten. In einem weiteren Bereich ging es um die Schärfung des Bewusstseins. Man startete Veranstaltungen für Kinder und Interessierte, die für die Verwaltung unterschiedlicher Waldgebiete zuständig sind. Dann trafen wir auch Verwalter von Jagdgebieten, um zu gewährleisten, dass das geltende Gesetz möglichst gut respektiert wird. Die dritte Ebene des Projekts bezog sich auf die Stärkung der institutionellen Kapazitäten mithilfe von Fortbildungskursen für das Personal oder die Verbesserung der Ausstattung der Verwaltungsgebäude. Der Gesamtwert des Projekts betrug 360.000 Euro, die Laufzeit endete letztes Jahr.



    Eines ist wohl klar, verspricht der Parkleiter: Besucher des Nationalparks Putna im Landkreis Vrancea finden hier wunderschöne Flecken der Natur vor – und anständige Unterbringungsmöglichkeiten in den umliegenden Ortschaften für einen angenehmen Aufenthalt.

  • Le Parc Naturel Putna de Vrancea

    Le Parc Naturel Putna de Vrancea

    Le Parc Naturel Putna de Vrancea se trouve au centre nord – ouest des Monts Vrancea, qui font partie des Carpates de courbure. Sur ses 38.000 hectares, il abrite et conserve une riche biodiversité spécifique à la zone, consistant en grands carnivores, amphibiens, reptiles, poissons, invertébrés, 12 espèces d’oiseaux protégés au niveau européen et la liste se poursuit. Ses habitats forestiers très compacts et inaccessibles sont l’endroit idéal pour les grands carnivores. S’y ajoutent d’autres types d’habitats : forêts de chênes, arbustes alpins, végétation boréale, alpages et prairies de fauche de montagne. Parmi eux, la Réserve naturelle de Tişiţa est l’aire protégée la plus importante du parc. Elle est située à 850 m d’altitude, le long du bassin moyen et inférieur de la rivière du même nom. Les Gorges de Tişiţa ressemblent à un canyon, à hautes parois et zones de plaine, accessibles par la voie ferrée forestière. Un des secteurs des Gorges de Tişiţa est impraticable, car trop étroit : le canyon fait 3 à 10 m d’épaisseur. Quant à la rivière, son eau est profonde par endroits et les paysages sont époustouflants. La Réserve naturelle de Tişiţa s’étale sur 4 km et demi, étant une des zones protégées les plus vastes de la contrée de Vrancea, dans l’est de la Roumanie.

    Quelles richesses recèle cette réserve ? Réponse avec Ion Militaru, directeur du Parc Naturel Putna: «Dans la réserve de Tişiţa, qui compte 2700 hectares, on peut admirer l’edelweiss, qui pousse ici à l’altitude la plus basse de Roumanie. On y trouve également l’orchidée appelée le Sabot de Vénus et une espèce de papillon qui ne vit que dans ce parc et dans la région de Cluj en Transylvanie. S’y ajoute une espèce de rhododendron spécifique des Balkans, le lilas commun et le Trolle d’Europe. Autre curiosité : des chamois, qui ont été amenés dans le parc de Putna en 1981 et 1983. On estime que cet animal a été réintroduit dans ce parc, puisque, selon des documents trouvés dans les archives de l’empire austro-hongrois, le dernier exemplaire de chamois avait été chassé à Tişiţa en 1902. Nous avons également de nombreux herbivores, dont le cerf élaphe qui a des traits génétiques très importants et très bien définis par rapport aux autres populations de cervidés des Carpates. S’y ajoute une riche population de loutres. Malheureusement, les pluies de 2005 ont détruit les habitats aquatiques, mais à compter de cette année, nous y avons réintroduit la truite, pour que la population de loutres puisse garder son équilibre. D’ailleurs, les eaux de la réserve de Tişiţa abondent en truites. Parmi les grands carnivores je mentionnerais l’ours, le lynx et le loup, des espèces importantes à l’échelle européenne. C’est pour elles que la zone a été déclarée site d’importance communautaire. Vu qu’il s’agit d’une zone isolée et à l’abri de l’intervention humaine – il n’y a que deux localités dans la région du parc – de nombreuses autres espèces sont dans un très bon état de conservation.»

    Une autre réserve naturelle protégée depuis 1970 est « Groapa cu Pini » (Le trou aux pins) qui s’étale sur 11 hectares. Et puis, les poissons préhistoriques sont un véritable trésor pour le tourisme de la région, mais aussi pour les chercheurs, affirme Ion Militaru : «C’est une réserve de type fossilifère. Les couches de roches recèlent des traces de poissons, reptiles et escargots disparus il y a longtemps. C’est justement pour protéger ces gisements que la zone a été déclarée réserve naturelle. Elle est facile d’accès, car située près d’un trajet touristique. Au total, le parc de Putna compte 7 réserves naturelles. Parmi elles – la forêt de Lepsa Zboina, une réserve naturelle de fleurs couvrant plus de 200 hectares et la Chute d’eau de Putna, une des plus belles de Roumanie, qui est une réserve géomorphologique. La chute a 80 mètres de hauteur et l’eau forme un lac de 12 mètres de profondeur. Je ne saurais oublier de mentionner la réserve naturelle du Mont Goru, plus haut sommet des monts Vrancea, culminant à 1787 mètres et unique endroit où pousse le pin nain de montagne».

    Pour protéger toute cette biodiversité, le parc naturel de Putna a bénéficié d’un financement européen. Démarré en 2010, le projet a visé 3 grandes directions dont nous parle Ion Militaru : «Dans une première étape, nous avons dressé l’inventaire de tous les éléments de flore et de faune, cartographié tous les habitats forestiers et fait une distribution des espèces d’intérêt communautaire. Autre objectif : éveiller les consciences. En ce sens, aux côtés des responsables de la gestion de différentes zones forestières, nous avons organisé des actions censées sensibiliser les enfants et les élèves à ce patrimoine naturel. Nous avons aussi rencontré les personnes chargées du patrimoine cynégétique, afin de mettre correctement en œuvre la législation en vigueur et de pouvoir gérer de manière équilibrée les ressources biotiques et abiotiques. La 3e direction visait à renforcer notre capacité institutionnelle par le truchement des stages de formation du personnel et à doter notre siège de l’équipement nécessaire. Le projet a été finalisé l’année dernière et sa valeur totale a été de 360.000 euros».

    A retenir donc : un endroit merveilleux, avec des paysages à couper le souffle, qui mérite bien le détour. C’est le Parc Naturel Putna de Vrancea. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Parcul Natural Putna din Vrancea

    Parcul Natural Putna din Vrancea

    Parcul
    Natural Putna din Vrancea se află în partea central-nord-vestică a Munţilor
    Vrancei, din Carpaţii de Curbură. Se întinde pe o suprafaţă de 38 de mii de
    hectare şi adăposteşte, protejează şi conservă o bogată
    biodiversitate specifică Subcarpaţilor de Curbură. Aici se află carnivore mari,
    amfibieni, reptile, peşti, nevertebrate, dar şi 12 specii de păsări protejate
    la nivel european. Habitatele forestiere, fiind extrem de compacte şi
    inaccesibile, constituie areale ideale pentru carnivorele mari. Parcul dispune
    de mai multe tipuri de habitate naturale: păduri de fag, tufărişuri alpine şi
    boreale, pajişti sau fâneţe montane. Rezervaţia Naturală Tişiţa este cea
    mai importantă arie protejată din acest parc. Se află la 850 de metri
    altitudine şi cuprinde bazinul mijlociu şi inferior al râului Tişiţa. Cheile
    Tişiţei au un aspect de canion, cu pereţi înalţi, dar şi zone de luncă. Cheile
    sunt accesibile datorită căii ferate forestiere. Există şi un sector de
    1,5 km între Tişiţa Mică şi Tişiţa Mare, care este inaccesibil, deoarece
    cheile sunt strâmte de 3 până la 10 metri, şi prezintă multe praguri şi
    repezişuri. În unele locuri, apa este adâncă, în schimb peisajele sunt
    încântătoare, datorită formelor de relief. Rezervaţia naturală măsoară 4,5
    kilometri lungime, fiind una dintre cele mai mari zone protejate de pe
    teritoriul Vrancei. Directorul Parcului Natural Putna, Ion Militaru, ne oferă
    detalii: In Rezervaţia
    Tişita, care este cea mai mare rezervaţie a parcului, are 2700 de
    hectare, se găseşte floarea de colţ la cea mai joasă altitudine din România.
    Găsim aici şi exemplare de papucul doamnei dar şi o specie de fluture
    endemică pentru România, care se întâlneşte în foarte puţine locaţii din
    ţară. Acest fluture este frecvent întâlnit în zona Clujului dar şi aici
    la noi. Ca o curiozitate, în această zonă este adusă în 1981 şi 1983
    capra neagră. După unele cronici s-ar spune că ar fi fost reintrodusă, pentru
    că s-au găsit nişte documente în arhiva Imperiului austro-ungar prin care
    ultimul exemplar de capră neagră împuşcat în Tişita a fost în 1902. Avem multe
    exemplare de ierbivore, mai avem cerbul comun care are caractere genetice
    foarte importante şi foarte bine definite faţă de restul populaţiilor din
    Carpaţi. Aici întâlnim şi o populaţie destul de bogată de vidră, din păcate
    ploile din 2005 au distrus habitatele acvatice, dar din acest an am început
    să intervenim pentru a îmbunătăţi acest habitat prin reintroducerea
    păstravului comun, pentru ca populaţia de vidră să se menţină într-un ehilibru
    optim. De altfel, apele Tişitei sunt pline de păstrăvi. Mai există
    bujorul de munte, liliacul sălbatic şi bulbucul de munte. Carnivorele
    mari sunt ursul, râsul şi lupul, specii importante la nivel european pentru
    care zona a fost declarată sit de importanţă comunitară. Fiind o zonă destul de
    izolată şi ferită de influenţa umană, multe din aceste specii sunt într-o stare
    bună de conservare. Doar două localităţi sunt pe raza parcului.



    O altă rezervaţie naturală, protejată încă din anul 1970 este Groapa cu Pini,
    cu o suprafaţă de 11 hectare. Peştii preistorici sunt o adevărată comoară
    pentru turismul din zonă, dar mai ales pentru specialişti. Ion Militaru: Este o rezervaţie de tip
    fosilifer. În stratele de rocă se pot găsi amprente ale unor specii de foarte
    mult timp dispărute, de peşti, de reptile, de melci. Tocmai de aceea a fost
    declarată rezervaţie, pentru a proteja aceste depozite fosilifere.
    Rezevaţia este usor accesibilă, lângă un traseu turistic. In total, avem 7
    rezervaţii naturale în acest parc. Pădurea Lepsa Zboina are peste 200 de
    hectare, este o rezervaţie floristică, Cascada Putnei este o rezervaţie
    geomorfologică, este o cascadă foarte vizitată de turişti, una din cele mai
    frumoase din ţară. Are circa 80 de metri lungime, iar apa se strânge
    într-un lac cu adâncimea de aproximativ 12 metri. Mai găsim aici Strâmtura Coza,
    un fel de defileu care în urma unor fenomene naturale s-a retezat o parte, s-au
    tăiat straturile oblic rezultând nişte pasteluri de culori foarte frumoase. Mai
    întâlnim Rezervatia naturală Muntele Goru care este şi cel mai înalt vârf din
    Munţii Vrancei, are 1787 de metri şi este şi singurul loc în care întâlnim
    jneapănul. Si mai este Râpa Roşie, o altă rezervaţie naturală de tip
    peisagistic, geomorfologic în care se văd nişte turnuri ale rocii rezultate în
    urma unor eroziuni.



    Parcul
    Natural Putna a beneficiat de un proiect cu finanţare europeană, tocmai pentru
    a păstra mai bine biodiversitatea din zonă. Proiectul a început în2010 şi a avut trei mari
    direcţii, după cum ne spune Ion Militaru:
    Una dintre ele a fost o inventariere a tuturor bunurilor floristice şi
    faunistice, o cartare a habitatelor forestiere, realizarea unei
    distribuţii a speciilor de importanţă comunitară. O altă direcţie a proiectului
    a fost legată de partea de conştientizare. S-au realizat acţiuni cu copiii,
    elevii, cu factorii interesaţi care administrează diverse zone forestiere. Am
    avut întâlniri şi cu cei care gestionează fondurile de vânătoare astfel încât
    să putem să implementâm legislaţia în vigoare cât mai bine şi să gestionăm
    resursele biotice şi abiotice într-un mod echilibrat. A treia latură a
    proiectului s-a referit la întărirea capacităţii instituţionale prin
    realizarea unor cursuri de perfecţionare a personalului, prin dotarea sediului
    cu diverse echipamente. Valoarea proiectului a fost de 360 de mii de euro şi l-am
    încheiat anul trecut.



    Vizitatorii
    Parcului Natural Putna din Vrancea găsesc aici un minunat colţ de natură,
    localităţile din împrejurimi oferindu-le şi condiţiile pentru petrecerea unei
    plăcute vacanţe.

  • Braunbären-Population: Artenschutzprojekt von EU ausgezeichnet

    Braunbären-Population: Artenschutzprojekt von EU ausgezeichnet

    Die Europäische Kommission hat ein Projekt für den Schutz der Braunbär-Bevölkerung in den Ostkarpaten als eines der besten Life-Natura-Projekte in Europa ausgewählt. Das Projekt lief im Zeitraum 2010-2014 und wurde von der Umweltschutz-Agentur des Landkreises Vrancea in Zusammenarbeit mit anderen Behörden eingeleitet. Daran beteiligt waren insgesamt drei Landkreise: Vrancea, Covasna und Harghita. Mit über 2000 Exemplaren lebt in den Wäldern dieser Region die größte Braunbär-Bevölkerung Rumäniens.



    Silviu Chiriac ist Projektmanager bei der Umweltschutz-Agentur in Vrancea. Ihn fragten wir nach den Hauptmaßnahmen des erwähnten Artenschutz-Projektes:



    Zu Beginn haben wir die Anzahl der Bären in diesem Areal ermittelt, wir wollten sehen, wie dicht das Gebiet bevölkert ist und wie diese Bären die natürlichen Habitate nutzen. Unsere Anstrengungen waren sehr intensiv, weil wir mehrere Monate im Freien waren und die Bestandsaufnahme der von den Bären hinterlassenen Spuren gemacht haben. Gleichzeitig haben wir herausgefunden, wie sich die Tiere während ihres Winterschlafs verhalten, dafür wurden Videokameras in den Bauen einiger Bären installiert, die alle Bewegungen der Tiere während des Winters aufgezeichnet haben. So haben wir zum Beispiel gesehen, wie ein Weibchen seine Jungen in einem Bau in Harghita gebar, und haben dann mit eigenen Augen verfolgt, wie die Bärenjungen bis Anfang Juni gewachsen sind, bevor sie mit ihrer Mutter in den Wald gingen. Dann haben wir mehrere Anträge von den Lokalverwaltungen erhalten, die wollten, dass wir die Schafställe, Obstgärten oder Acker der Landwirte in den Regionen irgendwie schützen. Und so mussten wir über 120 elektrische Zäune auf den Grundstücken einiger Landwirte installieren, die von den Bären im Laufe der Zeit geschädigt worden waren. Außerdem sind wir in vielen Fällen rausgefahren, um Bären zu retten, die sich zufällig oder nicht in von Wilderern gelegten Schlingfallen verfangen hatten. Die Wilderer legen sehr häufig Schlingfallen, mit denen sie Tiere für den eigenen Verzehr fangen wollen: Wildschweine, Rehe, Hirsche usw., aber auch Bären, die entlang derselben Pfade wandern, können sich in den Schlingen verfangen und dort verenden. Wir verfügen über eine mobile Rettungseinheit für Wildtiere, eine Art Rettungswagen, und über ein Reha-Zentrum für verwundete Exemplare. Deshalb war es uns möglich, schnell einzugreifen und mehrere Dutzend Bärenexemplare aus den Schlingen zu retten. Oftmals werden vor allem im Frühling in dieser Region mutterlose Bärenjungen entdeckt. In der vierjährigen Projektphase haben wir etwa 37 solcher Bärenjungen identifiziert und sie in das Reha-Zentrum für Bärenjungen in der Gemeinde Bălan im Landkreis Harghita gebracht.“




    Die Bärenbevölkerung wird in Rumänien auf 6500 Exemplare geschätzt, die entlang der gesamten Gebirgskette der Karpaten ihre Habitate haben. Sie stellen etwa 40% der Braunbärpopulation Europas dar. Das Life-Programm der EU-Kommission für Umwelt- und Klimapolitik verfügt bis 2020 über ein Gesamtbudget in Höhe von 3,4 Milliarden Euro. Im vergangenen Jahr hat Rumänien insgesamt etwa 5 Millionen Euro für die Durchführung von sechs Life-Projekten erhalten – dabei ging es um ganz unterschiedliche Themen: etwa die Reduzierung der Staubpartikel in Bukarest, der Artenschutz von Wölfen und Bären oder der Schutz der Höhlen in den Karpaten.

  • 29.03.2015

    29.03.2015

    Ambassadeur — Le nouvel ambassadeur américain en Roumanie, Hans Klemm, se rendra rapidement à Bucarest — a déclaré, en exclusivité à Radio Roumanie, Mac Thornberry, le président républicain de la Commission pour les Services Armés de la Chambre des représentants de Washington. Il a expliqué que le retard enregistré dans la désignation d’un ambassadeur à Bucarest était dû à des problèmes de politique interne américaine, sans aucun rapport avec la Roumanie, un des meilleurs alliés des USA. Lundi, le président Barack Obama avait désigné au poste d’ambassadeur à Bucarest Hans Klemm, diplomate et conseiller du sous-secrétaire pour le Management, au Département d’Etat ; cette nomination doit encore être approuvée par le Congrès. Le dernier ambassadeur des EU en Roumanie a été Mark Gittenstein, dont le mandat avait pris fin en décembre 2012.


    Marche contre le terrorisme — Présent ce dimanche, à Tunis, à la marche internationale de solidarité contre le terrorisme, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu a présenté un message de condamnation des actes terroristes et de soutien des autorités tunisiennes dans leurs efforts de combattre ces actes. Au cours d’un entretien avec son homologue tunisien, Taieb Baccouche, le ministre roumain des affaires étrangères a exprimé la solidarité du peuple roumain avec le peuple tunisien et a présenté l’initiative roumaine de création d’une cour de justice internationale contre le terrorisme ; cette idée a été reçue avec beaucoup d’intérêt par son interlocuteur. Le ministre Bogdan Aurescu a également été reçu par le président du parlement et par le président e la Tunisie, Beji Caïd Essebsi.


    Diplomatie — Les Pays-Bas sont en train d’agir pour que l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen soit possible, a déclaré ce dimanche le chef de la diplomatie néerlandaise, Bert Koenders, dans une interview à Radio Roumanie. Selon lui, La Haye examinera la situation pour voir si cette adhésion puisse avoir lieu ou non au cours de cette année. Les Pays-Bas se sont constamment opposés à l’adhésion de Bucarest à l’espace Schengen, une question où la décision est prise à l’unanimité par les pays membres de l’UE.


    Ministres — Deux nouveaux ministres des finances et respectivement des fonds européens prêteront serment lundi à Bucarest. Eugen Teodorovici, jusqu’ici titulaire du portefeuille des fonds européens, assumera celui des finances publiques, devenu vacant suite à la démission de Darius Vâlcov, enquêté pour corruption. De ce fait, le fauteuil de ministre des fonds européens sera occupé par Marius Nica, ancien secrétaire général du ministère du travail. C’est le premier ministre Victor Ponta qui a fait ces nominations, acceptées par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis.


    Procession — Environ 2.000 fidèles catholiques ont participé ce dimanche à la procession du Dimanche des Rameaux organisée par l’Archevêché catholique à Bucarest. En tête du cortège, de jeunes fidèles ont porté la Croix de la journée mondiale de la jeunesse, célébrée le dimanche des rameaux.


    Séisme — Un tremblement de terre de 4,9 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche la nuit dernière dans la région de Vrancea, à l’est de la Roumanie. La secousse sismique, la plus forte enregistrée cette année, a été ressentie dans cinq villes du pays, dont la capitale, Bucarest. Plusieurs tremblements de terre de faible magnitude se sont produits en Roumanie les six derniers mois ; le plus fort, de 5,7 sur Richter, date de novembre dernier, son épicentre étant également localisé dans la zone de Vrancea.

  • Cutremur puternic în zona Vrancea, de 5,7 grade

    Cutremur puternic în zona Vrancea, de 5,7 grade

    Un cutremur cu magnitudinea de 5,7 grade pe scara Richter s-a produs, sâmbătă seară, la ora 21.14, în zona Vrancea, la adâncimea de 39 de kilometri, seismul fiind resimţit şi la Bucureşti, dar și la Chișinău Acesta este cel mai mare cutremur ca magnitudine produs în 2014 în România.



    S-au înregistrat pagube moderate în locuințe și în magazine. S-a înregistrat un număr moderat de solicitări la Ambulanță, dar s-au produs atacuri de panică. Rețelele de telefonie mobilă s-au blocat. Se așteaptă, conform specialiștilr, replici de mai mică magnitudine.

  • Rural tourism

    Rural tourism


    This week we will be introducing you to a range of destinations recommended by representatives of the National Romanian Rural, Ecological and Cultural Tourism. Misu Chiruc, the organisation’s executive director, told us about what is on offer, starting from specific events:



    “One option is the Festival of Stuffed Cabbage in Praid, the Trout Festival in Ciocanesti, the Berry Festival, the Aspic Festival, etc. These are mainly cuisine related events, but we don’t simply promote our meals and accommodation offers, we promote a system of travel under which the tourist can visit us at home, get to know us closely and spend time with the hosts, because rural tourism for me is not simply picking up the keys to an empty place where you get to spend some time alone, but spending time with real people. For real rural tourism, you have to be in a household with your host.”



    We asked our guest which destinations were the most popular in the last two decades:



    “Obviously, these are the places that are naturally endowed with beauty and riches. The area of Bukovina, for example, is one such naturally beautiful place. Then there was the development of the Bran-Moeciu area, where the seeds of rural tourism were sown. The areas of Vrancea and Neamt are also very popular because of the many monasteries here, as well as plenty of other venues. In the meantime, we try our best to do promotion, attract tourists, who in turn will start demanding accommodation, which encourages people to provide it. Interest in the area mounts, which leads to better offers.”



    You should also be aware of the fact that this season in Romania has always been associated with making preserves and pickles of all kinds for winter. You can enjoy those in local households and tourist accommodation facilities of all levels, enjoying the food as well as the atmosphere. The traditional menus include such delicacies as trout wrapped in fir twigs and smoked to perfection, adding to the smokiness the aroma of a fir forest. Freshly made cheeses are also a local delicacy.



    The best part is that tourists can take part in making all these, visiting sheepfolds to see the cheese making process, even helping. Also, if you wish to just enjoy quiet country life, you can simply look out of the window and see the unfolding of a day in the life of a village. However, these are not just family places, but also accommodate corporate and team building events. The national association has very specific packages for all sorts of requirements.



    Misu Chiruc: “We are working together with the Ministry of Tourism, with the National Tourist Authority, classifying our guest houses in a professional manner. As opposed to tourism as usual, we focus on activities, not just meals and accommodation. We have hosts specialising in fishing, next to lakes, ready to assist you for that purpose alone. We are building a network of hosts specialising in facilities for children, like play areas, alongside readily available medical assistance, or psychological support. We also have hosts specialising in hunting. We are trying to create a system of specialisations.”



    At any rate, wherever you decide to spend this autumn, you can take home with you all sorts of traditionally made products that you cannot find anywhere else, such as smoked sausage, country pickles, roast chestnuts, honey, fruit preserves and home made desserts, candied nuts, candy apples, or the famous plum jam made in Topoloveni, the only traditional Romanian product licensed by the European Union. Of course, there are also the home made wines and breads, home made cheeses and mutton ribs, as well as trinkets and tools of all kinds.

  • 07.11.2013 (mise à jour)

    07.11.2013 (mise à jour)

    Investissement – La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), souhaite investir en Roumanie jusqu’à 600 millions d’euros en 2014, notamment dans les domaines énergétique et bancaire, c’est ce qu’a déclaré James Hyslop, le directeur de la BERD en Roumanie dans une interview pour la chaîne d’informations Bloomberg. Selon le responsable de la banque, ces cinq dernières années, la BERD a prêté à la Roumanie trois milliards d’euros afin de soutenir la transition du communisme à la démocratie et l’économie de marché. La BERD qui a déjà acheté la semaine dernière une participation de 1,9% des actions de Romgaz pourrait participer à d’autres ventes d’actifs prévues par le cabinet de Bucarest, a également précisé le directeur de la BERD à Bucarest. Selon les chiffres rendus publics par l’institution financière, la Roumanie est la 4e destination des investissements de la BERD, après la Russie, la Pologne et l’Ukraine.



    Inflation – A Bucarest, la Banque centrale a considérablement revu à la baisse ses estimations sur le taux d’inflation en 2013, de 3,1% à 1,8%. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu. Pour 2014, l’institution a également révisé ses prévisions, mais la baisse est plus modérée, de 3,1% à 3%. L’année prochaine le taux d’inflation baissera en-dessous de la barre de 3% pendant la première moitié de l’année pour revenir à ce niveau vers la fin de l’année, estiment les experts de cette institution financière. Mugur Isarescu a par ailleurs déclaré que la demande interne s’accroît lentement et que la situation économique stagne. En ce qui concerne les financements, Isarescu a affirmé que les prêts en devise étrangère continueront à diminuer sur l’ensemble des crédits, mais à un rythme plus lent, et que les intérêts des nouveaux crédits en monnaie nationale contractés par la population enregistrent des baisses significatives.



    Exploitation – La Commission parlementaire spéciale chargée d’examiner le projet d’exploitation aurifère de Roşia Montană (au centre de la Roumanie) a repris ses travaux ce jeudi. Elle doit présenter un rapport sur cette exploitation minière des Monts Apuseni, réglementée par un projet de loi émanant du gouvernement. Le projet d’exploitation de l’or à Rosia Montana a suscité d’amples protestations ces derniers mois, en raison notamment de l’utilisation des cyanures et de leur impact sur l’environnement.



    Diplomatie – Le ministre suisse des affaires étrangères, Didier Burkhalter, a apprécié, lors de son entretien, jeudi, à Berne, avec son homologue roumain Titus Corlăţean, « la bonne coopération entre la Roumanie et la Suisse dans le domaine de l’activité policière », tout en soulignant que la criminalité demeure « un grand défi». Les deux officiels ont discuté aussi du programme d’assistance financière offerte par Berne à Bucarest, partie intégrante de la contribution à la réduction des disparités économiques et sociales au sein de l’UE élargie. Dans le cadre de ce programme, d’un montant de 180 millions de francs suisses, la coopération avec la Roumanie est excellente, a précisé le chef de la diplomatie de Berne, Didier Burkhalter.



    Sport – La ville roumaine de Constanta sur la côte de la mer Noire a été déclarée « ville européenne des sports 2014», lors d’une cérémonie déroulée au Parlement européen à Bruxelles. Par ailleurs, 12 villes européennes, dont Pitesti, dans le sud de la Roumanie, comptent parmi les candidats au titre de « Capitale verte de l’Europe » en 2016. Le gagnant sera annoncé l’année prochaine à Copenhague, ville qui a été déjà choisie capitale verte de l’Europe en 2014. Cette année, c’est la ville de Nantes qui s’enorgueillit de ce titre.



    Séisme – Un nouveau séisme, de magnitude 3,8 sur l’échelle de Richter, est survenu jeudi dans l’après–midi dans la région de Vrancea, dans l’est de la Roumanie. Il y a un mois, la même zone avait été secouée par un tremblement de terre de 5,5 sur l’échelle de Richter, le plus grand jamais enregistré ces quatre dernières années. La secousse de jeudi a été ressentie aussi dans la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que dans le nord de la Bulgarie et en République de Moldova. Au total, sept secousses d’une magnitude supérieure à 4 sur l’échelle de Richter ont été enregistrées cette année dans la région de Vrancea.

  • Wiederholte Erdbeben in Rumänien

    Wiederholte Erdbeben in Rumänien

    Ein Erdbeben der Stärke 5,5 auf der Richterskala, das sich in der Nacht zum Sonntag in der Region Vrancea ereignete, brachte das Thema Erdbeben mitsamt aller Probleme der hunderten von erdbebengfährdeten Gebäuden in Bukarest, bei denen die Konsolidierungsarbeiten extrem langsam durchgeführt werden, wieder in den Vordergrund der Debatten in Rumänien. Es war nicht das erste Erdbeben dieses Jahr — seit März ereigneten sich mindestens 6 Erdbeben über Stärke 4 auf der Richterskala in dieser Region, aber das jüngste Erdbeben war auch der stärkste in Rumänien in den letzten 4 Jahren. Bei dem Erdbeben und den Nachbeben in der Nacht zum Sonntag gab es keine Opfer oder Schäden, aber die Bevölkerung war in Panik geraten, weil im benachbarten Landkreis Galati die Erde seit zwei Wochen immer wieder bebt — es gab mehrere Hundert Erdstösse innerhalb von 14 Tagen. Dazu der Direktor des Nationalen Instituts für Geophysik, Mircea Radulian:



    Das, was in letzter Zeit in den Landkreisen Galati und Vrancea vorgefallen ist, ist ein frappierender Zufall, der viele Fragezeichen aufwirft. Von dem, was wir bis jetzt feststellen konnten, würde ich auf den ersten Blick sagen, da‎ß zwischen den verschiedenen Erdstö‎ßen keine Verbindung besteht. Wir wollen aber weitere Untersuchungen durchführen, weil der Zufall einfach zu stark ist.”


    Die Experten, die die Region untersuchten, haben erklärt, da‎ß dort die Erdkruste starken Spannungen ausgesetzt wurde, und diese Spannungen lie‎ßen einen bereits bestehenden Riss in der erdbebengfährdeten Zone wieder aktiv werden. Das Phänomen könne nicht gestoppt werden, aber es gibt Anzeichen eines Rückgangs, so da‎ß demnächst die Erdbeben nachlassen sollten, so die Fachleute. Schon vor einer Woche hatte auch der delegierte Minister für Hochschulausbildung und Forschung, Mihnea Costoiu, einige beruhigende Erklärungen abgegeben:



    “In der Gegend um Izvoarele, Negresti, Slobozia und Conachi ereignen sich seit einigen Tagen wiederholte Erdbeben. Unsere spezialisierten Kollegen vom Nationalen Institut für Geophysik beobachten ununterbrochen die Lage. Letzte Woche schickten wir ein Expertenteam nach Galati — 3 Erdbebenstationen sichern dort die Monitorisierung. Zur Zeit gibt es keine besonderen Ereignisse; wir hoffen, da‎ß wir keine Probleme bekommen, und sollten besondere Probleme entstehen, so werden wir die Öffentlichkeit rechtzeitig darüber informieren.”



    Adrian Grigore, der Leiter des Expertenteams in Galati, meint dazu:



    Ein bereits bestehender Riss in der erdbebengfährdeten Zone in der Nähe der Ortschaft Izvoarele ist wieder aktiv geworden. Im Laufe der Zeit hatte es schon Erdbeben in dieser Region gegeben, aber diesmal handelt es sich um eine au‎ßergewöhnliche Erscheinung. Leider können wir dieses Phänomen nicht stoppen. Es könnte sein, da‎ß es sich weitere Erdbeben ereignen.”



    Die Bewohner der Region sind aber in Panik geraten, und klagen, da‎ß die Erdölbohrungen in der Gegend diese Erdbeben hervorgerufen hätten.

  • Terremoti: panico dopo sisma 5,5 in Romania

    Terremoti: panico dopo sisma 5,5 in Romania

    Un terremoto dalla magnitudo 5,5 della scala Richter verificatosi nel fine settimana nell’area sismica di Vrancea (est della Romania), ha riportato alla ribalta la questione delle centinaia di edifici di Bucarest a rischio e la lentezza dei lavori di consolidamento.



    Non è la prima scossa del 2013, anno in cui si sono già verificati dei terremoti dalla magnitudo superiore al 4 della Richter, ma è la più forte avvenuta in Romania negli ultimi quattro anni. Il terremoto, seguito da parecchie repliche, non ha provocato vittime o danni materiali, però ha generato panico, rafforzato dalla situazione affrontata dalla provincia confinante di Galati, dove da un paio di settimane si sono verificate centinaia di scosse.



    Il direttore dell’Istituto Nazionale di Fisica della Terra, Mircea Radulian, spiega che “colpisce la coincidenza tra quanto accaduto nella provincia di Galati e quella di Vrancea. A prima vista, direi che non ci fosse alcun legame, a quanto ne sappiamo. Però resta da vedere, da studiare, poichè la coincidenza è troppo grande”, ha detto Mircea Radulian.



    Intanto, gli esperti inviati nella zona hanno notato un forte stress nella scorza terrestre, che ha attivato una faglia nell’area sismica, spiegando che il fenomeno non può essere fermato, e ci sono dei segni di regresso, che dovrebbero essere seguiti da una riduzione delle scosse.



    Spiegazioni tranquillanti offriva già una settimana fa anche il ministro con delega all’Istruzione superiore e Ricerca, Mihnea Costoiu. “Gli esperti dell’Istituto Nazionale di Fisica della Terra stanno monitorando la situazione da diversi giorni. Abbiamo deciso il trasferimento di un gruppo di specialisti a Galati, dove esistono 3 stazioni sismiche di monitoraggio. Per ora non ci sono degli aspetti speciali, speriamo di non avere dei problemi, e se ce ne saranno, allora li comunicheremo al momento opportuno”, ha spiegato il ministro.



    Colti dal panico, gli abitanti del posto attribuiscono i sismi alla presenza delle sonde di trivellazione di greggio nella zona.

  • Cutremure cu repetiţie

    Cutremure cu repetiţie

    Un cutremur cu magnitudinea 5,5 pe Richter produs în zona Vrancea a readus în prim planul dezbaterilor din România subiectul activităţii seismice, cu toate problemele care ţin de sutele de clădiri din Bucureşti expertizate ca riscante şi de lentoarea cu care acestea sunt consolidate. Nu este primul din acest an – în zonă s-au mai produs şase seisme cu magnitudinea mai mare de 4, începând din martie — dar este cel mai puternic înregistrat în România în ultimii patru ani.



    El a fost urmat de câteva replici, fără a produce victime sau pagube materiale, dar generând panică, sporită de situaţia din imediata vecinătate a Vrancei, în judeţul Galaţi. Aici, pământul se cutremură cu repetiţie cu două săptămâni, numărul seismelor înregistrate fiind de ordinul sutelor. Potrivit lui Mircea Radulian, directorul Institutului Naţional de Fizica Pamântului: Este o coincidenţă frapantă între ce s-a întâmplat la Galaţi şi Vrancea. La prima vedere aş zice că n-ar fi legătură, din ce ştim noi. Însă rămâne de văzut, de studiat, pentru că e prea mare coincidenţă.”



    Între timp, experţii trimişi în zonă au explicat că există un stres puternic în scoarţa terestră, care a reactivat o falie în zona seismică. Ei spun că fenomenul nu poate fi oprit, dar sunt semne că se află în regres şi ar trebui să urmeze o perioadă descrescătoare a activităţii seisimice.



    Explicaţii liniştitoare dădea încă de acum o săptămână şi ministrul delegat pentru învăţământ superior şi cercetare, Mihnea Costoiu:Pe zona Izvoarele, Negreşti de la Slobozia şi Conachi există de câteva zile un fenomen special, e vorba de cutremure, de activitate seismică. Colegii noştri care sunt specializaţi, de la Institul Naţional de Fizică a Pământului, monitorizează de câteva zile. Am dispus săptămâna trecută ca o echipă să meargă la Galaţi, sunt 3 staţii seismice acolo pentru monitorizare. Deocamdată, nu sunt lucruri speciale, sperăm să nu avem probleme şi dacă sunt probleme speciale vom informa la momentul potrivit.”



    Potrivit, însă, lui Adrian Grigore, şeful echipei de specialişti aflate la Galaţi: S-a reactivat o falie care este situată în apropiere de localitatea Izvoarele, care a mai dat cutremure de-a lungul timpului, dar acum este o activare ieşită puţin din comun. Din păcate, nu putem opri acest fenomen. S-ar putea ca evenimentele seismice să mai dureze.” Panicaţi şi nemulţumiţi de pagubele produse de mişcările telurice, localnicii acuză sondele de petrol din zonă pentru producerea acestor fenomene.



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  • Tourisme d’aventure dans les Carpates

    Tourisme d’aventure dans les Carpates


    Nous dédions cette édition de notre rubrique à tous ceux qui aiment bouger, qui aiment l’insolite et l’aventure.S’ils y a parmi des contemplatifs, ils sont les bienvenus en spectateurs.


    Notre itinéraire débute dans le comté d’Alba, dans le sud de la Transylvanie. Là, nous allons rencontrer Constantin Cheşculescu, propriétaire d’une pension qui offre, comme principal loisir, l’équitation. Vous pouvez choisir entre un parcours aventure dans les Carpates qui dure 3 jours et un parcours villages roumains” de 8 jours.


    Le programme de 8 jours vous permet de vous lier d’amitié avec le cheval qui va vous porter sur les pentes des montagnes. L’aventure proprement dite commence, en fait, le 3e jour. Constantin Cheşculescu décrit l’itinéraire: « On se rend dans le massif de Cindrel, des Carpates Méridionales. Le point de départ est le village de Răhău, situé à proximité de la ville de Sebeş et nous nous dirigeons vers Sibiu, pour atteindre un village avoisinant la Clairière de Sibiu, zone pastorale très connue. Là nous attend un souper traditionnel. Le lendemain on part pour Crinţ, un autre village des Monts Cindrel. Il faut dire que chaque village est pittoresque à sa façon, chaque endroit a quelque chose de spécial à offrir au visiteur: un pain cuit dans le four comme on n’en mange nul part ailleurs, un fromage fait maison, un musée des bergers — et c’est le cas du village de Jina. »


    Au retour, on traverse de nouveau les monts Cindrel, empruntant un autre itinéraire, tout aussi pittoresque. Tout au long de ce voyage, les loisirs sont interactifs. Les touristes participent à la préparation des repas où de la barbecue. Si, pendant cette expédition, les chevaux ont besoin de repos, pendant ce laps de temps on vous propose une aventure tout terrain. La destination en est la ville de Sibiu.


    Combien coûte de telles vacances dans les Carpates roumaines? Constantin Cheşculescu explique: « C’est un séjour tout compris. Le touriste qui le réserve ne paie rien de plus pour la composante équitation. Une journée à cheval coûte environ 120 euro. Sur les 8 jours de ce programme, il y en 2 où l’on ne fait pas d’équitation, alors le prix baisse à 55 ou 60 euro, en fonction des conditions d’hébergement et des repas. Nous souhaitons renouer avec une tradition d’avant la deuxième guerre mondiale et je suis content qu’il y ait un si grand nombre de familles qui souhaitent éduquer leurs enfants de cette façon. Travailler avec les chevaux est très éducatif, ça rend patient, vous rapproche de la nature et des animaux, tout en vous éloignant de l’ordinateur et du portable.»


    Après le tourisme équestre — un peu de tourisme d’aventure. C’est ce que nous propose Valentin Gheorghe, manager d’une société spécialisée dans ce genre de tourisme. Depuis deux ans, Valentin s’est focalisé sur la zone des Carpates de courbure — avec les massifs de Penteleu et de Siriu, situés sur les territoires de deux comtés de l’Est du pays: Buzău et Vrancea. Il l’a choisie notamment en raison de sa nature sauvage. Voici son offre: « Les touristes étrangers préfèrent les choses un peu spéciales. Aussi, ma première offre comporte-t-elle entre autres des scénarios de survie. Les vacanciers sont emmenés en voitures tout terrain, par exemple, dans une zone sauvage et de là, accompagnés par des instructeurs, ils doivent refaire le chemin vers la civilisation. Ils apprennent des techniques de survie enseignées aux militaires et ils tâchent de se débrouiller, sans se rendre compte que tout a été prévu d’avance, pour les obliger à pratiquer différents sports. Par exemple, il ne peuvent arriver d’un certain endroit dans un autre qu’en traversant une rivière. Et quelque part, à proximité, ils découvriront des canoës. En une heure, ils parcourent ainsi une grande distance. Ensuite, ils arrivent à un précipice. Ils y trouvent une tyrolienne. Et ainsi de suite. Dans deux ou trois jours, ils regagnent la civilisation. »


    Valentin Gheorghe compte également parmi les promoteurs de ce programme d’aventure. Ecoutons-le : « Nos touristes ne possèdent pas de l’équipement spécial. En effet, nous assurons tout l’équipement sportif, de protection, les tout-terrains. Ils s’habillent normalement, comme s’ils auraient voulu faire une randonnée en montagne. Nous avons reçu nombre de touristes venus individuellement d’Allemagne, de France, de la Hongrie. Côté groupes organisés jusqu’ici nous avons reçu uniquement des Polonais. Nous collaborons avec une agence de voyage de Pologne depuis quelques années. A commencer par cette année, nous espérons pénétrer avec succès de nouveaux marchés : Israël, Espagne et en première les Emirats Arabes Unis. »


    Vous pouvez également découvrir l’offre roumaine de tourisme d’aventure à Adventure Fest, qui se tient vers la fin du mois en cours. C’est un festival de trois jours, où les touristes peuvent pratiquer presque tous les activités au niveau débutants.


    Ce voyage à travers le massif Apuseni s’achève sur le tourisme spéléologique, puisque dans ces montagnes il y a une contrée de 55 kilomètres carrés où se trouvent près de 2 mille grottes. Ecoutons Cristi Vârciu, responsable d’Apuseni Adventure : « J’ai travaillé pendant quatre ans en tant que guide touristique pour les Français. Le printemps je travaille avec des touristes israéliens, alors qu’en automne avec les Tchèques et les Polonais. Ce sont les trois catégories importantes de touristes que je guide à travers les Apuseni. Le tourisme spéléologique a connu le plus grand succès. Mon paquet préféré s’étend sur sept jours et prévoit de partir à pied vers la majorité des sites touristiques de la région alors que les bagages son transportés avec des tout-terrains. Le dimanche, avec un seul sac à dos, quelques vivres et un peu d’eau nous partons pour visiter une série de monuments tant naturels qu’ethnographiques. Le soir nous dormons au gîte rural, là ou les bagages nous attendent déjà. Et le lendemain matin l’histoire se répète. Nous montons sur des quads, nous traversons des gorges, nous allons même en chariot. Ce paquet de sept jours a connu un gros succès aux expositions touristiques où nous l’avons présenté. Bref, je peux te porter n’importé où dans le Massif Apuseni, même dans le temps. On peut commencer par l’époque de l’homme primitif, au Glacier de feu, la plus ancienne grotte habitée par des êtres humains, et finir par une activité moderne : survoler le massif Apuseni en parapente. »


    Même le menu est inédit si on pense à la galette cuite sur une pierre chauffée ou à une autre invention culinaire : le poulet au barrique, qui se préparent dans la grotte dans un barrique selon le modèle de la rôtissoire. Voici donc autant d’arguments qui font des Carpates Orientales une destination à ne pas rater. A bientôt ! (trad.: Alex Diaconescu, Dominique)