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  • Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

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    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à un nouveau rendez- vous avec le Courrier des auditeurs. J’espère que vous vous portez bien. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, parallèlement à ma carrière de journaliste, j’ai une autre, de romancière et puisque mon deuxième livre est paru récemment, en avril dernier, en ce moment je suis en tournée de promotion. Donc, mes weekend-end je les passe ailleurs. Et récemment, j’ai eu le plaisir de participer à un festival littéraire qui s’est déroulé à Bruxelles et qui est consacré à la littérature et la culture roumaine. Et puisque j’ai été impressionnée par la qualité des débats et des invités, j’aimerais bien vous parler un peu du Festival Terres Mythiques, surtout que plusieurs écrivains présents à l’édition de cette année, la XIème sont traduits en français et donc, cela vous permettrait de les chercher dans des librairies.

     

    Le Festival Terres mythiques, la XIème édition

    Le Festival Terres mythiques est organisé depuis 2013 par EuropaNova, un projet fédérateur pour les pays d’Europe de l’Est. L’association est basée à Bruxelles et soutient des conférences thématiques, des cours de peinture, de piano, de guitare, de solfège, de développement personnel, de langues roumaines et étrangères, des événements culturels et encourage le tourisme roumain sur le marché belge. L’association EuropaNova a été fondée en novembre 2010 à Bruxelles par un groupe de professeurs de langues étrangères d’Europe centrale, orientale et balkanique et elle donne accès aux livres d’Europe Centrale et Orientale, grâce à une bibliothèque, elle offre des cours de langues étrangères, des cours de roumain pour enfants, en sachant que la communauté roumaine de Belgique est très nombreuse. L’association propose aussi des événements culturels comme le festival Terres mythiques. Déroulé du 26 au 30 septembre dernier, l’édition de cette année a été organisée avec le soutien de l’ICR de Bruxelles et a réuni sur son affiche de grands noms de la littérature roumaine contemporaine. La romancière Tatiana Tibuleac dont les romans « L’été où maman a eu les yeux verts » et « Le jardin de verre » ont été traduits en français par Philippe Loubière pour les Editions des Syrtes, l’écrivaine moldave Anda Vahnovan, le romancier, traducteur, poète et chroniqueur roumain, Radu Vancu, le poète et romancier Dan Coman, l’écrivain, critique, traducteur et poète Marius Chivu, dont le recueil « La ventolière en plastique » a été traduite en français par Fanny Chartres pour les éditions belges M.E.O, la romancière et professeur des Universités Andreea Rasuceanu dont le roman «Une forme de vie inconnue » est paru chez Nouvel Attila dans la traduction de Florica Courriol et l’écrivaine, docteur ès lettres, chargée de cours de presse à la faculté de Journalisme et de Sciences de la communication de. Bucarest, Daniela Zeca- Buzura. A la différence d’autres éditions, cette année le festival Terres Mythiques a été précédé par une sorte de préambule littéraire qui a réuni autour de la même table des écrivains roumains de la diaspora, tels Suzana Tanase, Ramona Gabar, Mihai Buzea, Simona Gânj et Monica Tonea, ces quatre derniers habitant tous en Belgique.

    Par ailleurs, venue d’une localité proche de Paris, la romancière débutante Laura Ilinca a lancé son roman lors d’un événement déroulé en marge du festival Terres mythiques. La littérature n’a pas été le seul domaine culturel mis à l’honneur par EuropaNova et l’ICR Bruxelles. Le public formé principalement par les Roumains de la communauté roumaine basée à Bruxelles et aux alentours, a eu la chance de découvrir les tableaux de Norica Vesca et le savoir faire des maitres artisans venus de Roumanie. Personnellement, j’ai été flattée de me retrouver à l’affiche de ce festival qui m’a déjà ouvert les portes en 2022, pour présenter mon roman de début. Je suis reconnaissante à Mirela Nita Sandu, co-fondatrice d’EuropaNova et à l’ICR Bruxelles. Je suis contente de voir que malgré la distance, les Roumains de l’étranger continuent à lire en roumain et à rester en contact avec la littérature contemporaine. Si un jour mes romans sont traduits en français, je vais vous l’annoncer. En attendant, essayez de chercher les titres que je vous ai déjà indiqués, ce sont de très beaux ouvrages. Inutile de vous dire que j’ai profite de ma petite escapade bruxelloise pour essayer quelques bières, des pralines, visiter Gant et me découvrir les parcs de Bruxelles. J’ai eu de la chance avec un temps assez clément, en revanche, j’ai eu le malheur de voir mon vol de retour annulé, pour des raisons de grève. Heureusement que j’ai des amis roumains qui m’ont hébergée chez eux et qui ont même accepté de me déposer à l’aéroport à 5h00 du matin. C’est pour la première fois que je suis impactée par une grève !

     

    Déplaçons-nous en France, du côté de Marseille, pour passer le bonjour de nous tous à Daniel Klotz. Comment ça va ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos émissions. Comment avez-vous trouvé les JO de cette année ? La Roumanie       a fait bonne figure, puisque nos sportifs ont décroché neuf médailles dont trois d’or, deux d’argent et quatre de bronze. Un palmarès qui a propulsé le pays en 23ème position dans le classement final par médailles. Rappelons-le que les quatre sports qui ont apporté des médailles à la Roumanie ont été la natation, l’aviron, les haltères et la gymnastique.

     

    La place du livre et de la lecture

    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à Paul Jamet. Comment allez-vous cher ami ? Je pense que vous avez bien noté les titres de livres que je viens de mentionner, car je sais que vous et votre épouse, vous êtes très préoccupés par ce sujet. La preuve ? Vous m’avez envoyé par mail un entretien très intéressant avec Jean Viard, sociologue et éditeur, qui s’est fait interroger sur la place que le livre et la lecture continuent d’occuper de nos jours encore et puis, sur la concurrence que des sites tels Amazon ou d’autres font aux librairies. Et là, je peux vous dire que c’est un sujet très sensible pour les éditeurs et les librairies roumains puisque chez nous, en l’absence d’un prix unique, il y a beaucoup de sites qui commercialisent des livres pour des prix inférieurs à ceux pratiqués par les librairies. Voilà pourquoi, de plus en plus de librairies disparaissent et ferment leurs portes, notamment des petites librairies indépendantes des villes autres que les grandes agglomérations urbaines comme Bucarest, Cluj ou Iasi. Après, le marché littéraire roumain est petit en rapport avec celui français et les Roumains ne lisent pas. D’ailleurs, selon un sondage Eurostat, en 2022, seulement 29,5% des Roumains ont lu au moins un livre, un pourcentage qui nous a placés en queue du classement européen. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et l’Estonie. Voilà pourquoi, chez nous, les maisons d’édition optent pour des petits tirages, notamment quand il s’agit d’auteurs roumains. Car, parmi les préférences littéraires de mes compatriotes, ce sont notamment les traductions des bestsellers qui font le plus d’adeptes. Comme quoi, ce n’est pas facile d’être écrivain. D’ailleurs, les droits d’auteur sont très faibles, de petits pourcentages allant de 7 à 10% pour un tirage de 1500-2500 exemplaires vendus à 10 euros, à vous de faire le calcul. En revanche, je sais que la pandémie a encouragé la lecture. Non seulement parce que les gens se sont retrouvés confinés, mais aussi parce que le besoin de s’évader, ne serait-ce que dans l’imaginaire, a été plus grand que d’habitude. Car c’est ça ce que la lecture fait : elle nous permet de vivre plusieurs vies à la fois et elle cultive l’empathie. Et, cher Paul Jamet, je suis entièrement d’accord avec vous que rien ne remplace la beauté d’un livre sur papier. Pourtant, le livre électronique ou les audio books ont aussi des avantages. Et je ne pense pas au fait qu’ils sont moins chers, mais qu’ils occupent moins d’espace. Vous savez, dans un petit appartement  comme le mien, les livres restent partout, même dans des boîtes, car je n’ai pas suffisamment de place pour les ranger proprement.

    Ceci dit, merci de votre présence et de votre fidélité et à bientôt de vous lire !

     

    Comment allez-vous, cher Philippe Marsan de Biganos, en France ? Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles. Merci bien pour vos rapports d’écoute, riches en détails concernant nos programmes. Alors, notre ami a noté attentivement pleins de repères de nos émissions, aussi bien du volet Actualité, que de notre programme de jazz ou encore du Courrier des auditeurs. Je suis très contente que vous ave entendu ma réponse à votre question sur les élections en Roumanie. Là, on se prépare à élire bientôt notre chef d’Etat, le premier tour aura lieu le 24 novembre et le prochain, le 8 décembre. Entre ces deux tours de la présidentielle, nous aurons les élections législatives, le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Une année difficile pour la classe politique ! Merci encore une fois, cher Philippe Marsan et à très bientôt de vous lire !

     

    Le dernier bonjour de l’actuelle édition du courrier s’adresse à notre ami algérien Farid Boumechaal. Comment allez-vous ? Je suis très contente de voir que nos émissions continuent à susciter votre intérêt. Notre auditeur a suivi les points forts de l’actualité roumaine en ce 1er août, avec notamment des informations sur la canicule qui s’est emparée de la région et des incendies qui dévastaient la Grèce et la Macédoine du Nord. Nous allons confirmer votre rapport d’écoute par une de nos jolies cartes QSL.

    Madame, monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En attendant, prenez bien soin de vous ! A la prochaine !

  • Le courrier des auditeurs du 04.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 04.10.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Je suis très heureux d’animer cette nouvelle édition du courrier d’auditeurs. Comment allez-vous ? Quoi de neuf dans vos pays ? Comment s’affiche l’automne chez vous ? Chez nous, l’été indien semble être seulement interrompu par des épisodes de pluies et de tempêtes. Le cyclone Boris a causé à la mi-septembre des dégâts et fait plusieurs victimes notamment dans l’est du pays. Une semaine plus tard, les autorités se sont mobilisées d’une manière exemplaire à la veille d’un nouvel épisode orageux, avec des évacuations, des messages d’alerte et des communiqués de presse alarmants. Faute d’autres sujets plus importants les médias et notamment les chaines d’informations sont parvenus à entretenir une véritable psychose de la tempête qui se préparait à ravager la Roumanie. Mais voilà qu’en réalité, le pays a connu un nouvel épisode de pluies et orages tout à fait normal pour la saison. Certes, les températures ont considérablement chuté, mais en général rien d’extraordinaire ne s’est passé. Cette histoire ne fait qu’illustrer à mon sens combien c’est dangereux de crier au loup, volontairement ou pas.

    La journée de l’auditeur de RRI

     

    Et je commence ce courrier des auditeurs par une des nos « opérations spéciales » qui se répètent le long de l’année. Comme chaque année depuis pas mal de temps, le premier dimanche de novembre c’est la Journée de l’auditeur sur RRI. Il suit à la Journée de la Radio publique roumaine, marquée chaque année le 1er novembre.

    Comme d’habitude, nous vous invitons à exprimer votre opinion, sur un sujet d’actualité et cette fois-ci nous nous pencherons sur … l’intelligence artificielle.

    Semblant être issue tout droit de la littérature de science-fiction, mais établie en fait en tant que discipline académique depuis déjà 1956, l’intelligence artificielle – ou l’IA tout court – est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne, causant des transformations majeures au sein de la société, à tous ses niveaux. Souvent comparée en termes d’impact à la révolution industrielle, l’IA arrive avec de bénéfices incontestables, mais aussi avec des défis et des risques à ne pas négliger.

    Déjà les avis des experts sont partagés. Alors que certains considèrent l’intelligence artificielle comme un outil qui nous sera indispensable à l’avenir, d’autres mettent en avant son potentiel catastrophique, à même de détruire l’humanité.

    C’est pourquoi, pour cette édition de la Journée de l’Auditeur, nous vous invitons à nous faire part de votre opinion sur l’IA. Pensez-vous que l’intelligence artificielle changera notre monde ? Comment influera-t-telle sur les métiers de l’avenir ? Deviendrons-nous dépendants de l’IA ? Qui devrait réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle et comment ? Quels avantages, désavantages et risques trouvez-vous dans l’utilisation de cette nouvelle technologie ? L’antenne est à vous, chers amis !

    Nous attendons avec un vif intérêt vos réponses et vos exemples de bonnes pratiques pour les inclure dans notre émission spéciale du dimanche 3 novembre prochain. Envoyez-nous vos réponses écrites ou enregistrées en format audio par email, à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr avant le 30 octobre !

    Vous pouvez aussi nous transmettre des messages audio sur WhatsApp, au numéro +40744 31 26 50. Ou bien, si vous préférez, laissez un commentaire à cet article sur nos profils Facebook ou sur notre site.

    Enfin, ceux qui le souhaitent, peuvent nous envoyer leur numéro de contact et nous fixerons une date pour enregistrer leur message dans le studio, par téléphone.

    Cette année, pour la Journée de l’auditeur, nous parlons intelligence artificielle sur RRI ! Nous vous attendons nombreux!

     

    Philippe Marsan “Quel vin trouve-t-on en Roumanie ?”

     

    Et je passe maintenant à vos questions et messages. Je commence par notre ami auditeur Philippe Marsan de France qui nous envoie son rapport d’écoute. Merci beaucoup de votre fidélité.

    Vous vous intéressez à un sujet lié à la saison : « Quel vin trouve-t-on en Roumanie ? Blanc, rouge, rosé, sucré, alcoolisé ? Où se trouvent les vignes sur le territoire roumain ? Ce vin est il apprécié en Europe ? »  Eh bien, il est très difficile de résumer en quelques minutes l’ensemble du secteur de la viticulture en Roumanie, mais sachez que le pays, avec ses nombreuses régions de collines aux pieds des Carpates ou bien le long du Danube, peut s’enorgueillir de vins qui sont en fait pas mal du tout. Côté statistiques, disons qu’actuellement la Roumanie est le 9e producteur mondial de vin, ainsi que le premier producteur parmi les pays de l’Europe centrale et orientale. En Union européenne, notre pays est en 6e position avec quatre millions d’hectolitres. Mais ce n’est pas la quantité qui est actuellement l’objectif des vignerons roumains, mais l’amélioration de la qualité. Et pour cause. Par la collectivisation des terres et la création de vastes stations de recherche œnologiques, le régime communiste avait misé sur la quantité et par conséquent l’image des vins roumains s’était dégradée. Mais de nos jours, de plus en plus de domaines viticoles – dont certains très restreints – apparaissent sur le marché, proposant des produits de niche ou des éditions limitées. On dit que la viticulture roumaine est désormais un El Dorado pour les investisseurs européens qui y trouvent un véritable « nouveau monde », comme ce fut le cas de la Vallée de Nappa en Californie, aux Etats Unis, ou bien de l’Australie et du Chili. La carte viticole de la Roumanie comprend huit régions principales, chacune avec plusieurs crus. A regarder l’ouest à l’est du pays, il s’agit des collines du Banat, dans le sud-ouest, des collines de Crisana et du Maramures dans le nord-ouest, du plateau de la Transylvanie, dans le centre-ouest, des collines de l’Olténie et de la Valachie, des Sables du sud, et des terrasses du Danube, les trois dans le sud du territoire, des collines de la Moldavie, dans l’est, et enfin des collines de la Dobroudja, dans le sud-ouest. A regarder de près une carte de la Roumanie on se rend compte tout de suite qu’il s’agit en fait de toutes les régions qui ne sont pas recouvertes de montagnes. Côté différences, les vins de Moldavie (dans l’est) sont traditionnellement plus sucrés, alors que ceux de l’ouest, de Transylvanie, sont plus baroques. Le sud est connu surtout pour ses blancs secs, frais et même un peu pétillants. Mais j’évite de faire des comparaisons puisque depuis un certain temps, la situation a beaucoup changé et que ce changement a été sans nul doute positif, comme je vous le disais tout là l’heure.  Ma région préférée est celle de Dealu Mare, mot à mot « la Grande Colline » située dans le centre-sud, dans le département de Prahova, connue pour ses vins rouges, blancs et rosés. Coté variétés autochtones, il vaut mentionner les rouges appelés Feteasca Neagra, Babeasca, Cadarca et les blancs tels Feteasca Regala, Tamâioasa Româneasca, Galbena de Obobesti, Grasa de Cotnari, Crâmosie, Frâncsa, Sarba ou encore Zghihara de Husi. De toute façon il y a une centaine de variétés de vignes roumaines, mais les blancs sont deux fois plus nombreux que les rouges. Cela va sans dire, une grande diversité de vins roumains est à retrouver dans les étals des hypermarchés d’Europe, donc il ne vous reste qu’à les essayer. Je terminé par un aphorisme appartenant à l’écrivain roumain Fanus Neagu qui passait en revue les cinq qualités d’un bon vin : blanc, sec, frais, beaucoup et gratuit.

     

    Jacques Augustin : « quel compositeur est l’auteur de l’hymne national roumain et quand fut-il créé ? »

     

    Et ce courrier des auditeurs se poursuit par le mail que nous a envoyé il y un certain temps Jacques Augustin de France. Vous demandez : « quel compositeur est l’auteur de l’hymne national roumain et quand fut-il créé ? »

     

    Eh bien, l’hymne national de la Roumanie s’appelle « Desteapta-te Române », « Eveille-toi, Roumain » et il date de la Révolution de 1848, lorsqu’il fut chanté pour la première fois, à Brasov, qui faisait partie à l’époque de l’empire d’Autriche Hongrie. L’hymne repose sur les paroles du poème « Un rasunet »/ « Un écho » d’Andrei Muresanu, poète de facture romantique, journaliste, traducteur, un véritable tribun de l’époque marquée par la Révolution de 1848. La musique appartient au compositeur Anton Pann, figure de proue de la Révolution de 1848, celui qui allait devenir ensuite l’auteur de la Marseillaise roumaine. Ce chant patriotique est devenu le symbole de la renaissance roumaine pour être chanté lors des moments difficiles de l’histoire du pays. Durant le régime communiste, cette marche patriotique fut interdite puisqu’associée au régime royal, comme toute une série de chants et chansons patriotiques d’ailleurs. Le 22 décembre 1989, lors de la révolution anticommuniste, l’hymne a résonné dans les rues, accompagnant des masses énormes de gens, dissipant la peur de la mort et unissant le peuple entier dans les nobles sentiments du moment. Ainsi, sa consécration en tant qu’hymne national a été tout à fait spontanée, sous la formidable pression des manifestants. La chanson fut officiellement adoptée comme hymne national le 24 janvier 1990. Il ne me reste plus qu’à dire que nous souhaitons entendre l’hymne national roumain plus souvent aux cérémonies de remise des médailles aux Jeux Olympiques. Sachez enfin que l’hymne de la Roumanie possède une fête à lui : c’est le 29 juillet.

    -c-

    Et c’est ici que s’achève notre courrier des auditeurs d’aujourd’hui. Merci de l’avoir suivi. A bientôt !

  • Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Été indien en Roumanie

     

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie la météo fait des siennes. Après quelques jours plutôt froids, avec des températures plutôt basses, l’été semble être de retour avec plus de 30 degrés dans les thermomètres. On en profite, car on est tous un peu nostalgiques et on aimerait bien être toujours en période de vacances. Mais ce n’est pourtant pas le cas. Je l’ai déjà dit, pour moi c’est le mois de septembre qui ressemble plutôt à une nouvelle année : une nouvelle année de travail, une nouvelle année scolaire, de nouveaux projets en tout genre – tout cela dans l’attente des prochaines vacances.

     

    Paul Jamet de France

     

    Et justement à propos de ces fluctuations de températures et de cette météo capricieuse, je tiens à remercier tous nos amis qui nous ont transmis leur soutien pour les inondations qui ont frappé la Roumanie semaine dernière. J’ai eu le plaisir d’avoir au téléphone Paul Jamet de France, qui a tenu à s’exprimer de voix vive à ce sujet et nous lui en remercions. C’est très touchant d’avoir pensé aux Roumains qui ont vécu ce véritable désastre naturel et qui ont vu leurs foyers, les efforts de toute une vie, submergés par les eaux…. Sans plus parler de ceux qui ont perdu un membre de leur famille. La tempête Boris n’a pas épargné la Roumanie et les amis de RRI ne sont pas restés indifférents.

     

    Maguy Roy de France

     

    Parmi eux, aussi, Maguy Roy de France qui nous a transmis tout de suite le message suivant :

     

    « En mon nom et au nom du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, je compatis à votre douleur suite à la tempête meurtrière Boris qui a frappé durement la Roumanie causant plusieurs victimes, inondant des régions entières, rendant inhabitables des centaines de maisons. Cet évènement climatique lié sans doute au réchauffement de la planète, nous fait prendre conscience de l’urgence d’agir. Mais en ce moment dramatique, je partage vos inquiétudes et votre impuissance devant des éléments déchaînés et je mesure la force qu’il vous faudra pour tout reconstruire, panser les plaies, effacer les traumatismes avec résilience. Prenez soin de vous, de vos proches et gardez courage dans cette épreuve. De tout coeur avec vous. Avec toute ma sympathie ».

     

    Merci pour ces mots, chère Maguy Roy. Vous l’avez bien dit, ces manifestations violentes de la météo et de la nature, sont très probablement une conséquence du réchauffement climatique. Je commence à me demander s’il n’est pas en fait irréversible et si ces phénomènes extrêmes ne deviennent une normalité à l’avenir…

     

    Et c’est toujours Maguy Roy qui s’intéresse aux frais de scolarité dans les universités roumaines :

    « Ioana Stancescu nous a fait part de la réussite de sa fille au baccalauréat (Bravo et toutes nos félicitations à cette jeune fille !) et de son intention d’entrer à l’université dans une filière très sélective : des études de mise en scène. Elle devait passer un examen d’admission dans l’enseignement supérieur. A-t-elle été reçue ? Autre question: Cet examen est-il obligatoire pour tous les bacheliers ou uniquement pour les filières très recherchées ? Quel est le coût d’une inscription en université en Roumanie ? De quelles aides les étudiants peuvent-ils bénéficier ? Comment est organisée l’année scolaire universitaire ? Existe-t-il en Roumanie d’autres “écoles de métiers” pour l’apprentissage de la mise en scène ? Peut-être des écoles privées sûrement plus onéreuses ? »

     

    Alors, pour la première question : réponse affirmative, la fille d’Ioana a été admise à la faculté, et en plus elle était en tête de liste ! Donc toutes nos félicitations pour cette superbe réussite !

     

    Les frais de scolarité dans les universités roumaines 

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe. En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple. A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées. Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

    Philippe Marsan de France

     

    Et on continue par un message de Philippe Marsan de France, qui dit :« Ce samedi soir 14 septembre, la télévision française montre des inondations en Roumanie. Apparemment le territoire est particulièrement touché. Dans quelle région ? Je vous transmets mon soutien. » 

    Effectivement, c’est l’est de la Roumanie qui a été le plus touché par les inondations, notamment les départements de Vaslui et de Galati, ce dernier étant aussi traversé par le Danube.

    Quant à votre question sur les vins roumains, je vous suggère de consulter notre site rri.ro, aux rubriques Visitez la Roumanie et Radio Tour, vous y trouverez plusieurs articles sur les vignobles de Roumanie et les différents types de vins qui y sont produits.

    Merci aussi pour la photo de votre récepteur ancien ! Il est vraiment super et je trouve extraordinaire qu’il fonctionne encore !

     

    Amady Faye du Sénégal

     

    Enfin je ne saurais terminer ce Courrier des auditeurs, sans citer un message de notre cher ami Amady Faye du Sénégal qui nous a envoyé un rapport d’écoute de la semaine dernière et un message de soutien qui dit :

     

    « Charlotte entame le courrier par : “semaine mouvementée en Roumanie suite à la tempête Boris et au tremblement de terre dans le centre – est du pays “. Effectivement, j’ai vu à la télé les inondations et dégâts provoqués par cette tempête en Pologne, République Tchèque et Roumanie ».

     

    Merci d’avoir pensé à nous, cher Amady Faye. Quant à la chanson que vous avez tellement appréciée elle est interprétée par Monica Anghel et s’intitule « Pune-ti zambetul la loc »  (Remets sont sourire sur ton visage).

     

  • Maguy Roy (France) – Les frais de scolarité dans les universités roumaines

    Maguy Roy (France) – Les frais de scolarité dans les universités roumaines

    L’examen d’admission à la faculté

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe.

     

    Les études universitaires sont gratuites dans la limite des places disponibles

     

    En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple.

     

    A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées.

     

    Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    L’organisation de l’année universitaire

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

  • Le courrier des auditeurs du 19.09.2024

    Le courrier des auditeurs du 19.09.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Semaine mouvementée en Roumanie avec les conséquences de la tempête Boris d’une part et le tremblement de terre à Vrancea qui s’est produit lundi. Une large partie de l’est de la Roumanie peine encore à se redresser après les violentes averses qui se sont produites la semaine dernière. Les ONG comme l’église ainsi que la diaspora se sont mobilisés pour envoyer de l’aide et des fonds afin de venir en aide aux victimes qui se trouvent aujourd’hui sans domicile, relogées dans des camps et dans l’attente de pouvoir reconstruire ce qu’elles ont perdu. Les autorités ont fait tout leur possible pour réagir rapidement et intervenir sur place afin de limiter les dégâts. Malheureusement, la Roumanie, comme ses voisins, n’était pas préparée à de telles intempéries, très rares dans notre région. Toutefois, les choses ont été dites clairement, les pays d’Europe doivent désormais se préparer à subir plus souvent ce type de tempête, dont la fréquence va augmenter, conséquence du réchauffement climatique que nous faisons subir à notre planète. Quelques jours plus tard, ce lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle de Richter, s’est produit dans le centre-est de la Roumanie. Heureusement ce dernier n’a fait ni dégât ni victime. Une chance, si je puis m’exprimer ainsi, au vu des circonstances de la semaine passée. Je tiens quand même à préciser qu’après 8 ans en Roumanie, je n’avais eu qu’une légère expérience des tremblements de terre, puisque je n’en avais senti qu’un seul, dans mon sommeil. Difficile de se faire une idée. Mais cette fois j’étais bien réveillée, assise sur mon canapé, et tout mon appartement s’est mis à onduler. Le temps que je comprenne ce qui était en train de se passer et c’était déjà terminé ! Je me suis empressée de vérifier que je n’avais pas rêver en cherchant des informations sur internet. Vraiment une drôle de sensation ! Bref, la météo et les plaques tectoniques n’étaient pas avec nous ces derniers jours. Trêve de bavardage. Penchons nous plutôt sur vos messages !

     

    Nos amitiés à M. Augustin de France que nous remercions chaleureusement pour ses lettres régulières et ses nombreuses questions qui permettent d’alimenter en continue cette rubrique ! Vous nous avez écrit dans l’un de vos messages déjà daté du mois d’août : « Pour ouvrir cette lettre, permettez-moi de remercier Radio Roumanie Internationale et particulièrement Charlotte de m’avoir répondu dans le courrier des auditeurs du 02 Août sur la protection des oiseaux dans le delta du Danube. Cette émission reste ma favorite comme pour beaucoup de radio écouteurs je pense. Dans votre émission, la palme est revenue à  la route des vins de la Dobroudjra. Mais quels sont les plats que l’on y déguste au niveau régional.? »

     

    Je vous remercie donc à mon tour et vais m’empresser de répondre à cette nouvelle question. Comme vous le savez peut-être, grâce à nos nombreuses rubriques sur le sujet, la Dobroudja se trouve entre la mer Noire et le Danube. C’est pour cette raison que le poisson est à l’honneur dans bon nombre de plats traditionnels de cette région, contrairement aux autres régions de Roumanie où la viande reste l’ingrédient principal ! Rappelons que la Dobroudja a aussi été très marquée par son passé Ottoman qui a largement influencé sa cuisine. Ainsi, le mouton et la chèvre sont des viandes très utilisées dans les plats typiques de la région, là où le porc et le bœuf restent à l’honneur dans le reste du pays. Si vous avez un jour la possibilité de vous y rendre, ne manquez pas de goûter l’agneau rôti, la moussaka à la viande de mouton ou encore les friands au fromage de brebis appelés « placinta dobrogeana ». Voilà, j’espère que cette réponse vous aura mis l’eau à la bouche. Je vous rappelle que vous pouvez aussi retrouver de nombreuses recettes de plats traditionnels des différentes régions de Roumanie sur notre site internet dans la rubrique « Le plat du jour ».

     

    Direction le Brésil à présent, d’où nous écoute M. Reginaldo qui nous écrit dans l’un de ses messages « comment allez-vous , salutations du brésil , mon nom est Reginaldo. J’ai écouté radio Roumanie  internationale en langue française . Aussi les nouvelles et informations sur Roumanie et sa région. La Roumanie, c’est un beau pays , j’aime  beaucoup  la musique traditionnelle  de votre pays . » Merci pour ce gentil message. Il est vrai que la musique traditionnelle roumaine est très festive et très originale de par son style unique. Merci pour ce compliment, d’autant plus touchant que les Brésiliens ont la réputation d’être fin connaisseurs en matière de musique et de rythmes endiablés !

     

    Salutations à M. Christian Louhou originaire du Congo Brazzaville mais qui nous écoute depuis la France et nous écrit « Je suis un fidèle auditeur de radio Roumanie internationale et je réside en France. Je suis ressortissant du Congo Brazzaville (Afrique centrale). Je voudrais savoir combien d ‘albums de musique sont produits chaque année en Roumanie, mais, aussi le nombre de films de long métrage sont produits chaque année en Roumanie et le nombre le livres qui sont publier dans le pays ? Enfin, je voudrais savoir combien il y a t-il d’artistes interprètes,  d’écrivains, de réalisateurs de films de long métrage et du nombre de maisons d’édition de livres, de labels de musique et de sociétés de production de films long métrage en Roumanie? » Je m’excuse, je ne vais pas être en mesure de répondre à vos questions, car les informations que vous demandez ne semblent pas disponibles. Toutefois, selon un article datant de 2016, la valeur totale du marché du livre cette année là s’élevait à 60 millions d’euros en Roumanie, contre 45 milliards de dollars aux Etats-Unis, et une moyenne de 30 milliards d’euros dans l’UE. Même si l’on ne peut pas dire que le marché du livre se porte mal en Roumanie, on ne peut pas non plus affirmer qu’il se porte bien. Les Roumains lisent en moyenne assez peu. Toutefois, je vous invite si vous ne la connaissez pas encore, à découvrir sur notre site internet, la rubrique littéraire de notre collègue Ioana qui met à l’honneur la littérature roumaine et moldave contemporaine. J’espère que cela satisfera votre curiosité, faute de pouvoir vous donner les chiffres que vous avez demandé.

     

    Bien le bonjour à notre ami et fidèle auditeur Paul Jamet dont voici les retours suite à mon reportage sur l’Europe en train « Vous avez rediffusé ce matin l’interview d’Alan qui est retournée en France en train et en bus pour diminuer son bilan carbone ; il était interviewé par Charlotte Fromenteaud …  Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’Alan n’a en rien modifié le bilan carbone global ! IL a modifié son propre bilan carbone de manière virtuelle, sur le papier mais pas concrètement ! Et cela pour une raison toute simple : l’avion Bucarest – Paris qu’il aurait pu prendre a tout de même volé, mais sans lui à bord … mais en transportant un autre passager ou un siège vide ! Au final, les mêmes quantités d’énergie ont été consommées ; cela n’a rien changé . » Merci Monsieur Jamet comme toujours de faire avancer le débat. Evidemment je pense que notre propos était surtout d’encourager les gens à changer leurs habitudes, car beaucoup, contrairement à vous, continuent encore à prendre souvent l’avion, les vols low-cost permettant de voyager le temps d’un week-end et ce à moindre frais. Evidemment, nous n’avons pas de solution miracle pour le moment, il ne s’agit pas non plus de faire culpabiliser les gens. Simplement de montrer que d’autres façons de voyager sont possibles et agréables. Et je reste convaincue que c’est à nous de faire changer les choses, car si nous attendons que les politiques et les entreprises le fassent à notre place, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, le poids économique du pétrole et du gaz dans notre monde étant encore beaucoup trop important aujourd’hui.

     

    On part cette fois en Algérie pour retrouver notre cher M. Nouari qui nous en dit un peu plus sur sa ville et son pays et nous raconte sa passion pour la radio. Voici ce qu’il nous écrit : « Bonjour et comment allez vous et ma belle radio RRI. J’habite dans la ville de Sétif distant de la capitale d’Algérie de 250 kms, c’est une belle ville touristique. Je m’appelle Naghmouchi  Nouari fidèle auditeur à RRI depuis plus de trente années à ce jour et pour toujours, j’ai eu ma première connexion à RRI quand j’étais un étudiant au lycée technique j’ai un ami qui écoute à l’époque les radios ondes courtes et m’a parlé de ces stations et qui organisent des concours, alors, j’ai décidé d’acheter un radio avant il existe en Algérie des radios et moins cher, j’ai commencé à écouter ces radios en langue Arabe et Français comme radio Suisse, radio Berlin, la BBC, la VOA, la kbsworld et RCI et surtout RRI.  Je passe tout mon temps aux études et le soir j’écoute la radio au lieu de regarder la TV et je ne vous cache pas que depuis cette date que j’écoute la radio et c’est mon souhait dans la vie et je suis très connu par ces radios à ce jour et j’ai des Amies de classe qui écoutent ces radios et on parlent souvent de ces stations et ces concours. Un grand bravo à RRI service français. » Un grand merci pour ce message chaleureux. Nous sommes ravis que la radio vous passionne autant, surtout dans ce monde ou la télévision et les réseaux sociaux occupent une large place dans nos cœurs et nos esprits. J’espère que vous aurez l’occasion d’écoutez nos réponses à vos messages. Nous vous envoyons nos amitiés à vous et vos amis de classe !

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est sur ce dernier message que s’achève cette nouvelle rubrique du courrier des auditeurs. Un grand merci à tous et toutes pour vos messages réguliers et à très bientôt !

     

     

  • Le courrier des auditeurs du 13.09.2024

    Le courrier des auditeurs du 13.09.2024

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle édition du courrier des auditeurs que je suis ravi d’animer à nouveau. Vous le savez probablement déjà, je l’avais annoncé dès la mi-août, dans mon précédent courrier des auditeurs, les vacances sont bel et bien terminées et c’est le moment de rentrer au travail, de recommencer l’aller-retour entre l’école, le travail, les activités extrascolaires des enfants, le supermarché et la maison. Et après un été particulièrement chaleureux, avec presque pas de pluie, le cyclone islandais a fait venir la pluie, mais aussi le mauvais temps en Roumanie. J’apprécie bien les précipitations qui arrivent enfin dans notre pays mais pas du tout la chute des températures d’une quinzaine de degrés en une semaine seulement. Mais j’espère bien que l’automne sera tout aussi doux, avec des journées ensoleillées et des escapades au parfum de vendanges et d’aubergines grillées. Entre temps, on se prépare en douceur pour les élections présidentielles et législatives avec la conviction ou plutôt l’espoir que leur résultat impliquera peu de changements, ni positifs, ni négatifs.

     

    Paul Jamet – France : Pourquoi Tarom renonce à ses Airbus pour les remplacer par des Boeing?

     

    Je commence par un des emails que nous a envoyés notre ami auditeur Paul Jamet de France. Vous nous avez envoyé comme d’habitude toute une série de rapports d’écoute pour lesquels nous vous remercions. Le 22 août, vous avez envoyé un message concernant la compagnie aérienne nationale de Roumanie, Tarom. « Je vous fais part de mon agacement lorsque j’entends que la compagnie Tarom vend des Airbus pour les remplacer par des Boeing ! Ce n’est pas un comportement très européen pour une compagnie aérienne d’un Etat-membre d’autant plus que Tarom a bénéficié d’aides financières de l’Union européenne. En 2020, la Commission européenne a autorisé une aide au sauvetage de Tarom. Cette aide a pris la forme d’un prêt remboursable de 36 millions d’euros, accordée dans le contexte de la crise économique liée à la pandémie de COVID-19 qui a durement frappé le secteur aérien. Certes, cette aide n’oblige qu’à des restructurations mais tout de même … Air France a aussi des Boeing au titre de la diversification de la flotte … Néanmoins, ce choix me semble d’autant plus surprenant que la clientèle – dixit l’agence de voyage à laquelle je fais appel – demande de plus en plus si les vols sont assurés par des Boeing ou des Airbus … Certains clients refusent d’embarquer sur des Boeing suite aux accidents qu’à connus la compagnie, accidents dus à des négligences, voire des mensonges auprès des autorités de l’aviation civile américaine … L’avenir nous dira si Tarom a fait le bon choix … Bien amicalement à toutes et tous. »

     

    Une expérience de longue date avec des avions Boeing chez Tarom

     

    Eh bien M Jamet, comme je suis passionné d’aviation, je vais esquisser une réponse qui contient aussi une bonne dose de subjectivisme. Même à l’époque communiste, la flotte de la compagnie aérienne nationale Tarom était un mix d’aéronefs d’origine soviétique et occidentale, puisque dans les années et ‘70 et ‘80 la compagnie a opéré des Boeing 707. Depuis les années ’90, la Tarom a un mix d’avions Boeing, Airbus et ATR, ces derniers étant des turbopropulseurs assurant les vols régionaux. Malheureusement, depuis que la compagnie aérienne est en difficulté et que les pertes ne font que s’enchainer, la flotte s’est réduite et l’achat de nouveaux avions ne fait que trainer. Pour une compagnie de la taille de Tarom, opérer deux types différents avions pour le même type de destinations moyen courrier, ce n’est pas du tout pratique. Actuellement la compagnie utilise 3 Airbus 318, huit Boeing 737 – dont quatre en version 700 et quatre 800, ainsi que six ATR 72 – 500 et 600. L’achat d’Airbus 318 au milieu des années 2000 a été un choix assez étrange pour la compagnie roumaine, puisque ce type d’avion – bien qu’une variante de l’Airbus 320 – une superstar du transport aérien mondial – peut transporter 113 voyageurs tout au plus, donc un nombre assez réduit. Produit en seulement 80 exemplaires, l’avion a été retiré du service par la vaste majorité des opérateurs et, d’ailleurs, même Air France est en train de renoncer à ses 5 derniers A 318. Pourquoi Boeing et pas Airbus pour Tarom ? Eh bien, comme je l’ai précisé, la compagnie aérienne nationale roumaine a une vaste expérience avec ce producteur, notamment pour ce qui est de la maintenance et de la réparation des avions du producteur américain. La direction technique de la Tarom est certifiée à opérer des visites de maintenance de type D, soit les plus complexes, pour des avions Boeing 737, alors que dans le cas d’Airbus, les avions doivent être envoyés à Toulouse ou dans un autre centre certifié pour ce type d’opérations. C’est donc une question de coût d’entretien plus bas, puisque la compagnie peut assurer complètement la maintenance de ses Boeing. S’y ajoutent les coûts qu’impliquerait une reconversion des pilotes et techniciens, puisqu’actuellement la compagnie n’opère que trois avions Airbus. Même si je suis un fan des appareils du fabriquant européen, je comprends pleinement les raisons très pratiques pour lesquelles les dirigeants du ministère des Transports, propriétaire de la compagnie aérienne roumaine, ont opté pour le compétiteur américain. Mais n’oublions pas que la Tarom compte aussi dans sa flotte des avions régionaux ATR, fabriquant détenu à moitié par Airbus, donc des avions européens. Et les petits turbopropulseurs, vieux de quelques années seulement devraient servir à la Tarom pour pas mal de temps, en raison notamment de leurs coûts opérationnels beaucoup plus bas.

     

    Le plan de relance de la compagnie

     

    Malheureusement, la Tarom se voit obligée à renoncer non seulement aux trois avions Airbus, mais aussi à quatre Boeing 737 d’une génération plus ancienne. Les sept appareils au total seront remplacés dans un premier temps par seulement quatre Boeing 737 MAX 8, dont les deux premiers seront délivrés l’année prochaine. Selon la presse spécialisée, la Tarom compte enrichir sa flotte de plusieurs autres exemplaires de ce type, mais c’est une opération d’envergure qui s’étalera sur plusieurs années. Entre temps, la compagnie ne peut plus assurer toutes ses liaisons aériennes et c’est pourquoi elle vient de renoncer à certains vols, dont Bucarest – Londres. Et avec la faillite de la compagnie low-cost roumaine Blue Air et les ennuis financiers de la Tarom, les connexions aériennes intérieures, tout comme celles entre la Roumanie et l’Europe, sont de plus en plus précaires. Beaucoup de vols reliant la Roumanie aux grandes villes européennes ont été supprimés, dans le sillage des perturbations provoquées par la crise de Covid-19. Les perturbations ne font que se multiplier et les voyageurs ont de moins en moins de choix lorsqu’ils cherchent un billet d’avion. Le choix du type d’avion à bord duquel on doit voyager et le moindre souci des Roumains.

     

    Gilles Gautier – France : Les coûts de la rentrée en Roumanie

     

    Et je passe maintenant au message que nous a envoyé notre fidèle auditeur Gilles Gautier de France. Celui-ci contient un rapport d’écoute concernant notre émission du 16 août dernier avec un SINPO de 5-5-3-4-4. La question que nous pose M Gautier est « s’il y a des allocations de rentrée scolaire en Roumanie? Pour les collégiens, lycéens, universitaires des aides, le coût de la rentrée? » Eh bien, cher ami auditeur, comme j’ai deux garçons, l’un âgé de 6 ans et l’autre de 14 ans, je suis assez bien informé sur les couts de la rentrée. D’abord sachez qu’en Roumanie il n’y a pas d’allocation de ce type et donc la rentrée scolaire pèse lourd dans le budget des familles. Il faut presque tout acheter. Même si les manuels sont assurés par les écoles, les parents doivent acheter toutes les fournitures scolaires, des livres, des cahiers d’exercices et en fonction des écoles, des uniformes ou des vêtements conformes au code vestimentaire imposé par chaque établissement. Certaines écoles imposent des uniformes strictes, d’autres des couleurs – par exemple pantalons et jupe noire ou bleu foncé et T-shirt ou chemise blanche. En milieu rural ou dans les communautés en difficulté, le code vestimentaire n’est pas tellement strict, bien évidemment. Mais grosso-modo, il s’agit d’un effort financier allant d’une centaine à plusieurs centaines d’euros. Souvent, les couts ne font que s’amplifier puisque ce sont toujours les familles qui financent certains travaux dans les salles de classe ou l’achat d’équipements : vidéoprojecteurs, imprimantes etc.

     

    Allocations et bourses

     

    Et c’est justement pour assouplir ce fardeau, que cette année l’Etat a versé les allocations sociales un peu à l’avance. Même s’il ne s’agit que d’une soixantaine d’euros par enfant, pour beaucoup de familles c’est un soutien financier important. Cette allocation est accordée à toutes les familles avec enfants. Par ailleurs, pour l’année scolaire 2024 – 2025, les collégiens et lycéens peuvent bénéficier de différentes bourses : de mérite d’environ 90 euros par mois ou bien sociales et de résilience d’un montant de 60 euros par mois. Il y a même une bourse de 150 euros pour les mamans mineures. Mais tous les élèves ne bénéficient pas d’un tel appui, c’est pourquoi, pour pas mal de familles les couts de la rentrée scolaire sont tout simplement prohibitifs.

     

    Et c’est la fin de ce courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 06.09.2024

    Le courrier des auditeurs du 06.09.2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à une nouvelle édition de votre courrier. Au micro, Ioana, contente de vous tenir compagnie dans les minutes suivantes. Nous voilà chers amis en automne. L’été est déjà derrière, les vacances aussi et donc, je vous invite à faire le point sur la manière dont les Roumains ont su profiter de leur congé durant la période estivale. Selon une enquête menée par Reveal Marketing Research, la plupart des Roumains ont eu cette année seulement une petite semaine de vacances. Les jeunes âgés de 18 à 24 ans ont préféré les mois de juillet et d’août pour se reposer, tandis que les Roumains de plus de 45 ans ont préféré les derniers jours d’été ou les premiers de l’automne quand les séjours sont à des prix dégriffés.

    L’enquête que je viens de citer montre qu’en 2024, seulement 56% des Roumains sont partis en vacances en juillet et août, un nombre à la baisse inférieur par rapport à celui de l’année dernière quand le pourcentage a été de 65%. Les principaux facteurs que les Roumains prennent en considération quand ils réservent leurs vacances sont les contraintes au travail, 54%, les prix, 49%, la météo, 42% et les vacances scolaires, 18%. Qu’est-ce que les Roumains cherchent à faire durant la période des vacances ? Hé bien, 70% souhaitent se détendre, 50% passer du temps en famille et 29% partir à l’aventure.

    La même enquête nous apprend que les projets de vacances des Roumains reflètent les défis économiques ou climatiques. Cette année, disent les spécialistes, nous avons remarqué une croissance significative du nombre de vacanciers ayant opté pour des séjours hors-saison, en raison de la canicule qui a sévit dernièrement en Roumanie.

    Malgré un contexte économique défavorable pour nombre de citoyens européens, il existe un pourcentage de 30% des Roumains qui est parti deux fois en vacances et un pourcentage de 15% ayant pris trois vacances cette année. N’empêche, comme Valentina vous l’avez déjà dit au micro de son courrier du mois de juillet, la plupart des vacanciers roumains ont opté pour des séjours de moins d’une semaine.

    Quatre Roumains sur dix ont voyagé à l’étranger durant les 12 derniers mois, notamment pour faire du tourisme. Parmi eux, 12% ont opté pour des paquets touristiques tout compris. Comme partout en Europe, en Roumanie aussi la période des grandes vacances est l’été ce qui rend le trafic aux frontières particulièrement difficile. Selon la police aux frontières, le 12 août dernier, la Roumanie a enregistré un record de circulation, avec plus de 600.000 personnes qui ont traversé la frontière dans les deux sens. La circulation a été intense notamment durant le week-end prolongé offert par le gouvernement à l’occasion de la fête de l’Assomption.

    Selon les employeurs roumains, le volume de travail a augmenté dans le courant de l’année, de sorte que 57% des salariés affirment avoir travaillé davantage qu’en 2023. Voilà pourquoi, le besoin de repos et de détente s’est amplifié cette année. Selon un sondage bestjobs, 63% des Roumains souhaitent prendre des vacances notamment pour rester au calme et se reposer, 31% cherchent à vivre des expériences inédites et partir dans l’aventure, tandis que 22% veulent profitent de leurs vacances pour résoudre des taches administratives. Il existe aussi un pourcentage de salariés qui profitent de leurs vacances pour avoir le temps de chercher un autre emploi. C’est notamment le cas des Roumains âgés de 18 à 34 ans.

    Avec seulement 20 jours de congé payé par an pour les salariés du milieu privé et entre 21 et 25 jours pour ceux du milieu public, la Roumanie est l’un des pays offrant les vacances les plus courtes d’Europe. 2024 apporte 15 jours fériés qui offriront aux Roumains la chance d’avoir des weekends prolongés. Les employeurs permettant aux salariés de poser un jour à l’occasion de leur anniversaire ou de celui de leurs enfants sont les plus recherchés sur les sites d’emplois.

    Disons aussi que depuis la levée des restrictions mises en place dans le contexte de la pandémie, presque un quart de Roumains, soit 20%, a décidé de passer ses vacances d’été dans un autre pays que la Roumanie. 28% ont opté aussi bien pour des destinations nationales qu’internationales, tandis que 44% ont organisé leurs vacances exclusivement en Roumanie. Seulement 8% des sondés ont affirmé n’avoir aucun projet de vacances.

    A parler budget, précisons que 43% des salariés roumains se sont proposé à dépenser en vacances la même somme que l’année dernière, tandis que 30% des Roumains ont réservé un budget plus grand.

     

    Bonjour la France et bonjour Philippe Marsan de Biganos. Comment allez-vous ? Nous sommes très contents de vous savoir à l’écoute de nos émissions, comme le prouvent vos rapports d’écoute tellement bien fournis. Merci d’écouter nos infos, tout comme les dossiers d’actualités et les programmes de musique. Quelle est la musique que vous aimez le plus ? Merci également de suivre le Courrier des auditeurs et de noter dans vos rapports les principaux sujets sur lesquels nous nous attardons. Nous vous souhaitons un excellent weekend sur les ondes de RRI et au plaisir de vous lire !

     

    Comment allez-vous cher Amady Faye, du Sénégal ? Notre auditeur a suivi les infos présentées en ce jour-là par Valentina. L’occasion pour nous informer qu’en juin, les températures se montaient à 36 degrés à Fatick, dans le centre-ouest du Sénégal. M. Amady Faye a écouté aussi les Dossiers de l’actualité avec Alex Diaconescu qui s’est penché en ce jour-là sur la lutte contre la traite de personnes, un sujet très actuel, comme vous avez pu le constater. Merci d’avoir écouté ma petite chronique sur la participation du président roumain, Klaus Iohannis, à la réunion du Conseil européen de Bruxelles. Et puisque vous avez ratez la deuxième partie de notre émission sur les ondes courtes, peut-être que vous avez pu l’écouter sur le site. Bonne continuation et à bientôt de vous lire !

     

    Après l’Afrique, direction l’Indonésie pour un petit coucou à Jagad Muhammad qui a envoyé un rapport d’écoute pour notre émission du 10 juillet. Je suis d’autant plus heureuse de le recevoir que ce jour là ce fut mon anniversaire. Donc, d’une certaine manière, je l’ai fêté avec des gens du monde entier, à l’écoute de RRI. Merci de votre fidélité !

     

    Retour en France pour un clin d’œil amical à Joël Destrade, un ingénieur de 55 ans qui habite Valenton. Merci, cher ami, pour tous les rapports d’écoute envoyés dernièrement. Des rapports bien fournis que nous allons confirmés par des cartes QSL virtuelles. Alors, notre auditeur a suivi la rubrique de tourisme Radio Tour, le programme de jazz et le courrier des auditeurs. Malheureusement, du côté de Valenton, le signal n’est pas exceptionnel, nous le dit M. Destrade. Espérons qu’il s’est amélioré depuis l’envoi de ce mail. Bonne écoute et à la prochaine !

     

    Après le département de Val de Marne, je vous propose de rester dans la région et de faire un petit voyage d’une vingtaine de kilomètres jusqu’à Rosny sous Bois, d’où nous écoute notre cher ami Jacques Augustin. Comment allez-vous ? Nous sommes fort contents que vous avez trouvé intéressante la réponse d’Alex à votre question sur le réchauffement climatique. Effectivement, nous faisons de notre mieux pour garder intacte la bonne ambiance dans laquelle se déroule depuis des dizaines d’années le Courrier des auditeurs. Merci de continuer à rester à l’écoute de nos programmes et de vous intéresser à l’actualité roumaine. Bien sûr que votre rapport nous est utile et correcte et bien sûr qu’il sera confirmé par une carte QSL. Vous parlez dans votre mail de la campagne électorale aux Etats-Unis, mais nous, en Roumanie, nous aurons bientôt notre propre bataille électorale. Le gouvernement a mis en place le calendrier des prochaines présidentielles : le premier tour sera le 24 novembre et le second tour est prévu le 8 décembre. Les élections législatives auront quant à elles lieu entre les deux tours des présidentielles, à savoir le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Cette année, la lutte pour le fauteuil présidentiel est imprévisible, s’inquiètent les analystes et les sondages le confirment. L’ancien chef de file du Parti Social-Démocrate, Mircea Geoană, actuellement secrétaire général adjoint de l’OTAN, et l’actuel chef des sociaux-démocrates, le Premier ministre Marcel Ciolacu, ont des chances réelles pour accéder au tour de scrutin décisif. Ceci dit, je vous souhaite madame, monsieur, une excellente fin de semaine sur RRI. Merci de votre attention et rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez soin de vous !

  • Le courrier des auditeurs du 30.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 30.08.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? La période de vacances touche à sa fin, l’été – aussi, du moins du point de vue du calendrier. Mon impression personnelle c’est qu’il est passé plus vite que d’habitude. Il y a quelques semaines à peine on rêvait des plages au sable fin baignées par les vagues de la mer ou bien des forêts ombrageuses à l’air frais et pur des montagnes. Et aujourd’hui tout cela est bien derrière nous et il faut reprendre notre train-train quotidien. En Roumanie c’est la dernière ligne droite avant la rentrée des classes du 09 septembre. Du coup les parents s’agitent pour doter leurs petits de tout ce qu’il leur faut pour démarrer en toute beauté une nouvelle année scolaire. Certains enfants, dont ma fille, sont en train de terminer leurs devoirs et leurs lectures de vacances. D’autres familles profiteront de cette dernière semaine pour avoir un petit bout de vacances. Moi, je viens de rentrer de mes vacances et je stresse un peu en pensant à toute l’agitation qui suivra à commencer par le 09 septembre. Mais comme on ne peut pas avoir de vacances toute l’année, vaut mieux être reconnaissant pour ce que la vie nous a fait cadeau.

     

    Nouari Naghmouchi, Algérie

     

    Et je commence sans plus tarder ce Courrier des auditeurs par un email de Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous parle cette fois-ci justement de la relation entre parents et enfants :

     

    « Nos enfants nous demandent souvent de jouer avec eux. Toutefois, nous n’avons pas toujours le temps de le faire vu la multitude de tâches qui nous talonnent. ​Par contre, jouer avec son enfant permet d’une manière toute simple de lui manifester qu’il est assez important à nos yeux pour que nous lui accordions du temps. Le jeu est aussi est le moyen privilégié d’apprentissage de toutes sortes d’habiletés pour l’enfant : développement moteur, habiletés sociales, compétences cognitives, etc. En plus, et c’est non négligeable, le jeu augmente notre bien-être autant que celui de notre enfant. C’est un excellent antistress qui nous aide à faire baisser la pression et à oublier momentanément les soucis quotidiens. En ce mois de congés scolaires, pourquoi ne pas en profiter pour jouer davantage avec votre enfant ? »

     

    Voici la recommandation de Nouari Naghmouchi d’Algérie. Cher ami vous avez effectivement mis les points sur les « i ». Le jeu est effectivement une partie essentielle du développement d’un enfant. Et vous nommez aussi une grande vérité : les parents d’aujourd’hui n’ont pas suffisamment de temps pour jouer tout simplement avec leurs enfants. On a toujours du travail à faire, que ce soit pour notre emploi, pour la maison, ou même pour l’enfant lui-même. Souvent on préfère aussi éduquer au lieu de jouer. Et on oublie souvent que c’est par le jeu que se tissent les liens les plus profonds avec nos petits. Et même s’ils ne sont plus petits. Ma fille a 12 ans et demi et elle est trop heureuse quand je trouve le temps de jouer avec elles. Souvent elle m’invite à dessiner ensemble. D’autres fois c’est moi qui lui propose de jouer des jeux de société ou de cartes. Ce sont là quelques-uns des meilleurs moments que nous passons ensemble !  Alors, merci cher Nouari de nous avoir rappelé à quel point le jeu est important dans la relation parent-enfant.

     

    Paul Jamet, France

     

    Paul Jamet de France nous fait replonger dans la rêverie estivale, en nous proposant non seulement des emails remplis de rapports d’écoute, mais aussi un article intitulé « Voyage insolite à vélo sur les rives du Danube, entre Bulgarie et Roumanie », publié sur le site slate.fr

     

    https://www.slate.fr/story/267980/bulgarie-roumanie-rives-danube-voyage-insolite-decouverte-eurovelo-6-villages-architecture-velo

     

    L’article commence ainsi : « Ce très long fleuve sillonne les régions les plus pauvres de l’Union européenne. En suivant son lit, on peut visiter des villages hors du temps ». L’article met ensuite les projecteurs sur la rive bulgare du fleuve, où le temps semble s’être arrêté et où rien ne se passe jamais. N’ayant jamais visité cette partie de la Bulgarie, je ne saurais pas m’exprimer là-dessus. En Roumanie, c’est un peu différent je dirais. C’est vrai, ce n’est pas une des zones riches du pays, mais elle n’a pas été jetée à l’oubli non plus. Bien au contraire. Ces dernières années, plusieurs gîtes ruraux ont fait leur apparition le long du fleuve justement pour mettre à profit son potentiel. Afin de mieux connaître cette région, je vous invite à entrer sur notre site rri.ro, à la rubrique Visitez la Roumanie et à parcourir nos articles tels « Les chaudières du Danube » ou « Le musée de la centrale hydraulique des Portes de Fer ». Ils vous feront découvrir cette région encore méconnue du sud de notre pays.

     

    Reginaldo Anunciaçao, Brésil

     

    Voici maintenant un message du Brésil, envoyé par un fidèle ami de RRI : Reginaldo Anunciaçao : « Salutations du Brésil ! Mon nom est Reginaldo, ville de Barra mansa, de l’état de Rio de Janeiro. J’ai écouté votre signal  et identification, Radio Roumanie Internationale, en  langue  française  et programmes : des informations et des conversations, des commentaires et de belles musiques en langue roumaine. J’aime beaucoup les programmes sur la Roumanie et nouvelles sur la société. La Roumanie, c’est un merveilleux pays ! »

    Merci, cher ami de votre fidélité constante ! Nous avons bien reçu vos rapports d’écoute. Vous dites ne pas avoir reçu de QSL pour les rapports de 2022, je vais me renseigner là-dessus. Pour ce qui est des QSL de 2023, elles sont uniquement en format PDF, disponibles via email. Pour cette année 2024, on n’a rien reçu jusqu’ici, je suis vraiment désolée. En raison des restrictions budgétaires de cette année, la radio n’a pas encore réussi à investir dans les cartes QSL. Merci encore et à très bientôt, j’espère !

     

    Philippe Marsan, France

     

    Dans un de ses nombreux emails, notre ami Philippe Marsan de France réfléchissait à son adolescence, lorsqu’il avait découvert la radio :

    « C’est en 1966, à l’âge de quinze années passées que je me suis intéressé à l’écoute des ondes courtes en langue française. On utilisait des récepteurs qui fonctionnaient avec des “lampes radio”. Un long fil d’antenne tendu suffisait ! Je me rappelle de stations radio comme Varsovie, Pékin, Washington, Moscou, Tirana. Malgré la présence du “rideau de fer” et la révolution chinoise, il y avait des échanges très intéressants par courrier postal avec les animatrices, animateurs, journalistes, sachant qu’internet n’existait pas. Et toujours cette passion de capter les ondes lointaines…. ».

    Apparemment c’est une passion qui ne s’efface jamais. C’est une de mes conclusions, après 20 de radio au sein du Service Français de RRI. Cher ami, vous avez éveillé ma nostalgie et en lisant votre message je me suis rappelée que en juillet de cette année, 20 ans se sont écoulés depuis que je suis devenue membre de cette merveilleuse équipe de la rédaction en langue française de RRI. J’avais 23 ans et je venais tout juste d’avoir mon diplôme de la faculté des langues et littératures étrangères un seul mois auparavant. J’ai passé un examen de langue française, un examen d’écriture journalistique, un test de présence au micro et un entretien d’embauche. J’ai eu ma confirmation le lendemain et depuis, je n’ai jamais quitté cette équipe. Tout ce que j’ai appris sur la radio et sur le travail de journaliste, je le dois à mes amis depuis 20 ans et mes collègues : Ileana Taroi, Andrei Popov, Ligia Mihaiescu et Mariana Tudose. C’est à leurs conseils que je dois aussi mes succès et le fait d’avoir approfondi la langue française, car ils se sont occupés de moi et ils m’ont guidée dès le premier jour. Je leur serai toujours reconnaissante. C’est grâce à eux qui ont su me guider, qu’aujourd’hui je fais de même pour mes nouveaux collègues. C’est mon tour de transmettre à la nouvelle génération de RRI tout ce que j’ai appris. Voilà … 20 ans … apparemment ça passe vite.

     

    C’est sur cette note un peu nostalgique que je termine mon courrier des auditeurs d’aujourd’hui. Mais pas avant de dire un grand merci pour leurs rapports d’écoute à : Philippe Marsan, Daniel Klotz et Serge Laffont de France, Farid Boumechaal d’Algérie et à nos auditeurs indiens Abdul Alleem, Reha Ahmed.

  • Le courrier des auditeurs du 23.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 23.08.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Contrairement à mon collègue Alex qui estime que voir les températures passer de 44 à 38 degrés en Roumanie marque l’arrivée de l’automne, je continue à souffrir de la canicule et des fortes chaleurs ici à Bucarest. Heureusement j’ai l’immense privilège d’habiter à proximité d’un parc, le parc Cismigiu, dont je peux profiter de la fraîcheur matin et soir sur ma route en me rendant à la radio. Je me faisais la réflexion, Bucarest reste une ville relativement verte, et c’est fort appréciable en ces temps caniculaire. Pas plus tard que dimanche, je me suis rendue avec une amie à un concert de musique traditionnelle géorgienne (j’y reviendrai). Nous avons décidé de rejoindre la salle de concert à pied, ce qui représentait un peu plus d’une heure de marche. J’ai mis mon amie au défi de ne passer que par des parcs ! Nous avons donc un peu rallongé notre itinéraire, et avons mis une heure et demi pour arriver à destination. D’abord en traversant le parc Cismigiu que je vous ai déjà mentionné, ensuite en gagnant le parc Izvor, qui se trouve de l’autre côté de la Dâmboviţa, et nous avons fini par une balade dans le jardin botanique, ce qui était ma foi fort agréable. J’ai été ravie par cette belle promenade, qui nous a permis de marcher au frais malgré la forte chaleur. Petit détail appréciable, les parcs bucarestois sont aussi remplis de fontaines, ce qui nous a permis de nous désaltérer régulièrement !

    Pour ce qui est du concert, je ne m’étendrais pas trop longtemps dessus mais tiens tout de même à partager avec vous mon enthousiasme. Il s’agissait du groupe Trio Mandili, composé de trois jeunes femmes géorgiennes. Je ne le savais pas mais le trio a représenté la Géorgie à l’eurovision. Ensemble, elles remettent au goût du jour les chansons traditionnelles de leur pays, au son de leurs voix envoutantes. Elles chantent presque a capella, puisqu’elles ne sont accompagnées que d’un seul instrument, un panduri, une sorte de petit banjo. Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquise par l’ensemble, c’était une très chouette expérience et je vous recommande chaudement d’aller les voir si vous avez l’occasion. Je me faisais la réflexion durant le concert, on retrouve aussi ce folklore en Roumanie, il existe de nombreux groupes et musiciens qui mettent à l’honneur les vieilles chansons traditionnelles des campagnes roumaines, racontant l’amour, la vie à la campagne et dans les champs. Or, je ne connais rien de tel chez nous en France, à part quelques chants bretons. Je me demandais si un tel répertoire existait aussi chez nous ? J’attends vos réponses pour éclairer ma lanterne !

     

    Passons aux choses sérieuses car je suis quand même là pour répondre à vos messages, pas pour vous raconter mon week-end ! Commençons donc par envoyer nos amitiés à Gilles Gautier de France qui nous a envoyé un très gentil message que je cite ici : « Je ne vous oublie pas comme je n’oublie pas les radios que j’écoute, que j’aime beaucoup et bien sûr dont vous faites parti. Continuez à nous faire des émissions toujours aussi intéressantes instructives, elles nous permettent de mieux connaître et comprendre votre pays, ne changez rien. » Merci M. Gautier pour votre chaleureux message. Nous faisons de notre mieux pour trouver des sujets qui nous l’espérons vous intéressent et vous surprennent mais qui, surtout, vous donnent un petit aperçu de ce qui se passe ici en Roumanie, car ce pays reste encore bien méconnu, même si sa présence dans l’OTAN l’a mise au premier plan ces deux dernières années notamment pour son rôle de soutien à l’Ukraine. Or il se passe énormément de choses en Roumanie, sur le plan culturel, politique, sociologique etc. Nous avons de quoi vous en mettre plein les mirettes donc restez à l’écoute !

     

     

    Bien le bonjour à M. Muhammad,  notre auditeur indonésien. Merci pour vos nombreux rapports d’écoute. Vous nous écrivez dans l’un d’entre eux que vous écoutez notre émission via Almeria en Espagne. Je suis impressionnée par cette prouesse technique qui nous rappelle les supers pouvoirs de la radio qui nous permet de rester proches malgré la grande distance qui nous sépare. Cela ne cessera jamais de m’impressionner !

     

    спасибо большое à Serghei de Russie qui, si je ne m’abuse, a réussi à faire son rapport d’écoute directement depuis notre site internet. Chapeau bas l’artiste ! Ce qui veut dire que cela fonctionne désormais, alors chers auditeurs n’hésitez pas à tenter l’expérience à votre tour.

     

    Nos amitiés à M. Nouari qui nous écrit depuis sa belle Algérie

    « Aujourd’hui même la température dépasse les 48 degrés dans notre ville Sétif en Algérie. En temps de canicule, prendre une friandise glacée ou une boisson très froide rafraichit… momentanément. En revanche, leur consommation ne contribue pas à refroidir le corps. Etonnamment, on se rafraichirait davantage en prenant un thé ou un café, par exemple: «L’ingestion d’une boisson chaude stimule des récepteurs situés dans la bouche, lesquels envoient un signal au cerveau pour l’aviser du changement de température.  Le cerveau déclenche aussitôt le processus de transpiration afin d’abaisser la température corporelle. Le refroidissement sera encore plus perceptible si l’air ambiant est assez sec pour permettre à la sueur de s’évaporer efficacement. À l’inverse, boire des boissons glacées ralentirait le processus de sudation. » Tout à fait, je ne sais plus à quelle occasion mais je me souviens très bien qu’on m’ait donnée cette information. Il m’avait été recommandé de boire plutôt de l’eau tiède voire chaude en m’indiquant que cela était préférable en période de fortes chaleurs, car cela « active » si je puis m’exprimer ainsi, notre système de refroidissement. J’avais d’ailleurs été très surprise de l’apprendre car il est vrai que spontanément, lorsque j’ai trop chaud, j’ai plutôt envie de boire un grand vers d’eau bien fraîche.

    Dans un autre de vos courriers vous nous demandez « Je souhaiterais connaitre le climat en Roumanie ». Et bien le climat en Roumanie est très changeant. Lorsque je suis arrivée dans ce beau pays, il y a maintenant 8 ans, les hivers étaient très froids. Je me souviens d’ailleurs que nous avions dû fermer à plusieurs reprises l’établissement scolaire dans lequel je travaillais à cause d’importantes chutes de neiges. C’était très impressionnant. Aujourd’hui les hivers sont très doux, je crois que cette année il a à peine neigé à Bucarest. A l’inverse, comme partout en Europe, les étés sont de plus en plus chauds. La Roumanie était je pense habituée aux fortes chaleurs estivales, mais l’on parle tout de même désormais de canicule, et le thermomètre à récemment atteint les 44 degrés. Je trouve cela difficilement supportable, mais de temps en temps le vent souffle ce qui permet d’avoir un petit sentiment de fraicheur bien qu’elle soit tout à fait relative. Evidemment presque tous les appartements en ville sont désormais équipés de climatisation. Alors que l’on sait aujourd’hui que la solution pour avoir de la fraicheur c’est bien de verdir les villes. Mais cela ne rapporte pas d’argent alors on préfère construire des immeubles à la place et faire tourner la clime à fond, ce qui paradoxalement réchauffe encore plus l’atmosphère.

     

    Un grand merci à Joandric Ávila Fernández du Costa Rica et M. Kotas de Pologne pour leurs rapports d’écoute respectifs. Nos salutations aussi à Abdelilah Izzou qui nous salue depuis le Maroc et nous a lui aussi envoyé son rapport d’écoute. En parlant de Maroc, on m’a récemment proposé d’aller faire une randonné dans le désert et je dois dire qu’en me renseignant j’ai vu des photos exceptionnelles qui m’ont mise l’eau à la bouche. Le désert a vraiment l’air d’être un lieu magique. N’hésitez pas à partager davantage de détails avec nous à ce sujet, je suis très curieuse. On parle en Roumanie de la formation d’un désert à cause de la sècheresse des terres. Mais je crains malheureusement que l’expérience ne soit pas du tout aussi magique, bien au contraire.

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, sur ces envies de désert je vous laisse et vous dis à très bientôt pour une nouvelle édition du courrier des auditeurs !

  • Le courrier des auditeurs du 16.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 16.08.2024

    Bonjour et soyez les bienvenus à ce nouveau courrier des auditeurs sur les ondes de RRI. Fini l’Euro de football, finis les Jeux Olympiques, finis les séjours à la mer ou à la montagne, finies les fortes chaleurs, l’été semble toucher à la fin et l’automne et la rentrée approchent à grands pas. Déjà les hypermarchés roumains ont mis dans leurs rayons de produis saisonniers les fournitures scolaires sous le slogan « Back to school » / « C’est la rentrée ». Voici donc autant de raisons de s’inquiéter ou même de s’attrister pour les passionnés de l’été, qui adorent les voyages et la chaleur. Les mini-vacances créées à l’occasion des fêtes de la Sainte Marie constituent pour beaucoup d’entre nous la dernière chance de partir en période estivale. Plus de 140 000 touristes sont attendus ce week-end sur la côte roumaine de la mer Noire, annoncent les agences de voyage. Selon ces dernières, les destinations les plus populaires pour cette période sont l’Italie, la Grèce et le Royaume-Uni. Profitons donc de ces jours fériés et des dernières semaines d’été !

     

    Christian Ghibaudo

     

    Et je passe maintenant à vos messages et questions et je m’attarde surtout sur les sujets liés aux JO de Paris. Commençons par le message de Christian Ghibaudo de France qui nous écrit « En cette presque moitié août nous sommes toujours en alerte canicule. Comme chaque année, maintenant les mois d’été sont assez difficiles, même dans l’arrière-pays niçois ou je réside.  Je partirai pour la Suisse dans quelques jours, peut être un peu plus de fraicheur. Cette canicule, me rappelle le retour à Bucarest, après avoir passé une semaine dans le Danube en compagnie d’Alex et de Paul et Yveline Jamet. A notre arrivée à Bucarest, il faisait une chaleur étouffante. C’était il y a déjà quelques années. » Merci beaucoup pour ce message émouvant, cela fait déjà un bon nombre d’années. Je garde de très beaux souvenirs de ce voyage, mais la chaleur n’en est pas un, parce que je suis probablement habitué à la canicule. Vous continuez dans votre mail « En ce moment, je regarde quelques épreuves des Jeux Olympiques, je suis assez désolé du déclassement des gymnastes roumaines, alors que quelques minutes avant, elles avaient gagné la médaille de bronze.  J’imagine que la plainte déposée par la Roumanie, n’aura pas de suite. C’est ça aussi l’injustice dans le sport de compétition. » En Roumanie, cet épisode de la gymnaste Ana Barbosu a fait couler beaucoup d’encre et a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Finalement, la décision du Tribunal arbitral sportif de Lausanne a été favorable à la sportive roumaine et sa médaille de bronze lui a été rendue.

     

    Depuis quand la Roumanie participe aux Jeux Olympiques, et quels ont été les meilleurs jeux en nombre de médailles ?

     

    Et vous continuez, « J’ai une question, depuis quand la Roumanie participe aux Jeux Olympiques, et quels ont été les meilleurs jeux en nombre de médailles ? » Eh bien M Ghibaudo, sachez que la Roumanie a été présente aux Jeux Olympiques dès l’édition de 1900 à Paris, la deuxième édition de la variante moderne des jeux olympiques, telles qu’imaginées par le Baron Pierre de Coubertin après celle de 1896 à Athènes. Pourtant la première participation officielle aux JO date de 1924, de nouveau à Paris, une participation organisée par le Comité olympique et sportif roumain, fondé en 1914. La Roumanie a envoyé une délégation de 33 athlètes. La première médaille olympique date de la même édition : le bronze décroché par l’équipe olympique de rugby. Depuis, la Roumanie a participé à la quasi-totalité des Jeux Olympiques d’été, à l’exception des éditions de 1932 à Los Angeles et de 1948 à Londres. Même cas de figure dans le cas des JO d’hiver, dont la Roumanie n’a ratée qu’une seule édition, celle de 1960 à Squaw Valley en Californie, aux Etats-Unis. La période d’après la Deuxième Guerre Mondiale a été prolifique pour les sports de Roumanie. Le JO de 1952 à Helsinki ont marqué une étape importante, lorsque Iosif Sârbu a remporté la première médaille d’or de la Roumanie au tir.

     

    Triomphe à Los Angeles en 1984

     

    Mais la meilleure édition de JO pour la Roumanie a été celle de Los Angeles en 1984, lorsque les sportifs roumains ont remporté pas moins de 53 médailles, dont 20 d’or, 16 d’argent et 17 de bronze. C’est cet âge d’or des sports en Roumanie qui suscite la nostalgie sur les réseaux sociaux, parmi des utilisateurs qui déplorent en même temps les maigres résultats décrochés de nos jours. Et pourtant le succès rencontré à Los Angeles en 1984, où notre pays a doublé son nombre de médailles par rapport aux éditions précédentes et suivantes, a été sans nul doute été amplifié par le fait que la majorité des Etats du bloc communiste, dont notamment l’Union soviétique, avait boycotté la compétition. Qui plus est, à l’époque, les JO réunissaient beaucoup moins de pays et de territoires et par conséquent de sportifs. Autres résultats notables : 27 médailles à Montréal en 1976, 26 à Sydney en 2000, 25 à Moscou en 1980, 24 à Séoul en 1988. Parmi les points forts de la participation de la Roumanie aux JO, figure notamment la victoire de la gymnaste Nadia Comaneci, qui a décroché pour la première  fois dans l’histoire de la gymnastique olympique, la note de 10, à Montréal en 1976. S’y ajoutent les résultats spectaculaires d’Ivan Patzaichin et d’Elisabeta Lipă en aviron qui sont devenus de véritables symboles de l’excellence sportive roumaine. Ces symboles sont rapidement devenus des outils de propagande pour le régime communiste roumain de l’poque, afin d’embellir l’image du pays dans le Monde. Et même si certains étaient récompensés en se voyant offrir des appartements et des voitures, la vie était toujours difficile en Roumanie. C’est probablement pour cette raison que Nadia Comaneci s’est enfuie en 1989 pour s’installer aux Etats – Unis.

     

    Déclin et renaissance

     

    Après Sydney en 2000 le nombre de médailles décrochées par la Roumanie a baissé constamment, avec 19 médailles à Athènes en 2004, 8 à Pékin en 2008, 7 à Londres en 2012 et enfin 4 à Rio et à Tokyo. Voici donc pourquoi de nos jours beaucoup de Roumains sont nostalgiques de ces « trente glorieuses olympiques »1970 – 1980 – 1990 et de la vingtaine de médailles décrochées à presque chaque édition. Cette dégradation des résultats à de multiples causes parmi lesquels figure paradoxalement l’amélioration du niveau de vie dans la société roumaine. Désormais, la gymnastique, et beaucoup d’autres disciplines d’ailleurs, ne sont plus l’unique moyen d’épanouissement pour beaucoup de jeunes et de moins en moins de jeunes et de parents sont prêts à faire les sacrifices nécessaires pour suivre une carrière dans les sports. S’y ajoute en égale mesure la disparition de nombreux clubs sportifs à travers le pays, ainsi qu’une attitude de mépris des parents envers le sport à l’école et par conséquent parmi les élèves et lycéens aussi. Mais voilà que les succès enregistrés cette année, les 9 médailles remportées à Paris et notamment l’or décroché par le jeune nageur David Popovici, véritable enfant terrible de la natation en Roumanie, semblent faire bouger les choses. Ses discours, dans le cadre desquels il déplorait avec modestie les conditions difficiles dans lesquelles il s’est entrainé à Bucarest semblent avoir mobilisé les autorités qui promettent de construire toute une série de piscines de compétition, de patinoires et de stades. Toute une génération de sportifs pourrait apparaitre dans le sillage de David Popovici, pour renouer avec la tradition des décennies passées, c’est un des messages issus de la participation de la Roumanie à cette édition 2024 des Jeux Olympiques. Et c’est un des grands espoirs de la société roumaine. A mon avis, il est difficile de faire une comparaison entre les résultats du passé et ceux d’aujourd’hui puisque le contexte est tout à fait différent. Actuellement le bilan de la Roumanie aux JO de Paris est similaire à celui des autres Etats de la région, le pays a terminé en 23ème  position dans le classement général des médailles. Mais je mentionnerais que tout simplement, la présence de la Roumanie dans la finale olympique de gymnastique après une absence aux deux précédentes éditions relève tout simplement de l’exploit.

     

    Paul Jamet

     

    Et je reste dans le monde des Jeux olympiques pour citer le mail de notre ami et auditeur Paul Jamet qui se demande « Quel est le pays le plus performant aux JO de Paris 2024 ? ». «  les pays participants aux JO de Paris 2024 comptent les médailles remportées par leurs athlètes et leurs médias annoncent fièrement leur position dans le classement qui ne repose que sur le nombre de médailles d’Or ! Or, à l’évidence, cette manière de procéder est trop simple et négligent plusieurs paramètres. Aussi, certains établissent des classements en prenant en compte le nombre total de médailles, d’autres effectuent une pondération selon le type de médailles (Or, Argent ou Bronze). D’autres encore effectuent une pondération en fonction de la population des pays médaillés. Cependant, les classements établis sur un simple décompte des médailles est dominé par les pays médaillés les plus peuplés ; le classement par nombre d’habitants l’est par les pays médaillés les moins peuplés. » C’est justement le nombre total des médailles qui a été pris en compte aussi par la vaste majorité des médias roumains, dont nous aussi. Vous nous recommandez de découvrir une méthode probabiliste en classant les performances aux Jeux Olympiques. Merci beaucoup pour cette recommandation, c’est une théorie très intéressante qui mérite réflexion.

     

    Et c’est ici que s’achève notre courrier des auditeurs d’aujourd’hui. A très bientôt pour de nouvelles aventures automnales !

  • Le courrier des auditeurs du 09.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 09.08.2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous faites de beau pendant cette période estivale ? Personnellement, j’ai repoussé mes vacances au-delà du 15 septembre, après les examens d’admission à l’Université de ma fille. Pourtant, j’ai fait deux petites fugues à la mer.

     

    Les enfants disparus en Roumanie

    Et justement, en parlant de fugue, je vous invite à discuter dans les minutes suivantes, des enfants disparus, un sujet proposé par M. Paul Jamet. Cher ami, bien le bonjour. Comment allez-vous ? Merci bien pour vos derniers rapports d’écoute, nous les avons tous bien reçus et nous allons les confirmer bientôt. Le sujet que vous nous proposez aujourd’hui est, malheureusement, un sujet très actuel. Et pour cause, il y a deux semaines, j’ai fait une petite escapade à la mer Noire et à peine arrivée sur la plage, j’ai entendu les téléphones sonner autour de moi, signe qu’un message d’alerte était en vigueur. Dans un premier temps, je pensais qu’il s’agit d’une alerte aux orages, très fréquents dernièrement. Eh bien non, il s’agissait d’un texto qui signalait la disparition de quatre enfants âgés entre 7 et 12 ans, trois frères et leur cousin. Alertés par la famille, les policiers ont commencé à fouiller toutes les stations de la côte roumaine et, trois jours plus tard, ils ont fini par retrouver les gamins. D’après les premiers indices de l’enquête, il s’agissait d’une fugue.

    D’ailleurs, selon les données rendues publiques par l’ONG de Roumanie Sauvez les enfants, presque 10.000 enfants ont été portés disparus en Roumanie dans le courant de 2023 un nombre à la hausse pour la deuxième année de suite. Parmi eux, plus de 50% sont des enfants placés ayant fui volontairement. Des chiffres qui inquiètent beaucoup et qui ont poussé M. Jamet à faire des recherches sur les données pour la France. Alors, si en Roumanie, nous avons plus d’une disparition par heure, figurez-vous qu’en France, une disparition d’enfant est signalée toutes les douze minutes. Selon des données de mars 2024, plus de 43 milles enfants ont été portés disparus dans l’Hexagone.

    Le sujet est d’autant plus sensible que nombre de ces enfants ne sont jamais retrouvés. Fin 2014, l’organisation Sauvez les Enfants est devenue membre de la plateforme européenne AMBER Alerte, ce qui lui permet de prendre la trace des enfants disparus, potentiellement en danger.

     

    Entre 20 avril 2023 et 20 avril dernier, la Roumanie a enregistré 9902 alertes Amber

    Pour revenir au nombre d’enfants portés disparus, entre 20 avril 2023 et 20 avril dernier, la Roumanie a enregistré 9902 alertes dont 97 concernaient des enfants de moins de 5 ans, 163 des enfants de 5 à 10 ans, 2300 des mineurs de 10 à 14 ans et 7342 des enfants de 14 à 18 ans. Des chiffres d’autant plus inquiétants que selon l’Agence nationale de lutte contre le trafic de personnes, en 2022, 15% des mineurs trafiqués étaient des enfants institutionnalisés. Or, selon la Police roumaine, ce sont ces enfants qui, le plus souvent, font des fugues. Les organisations non gouvernementales expliquent que les mineurs placés sont très vulnérables, souvent très pauvres et donc, manipulables et facilement séduits par l’idée de fuir le système. « Bien que le nombre d’enfants placés en institution continue de baisser et que les alternatives d’intégration au sein d’une famille soient en hausse, le nombre d’enfants entrant dans le système public de prise en charge reste élevé (environ 9 000 enfants, dont un tiers d’enfants handicapés), principalement en raison de la pauvreté, de la violence contre les enfants et du handicap, dans un contexte où le manque d’accès à des services (préventifs) adéquats crée des lacunes en matière d’équité. », lit-on dans un descriptif de programme mis en place par la Roumanie au bénéfice des enfants.

    Malheureusement, dans son dernier rapport le Département d’Etat américain affirmait qu’en été 2023, la Roumanie ne répondait aux moindres critères de lutte contre la traite d’êtres humains. « Le pays reste une source primaire pour le trafic sexuel et pour l’exploitation par le travail en Europe. Les groupes vulnérables comportent des enfants institutionnalisés ou à peine sortis des foyers, des enfants dont les parents sont partis travailler à l’étranger, des enfants roms, des femmes non éduquées et pauvres, des migrants et des demandeurs d’asile », peut-on lire dans le rapport. En Roumanie, disaient les Américains, la justice, les procureurs et les services chargés de la protection de l’enfance se rangent plutôt du côté des trafiquants que de celui de la victime. Suite à ces critiques, le pays a lancé en mai dernier une Stratégie nationale de lutte contre le trafic de personnes. De cette manière, Bucarest se propose de mettre en place des mesures censées diminuer ce phénomène, identifier les victimes et punir les criminels.

     

    La guerre en Ukraine a empiré les choses 

    La situation en Roumanie s’avère encore plus compliquée depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022. Le pays s’est vu pris d’assaut par des réfugiés, dont beaucoup d’enfants non accompagnés ou séparés. Je me souviens que dans les premières semaines de guerre, la Police roumaine conseillait aux femmes et enfants ukrainiens de ne pas monter dans des voitures avec des inconnus qui souvent, les attendaient à la frontière pour, disaient-ils, les sauver. Par conséquent, les autorités roumaines ont obligé tous ceux qui voulaient porter secours aux réfugiés, qui voulaient les héberger ou les transporter, de s’enregistrer à la police.

    Pour revenir aux disparitions pour ainsi dire, quotidiennes, auxquelles les pays se confrontent, la plupart sont dues au manque de surveillance de la part des adultes, au manque de communication en famille, à l’abandon scolaire ou encore à la peur de se faire gronder pour des mauvaises notes, à un mauvais entourage, aux conflits en famille. Beaucoup d’enfants sont retrouvés dans les premières 24 à 48 heures suivant leur disparition. Mais les chances de retrouver un enfant disparu diminuent au fur et à mesure que le temps passe. Voilà pourquoi il est si important  de disséminer la nouvelle par des messages d’alerte. En Europe, le réseau téléphonique d’assistance aux enfants disparus est opéré par des organisations nationales mises en place dans 32 pays. C’est un service qui fonctionne 24 sur 24 et qui offre gratuitement du soutien émotionnel, psychologique, social, administratif.

    Dans un descriptif de programme que la Roumanie a mis en place au bénéfice des enfants, nous lisons que « la Roumanie est l’un des rares pays de l’Union européenne à disposer d’un projet de stratégie de protection et de promotion des droits de l’enfant pour la période 2021-2027, stratégie alignée sur la programmation de l’Union européenne et répondant aux recommandations par pays formulées par cette dernière. La stratégie donne la priorité aux actions et aux investissements en faveur des droits de l’enfant, en se fondant sur une approche holistique et intégrée aux niveaux national et local, ce qui permet de passer d’un système réactif à un système préventif. »

    Voilà cher M. Paul Jamet, un petit aperçu sur le sujet des enfants disparus. Un sujet qui, comme vous le dites très bien, n’est pas trop gai, mais il est très nécessaire, notamment de nos jours, quand les conflits éclatent de partout et le nombre d’enfants seuls, abandonnés ou orphelins augmente.

     

    Déplaçons-nous en Australie, plus précisément à  Melbourne d’où nous écoute notre auditeur Jayce GILBERT qui nous a envoyé un rapport d’écoute bien fourni. Nous sommes fort contents que nos programmes vous semblent très intéressants, merci de nous le dire. Et puis, merci aussi de rester à l’écoute du Courrier des auditeurs. La revedere, cher ami !

     

    Dirigeons-nous vers l’Afrique pour passer notre bonjour à M. Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Notre ami a écouté les infos et le volet actualité et il recevra une carte QSL de confirmation.

     

    Retour en France, plus précisément dans le bassin d’Arcachon, pour passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan, de Biganos. Comment allez-vous, cher ami ? Je pense que vous suivez les JO de Paris, car vous les mentionnez dans votre rapport d’écoute. Les dossiers de l’actualité figurent parmi les programmes que vous suivez sur les ondes de RRI, tout comme nos chroniques Société sur la santé des Roumains, ou encore la rubrique touristique Visitez la Roumanie, le programme de jazz ou encore le Courrier des auditeurs. Merci bien de tous ces détails concernant nos émissions. Au nom de tous mes collègues, on vous souhaite un bel été et à bientôt de vous lire !

     

    Restons toujours en France et déplaçons-nous dans le département des Vosges pour un petit coucou amical à Marcel Kurtz qui nous a écoutés le 19 juin dernier. Nous sommes fort contents que nos commentaires et notre musique vous plaisent. Bien sûr que votre rapport d’écoute sera confirmé, mais comme c’est la période des vacances, il faut patienter un peu plus que d’habitude. Nous sommes une toute petite équipe de 5 personnes et nous sommes censés faire tout aussi bien sur les ondes, que sur le site et dans la correspondance. En revanche, à la différence des années précédentes, à partir de cette année, les QSL sont électroniques et donc, elles sont envoyées par mail. Ceci dit, je vous souhaite une excellente continuation sur nos ondes.

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un mois. En attendant, portez-vous bien, prenez soin de vous, profitez du soleil et de l’été et croisez les doigts pour les sportifs au tableau des JO de Paris.

  • Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez. Me voici de retour de vacances après 3 semaines sous la pluie bretonne. Autant vous dire que le retour à Bucarest en pleine canicule n’est pas simple. Difficile de se remettre au travail par cette chaleur. Heureusement, j’ai grand plaisir à retrouver mes collègues de la radio et à lire tous vos messages. Cela permet de remettre le pied à l’étrier en douceur, et je vous en remercie. J’ai le sentiment de vivre au ralenti, le moindre effort est compliqué. D’autant que j’essaie de ne pas trop utiliser l’air conditionné chez moi. Bref, malgré la météo peu propice à la bronzette, cette petite escapade en Bretagne m’a fait le plus grand bien. C’est toujours l’occasion pour moi de redécouvrir le littoral, les plages sauvages, et je rentre toujours un peu nostalgique. Même si avec l’ouverture des JO aujourd’hui même, je suis bien heureuse de ne pas être en France et encore moins à Paris. Cela doit être intenable. Ici Bucarest se vide tranquillement, les gens commencent à partir en vacances. C’est très calme, l’atmosphère est très étrange. On est loin du tumulte habituel, et ce n’est pas plus mal. Je profite donc de ce calme pour fouiller dans la boîte mail de la Radio et découvrir avec joie vos messages estivaux. Sans plus attendre, nous y voilà, il est grand temps pour moi d’y répondre !

     

     

    Commençons par saluer chaleureusement M. Busneag d’Allemagne, qui nous a écrit le mois dernier en roumain ! je traduis donc pour nos auditeurs : « Quelle bonne surprise dimanche, le 23 juin, de découvrir RRI en langue française ! quelle bonne nouvelle, je vous félicite du fond du cœur et vous souhaite de pouvoir continuer à émettre pendant encore de très nombreuses années ! ». Va multumim Dl Busneag, nous vous remercions pour ses encouragements et sommes ravis d’avoir des retours d’auditeurs roumains. Nous espérons nous aussi pouvoir continuer à émettre pendant longtemps ! on croise les doigts !

     

     

    Nos amitiés à notre cher Paul Jamet de France, qui sait toujours trouver ce qu’il faut pour alimenter nos rubriques du courrier des auditeurs ! Vous nous avez fait parvenir un article des plus surprenants au sujet de la cavale du couple Ceausescu en 1989, qui après avoir pris la fuite en hélicoptère, a terminé sa course à bord de trois Dacia différentes avant de se faire arrêter. Vous nous écrivez à ce sujet: « Qu’en pensez-vous ? Certes, vous avez souvent abordé dans vos émissions ces pages de l’histoire contemporaine de la Roumanie, de la chute du régime de Ceausescu mais pas forcément celui du rôle (involontaire) de quelques véhicules de la marque DACIA dans la fuite éperdue du couple Ceasescu … ». Vous avez raison, cette partie de l’histoire est rarement évoquée, je n’en avais d’ailleurs personnellement jamais entendu parlé et l’ai découvert grâce à l’article que vous avez partagé avec nous. Je dois reconnaître que malgré la violence des évènements, cette partie semble presque surréaliste, tant elle semble sortie d’un mauvais western. Pour ce qui est du rôle joué par les automobiles Dacia, je dirais qu’il n’est pas surprenant puisque la marque était la seule disponible sur le marché roumain sous le communisme. En tout cas un grand merci pour cet épisode de l’histoire roumaine que l’on ne mentionne pas assez selon moi !

     

     

    Bien le bonjour à M. Belgrid du Maroc que nous remercions pour son message dans lequel il nous écrit « Je vous souhaite du bonheur et du succès. Je m’excuse d’être en retard à cause des souffrances causées par le tremblement de terre. Nous vivons toujours dans les pires conditions et nous vivons toujours dans des tentes en plastique. , ma patience est à bout. C’est la raison qui m’a fait ne plus pratiquer le passe-temps de l’écoute ou même de la messagerie. ». Nous avons beaucoup entendu parlé du tremblement de terre lorsqu’il s’est produit dans votre pays, mais très peu de la suite des évènements. Nous sommes désolés d’apprendre que la situation ne s’est pas améliorée depuis et que vous êtes obligés de continuer à vivre dans des tentes. Nous vous envoyons tout notre soutien et espérons que des choses seront bientôt mises en place pour vous venir en aide afin que vous puissiez retrouver un semblant de normalité.

     

     

    Salutation à notre cher Jacques Augustin de France qui nous écrit régulièrement pour partager avec nous ses rapports d’écoute mais aussi pour nous poser des questions au sujet de la Roumanie. Vous nous avez récemment demandé « Pratiquer le kayak dans le delta du Danube ou un défi à relever pour la jeunes dans la région si particulière reste captivante. Votre volet sur le sujet m’a vivement Intéressé. Mais le réchauffement climatique fait-il fuir les oiseaux dans le delta du Danube? ». Le delta est une réserve naturelle protégée, la plus importante de Roumanie, et les Roumains en sont très fiers ! Les associations ainsi que les autorités locales œuvrent pour protéger aux mieux ce paradis pour les oiseaux. Mais vous mettez en effet le doigt sur un sujet épineux, puisque le réchauffement climatique a  en effet un impact sur l’environnement et donc sur l’habitat des oiseaux. Ainsi, ces derniers sont surveillés de très près afin de s’assurer qu’ils reviennent bien chaque année nicher dans les méandres du delta. Et bien sûr, les ONG font tout leur possible pour que le tourisme ne mette pas en péril la vie de la faune et de la flore locale. Je vous invite à vous rendre sur notre site dans la rubrique « planète verte », de nombreuses chroniques ont abordé ce sujet sous plusieurs angles, je suis certaine que cela pourra vous éclairer sur le sujet et vous permettre d’en apprendre davantage. N’hésitez pas non plus à vous rendre sur le site de la SOR (société ornithologique de Roumanie), une association très engagée  dans la protection des oiseaux, qui devrait vous permettre d’approfondir encore davantage ce sujet.

     

     

    Un grand merci à M. Saber qui nous écrit quant à lui du Maroc, et qui nous a fait parvenir son rapport d’écoute. Je n’ai pas souvent croisé votre nom dans notre boîte mail, alors je vous remercie chaleureusement et vous encourage à nous écrire davantage pour nous faire part de vos impressions sur nos émissions. Nous sommes toujours ravis d’avoir des retours de nos auditeurs du monde entier !

     

     

     

    Bien le bonjour à M. Faye qui nous écoute quant à lui du Sénégal ! Vous nous aviez contacté il y a peu au sujet de notre nouveau site internet. Merci d’avoir pris le temps de nous répondre à nouveau au sujet de la question des podcasts de nos émissions. En effet, maintenant que j’ai mieux compris votre question, j’ai le regret de vous confirmer que nous ne proposons pas nos chroniques sous forme de podcast individuel. Vous pouvez réécouter notre émission en intégralité sur le site via la plateforme Soundcloud, ainsi que certaines de nos émissions comme RRI Alternatives ou Le Son des mots. En tout cas merci d’avoir soulevé cette question qui fournit une bonne piste de réflexion pour notre équipe. Enfin, vous me demandez dans votre dernier message si je suis française, la réponse est oui, mais je suis installée en Roumanie depuis bientôt 8 ans.

     

     

    Nos amitiés à notre fidèle M. Marsan de France lui aussi, qui nous écrivait en juin

    « Merci à Charlotte pour ce courrier et avoir lu mon message d’espoir en une société plus juste, plus humaniste, plus fraternelle. Vous avez évoqué le sujet de la Transnistrie. Où en est la situation vis à vis de la Russie ? Et de la guerre en Ukraine ? La population est elle proche de l’idéologie européenne ? ». Merci à vous pour ce chaleureux retour, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de lire ce genre de message et il me semble important de les partager. Pour ce qui est de la Transnistrie, il me semble que la situation est quelque peu tendu en République de Moldova, qui semble se revendiquer en grande partie pro-européenne. Toutefois, la Transnistrie s’est toujours alignée sur la Russie, dont elle accueille les troupes, elle s’est d’ailleurs autoproclamée indépendante en 1992. Toutefois il est intéressant de souligner qu’elle n’est pas reconnue comme telle par de nombreux pays, notamment les états membres de l’UE, mais surtout, pas même par la Russie. Au-delà de la question de l’indépendance de cette région russophone, les autorités moldaves s’inquiètent non seulement de la présence militaire russe sur ce territoire, mais aussi des similitudes qui existent entre la situation de l’Ukraine et celle de République de Moldova, dans sa relation avec son voisin russe. Pour cette raison, le pays tente de se rapprocher au plus vite de l’UE et de l’OTAN, avec le soutien des pays alliés et voisins, dont la Roumanie.

     

    Voilà chers auditeurs, j’espère que cette petite chronique estivale vous aura plu. Je vous souhaite un excellent week-end et vous dis à très bientôt !

     

  • Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? Comment profitez-vous de cet été ? Avez-vous prévu des vacances ? Préférez-vous rester à la maison ? Quelles sont les tendances pour cette saison estivale ?

     

    Clin d’oeil sur les vacances des Roumains en 2024

     

    Les Roumains préfèrent, eux, des vacances en terre roumaine, selon une enquête réalisée par la banque CEC Bank en partenariat avec le site financier FinZoom.ro et publiée début juillet par l’agence de presse Agerpres. Selon cette enquête, 66 % des personnes interrogées ont déclaré passer leurs vacances en Roumanie. Parmi elles, 32 % ont opté pour la mer, 27 % pour la montagne et environ 7 % passeront leurs vacances chez des membres de leur famille à la campagne.

     

    Le plus probablement c’est le budget qui influe le plus sur ce choix.Conformément à la même enquête, 10,5 % – dépenseront moins de 200 euros,  26 % des Roumains ont affirmé allouer entre 200 et 600 euros pour leurs vacances de cet été, 14 % ont prévu un budget allant de 1 200 à 2 000 euros et 7 % seulement dépasseront les 2000 euros.

     

    Sans doute, le budget va main dans la main avec la durée des vacances, car il paraît que les Roumains n’allouent pas beaucoup de temps non plus au repos : 38 % affirment prendre uniquement 3-4 jours de vacances cette année, 40 % – ont prévu 7 jours, 12 % des Roumains partiront pour une dizaine de jours et un peu plus de 6 % des personnes interrogées ont décidé de prendre 14 jours de repos, voire plus.

     

    Quels sont leurs objectifs ? Le repos, avant tout, affirme plus de la moitié. 31 % se proposent de joindre l’utile à l’agréable, 13 % préfèrent visiter des objectifs touristiques et 1 % ont affirmé partir en vacances pour faire du shopping. Au sujet de cette même enquête, le site d’une télévision privée conclut : « Les Roumains ont touché le fond du sac, pour ce qui est des congés, les budgets se sont réduits considérablement. Un quart des Roumains espère se débrouiller avec 3000 lei (600 euros)  et un tiers seulement se permet une semaine de repos ».  Voilà, en bref les tendances de cet été.

     

    Notons pour terminer que les destinations à l’étranger préférées des Roumains cet été, selon une autre étude sont la Grèce, l’Italie, la Turquie et l’Espagne. En dehors de l’UE, c’est notamment l’Egypte qui attire les touristes roumains.

     

    Et vous, chers amis ? Quelles sont les tendances chez vous ?

     

    Le Bulletin du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie

     

    Je commence par remercier le Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie pour les bulletins envoyés régulièrement tant par email que par courrier postal. C’est très intéressant à lire, cela témoigne de votre dévouement pour cette véritable passion qui est l’écoute des radios internationales du monde entier et cela permet aussi de voir qui sont les acteurs qui restent dans le domaine des ondes courtes, tant du côté du public, que du côté des radios du monde. Merci chers amis, de parler toujours des débuts de la radio et de son parcours au fil des décennies, cela permet de garder vive l’image que la radio a eue au fil du temps avant de devenir un média plurivalent. Merci aussi de faire de la place à RRI en français entre vos pages et de partager avec vos adhérents les informations que vous trouvez utiles sur notre site et dans nos émissions. Et plus précisément, au nom de toute l’équipe, je vous remercie d’avoir alloué une place exhaustive dans une des éditions précédentes du Bulletin du radio DX aux principaux événements prévus l’année dernière à Timisoara en tant que capitale européenne de la culture. Merci de garder vive la flamme de la francophonie en mettant les projecteurs sur toutes les radios qui font des émissions en langue française, dont RRI. En parcourant votre magazine on fait un véritable tour du monde, à commencer par la Roumanie, en passant par la Slovaquie, en s’arrêtant au Japon et à Taïwan, avant d’arriver jusqu’en Amérique du Sud. Et ce ne sont là que quelques exemples.

     

    Et un grand merci pour ce petit mot qui accompagne un de ces bulletins et que j’aimerais partage avec tout le monde : « Avec nos remerciements pour votre participation à ce Bulletin, grâce à vos émissions en langue française sur les ondes internationales. De quoi élargir nos horizons et nous faire découvrir la Roumanie ! » Et voici un autre petit mot qui dit : « Avec tous nos remerciements pour vos émissions passionnantes qui nous font découvrir l’actualité et la culture de la Roumanie sur les ondes courtes et sur Internet. Merci pour les liens tissés entre RRI et les écouteurs francophones ».   

    Merci à vous chers amis de rester tellement actifs, d’une année à l’autre ! A très bientôt sur les ondes ou sur notre nouveau site qui est pas mal du tout d’ailleurs !

     

    Antennes du Perche, la revue du Radio Club du Perche

     

    Et c’est toujours pour leur travail constant au nom de la francophonie et des ondes courtes, que nous remercions nos amis du RCP, dont nous recevons toujours la revue trimestrielle Antennes du Perche. Réalisée soigneusement, avec une place privilégiée pour les membres du club, actuels et anciens, avec des articles techniques très intéressants pour les passionnés du domaine, avec un clin d’œil sur les radios internationales du monde entier avec leurs différents journalistes, avec aussi une place de choix réservée aux amateurs de vieilles radios. Merci à vous tous pour votre assiduité !

     

    Joël Houzelot, France

     

    Après les clubs, saluons aussi quelques amis de longue date de RRI. Bien le bonjour à Joël Houzelot de France qui écrivait il y a quelque temps : « Souvent à l’écoute de votre radio le matin, voici un rapport d’écoute pour confirmer ma fidélité à votre station. » Merci beaucoup cher ami. Etant donné qu’il s’agit d’un rapport de 2023, il ne peut être confirmé que par une carte QSL électronique, par email. Alors, cher ami si vous êtes à l’écoute, nous vous prions de nous écrire un email à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr. Apparemment, votre adresse email ne figure pas dans notre base de données. Merci d’avance !

     

    Roger Roussel, Canada

     

    Roger Roussel du Canada nous gâte, comme d’habitude de petits souvenirs de son pays – des autocollants notamment, mais aussi de superbes timbres-poste – et nous lui en remercions. Il nous envoie toujours des rapports d’écoute par courrier postal classique. Bien noté, votre adresse email, merci de nous l’avoir communiquée. Quant aux rapports de 2024, pour l’instant nous ne savons rien au sujet des QSL, même pas la thématique. Pour des raisons budgétaires, la radio a eu d’autres priorités cette année que les cartes QSL.

     

    Par ailleurs, toutes nos félicitations, cher Roger Roussel pour avoir reçu en 2023 la médaille du jubilé de platine de Sa Majesté la reine Elisabeth II. Voici son message :

     

    « En effet, en novembre 2021, j’ai envoyé une lettre à mon député lui expliquant les nombreuses composantes et aspects de l’écoute des ondes courtes. Par le fait même, j’ai renseigné et fait découvrir à mon député le merveilleux monde des ondes courtes. Suite à mes informations envoyées à mon député concernant les nombreux aspects relatifs et tout ce que cela comporte et ce depuis 1979, le député a jugé que je devais être récipiendaire d’une médaille afin de souligner mon excellent travail à ce niveau. À ce moment-là, mon député provincial a entrepris les démarches nécessaires afin que je puisse recevoir un tel honneur. Comme vous le savez, depuis mai 1979 des milliers d’heures d’écoute des stations de radios étrangères via les ondes courtes, mes participations à des concours de connaissance sur les pays respectifs, plusieurs entretiens téléphoniques avec les journalistes et animateurs et mes nombreuses correspondances sont pour moi une passion.

    De par mes initiatives personnelles, j’ai fait et je continue de faire connaître les différentes composantes et beautés de mon pays le Canada, de ma province le Nouveau-Brunswick et de ma région. Également, mes nombreuses années à l’écoute des radios étrangères me permettent de découvrir et de mieux comprendre les différentes facettes composant chaque pays. Pour cela je vous remercie grandement, chers amis de la radio de produire et de diffuser des émissions de grandes qualités.

    Au cours de mes nombreuses années à l’écoute des ondes courtes une amitié sincère s’est développée entre vous mes amis et moi-même. Cette médaille du jubilé de platine de la reine Elizabeth Il est pour moi un exploit important. Cette reconnaissance c’est également le fruit de votre excellent travail et de vos relations personnelles avec les auditeurs. J’ai été récipiendaire de cette médaille en grande partie grâce à vous. Pour cela, je vous en remercie profondément et je vous en serai éternellement reconnaissant. Soyez fiers de vos accomplissements et de votre travail. »

     

    Cher ami, c’est nous qui sommes fiers de vous et de vos efforts continus de faire connaître à toutes et tous l’importance des radios internationales. C’est nous qui vous en remercions ! Et un grand merci aussi pour la photo, car c’est toujours très important de mettre un visage sur les messages écrits que nous recevons.

     

    Ceci dit, chers amis, je vous remercie de votre attention et je vous dis à très bientôt pour un nouveau Courrier des auditeurs.

     

     

  • Le courrier des auditeurs du 19.07.2024

    Le courrier des auditeurs du 19.07.2024

    Bonjour, amis auditeurs de RRI, et soyez les bienvenus pour cette nouvelle rencontre sur nos ondes. Je suis de retour au travail après une dizaine de jours de vacances et un séjour en Egypte et je peux vous dire qu’en Roumanie il fait tout aussi chaud. Qui plus est, il est beaucoup plus difficile de supporter des températures de plus de 40 degrés à l’ombre en Roumanie, à cause de l’humidité plus élevée. Et puis, ici à Bucarest on n’habite pas un hôtel tout compris et notre navette quotidienne ne relie pas le restaurant à la plage, aux toboggans et à la piscine. Enfin, quelques pluies et orages ont apaisé la vague de chaleur qui s’était emparée de toute la Roumanie pendant plusieurs semaines. Et cette alternance entre vagues de chaleur et épisodes orageux devrait se poursuivre tout le long de l’été. Somme toute le réchauffement climatique est bien présent en Roumanie, dont le climat deviendra carrément méditerranéen, selon les spécialistes. Une autre réalité à laquelle on devrait s’habituer.

    Nouari  Naghmouchi

     

    Et je commence ce courrier des auditeurs justement par quelques conseils que nous à transmis en début d’été Nouari  Naghmouchi d’Algérie que je tiens à saluer chaleureusement. Notre cher auditeur  nous met en garde sur les coups de chaleur. « Le coup de chaleur se produit lorsqu’une absence de vent ou une forte lumière du soleil directe se combine avec des températures et une humidité élevées. La régularisation de la température devient difficile et la chaleur est piégée dans le corps, ce qui entraîne un coup de chaleur. Les principaux symptômes du coup de chaleur sont les vertiges, les crampes dans les jambes etc… Une transpiration irrépressible, des maux de tête, des nausées et une forte fatigue sont également des symptômes associés au coup de chaleur. » Quelles seraient les mesures à prendre ? Notre ami répond : « Rester hydraté, bloquer la lumière du soleil à l’extérieur, porter un chapeau ou utiliser un parasol à l’extérieur etc…. » Merci beaucoup pour tous ces conseils. Nous les avons déjà mis en pratique ces deux dernières semaines, durant le premier code rouge le plus long et le plus étendu de l’histoire de la Roumanie. Et j’ose même dire que, désormais, il faudra en tenir compte quotidiennement, chaque été.

     

    Jacques Augustin

     

    Je tiens aussi à remercier tous ceux et toutes celles d’entre vous qui nous ont envoyé des rapports d’écoute. Je mentionnerais surtout les rapports de M Jacques Augustin de France, qui nous demande toujours au sujet de la météo : « si la Roumanie souffre beaucoup du réchauffement climatique après les gros dégâts causés par les pluies torrentielles de la semaine dernière? » Effectivement, M Augustin, malgré des épisodes de pluies torrentielles aux mois de mai et juin, qui reviennent d’ailleurs le long de l’été, le réchauffement climatique se traduit en Roumanie par une sècheresse pédologique, puisque depuis plusieurs années les hivers sont particulièrement secs et que les pluies du printemps et du début de l’été n’arrivent pas à compenser le déficit d’eau dans les sols.

     

    Paul Jamet

     

    Je salue aussi notre ami Paul Jamet de France, qui nous envoie plusieurs rapports d’écoute et accompagnés sa réaction aux élections qui ont eu lieu en Roumanie en début d’été (je cite) : « Des erreurs énormes sont apparues. Le parti libéral de Dacian Ciolos réclame un recomptage national. Le président de l’autorité électorale refuse. Tempête dans un verre d’eau ou vrai scandale électoral ? Depuis que les communistes ont été évincés du pouvoir en Roumanie les fraudes électorales ont-elles réellement disparu ou reste-t-il encore quelques cas résiduels ? Par ailleurs, l’article évoque la place des bénévoles dans les opérations de dépouillement. Il en est de même en France ; sans les bénévoles, y compris comme assesseur, les municipalités auraient bien du mal à organiser des élections ! »

    A ce sujet, je ne peux qu’affirmer que des fraudes électorales présumées apparaissent presqu’à chaque tour de scrutin en Roumanie. Il y a, certes, des soupçons, mais dans la vaste majorité des cas, ceux-ci se sont avérés faux ou bien des mesures ont été prises pour que ces irrégularités ne se produisent plus. Cette année, les erreurs dans l’organisation de la dépouille et le décompte des voix étaient inévitables à cause de l’organisation simultanée de deux scrutins : élections locales et pour le parlement européen. Cinq urnes dans chaque bureau de vote, un weekend caniculaire, de la fatigue parmi les membres des commissions électorales, une présence assez importante aux urnes et voilà que toutes les conditions étaient réunies pour arriver à des erreurs de décompte de voix, volontaires ou non. Et les plus touchés par ces erreurs sont les petits partis, dont celui de M Ciolos, pour lesquels chaque bulletin de vote est important. D’ailleurs Dacian Ciolos a admis que le score national décroché par son parti Reper était un échec et a annoncé son retrait de la politique partisane, selon des sources politiques citées par les médias roumains. M Ciolos souhaite rester actif en Roumanie et en Europe, mais il compte se concentrer sur des projets des domaines de l’agriculture, de l’environnement, de l’alimentation et du développement local.

     

    Christian Ghibaudo

     

    C’est toujours par la canicule que commence le mail de notre auditeur Christian Ghibaudo de France. Il nous demande ensuite : « Où en est la construction de la Cathédrale du Salut de la Nation Roumaine ? Je me rappelle quand je suis venu pour la dernière fois (mai 2022) à Bucarest, j’avais rencontré un Pope qui m’avait dit qu’elle serait plus grande ou plus haute que le Palais du Parlement, souvenir du régime communiste. Je vous parle de ça, car ce matin, dans le journal local Nice Matin, on parle à nouveau de la construction de la cathédrale orthodoxe roumaine au nord de Nice. Le protopope Radu Totelecan, annonce sa consécration pour Noël 2025 ! Bien sur dés que la construction sera terminée, je ne maquerai pas d’aller y « jeter » un œil. » Merci pour ces informations et pour votre question M Ghibaudo. Les travaux à la construction de la Ccathédrale du salut national de Bucarest se poursuivent à un rythme constant. Le bâtiment commence déjà à dominer le paysage urbain de la Capitale roumaine, car il est plus haut que le célèbre Palais du Parlement. Déjà, ses coupoles dorées brillent sous les rayons du soleil et du haut de son clocher, au mois d’avril, on pouvait apercevoir clairement le massif de Bucegi des Carpates Méridionales. Rappelons-le, la Cathédrale du salut national a une hauteur maximale de 120 mètres au niveau de son clocher principal. Selon le dernier rapport sur la situation des travaux, publié début avril sur le site basilica.ro de l’Eglise orthodoxe roumaine, les travaux en cours visent tant l’intérieur que l’extérieur et surtout les installations nécessaires au fonctionnement de l’édifice, les mosaïques, les décorations extérieures et autres constructions, notamment à l’entrée du complexe religieux. A l’intérieur, les mosaïques illustrant des saints et des scènes bibliques sont presqu’achevées et la lumière qui passe par les vitraux ne fait que les embellir. Peu à peu, cet édifice particulièrement controversé commence à occuper une place importante dans le paysage de la capitale roumaine pour devenir un des principaux sites touristiques de la ville et, pourquoi pas, un de ses symboles.

    Et je continue le message de Christian Ghibaudo de France : « Ainsi donc, à Washington, l’OTAN a décidé de poursuivre le processus d’intégration de l’armée ukrainienne et de lui allouer un appui de 40 milliards d’euros pour l’année à venir. S’y ajoute le transfert des avions de combat F-16 du Danemark et des Pays-Bas, demandé depuis longtemps par Kiev. Malheureusement j’ai bien peur, que tout cela ne s’arrête en janvier prochain, avec l’éventuelle élection de Donald Trump aux États Unis. On verra donc une victoire de la Russie et surtout on constatera la mort de milliers de personnes (des deux côtés), et la destruction des économies ukrainienne et européennes. Voilà le résultat des hommes politiques pour sois disant protéger les citoyens… » Cher ami, c’est une perspective assez sombre, que je ne partage pourtant pas. Mais, on me reproche assez souvent d’être un optimiste incurable. A mon avis, n’importe qui sera le nouveau locataire de la Maison Blanche, l’appui que les Etats Unis accordent à l’Ukraine se poursuivra, malgré tous les débats et toutes les positions contradictoires. Même, l’ex-président américain Donald Trump, actuellement favori au scrutin présidentiel, a affirmé à plusieurs reprises que l’appui américain se poursuivrait si les autres alliées en faisaient de même. Et actuellement, le soutien européen est, à mon sens, immuable. Certes, les progrès dans l’intégration des nouveaux avions F-16 sont lents et se déroulent à différents endroits, dont la Roumanie, dans un environnement dominé par la discrétion et le secret, mais, à mon avis, l’Ukraine a bien appris les leçons de ses erreurs commises l’année dernière. On verra bien ce que lui réservera l’avenir, mais, comme je l’ai déjà dit, je reste optimiste.

     

    Autres rapports d’écoute

     

    Et avant de terminer, permettez-moi de passer en revue quelques auditeurs qui nous ont envoyé des rapports d’écoute. Je mentionnerais Anand Mohan d’Inde, qui précise pourtant que la qualité de l’écoute n’était pas des meilleures. Nous sommes pourtant heureux de découvrir que nos émissions peuvent être écoutées aussi dans cette partie du monde. Mentionnons aussi le rapport d’Alessio Carboni, d’Italie, qui donne un score général SIMPO de 5 sur 5 à ses conditions d’écoute. Et également au sujet d’auditeurs du Service Français de RRI provenant de régions inédites, je dois citer aussi le rapport de Réginaldo Anunçiaçao qui nous écoute dans la ville de Barra Mansa, de l’Etat de Rio de Janeiro, au Brésil. Et c’est ici que s’achève ce courrier des auditeurs de RRI. Merci de l’avoir suivi. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir, où que soyez. Je suis très contente de vous retrouver au micro de votre courrier, surtout que nous avons plein de choses à discuter en cette fin de semaine. Une fin de semaine plutôt spéciale, car c’est la Fête nationale de la France. Mais aussi la fin du baccalauréat et le début des inscriptions pour les facultés. Et cette fois-ci, je suis directement concernée, car ma fille a terminé le lycée, elle a eu son bac et s’apprête à passer ses épreuves d’admission à l’université. Elle compte faire des études de mise en scène et la concurrence s’annonce acerbe. L’année dernière, une soixantaine de candidats se sont disputés les dix places disponibles. Donc, j’ai besoin de vos encouragements !

     

    Avant de passer à vos lettres et à vos messages, permettez-moi de présenter les condoléances de toute notre équipe à notre cher ami Guy Le Louet, secrétaire et ancien président, de Radio Club du Perche qui a perdu son épouse. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous espérons que nos émissions estivales vous apportent un peu de confort émotionnel dans cette période triste.

     

    La rétrospective Brancusi du Centre Pompidou

     

    Bonjour cher Jean Marc Olry, de France et merci de m’avoir donné brièvement de vos nouvelles. Je suis très contente que vous avez eu l’occasion de visiter la rétrospective Brancusi du Centre Pompidou. Ouverte du 27 mars au 1er juillet dernier, l’exposition a réunit des sculptures, des photographies, des dessins et des films censés mettre en avant la création et la personnalité de cet immense artiste considéré à juste titre, comme l’inventeur de la sculpture moderne. « La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995. Une occasion unique de découvrir sous un jour nouveau cet immense artiste du 20e siècle. », est-il marqué sur le site de l’exposition.

     

    Les élections en France vues par la presse roumaine

     

    Et puis, dans le même message, notre ami Jean Marc Olry se penche sur un sujet beaucoup plus stressant, à savoir la politique. Hé bien, chers amis, si vous pensez que l’été est la saison de la dolce far niente, de la détente, du calme, du repos et des plages ensoleillées, détrompez-vous ! L’été 2024 est tout ce que l’on veut sauf calme. Il suffit de regarder vers la scène politique du monde pour commencer à sentir des frissons dans le dos. Pendant que les Etats Unis se préparent pour un scrutin présidentiel dont l’enjeu reste immense, la France, elle, nous inquiète par  un changement radical qui se produit au sein de sa classe politique et qui sera, on le craint, lourd de conséquences dans les années à venir. Notre ami, Jean Marc Olry nous en parle et s’interroge sur la manière dont les milieux intellectuels roumains – journalistes, écrivains, gens du spectacle voient-ils  la France et les Français en ce moment stressant.

     

    Dans un article sur le site Contributors.ro, l’analyste politique Radu Carp, mon ancien collègue de lycée, explique pour les lecteurs roumains que de son point de vue, la participation record des Français au premier tour des élections, à savoir 69%, a confirmé que le scrutin a été plutôt, un référendum pro ou contre Macron. D’ailleurs, plusieurs journalistes de Roumanie considèrent que le président français a fait une grande erreur au moment où il a décidé de dissoudre l’Assemblée parlementaire et d’organiser des élections anticipées. Radu Carp affirme que « même si Macron estimait une victoire du Rassemblement national, il a été pris au dépourvu par la création du Nouveau Front Populaire ». Dans le même article, l’auteur cite le magazine L’Economist qui a analysé l’impacte sur l’économie française des programmes du Rassemblement national et du NFP. Si le RN s’était emparé du pouvoir, le déficit de la France aurait risqué une hausse de 0,7% à court terme pour se situer à 6,4% d’ici 2026. C’est beaucoup, mais par énorme, affirme la source. En revanche, si le FNP arrive à mettre en place ses idées, les effets sur l’économie risquent de produire un désastre, s’inquiète la publication L’Economiste. Espérons que les partis politiques trouveront une manière de cohabiter censée calmer les esprits et surtout, permettre à la France de rester une démocratie stable et prospère. Quoi qu’il en soit, l’effet des élections en France se fera sentir partout en Europe. Dans un autre article publié sur le site Republica.ro et avant le résultat du second tour, Petronela Caso citait Le Guadian qui affirmait que « la France, membre fondateur et moteur de l’UE et du G7, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, risque à présent de se transformer en un partenaire incommode dans les négociations menées au sein de l’UE et de l’OTAN. Elle risque aussi de devenir un partisan moins enthousiaste de l’Ukraine et de son adhésion européenne ». Malheureusement, à l’heure actuelle, l’instabilité et l’absence totale de prédictibilité aussi bien économique que politique sont les mots clé de l’Europe de nos jours. Tout cela dans un contexte de guerre et d’agression militaire qui fait de plus en plus peur.

     

    L’anthologie “Le Grand Tour” qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE

     

    Mais puisque je ne veux pas marquer le 14 juillet par de tels propos pessimistes, je me permets de changer de sujet et de parler littérature, une idée qui appartient à Paul Jamet, de France. Notre auditeur me signale par mail, l’existence d’un ouvrage fort intéressant paru en 2022, chez Grasset et intitulé « Le Grand Tour ». C’est une anthologie qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE. Pour la Roumanie, poursuit M. Jamet, « le contributeur est le grand écrivain contemporain Norman Manea exilé aux États-Unis et connu pour son ouvrage ” L’enveloppe Noire ” qui aborde un sujet très délicat, celui de la place des juifs dans la société roumaine. » D’après ce que notre ami français nous explique, Norman Manea commence sa contribution – intitulée Le Pays des Hêtres – en parlant de sa Bucovine natale – il est né près de Suceava – avant d’aborder la question de l’Holocauste. »  Comme quoi, ni même la littérature n’arrive plus à nous éloigner du politique. C’est tellement incompréhensible et douloureux de voir la légèreté avec laquelle les catastrophes de l’histoire risquent se répètent ! Cher Paul Jamet, je vais noter le titre de cet ouvrage pour le proposer en automne, au moment de la rentrée, aux libraires de Kyralina. Qui sait, peut-être qu’un d’entre eux voudrait en faire son coup de cœur.

     

    Dirigeons-nous en Algérie pour un petit coucou amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Nous sommes contents de vous savoir à l’écoute de notre volet actualité et les détails que vous avez notés vous valent une belle carte QSL électronique. Un peu de patience et vous allez la recevoir dans votre boîte mail. A bientôt de vous lire !

     

    Revenons en France pour un clin d’œil amical à Philippe Marsan de Biganos à qui je dis un grand merci pour son rapport d’écoute très bien fourni pour le mois de mai. M. Marsan a été à l’écoute entre autres, de nos actualités, de la chronique consacrée à l’agenda culturel, d’une nouvelle édition Visitez la Roumanie lors de laquelle RRI vous a emmené au bord de la mer Noire. Merci également d’avoir suivi le programme musical de jazz et, bien évidemment, le Courrier des auditeurs. Puisque le rapport d’écoute date du dimanche de Pâques orthodoxes, notre ami a pu apprendre au micro de RRI des détails sur les traditions roumaines à l’occasion des fêtes pascales. Valentina au micro du courrier en ce moment, a fait le tour des plats que les Roumains préparent en ce jour spécial. Cher Philippe Marsan, j’espère que vous profitez en ce moment du calme de l’été pour écouter RRI et concocter des rapports d’écoute qui nous servent beaucoup dans notre travail. Je vous passe le bonjour de nous tous et à bientôt de vous lire !

     

    Madame, Monsieur, l’actuelle édition du courrier touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois. En attendant, portez vous bien, profitez du soleil et des vacances et écoutez RRI