Category: Le Courrier des auditeurs

  • Le courrier des auditeurs du 16.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 16.08.2024

    Bonjour et soyez les bienvenus à ce nouveau courrier des auditeurs sur les ondes de RRI. Fini l’Euro de football, finis les Jeux Olympiques, finis les séjours à la mer ou à la montagne, finies les fortes chaleurs, l’été semble toucher à la fin et l’automne et la rentrée approchent à grands pas. Déjà les hypermarchés roumains ont mis dans leurs rayons de produis saisonniers les fournitures scolaires sous le slogan « Back to school » / « C’est la rentrée ». Voici donc autant de raisons de s’inquiéter ou même de s’attrister pour les passionnés de l’été, qui adorent les voyages et la chaleur. Les mini-vacances créées à l’occasion des fêtes de la Sainte Marie constituent pour beaucoup d’entre nous la dernière chance de partir en période estivale. Plus de 140 000 touristes sont attendus ce week-end sur la côte roumaine de la mer Noire, annoncent les agences de voyage. Selon ces dernières, les destinations les plus populaires pour cette période sont l’Italie, la Grèce et le Royaume-Uni. Profitons donc de ces jours fériés et des dernières semaines d’été !

     

    Christian Ghibaudo

     

    Et je passe maintenant à vos messages et questions et je m’attarde surtout sur les sujets liés aux JO de Paris. Commençons par le message de Christian Ghibaudo de France qui nous écrit « En cette presque moitié août nous sommes toujours en alerte canicule. Comme chaque année, maintenant les mois d’été sont assez difficiles, même dans l’arrière-pays niçois ou je réside.  Je partirai pour la Suisse dans quelques jours, peut être un peu plus de fraicheur. Cette canicule, me rappelle le retour à Bucarest, après avoir passé une semaine dans le Danube en compagnie d’Alex et de Paul et Yveline Jamet. A notre arrivée à Bucarest, il faisait une chaleur étouffante. C’était il y a déjà quelques années. » Merci beaucoup pour ce message émouvant, cela fait déjà un bon nombre d’années. Je garde de très beaux souvenirs de ce voyage, mais la chaleur n’en est pas un, parce que je suis probablement habitué à la canicule. Vous continuez dans votre mail « En ce moment, je regarde quelques épreuves des Jeux Olympiques, je suis assez désolé du déclassement des gymnastes roumaines, alors que quelques minutes avant, elles avaient gagné la médaille de bronze.  J’imagine que la plainte déposée par la Roumanie, n’aura pas de suite. C’est ça aussi l’injustice dans le sport de compétition. » En Roumanie, cet épisode de la gymnaste Ana Barbosu a fait couler beaucoup d’encre et a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Finalement, la décision du Tribunal arbitral sportif de Lausanne a été favorable à la sportive roumaine et sa médaille de bronze lui a été rendue.

     

    Depuis quand la Roumanie participe aux Jeux Olympiques, et quels ont été les meilleurs jeux en nombre de médailles ?

     

    Et vous continuez, « J’ai une question, depuis quand la Roumanie participe aux Jeux Olympiques, et quels ont été les meilleurs jeux en nombre de médailles ? » Eh bien M Ghibaudo, sachez que la Roumanie a été présente aux Jeux Olympiques dès l’édition de 1900 à Paris, la deuxième édition de la variante moderne des jeux olympiques, telles qu’imaginées par le Baron Pierre de Coubertin après celle de 1896 à Athènes. Pourtant la première participation officielle aux JO date de 1924, de nouveau à Paris, une participation organisée par le Comité olympique et sportif roumain, fondé en 1914. La Roumanie a envoyé une délégation de 33 athlètes. La première médaille olympique date de la même édition : le bronze décroché par l’équipe olympique de rugby. Depuis, la Roumanie a participé à la quasi-totalité des Jeux Olympiques d’été, à l’exception des éditions de 1932 à Los Angeles et de 1948 à Londres. Même cas de figure dans le cas des JO d’hiver, dont la Roumanie n’a ratée qu’une seule édition, celle de 1960 à Squaw Valley en Californie, aux Etats-Unis. La période d’après la Deuxième Guerre Mondiale a été prolifique pour les sports de Roumanie. Le JO de 1952 à Helsinki ont marqué une étape importante, lorsque Iosif Sârbu a remporté la première médaille d’or de la Roumanie au tir.

     

    Triomphe à Los Angeles en 1984

     

    Mais la meilleure édition de JO pour la Roumanie a été celle de Los Angeles en 1984, lorsque les sportifs roumains ont remporté pas moins de 53 médailles, dont 20 d’or, 16 d’argent et 17 de bronze. C’est cet âge d’or des sports en Roumanie qui suscite la nostalgie sur les réseaux sociaux, parmi des utilisateurs qui déplorent en même temps les maigres résultats décrochés de nos jours. Et pourtant le succès rencontré à Los Angeles en 1984, où notre pays a doublé son nombre de médailles par rapport aux éditions précédentes et suivantes, a été sans nul doute été amplifié par le fait que la majorité des Etats du bloc communiste, dont notamment l’Union soviétique, avait boycotté la compétition. Qui plus est, à l’époque, les JO réunissaient beaucoup moins de pays et de territoires et par conséquent de sportifs. Autres résultats notables : 27 médailles à Montréal en 1976, 26 à Sydney en 2000, 25 à Moscou en 1980, 24 à Séoul en 1988. Parmi les points forts de la participation de la Roumanie aux JO, figure notamment la victoire de la gymnaste Nadia Comaneci, qui a décroché pour la première  fois dans l’histoire de la gymnastique olympique, la note de 10, à Montréal en 1976. S’y ajoutent les résultats spectaculaires d’Ivan Patzaichin et d’Elisabeta Lipă en aviron qui sont devenus de véritables symboles de l’excellence sportive roumaine. Ces symboles sont rapidement devenus des outils de propagande pour le régime communiste roumain de l’poque, afin d’embellir l’image du pays dans le Monde. Et même si certains étaient récompensés en se voyant offrir des appartements et des voitures, la vie était toujours difficile en Roumanie. C’est probablement pour cette raison que Nadia Comaneci s’est enfuie en 1989 pour s’installer aux Etats – Unis.

     

    Déclin et renaissance

     

    Après Sydney en 2000 le nombre de médailles décrochées par la Roumanie a baissé constamment, avec 19 médailles à Athènes en 2004, 8 à Pékin en 2008, 7 à Londres en 2012 et enfin 4 à Rio et à Tokyo. Voici donc pourquoi de nos jours beaucoup de Roumains sont nostalgiques de ces « trente glorieuses olympiques »1970 – 1980 – 1990 et de la vingtaine de médailles décrochées à presque chaque édition. Cette dégradation des résultats à de multiples causes parmi lesquels figure paradoxalement l’amélioration du niveau de vie dans la société roumaine. Désormais, la gymnastique, et beaucoup d’autres disciplines d’ailleurs, ne sont plus l’unique moyen d’épanouissement pour beaucoup de jeunes et de moins en moins de jeunes et de parents sont prêts à faire les sacrifices nécessaires pour suivre une carrière dans les sports. S’y ajoute en égale mesure la disparition de nombreux clubs sportifs à travers le pays, ainsi qu’une attitude de mépris des parents envers le sport à l’école et par conséquent parmi les élèves et lycéens aussi. Mais voilà que les succès enregistrés cette année, les 9 médailles remportées à Paris et notamment l’or décroché par le jeune nageur David Popovici, véritable enfant terrible de la natation en Roumanie, semblent faire bouger les choses. Ses discours, dans le cadre desquels il déplorait avec modestie les conditions difficiles dans lesquelles il s’est entrainé à Bucarest semblent avoir mobilisé les autorités qui promettent de construire toute une série de piscines de compétition, de patinoires et de stades. Toute une génération de sportifs pourrait apparaitre dans le sillage de David Popovici, pour renouer avec la tradition des décennies passées, c’est un des messages issus de la participation de la Roumanie à cette édition 2024 des Jeux Olympiques. Et c’est un des grands espoirs de la société roumaine. A mon avis, il est difficile de faire une comparaison entre les résultats du passé et ceux d’aujourd’hui puisque le contexte est tout à fait différent. Actuellement le bilan de la Roumanie aux JO de Paris est similaire à celui des autres Etats de la région, le pays a terminé en 23ème  position dans le classement général des médailles. Mais je mentionnerais que tout simplement, la présence de la Roumanie dans la finale olympique de gymnastique après une absence aux deux précédentes éditions relève tout simplement de l’exploit.

     

    Paul Jamet

     

    Et je reste dans le monde des Jeux olympiques pour citer le mail de notre ami et auditeur Paul Jamet qui se demande « Quel est le pays le plus performant aux JO de Paris 2024 ? ». «  les pays participants aux JO de Paris 2024 comptent les médailles remportées par leurs athlètes et leurs médias annoncent fièrement leur position dans le classement qui ne repose que sur le nombre de médailles d’Or ! Or, à l’évidence, cette manière de procéder est trop simple et négligent plusieurs paramètres. Aussi, certains établissent des classements en prenant en compte le nombre total de médailles, d’autres effectuent une pondération selon le type de médailles (Or, Argent ou Bronze). D’autres encore effectuent une pondération en fonction de la population des pays médaillés. Cependant, les classements établis sur un simple décompte des médailles est dominé par les pays médaillés les plus peuplés ; le classement par nombre d’habitants l’est par les pays médaillés les moins peuplés. » C’est justement le nombre total des médailles qui a été pris en compte aussi par la vaste majorité des médias roumains, dont nous aussi. Vous nous recommandez de découvrir une méthode probabiliste en classant les performances aux Jeux Olympiques. Merci beaucoup pour cette recommandation, c’est une théorie très intéressante qui mérite réflexion.

     

    Et c’est ici que s’achève notre courrier des auditeurs d’aujourd’hui. A très bientôt pour de nouvelles aventures automnales !

  • Le courrier des auditeurs du 09.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 09.08.2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous faites de beau pendant cette période estivale ? Personnellement, j’ai repoussé mes vacances au-delà du 15 septembre, après les examens d’admission à l’Université de ma fille. Pourtant, j’ai fait deux petites fugues à la mer.

     

    Les enfants disparus en Roumanie

    Et justement, en parlant de fugue, je vous invite à discuter dans les minutes suivantes, des enfants disparus, un sujet proposé par M. Paul Jamet. Cher ami, bien le bonjour. Comment allez-vous ? Merci bien pour vos derniers rapports d’écoute, nous les avons tous bien reçus et nous allons les confirmer bientôt. Le sujet que vous nous proposez aujourd’hui est, malheureusement, un sujet très actuel. Et pour cause, il y a deux semaines, j’ai fait une petite escapade à la mer Noire et à peine arrivée sur la plage, j’ai entendu les téléphones sonner autour de moi, signe qu’un message d’alerte était en vigueur. Dans un premier temps, je pensais qu’il s’agit d’une alerte aux orages, très fréquents dernièrement. Eh bien non, il s’agissait d’un texto qui signalait la disparition de quatre enfants âgés entre 7 et 12 ans, trois frères et leur cousin. Alertés par la famille, les policiers ont commencé à fouiller toutes les stations de la côte roumaine et, trois jours plus tard, ils ont fini par retrouver les gamins. D’après les premiers indices de l’enquête, il s’agissait d’une fugue.

    D’ailleurs, selon les données rendues publiques par l’ONG de Roumanie Sauvez les enfants, presque 10.000 enfants ont été portés disparus en Roumanie dans le courant de 2023 un nombre à la hausse pour la deuxième année de suite. Parmi eux, plus de 50% sont des enfants placés ayant fui volontairement. Des chiffres qui inquiètent beaucoup et qui ont poussé M. Jamet à faire des recherches sur les données pour la France. Alors, si en Roumanie, nous avons plus d’une disparition par heure, figurez-vous qu’en France, une disparition d’enfant est signalée toutes les douze minutes. Selon des données de mars 2024, plus de 43 milles enfants ont été portés disparus dans l’Hexagone.

    Le sujet est d’autant plus sensible que nombre de ces enfants ne sont jamais retrouvés. Fin 2014, l’organisation Sauvez les Enfants est devenue membre de la plateforme européenne AMBER Alerte, ce qui lui permet de prendre la trace des enfants disparus, potentiellement en danger.

     

    Entre 20 avril 2023 et 20 avril dernier, la Roumanie a enregistré 9902 alertes Amber

    Pour revenir au nombre d’enfants portés disparus, entre 20 avril 2023 et 20 avril dernier, la Roumanie a enregistré 9902 alertes dont 97 concernaient des enfants de moins de 5 ans, 163 des enfants de 5 à 10 ans, 2300 des mineurs de 10 à 14 ans et 7342 des enfants de 14 à 18 ans. Des chiffres d’autant plus inquiétants que selon l’Agence nationale de lutte contre le trafic de personnes, en 2022, 15% des mineurs trafiqués étaient des enfants institutionnalisés. Or, selon la Police roumaine, ce sont ces enfants qui, le plus souvent, font des fugues. Les organisations non gouvernementales expliquent que les mineurs placés sont très vulnérables, souvent très pauvres et donc, manipulables et facilement séduits par l’idée de fuir le système. « Bien que le nombre d’enfants placés en institution continue de baisser et que les alternatives d’intégration au sein d’une famille soient en hausse, le nombre d’enfants entrant dans le système public de prise en charge reste élevé (environ 9 000 enfants, dont un tiers d’enfants handicapés), principalement en raison de la pauvreté, de la violence contre les enfants et du handicap, dans un contexte où le manque d’accès à des services (préventifs) adéquats crée des lacunes en matière d’équité. », lit-on dans un descriptif de programme mis en place par la Roumanie au bénéfice des enfants.

    Malheureusement, dans son dernier rapport le Département d’Etat américain affirmait qu’en été 2023, la Roumanie ne répondait aux moindres critères de lutte contre la traite d’êtres humains. « Le pays reste une source primaire pour le trafic sexuel et pour l’exploitation par le travail en Europe. Les groupes vulnérables comportent des enfants institutionnalisés ou à peine sortis des foyers, des enfants dont les parents sont partis travailler à l’étranger, des enfants roms, des femmes non éduquées et pauvres, des migrants et des demandeurs d’asile », peut-on lire dans le rapport. En Roumanie, disaient les Américains, la justice, les procureurs et les services chargés de la protection de l’enfance se rangent plutôt du côté des trafiquants que de celui de la victime. Suite à ces critiques, le pays a lancé en mai dernier une Stratégie nationale de lutte contre le trafic de personnes. De cette manière, Bucarest se propose de mettre en place des mesures censées diminuer ce phénomène, identifier les victimes et punir les criminels.

     

    La guerre en Ukraine a empiré les choses 

    La situation en Roumanie s’avère encore plus compliquée depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022. Le pays s’est vu pris d’assaut par des réfugiés, dont beaucoup d’enfants non accompagnés ou séparés. Je me souviens que dans les premières semaines de guerre, la Police roumaine conseillait aux femmes et enfants ukrainiens de ne pas monter dans des voitures avec des inconnus qui souvent, les attendaient à la frontière pour, disaient-ils, les sauver. Par conséquent, les autorités roumaines ont obligé tous ceux qui voulaient porter secours aux réfugiés, qui voulaient les héberger ou les transporter, de s’enregistrer à la police.

    Pour revenir aux disparitions pour ainsi dire, quotidiennes, auxquelles les pays se confrontent, la plupart sont dues au manque de surveillance de la part des adultes, au manque de communication en famille, à l’abandon scolaire ou encore à la peur de se faire gronder pour des mauvaises notes, à un mauvais entourage, aux conflits en famille. Beaucoup d’enfants sont retrouvés dans les premières 24 à 48 heures suivant leur disparition. Mais les chances de retrouver un enfant disparu diminuent au fur et à mesure que le temps passe. Voilà pourquoi il est si important  de disséminer la nouvelle par des messages d’alerte. En Europe, le réseau téléphonique d’assistance aux enfants disparus est opéré par des organisations nationales mises en place dans 32 pays. C’est un service qui fonctionne 24 sur 24 et qui offre gratuitement du soutien émotionnel, psychologique, social, administratif.

    Dans un descriptif de programme que la Roumanie a mis en place au bénéfice des enfants, nous lisons que « la Roumanie est l’un des rares pays de l’Union européenne à disposer d’un projet de stratégie de protection et de promotion des droits de l’enfant pour la période 2021-2027, stratégie alignée sur la programmation de l’Union européenne et répondant aux recommandations par pays formulées par cette dernière. La stratégie donne la priorité aux actions et aux investissements en faveur des droits de l’enfant, en se fondant sur une approche holistique et intégrée aux niveaux national et local, ce qui permet de passer d’un système réactif à un système préventif. »

    Voilà cher M. Paul Jamet, un petit aperçu sur le sujet des enfants disparus. Un sujet qui, comme vous le dites très bien, n’est pas trop gai, mais il est très nécessaire, notamment de nos jours, quand les conflits éclatent de partout et le nombre d’enfants seuls, abandonnés ou orphelins augmente.

     

    Déplaçons-nous en Australie, plus précisément à  Melbourne d’où nous écoute notre auditeur Jayce GILBERT qui nous a envoyé un rapport d’écoute bien fourni. Nous sommes fort contents que nos programmes vous semblent très intéressants, merci de nous le dire. Et puis, merci aussi de rester à l’écoute du Courrier des auditeurs. La revedere, cher ami !

     

    Dirigeons-nous vers l’Afrique pour passer notre bonjour à M. Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Notre ami a écouté les infos et le volet actualité et il recevra une carte QSL de confirmation.

     

    Retour en France, plus précisément dans le bassin d’Arcachon, pour passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan, de Biganos. Comment allez-vous, cher ami ? Je pense que vous suivez les JO de Paris, car vous les mentionnez dans votre rapport d’écoute. Les dossiers de l’actualité figurent parmi les programmes que vous suivez sur les ondes de RRI, tout comme nos chroniques Société sur la santé des Roumains, ou encore la rubrique touristique Visitez la Roumanie, le programme de jazz ou encore le Courrier des auditeurs. Merci bien de tous ces détails concernant nos émissions. Au nom de tous mes collègues, on vous souhaite un bel été et à bientôt de vous lire !

     

    Restons toujours en France et déplaçons-nous dans le département des Vosges pour un petit coucou amical à Marcel Kurtz qui nous a écoutés le 19 juin dernier. Nous sommes fort contents que nos commentaires et notre musique vous plaisent. Bien sûr que votre rapport d’écoute sera confirmé, mais comme c’est la période des vacances, il faut patienter un peu plus que d’habitude. Nous sommes une toute petite équipe de 5 personnes et nous sommes censés faire tout aussi bien sur les ondes, que sur le site et dans la correspondance. En revanche, à la différence des années précédentes, à partir de cette année, les QSL sont électroniques et donc, elles sont envoyées par mail. Ceci dit, je vous souhaite une excellente continuation sur nos ondes.

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un mois. En attendant, portez-vous bien, prenez soin de vous, profitez du soleil et de l’été et croisez les doigts pour les sportifs au tableau des JO de Paris.

  • Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez. Me voici de retour de vacances après 3 semaines sous la pluie bretonne. Autant vous dire que le retour à Bucarest en pleine canicule n’est pas simple. Difficile de se remettre au travail par cette chaleur. Heureusement, j’ai grand plaisir à retrouver mes collègues de la radio et à lire tous vos messages. Cela permet de remettre le pied à l’étrier en douceur, et je vous en remercie. J’ai le sentiment de vivre au ralenti, le moindre effort est compliqué. D’autant que j’essaie de ne pas trop utiliser l’air conditionné chez moi. Bref, malgré la météo peu propice à la bronzette, cette petite escapade en Bretagne m’a fait le plus grand bien. C’est toujours l’occasion pour moi de redécouvrir le littoral, les plages sauvages, et je rentre toujours un peu nostalgique. Même si avec l’ouverture des JO aujourd’hui même, je suis bien heureuse de ne pas être en France et encore moins à Paris. Cela doit être intenable. Ici Bucarest se vide tranquillement, les gens commencent à partir en vacances. C’est très calme, l’atmosphère est très étrange. On est loin du tumulte habituel, et ce n’est pas plus mal. Je profite donc de ce calme pour fouiller dans la boîte mail de la Radio et découvrir avec joie vos messages estivaux. Sans plus attendre, nous y voilà, il est grand temps pour moi d’y répondre !

     

     

    Commençons par saluer chaleureusement M. Busneag d’Allemagne, qui nous a écrit le mois dernier en roumain ! je traduis donc pour nos auditeurs : « Quelle bonne surprise dimanche, le 23 juin, de découvrir RRI en langue française ! quelle bonne nouvelle, je vous félicite du fond du cœur et vous souhaite de pouvoir continuer à émettre pendant encore de très nombreuses années ! ». Va multumim Dl Busneag, nous vous remercions pour ses encouragements et sommes ravis d’avoir des retours d’auditeurs roumains. Nous espérons nous aussi pouvoir continuer à émettre pendant longtemps ! on croise les doigts !

     

     

    Nos amitiés à notre cher Paul Jamet de France, qui sait toujours trouver ce qu’il faut pour alimenter nos rubriques du courrier des auditeurs ! Vous nous avez fait parvenir un article des plus surprenants au sujet de la cavale du couple Ceausescu en 1989, qui après avoir pris la fuite en hélicoptère, a terminé sa course à bord de trois Dacia différentes avant de se faire arrêter. Vous nous écrivez à ce sujet: « Qu’en pensez-vous ? Certes, vous avez souvent abordé dans vos émissions ces pages de l’histoire contemporaine de la Roumanie, de la chute du régime de Ceausescu mais pas forcément celui du rôle (involontaire) de quelques véhicules de la marque DACIA dans la fuite éperdue du couple Ceasescu … ». Vous avez raison, cette partie de l’histoire est rarement évoquée, je n’en avais d’ailleurs personnellement jamais entendu parlé et l’ai découvert grâce à l’article que vous avez partagé avec nous. Je dois reconnaître que malgré la violence des évènements, cette partie semble presque surréaliste, tant elle semble sortie d’un mauvais western. Pour ce qui est du rôle joué par les automobiles Dacia, je dirais qu’il n’est pas surprenant puisque la marque était la seule disponible sur le marché roumain sous le communisme. En tout cas un grand merci pour cet épisode de l’histoire roumaine que l’on ne mentionne pas assez selon moi !

     

     

    Bien le bonjour à M. Belgrid du Maroc que nous remercions pour son message dans lequel il nous écrit « Je vous souhaite du bonheur et du succès. Je m’excuse d’être en retard à cause des souffrances causées par le tremblement de terre. Nous vivons toujours dans les pires conditions et nous vivons toujours dans des tentes en plastique. , ma patience est à bout. C’est la raison qui m’a fait ne plus pratiquer le passe-temps de l’écoute ou même de la messagerie. ». Nous avons beaucoup entendu parlé du tremblement de terre lorsqu’il s’est produit dans votre pays, mais très peu de la suite des évènements. Nous sommes désolés d’apprendre que la situation ne s’est pas améliorée depuis et que vous êtes obligés de continuer à vivre dans des tentes. Nous vous envoyons tout notre soutien et espérons que des choses seront bientôt mises en place pour vous venir en aide afin que vous puissiez retrouver un semblant de normalité.

     

     

    Salutation à notre cher Jacques Augustin de France qui nous écrit régulièrement pour partager avec nous ses rapports d’écoute mais aussi pour nous poser des questions au sujet de la Roumanie. Vous nous avez récemment demandé « Pratiquer le kayak dans le delta du Danube ou un défi à relever pour la jeunes dans la région si particulière reste captivante. Votre volet sur le sujet m’a vivement Intéressé. Mais le réchauffement climatique fait-il fuir les oiseaux dans le delta du Danube? ». Le delta est une réserve naturelle protégée, la plus importante de Roumanie, et les Roumains en sont très fiers ! Les associations ainsi que les autorités locales œuvrent pour protéger aux mieux ce paradis pour les oiseaux. Mais vous mettez en effet le doigt sur un sujet épineux, puisque le réchauffement climatique a  en effet un impact sur l’environnement et donc sur l’habitat des oiseaux. Ainsi, ces derniers sont surveillés de très près afin de s’assurer qu’ils reviennent bien chaque année nicher dans les méandres du delta. Et bien sûr, les ONG font tout leur possible pour que le tourisme ne mette pas en péril la vie de la faune et de la flore locale. Je vous invite à vous rendre sur notre site dans la rubrique « planète verte », de nombreuses chroniques ont abordé ce sujet sous plusieurs angles, je suis certaine que cela pourra vous éclairer sur le sujet et vous permettre d’en apprendre davantage. N’hésitez pas non plus à vous rendre sur le site de la SOR (société ornithologique de Roumanie), une association très engagée  dans la protection des oiseaux, qui devrait vous permettre d’approfondir encore davantage ce sujet.

     

     

    Un grand merci à M. Saber qui nous écrit quant à lui du Maroc, et qui nous a fait parvenir son rapport d’écoute. Je n’ai pas souvent croisé votre nom dans notre boîte mail, alors je vous remercie chaleureusement et vous encourage à nous écrire davantage pour nous faire part de vos impressions sur nos émissions. Nous sommes toujours ravis d’avoir des retours de nos auditeurs du monde entier !

     

     

     

    Bien le bonjour à M. Faye qui nous écoute quant à lui du Sénégal ! Vous nous aviez contacté il y a peu au sujet de notre nouveau site internet. Merci d’avoir pris le temps de nous répondre à nouveau au sujet de la question des podcasts de nos émissions. En effet, maintenant que j’ai mieux compris votre question, j’ai le regret de vous confirmer que nous ne proposons pas nos chroniques sous forme de podcast individuel. Vous pouvez réécouter notre émission en intégralité sur le site via la plateforme Soundcloud, ainsi que certaines de nos émissions comme RRI Alternatives ou Le Son des mots. En tout cas merci d’avoir soulevé cette question qui fournit une bonne piste de réflexion pour notre équipe. Enfin, vous me demandez dans votre dernier message si je suis française, la réponse est oui, mais je suis installée en Roumanie depuis bientôt 8 ans.

     

     

    Nos amitiés à notre fidèle M. Marsan de France lui aussi, qui nous écrivait en juin

    « Merci à Charlotte pour ce courrier et avoir lu mon message d’espoir en une société plus juste, plus humaniste, plus fraternelle. Vous avez évoqué le sujet de la Transnistrie. Où en est la situation vis à vis de la Russie ? Et de la guerre en Ukraine ? La population est elle proche de l’idéologie européenne ? ». Merci à vous pour ce chaleureux retour, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de lire ce genre de message et il me semble important de les partager. Pour ce qui est de la Transnistrie, il me semble que la situation est quelque peu tendu en République de Moldova, qui semble se revendiquer en grande partie pro-européenne. Toutefois, la Transnistrie s’est toujours alignée sur la Russie, dont elle accueille les troupes, elle s’est d’ailleurs autoproclamée indépendante en 1992. Toutefois il est intéressant de souligner qu’elle n’est pas reconnue comme telle par de nombreux pays, notamment les états membres de l’UE, mais surtout, pas même par la Russie. Au-delà de la question de l’indépendance de cette région russophone, les autorités moldaves s’inquiètent non seulement de la présence militaire russe sur ce territoire, mais aussi des similitudes qui existent entre la situation de l’Ukraine et celle de République de Moldova, dans sa relation avec son voisin russe. Pour cette raison, le pays tente de se rapprocher au plus vite de l’UE et de l’OTAN, avec le soutien des pays alliés et voisins, dont la Roumanie.

     

    Voilà chers auditeurs, j’espère que cette petite chronique estivale vous aura plu. Je vous souhaite un excellent week-end et vous dis à très bientôt !

     

  • Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? Comment profitez-vous de cet été ? Avez-vous prévu des vacances ? Préférez-vous rester à la maison ? Quelles sont les tendances pour cette saison estivale ?

     

    Clin d’oeil sur les vacances des Roumains en 2024

     

    Les Roumains préfèrent, eux, des vacances en terre roumaine, selon une enquête réalisée par la banque CEC Bank en partenariat avec le site financier FinZoom.ro et publiée début juillet par l’agence de presse Agerpres. Selon cette enquête, 66 % des personnes interrogées ont déclaré passer leurs vacances en Roumanie. Parmi elles, 32 % ont opté pour la mer, 27 % pour la montagne et environ 7 % passeront leurs vacances chez des membres de leur famille à la campagne.

     

    Le plus probablement c’est le budget qui influe le plus sur ce choix.Conformément à la même enquête, 10,5 % – dépenseront moins de 200 euros,  26 % des Roumains ont affirmé allouer entre 200 et 600 euros pour leurs vacances de cet été, 14 % ont prévu un budget allant de 1 200 à 2 000 euros et 7 % seulement dépasseront les 2000 euros.

     

    Sans doute, le budget va main dans la main avec la durée des vacances, car il paraît que les Roumains n’allouent pas beaucoup de temps non plus au repos : 38 % affirment prendre uniquement 3-4 jours de vacances cette année, 40 % – ont prévu 7 jours, 12 % des Roumains partiront pour une dizaine de jours et un peu plus de 6 % des personnes interrogées ont décidé de prendre 14 jours de repos, voire plus.

     

    Quels sont leurs objectifs ? Le repos, avant tout, affirme plus de la moitié. 31 % se proposent de joindre l’utile à l’agréable, 13 % préfèrent visiter des objectifs touristiques et 1 % ont affirmé partir en vacances pour faire du shopping. Au sujet de cette même enquête, le site d’une télévision privée conclut : « Les Roumains ont touché le fond du sac, pour ce qui est des congés, les budgets se sont réduits considérablement. Un quart des Roumains espère se débrouiller avec 3000 lei (600 euros)  et un tiers seulement se permet une semaine de repos ».  Voilà, en bref les tendances de cet été.

     

    Notons pour terminer que les destinations à l’étranger préférées des Roumains cet été, selon une autre étude sont la Grèce, l’Italie, la Turquie et l’Espagne. En dehors de l’UE, c’est notamment l’Egypte qui attire les touristes roumains.

     

    Et vous, chers amis ? Quelles sont les tendances chez vous ?

     

    Le Bulletin du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie

     

    Je commence par remercier le Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie pour les bulletins envoyés régulièrement tant par email que par courrier postal. C’est très intéressant à lire, cela témoigne de votre dévouement pour cette véritable passion qui est l’écoute des radios internationales du monde entier et cela permet aussi de voir qui sont les acteurs qui restent dans le domaine des ondes courtes, tant du côté du public, que du côté des radios du monde. Merci chers amis, de parler toujours des débuts de la radio et de son parcours au fil des décennies, cela permet de garder vive l’image que la radio a eue au fil du temps avant de devenir un média plurivalent. Merci aussi de faire de la place à RRI en français entre vos pages et de partager avec vos adhérents les informations que vous trouvez utiles sur notre site et dans nos émissions. Et plus précisément, au nom de toute l’équipe, je vous remercie d’avoir alloué une place exhaustive dans une des éditions précédentes du Bulletin du radio DX aux principaux événements prévus l’année dernière à Timisoara en tant que capitale européenne de la culture. Merci de garder vive la flamme de la francophonie en mettant les projecteurs sur toutes les radios qui font des émissions en langue française, dont RRI. En parcourant votre magazine on fait un véritable tour du monde, à commencer par la Roumanie, en passant par la Slovaquie, en s’arrêtant au Japon et à Taïwan, avant d’arriver jusqu’en Amérique du Sud. Et ce ne sont là que quelques exemples.

     

    Et un grand merci pour ce petit mot qui accompagne un de ces bulletins et que j’aimerais partage avec tout le monde : « Avec nos remerciements pour votre participation à ce Bulletin, grâce à vos émissions en langue française sur les ondes internationales. De quoi élargir nos horizons et nous faire découvrir la Roumanie ! » Et voici un autre petit mot qui dit : « Avec tous nos remerciements pour vos émissions passionnantes qui nous font découvrir l’actualité et la culture de la Roumanie sur les ondes courtes et sur Internet. Merci pour les liens tissés entre RRI et les écouteurs francophones ».   

    Merci à vous chers amis de rester tellement actifs, d’une année à l’autre ! A très bientôt sur les ondes ou sur notre nouveau site qui est pas mal du tout d’ailleurs !

     

    Antennes du Perche, la revue du Radio Club du Perche

     

    Et c’est toujours pour leur travail constant au nom de la francophonie et des ondes courtes, que nous remercions nos amis du RCP, dont nous recevons toujours la revue trimestrielle Antennes du Perche. Réalisée soigneusement, avec une place privilégiée pour les membres du club, actuels et anciens, avec des articles techniques très intéressants pour les passionnés du domaine, avec un clin d’œil sur les radios internationales du monde entier avec leurs différents journalistes, avec aussi une place de choix réservée aux amateurs de vieilles radios. Merci à vous tous pour votre assiduité !

     

    Joël Houzelot, France

     

    Après les clubs, saluons aussi quelques amis de longue date de RRI. Bien le bonjour à Joël Houzelot de France qui écrivait il y a quelque temps : « Souvent à l’écoute de votre radio le matin, voici un rapport d’écoute pour confirmer ma fidélité à votre station. » Merci beaucoup cher ami. Etant donné qu’il s’agit d’un rapport de 2023, il ne peut être confirmé que par une carte QSL électronique, par email. Alors, cher ami si vous êtes à l’écoute, nous vous prions de nous écrire un email à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr. Apparemment, votre adresse email ne figure pas dans notre base de données. Merci d’avance !

     

    Roger Roussel, Canada

     

    Roger Roussel du Canada nous gâte, comme d’habitude de petits souvenirs de son pays – des autocollants notamment, mais aussi de superbes timbres-poste – et nous lui en remercions. Il nous envoie toujours des rapports d’écoute par courrier postal classique. Bien noté, votre adresse email, merci de nous l’avoir communiquée. Quant aux rapports de 2024, pour l’instant nous ne savons rien au sujet des QSL, même pas la thématique. Pour des raisons budgétaires, la radio a eu d’autres priorités cette année que les cartes QSL.

     

    Par ailleurs, toutes nos félicitations, cher Roger Roussel pour avoir reçu en 2023 la médaille du jubilé de platine de Sa Majesté la reine Elisabeth II. Voici son message :

     

    « En effet, en novembre 2021, j’ai envoyé une lettre à mon député lui expliquant les nombreuses composantes et aspects de l’écoute des ondes courtes. Par le fait même, j’ai renseigné et fait découvrir à mon député le merveilleux monde des ondes courtes. Suite à mes informations envoyées à mon député concernant les nombreux aspects relatifs et tout ce que cela comporte et ce depuis 1979, le député a jugé que je devais être récipiendaire d’une médaille afin de souligner mon excellent travail à ce niveau. À ce moment-là, mon député provincial a entrepris les démarches nécessaires afin que je puisse recevoir un tel honneur. Comme vous le savez, depuis mai 1979 des milliers d’heures d’écoute des stations de radios étrangères via les ondes courtes, mes participations à des concours de connaissance sur les pays respectifs, plusieurs entretiens téléphoniques avec les journalistes et animateurs et mes nombreuses correspondances sont pour moi une passion.

    De par mes initiatives personnelles, j’ai fait et je continue de faire connaître les différentes composantes et beautés de mon pays le Canada, de ma province le Nouveau-Brunswick et de ma région. Également, mes nombreuses années à l’écoute des radios étrangères me permettent de découvrir et de mieux comprendre les différentes facettes composant chaque pays. Pour cela je vous remercie grandement, chers amis de la radio de produire et de diffuser des émissions de grandes qualités.

    Au cours de mes nombreuses années à l’écoute des ondes courtes une amitié sincère s’est développée entre vous mes amis et moi-même. Cette médaille du jubilé de platine de la reine Elizabeth Il est pour moi un exploit important. Cette reconnaissance c’est également le fruit de votre excellent travail et de vos relations personnelles avec les auditeurs. J’ai été récipiendaire de cette médaille en grande partie grâce à vous. Pour cela, je vous en remercie profondément et je vous en serai éternellement reconnaissant. Soyez fiers de vos accomplissements et de votre travail. »

     

    Cher ami, c’est nous qui sommes fiers de vous et de vos efforts continus de faire connaître à toutes et tous l’importance des radios internationales. C’est nous qui vous en remercions ! Et un grand merci aussi pour la photo, car c’est toujours très important de mettre un visage sur les messages écrits que nous recevons.

     

    Ceci dit, chers amis, je vous remercie de votre attention et je vous dis à très bientôt pour un nouveau Courrier des auditeurs.

     

     

  • Le courrier des auditeurs du 19.07.2024

    Le courrier des auditeurs du 19.07.2024

    Bonjour, amis auditeurs de RRI, et soyez les bienvenus pour cette nouvelle rencontre sur nos ondes. Je suis de retour au travail après une dizaine de jours de vacances et un séjour en Egypte et je peux vous dire qu’en Roumanie il fait tout aussi chaud. Qui plus est, il est beaucoup plus difficile de supporter des températures de plus de 40 degrés à l’ombre en Roumanie, à cause de l’humidité plus élevée. Et puis, ici à Bucarest on n’habite pas un hôtel tout compris et notre navette quotidienne ne relie pas le restaurant à la plage, aux toboggans et à la piscine. Enfin, quelques pluies et orages ont apaisé la vague de chaleur qui s’était emparée de toute la Roumanie pendant plusieurs semaines. Et cette alternance entre vagues de chaleur et épisodes orageux devrait se poursuivre tout le long de l’été. Somme toute le réchauffement climatique est bien présent en Roumanie, dont le climat deviendra carrément méditerranéen, selon les spécialistes. Une autre réalité à laquelle on devrait s’habituer.

    Nouari  Naghmouchi

     

    Et je commence ce courrier des auditeurs justement par quelques conseils que nous à transmis en début d’été Nouari  Naghmouchi d’Algérie que je tiens à saluer chaleureusement. Notre cher auditeur  nous met en garde sur les coups de chaleur. « Le coup de chaleur se produit lorsqu’une absence de vent ou une forte lumière du soleil directe se combine avec des températures et une humidité élevées. La régularisation de la température devient difficile et la chaleur est piégée dans le corps, ce qui entraîne un coup de chaleur. Les principaux symptômes du coup de chaleur sont les vertiges, les crampes dans les jambes etc… Une transpiration irrépressible, des maux de tête, des nausées et une forte fatigue sont également des symptômes associés au coup de chaleur. » Quelles seraient les mesures à prendre ? Notre ami répond : « Rester hydraté, bloquer la lumière du soleil à l’extérieur, porter un chapeau ou utiliser un parasol à l’extérieur etc…. » Merci beaucoup pour tous ces conseils. Nous les avons déjà mis en pratique ces deux dernières semaines, durant le premier code rouge le plus long et le plus étendu de l’histoire de la Roumanie. Et j’ose même dire que, désormais, il faudra en tenir compte quotidiennement, chaque été.

     

    Jacques Augustin

     

    Je tiens aussi à remercier tous ceux et toutes celles d’entre vous qui nous ont envoyé des rapports d’écoute. Je mentionnerais surtout les rapports de M Jacques Augustin de France, qui nous demande toujours au sujet de la météo : « si la Roumanie souffre beaucoup du réchauffement climatique après les gros dégâts causés par les pluies torrentielles de la semaine dernière? » Effectivement, M Augustin, malgré des épisodes de pluies torrentielles aux mois de mai et juin, qui reviennent d’ailleurs le long de l’été, le réchauffement climatique se traduit en Roumanie par une sècheresse pédologique, puisque depuis plusieurs années les hivers sont particulièrement secs et que les pluies du printemps et du début de l’été n’arrivent pas à compenser le déficit d’eau dans les sols.

     

    Paul Jamet

     

    Je salue aussi notre ami Paul Jamet de France, qui nous envoie plusieurs rapports d’écoute et accompagnés sa réaction aux élections qui ont eu lieu en Roumanie en début d’été (je cite) : « Des erreurs énormes sont apparues. Le parti libéral de Dacian Ciolos réclame un recomptage national. Le président de l’autorité électorale refuse. Tempête dans un verre d’eau ou vrai scandale électoral ? Depuis que les communistes ont été évincés du pouvoir en Roumanie les fraudes électorales ont-elles réellement disparu ou reste-t-il encore quelques cas résiduels ? Par ailleurs, l’article évoque la place des bénévoles dans les opérations de dépouillement. Il en est de même en France ; sans les bénévoles, y compris comme assesseur, les municipalités auraient bien du mal à organiser des élections ! »

    A ce sujet, je ne peux qu’affirmer que des fraudes électorales présumées apparaissent presqu’à chaque tour de scrutin en Roumanie. Il y a, certes, des soupçons, mais dans la vaste majorité des cas, ceux-ci se sont avérés faux ou bien des mesures ont été prises pour que ces irrégularités ne se produisent plus. Cette année, les erreurs dans l’organisation de la dépouille et le décompte des voix étaient inévitables à cause de l’organisation simultanée de deux scrutins : élections locales et pour le parlement européen. Cinq urnes dans chaque bureau de vote, un weekend caniculaire, de la fatigue parmi les membres des commissions électorales, une présence assez importante aux urnes et voilà que toutes les conditions étaient réunies pour arriver à des erreurs de décompte de voix, volontaires ou non. Et les plus touchés par ces erreurs sont les petits partis, dont celui de M Ciolos, pour lesquels chaque bulletin de vote est important. D’ailleurs Dacian Ciolos a admis que le score national décroché par son parti Reper était un échec et a annoncé son retrait de la politique partisane, selon des sources politiques citées par les médias roumains. M Ciolos souhaite rester actif en Roumanie et en Europe, mais il compte se concentrer sur des projets des domaines de l’agriculture, de l’environnement, de l’alimentation et du développement local.

     

    Christian Ghibaudo

     

    C’est toujours par la canicule que commence le mail de notre auditeur Christian Ghibaudo de France. Il nous demande ensuite : « Où en est la construction de la Cathédrale du Salut de la Nation Roumaine ? Je me rappelle quand je suis venu pour la dernière fois (mai 2022) à Bucarest, j’avais rencontré un Pope qui m’avait dit qu’elle serait plus grande ou plus haute que le Palais du Parlement, souvenir du régime communiste. Je vous parle de ça, car ce matin, dans le journal local Nice Matin, on parle à nouveau de la construction de la cathédrale orthodoxe roumaine au nord de Nice. Le protopope Radu Totelecan, annonce sa consécration pour Noël 2025 ! Bien sur dés que la construction sera terminée, je ne maquerai pas d’aller y « jeter » un œil. » Merci pour ces informations et pour votre question M Ghibaudo. Les travaux à la construction de la Ccathédrale du salut national de Bucarest se poursuivent à un rythme constant. Le bâtiment commence déjà à dominer le paysage urbain de la Capitale roumaine, car il est plus haut que le célèbre Palais du Parlement. Déjà, ses coupoles dorées brillent sous les rayons du soleil et du haut de son clocher, au mois d’avril, on pouvait apercevoir clairement le massif de Bucegi des Carpates Méridionales. Rappelons-le, la Cathédrale du salut national a une hauteur maximale de 120 mètres au niveau de son clocher principal. Selon le dernier rapport sur la situation des travaux, publié début avril sur le site basilica.ro de l’Eglise orthodoxe roumaine, les travaux en cours visent tant l’intérieur que l’extérieur et surtout les installations nécessaires au fonctionnement de l’édifice, les mosaïques, les décorations extérieures et autres constructions, notamment à l’entrée du complexe religieux. A l’intérieur, les mosaïques illustrant des saints et des scènes bibliques sont presqu’achevées et la lumière qui passe par les vitraux ne fait que les embellir. Peu à peu, cet édifice particulièrement controversé commence à occuper une place importante dans le paysage de la capitale roumaine pour devenir un des principaux sites touristiques de la ville et, pourquoi pas, un de ses symboles.

    Et je continue le message de Christian Ghibaudo de France : « Ainsi donc, à Washington, l’OTAN a décidé de poursuivre le processus d’intégration de l’armée ukrainienne et de lui allouer un appui de 40 milliards d’euros pour l’année à venir. S’y ajoute le transfert des avions de combat F-16 du Danemark et des Pays-Bas, demandé depuis longtemps par Kiev. Malheureusement j’ai bien peur, que tout cela ne s’arrête en janvier prochain, avec l’éventuelle élection de Donald Trump aux États Unis. On verra donc une victoire de la Russie et surtout on constatera la mort de milliers de personnes (des deux côtés), et la destruction des économies ukrainienne et européennes. Voilà le résultat des hommes politiques pour sois disant protéger les citoyens… » Cher ami, c’est une perspective assez sombre, que je ne partage pourtant pas. Mais, on me reproche assez souvent d’être un optimiste incurable. A mon avis, n’importe qui sera le nouveau locataire de la Maison Blanche, l’appui que les Etats Unis accordent à l’Ukraine se poursuivra, malgré tous les débats et toutes les positions contradictoires. Même, l’ex-président américain Donald Trump, actuellement favori au scrutin présidentiel, a affirmé à plusieurs reprises que l’appui américain se poursuivrait si les autres alliées en faisaient de même. Et actuellement, le soutien européen est, à mon sens, immuable. Certes, les progrès dans l’intégration des nouveaux avions F-16 sont lents et se déroulent à différents endroits, dont la Roumanie, dans un environnement dominé par la discrétion et le secret, mais, à mon avis, l’Ukraine a bien appris les leçons de ses erreurs commises l’année dernière. On verra bien ce que lui réservera l’avenir, mais, comme je l’ai déjà dit, je reste optimiste.

     

    Autres rapports d’écoute

     

    Et avant de terminer, permettez-moi de passer en revue quelques auditeurs qui nous ont envoyé des rapports d’écoute. Je mentionnerais Anand Mohan d’Inde, qui précise pourtant que la qualité de l’écoute n’était pas des meilleures. Nous sommes pourtant heureux de découvrir que nos émissions peuvent être écoutées aussi dans cette partie du monde. Mentionnons aussi le rapport d’Alessio Carboni, d’Italie, qui donne un score général SIMPO de 5 sur 5 à ses conditions d’écoute. Et également au sujet d’auditeurs du Service Français de RRI provenant de régions inédites, je dois citer aussi le rapport de Réginaldo Anunçiaçao qui nous écoute dans la ville de Barra Mansa, de l’Etat de Rio de Janeiro, au Brésil. Et c’est ici que s’achève ce courrier des auditeurs de RRI. Merci de l’avoir suivi. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir, où que soyez. Je suis très contente de vous retrouver au micro de votre courrier, surtout que nous avons plein de choses à discuter en cette fin de semaine. Une fin de semaine plutôt spéciale, car c’est la Fête nationale de la France. Mais aussi la fin du baccalauréat et le début des inscriptions pour les facultés. Et cette fois-ci, je suis directement concernée, car ma fille a terminé le lycée, elle a eu son bac et s’apprête à passer ses épreuves d’admission à l’université. Elle compte faire des études de mise en scène et la concurrence s’annonce acerbe. L’année dernière, une soixantaine de candidats se sont disputés les dix places disponibles. Donc, j’ai besoin de vos encouragements !

     

    Avant de passer à vos lettres et à vos messages, permettez-moi de présenter les condoléances de toute notre équipe à notre cher ami Guy Le Louet, secrétaire et ancien président, de Radio Club du Perche qui a perdu son épouse. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous espérons que nos émissions estivales vous apportent un peu de confort émotionnel dans cette période triste.

     

    La rétrospective Brancusi du Centre Pompidou

     

    Bonjour cher Jean Marc Olry, de France et merci de m’avoir donné brièvement de vos nouvelles. Je suis très contente que vous avez eu l’occasion de visiter la rétrospective Brancusi du Centre Pompidou. Ouverte du 27 mars au 1er juillet dernier, l’exposition a réunit des sculptures, des photographies, des dessins et des films censés mettre en avant la création et la personnalité de cet immense artiste considéré à juste titre, comme l’inventeur de la sculpture moderne. « La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995. Une occasion unique de découvrir sous un jour nouveau cet immense artiste du 20e siècle. », est-il marqué sur le site de l’exposition.

     

    Les élections en France vues par la presse roumaine

     

    Et puis, dans le même message, notre ami Jean Marc Olry se penche sur un sujet beaucoup plus stressant, à savoir la politique. Hé bien, chers amis, si vous pensez que l’été est la saison de la dolce far niente, de la détente, du calme, du repos et des plages ensoleillées, détrompez-vous ! L’été 2024 est tout ce que l’on veut sauf calme. Il suffit de regarder vers la scène politique du monde pour commencer à sentir des frissons dans le dos. Pendant que les Etats Unis se préparent pour un scrutin présidentiel dont l’enjeu reste immense, la France, elle, nous inquiète par  un changement radical qui se produit au sein de sa classe politique et qui sera, on le craint, lourd de conséquences dans les années à venir. Notre ami, Jean Marc Olry nous en parle et s’interroge sur la manière dont les milieux intellectuels roumains – journalistes, écrivains, gens du spectacle voient-ils  la France et les Français en ce moment stressant.

     

    Dans un article sur le site Contributors.ro, l’analyste politique Radu Carp, mon ancien collègue de lycée, explique pour les lecteurs roumains que de son point de vue, la participation record des Français au premier tour des élections, à savoir 69%, a confirmé que le scrutin a été plutôt, un référendum pro ou contre Macron. D’ailleurs, plusieurs journalistes de Roumanie considèrent que le président français a fait une grande erreur au moment où il a décidé de dissoudre l’Assemblée parlementaire et d’organiser des élections anticipées. Radu Carp affirme que « même si Macron estimait une victoire du Rassemblement national, il a été pris au dépourvu par la création du Nouveau Front Populaire ». Dans le même article, l’auteur cite le magazine L’Economist qui a analysé l’impacte sur l’économie française des programmes du Rassemblement national et du NFP. Si le RN s’était emparé du pouvoir, le déficit de la France aurait risqué une hausse de 0,7% à court terme pour se situer à 6,4% d’ici 2026. C’est beaucoup, mais par énorme, affirme la source. En revanche, si le FNP arrive à mettre en place ses idées, les effets sur l’économie risquent de produire un désastre, s’inquiète la publication L’Economiste. Espérons que les partis politiques trouveront une manière de cohabiter censée calmer les esprits et surtout, permettre à la France de rester une démocratie stable et prospère. Quoi qu’il en soit, l’effet des élections en France se fera sentir partout en Europe. Dans un autre article publié sur le site Republica.ro et avant le résultat du second tour, Petronela Caso citait Le Guadian qui affirmait que « la France, membre fondateur et moteur de l’UE et du G7, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, risque à présent de se transformer en un partenaire incommode dans les négociations menées au sein de l’UE et de l’OTAN. Elle risque aussi de devenir un partisan moins enthousiaste de l’Ukraine et de son adhésion européenne ». Malheureusement, à l’heure actuelle, l’instabilité et l’absence totale de prédictibilité aussi bien économique que politique sont les mots clé de l’Europe de nos jours. Tout cela dans un contexte de guerre et d’agression militaire qui fait de plus en plus peur.

     

    L’anthologie “Le Grand Tour” qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE

     

    Mais puisque je ne veux pas marquer le 14 juillet par de tels propos pessimistes, je me permets de changer de sujet et de parler littérature, une idée qui appartient à Paul Jamet, de France. Notre auditeur me signale par mail, l’existence d’un ouvrage fort intéressant paru en 2022, chez Grasset et intitulé « Le Grand Tour ». C’est une anthologie qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE. Pour la Roumanie, poursuit M. Jamet, « le contributeur est le grand écrivain contemporain Norman Manea exilé aux États-Unis et connu pour son ouvrage ” L’enveloppe Noire ” qui aborde un sujet très délicat, celui de la place des juifs dans la société roumaine. » D’après ce que notre ami français nous explique, Norman Manea commence sa contribution – intitulée Le Pays des Hêtres – en parlant de sa Bucovine natale – il est né près de Suceava – avant d’aborder la question de l’Holocauste. »  Comme quoi, ni même la littérature n’arrive plus à nous éloigner du politique. C’est tellement incompréhensible et douloureux de voir la légèreté avec laquelle les catastrophes de l’histoire risquent se répètent ! Cher Paul Jamet, je vais noter le titre de cet ouvrage pour le proposer en automne, au moment de la rentrée, aux libraires de Kyralina. Qui sait, peut-être qu’un d’entre eux voudrait en faire son coup de cœur.

     

    Dirigeons-nous en Algérie pour un petit coucou amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Nous sommes contents de vous savoir à l’écoute de notre volet actualité et les détails que vous avez notés vous valent une belle carte QSL électronique. Un peu de patience et vous allez la recevoir dans votre boîte mail. A bientôt de vous lire !

     

    Revenons en France pour un clin d’œil amical à Philippe Marsan de Biganos à qui je dis un grand merci pour son rapport d’écoute très bien fourni pour le mois de mai. M. Marsan a été à l’écoute entre autres, de nos actualités, de la chronique consacrée à l’agenda culturel, d’une nouvelle édition Visitez la Roumanie lors de laquelle RRI vous a emmené au bord de la mer Noire. Merci également d’avoir suivi le programme musical de jazz et, bien évidemment, le Courrier des auditeurs. Puisque le rapport d’écoute date du dimanche de Pâques orthodoxes, notre ami a pu apprendre au micro de RRI des détails sur les traditions roumaines à l’occasion des fêtes pascales. Valentina au micro du courrier en ce moment, a fait le tour des plats que les Roumains préparent en ce jour spécial. Cher Philippe Marsan, j’espère que vous profitez en ce moment du calme de l’été pour écouter RRI et concocter des rapports d’écoute qui nous servent beaucoup dans notre travail. Je vous passe le bonjour de nous tous et à bientôt de vous lire !

     

    Madame, Monsieur, l’actuelle édition du courrier touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois. En attendant, portez vous bien, profitez du soleil et des vacances et écoutez RRI

  • Le courrier des auditeurs du 05.07.2024

    Le courrier des auditeurs du 05.07.2024

    Des rêves de vacances

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? En Roumanie l‘été est bien installé, les jours de canicule alternent avec les pluies et les orages, les vacances scolaires sont là et la capitale est presque vide, les gens rêvent de la plage et de la mer ou bien de la fraîcheur et du vert des montagnes. Beaucoup de monde est déjà parti en vacances. Car il y a plusieurs courants concernant les séjours. Il y a des familles qui partent dès que la clochette du dernier jour d’école a sonné. Ils profitent peut-être du fait que c’est le début de la saison estivale et que les tarifs sont un peu plus accessibles qu’en août. Ou bien ils avaient tellement hâte de se reposer, de fuir les soucis quotidiens et de se divertir en famille ou entre amis, qu’ils n’ont plus voulu attendre une seule minute. Au pôle opposé, il y a ceux qui partent en vacances en août. Soit par habitude, soit parce qu’ils travaillent pour des compagnies qui ferment durant ce mois d’été. L’autre approche est de fragmenter ses vacances et de partir une ou deux semaines chaque mois et aussi profiter des fins de semaines ou des weekends prolongés officiels.

     

    Personnellement, j’ai constaté au fil des années qu’une semaine ne suffit pas pour se déconnecter totalement, ni pour se reposer pleinement. Alors je prends toujours 3 semaines de vacances de suite et je complète avec des sorties de weekend si je peux. J’avoue quand même que j’ai de la chance, parce que je compte parmi les personnes ayant un nombre assez grand de jours de congé.

     

    Les jours de congé en Roumanie

     

    En Roumanie, selon le Code du travail, le nombre minimum officiel est de 20 jours de congé par an, samedis et dimanches non compris, bien évidemment. De même, il faut noter que les jours fériés légaux ne sont pas inclus eux non plus dans la période totale destinée au repos. Dans le système public roumain, ce nombre de jours peut augmenter au fur et à mesure que l’ancienneté au travail augmente. Par exemple : 21 jours pour moins de 10 ans de travail, 25 jours à partir de 10 ans d’ancienneté et ainsi de suite. Plus encore, dans le système public, les salariés peuvent obtenir, suite aux négociations avec l’employeur, jusqu’à 3 jours de vacances de plus, qui figureront dans le Contrat collectif de travail. Dans le milieu privé c’est différent, chaque entreprise mène sa propre politique des congés et chaque salarié peut négocier individuellement ses jours de vacances.

     

    Il existe des catégories de salariés qui bénéficient d’emblée de 3 jours de congé supplémentaires : les personnes travaillant dans des conditions dures ou dangereuses, les non-voyants, les personnes touchées de certains handicaps ou encore les jeunes âgés de moins de 18 ans.

     

    En plus de tout cela, les salariés de Roumanie ont droit à d’autres jours de congé : congé maladie, congé de maternité ou de paternité jusqu’à l’âge de deux ans de l’enfant, congé pour risque maternel, congé pour soigner son enfant malade. La loi roumaine oblige les salariés à effectuer la majeure partie des jours de repos l’année même et interdit la compensation en argent des jours de congé qui n’ont pas été effectués dans les délais prévus.

     

    A regarder le reste de l’Europe, on pourrait dire que la Roumanie tourne autour de la moyenne européenne. Au minimum de 20 jours de congé on rajoute 17 jours fériés, ce qui fait un total de 37 jours libres durant une année. Cependant il faudrait en enlever au moins deux, puisque au moins deux fêtes tombent à chaque fois le dimanche (Le dimanche de Pâques et celui de la Pentecôte). Donc environ 35 jours libres par an, si aucune autre fête ne tombe en weekend. C’est le même nombre qu’en Suède et au Luxembourg, un jour de moins qu’en France, en Espagne et au Portugal et un jour de plus qu’au Danemark, selon un article publié l’année dernière par le site europa.jobs.ro

     

    Qu’en est-il chez vous, chers amis ? Combien de jours de vacances sont prévus dans vos pays ? Quelle est votre approche personnelle ? Racontez-nous !

     

    Philippe Marsan, France

     

    Et puisque nous parlons de jours fériés légaux qui sont des fêtes nationales en fin de compte, voici un email de Philippe Marsan de France nous rappelle que « le 02 février marque en France le jour de la Chandeleur. Il est normal de faire sauter une crêpe en tenant dans sa main une pièce de monnaie afin que l’on ne manque pas d’argent dans l’année. “A la chandeleur, l’hiver se meurt ou reprend vigueur”. Qu’en est-il en Roumanie ? Cette date a-t-elle un sens ? »

     

    Malheureusement non, mais ce serait super si la fête des crêpes existait en Roumanie. Personnellement je tente de l’instaurer dans ma famille et de la promouvoir auprès des enfants auxquels j’enseigne le français, mais vu que le 2 février est une date sans aucune importance en Roumanie on arrive à l’oublier et on fait des crêpes quand on peut. Mais vous le savez déjà, peut-être, pour nous le symbole incontournable du printemps c’est le Martisor, ce petit porte-bonheur auquel on attache un fil tressé rouge et blanc et que l’on offre aux filles et aux femmes. Au début c’était une pièce de monnaie, mais de nos jours n’importe quel petit objet peut devenir un Martisor – des bijoux, de petits jouets et j’en passe. Vous trouverez toutes les explications sur les symboles du Martisor sur notre site à la rubrique Fêtes et traditions. Et à propos des fêtes légales que je viens de mentionner, je dois vous dire que le Martisor n’en est pas une, le 1er mars est une fête très importante pour nous, mais ce n’est pas un jour férié.

     

    Jacques Augustin, France

     

    Jaques Augustin de France, mais qui nous invite, lui,  à plonger dans le passé, dans l’antiquité pour être exacte. Il écrit : « La description de la ville historique de Sebes a retenu toute mon attention me mettant l’eau à la bouche pour un nouveau voyage en Roumanie. Mais existe-t-il beaucoup de sites de l’époque Romaine en Roumanie et quels en sont les plus Importants? »

     

    Effectivement, la Dacie a été une partie importante de l’Empire romain. Conquise par Trajan suite à la guerre de 104-105, la Dacie devint une province romaine. C’est du mélange de sa population locale avec les Romains, que sont nés le peuple roumain et la langue roumaine. C’est pourquoi la Roumanie est souvent décrite comme une île de latinité au cœur d’une mer slave. Par conséquent, les camps romains n’ont pas manqué sur le territoire de la Dacie romaine et leurs vestiges sont encore visibles par endroits sur le territoire de la Roumanie actuelle. En voici quelques exemples.

     

    Le castre romain d’Apulum, près de la citadelle d’Alba Carolina

     

    Je commence par Alba Iulia qui est une forteresse romaine dont les vestiges ont été très bien conservés. D’ailleurs, le nom romain de la citadelle était Alba Carolina. Tout près se trouve le site de l’ancien castre romain d’Apulum, un des plus importants de l’époque romaine en Dacie. Il fut construit en l’an 106 pour y faire stationner la 13e Légion Gemina, qui avait pour mission de garder les mines d’or et de défendre la route par laquelle l’or était transporté à Rome. Pour garder vive l’histoire de lieux, le Festival Romain Apulum se tient depuis 2013 sur les ruines du camp romain, avec des reconstitutions de la vie à l’époque romaine. Les gladiateurs, les soldats, les danseuses n’y manquent pas. Cette année, le festival se tient du 15 au 18 août.

    Davantage de détails sur : festivalulromanapulum.ro

    Despre eveniment

     

    Le castre romain de Porolissum, au département de Salaj

     

    Au département de Salaj, dans le nord-ouest l’on retrouve l’ancien camp militaire romain le plus important de l’époque des guerres entre les Daces et les Romains et le mieux conservé. Il s’agit de Porolissum. Bâti lui aussi en 106 en bois sur des fondations en pierre, cette fortification avait le rôle de défendre le principal endroit de la traversée des Carpates. Il s’étendait sur quelque 500 hectares et accueillait environ 5 000 soldats romains. Les civils se sont établis autour de cette forteresse qui ne cessait de grandir et qui devint en l’an 124 le centre administratif de la province appelée Dacia Porolissensis. Il existe des preuves archéologiques qui témoignent du fait que le site a été habité plusieurs siècles durant même après le retrait des Romains de Dacie en 271.

     

    Callatis, au bord de la mer Noire

     

    A l’autre bout du pays, au bord de la mer, l’ancienne cité de Callatis est aujourd’hui connue comme Mangalia, la ville la plus ancienne de Roumanie, car datant justement de l’époque romaine. Sa citadelle a été détruite et ses ruines, bien qu’elles existent de nos jours encore, ne sont pas un repère touristique majeur. Toutefois elles témoignent du passé si lointain de notre territoire et de nos racines latines.

     

    La liste des sites romains est vraiment très longue. Si bien que les principaux sites archéologiques de Roumanie font l’objet d’un dossier de candidature au Patrimoine de l’UNESCO. Cette liste pourrait aider à activer plus de 200 sites historiques et mettre ainsi en valeur leur valeur touristique et culturelle, apprend-on sur le site wansait.com

     

    Cher Jacques Augustin, le temps de me permet plus de continuer cette présentation des principaux sites romains de Roumanie, tellement ils sont nombreux. Mais j’espère que cette petite présentation a ouvert votre appétit pour les découvrir vous-même en surfant sur la Toile, sur notre site rri.ro et en suivant les émissions de RRI. Merci pour cette proposition très intéressante et à bientôt pour de nouvelles découvertes !

     

  • Le courrier des auditeurs du 28 juin 2024

    Le courrier des auditeurs du 28 juin 2024

    Pensées d’été

     

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez  ! A l’heure où vous écouterez cette rubrique, je serai déjà probablement loin, très loin sur les flots, au large de la Bretagne, où les températures sont probablement bien plus faciles à supporter qu’ici à Bucarest où la canicule sévit depuis presque 3 semaines déjà. La chaleur est étouffante et même si la ville dispose de nombreux parcs pour prendre le frais, il est difficile de trouver refuge. Les voitures sont partout, le bitume brûle. Il me tarde donc de retrouver les plages du littoral breton pour plonger quelques orteils dans l’eau fraîche.

     

    La plage de Corbu

     

    Ceci dit, je suis mauvaise langue, je me suis rendue il y a peu pour la première fois à Corbu, à quelques kilomètres seulement de Constanta sur les bord de la mer Noire. C’était incroyable, et l’eau était tellement fraîche que même la plus bretonne d’entre nous n’a pas réussi à se baigner. Mais quel paysage ! J’avais entendu parler de la plage de Corbu, souvent décrite comme l’une des plus belles plage sauvage de Roumanie, avec celle de Vadu qui n’est pas très loin. La plage était à la hauteur de sa réputation. Pour ceux d’entre vous qui connaissent un peu le littoral roumain, vous n’êtes pas sans savoir que les promoteurs immobiliers ont bétonné une large partie de la côte avec des « hôtels resorts », défigurant les plages.

     

    D’ailleurs, j’ai pu constater de mes propres yeux que ce terrible phénomène n’était pas près de prendre fin, les alentours de Constanta sur la route de Corbu continuent d’accueillir de nouvelles constructions, pas toujours très agréables à regarder. Fort heureusement, le Delta du Danube étant une zone protégée, les plages qui se trouvent à proximité ont été épargnées pour le moment, permettant ainsi aux touristes comme moi de fuir la foule et les immeubles pour se réfugier sur le sable fin, à l’ombre d’une paillotte de fortune. Quelle joie de plonger les pieds dans l’eau et regarder le cormorans pêcher à seulement quelques mètres du rivage ! Quel bonheur aussi de pouvoir aller se ressourcer dans le petit bar de plage avec une limonade bien fraîche. On en oublierait presque la guerre, la canicule, le tumulte de la ville. Ce fut un séjour très bref, mais j’en suis revenue ravie ! Je recommande donc à tous ceux et celles souhaitant découvrir la mer Noire de se rendre plutôt dans cette partie du littoral, certes moins accessible, mais beaucoup plus plaisante ! Chers auditeurs, comme vous pouvez le constater il est grand temps que les vacances arrivent…

     

    Nouari Naghmouchi, Algérie

     

    Trêve de bavardage, et commençons par saluer notre fidèle auditeur d’Algérie, M. Nouari qui nous a fait parvenir un superbe poème que voici :

     Si tu veux faire de moi

    Une habitude

    Si tu veux que l’on soit

    Deux solitudes

    Je te dirai simplement

    Que je ne suis pas doué

    Pour les amours absents

    Et je partirai…

     

    Si tu veux faire de moi

    Un ami, un amant

    Me garder près de toi

    Pour calmer tes tourments

    Je regagnerai mon île

    Car je n’suis pas doué

    Pour les amours utiles

    Pour les amours cachés

     

    Si tu veux que l’on soit

    Des amoureux

    Je te dirai tout bas :

    Ferme tes yeux…

    Si encore tu me vois

    Parmi tant de choses

    Je garderai pour moi

    Mes poèmes et mes roses

    Et je partirai…

     

    Merci pour ce joli texte, et merci de partager cela avec nous. La poésie est toujours un excellent remède je trouve contre la mélancolie, mais aussi un outils exceptionnel pour encourager la paix et l’harmonie.

     

    Amadu Faye, Sénégal

     

    On poursuit avec M. Faye que nous saluons et qui nous écrit à propos de notre nouveau site Internet :

     

    « J’ai découvert votre nouveau site. Je trouve que l’ancien était plus détaillé. Sur ce nouveau site, la rubrique courrier des auditeurs et la mise en ligne de son texte n’apparaît pas. Je magnifie le retour de l’audio de l’émission du jour tout au long de la semaine mais sur l’ancien site j’étais plus à l’aise. Je pouvais à tout moment revenir sur les archives des émissions. Sur le site de certains stations internationales comme Radio France Internationale, je peux podcaster les numéros des émissions et les réentendre à tout moment, D’ailleurs, j’ai podcasté plusieurs numéros des différentes émissions. Que pensez-vous de l’installation du podcast de vos émissions quotidiennes ?  NB: Ce texte, je l’ai rédigé sur la partie écrivez-nous de votre site mais lorsque je clique sur envoyer, quelque secondes après apparaît ” Veuillez réessayer plus tard ” (…) Je ne sais pas si la lettre que je vous ai adressée est bien arrivée en Roumanie. »

     

    Merci M. Faye pour ce message très détaillé. Vous avez été nombreux à nous faire part de vos impressions sur notre nouveau site. Nous aussi avons dû nous réadapter et réapprendre à nous orienter. Mais depuis quelques semaines, l’ensemble fonctionne plutôt bien, il suffit simplement de reprendre ses marques. Vous pouvez retrouver l’intégralité des textes du courrier des auditeurs dans l’onglet « le coin des auditeurs » dans la rubrique « le courrier des auditeurs ». Sans oublier les réponses à vos questions dans la rubriques « vos questions, nos réponses » que nous sommes encore en train de mettre à jour.

    Je ne suis pas certaine de bien comprendre ce que vous entendez par « podcaster », mais vous pouvez évidemment retrouver et réécouter nos émissions sur notre site internet, dans l’onglet « Ecoutez RRI ». Sauf problème technique, les émissions y sont chargées quotidiennement et peuvent être réécoutées à l’envi. J’espère que cela vous aidera à vous repérer et surtout ne vous découragez pas !

     

     Philippe Marsan, France

     

    Message d’espoir de notre fidèle auditeur Philippe Marsan de France qui nous écrit :

     

    « Charlotte, vous êtes jeune. Je voulais simplement rappeler cette date du 10 mai, le 10 mai 1981, victoire de l’union de la gauche en France car depuis 1958 les conservateurs, les libéraux de droite régnaient en maitre. Quel immense espoir de découvrir plus de justice, plus de culture, plus de fraternité, l’abolition de la peine de mort et bien d’autres mesures en faveur de l’humanisme. Nous y avons cru !!!! et nous y croyons encore ! »

     

    Merci pour ce message optimiste, en ces temps troublés il est important de se rappeler l’histoire !

     

    Nos remerciements à tous les auditeurs qui nous envoient régulièrement leurs rapports d’écoute de Chine, du Brésil ou encore du Canada.

     

    Paul Jamet, France

     

    Et nos amitiés à notre cher Paul Jamet de France, qui lui nous envoie régulièrement des petits paquets de rapports accompagnés de questions et de réflexions très pertinentes. Voici l’un de vos dernier message dans lequel vous nous écrivez  :

     

    « Vous avez compris que dans ce monde en pleine agitation voire en situation d’urgence j’attache de l’importance à la diversité des analyses… et je fais régulièrement le tour du monde par les ondes.  Il est vraiment dommage que certaines grandes stations aient mis la clé sous la porte… Internet a des avantages mais aussi un gros défaut : les fausses nouvelles viennent polluer nos lectures et ne sont pas toujours faciles à identifier pour un œil non averti alors que l’écoute radio a de moins en moins ce défaut vu que les stations de propagande – il en reste encore quelques unes – sont bien connues ! »

     

    Je suis bien d ‘accord avec vous M. Jamet. Internet est un outils très pertinent mais je pense que nous sommes aujourd’hui un peu dépassés et cela se retourne parfois contre nous. Nous avons souvent fait ici l’éloge de la radio, en passionnés que nous sommes tous, qui reste encore aujourd’hui associée à la découverte, l’ouverture et la liberté. La radio a encore de beaux jours devant elle j’en suis convaincue ! D’autant que beaucoup de gens écoutent aussi la radio sur internet, c’est un bon compromis me semble-t-il.

     

     

    Chers auditeurs et auditrices, c’est sur ce dernier élan optimiste que je vous quitte. Pour ceux qui nous posaient la question dans leurs messages, nous n’avons pas encore reçu les derniers QSL mais soyez assurés que vous serez les premiers avertis. Certains nous ont aussi demandé pourquoi RRI n’organisait plus de concours : et bien nous sommes nous aussi victime des coupes budgétaires et n’avons malheureusement pas pour le moment les fonds nécessaires pour poursuivre ce type d’activité. Nous espérons que les choses reviennent à la normale, et vous en serez bien évidemment les premiers informés.

     

    Je vous souhaite chers auditeurs et auditrices un excellent week-end et vous dis à très bientôt pour une nouvelle édition du courrier des auditeurs !

     

  • Le courrier des auditeurs du 21 juin 2024

    Le courrier des auditeurs du 21 juin 2024

    Bonjour et soyez les bienvenus à cette nouvelle édition du Courrier des auditeurs que je suis ravi d’animer à nouveau. L’été est bel et bien installé en Roumanie et un air de vacances se fait sentir dans les villes roumaines. Les écoliers ont terminé les cours et les passionnés de foot organisent leur programme en fonction des matchs de l’Euro 2024 et plus particulièrement des matchs de la Roumanie. Enfin, nos pensées se dirigent vers les vacances, les découvertes et les loisirs estivaux. On a oublié semble-t-il les élections locales et européennes qui viennent de se terminer, ainsi que celles présidentielles et législatives prévues pour l’automne. La guerre en Ukraine, l’inflation et la récession économique qui s’installe en Europe semblent être loin de nos préoccupations quotidiennes. Du moins pour l’instant.

     

    RRI et Radiocom améliorent les émissions en DRM

     

    Et j’entre dans le vif du sujet avec une annonce du service communication et relations publiques de la Radiodiffusion roumaine. Radio Roumanie Internationale (RRI) et Radiocom ont amélioré la transmission du signal radio numérique DRM depuis les émetteurs de Țigănești (près de Bucarest). Les deux sociétés ont modernisé la configuration du système d’émission DRM Content Server head-end à l’aide de Fraunhofer IIS, membre du Consortium DRM, et de STARWAVES. Les améliorations techniques incluent la mise en place du plus récent standard audio xHE – AAC et la publication en temps réel des infos de RRI en plusieurs langues via la fonction texte avancée Journaline de DRM qui permet l’affichage en mode texte sur les affichages des appareils radio. Cette modernisation permet à RRI et à Radiocom d’améliorer la qualité de la réception, qui s’approche maintenant de celle des chaines FM. Autres avantages : une consommation énergétique plus basse, une offre interactive de contenu éditorial, ainsi que la présence et la couverture des émissions internationales en ondes courtes, qui peuvent franchir de nombreuses régions du monde.

    Radio Roumanie international émet des programmes conformément au standard numérique DRM qui rend possible une expérience supérieure d’écoute en anglais, français, allemand, espagnol et italien. Comme d’habitude, nous attendons vos réactions et vos commentaires au sujet de cette amélioration.

     

     Christian Ghibaudo – élections européennes et reconnaissance de la Palestine

     

    Et je passe maintenant à un mail que nous a envoyé notre fidèle auditeur Christian Ghibaudo de France il y quelques semaines « Bonjour, Dans une semaine, les bureaux de votes dans l’Union Européenne seront ouverts pour élire les députés qui représenteront chaque pays au sein du Parlement Européen.  J’ai donc quelques questions, habituellement ces élections intéressent-elles les roumains ? » Vous ajoutez ensuite également « A propos de la Palestine, j’ai vu que la Roumanie reconnaissait l’existence d’un état palestinien, cette reconnaissance a été faite sous le régime communiste. Et je voudrais savoir si, depuis les différents gouvernements élus démocratiquement ont pensé remettre en question cette reconnaissance ?  Par ailleurs la Roumanie de Ceausescu a-t-elle voté pour la création de l’État d’Israël à l’ONU ? » Eh bien M Ghibodo, je ne vais pas trop insister sur les élections européennes, je vais seulement préciser que cette année la présence aux urnes s’est élevée à 52,42%, soit la plus élevée enregistrée par la Roumanie depuis son adhésion en 2007.  Certes, cette année la présence aux urnes pour les élections européennes a été plus élevée aussi parce que ce scrutin s’est déroulé de manière simultanée aux élections locales. Mais de toute façon, l’intérêt pour qui la Roumanie enverra à Bruxelles et Strasbourg ne fait que croitre, d’une élection à l’autre, ce qui est réjouissant. En ce qui concerne la deuxième partie de votre mail et la question sur les relations de la Roumanie avec le Proche-Orient et notamment Israël et Palestine, mentionnons que les autorités de Bucarest ont reconnu l’Etat hébreux et ont établi des relations diplomatiques le 11 juin 1948, donc bien avant l’arrivée au pouvoir de Nicolae Ceausescu. Dans les années 1950, les relations entre les deux Etats ont été sinueuses, à cause du contexte international et du refus des autorités roumaines de l’époque de permettre aux Juifs de Roumanie d’émigrer en Israël.

     

    Une politique étrangère inédite avec Nicolae Ceausescu

     

    L’avènement au pouvoir de Nicolae Ceausescu a impliqué un petit changement dans la politique extérieure de la Roumanie, qui s’est détachée en quelque sorte des lignes directrices imposées par Moscou. C’est pourquoi, durant la guerre de six jours en 1967 et dans la période qui a suivi, la Roumanie a été l’unique Etat du bloc de l’Est qui a maintenu des relations diplomatiques avec Israël. Plus tard, dans les années ’70, la Roumanie a permis à ses Juifs de partir pour Israël, mais toujours en échange de payements en liquide faits par l’Etat hébreux. En effet, la Roumanie a vendu ses citoyens. Parallèlement, notre pays compte parmi les 96 Etats de l’ONU et des quelques Etats de l’UE qui reconnaissent l’Etat Palestinien. Ces liens datent toujours de l’époque communiste et sont également une conséquence de la politique de Nicolae Ceausescu, qui se voulait dans les années 1970 une sorte de médiateur du conflit israélo-arabe. On dit qu’il souhaitait décrocher ainsi le Prix Nobel de la Paix. Sur toile de fond de l’intensification des relations économiques avec différents Etats arabes et d’une proximité idéologique avec ceux-ci, qui étaient pour la plupart dirigées par des partis et des politiciens néo-marxiste, la Roumanie arrive à reconnaitre en 1972 l’Organisation de libération de la Palestine en tant qu’unique représentant légitime du peuple palestinien. En 1974, l’OLP a ouvert une représentation permanente à Bucarest, quasiment un office diplomatique.

     

    Les relations de la Roumanie de Ceausescu avec les Etats arabes dirigés par des partis et politiciens de gauche

     

    La reconnaissance de la Palestine s’est faite aussi dans un esprit d’anticolonialisme dans le contexte de l’appui que l’URSS et les Etats du bloc communiste accordaient à ce mouvement en Asie et en Afrique. La Roumanie a finalement reconnu l’Etat de Palestine le 16 novembre 1988, et en novembre 1989 la représentation de l’OLP s’est transformée en ambassade de Palestine. Parallèlement, de nombreux jeunes d’Etats arabes, ainsi que de Palestine, ont fait des études en Roumanie, rencontré des femmes roumaines qu’ils ont finalement épousées. Les relations cordiales entre Nicolae Ceausescu et Yasser Arafat, le leader de l’Organisation de libération de la Palestine ont fait de la Roumanie un partisan de la cause palestinienne. Yasser Arafat visitait souvent la Roumanie. Des militants palestiniens blessés dans les combats étaient soignés dans des hôpitaux roumains alors que les leaders de l’OLP se rendaient souvent en Roumanie en vacances, le tout sur les frais de l’Etat roumain. D’ailleurs, la Roumanie était aussi un sponsor de la cause palestinienne même si dans les années 80 les Roumains souffraient des pénuries dans leur pays. Les Palestiniens ont fait en Roumanie des études de médecine et de polytechnique, mais certains ont aussi étudié à l’Académie militaire de Bucarest.

     

    La communuauté roumaine de Paléstine

     

    Selon les estimations du ministère roumain des Affaires Etrangères, la communauté mixte roumano-palestinienne de Palestine compte quelque 2 000 personnes. Elle est composée principalement de femmes mariées à des Palestiniens qui avaient fait des études en Roumanie ou qui avaient monté différentes entreprises dans notre pays à travers le temps et d’enfants issus de couples mixtes, citoyens roumains. S’y ajoutent les anciens étudiants palestiniens en Roumanie qui sont locuteurs de langue roumaine, attachés aux valeurs culturelles roumaines et porteurs d’un message identitaire roumain selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Cela explique pourquoi la Roumanie déroule depuis octobre dernier d’amples opérations d’évacuation de centaines de ressortissants roumains et de membres de leurs familles, qui fuyaient la guerre dans la Bande de Gaza. RRI en a constamment parlé dans le cadre des segments « actualités » de nos émissions. Il s’agit d’opérations complexes impliquant les autorités de Bucarest, l’office de représentation de la Roumanie en Palestine à Ramallah, qui avait été ouvert en octobre 2009 et l’ambassade de Roumanie au Caire, en Egypte, ainsi que les autorités israéliennes et égyptiennes. Parallèlement, en arrivant en Roumanie, les personnes évacuées de Gaza passent par des filtres et des interviews de sécurité réalisés par le Service roumain de renseignements qui cherche à identifier d’éventuels liens avec l’organisation terroriste du Hamas. Comme je viens de le dire, il s’agit d’opérations complexes déroulées dans un contexte très délicat. Mais jusqu’ici toutes ces opérations ont été couronnées de succès.

     

    De bonnes relations tant avec la Palestine, qu’avec Israël

     

    Pour conclure, la Roumanie partage une histoire commune et des liens étroits aussi bien avec Israël qu’avec la Palestine, et la diplomatie roumaine tente de trouver un juste milieu entre les deux. Etant donné que d’importantes communautés roumaines existent en Palestine mais aussi en Israël, les évolutions sécuritaires dans le Proche Orient sont particulièrement importantes pour nous.  D’ailleurs, parmi les victimes de la guerre israélo-palestinienne figurent aussi des Roumains. Cinq citoyens à double nationalité roumano-israélienne ont été tués en Israël durant et après l’attaque du Hamas, dont deux en captivité en décembre dernier. D’ailleurs, le mouvement terroriste avait capturé plusieurs otages de nationalité roumaine, dont certains ont été libérés. Entre temps, il n’y a pas d’informations sur les victimes de nationalité roumaine dans la Bande de Gaza, mais vu la taille de la communauté roumaine en Palestine, on peut soupçonner que celles-ci existent aussi.

     

    Et avant la fin de cette émission je tiens aussi  à remercier tous ceux et toutes celles d’entre vous qui nous ont envoyé des rapports d’écoute.  A bientôt!

  • Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour, je suis très contente de vous accueillir au micro d’une nouvelle édition de votre courrier. Et, nous allons commencer avec le sujet qui fait la une partout en Europe, à savoir les résultats des élections. Un sujet qui nous a été proposé par Philippe Marsan de Biganos, en France.

    2024 c’est l’année électorale par excellence pour la Roumanie. Et pour cause, les Roumains sont invités à participer à quatre suffrages dont les deux premiers – local et européen, ont eu lieu simultanément le dimanche, 9 juin. Les résultats sont tombés et ils donnent pour gagnant à la tête de la municipalité de Bucarest, l’actuel maire, Nicușor Dan, un candidat indépendant soutenu par l’Alliance de la Droite Unie. Avec un score de près de 47 % des voix, il est confortablement situé devant la candidate sociale-démocrate et ex-maire de Bucarest, Gabriela Firea, qui n’a réuni que 24 % des voix. Après le dépouillement de plus de 90% bulletins de vote, c’est la même Alliance de la Droite Unie qui remporte avec 27,2% le Conseil général de la Municipalité de la capitale. Elle dépasse de très peu le PSD, qui affiche un score de 26,6%.

    En revanche, les sociaux-démocrates se sont arrogés la majorité des conseils départementaux, à savoir 25, de cinq de plus que lors des élections de 2020, tandis que les libéraux ont en gagné 12, à la place de 17 détenus jusqu’à présent. Ils ont perdu des régions historiques telles Suceava, Prahova et Timis. L’UDMR a obtenu la suprématie dans quatre départements: Covasna, Harghita, Mures et Satu Mare. Selon le leader du parti, Kelemen Hunor, l’UDMR a remporté ses meilleurs résultats des 20 dernières années, avec 199 fauteuils de maire et 4 de président de conseil départemental.

    La situation est beaucoup moins rose pour l’USR, qui n’a réussi à obtenir que deux mairies, celle de Timisoara et de Bacau.

    Le scrutin pour le Parlement européen a été remporté par l’alliance PSD-PNL, au pouvoir en Roumanie. Selon les derniers chiffres offerts par le Bureau électoral central, après le dépouillement de 97% des voix, le PSD occupera 11 sièges de député au Parlement européen, le PNL 9, le parti ultranationaliste AUR, 6, l’Alliance de la Droite Unie, 3, l’UDMR, 2, le parti SOS, 2 et la liste se complète avec un mandat pour le candidat indépendant Nicu Stefanuta. Dans un article paru dans Le Monde, Mirel Bran affirme que „ Ce mariage de raison entre la gauche et la droite roumaine a convaincu un électorat en quête de stabilité politique. L’alliance entre les sociaux-démocrates et les libéraux a remporté 53 % des suffrages, écrasant les ambitions de l’extrême droite de s’imposer sur l’échiquier politique.”, fin de citation.

    Comme je viens de le dire, les grands perdants des élections du 9 juin sont les candidats de l’USR. Après une alliance avec le parti PLUS et un résultat fabuleux aux européennes de 2019 quand elle a  obtenu un score de 43,90% et plus de 166.500 voix des Roumains de la diaspora, l’USR doit se contenter actuellement d’un faible pourcentage de 16,34% et de 34.200 voix. Face à cette grande défaite, le chef de file de l’USR, Catalin Drula, a annoncé sa démission de la tête du parti. Et lui d’annoncer convoquer bientôt des élections intérieures pour désigner une nouvelle direction de l’USR. « Il est très important que l’Union Sauvez la Roumanie poursuive son parcours » pour arriver à moderniser le pays.

    Même si les résultats des élections européennes ont confirmé une poussée des partis d’extrême droite, cette tendance ne constitue pas pour autant une lame de fond. Au total, tous groupes confondus, les formations d’extrême droite réunissent désormais 174 sièges, soit 24 % des 720 sièges du Parlement. Les gros contingents en sièges de l’extrême droite viennent essentiellement du Rassemblement National (30 sièges) en France, des Fratelli d’Italia (24), du Parti polonais Droit et Justice (20), de l’Alternative pour l’Allemagne (15) et du Fidesz de Viktor Orban en Hongrie (11). À eux seuls, ces cinq partis réunissent plus de 57 % de l’ensemble des élus d’extrême droite. Dans son article déjà  cité, Mirel Bran écrit qu’en Roumanie, « malgré la rhétorique belliqueuse du dirigeant extrémiste, George Simion, ses ambitions ont été écrasé par la victoire de l’alliance PSD-PNL ».

    Voilà pour ce qui est des résultats aux élections locales et européennes en Roumanie. Pour revenir au message envoyé par notre ami Philippe Marsan, je voudrais passer le bonjour de toute l’équipe de RRI à nos amis du Club du Perche qui a fêté cette année ses 41 ans d’existence. Fondé en 1983, par René Pigeard, le Club se construit autour de l’amour pour la radio amateur. Les membres du club, dispersés aux quatre coins de la France, se retrouvent régulièrement pour échanger et pour opérer des transmissions qui traversent les continents, peut-on lire dans un article que M. Marsan nous a envoyé. Toutes nos félicitations et tous nos remerciements, car de tels clubs justifient pleinement la raison d’existence des radios comme la nôtre. Gros bisous et à bientôt sur nos ondes !

     

    Et comme je viens de parler de Radio Club du Perche, je voudrais saluer aussi notre ami et membre du club, M. Paul Jamet qui nous parle dans un de ses mails de Guglielmo Marconi, considéré comme l’inventeur des transmissions par radio ou TSF. Il est né le 25 avril 1874 à Bologne en Italie dans une famille aisée. Second fils de Giuseppe Marconi, un propriétaire Italien, et d’une mère Irlandaise, Annie Jameson, petite-fille du fondateur de la Distillerie Jameson Whiskey, G. Marconi  a fait ses études à Bologne dans le laboratoire d’Augusto Righi, à Florence, à l’Institut Cavallero et, plus tard, à Livourne. Enfant, il ne travaillait pas bien à l’école. S’appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, il réalise de nombreuses expérimentations sur la propagation des ondes hertziennes. Il est décédé à Rome le 20 juillet 1937. Merci M. Jamet pour ces informations intéressantes et à bientôt de vous lire.

     

     

    Je voudrais remercier plusieurs d’entre vous nous ayant fait parvenir des rapports d’écoute que nous allons confirmer par des cartes QSL virtuelles. Pour l’instant, les cartes de cette année ne sont pas encore disponibles, mais dès qu’elles arrivent, nous allons commencer à faire la correspondance. Merci donc à Jérémy SOBCZAK, de France, qui a suivi, entre autres, mon entretien avec Manon Orsi, une jeune étudiante française qui souhaite faire un documentaire sur le communisme en Roumanie. Merci à nos amis algériens, Nouari Naghmouchi et Omar Lassas pour les petits mots chaleureux à l’adresse de RRI. Nous sommes très contents que nos émissions intéressent le public africain. Et, je voudrais féliciter M. Nouari Naghmouchi pour les beaux poèmes qu’il nous envoie et dont je voudrais citer une strophe : Je n’ai plus tout à fait/ L’étoffe d’un homme/Je me vends au rabais/Au diable va mon âme/Je me fonds aux objets/Ma valeur a un prix/J’y trouve une paix/Que je paie de ma vie. Sur ces belles paroles, tristes, mais belles, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici un mois, à une nouvelle édition de votre courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez soin de vous ! Et surtout, profitez de l’été, du soleil et des grandes vacances.

  • Le courrier des auditeurs du 07.06.2024

    Le courrier des auditeurs du 07.06.2024

    Bonjour à toutes et à tous qui nous écoutez où que vous soyez ! Ca y est, après des début difficiles et une météo capricieuse, l’été s’installe enfin à Bucarest ! On sort les mini short et les débardeurs et on profite des premières fortes chaleurs autour d’une glace ou d’une bonne limonade ! Même si cela commence à sentir les vacances, n’oublions pas que le week-end prochain les Roumains sont appelés aux urnes pour les élections européennes, mais aussi pour les élections locales ! Et oui, vous l’aurez peut-être entendu sur nos ondes, pour la première fois dans l’histoire, les autorités roumaines ont décidé d’organiser ces deux scrutins simultanément. Evidemment, comme dans le reste de l’Europe, les partis populistes et d’extrême droite ont aussi gagné du terrain. Ces derniers temps, la Roumanie enregistrait des taux record d’abstention. Organiser deux scrutins simultanés était un argument majeur des autorités pour encourager les gens à aller voter. Nous verrons bien ce que cela donnera. Les français établis en Roumanie peuvent quant à eux aller voter à l’ambassade pour les élections européennes. Il leur faut simplement bien vérifier qu’ils sont inscrits sur la liste des votants. Chers auditeurs et auditrices, rentrons sans plus tarder dans le vif du sujet, vos messages, car c’est bien ce qui nous intéresse aujourd’hui !

     

    Commençons par saluer Reginaldo du Brésil qui nous écrit « Comment allez vous, et Alex ? Salutation du Brésil ! Mon nom est Réginaldo, de la ville de Barra Mansa dans l’état de Rio de Janeiro au Brésil » Merci pour ce gentil message et pour votre rapport d’écoute !

     

    Un grand merci aussi à Anand Mohan qui nous a fait parvenir son rapport d’écoute depuis l’inde. Merci pour ce rapport détaillé et à très bientôt de vous relire !

     

    Bien le bonjour à Ding Lu de Chine qui nous envoie très régulièrement ses rapports d’écoute ! un grand merci pour cette constance dans vos envois, surtout continuez comme ça !

     

    Salutations à M. Le Blanc qui nous a bien surpris avec son rapport du Canada et qui nous a écrit «  Lors d’un voyage en kayak d’une semaine (15-21 mai 2024) sur un grand réservoir du moyen Nord québécois, avec mon petit récepteur portatif Tecsun PL-380 et son antenne télescopique, j’ai capté Radio Romania international le soir du 20 mai (?) sur 11620 kHz entre 21h30 à 21h55 locales, soit 01h30 à 01h55 UTC le 21 mai, et suivi les explications d’une traductrice sur les aléas de son métier. » Je vous imagine bien sur votre réservoir et je suis fort impressionnée que vous soyez allé jusque là pour capter nos ondes ! Ravie en tout cas d’apprendre que vous avez réussi à écouter notre émission. J’en profite pour vous confier que je prépare un voyage au Québec pour la fin de l’année, et il me tarde de découvrir votre beau pays !

     

     

    Nos amitiés à M. Marsan de France qui nous écrit très régulièrement lui aussi. Voici l’un de ces derniers messages dans lequel il nous écrivait « Comme chaque année, début juin le radio club du perche organise pour ses adhérents et invités les rencontres annuelles des amis de la radio, cette année les 01 et 02 juin 2024. Cet évènement a lieu aux alentours de la date du 06 juin qui rappelle le débarquement des troupes alliées en Normandie venues libérer l’Europe du joug nazi. Et aussi le rôle joué par la radio, les ondes durant ces évènements. Cette année marquera le 80ème anniversaire de ce débarquement. De nombreuses commémorations auront lieu en Normandie. » Nous espérons que ces rencontres annuelles se sont bien passées et que vos invités et partenaires étaient heureux de se retrouver. N’hésitez pas à nous raconter dans vos prochains messages comment cela s’est passé.

     

     

    Nous remercions M. Aubier de France qui semble avoir été très découragé par notre nouveau site internet. Je dois vous avouer que nous avons tous été un peu perturbés par ce changement, d’autant qu’il ne s’est pas fait de manière fluide, néanmoins maintenant que tout semble rentré dans l’ordre, je reconnais que je ne le trouve pas si mal. Les changements ne sont jamais simples, mais je dois admettre que la science dit vrai, du moins je le constate pour moi, faire un travail de réadaptation est excellent pour le cerveau. Mais je pense que nous sommes nombreux à être un peu récalcitrants au changement. Alors M. Aubier j’espère qu’à force de visiter notre nouveau site vous prendrez vous aussi vos marques et finirez pas vous sentir plus à votre aise. Dans l’un de vos derniers messages vous avez pris le temps de répondre après l’écoute de notre épisode RRI alternatives sur l’Europe en train et nous écrivez « Franchement, il faut avoir un certain courage pour rallier Istanbul à Bucarest (puis Budapest) en train. Pour réduire son empreinte carbone, ne vaut-il pas mieux carrément rester chez soi ? » Il est vrai qu’il peut sembler décourageant de se lancer dans un long trajet en train, mais après avoir enregistré plusieurs épisodes et rencontré plusieurs « aventuriers du rail », j’ai pris conscience que notre réflexion sur l’écologie nous pousse à nous interroger et à remettre aussi en question notre rapport au temps. Le monde nous pousse à aller vite, à être productif, à être « rentable » finalement. Et sur le peu de temps libre qu’il nous reste, nous essayons toujours d’aller vite pour effectuer toutes les tâches du quotidien et avec un peu de chance il nous reste une heure ou deux pour un peu de détente ou de loisir. Je trouve que l’idée du voyage en train nous pousse aussi à la vraie réflexion du rapport au temps. C’est un voyage en soi, on a du temps pour lire, regarder le paysage, dormir, ou simplement rêvasser, ce que nous ne prenons plus vraiment le temps de faire. A méditer donc ! Et je vous encourage à écouter les 4 autres épisodes de cette petite série « l’Europe en train » que vous pouvez retrouver sur notre site dans la rubrique « Café francophone »

     

     

    Bien le bonjour à notre fidèle auditrice Maguy Roy dont nous avons la joie de lire régulièrement les courriers ! Dans l’un de vos derniers e-mail vous nous écrivez

    « Depuis près de 70 ans, l’Union Européenne fédère les pays de notre continent et a contribué  à préserver la paix entre les nations qui la composent. Mais la guerre est à nos portes. Les prochaines élections vont-elles permettre de préserver les acquis ? Les mouvements nationalistes et populistes gagnent du terrain. Il nous faut rester vigilants  dans nos choix ! A quelle date votez-vous en Roumanie entre le 3 et le 9 juin ? Combien de députés européens allez-vous élire ? Y a-t-il parité dans les listes ? Est-il possible de voter par correspondance ? par procuration ? »

    En Roumanie les élections européennes auront lieu ce dimanche 9 juin, et sont organisées simultanément avec les élections locales roumaines. C’est une première dans l’histoire du pays. La Roumanie a déployé de nombreux moyens pour permettre aussi aux Roumains de l’étranger de pouvoir voter. 15 partis ont présenté leur liste et la Roumanie dispose de 33 sièges au Parlement européen. Il n’existe pas à l’heure actuelle de règle imposant la parité, et même si certaines femmes ont leur place dans les listes électorales, elles ne sont malheureusement pas toujours bien représentées. Cela ne semble pas être un critère prioritaire pour le moment.

     

     

    Je termine ce courrier des auditeurs en saluant notre cher M. Ghibodau qui rentrait récemment d’un superbe voyage en Asie. J’espère que l’approche de l’été vous permettra de retrouver un peu de chaleur sur la côte d’Azur. J’imagine que c’est ce voyage qui vous a poussé à nous interroger sur le tourisme en Roumanie puisque vous nous avez écrit « D’ailleurs les organismes s’occupant du tourisme en Roumanie, ont-ils prévu une augmentation de la fréquentation en provenance des autres pays de l’Union Européenne ? ». La situation en Roumanie est un peu compliquée par la guerre en Ukraine voisine, qui peut parfois effrayer les touristes. Mais de manière général, la Roumanie et les grandes villes du pays, ont vu leur nombre de touristes augmenter considérablement depuis la fin de la pandémie. Cela s’explique par le fait que le pays est dans l’UE et a récemment adhéré partiellement à l’espace Schengen. A cela s’ajoute le fait que de nombreux vols permettent de rejoindre des villes comme Bucarest, Cluj ou Timisoara en quelques heures et à un prix tout à fait correct. De manière général, la Roumanie développe de plus en plus son tourisme, notamment sur son littoral mais aussi le tourisme de nature, car comme vous le savez peut être, le pays regorge de parcs et réserves naturelles idéales pour des vacances au vert ! Pour les plus curieux d’entre vous je vous encourage à vous rendre sur notre site et à fouiller dans notre rubrique « Visitez la Roumanie » qui permet de se faire une idée de l’état du tourisme en Roumanie, et pourra peut-être vous encourager à venir passer quelques jours dans ce beau pays !

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est tout pour aujourd’hui, continuez à nous écrire, vous savez que nous répondons avec grand plaisir !

     

  • Le courrier des auditeurs du 31 mai 2024

    Le courrier des auditeurs du 31 mai 2024

    Parfum de tilleuls et un air de vacances

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? En Roumanie l’été peine à s’installer… On a l’impression que la chaleur arrive enfin et hop, le ciel se recouvre de nuages et le vent commence à souffler… puis, on attend la pluie. On attend, on attend et, du moins à Bucarest, la pluie se laisse attendre. Personnellement je suis contente que la chaleur de l’été ne soit pas encore installée chez nous, parce que je ne la supporte pas très bien. Je préfère en fait ces jours parfaits de printemps, où le thermomètre ne grimpe pas au-dessus des 23 degrés… En plus, à Bucarest, les tilleuls sont en fleur et leur parfum envahit presque toutes les rues. Cela nous fait quand même penser aux vacances. On a l’impression que les gens ont trop hâte de démarrer leurs vacances d‘été et profitent de chaque weekend pour sortir.

     

    Le 1er juin – la Journée de l’Enfant en Roumanie 

     

    Ce weekend est plus spécial que les autres en fait, puisque nous marquons la Journée internationale de l’enfant, le 1er juin. C’est une fête très importante en Roumanie, si importante en fait que depuis 2017 c’est aussi un jour férié au niveau national, histoire de permettre aux enfants et parents de passer davantage de temps ensemble et de renforcer leur relation. A travers le monde, la Journée de l’enfant ou de l’enfance est célébrée à différents moments. En Roumanie et dans les pays ex-soviétiques cette journée est marquée le 1er juin. Pour mettre à profit cette journée, plein d’événements sont organisés et cette année on a droit à tout un weekend de fête. Concerts, ateliers créatifs, spectacles de théâtre, partout un trouve une activité pour les petits préparée pour la fête du 1er juin. Et si la météo est de la compagnie, alors on est bien servis à chaque fois. Voilà donc pour l’atmosphère de fête qui règne en cette fin de semaine partout en Roumanie. Et quelle joie, d’ailleurs, de célébrer l’enfance !

     

     

    Passons maintenant aux amis de RRI qui nous écoutent, nous écrivent et nous posent des questions.

     

    Gilles Gautier, France

     

    Commençons par Gilles Gautier de France qui nous écrit très souvent. D’ailleurs j’ai devant moi une multitude de rapports d’écoute qu’il nous a envoyés en janvier de cette année et pour lesquels je lui remercie au nom de toute l’équipe. Notre ami fait aussi quelques précisions sur les émissions écoutées. En voici quelques exemples.

    « Que dire sinon que c’est surprenant d’entendre parler de librairie française de Bucarest, même si je le savais déjà par l’écoute d’autres émissions anciennes et quels activités elle a !!!!! Cela fait plaisir et souligne combien certains pays dont la Roumanie, défendent la francophonie ».

    Effectivement, cher ami, cela fait 11 ans déjà la librairie française Kyralina est une présence constante et importante tant sur nos ondes que dans la vie des Roumains francophones et des Expats francophones de Bucarest. Elle nous enchante non seulement par ses livres, mais aussi par les événements qu’elle organise pour les petits et les grands. D’ailleurs, on aura bientôt deux nouvelles éditions de l’émission « Le son des mots » réalisées par Ioana et Alex dans le cadre de Bookfest, le plus grand salon du livre de Roumanie. Alex s’est entretenu avec Golo, un créateur français de BD qui a consacré deux volumes à l’auteur roumain Panait Istrati. Pour l’invité d’Ioana, je garderai le mystère et je vous invite à rester à l’écoute de RRI.

     

    En janvier dernier, Gilles Gautier nous invitait aussi à parler « des sports d’hiver en Roumanie… des domaines skiables, des Roumains et du ski, des sportifs roumains dans les disciplines de montagne » etc. Merci de cette proposition, nous espérons avoir répondu à toutes ces questions dans nos rubriques « Visitez la Roumanie » diffusées cet hiver. Vous les retrouverez en tout cas sur notre site aussi à la rubrique du même nom.

     

    Et M Gautier poursuit au sujet de nos chroniques hebdomadaire Pro memoria et Fêtes et traditions : « Très intéressant le sujet sur Alexandre Cuza, un sacré personnage ! Puis sur les masques, encore des découvertes pour les auditeurs. (…) J’ai commencé à écouter, puis après comme c’était excellent, je suis allé déjeuner en mettant un magnétophone en route et en écoutant ce soir je peux dire que c’était  du 5/5 tout au long de l’émission. Quant au chanteur, quel régal !!! ». « Bon ce n’est pas nouveau que RRI nous régale avec ses émissions » conclut Gilles Gautier de France. Merci de tout cœur et restez à l’écoute de RRI !

     

    André Biot, Belgique

     

    Et nous nous arrêtons en Belgique pour saluer André Biot ! Merci pour vos nombreux rapports d’écoute ! Dans un de ses messages, notre ami avoue :

    « Je vous écris très rarement, mais cela ne veut pas dire que je vous oublie pour autant, la preuve avec ces 198 premiers R.E. de 2023. Je suis très occupé même si je suis retraité (beaucoup de sport à la télévision, jardinage à la bonne saison et président du C.A. d’un petit café dans un village voisin, où je suis assez souvent). Je possède une petite radio qui me permet d’écouter certaines émissions de radios qui transmettent en ondes courtes, mais couvrant seulement les OC entre 5850 Khz et 15600 Khz. Heureusement, ma vieille radio achetée au début des années 1980 et qui était en panne depuis plusieurs années et qui me permettait d’écouter des émissions sur des fréquences allant de 3 950 à 25 000 Khz a été réparée, ce qui me permet d’entendre votre programme de la mi-journée sur 17800 Khz. Dans quelques jours, je vous ferai parvenir mes 1ers R.E. depuis le passage à l’heure d’été.  (…) Je suis aussi l’actualité politique et je m’inquiète de la montée en puissance de l’extrême-droite en Belgique comme dans de nombreux autres pays. Et je m’inquiète aussi sur la poursuite des guerres en Ukraine ou entre Israël et le Hamas. Peut-on espérer la fin cette année? Je n’y crois pas.

    Certains d’entre vous savent peut-être que je suis un grand fan de sport. Dans le courant du mois de juin, nous aurons l’occasion de parler de l’Euro de foot 2024 quand l’équipe belge rencontrera la Roumanie. Je ne connais pas la réelle valeur de l’équipe roumaine actuelle, mais ce sera un match que les Roumains devront jouer avec l’envie de gagner. L’équipe belge n’est plus du tout la génération dorée d’il y a quelques années. Nous avons de très bons jeunes joueurs, mais ils doivent encore faire leurs preuves au plus haut niveau ».

     

    La Roumanie à l’EURO de foot 2024

     

    Effectivement, cher ami, nous attendons tous avec impatience la participation de notre équipe nationale à l’EURO 2024. En fait on attend ça depuis 8 ans, puisque la dernière présence des tricolores roumains à la compétition européenne remonte à 2016. Somme toute, la Roumanie a joué 6 fois dans ce tournoi continental : en 1984, 1996, 2000, 2008 et 2016. Son meilleur résultat remonte à l’an 2000, lorsque notre pays s’était qualifié dans les quarts de finale. Cette année, on peut dire que nous avons eu la chance de faire partie d’un groupe qui n’est pas extrêmement difficile et aurons pour adversaires la Belgique, la Slovaquie et l’Ukraine. A première vue, la Belgique serait notre plus grand rival, mais il faut avouer aussi que le parcours des tricolores jusqu’ici n’a pas été des meilleurs, donc tout est possible. Voici la programmation des matchs de notre équipe : le 17 juin – contre l’Ukraine, à Munich, le 22 juin – contre la Belgique, à Cologne, et le 26 juin contre la Slovaquie, à Frankfort.

     

    Les esprits s’agitent, les attentes sont grandes, plein de Roumains ont déjà acheté des billets pour soutenir sur place la sélection nationale.  Selon le site alephbusiness.ro, plus de 30 000 Roumains seront présents dans les tribunes pour les 3 matchs de la sélection nationale, si bien que la compagnie aérienne Wizz Air a introduit 11 courses spéciales pour les supporters qui se rendent de Roumanie en Allemagne. Si le sélectionneur Edi Iodanescu n’a pas encore dévoilé la liste finale des joueurs, la presse roumaine constate que la presse anglaise a déjà mis les projecteurs sur quelques footballeurs roumains, estimant pourtant que la jeune génération ne s’élève pas au niveau de ce que l’on appelle la génération d’or du foot roumain, dont faisaient partie Gh. Hagi, Gh. Popescu ou Dans Petrescu et bien d’autres. Beaucoup d’espoir donc pour cette nouvelle chance de la Roumanie de se réaffirmer dans le monde du football !

     

    Ceci dit, je remercie pour leurs rapports d’écoute : Salvatore Malafronte d’Italie, Uhra Alexandrovitch Timofeyev du Kazakhstan et Pierre André Mvuezolo Masinga de la RD Congo et je vous invite à rester sur RRI car nous avons plein d’histoire intéressantes à vous raconter sur la Roumanie !

  • Le Courrier des auditeurs du 24 mai 2024

    Le Courrier des auditeurs du 24 mai 2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Je suis très heureux de vous retrouver dans le cadre du courrier des auditeurs, l’émission phare de RRI. J’espère que tout va bien chez vous, où que vous soyez. En Roumanie, les journées ensoleillées alternent avec les journées pluvieuses et les chutes des températures reviennent après quelques jours de beau temps. Les élèves et lycéens se préparent pour les évaluations de fin d’année ou les examens de fin de cycle d’enseignement. Entre temps, d’autres Roumains entament des travaux de rénovation ou de jardinage, les magasins de construction et bricolage sont archipleins, alors que les weekends, le bruit des tondeuses envahit des quartiers normalement paisibles.  Enfin, les candidats aux élections locales et les partis politiques sont en campagne électorale, la première de cette année. Un sujet qui arrive peu à peu à dominer l’espace public actuellement. Bref, tout le monde attend que tout cela finisse, pour commencer les grandes vacances et pouvoir se réjouir de la chaleur, du soleil, de la mer, de la plage, des voyages et des découvertes.

     

    Jacques Augustin –  quelle proportion de Roumains sont propriétaires de leur logement?

     

    Et j’entre dans le vif du sujet avec le mail que nous a envoyé M Jacques Augustin de France. Je cite le message qui accompagne votre rapport d’écoute pour lequel nous vous remercions. « La chronique sur la hausse des prix dans l’Immobilier m’a vivement Intéressé et m’amène à vous demander quelle proportion de Roumains sont propriétaires de leur logement et si l’emprunt dure longtemps avant un remboursement total du crédit contracté? Les banques prêtent-elles à des taux intéressants ? Sur ces questions s’achève cette lettre en espérant vous retrouver sur les ondes de Radio Roumanie Internationale et en vous souhaitant à toutes et à tous une bonne semaine. » Merci beaucoup M Jacques Augustin de votre rapport d’écoute et de votre message.

     

    94,8% des Roumains habitent un domicile dont ils ou leur famille en sont propriétaires

     

    Effectivement, sachez que la Roumanie compte le taux le plus important d’Europe de personnes qui sont propriétaires du logement qu’ils habitent et un des plus importants au monde, d’ailleurs. Selon les chiffres de l’Eurostat, en 2022, 94,8% des habitants du pays vivaient dans un appart ou maison dont ils étaient les propriétaires. La Roumanie était suivie par la Slovaquie, avec 93%, la Croatie, avec 91% et la Hongrie avec 90%. A comparer avec la moyenne européenne de 69% de propriétaires et de 31% des Européens qui louent un logement. En Roumanie le taux de ces derniers est de 5,2% seulement, alors qu’en Allemagne plus de la moitié de la population vit dans une maison ou un appartement loué. A première vue, on dirait que les Roumains sont tous des personnes aisées, puisqu’ils se permettent de s’acheter un logement. Eh bien, loin de là. D’ailleurs, cette situation est en partie une conséquence du … communisme. Au cours de 50 ans de communisme, le régime a opéré une industrialisation intense du pays, juste après la collectivisation de l’agriculture. Cela a engendré une ample migration depuis le milieu rural vers celui urbain. Par conséquent, les dirigeants se sont vus obligés de construire de nombreux immeubles à appartements afin de pouvoir loger tous les nouveaux citadins. C’est ainsi qu’ont vu le jour à travers le pays de quartiers entiers constitués de barres d’HLMs, appelé les « quartiers dortoirs ». Leurs locataires avaient la possibilité d’acheter l’appartement qui leur était réparti initialement en fonction de plusieurs critères, dont l’état civil et le nombre d’enfants. Après la Révolution anticommuniste de décembre 1989, dans le contexte d’une inflation galopante, les Roumains ont pu s’acheter assez facilement les appartements qu’ils occupaient, bénéficiant de mensualités étaient fixes, aux termes de contrats d’origine. Je me souviens par exemple que mes parents ont payé les dernières mensualités d’un seul salaire. Ajoutons aussi que ces 20 dernières années, plusieurs millions de Roumains, des jeunes notamment, ont quitté le pays pour s’établir en Europe occidentale. Autre précision importante : il n’est pas rare de voir trois générations habiter sous le même toit. En effet, de nombreux Roumains ne quittent pas la maison familiale, même après avoir fondé leur propre famille. Pour certains, c’est plus pratique de bénéficier de l’aide des parents avec les tâches ménagères et la garde des enfants et de se concentrer sur le travail. D’autres ne se permettent point de louer, ni d’acheter un appartement. Dans certains cas, une fois à la retraite, les grands-parents déménagent à la campagne et cèdent leur appart en ville aux enfants.

     

     

     

    Et c’est ainsi que l’on arrive à une autre statistique fournie par l’Eurostat : les conditions dans lesquelles habitent les Roumains.  En 2022, 40,5% des Roumains habitaient des demeures agglomérées, soit le deuxième taux le plus élevé d’Europe après la Lettonie, alors que la moyenne européenne est de 16,8%. A remarquer aussi que la dimension de l’espace habitable, mesurée selon le nombre moyen de pièces par personne, est un autre paramètre dont la valeur est assez basse en Roumanie. Un Roumain habite en moyenne 1,1 pièce par personne, le niveau le plus bas d’Europe, identique à celui de Pologne et de Slovaquie, alors que la moyenne européenne en est de 1,6 pièces par personne. Au Luxembourg, en Belgique, en Irlande et aux Pays-Bas ce taux est de plus de deux pièces par personne. Pourquoi cet état de choses en Roumanie ? Sans doute puisque le confort des travailleurs qu’il fallait loger dans les nouveaux immeubles n’était pas une des principales préoccupations du régime communiste. Les appartements étaient petits et les critères de répartition étaient très stricts. Rien qu’un exemple : une famille avec un enfant avait le droit à un appart à deux pièces – chambre à coucher et salle de séjour. Pourtant au début elle ne pouvait espérer qu’à obtenir un studio. C’est pourquoi certains Roumains s’adonnaient à toute sorte de subterfuges dont de fausses attestations médicales, comme quoi un des deux époux souffrait d’une maladie respiratoire par exemple. C’est ainsi que mes parents ont décroché en 1988 une répartition pour un appartement à trois pièces au lieu de deux. C’était une pratique assez répandue, car à l’époque communiste, la corruption était omniprésente.

     

    Acheter ou louer ?

     

    Dans ce contexte, où l’on est tous propriétaires il est tout à fait normal que les nouvelles générations choisissent de s’acheter un appartement ou une maison plutôt que de louer. D’abord, parce que l’immobilier est toujours vu comme un investissement sûr. Après l’inflation galopante des années ’90 et la chute de schémas pyramidaux, des fonds d’investissements et la faillite de certains fonds à l’époque, les Roumains sont persuadés qu’une propriété immobilière sera toujours le moyen le plus sûr de consolider et de léguer son patrimoine. Et pas en dernier lieu, à l’heure actuelle, rembourser un crédit hypothécaire peut s’avérer moins cher que de payer un loyer pour le même type d’immeuble. Explication : la mensualité moyenne pour les crédits hypothécaires de Roumanie est de 400 euros environ, soit égale au loyer moyen pour un deux pièces. Le prix moyen d’un logement tourne autour des 1 800 euros par mètre carré à Bucarest, un des plus élevés du pays mais pas si élevé qu’à Cluj, dans le centre-ouest, où le prix moyen est de quelque 2 800 euros. Du coup, les Roumains disent souvent qu’ils préfèrent investir dans leur propre appart que de payer un loyer, estimant qu’ils perdent ainsi leur argent.

     

    Les taux d’intérêt aux crédits hypothécaires en Roumanie 

     

    Enfin, pour passer à vos questions relatives aux taux d’intérêt que proposent les banques, M Augustin, j’avoue qu’il est assez difficile de faire une moyenne puisque les offres varient d’une banque à l’autre. Généralement, pour les crédits en monnaie nationale, le leu, les banques proposent une période de remboursement de 3 à 5 ans durant laquelle le taux d’intérêt est fixe s’élevant à un peu plus de 5%. Ensuite les débiteurs paient des taux d’intérêt variables qui tournent actuellement autour des 8%. Ces taux sont assez élevés par rapport à ceux pratiqués en Europe, une conséquence des risques de l’économie roumaine et c’est pourquoi les Roumains tentent de déposer une avance de plus en plus importante lorsqu’ils s’achètent une habitation, afin de s’endetter moins. Selon la revue Forbes, en Roumanie la valeur moyenne des crédits hypothécaires accordés durant les 3 premiers mois de cette année a été de 66 000 euros.

     

    Voilà donc pourquoi les Roumains seront toujours enclins à tout faire pour acheter leur habitation et resteront au top mondial des propriétaires de leurs logements. Merci à Jacques Augustin de France de nous avoir proposé un sujet de discussion si vaste, si intéressant et si actuel.

     

    Annonce de Radio DX Club d’Auvergne

     

    Et la fin de ce courrier des auditeurs approche à grands pas, mais pas avant de passer en revue rapidement quelques messages. Le Radio DX Club d’Auvergne, nous annonce le décès de Jacques Mary, membre du Collège d’Administrateurs du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie et fidèle soutien de l’association. Nous sommes vraiment désolés de cette triste nouvelle et nous assurons sa famille de toute notre sympathie. Nos sincères condoléances !

     

    Philippe Marsan, à l’écoute avec un fil tendu dans le jardin

     

    Je tiens à saluer aussi M Philippe Marsan, à l’écoute à Biganos, en France, en ondes courtes, tous les vendredis. Vous attachez un rapport d’écoute exhaustif pour lequel nous vous remercions. « Un petit récepteur portatif a été employé et son antenne “fouet” a été accrochée à un fil tendu dans le jardin », écrit notre ami. Bravo, M Marsan, pour avoir expérimenté avec ce type de moyens d’écoute, puisque vous approchez l’essentiel de la radio : l’écouter tout simplement avec « un fil tendu dans le jardin ».

     

    Et sur cela, notre courrier des auditeurs touche à la fin. Merci de l’avoir suivi ! A bientôt !

  • Le Courrier des auditeurs du 17 mai 2024

    Le Courrier des auditeurs du 17 mai 2024

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus à une nouvelle édition du Courrier des auditeurs.  Vous êtes en compagnie de Ioana, contente de vous retrouver à l’écoute de RRI. Comment allez-vous ? J’espère que tout le monde se porte bien. Et sans plus tarder, je vous propose de passer à vos lettres et à vos messages. Et je dis un chaleureux bonjour à Gilles Gautier, de France, qui nous a envoyé plusieurs rapports d’écoute bien fournis. Malgré une réception assez problématique sur 17640 kHz, notre ami est arrivé à écouter nos infos, suivi par une nouvelle édition d’Espace Culture consacrée en ce jour-là à des artistes émergeants de Roumanie. Le programme s’est poursuivi par un petit quart d’heure musical dédié à la chanteuse de musique traditionnelle Violeta Man. Autant d’informations et de détails qui seront récompensés par une carte QSL virtuelle, car, comme vous le savez déjà, RRI n’est plus en mesure d’envoyer des QSL sur papier, uniquement par mail. Cher Gilles Gautier, merci à vous et bonne continuation sur RRI !

    Restons toujours en France pour un petit coucou amical à Philippe Marsan de Biganos qui dans un de ses mails envoyés en début d’année, affirmait avoir suivi aussi bien une édition de notre rubrique touristique « Visitez la Roumanie », consacrée aux Carpates, que le Courrier des auditeurs au micro de Valentina. Monsieur Marsan a également suivi notre enquête sur la Personnalité de l’année 2023. Une occasion pour les auditeurs de RRI de s’exprimer par rapport à la personnalité qui a le plus influencé le monde, mais d’une manière positive, dans le courant de l’année dernière.  Le SINPO a été très bon, donc, nous sommes contents de constater que l’écoute s’est déroulée dans de bonnes conditions dans cette partie de la France. Cher Philippe Marsan, merci de continuer à rester à l’écoute de nos programmes et à très bientôt sur nos ondes.

    Comment allez-vous cher Paul Jamet de France ? Dans un de vos derniers mails que vous m’avez adressés, vous affirmez aimer bien commencer vos journées avec RRI, avant de passer sur les ondes de France Culture pour l’émission « Les Matins » ou encore « Les Midis de Culture » dont une des éditions a eu comme invité la traductrice littéraire Josée Kamoun à laquelle on doit les versions d’oeuvres de Philippe Roth, John Irving ou Jack Kerouac. Sa présence dans le studio de France Culture était due ce jour-là,  à la parution de son “Dictionnaire amoureux de la traduction” dans lequel elle décortique de manière accessible les enjeux de cet art. Et puisque moi aussi, j’ai parmi mes connaissances, des amis traducteurs, j’ai demandé à Mihaela Buruiana à laquelle, on doit, par exemple, les versions en roumain des livres de Laetitia Colombani, de répondre à mes questions sur les défis de la traduction, sa relation avec les langues étrangères, le marché de la traduction littéraire en Roumanie et la relation qu’elle a avec les auteurs. J’espère que notre petit entretien vous plaira.

    Sur ces belles paroles, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici un mois, à une nouvelle édition de votre courrier. En attendant, prenez bien soin de vous et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 10.05.2024

    Le courrier des auditeurs du 10.05.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! J’espère que vous avez bien profité de la fête du premier mai. Certains ont peut être fait le pont, d’autres sont partis en vacances, certains on peut être participé aux manifestations organisées à l’occasion de la fête du travail. Ici, vous l’aurez compris, Bucarest a été désertée par ses habitants qui ont sauté sur l’occasion pour partir en vacances ! Et ils ont eu bien raison. Je suis pour ma part restée ici, car il faut bien que la radio continue d’émettre, même pendant les fêtes religieuses de Pâques. Et je dois dire que cela n’était pas pour me déplaire. J’ai adoré profiter de Bucarest dans ces conditions. Il faisait beau, chaque église faisait sa messe, les rues étaient calmes, sans circulation. Il est en fait rarement possible de profiter ainsi de la capitale roumaine. Je me suis donc promenée, je suis allée écouter quelques messes et chants lointains. En tant que française, et de surcroit non pratiquante, c’est une vraie aventure de vivre Pâques dans un pays comme la Roumanie. D’ailleurs, je le vois bien mes collègues se retrouvent toujours fort démunis lorsque je leur réponds que je n’ai rien fait de particulier pour Pâques, que c’était pour moi un dimanche comme un autre. Chaque année je dois justifier cette réponse, qui semble pour beaucoup incompréhensible. Je suis toutefois ravie de pouvoir vivre cela de loin, je respecte bien sûr les us et coutumes du pays, et me suis maintes fois émerveillée devant les messes de minuit de Pâques. Sans oublier les chants que je trouve tout à fait envoutants. J’espère à ce sujet que vous avez eu l’occasion d’écouter le reportage préparé avec soin par notre collègue Andra sur le calendrier orthodoxe et la fête de Pâques. Je l’ai pour ma part trouvé fort complet et très intéressant. En tout cas, chers auditeurs, s’il est difficile de faire ses courses et d’aller au musée à cette période de l’année car tout est fermé, il n’en demeure pas moins que je vous recommande chaudement de venir en Roumanie à la période de Pâques. Si vous avez la possibilité de célébrer cela dans un village au cœur de la Bucovine, c’est encore mieux ! J’espère avoir un jour cette opportunité.

    Allez, je pense que nous vous avons assez parlé de Pâques ces derniers jours. Je vais donc sans plus tarder me pencher sur vos messages, car après tout, c’est là le vrai sujet de cette rubrique !

     

    Commençons par remercier chaleureusement Philippe Marsan de France qui nous écrit très régulièrement. Vous nous avez écrit le mois dernier « Notre association “radiofil” fête ses 20 ans cette année. L’assemblée générale a lieu le samedi 13 avril prochain près de Lyon. Je serai présent. En visitant le site internet  radiofil.org  vous verrez quelles sont nos activités “radio ancienne”. Notamment les relations avec les musées de la radio et certains adhérents qui écoutent les ondes courtes avec un récepteur de collection. » Je vous présente toutes nos excuses pour cette réponse tardive, mais nous espérons que cette célébration s’est bien passée. Nous ne manquerons pas de nous rendre sur le site que vous mentionnez, et nous encourageons évidemment nos auditeurs, tous grands passionnés de radio, à en faire de même.

     

    Poursuivons avec un message de M. Louhou de France lui aussi, qui nous écrit « Je suis de nationalité congolaise de congo brazzaville qui est un pays d’Afrique centrale. Je voudrais savoir pourquoi vous ne parler pas des pays africains francophones dans votre radio et des relations des pays africains francophones avec la Roumanie qui est aussi un pays membre de l organisation internationale de la francophonie. J’aime votre pays la Roumanie et son peuple gentil et intelligent. j’aimerais visiter votre pays la Roumanie car actuellement je vis en France depuis 22 années. je peux citer quelques ville de Roumanie que je connais comme Bucarest, Cluj Napoca, Constanta, Sibiu, Timisoara, Pitesti je connais tout cela parce que j’ai lu cela dans les livres et les guides de voyages. » Merci pour ce très gentil message et bravo pour cette connaissance des villes roumaines ! Il est vrai que rares sont nos émissions qui portent sur les pays d’Afrique francophone, principalement parce que notre mission consiste surtout à rendre compte à nos auditeurs de ce qui se passe ici en Roumanie. Toutefois, je suis certaine qu’en cherchant un peu, en tout cas sur Bucarest, nous aurons la joie de trouver des évènements en lien avec certains pays de cette région du monde. Vous avez raison de soulever ce sujet, c’est une bonne idée de reportage !

     

    Direction l’Algérie à présent avec l’un de nos plus fidèles auditeurs, Naghmouchi Nouari, qui nous écrit « Pendant plus de trente ans aussi  que j’écoute votre radio et jusqu’à ce jour, j’aime aussi votre pays la Roumanie et RRI et je souhaiterais que vous m’invitez pour visiter vos studios et discuter avec vos animateurs et animatrices. » Merci pour ces gentils mots. Rien ne nous ferait plus plaisir que de vous faire visiter notre radio, mais malheureusement nous ne pouvons vous inviter officiellement. Si toutefois vous souhaitez venir par votre propre moyen en Roumanie, vous serez le bienvenu dans nos locaux, et nous serons très heureux de vous faire visiter notre radio !

     

    Bien le bonjour à notre cher auditeur Paul Jamet qui rentrait il y a peu d’un superbe séjour à l’île Maurice. Merci d’avoir partagé avec nous vos photos. Merci aussi pour vos nombreux rapports d’écoute et vos questions qui font toujours avancer la discussion. Dans l’un de vos derniers messages, vous nous écrivez « J’ai testé le nouveau site web ! Bravo … Il est nettement plus aéré ce qui rend la lecture plus facile, plus agréable … Je comprends qu’il faille du temps pour recharger les scripts des émissions passées … Mais je constate que cela avance. La navigation m’est aussi apparue plus fluide … Bref, tous mes encouragements … Pour moi qui m’occupe du site web du RCP, voilà qui me donne des idées … Pour l’instant, je m’efforce d’enrichir les contenus … avant de basculer vers un CMS plus évolué. » Merci pour ces retours et pour ces encouragements. Effectivement, la radio a rencontré quelques difficultés au moment de basculer sur le nouveau site, mais les choses ont évolué (et continuent d’évoluer). Je vous rejoins sur le côté plus aéré du site, c’est ce qui m’a plu le plus. A l’inverse, je trouve que parfois il n’est pas toujours clair de naviguer facilement. Mais comme nous l’évoquions, nous continuons à travailler dessus pour le rendre accessible à tous et permettre à nos auditeurs de s’y retrouver le plus facilement possible. Vous avez d’ailleurs été nombreux à partager vos impressions à ce sujet et nous vous en sommes très reconnaissants. Cela a été très utile pour notre équipe !

     

    Bien le bonjour à M. Kolt de France lui aussi, qui nous envoie très régulièrement ses rapports d’écoute et qui cette fois nous a confié être tombé par hasard sur notre émission  « mot à mot », que vous ne connaissiez peut-être pas encore. Nous espérons qu’elle vous aura plus. Je sais qu’elle est très appréciée de manière générale, tout particulièrement chez les français venant d’arriver à Bucarest et qui débutent le roumain. Je trouve que c’est une façon ludique et originale d’apprendre.

     

    Nos amitiés à M. Ghibaudo de France qui a pris le temps de nous écrire dès son retour de vacances pour nous souhaiter de bonnes fêtes de Pâques. Un grand merci et nous espérons que vous avez passez un excellent séjour en Asie.

     

    Enfin nous terminons avec M. Aubier de France qui a lui aussi partagé ses impressions sur notre nouveau site internet. Vous nous interrogez aussi sur la situation des autoroutes en Roumanie. Eh bien les choses avancent très très doucement de ce côté. Les seuls tronçons dont j’ai connaissance sont ceux qui permettent de quitter Bucarest pour rejoindre Pitesti et Ploesti au nord et Constanta à l’est. Il est souvent dit que des autoroutes sont en cours de construction, mais pour le moment personne n’en voit la couleur. Le gouvernement a récemment annoncé que le pays avait effectivement reçu des fonds européens qui seront consacrés à la construction d’autoroutes. Si j’en crois mes recherches, ces dernières devraient être inaugurées progressivement entre 2025 et 2030. En attendant, il faut faire preuve de patience et accepter de rouler pendant 3h pour faire 160 km. Mais il est clair que la Roumanie aurait tout à gagner à développer, avant tout selon moi, son réseau ferroviaire, en le complétant de quelques pans d’autoroutes pour développer les grands axes et permettre aux voyageurs de couvrir plus rapidement des distances pourtant relativement petites.

    Voilà chers auditeurs et auditrices, ainsi s’achève cette rubrique du courrier des auditeurs. Je vous souhaite à tous et à toutes un excellent week-end et vous dit à très bientôt !