Category: Le son des mots

  • Catherine Cusset: invitation à l’introspection

    Catherine Cusset: invitation à l’introspection

    Normalienne de formation, spécialisée en lettres classiques, Catherine Cusset choisit d’explorer les relations humaines de l’époque contemporaine, en prenant appui sur sa propre expérience de vie pour mettre devant ses lecteurs un miroir qui invite à l’introspection. Son œuvre a recueilli, chose peu banale dans le monde des lettres, les appréciations du public et des critiques, notamment français, réputés pour être fort exigeantsPlébiscité par le jury du prix Goncourt des étudiants roumains en 2016, le roman « L’autre qu’on adorait » sort en version roumaine aux éditions Humanitas de Bucarest. Catherine Cusset est l’invitée du son des mots, une émission enregistrée en public sur RRI, la voix de la diversité.



  • Richard Edwards – dans l’intimité de la Roumanie

    Richard Edwards – dans l’intimité de la Roumanie

    La librairie Kyralina de Bucarest a été un décor sur mesure pour linvité de cette édition spéciale du “Son des mots”, invité qui fuit aussi bien les endroits bondés que les mots grands, pompeux et creux. Un homme qui, environ deux années durant, a eu un rendez-vous hebdomadaire avec un micro dans un petit studio, le résultat étant une chronique devenue culte pour les auditeurs de RRI. Des textes qui ont récemment quitté les ondes pour s’asseoir, disciplinés entre les pages d’un livre.


    Depuis 2014, Richard Edwards a livré aux auditeurs de RRI du monde entier, mais surtout aux Roumains, un des regards les plus empathiques et intimistes sur ce pays, quil a sillonné en slow-voyageur, en évitant soigneusement le moindre endroit à parfum touristique. Les bribes de souvenirs que vous avez en avez ramassés composent les « Chroniques de Roumanie », qui vient de paraître chez l’éditeur français Transboréal…





  • Nina Yargekov – double nationalité

    Nina Yargekov – double nationalité

    Nous revoici à la Librairie Kyralina, parmi les livres. Des livres tous en français, mais dans certains cas traduits d’autres langues… Précisément, notre invitée d’aujourd’hui s’interroge sur la mécanique de la traduction, sur les ressorts et dans certains cas sur le comportement limite schizophrénique que peut sous-tendre une telle démarche. Y a-t-il un drame dans tout cela ? Peut-être, mais il y a aussi beaucoup d’humour…



    Nina Yargekov a bousculé la scène littéraire et les milieux de la traduction en exposant et en disséquant, à la vue de tous, une problématique sociétale aussi actuelle qu’évitée — l’entre-deux (deux pays, deux langues, deux cultures). C’est tout l’enjeu du roman « Double Nationalité », paru en 2016 chez POL, en France, roman que lécrivaine présente ces jours-ci en Roumanie, à Bucarest, Timisoara, Arad et Cluj. L’entre-deux est partout, mais de quoi a-t-il l’air vraiment ? Pour nous aider à explorer autant de dimensions que possible de ce phénomène, nous avons avec nous aussi Lavinia Braniste, écrivaine et traductrice, et Sever Ioan Miu, journaliste, un des fondateurs de la plate-forme de dialogue roumano-hongroise MaghiaRomania.





  • Caryl Férey – les romans du renard…

    Caryl Férey – les romans du renard…

    Comme dans chaque librairie qui se respecte, à la Librairie Kyralina de Bucarest certains livres comportent des notes du libraire, sur le contenu, sur le sort du volume en question. Or le livre qui est le prétexte de notre rencontre d’aujourd’hui aurait nécessité plusieurs pages de notes, car il a reçu pas moins de 10 prix littéraires. Son auteur, Caryl Férey, est une véritable star du roman policier et il est sans aucun doute l’écrivain le plus primé que nous recevons dans le « Son des mots ». Les médias lappellent « la tête de pont du polar français » mais dans quelles eaux baigne cette tête de pont et jusqu’où peut-elle avancer ? Le roman « Zulu », dont la version en roumain vient d’être publiée aux éditions All, est la preuve que l’aventure n’a pas de limite, qu’il s’agisse de voyage mental ou de voyage concret. Ce voyage, est-il dopé avec quoi ?






  • La semaine de la littérature et de l’illustration pour la jeunesse

    La semaine de la littérature et de l’illustration pour la jeunesse

    C’était une première pour nous – RRI et la librairie française Kyralina, puisque nous sortions du studio ad hoc mis en place dans une salle de la librairie. Cette première, nous la faisons aujourd’hui, en parlant de la nouvelle édition de la Semaine de la littérature et de l’illustration pour la jeunesse (organisée, en partenariat, par le Lycée français, l’Institut français de Bucarest, la Délégation Wallonie-Bruxelles). Nous avons à nos côtés quatre auteurs et illustrateurs de livre pour les jeunes, qui nous aiderons à mieux comprendre en quoi se distinguent la littérature et l’illustration de livre jeunesse des autres genres littéraires, à mieux comprendre leur travail : Kitty Crowther, François Place, Fanny Chartres et Cristina Radu.



  • Jean Bofane – cette Afrique comme un jeu vidéo…

    Jean Bofane – cette Afrique comme un jeu vidéo…

    Il y a ces livres que l’on a du mal à classer, qui exposent la tragédie, le cynisme et le désespoir tout en gardant un sens de l’humour sain et contagieux. « Congo Inc. » de Jean Bofane – Grand Prix du roman métisse et Prix des cinq continents de la francophonie – est une telle création… Jean Bofane est un écrivain belge originaire de la République démocratique du Congo. Il était à Bucarest à linvitation de la Délégation Wallonie-Bruxelles et de lInstitut français de Roumanie. Quelle littérature congolaise? Comment le RDC se voit depuis la Roumanie?



    Nous voyagerons aujourd’hui en terre plutôt méconnue qu’inconnue, en avant-première à la parution de la version roumaine de « Congo Inc. » de Jean Bofane qui paraîtra aux éditions Casa Cartii de Stiinta de Cluj. Et pour nous aider à comprendre comment cette terre africaine se voit aussi depuis la Roumanie, nous avons Damiana Otoiu, chargée de cours à la Faculté de sciences politiques de l’Université de Bucarest, experte en politique et politiques urbaines en Afrique australe et notamment en RDC. Une émission enregistrée en public, à la Librairie française Kyralina de Bucarest, et animée par Valentine Gigaudaut (Kyralina) et Andrei Popov (RRI)




  • Union et désamour chez les chrétiens

    Union et désamour chez les chrétiens

    Pour ce numéro spécial, à loccasion de Pâques, le magazine littéraire de RRI produit en partenariat avec la Librairie française Kyralina de Bucarest, accueille une personnalité-repère de la communauté française de Bucarest – le prêtre Michel Kubler, directeur du Centre oecuménique Saint Pierre – Saint André, de Bucarest. Il vient de lancer « Protestants, catholiques, ce qui nous sépare encore », co-écrit avec le pasteur protestant François Clavairoly et le journaliste Loup Besmond de Senneville, livre paru chez Bayard. En ces temps de désunion, quest ce qui nous unit, catholiques, protestants, orthodoxes, chrétiens en général? Père Michel Kubler répond aux questions de Valentine Gigaudaut (directrice de Kyralina) et dAndrei Popov (RRI). Débat enregistré en public.




  • Barbara Abel, plume aiguisée

    Barbara Abel, plume aiguisée

    Le magazine littéraire de RRI réalisé en partenariat avec la Librairie Kyralina de Bucarest accueille une rencontre de Barbara Abel, figure de marque du polar francophone, avec le public de Roumanie. Avec Valentine Gigaudaut, directrice de Kyralina, et Andrei Popov de RRI, elle parle de roman policier au féminin, au masculin et tout court, en avant-première à la parution de la version roumaine de son roman « L’instinct maternel ».


    Lécrivaine sest d’ailleurs trouvée à Bucarest dans le cadre du programme sur polar belge en Roumanie, déroulé par la Délégation Wallonie Bruxelles à Bucarest, dont le chef, Eric Poppe, a levé le voile sur les nouveautés 2017 de ce projet. Cette émission est enregistrée en public.





  • Le cerveau endommagé

    Le cerveau endommagé

    Le génie créateur de lhomme ne trouve son égal que dans lintelligence destructrice de ce même être. Depuis une centaine dannées, la société humaine se développe dans linsouciance évidente de lavenir de notre espèce et de celui de la Terre. Le progrès général époustouflant, amorcé à lépoque de lindustrialisation et accéléré tout particulièrement à partir des années 1950, sappuie sur un gaspillage effréné des ressources de la planète, avec des effets dramatiques sur lenvironnement, sur notre quotidien et sur notre propre biologie. Si la visibilité des dégâts sur les deux premiers a poussé les classes politiques à agir, tant bien que mal, la dégradation de nos corps, entraînée par les pollutions en tous genres, semble ne préoccuper que le monde de la recherche. Et pourtant… confrontés aux résultats de leurs études et expérimentations, des chercheurs prennent la parole pour tirer la sonnette dalarme, car les dégats des produits chimiques ne nous affectent pas tous de la même manière, les femmes étant le plus exposées.



    A loccasion de la Journée internationale de la femme, Valentine Gigaudaut et Ileana Taroi parlent de létau parfumé des produits chimiques qui se resserre autour des femmes avec Barbara Demeneix, auteur du livre “Le cerveau endommagé”, spécialiste des hormones thyroïdiennes, directrice du département Régulations, développement et diversité moléculaire du Muséum national dhistoire naturelle de Paris, lauréate de la médaille de linnovation du CNRS en 2014 et avec Rhoda Şerban, secrétaire générale du Collège juridique franco-roumain de Bucarest.




  • Simenon par Simenon

    Simenon par Simenon

    Nous accueillons un enfant de la littérature. C’est quelqu’un qui porte un nom très sonore mais qui, dit-il, n’est surtout pas « le gardien d’un temple ». A la Librairie francophone Kyralina de Bucarest, John Simenon, fils de Georges Simenon, auteur repère de la littérature belge et mondiale -, a parlé, avec le public roumain, dhéritage dans tous les sens du terme, mais surtout littérature et roman policier. 2016 était d’ailleurs l’année du polar belge en Roumanie, un programme déroulé par la Délégation Wallonie Bruxelles à Bucarest. Le chef de cet organisme, Eric Poppe, était également de la compagnie pour évoquer – au micro de Valentine Gigaudaut, directrice de Kyralina, et dAndrei Popov – ce programme dans le cadre duquel John Simenon sest trouvé dans la capitale roumaine.




  • Tobie Nathan – les communautés disparues

    Tobie Nathan – les communautés disparues

    Nous sommes de retour à la Librairie Kyralina pour une rencontre littéraire qui nous portera dans contrées à la fois mystérieuses et qui font la Une de l’actualité, ces derniers temps. Une rencontre aussi sous le signe d’une distinction, d’un prix au nom sonore – le choix roumain de la Liste Goncourt. En 2015, les étudiants roumains en avaient choisi le roman “Ce pays qui te ressemble” de lethnopsychiatre Tobie Nathan, histoire envoûtante des dernières années de la communauté juve du Caire.



    Nous allons parler alchimie ou plutôt ensorcellement livresque, en matière de sujet, de langage et de technique ; il sera également question de thérapie par le livre. Et pour vous faire entrer dans l’univers de Tobie Nathan, le plus profondément possible pour une émission de radio, lécrivain a été rejoint par notre hôte, Valentine Gigaudaut, directrice de la Librairie Kyralina, Adina Dinitoiu, co-traductrice de la version roumaine de « Ce pays qui te ressemble » (roman paru chez Stock, en 2015, et en roumain aux Editions Ibu Publishing) par Ioana Rosenberg, directrice de la maison roumaine dédition et par Cyrielle Diaz, responsable du Bureau du livre à lInstitut français de Bucarest.




  • Livre français et francophone en Roumanie

    Livre français et francophone en Roumanie

    Pour ce numéro estival, “Le Son des Mots” à invité à la Librairie française Kyralina de Bucarest, partenaire de ce programme littéraire de RRI, des professionnels du livre de Roumanie pour faire le point sur la présence de la littérature française et francophone dans le pays.



    Combien lus sont les auteurs français et francophones ? Quelle demande y a-t-il pour ce type de littérature et comment les éditeurs roumains s’y prennent ? Comment ce secteur littéraire est-il soutenu en Roumanie et en Europe ? Valentine Gigaudaut et Andrei Popov proposent des pistes de réflexion grâce à leurs invitées : Denisa Comanescu, directrice de Humanitas Fiction, Adina Dinitoiu, traductrice du français et journaliste au magazine culturel “Observatorul cultural” et Cyrielle Diaz, responsable du Bureau du livre à lInstitut français de Bucarest.



    Ne ratez pas les recommandation de lecture pour les vacances, en fin de programme!




  • Le son des mots d’Irina Teodorescu

    Le son des mots d’Irina Teodorescu

    Pour sa deuxième édition “Le son des mots”, le magazine littéraire de RRI, sinstalle dans son QG de la librairie Kyralina, partenaire de ce programme. Dans cet environnement, la réflexion sur la littérature, lécriture, le choix des sujets, est plus que naturelle. Justement, comment devient-on écrivain, inventeur dhistoires et de vies dans une langue quon ne connaît pas avant lâge adulte ? Dans un tel cas, limagination puise-t-elle, sans le savoir, sans le vouloir, dans les sources dont on croît sêtre détaché ou bien dans celles que lon vient de découvrir ? Cette création parle davantage à quel public – celui qui découvre ou celui qui se rappelle les choses ? Valentine Gigaudaut et Ileana Taroi en parlent de tout cela, et de bien plus, avec les invités du “Son des mots” – lécrivaine franco-roumaine Irina Teodorescu et Evelyne Lagrange, de la maison dédition Gaïa, qui a publié les deux romans dIrina Teodorescu – “La malédiction du bandit moustachu” (2014, Prix André Dubreuil du premier roman et Prix Europe de l’Association des Écrivains de Langue Française) et “Les étrangères” (2015).



  • Le son des mots – La semaine du livre et de l’illustration pour la jeunesse à Bucarest.

    Le son des mots – La semaine du livre et de l’illustration pour la jeunesse à Bucarest.


    La littérature et le livre sont de retour sur RRI, qui inaugure une nouvelle série démissions de rencontres et débats littéraires, réalisées en partenariat avec la librairie française Kyralina. Autour de la table, une belle brochette dinvités : Carole Soulagne, proviseure du Lycée français de Bucarest, lauteure Yaël Hassan, les auteurs et illustrateurs Ileana et Maria Surducan et Christian Voltz. Ils répondent aux questions de leurs hôtes – Ileana Taroi et Valentine Gigaudaut et des élèves du Lycée français Anna de Noailles de Bucarest.