Category: Complément d’actu

  • Une canadienne d’origine roumaine conquiert New York

    Une canadienne d’origine roumaine conquiert New York

    A seulement 19 ans, la jeune Canadienne d’origine roumaine Bianca
    Andreescu a remporté samedi, à New York, l’US Open, gagnant son premier titre
    du Grand Chelem. Elle a avouée se sentir aux anges après cette victoire, 6-3,
    7-5, contre la légendaire Serena Williams. Classée 15e avant le
    tournoi, Bianca Andreescu occupe actuellement la 5e place dans le
    classement WTA. A Flushing Meadows, elle a perdu seulement deux sets,
    confirmant ainsi, selon la presse sportive, son évolution ascendante après les
    succès aux tournois d’Indiana Wells et de Toronto.


    « Je crois ne plus
    avoir perdu de match depuis mars dernier et je suis en confiance. Je suis très
    reconnaissante pour ce résultat, car des semaines suivront où je vais perdre »
    – a déclaré Bianca Andreescu, avec une maturité et une lucidité
    remarquables pour quelqu’un qui vient à peine de sortir de l’adolescence. Elle
    a expliqué ensuite que son style de jeu est inconfortable pour de nombreuses joueuses
    du circuit WTA : « Lorsque je fais
    mon jeu, je pense que personne n’est content, car mon style est très différent
    de celui pratiqué par d’autres joueuses du circuit. J’aime changer de rythme,
    j’ai toujours fait ça et je tâcherai d’améliorer cet aspect »
    . La
    nouvelle championne assume également ses points faibles : « Parfois je perds ma confiance en moi
    et des choses très négatives me passent par la tête. J’ai envie d’abîmer ma
    raquette et de m’engueuler moi-même pendant les matchs. »



    La victoire de la sportive d’origine roumaine a été fêtée partout
    dans le pays – écrit la presse canadienne. Le célèbre acteur Christopher
    Plummer, depuis le Festival International de film de Toronto, ainsi que le
    premier ministre Justin Trudeau, ont tous les deux félicité Bianca pour sa
    victoire. Bien que très attachés à l’ancienne leader mondiale Simona Halep et à
    ses collègues de la FedCup de Roumanie, Mihaela Buzărnescu, Monica Niculescu et
    Monica Begu, les passionnés roumains de tennis se sont réjouis pour le succès
    de la jeune Bianca. Surtout qu’il y a une décennie elle faisait ses premiers
    pas dans le monde du tennis non pas au Canada, mais en Roumanie, à Piteşti, chez ses
    grands-parents. Comme les quelques millions de Roumains qui ont quitté le pays,
    les parents de Bianca ont émigré au Canada en quête d’une vie meilleure. Néanmoins,
    ils ont transmis à leur fille l’attachement à leur pays d’origine. « A mes
    amis roumains je souhaite dire merci d’être avec moi et que je les
    aime »
    – déclarait-elle récemment. Bianca
    Andreescu est devenue alors,
    dimanche, la première Canadienne à avoir remporté un
    titre du Grand Chelem dans l’ère Open, qui a débuté en 1968.


    Ce n’est pas
    la seule histoire à succès d’une sportive Roumaine établie à l’étranger.
    L’actuelle ministre française des Sports, Roxana Mărăcineanu, est devenue, il y
    a 21 ans, la première championne du monde de l’histoire de la natation française.
    En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, elle remportait la médaille d’argent et
    c’était une Roumaine, Diana Mocanu, qui l’avait devancée. A ce moment-là, sur
    le podium, lorsque les accords de l’hymne national de la Roumanie ont retenti,
    Roxana Mărăcineanu a fondu en larmes car, confessait-elle, « je sentais
    qu’
    Eveille-toi Roumain était aussi
    mon hymne »
    . (Trad. Dominique)

  • Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Pendant ses six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a fait preuve de promptitude, defficience et de professionnalisme. Ces appréciations appartiennent à la première ministre Viorica Dăncilă et ont été faites à la présentation des six mois de mandat. Un mandat centré sur la cohésion, entre les citoyens, entre les communautés, les régions et les Etats membres. Viorica Dăncilă :



    « Nous avons agi ainsi par conviction que lUnion européenne peut progresser, dans lesprit des idées fondatrices du projet européen, uniquement en maintenant la cohésion et en dépassant les décalages entre les Etats membres, sous toutes leurs formes de manifestation. Dans une Europe puissante, les droits et libertés de tous les citoyens sont respectés et personne nest laissé pour compte. »



    La cheffe du cabinet de Bucarest a expliqué que le mandat roumain avait visé lapprofondissement de la dimension sociale, la promotion de légalité de genre et la lutte contre lantisémitisme, la xénophobie et le discours fondé sur la haine. En ces six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a montré quelle est un Etat membre responsable, capable, qui a bien compris le contexte européen, le processus de prise de décisions au niveau de lUnion européenne, mais aussi les sensibilités des Etats membres. Voici les six mois roumains en chiffres : environ 2500 réunions et événements ont été organisés, dont plus de 300 en Roumanie, 90 dossiers législatifs ont été finalisés et 84 conclusions du Conseil de lUnion européenne – adoptées, sur de multiples thèmes dintérêt commun, dans différents rapports. La prestation de Bucarest a été appréciée par tous les partenaires, a souligné le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba :



    « Cela prouve que la Roumanie est non seulement un membre à part entière de lUE, mais aussi un Etat membre qui est en capacité de diriger lagenda européen et de générer des résultats au niveau européen, au bénéfice des citoyens. En assumant une conduite de neutralité réelle, nous avons réussi à générer la confiance des partenaires dans nos actions en tant quEtat membre, ce qui devrait avoir des effets bénéfiques sur le long terme. Par des résultats remarquables, la Roumanie a généré un capital de confiance parmi les institutions européennes et les Etats communautaires, et je suis persuadé quil pourra être valorisé à lavenir, pour promouvoir nos intérêts au niveau de lUnion européenne. »



    La Roumanie a souhaité bon succès à la présidence finlandaise du Conseil de lUE et a salué le fait que les négociations entre les Etats membres ont produit une formule qui vise les nominations à la tête des institutions européennes. Le gouvernement de la Roumanie manifeste toute sa disponibilité pour coopérer avec la nouvelle direction des institutions communautaires, pour faire avancer le projet européen, a encore ajouté la première ministre.


    (Trad. : Ligia)

  • Le Conseil «Education, jeunesse, culture et sport»

    Le Conseil «Education, jeunesse, culture et sport»

    Au premier jour de la réunion, le Conseil a adopté des conclusions sur les jeunes et l’avenir du travail. Afin de résoudre des problèmes tels que l’insécurité et des conditions de travail précaires, plusieurs mesures ont été proposées. Elles visent à créer des systèmes d’enseignement et de formation adaptables et réactifs, à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie, à assurer le passage en douceur de la scolarité au monde du travail et la transition d’un emploi à l’autre, à garantir l’égalité d’accès à des emplois de qualité pour tous les jeunes, à l’avenir.

    Les ministres ont adopté des recommandations censées permettre la création d’un Espace européen de l’Education, à l’horizon 2025. Une de ces recommandations concerne « une approche globale de l’enseignement et de l’apprentissage des langues. Elle se propose d’étudier les moyens d’aider tous les jeunes à acquérir des compétences dans deux autres langues en plus de leur langue première », précise le communiqué sur les résultats dudit Conseil. Selon la même source, une autre recommandation « vise à soutenir les États membres dans les efforts qu’ils déploient pour améliorer l’accessibilité et la qualité des systèmes d’éducation et d’accueil de la petite enfance. Le Conseil a également discuté des mesures viables à long terme en vue du renforcement des compétences et de la reconversion professionnelle des adultes. »

    La seconde partie de la réunion a été consacrée aux domaines de la culture, de l’audiovisuel et des sports. Le ministre roumain de la Culture et de l’Identité nationale, Valer-Daniel Breaz, a présidé la section Culture et Audiovisuel. Y ont été adoptées deux séries de recommandations politiques censées soutenir d’une part la créativité des jeunes et les co-productions européennes de l’autre.

    Valer-Daniel Breaz : « La première série de recommandations politiques dédiées aux jeunes générations créatives comporte des mesures censées encourager la créativité des enfants et des jeunes, en vue du développement des compétences et des habiletés nécessaires pour relever les défis d’un monde en changement permanent. Assurer l’accès à la culture, y compris celui des jeunes issus de milieux défavorisés, constitue un objectif important quand il s’agit de transformer l’UE en un espace de l’égal accès aux opportunités. Il faut assurer, le long de la scolarité, la synergie renforcée entre l’éducation et la culture, en promouvant les arts et l’expression culturelle. A la fin des études, il faut prendre des mesures permettant le passage de l’école au marché du travail, en soutenant l’entrepreneuriat, les stages dans les secteurs culturels et de création ».

    Les ministres participants à la réunion du Conseil « Education, jeunesse, culture et sport » ont adopté des conclusions relatives à l’amélioration de la circulation transfrontalière des œuvres audiovisuelles en Europe, un accent particulier ayant été mis sur les coproductions.

    La réunion de Bruxelles a également adopté des recommandations sur l’accès au sport pour les personnes handicapées, dans le but d’encourager leur participation au sport sous toutes ses formes. (Trad. Mariana Tudose)

  • Le Conseil informel des ministres de l’Agriculture et de la Pêche

    Le Conseil informel des ministres de l’Agriculture et de la Pêche

    Présents en Roumanie, pays qui détient la présidence tournante de l’UE, plusieurs responsables européens ont entrepris début juin une série de visites sur le terrain afin d’observer les effets des investissements dans l’agriculture. Leur tournée a débouché sur une réunion informelle des ministres de l’Agriculture et de la Pêche. Organisé le 4 juin, sur Bucarest, le conseil a porté principalement sur la recherche dans l’agriculture et l’agriculture verte.
    Susceptible de répondre aux défis auxquels se heurte actuellement l’agriculture européenne, la PAC se donne pour but d’encourager la coopération dans le domaine de la recherche et de l’innovation pour une agriculture durable. Il est essentiel que les décideurs politiques se munissent d’instruments efficaces afin de permettre une collaboration encore plus serrée aussi bien au sein de l’UE, qu’au-delà de ses frontières, avec un accent particulier sur le domaine de la recherche.

    Pour une mise à profit du potentiel européen en matière d’agriculture biologique, il faudrait que les pays de l’Union développent de nouveaux modèles d’affaires qui précédent la ferme, tout en allant au delà du consommateur. La présidence roumaine du Conseil de l’Europe a fait de l’agriculture verte un de ses principaux objectifs. Dans ce sens, la Roumanie a organisé le 5 avril dernier, un sommet ayant comme principaux thèmes la recherche et l’innovation comme point de départ pour l’essor de l’agriculture européenne, des zones rurales et de la bio-économie. Car, il convient de préciser que la bio-économie aura un rôle essentiel non seulement pour booster la croissance économique et l’occupation de la main d’œuvre, mais aussi pour contribuer à la création de nouvelles opportunités de développement rural en Europe. C’est la raison pour laquelle, les responsables européens encouragent tous les pays communautaires à s’inscrire sur la voie d’une agriculture biologique à long terme.

    La future Politique agricole commune se donne pour but, entre autres, de renforcer la mise en place d’une économie verte qui s’associe de différents instruments de politique agricole et de développement rural. Présents sur Bucarest, le 4 juin dernier, les ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche se sont réunis au Palais du Parlement pour un conseil présidé par le ministre roumain de tutelle, Petre Daea. La réunion s’est déroulée en présence du commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Phil Hogan.

    La recherche et la bio-économie sont des priorités-clé dans le domaine de l’agriculture, car elles permettent aux fermiers des Etats membres de l’Union de s’aligner sur les standards toujours plus hauts imposés par la Politique Agricole Commune (PAC), notamment en matière d’environnement et de climat, a déclaré le ministre roumain, Petre Daea, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du conseil. Selon Phil Hogan, la nouvelle PAC offrira davantage d’argent aux petits et moyens fermiers de l’espace communautaire. De même, l’adoption d’une stratégie dans le domaine de la bio-économie permettra de créer environ un million d’emplois dans l’UE d’ici 10 à 12 ans. La Commission européenne a alloué 10 milliards d’euros à la bio-économie et au développement des ressources naturelles pour la période 2021-2027 a encore ajouté le commissaire européen.

  • Engagements européens au sommet de Sibiu

    Engagements européens au sommet de Sibiu

    La Déclaration de Sibiu a été adoptée lors du sommet informel de l’UE organisé le 9 mai, Journée de l’Europe, par la Roumanie, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, dans la ville homonyme du centre du pays.

    C’est une série de 10 promesses que les leaders européens font aux ressortissants des Etats membres concernant leur bien-être et leur sécurité. Le texte commence par un engagement de défense unitaire de l’Europe et mentionne la lutte pour la liberté qui a mené voici 30 ans à la chute du Rideau de fer. Les leaders promettent aussi que les Etats membres seront unis, solidaires, qu’ils parleront d’une seule voix et qu’ils seront toujours à la recherche de solutions communes.

    Le document comporte aussi un engagement de protéger la démocratie et l’Etat de droit et fixe le principe de l’équité sur le marché commun du travail dans l’assistance sociale et l’économie. En plus, une priorité de la présidence roumaine du Conseil de l’UE y est mentionnée aussi, respectivement la réduction des différences de développement à l’intérieur de l’Union. L’Europe se propose également d’être un leader responsable qui s’investira aux côtés des partenaires internationaux afin de maintenir un ordre mondial fondé sur le droit international.

    Amphitryon de l’événement, le président Klaus Iohannis a salué le fait qu’un message positif est lancé de Roumanie : « Les discussions ont renforcé notre confiance que nous pouvons écrire ensemble l’avenir de l’UE. Nous avons réussi à avoir un sommet de l’unité, de notre détermination de continuer d’avancer dans le projet de l’intégration européenne, en tant que projet sans précédent pour la démocratie, la prospérité et la paix, un projet de la stabilité. »

    Le chef de l’Etat a également fait référence au futur agenda stratégique de l’UE jusqu’en 2024, lequel doit, selon lui, promouvoir une Europe avec une convergence accrue, consolider le marché unique, renforcer la sécurité intérieure de l’Union européenne et assurer une action externe efficace. Parmi les cibles de l’agenda, l’on compte la protection des citoyens et des libertés par l’assurance de la sécurité, l’approche de la problématique qui relève de la migration aussi par la défense des valeurs des libertés et des démocraties européennes.

    Une autre priorité, c’est de développer la base économique en mobilisant toutes les politiques pertinentes en la matière, par la promotion d’un environnement compétitif correct, des investissements en l’avenir et par l’adoption complète de la transition numérique. Un avenir plus écologique, plus correct et plus inclusif, aux côtés de la promotion des intérêts et des valeurs européennes dans le monde compte également parmi les objectifs.

    Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé qu’il souhaitait recevoir des nominations pour la direction des institutions européennes jusqu’au mois de juin, et qu’il convoquerait une rencontre avec les dirigeants de l’Union le 28 lai, au lendemain des élections européennes. Il a félicité la Roumanie en roumain pour l’organisation du sommet de Sibiu.

    Donald Tusk : « Lorsque nous nous sommes rencontrés en janvier dernier, pour le lancement de la présidence roumaine, j’ai parlé de la Roumanie en laissant s’exprimer mon âme, car je suis persuadé que vous êtes des gens remarquables. Vous avez organisé un sommet exceptionnel, vous pouvez être fiers de votre travail, tout comme l’Europe est fière de vous. Je suis purement et simplement tombé amoureux de Sibiu. L’Europe entière est tombée amoureuse de vous. »

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a souligné que le sommet de Sibiu avait montré une unité solide des dirigeants du bloc communautaire. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Bilan d’étape pour la Présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Bilan d’étape pour la Présidence roumaine du Conseil de l’UE

    La présidence roumaine du Conseil de lUE a commencé le 1er janvier 2019 sur fond de crise politique interne prolongée et de nombreuses controverses en marge de thèmes brûlants tels que la justice. Pourtant, au plan européen, le sujet le plus chaud a été le Brexit. Laccord en vertu duquel la sortie du Royaume Uni du bloc communautaire se fera, les ajournements successifs dans la prise dune décision ont été des aspects sintérêt général que la présidence roumaine a abordés dans lesprit de lensemble du Conseil de lUE.



    Cest la dernière présidence de la législature actuelle qui a commencé en 2014, et qui sera clôturée le 1er juillet 2019, après lélection du nouveau parlement européen. En lespace de 100 jours, la présidence roumaine a promu 90 dossiers législatifs dintérêt commun, pour tous les citoyens de lUE, dont 80 ont été bouclés et 10 sont des interprétations communes relatives au budget de lUnion sur le long terme. En bref, 63 dossiers concernaient la convergence européenne, 8 dossiers ont été ciblés sur une Europe plus sûre et 4 dossiers visaient le renforcement des valeurs communes de la construction de lEurope unie.



    La Présidence roumaine du Conseil de lUnion européenne a soutenu la convergence et la cohésion du bloc communautaire. Ainsi, elle a clôturé des dossiers sur des thèmes tels le marché unique numérique, elle a promu la directive sur le gaz, lunion bancaire, des normes pour lagriculture et la pêche, pour lénergie et le transport, des conditions de travail transparentes et prévisibles et des normes pour de faibles émissions carbone. Dautres dossiers améliorent la sécurité des cartes didentité, renforcent la Police aux frontières et les garde-côtes au niveau européen, par lintermédiaire desquelles une Europe plus sûre se construit.



    Avec le budget de lUnion pour le prochain exercice financier, le Brexit a été le dossier le plus brûlant de la présidence roumaine. 15 dossiers en la matière ont été négociés, la raison étant de passer du format à 28 à une Union à 27 membres. Le fonctionnement du programme Erasmus et lexistence de la mobilité éducationnelle après le Brexit, loctroi dun délai de 12 mois pour la finalisation des activités courantes et lévitement du blocage dans les transports routiers de et vers le Royaume Uni ont été des sujets à lagenda de la présidence roumaine. La crise politique au parlement de Londres la été aussi, ainsi que les incertitudes au début du printemps qui ont fait que la présidence tournante assurée par la Roumanie se prépare aussi pour le départ du Royaume Uni sans accord.


    (Trad.: Ligia)

  • « UAT’s next?

    « UAT’s next?

    « UAT’s next? » a pour objectif d’améliorer l’accès à l’emploi des licenciés des beaux-arts, en favorisant l’apprentissage dans un environnement de travail réel au niveau national et européen. Le titre du projet, « UAT’s next? », est un jeu de mots entre le nom de l’université de Târgu-Mureş, dont l’acronyme UAT se prononce comme le mot anglais « what », le projet proposant donc la question « Que vient après ? » aux étudiants de l’Université. Eugen Păsăreanu, chef de projet explique: « Nous avons voulu proposer des stages pratiques aux étudiants, plus précisément, aider 100 étudiants de la Faculté des arts en langue roumaine et celle en langue hongroise de faire des stages pratiques dans des institutions, des théâtres, à la télévision, à la radio. L’idée c’est de les mettre en contact avec les formateurs de ces institutions et de mieux les préparer pour le marché de l’emploi. Je pense qu’il est très important pour les étudiants d’avoir un tremplin après la faculté. Nous ne sommes pas une fabrique de diplômes, nous sommes une université qui se préoccupe du parcours professionnel des étudiants. C’est pourquoi il a été essentiel pour nous de les mettre en contact avec le milieu du travail national et européen

    Les stages s’adressent aux étudiants en 3e année de licence et en 2e année de master, de toutes les 15 spécialisations de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Parmi les institutions qui ont déjà accueilli des jeunes figurent le Théâtre Nottara de Bucarest, le Théâtre National de Târgu Mures, le Palais des Enfants de Targu Mures, la Télévision et la Radio publiques de la même ville. Eugen Păsăreanu ajoute : « La plupart de ces institutions sont des partenaires traditionnels de notre Université. Mais, c’est grâce à ce projet que nous avons créé le contexte favorable pour tisser des liens entre les étudiants et les professionnels. Certes, on a eu des stages auparavant aussi, mais pas de la même ampleur. Cette fois-ci les collaborations sont beaucoup plus structurées et plus cohérentes, si bien qu’à la fin des stages certains étudiants pourront se faire embaucher au sein de ces institutions.»

    Au bout d’un mois de travail aux côtés des professionnels des arts et des médias, les étudiants de Targu Mures en ont dressé le bilan devant leurs collègues et un jury formé de 35 professionnels des arts du spectacle, directeurs de théâtre, metteurs en scène, acteurs, journalistes. Le tout dans le cadre d’un festival tenu fin mars. Eugen Păsăreanu nous en dit davantage : « Nous avons été très heureux d’organiser le Festival « UAT’s next », un véritable marathon artistique qui a donné l’occasion aux metteurs en scène et aux directeurs de théâtre du pays de voir nos étudiants. Et là, je citerais Gigi Calciuleanu (danseur et chorégraphe français d’origine roumaine) qui disait dans une interview que « si l’on pense que le monde est une sphère, le centre du monde est là où nous souhaitons qu’il soit ». J’espère, donc, que Targu Mures a été, au moins quelques jours, le centre du monde théâtral. »

    A la fin des présentations, le jury a choisi 15 étudiants qui effectueront des stages pratiques de 6 jours dans deux Etats membres de l’UE, à savoir en Hongrie voisine et en Italie. Eugen Păsăreanu conclut : « Nos partenaires de l’étranger sont le Théâtre Örkeny de Budapest, l’Accademia di Romania de Rome et le Centre Diego Fabbri de Forli. Ce dernier a été notre partenaire pour un des premiers projets à financement européen de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Cette fois-ci nous leur avons proposé d’accueillir des étudiants roumains et de leur montrer comment l’on travaille dans le théâtre italien. Nous déroulons donc un programme des stages de formation avec nos partenaires européens. »

    Notons pour terminer, que le projet « UAT’s next » déroulé par l’Université des beaux-arts de Targu Mures à l’intention de ses étudiants en année terminale de licence et de master est cofinancé à l’aide du Fonds Social Européen par le Programme Opérationnel Capital Humain 2014-2020. (Trad. Elena Diaconu, Valentina Beleavski)

  • Le numérique dans l’UE

    Le numérique dans l’UE

    En janvier 2019, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a réussi à finaliser le dossier concernant la réutilisation des données du secteur public. Un mois plus tard, le dossier l’Europe numérique, était clos lui aussi. Il s’git d’un instrument financier qui suppose l’octroi de fonds européens pour la période 2021-2027.

    Le vendredi 1er mars, Andrus Ansip, vice – président de la Commission européenne, poursuivait à Bucarest la série des rencontres officielles au sujet des dossiers numériques de l’UE Voici ce que déclarait Alexandru Petrescu, ministre roumain des communications et de la société numérique, à propos du programme de la réunion informelle des ministres européens des télécommunications, qui s’est tenue à Bucarest.: Nous avons discuté du marché numérique d’après 2020 et des modalités qui nous permettraient de modeler l’avenir de l’Europe dans ce domaine. Aujourd’hui, au niveau de la géographie globale, la compétition est acerbe entre les Etats – Unis, l’Europe et l’Asie. Un autre sujet important à l’agenda de la réunion a été la cyber sécurité. Des contributions importantes ont été apportées en ce qui concerne le passage du diagnostic de l’état de sécurité à la cyber sécurité de type préventif. Là, nous avons à gérer un dossier très important, à savoir la création d’un Centre de compétences en matière de cybersécurité. La présidence roumaine du Conseil de l’UE tient beaucoup à ce dossier qu’elle a repris alors qu’il n’en était qu’à la première phase. Personnellement, je souhaite que ce dossier connaisse une évolution significative, voire même qu’il soit finalisé avant la fin du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE.

    Présent à Bucarest à deux événements organisés sous l’égide de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, à savoir la réunion informelle des ministres des télécommunications et la troisième conférence ministérielle du Partenariat oriental sur l’économie numérique, Andrus Ansip a souligné l’importance de l’innovation dans ce domaine.

    L’actuelle Stratégie pour un marché unique numérique en Europe a été présentée par la Commission européenne le 6 mai 2015. Elle vise à réduire les obstacles et à offrir davantage d’opportunités pour mener des activités commerciales dans toute l’UE de manière légale, sécurisée et accessible. La création d’un marché unique numérique permet aux États membres, aux entreprises et aux citoyens d’innover et de tirer parti de la numérisation. Les ministres européens présents à la réunion de Bucarest ont signé une déclaration qui met en exergue certains éléments au fort impact sur la coopération dans le domaine du numérique, tels que l’harmonisation des modalités d’attribution du spectre, le tarif du roaming et la mise en place des stratégies nationales large bande. (Trad. Mariana Tudose)

  • Les élections européennes approchent

    Les élections européennes approchent

    Plus de
    70% des lois nationales sont des transpositions de directives européennes
    importantes, dont celles qui concernent le soutien à la croissance économique,
    la réduction de la consommation d’énergie ou la sécurité alimentaire. C’est par
    le biais de notre vote que nous décidons qui sont celles et ceux qui prennent
    ces décisions. Les prochaines élections européennes auront lieu du 23 au 26
    mais 2019, chaque Etat membre de l’Union devant établir la date exacte à
    l’intérieur de cet intervalle de temps. Pour être plus près des citoyens, le
    Parlement européen a lancé un nouveau site Internet, où l’on peut trouver des
    détails sur le processus de vote dans chaque Etat membre du bloc communautaire
    ou à l’étranger. Le site www.alegerile-europene.eu comporte des renseignements importants et utiles, une
    section Q&R (questions et réponses) au sujet du Parlement européen, les noms
    des candidats figurant en tête de liste. Les citoyens ont également la
    possibilité d’apprendre comment ils peuvent s’impliquer dans les actions visant
    à faire connaître ces élections.


    Dans le
    contexte de la libre circulation des citoyens, il est très utile de savoir où
    l’on va voter. Voici ce que déclarait Doru Franţescu, directeur du groupe de
    réflexion VoteWatch Europe, basé à Bruxelles: « Les Roumains qui vivent à
    l’étranger peuvent participer aux élections du pays d’accueil et voter pour les
    représentants de ce pays ou pour les candidats roumains. Dans ce dernier cas de
    figure, ils devront se rendre aux ambassades ou aux consulats de Roumanie se
    trouvant sur le territoire du pays de résidence. Par exemple, les Roumains qui
    vivent en Belgique, en Espagne ou en Italie peuvent voter pour les candidats de
    ces pays aux fonctions de députés du Parlement européen. Pour ce faire, ils se
    présenteront aux bureaux de vote ouverts dans ces pays-là, car, en tant que
    citoyens européen, on peut exercer son droit de vote dans le pays d’accueil
    aussi, donc pas nécessairement dans le pays d’origine. L’alternative à cela
    consiste à voter les listes proposées par les partis politiques de Roumanie et
    dans ce cas il faut se rendre aux bureaux ouverts par les autorités roumaines
    dans les pays respectifs. »


    Les Roumains
    résidant dans un pays non membre de l’UE ne peuvent voter que pour les candidats
    de la Roumanie et ce dans les bureaux de vote mis en place par les autorités de
    Bucarest. Il n’y a pas de procédures supplémentaires pour se faire inscrire au
    registre électoral. Les élections européennes de 2019 seront
    les premières à être organisées après le Brexit. Le nombre de députés européens sera réduit de 751 à
    705 après la sortie du Royaume-Uni de l’Union. Le Parlement issu des prochaines
    élections devra par la suite élire un nouveau président de la Commission et
    nommer les commissaires européens. (Trad.: Mariana Tudose)

  • Réunions du Conseil Affaires étrangères et commerce

    Réunions du Conseil Affaires étrangères et commerce

    Les deux principaux sujets à l’agenda de la réunion ministérielle informelle de Bucarest, ont visé le processus de modernisation de l’Organisation mondiale du commerce(OMC) et les relations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis. Les participants ont souligné la nécessité d’une avancée dans les négociations sur les différents thèmes au sein de l’organisation permettant d’aboutir à des résultats concrets à l’occasion de la 12e Conférence ministérielle qui aura lieu du 8 au 11 juin 2020 à Astana, au Kazakhstan. En ce qui concerne les relations commerciales entre le bloc communautaire et les Etats-Unis, les ministres européens sont tombés d’accord sur la poursuite des discussions au niveau politique en vue de l’adoption le plus vite possible des directives de négociation concernant l’évaluation de la conformité et la libéralisation du commerce des produits industriels.



    Le ministre roumain chargé du milieu des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat, Ştefan-Radu Oprea, qui a présidé la réunion de Bucarest, en a présenté les conclusions, lors d’une conférence de presse: Nous avons convenu que la promotion, sous l’égide de l’OMC, du libre-échange basé sur des règles devrait rester une priorité de l’UE. Dans ce contexte, résoudre la crise au sein de l’organe d’appel de l’Organisation mondiale du commerce représente un aspect essentiel de ce processus. Les discussions ont par ailleurs mis en évidence un large soutien de la part des Etats membres au lancement des négociations sur le commerce électronique. Quant aux relations commerciales de l’UE avec les Etats-Unis, le principal message qui s’est dégagé a été le maintien d’un agenda bilatéral positif, avec un accent particulier sur la mise en place de la décision commune adoptée en juillet 2018 par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le président américain Donald Trump, a déclaré le ministre roumain Ştefan-Radu Oprea.



    Présente elle aussi à la réunion ministérielle de Bucarest, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malström, a exprimé sa satisfaction quant à l’appui des Etats membres à la conclusion de l’accord commercial entre l’UE et le Japon et aux deux accords, l’un commercial, l’autre de protection des investissements européens, qui devraient être conclus avec Singapour. Cecilia Malström a également fait référence à la nécessité de soutenir la mise en place du mécanisme de surveillance directe des investissements européens. La responsable européenne s’est dit satisfaite du fait que les Etat membres soutiennent la réforme de l’OMC et le déblocage de la situation actuelle. Elle a évoqué aussi des thèmes tels les subsides et le transfert de technologie.



    Avant la réunion informelle des ministres européens du commerce, Ștefan-Radu Oprea a eu un entretien avec le chef de la délégation britannique, George Hollingbery, secrétaire d’Etat à la politique commerciale. Les deux officiels ont discuté des relations économiques bilatérales et de l’incertitude créée par l’absence d’un accord de Brexit agréé, à 35 jours de l’échéance. Rappelons que la Roumanie assure la présidence tournante du Conseil de l’UE jusqu’au 1er juillet prochain. (Trad. Mariana Tudose)


  • La politique de cohésion de l’UE

    La politique de cohésion de l’UE

    La politique de cohésion compte parmi les politiques les plus importantes et les plus complexes de l’Union européenne. La majeure partie des fonds dédiés à la cohésion est orientée vers les régions et les Etats européens les moins développés, afin de réduire les décalages économiques et sociaux qui continuent à exister au niveau de l’Union. La politique de cohésion a un rôle important dans l’émergence de stratégies de développement intégré, qui réunissent des interventions dans divers domaines, comme l’infrastructure, la recherche et l’innovation, l’emploi, l’éducation, le milieu d’affaires, la protection de l’environnement, les changements climatiques et l’efficacité énergétique etc. dans un paquet de politiques cohérentes qui s’adaptent au contexte régional ou local.

    Selon la ministre des Fonds européens, Rovana Plumb, attirer des fonds européens reste toujours une priorité en ce moment où la Roumanie assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

    Rovana Plumb : « Nous ferons tout notre possible pour que, à l’aide des politiques soutenues pendant notre mandat de 6 mois à la présidence, tous les Etats membres, et, bien évidemment, la Roumanie aussi, puissent bénéficier d’un développement durable. »

    La ministre a ajouté que le ministère des Fonds européens de Bucarest va gérer pendant la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne le paquet de cohésion. C’est bien ce paquet qui constitue la base législative qui permettra d’attirer et d’absorber les fonds européens après l’année 2020.

    Rovana Plumb : « Nous ferons en sorte d’avancer sur le paquet de cohésion, afin d’assurer un meilleur niveau de vie pour chaque citoyen européen. Bien évidemment, notre mandat exige de faciliter le consensus entre les Etats membres. Mais, dans le même temps, nous devons avoir l’ambition de faire avancer le travail dans cette direction. »

    La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, a annoncé que, pour la période post 2020, la Commission européenne a transmis au Parlement la plus importante proposition d’octroi de fonds pour la politique de cohésion jusqu’à présent – 373 milliards d’euros pour l’ensemble de l’Union européenne. Corina Creţu espère que le budget sera alloué pendant la présidence roumaine, pour que l’argent puisse être utilisé par les Etats membres à partir du 1er janvier 2021 afin de réduire les décalages entre les Etats membres et améliorer la qualité de la vie des Européens.

    Pour la période 2014-2020, 351 milliards d’euros ont été alloués – environ un tiers du budget total de l’Union européenne – pour la politique de cohésion. Pour cette période, en prenant en compte les contributions nationales et autres investissements privés, l’impact de cette politique est estimé à environ 450 milliards d’euros. La politique de cohésion est surtout un catalyseur pour des financements supplémentaires de fonds publics et privés, car elle impose aux Etats membres un cofinancement des budgets nationaux et génère aussi de la confiance parmi les investisseurs. (Trad. Elena Diaconu)

  • Les dossiers européens dans les domaines de l’agriculture et de la pisciculture

    Les dossiers européens dans les domaines de l’agriculture et de la pisciculture

    « Ce sont des dossiers complexes, qui présupposent un volume de travail important, ainsi qu’une vision nouvelle dans la gestion de la politique agricole commune », affirmait Petre Daea, le ministre roumain de l’Agriculture.

    Les 29 de dossiers concernant l’agriculture ont été repris à la présidence autrichienne du Conseil, fin 2018. Il s’agit, cela s’entend, des sujets qui régiront le domaine après 2020, et qui se trouvent à différents stades d’avancement.

    Ces dernières années, la Politique agricole commune a évolué dans deux directions : d’une part, consolider la position européenne sur le marché agricole international, et, d’autre part, satisfaire les besoins et les exigences du consommateur européen. Dès le 1er juin 2018, la Commission européenne a mis sur la table le cadre législatif censé régir la future Politique Agricole Commune (PAC). En sa qualité de présidente du Conseil de l’Union, la Roumanie l’avait bien évidemment agréé. Selon le ministre roumain à l’Agriculture et au Développement rural, Petre Daea, « certains dossiers concernent l’agriculture, d’autres la pisciculture, certains dossiers encore ne concernent pas directement la Roumanie mais, quoi qu’il en soit, il faut y travailler, dans l’intérêt de l’Union, parce que l’intérêt de la Roumanie s’identifie à l’intérêt de l’espace communautaire ».

    Pour le semestre de sa présidence, la Roumanie organisera dix événements internes et autant d’événements externes ayant trait aux domaines de l’agriculture et de la pisciculture. Deux ont déjà eu lieu, précédant la prise des rennes du domaine par la Roumanie. En effet, le 19 novembre passé Bruxelles a accueilli une foire censée promouvoir les produits roumains, dans le cadre d’une Conférence organisée au sujet de la PAC d’après 2020. Le 4 décembre, une rencontre du groupe des commissaires européens a été organisée pour le même sujet. Les fermes familiales, la lutte contre la peste porcine, ou encore la recherche dans l’apiculture feront partie des principaux sujets qui seront abordés lors des rencontres prévues se dérouler prochainement en Roumanie, pendant son mandat à la tête du Conseil européen.

    Lancée en 1962, la PAC représente un pacte liant les agriculteurs et la société. Ses principaux objectifs sont d’accorder un soutien renforcé aux fermiers européens pour les aider à accroître leur productivité, mais aussi une meilleure gestion des défis environnementaux et un meilleur management des ressources naturelles, ainsi que la création de nouveaux emplois pour les agriculteurs et dans les domaines connexes. (Trad : Ionuţ Jugureanu)

  • Le portail “e-VIZA”

    Le portail “e-VIZA”

    Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe que le portail “e-VIZA est actif depuis plus de deux ans et facilite lobtention de visas par les ressortissants étrangers désireux de visiter la Roumanie. Ceux-ci peuvent ainsi entamer le processus en ligne où quils se trouvent, par un simple clic. Cela raccourcit sensiblement les délais de traitement des demandes, qui saccompagne dun élément positif supplémentaire – la programmation électronique pour lentretien décisif avec le consul de Roumanie.



    Le portail “e-VIZA est le produit dun projet partiellement financé par le Fonds social européen, à travers le Programme opérationnel sectoriel « Développement de la capacité administrative » ; le coût total éligible du projet a été de 3,7 millions deuros. Ce portail répond à une réalité peu réjouissante à laquelle se heurte le ministère roumain des affaires étrangères, à savoir le manque de personnel au niveau des missions diplomatiques, mais aussi de ladministration centrale.



    Le portail “e-VIZA est accessible, en roumain et en anglais, depuis la page daccueil du ministère www.mae.ro



    Le ministère de Bucarest fait savoir que, suite à ladhésion à lUE, la Roumanie a démarré la mise en œuvre des mesures concernant lapplication de lacquis Schengen, y compris en matière délimination du contrôle aux frontières intérieures. Cest le cas, par exemple, de la mise au point dun système centralisé de gestion des demandes de visas déposées auprès des missions diplomatiques et des consulats de Roumanie à létranger. (trad. : Ileana Taroi)

  • Obtenir la nationalité roumaine

    Obtenir la nationalité roumaine


    Selon la législation roumaine, les étrangers et les apatrides qui souhaitent obtenir la citoyenneté roumaine doivent avoir résidé sur le sol roumain depuis au moins 8 ans.Un étranger uni à un conjoint roumain depuis au moins 5 ans peut demander à acquérir la citoyenneté roumaine. Ces durées peuvent être réduites à moitié si le demandeur est une personnalité de renommée internationale, sil est citoyen dun autre Etat de lUE, sil a obtenu le statut de réfugié en Roumanie ou encore sil a investi dans le pays des montants dépassant un million deuros. Loctroi de la citoyenneté roumaine nest pas conditionné de labandon de la citoyenneté antérieure.


    Aux formulaires de demande on doit attacher le passeport, muni dun visa de résidence en Roumanie, une copie du passeport, ainsi quune traduction légalisée dun acte de naissance. Sont également nécessaires le casier judiciaire délivré par le Ministère roumain de lIntérieur et le casier du pays dorigine, traduit en roumain. A la demande on doit aussi annexer selon le cas, le contrat de location ou de propriété dun immeuble en Roumanie et un document qui atteste la source de ses revenus en Roumanie: lacte de création dune société commerciale, accompagné du dernier bilan comptable, si le sollicitant est un entrepreneur privé, ou le contrat de travail sil est salarié. Lintéressé doit aussi faire une déclaration attestant quil na pas déroulé ni soutenu des actions contre lordre de droit ou la sécurité nationale de la Roumanie.


    Avant de déposer la demande il faut payer une taxe consulaire denviron 43 euros, une taxe denregistrement de la demande de 70 centimes deuros ainsi quun timbre judiciaire de 35 euros. A noter aussi que le sollicitant doit avoir un niveau suffisant de connaissance de la langue roumaine, de la Constitution, de lhymne national ainsi que des notions de culture et de civilisation roumaine. Des informations supplémentaires sur le sujet sont disponibles à ladresse www.just.ro, section consacrée à lAutorité Nationale pour la citoyenneté.


    Notons pour terminer que loctroi de la citoyenneté roumaine se fait sur lordre du président de lAutorité nationale pour la citoyenneté. Dans un délai de 3 mois tout au plus depuis la communication de lordre, les demandeurs sont convoqués en vue de la prestation de serment.