Né en Roumanie et vivant en Suisse, le professeur d’histoire de l’art, Victor Ieronim Stoichita, est auteur, entre autres, du livre de mémoires “Oublier Bucarest” qui lui a valu en 2015, le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature française offert par l’Académie française. On ne saurait donc nous étonner que Mathieu Fabre, libraire à Kyralina, a choisi d’en faire son coup de cœur de cette semaine.
Category: Le coup de coeur du libraire
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Le coup de coeur du libraire- Oublier Bucarest, de Victor Ieronim Stoichita
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La plus secrète mémoire des hommes
Né au Sénégal, le romancier d’expression française, Mohamed Mbougar Sarr est récompensé du Prix Ahmadou Kourouma au Salon du livre de Genève et du Grand Prix du Roman métis (Éditions Présence africaine, 2015) pour son premier roman “Terre ceinte” puis est élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mérite par le Président de la République du Sénégal. Son second roman “Silence du chœur” (Éditions Présence africaine – 2017) est lui récompensé du Prix littérature monde au Festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo. En 2021, son roman « La plus secrète mémoire des hommes » lui apporte le prix Goncourt. Paru également en roumain, dans la collection Anansi des Editions Trei, le livre est le coup de cœur de cette semaine d’Elena Diaconu, à la tête de la librairie Kyralina.
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Un roi sans divertissement, de Jean Giono
« Un roi sans divertissement », paru chez Gallimard en 1947 est un des grands titres ayant consolidé la position de Jean = Giono en littérature. Un roman dont le titre qui reprend la phrase finale, nous donne aussi la clé de la démarche littéraire, puisqu’il renvoie aux Pensées de Pascal qui dit « un roi sans divertissement est un homme plein de misères ». Davantage sur ce livre avec Elena Gheorghica, libraire à Kyralina, au micro de Ioana Stancescu.
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Mon papa roulait les r
Ecrit par Françoise Legendre, avec des dessins de Judith Gueyfier, l’album Mon papa roulait les r, paru en 2015, chez les Editions Sarbacane, parle d’une manière différente de l’amour inconditionnel et des enfants nés des parents originaires d’un autre pays que celui où ils vivent. Une histoire pour les petits, à lire aussi bien par les grands dont Roxanne Verron de la librairie Kyralina a fait son coup de cœur de cette semaine.
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Héritage, de Miguel Bonnefoy
Enfant prodige de la fiction littéraire, Miguel Bonnefoy charme par sa plume qui n’arrête pas de lui apporter la consécration des prix littéraires. La preuve ? L’auteur a remporté en 2024, le prix de l’Académie française et celui Fémina pour son roman le plus récent, “Le rêve du jaguar”, bientôt traduit en roumain aussi. Aujourd’hui, c’est d’un autre roman que nous allons vous parler, un roman tout aussi spectaculaire, une saga familiale sortie chez Payot et Rivage en 2020. « Héritage » c’est bien le roman qui a attiré l’attention de Mathieu Fabre, de la librairie française Kyralina et dont il a fait son coup de cœur de cette semaine.
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Poupées roumaines, de Marie Khazrai
Diplômée d’une des écoles de commerce les plus prestigieuses et du cours Florent, Marie Khazrai fait ses débuts littéraires en août dernier, par le roman “Poupées roumaines” paru chez les Editions Les Avrils. Une histoire qui emmène le lecteur en Roumanie et qui a suscité l’intérêt d’Elena Diaconu, gérante de la librairie française Kyralina.
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Raviver les braises du vivant, de Baptiste Morizot
A 37 ans, Baptiste Morizot est un des penseurs contemporains qui se penchent sur la crise écologique.
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Sorti en août 2024, chez Actes Sud, son ouvrage “Raviver les braises du vivant” a été accueilli avec enthousiasme aussi
bien par les lecteurs que par les critiques et les écologistes. Elena Gheorghica, libraire chez Kyralina, en a
fait son coup de cœur de la semaine. -
Ceux du lac, de Corinne Royer
Née à Saint- Etienne et vivant dans le Parc naturel du Pilat dans le massif central, Corinne Royer est une romancière proche de la nature. Après avoir remporté en 2021 le Prix du livre engagé pour la planète Mouans-Sartoux pour son roman « Pleine terre », elle revient sur des sujets proches de la nature. Son dernier roman, « Ceux du lac », sorti en août 2024 chez les Editions Seuil, nous emmène en Roumanie, plus précisément au cœur du Delta urbain de Vacaresti. Une histoire qui a séduit Roxanne Verron de la librairie française Kyralina au point où elle en a fait son coup de cœur de la semaine.
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L’Homme qui apporte le bonheur, de Cătălin Dorian Florescu
Né à Timisoara, en Roumanie et parti par la suite en Suisse où il s’installe avec sa famille, Cătălin Dorian Florescu est l’auteur de nombreux romans écrits en allemand, dont trois traduits en français : “Le Masseur aveugle” (Liana Levi, 2008), “Le Turbulent Destin de Jacob Obertin” (Seuil, 2013) et le tout récent « L’Homme qui apporte le bonheur » (Editions des Syrtes, 2024), traduit de l’allemand par Elisabeth Landes. Mathieu Fabre de la librairie française Kyralina en a fait son coup de coeur.
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Ne jamais arriver
Auteure de plusieurs romans, Béatrice Commengé a mis à profit sa pratique de la danse, des bibliothèques et des routes pour revisiter Nietzsche, Rilke, Henry Miller, Hölderlin ou la ville d’Alexandrie. Traductrice aussi d’une dizaine de livres d’Anaïs Nin, elle signe “Ne jamais arriver”, fraîchement paru chez les éditions Verdier. Un ouvrage qu’elle consacre au poète Ovide, relégué à l’aube du premier millénaire dans le port de Tomis, à la mer Noire.
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Midi pile, de Rébecca Dautremer
Pépite du livre illustré au Salon du Livre pour la Jeunesse de Montreuil de 2019, Midi pile de Rébecca Dautremer, paru chez Sarbacane, le 2 octobre 2019, replonge les lecteurs dans l’univers du lapin Jacominus Gaisborough, héros de son album précédent Les Riches Heures de Jacominus Gaisborough publié en 2018. Un petit lapin qui permet à son auteure d’aborder des sujets sensibles, tout en restant dans un univers de douceur. Un album extrêmement beau, coup de cœur de cette semaine de Roxanne Verron, de Kyralina.
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Le ravissement de Lol V Stein, de Marguerite Duras
Paru chez Gallimard en 1964, « Le Ravissement de Lol V. Stein » ouvre la série de cinq tomes qui donneront le Cycle indien de Marguerite Duras, aux côtés du « Vice-consul », de« L’Amour », de« La Femme du Gange », et « d’India Song ». L’histoire mystérieuse de Lola Valérie Stein a séduit Elena Diaconu, à la tête de la Librairie Kyralina, au point où elle a décidé d’en faire son coup de cœur de la cette semaine.
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“La fin de l’homme rouge” de Svetlana Alexievitch
« Prix Médicis de l’essai, cette radioscopie de la Russie profonde, son auteur la livre sans commentaires, dans sa terrible nudité. Elle aide à comprendre sur quoi surfe Poutine, entre Église orthodoxe et oligarques, entre nostalgie impériale et résignation populaire. » C’est dans ces termes que « La libre Belgique » parle de « La fin de l’homme rouge » de Svetlana Alexievitch. Biélorusse née soviétique, elle reçu en 2015 le Prix Nobel de la littérature, pour « son œuvre polyphonique, mémorial de la souffrance et du courage à notre époque » en devenant la première femme de langue russe à recevoir la distinction. Dans les minutes suivantes, je rejoindrai par téléphone Mathieu Fabre, libraire à Kyralina, qui a décidé de faire de « La fin de l’homme rouge » son coup de cœur de cette semaine. Restez avec nous, sur RRI.
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Le coup de coeur du libraire – La langue anglaise n’existe pas, de Bernard Cerquiglini
Paru le 7 mars dernier, chez Gallimard, « La langue anglaise n’existe pas, c’est du français mal prononcé » de Bernard Cerquiglini, se propose d’inscrire avec humour et érudition, l’anglais au patrimoine de la francophonie, comme peut-on le lire sur la page de l’éditeur. Un ouvrage qui a suscité l’intérêt de Elena Gheorghica, libraire à Kyralina au point où elle en fait son coup de cœur de la semaine.
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« Ceausescu, le dictateur ambigu » de Traian Sandu, un ouvrage consacré à l’ancien dictateur roumain
« Ceausescu
était à la fois autoritaire et enthousiasmant pour les Roumains car il était en
même temps au pouvoir et dans l’opposition. Représentant du Léviathan pour son
peuple, il incarnait la lutte du David roumain contre le Goliath soviétique en
politique extérieure », écrit Traian Sandu dans son ouvrage
« Ceausescu, le dictateur ambigu » qu’il consacre à l’ancien satrape
communiste de Roumanie. Professeur agrégé détaché auprès de l’Université de
Paris III, fils de réfugié politique des années soixante-dix, arrivé en France
en 1978, Traian Sandu pose dans cette biographie un regard interrogateur sur les
deux décennies de pouvoir absolu de Ceausescu. Paru en septembre dernier, chez
les Editions Perrin, l’ouvrage représente le coup de cœur littéraire de Mathieu
Fabre, libraire à Kyralina.