Category: Le Café des francophones

  • Roumanie, “âme latine et francophone en Europe Orientale”

    Roumanie, “âme latine et francophone en Europe Orientale”

    Aujourdhui nous allons au lectorat français à lUniversité de Bucarest où nous allons rencontrer son responsable, Virgile Prodhomme. Nous allons voir les nombreuses activités proposées par cette institution centrée sur la francophonie. Nous parlerons également du parcours de Virgile Prodhomme à Constanta, Timisoara et Bucarest.



    Le blogue du lectorat français –https://lectoratfrancaisunibuc.wordpress.com


  • Francophone et sciences sociales

    Francophone et sciences sociales

    Cette institution créée en 2012 est le fruit des
    efforts coordonnés de plusieurs institutions française, roumaine et bulgare. Il
    sagit dun lieu de vie de la francophonie au cœur de Bucarest. On peut y
    assister à des séminaires, des conférences, des ateliers, des formations
    professionnelles. Mais le centre est également en charge de la coordination de
    plusieurs organes de la francophonie dans les sciences sociales comme lécole
    régionale de la francophonie où passent de nombreux étudiants pour réaliser
    leur thèse dans des pays francophones.





  • Potosi, les rêves de prostituées et le diable

    Potosi, les rêves de prostituées et le diable

    Cette semaine nous continuons notre périple en Bolivie, dans les mines de Potosi. Nous allons nous intéresser plus particulièrement aux prostitués de Potosi et à leurs rêves. En effet celles-ci évoquent dans leur une figure bien connue des religions monothéistes : le diable. Blond, avec ses grands yeux bleus, ce personnage prend des couleurs très particulières dans cette situation.



  • Le diable et les mineurs

    Le diable et les mineurs

    Nous sommes avec l’anthropologue Pascale Absi, qui a étudié ce lieu
    pendant plusieurs dizaines d’années. Avec elle, nous revenons sur l’apparition
    d’un personnage bien connu en occident, mais contemporain dans ce pays :
    le diable. En effet, les mineurs, pour des raisons que nous aborderons,
    façonnent des statuettes du diable dans les galeries qu’ils exploitent et le
    nourrissent avec diverses offrandes. Plus encore, le diable est un personnage
    omniprésent dans l’imaginaire des mineurs : il permet d’interpréter leur
    enrichissement et leur décadence.



  • Passer par Potosi pour comprendre l’histoire du monde

    Passer par Potosi pour comprendre l’histoire du monde

    Avec l’anthropologue Pascale Absi, nous allons évoquer la fameuse mine de
    Potosi, l’une des plus grande réserve de métaux précieux au monde, située à
    plus de 4000 mètres d’altitude. A travers l’histoire de ce lieu, nous verrons
    comment la face du monde a changé à travers l’exploitation de l’argent à
    l’époque coloniale. Puis la formation des classes de mineurs et enfin
    l’apparition d’un personnage médiateur bien connu des religions
    monothéistes : le diable.



  • Émancipation des femmes

    Émancipation des femmes

    Dans le contexte actuel de globalisation, deux types de discours entourent les nouveaux modes d’émancipation des femmes. D’un côté, l’accent est mis sur les progrès dans la reconnaissance de la situation de domination des femmes, sur les multiples programmes de développement qui sont mis en place pour améliorer leur situation. De l’autre, un discours d’accusation de la domination masculine est toujours présent, totalement légitime. Mais ce dernier tend à réduire les femmes à des victimes, des non-actrices.


    Et si tout cela n’était qu’une chimère ? Si, derrière cette soi-disant émancipation, on trouvait une précarisation du statut de la femme désormais soumise à une injonction double – devenir des entrepreneuses performantes et continuer à occuper les fonctions que leur attribue la tradition ? Pour en parler nous recevons l’anthropologue Monique Selim qui vient justement d’écrire un livre sur la question avec Anne Querriem.



  • Qu’est-ce que la globalisation ?

    Qu’est-ce que la globalisation ?

    Le terme de globalisation est sur toutes les lèvres. En effet, il est censé définir le monde dans lequel nous vivons. Doù une certaine difficulté à la définir correctement. Pour tenter de cerner les phénomènes qui lenglobent, Antoine Heemeryck reçoit lanthropologue Bernard Hours. A travers les maladies globales, la moralisation de la politique et limportance prise par le marché dans la vie quotidienne, se dessine un monde plein de contradictions.


  • La vie en transition ?

    La vie en transition ?

    Comment peut-on vivre en transition ? Comment peut-on vivre en commun lorsque l’attachement à l’habitat est limité dans le temps ? Comment s’approprier l’espace privé dans ces conditions ? C’est à ces questions que nous tentons de répondre avec Maria Mateoniu, anthropologue, chercheuse au Musée nationale du paysan roumain, qui a travaillé sur les campus universitaires bucarestois pour étudier cette vie à la fois précaire et joyeuse.



  • Mioveni, ville-usine roumaine

    Mioveni, ville-usine roumaine

    Lhistoire de lindustrie en Roumanie est pour partie arrivée à son terme. Développée sous le communisme, elle sest évanouie avec lui. Cependant quelques îlots ont subsisté. Cest par exemple le cas de la ville de Mioveni. Cette ville a connu ses heures de gloires suite aux accords bilatéraux avec lEtat français à la fin des années 1960. Cest à cette époque que lindustrie automobile va sy déployée et devenir la principale activité économique de la ville. Elle perdure encore aujourdhui tout en maigrissant, ce qui pose des problèmes insolubles pour la population locale. Ce paysage si particulier est abordé avec Julia Beurq, journaliste indépendante, qui a mené une longue enquête dans cette ville en compagnie d’Anne Leroy.



  • L’économie peut-elle être solidaire ?

    L’économie peut-elle être solidaire ?

    Existeraient-ils des lieux de production où les humains décident entre eux de leur destin ? Existent-ils des activités économiques plus démocratiques, où les chefs n’ont qu’une autorité formelle ? C’est cette question que nous allons aborder avec Isabelle Hillenkamp qui est socio-économiste et l’une des grandes spécialistes de l’économie solidaire.


  • Qu’est-ce que la minute de silence?

    Qu’est-ce que la minute de silence?

    Aujourdhui nous sommes à Paris. Nous sommes le 16 novembre. Le climat est pesant. Pour nous changer les idées et évacuer pendant quelques minutes les massacres qui ont eu lieu dans la capitale de la France, nous rencontrons deux anthropologues, Monique Selim et Francoise Bourdarias. Car après tout, même dans un tel contexte, nous ne devons pas nous interdire de réfléchir, dêtre curieux. Toutes les deux vont nous parler de la minute de silence à laquelle nous avons assisté. Quelles sont les origines de cette tradition ? Est-ce que toutes les sociétés pensent de la même manière le recueillement ? Cest à cette question que nous allons tenter de répondre dans ce nouveau “Café des francophones”


  • Francophonie et théâtre

    Francophonie et théâtre

    Dans cette émission, nous discutons à la fois de francophonie et de théâtre. Pour cela, nous sommes accompagnés dEugen Jebeleanu, un jeune acteur et metteur en scène talentueux. Eugen Jebleanu est parti à Paris pendant ses études pour y vivre de son art sans jamais quitter sa Roumanie natale. Avec lui nous discuterons de cette entre ces deux sociétés que sont la Roumanie et la France, du rôle et de limportance de lartiste dans la société. Un programme réalisé à loccasion du 8e Festival des arts performatifs indépendants “Temps dimages”, de Cluj.







  • A la découverte de Nicolae Georgescu-Roegen

    A la découverte de Nicolae Georgescu-Roegen

    Nos débats sur la décroissance comme projet de société nous ont menés sur des chemins sinueux. Nous sommes partis de la critique de la société de consommation, de sociétés polluantes et stressantes, pour en arriver à une économie plus locale, plus attentive à l’humain, plus respectueuse de l’environnement. Cette dernière étape nous ramène à une figure de l’économie de la décroissance. Et il s’agit d’un Roumain. Nicolae Georgescu-Roegen s’inscrit en effet dans la lignée des grands penseurs de l’Europe de l’est comme Karl Polanyi, Janos Kornaï, Bronislaw Malinowski. A l’heure où « le présent n’a plus d’avenir », il est peut-être tant de redécouvrir cette pensée complexe et d’y trouver des clefs de lecture pour notre destin collectif. Avec Vincent Liegey, spécialiste de la décroissance.


  • L’après croissance

    L’après croissance

    Dans le monde qui est le nôtre, tout alternative semble impossible et même impensable. Sommes-vous devenus esclaves d’une consommation et d’une production effrénées ? Eh bien non. Ce que nous montrent les militants de la décroissance, c’est que d’autres solutions sont possibles. Vincent Liegey évoquera son expérience en Hongrie à travers le redéploiement d’une économie locale, avec des produits de qualité et non polluante. Ceci ne va pas sans rappeler la Roumanie où les problèmes écologiques à travers les forêts ou la production de légumes de qualité deviennent de plus en plus prégnants.



  • Qu’est-ce que la décroissance ?

    La période actuelle est marquée par des politiques d’austérité qui réduisent la qualité de la vie. Celle-ci est caractérisée par une perte de pouvoir d’achat, une limitation contrainte de la consommation, une instabilité continuelle du travail et des conditions d’existence. Nombreux sont ceux qui attendent le retour de la croissance. Et si nous faisions fausse route ? Si la croissance économique n’était qu’une chimère ou plus encore un suicide social et écologique programmé ? Des alternatives existent. C’est ce que proposent les militants de la décroissance. Pour en parler nous recevons Vincent Liegey. Militant vivant en Hongrie depuis plusieurs années, il a participé à plusieurs ouvrages et réalisé plusieurs films sur ce sujet.