Category: Roumanie, frontière à l’Est

  • Six Eurofighter Typhoon de la RAF en Roumanie

    Six Eurofighter Typhoon de la RAF en Roumanie

    Le détachement des Forces aériennes royales britanniques, déployé en Roumanie pour des missions de police de l’air renforcée a été certifié dans le cadre d’une cérémonie déroulée sur la base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu (sud-est). Au cours des 4 mois à venir, 220 militaires britanniques, pilotes et techniciens, avec 6 avions de combat Eurofighter Typhoon, dérouleront des missions de police des ciels en coopération avec les Forces aériennes roumaines, sous commandement de l’OTAN.

    Présent à la cérémonie, l’ambassadeur du Royaume Uni en Roumanie, Giles Matthew Portman, a déclaré que « malgré les pressions extrêmes dans son voisinage immédiat auxquelles elle est confrontée, la Roumanie a continué de déployer des avions F- 16 pour couvrir l’espace aérien dans le nord du flanc est allié ».

    Les missions de police des ciels menées en commun contribuent au développement de la capacité de réaction et de dissuasion ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les Forces aériennes roumaines et britanniques. D’ailleurs, c’est la cinquième rotation à Mihail Kogălniceanu des Forces aériennes royales britanniques, après les missions de 2017, 2018, 2021 et 2022.

     

    Coopération roumano-irlandaise

     

    Par ailleurs, le secrétaire d’Etat en charge de la politique de défense, planification et relations internationales du ministère de la Défense, Simona Cojocaru, a reçu la visite du secrétaire général du ministère irlandais de la Défense, Jacqui McCrum. A cette occasion, un mémorandum d’entente portant sur la coopération dans le domaine a été signé entre les ministères de la Défense d’Irlande et de Roumanie. L’occasion pour les participants à la réunion d’évoquer aussi des sujets d’intérêt commun relatifs à la situation sécuritaire et aux efforts de la communauté internationale d’assurer la paix et la stabilité au niveau régional et mondial.

     

    L’exercice multinational Sea Shield 24

     

    Et c’est également en ce mois d’avril que les Forces navales roumaines ont organisé l’exercice multinational Sea Shield 24. Plus de 2 200 de militaires de 13 Etats alliés et partenaires participent aux entrainements en mer Noire dans la zone de côte, sur le Danube et dans le delta du Danube. Les séquences d’instruction visent à combattre les activités illégales, à assurer le contrôle maritime et fluvial et portent aussi sur des opérations de recherche et sauvetage en haute mer, d’assistance à un navire en détresse et ou encore sur les manières d’assurer la sécurité de l’infrastructure critique.

     

    Le commandant des Forces navales roumaines, le vice-amiral Mihai Panait a déclaré pour l’Agence média de l’armée que le « scénario de l’exercice était ciblé sur la formation dans toutes les domaines de combat, ce qui veut dire qu’il faut vérifier, tester et développer des procédures opérationnelles, en milieu sous-marin, dans le milieu du combat en surface et dans l’espace aérien, en mer Noire et dans la zone de responsabilité fluviale ». L’exercice a aussi un caractère interinstitutionnel, étant donné la participation d’autres structures du Système national de Défense. Rappelons-le, la première édition de Sea Shield a eu lieu en 2015. Depuis, ses scénarios ont été constamment adaptés afin de répondre rapidement et efficacement à l’intégralité du spectre des menaces à l’adresse de la sécurité et de la stabilité régionales.

     

    Cérémonies au mausolée des Héros de Mărășești

     

    Enfin, le dernier sujet de cet aperçu de l’actualité militaire en terre roumaine des alliés de l’OTAN arrive depuis la ville de Focșani (est), où les militaires du Corps de réaction rapide de Lille, en France, ont fait une visite de deux jours. Au siège du commandement de la 282e brigade blindée, la délégation française a participé à des activités spécifiques organisées par des militaires roumains. Les alliés français ont visité le Mausolée des Héros de Mărășești, monument historique consacré aux héros de la Première guerre mondiale, où ils ont déposé une couronne de fleurs au monument du soldat inconnu.

    (trad. Alex Diaconescu)

  • Six nouveaux avions F-16 pour le Centrede Fetesti

    Six nouveaux avions F-16 pour le Centrede Fetesti

    Un nouveau commendement du Groupement tactique de l’OTAN déployé en Roumanie

     

    Fin février, le Centre national d’instruction réunie « Getica » de Cincu, comté de Brasov, a organisé la cérémonie de changement du commandement du Groupement tactique de l’OTAN déployé en Roumanie. Après un mandat de 4 ans, le commandant de la sixième rotation, Patrick Guillaume a cédé le commandement du groupement au colonel Benoit Chrissement. Présent à l’événement, le commandant du Commandement du Corps multinational du sud-est de Sibiu, le général major Cristian Dan a exprimé son appréciation pour la contribution à la consolidation du flanc est, soulignant le fait que la participation à cette mission avait été fortement appréciée au sein de l’OTAN, étant une expérience valeureuse et une mission pas du tout facile.

     

    Six nouveaux avions F-16 pour le Centre européen de formation en pilotage de Fetesti

     

    Passons maintenant à la dimension aérienne de la sécurité et de la guerre. Six avions supplémentaires F-16 arriveront dans les semaines à venir au Centre européen de formation en pilotage de Fetesti, dans le sud-est de la Roumanie, a annoncé le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvar, à l’issue de la réunion avec son homologue néerlandaise, Mme Kajsa Ollongren, en marge de la 60e édition de la Conférence de Sécurité de Munich. Les forces aériennes des Pays-Bas ont déjà envoyé cinq tels aéronefs en Roumanie en novembre dernier, lors de la mise en place du centre d’instruction. Entre temps, les sept premiers pilotes roumains instruits au centre de Fetesti ont déjà commencé à piloter les avions F – 16. Dans le cadre du projet de formation des pilotes à Fetesti, le producteur d’aéronefs Lockheed Martin assure la maintenance et les instructeurs, la Roumanie met à disposition l’infrastructure et les Pays-Bas – les avions. Le même centre assurera la spécialisation de pilotes d’avions F-16 qui souhaitent passer à un niveau supérieur de formation ou l’instruction de militaires qui n’ont jamais piloté d’avions de combat. Mais l’aspect le plus important – est le fait qu’ici seront formés aussi des pilotes ukrainiens d’avions F-16.

     

    Conférence pour les jeunes officiens en réserve de l’OTAN

     

    De Fetesti, nous mettons le cap pour le centre du pays, la ville de Sibiu, qui accueille « Le séminaire international pour les jeunes officiers en réserve des Etats de l’OTAN et des Etats partenaires », un évènement oragnisé cinq jours durant par l’Académie des Forces terrestres « Nicolae Balcescu ». Cette session de communication s’inscrit dans la sphère des activités que la Conférence interalliée des Officiers en réserve de l’OTAN déroule annuellement pour préparer les réservistes des Etats membres et partenaires afin de les familiariser au spécifique, à l’organisation et au fonctionnement de l’Alliance, mais aussi aux procédures qu’elle applique en situation de crise. C’est également une bonne occasion d’analyser le contexte sécuritaire au niveau européen en mondial.

     

    Par ailleurs, la secrétaire d’Etat chargée de la politique de défense, de planification et des relations internationales, Simona Cojocaru, a rencontré un groupe d’étudiants inscrits au Programme Capstone de l’Université nationale de défense des Etats-Unis, constitué de responsables de haut niveau des Forces armées américaines, promus au grade de général et d’amiral, soit les futurs leaders des structures de forces. L’agenda des pourparlers a inclus plusieurs aspects de l’actualité qui visent la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, l’impact de la guerre d’agression de la Fédération de Russie en Ukraine, les efforts de modernisation de l’armée roumaine, ainsi que les priorités nationales dans la perspective du Sommet de l’OTAN de Washington. Le programme professionnel de formation militaire a été inauguré en 1982 dans le cadre de l’Université nationale de défense des Etats-Unis et il met l’accent sur la consolidation de la coopération dans le domaine de l’éducation militaire et de la défense par des visites de documentation annuelles dans les Etats partenaires.

     

    Et pour la fin de cette émission, nous annonçons aussi l’inauguration par les forces armées déployés dans la région de la mer Noire d’un site web officiel (https://home.army.mil/blacksea/my-asa-black-sea/asa-black-sea-newcomers) visant à améliorer la communication et le changement d’informations essentielles relatives au personnel militaire américain dans la région de la mer Noire, sur les bases militaires de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie et Novo Selo en Bulgarie. (Trad. Alex Diaconescu)

  • La mission de la Luftwaffe en Roumanie

    La mission de la Luftwaffe en Roumanie

    La mission la plus récente de la Luftwaffe en Roumanie
    s’est achevée en décembre dernier. Ce fut une mission de réaction rapide de l’OTAN
    et de police des ciels renforcée s’étendant sur seulement 3 semaines depuis la
    base 57 aérienne de Mihail Kogălniceanu (dans le sud-est de la Roumanie), deux
    ans après la précédente présence aérienne allemande sur la côte de la mer
    Noire. Quatre avions de chasse Eurofighter, 150 militaires, un système de
    combat contre les drones ASUL en première sur la base de Mihail Kogălniceanu et
    toutes les pièces, les équipements et les outillages nécessaires au
    fonctionnement du détachement, en situation de déploiement expéditionnaire, voici les principaux repères de cette mission. Les
    avions appartenaient à la fameuse Aile 31 d’aviation tactique
    « Boelke ». Le long de la mission le contingent allemand a été
    confronté aussi à deux épisodes de météo sévère, avec des tempêtes et du
    brouillard épais. Ce qui plus est, la base de Kogalniceanu est tout à fait
    différente du domicile des aviateurs allemands, la base aérienne de Nörvenich, située
    à une quarantaine de km à l’ouest de Cologne, dans le land de Rhénanie du
    Nord-Westphalie.


    Le lieutenant-colonel Markus « Cookie »
    Kuchenbaur, le commandement du détachement, ancien pilote de F16 a déclaré
    que :

    « On aurait voulu changer la météo durant les deux premières
    semaines, les conditions atmosphériques ont été difficiles, avec une tempête. Je
    pensais que les tentes derrière moi allaient être emportées par le vent dont la
    vitesse franchissait les 60 nœuds. Sincèrement, ce fut ma principale
    préoccupation, à cause de la neige et du vent fort. Nous avons déroulé des
    missions d’entrainement chaque jour, deux vols quotidiens. Nous avons déroulé
    aussi deux missions d’interception réelle déterminées par la hausse de
    l’activité aérienne en mer Noire et à la frontière sud de l’Ukraine et
    respectivement est de la Roumanie. Pour les missions d’entrainement, nous avons
    travaillé avec les avions des Forces aériennes roumaines et des Forces
    aériennes turques qui sont déployés à présent sur la Base aérienne 86 de
    Fetesti dans le sud-est dans le cadre de la même mission de réaction rapide. De
    mon point de vue de pilote d’Eurofighter, ce fut merveilleux de voir et de voler
    à nouveau aux côtés des avions F16. Sur la base 57 aérienne, qui était
    l’endroit de déploiement rapide, nous avons dû faire attention à plusieurs
    aspects. Et sincèrement, les normes de
    l’infrastructure ne sont pas les mêmes que celles d’une base aérienne
    allemande, l’état de la piste n’est pas aussi bon que celle que nous utilisons
    normalement et enfin l’alimentation en électricité est évidemment différente. Mais
    nous avons bénéficié d’un soutien extraordinaire et j’ai énormément de respect
    pour nos alliés et c’est tout à fait admirable la manière dont nos partenaires
    ont réussi à aménager le camp dans des délais aussi brefs, mais ce sont des
    normes différentes par rapport à ce que nous sommes habitués en
    Allemagne »,
    a précisé le commandant du détachement allemand.


    Ce fut une mission pleine d’activités, puisque les
    aéronefs allemands ont participé aussi au défilé aérien organisé à l’occasion
    de la Fête nationale de Roumanie, le 1er décembre, avec des survols
    à Bucarest et à Constanta. Le commandeur Nicolae Creţu, le commandant de la
    Base 57 aérienne Mihail Kogălniceanu, celui qui a accueilli le détachement de
    la Luftwaffe a précisé pour la radio publique roumaine : « Il s’agit à
    cette occasion d’une mission qui s’est déroulé sur une période plus brève, mais
    l’élément de nouveauté a été aussi le délai très bref durant lequel la mission
    a été mise au point. Le système ASUL de lutte contre les drones du détachement
    allemand nous a beaucoup aidés puisqu’il nous a donné davantage de confiance et
    de sécurité. Depuis cette perspective, nous n’avons pas enregistré d’incidents
    au cours de la mission et le système ASUL nous a offert plus de confort et de sécurité. Nous
    nous sommes complétés réciproquement, des éléments supplémentaires ont été
    déployés afin d’assurer tous les moyens nécessaires, d’abord pour vérifier la
    capacité de déploiement de la structure dans un délai des plus brefs et c’est
    un élément assez important, aux côtés de l’intégration et de la
    coopération », a ajouté le commandeur Creţu.


    Après les allemands, ce sont les britanniques de la Royal
    Air Force qui devraient arriver au mois de mars sur la Base 57 aérienne pour
    des missions de police des ciels, mais la Luftwaffe reviendra en Roumanie
    conformément au planning actuel en 2025.





  • 1er  décembre – fête nationale de la Roumanie célébrée aux côtés des alliés de l’OTAN

    1er décembre – fête nationale de la Roumanie célébrée aux côtés des alliés de l’OTAN

    A l’occasion de la fête nationale de Roumanie, célébrée le 1er décembre, les partenaires de l’OTAN, aux côtés des militaires roumains ont participé à une série d’activités censées marquer les 105 ans écoulés depuis la Grande Union, soit l’union de tous les territoires habités par des majorités roumaines. Le défilé militaire déroulé dans la Capitale roumaine, Bucarest a aussi réuni 250 militaires étrangers dans le cadre de détachements de Belgique, France, Macédoine du Nord, République de Moldova, Luxembourg, Portugal, Etats Unis et Pays Bas, ainsi que des militaires provenant d’Etats qui contribuent aux structures de l’OTAN présentes sur le territoire de la Roumanie. Les militaires étrangers sont passés par-dessous l’Arc de Triomphe de Bucarest accompagnés de 23 moyens techniques. En même temps, le ciel de la capitale était survolé par des avions provenant d’Allemagne, des Etats-Unis et de Turquie.

    Le détachement français du Groupement tactique multinational a défilé avec les fameux chars de combat Leclerc AMX – 56. Par ailleurs, le détachement luxembourgeois a défilé par l’Arc de Triomphe de Bucarest à bord de véhicules de reconnaissance protégés Dingo 2, alors que le détachement motorisé belge a été constitué de transporteurs blindés Piranha III. Pour leur part, les militaires du contingent de la Macédoine du Nord ont défilé avec des véhicules de combat du type Humvee. Les partenaires polonais déployés dans le cadre du 26e bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie, ont défilé, eux, sur les transporteurs amphibies blindés Rosomak alors que leurs camarades portugais ont conclu la parade mécanisée avec leurs transporteurs de troupes Pandour.

    La parade a été survolée par un groupe de trois avions F16 des Forces aériennes royales néerlandaises qui font partie du Centre européen d’instruction F16, dont le but est de former des pilotes roumains mais aussi ukrainiens. S’y ajoutaient deux avions Eurofighter Typhoon des forces aériennes allemandes qui participent à des missions de police des ciels renforcée sous commandement de l’OTAN, pour une période de quatre semaines. Le survol a été conclu par une formation composée de 3 avions F-16 de Turquie. Par ailleurs, le dernier jour du mois de novembre, la Turquie a déployé en Roumanie, sur la Base aérienne 86 de Borcea, dans le sud-est, un détachement formé de quatre avions F-16 et de 80 militaires qui réaliseront aux côtés des militaires des Forces aériennes roumaines des missions de police des ciels de l’espace aérien de l’OTAN visant à préserver la sécurité de l’espace aérien de l’Alliance. Cette mission est une tâche collective assurée par les membres de l’OTAN et implique la présence constante des avions de combat et des équipages afin de pouvoir réagir rapidement aux éventuelles transgressions de l’espace aérien des membres de l’Alliance.

    Pour ce qui est de l’instruction en commun des militaires des forces terrestres, la dernière semaine du mois de novembre a été marquée par un entrainement en commun des détachements de militaires de trois Etats membres de l’OTAN : France, Belgique et Roumanie, réunis sous la coupole de l’exercice Eagle Sapper. Le long de cette opération, les militaires roumains et alliés ont déroulé des activités d’instruction, le tout culminant par la construction par des militaires de génie d’un pont flottant sur le Danube qui devrait assurer le passage des moyens techniques et du personnel militaire. Et cet aperçu des événements militaires de la semaine s’achève par le transfert d’autorité du contingent portugais déployé en Roumanie. Le majeur Ivo Pereira, commandant d’un troisième détachement a passé la commande à son camarade, le majeur Andre Valente. A la fin de son mandat, le majeur Pereira a déclaré que la période passée en Roumanie pourrait être définie de « défi majeur » puisque « nous apprenons constamment de nouvelles choses. Cette fois-ci j’en ai appris davantage sur la capacité de plusieurs nations de travailler ensemble, de manière unitaire ».

    Et c’est tout pour cet aperçu de l’actualité militaire de Roumanie proposé par RRI en coopération avec le ministère roumain de la Défense. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le défilé militaire du 1er  Décembre

    Le défilé militaire du 1er Décembre

    Le défilé militaire du 1er Décembre

    A l’occasion de la fête nationale de Roumanie, célébrée
    le 1er décembre, les partenaires de l’OTAN, aux côtés des militaires
    roumains ont participé à une série d’activités censées marquer les 105 ans
    écoulés depuis la Grande Union, soit l’union de tous les territoires habités
    par des majorités roumaines.

    Le défilé militaire déroulé dans la Capitale
    roumaine, Bucarest a aussi réuni 250 militaires étrangers dans le cadre de
    détachements de Belgique, France, Macédoine du Nord, République de Moldova,
    Luxembourg, Portugal, Etats Unis et Pays Bas, ainsi que des militaires
    provenant d’Etats qui contribuent aux structures de l’OTAN présentes sur le
    territoire de la Roumanie. Les militaires étrangers sont passés par-dessous
    l’Arc de Triomphe de Bucarest accompagnés de 23 moyens techniques. En même
    temps, le ciel de la capitale était survolé par des avions provenant
    d’Allemagne, des Etats-Unis et de Turquie.

    Des moyens techniques impressionnants




    Le détachement français du Groupement tactique multinational
    a défilé avec les fameux chars de combat Leclerc AMX – 56. Par ailleurs, le
    détachement luxembourgeois a défilé par l’Arc de Triomphe de Bucarest à bord de
    véhicules de reconnaissance protégés Dingo 2, alors que le détachement motorisé
    belge a été constitué de transporteurs blindés Piranha III. Pour leur part, les
    militaires du contingent de la Macédoine du Nord ont défilé avec des véhicules de
    combat du type Humvee. Les partenaires polonais déployés dans le cadre du 26e
    bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie, ont défilé, eux,
    sur les transporteurs amphibies blindés Rosomak alors que leurs camarades
    portugais ont conclu la parade mécanisée avec leurs transporteurs de troupes
    Pandour.


    Le spectacle des avions


    La parade a été survolée par un groupe de trois avions F16 des Forces aériennes
    royales néerlandaises qui font partie du Centre européen d’instruction F16,
    dont le but est de former des pilotes roumains mais aussi ukrainiens. S’y
    ajoutaient deux avions Eurofighter Typhoon des forces aériennes allemandes qui
    participent à des missions de police des ciels renforcée sous commandement de
    l’OTAN, pour une période de quatre semaines. Le survol a été conclu par une
    formation composée de 3 avions F-16 de Turquie.

    Nouveau détachement turc en Roumanie


    Par ailleurs, le dernier jour du mois de novembre, la
    Turquie a déployé en Roumanie, sur la Base aérienne 86 de Borcea, dans le
    sud-est, un détachement formé de quatre avions F-16 et de 80 militaires qui
    réaliseront aux côtés des militaires des Forces aériennes roumaines des
    missions de police des ciels de l’espace aérien de l’OTAN visant à préserver la
    sécurité de l’espace aérien de l’Alliance. Cette mission est une tâche
    collective assurée par les membres de l’OTAN et implique la présence constante
    des avions de combat et des équipages afin de pouvoir réagir rapidement aux
    éventuelles transgressions de l’espace aérien des membres de l’Alliance.

    L’exercice multinational Eagle Sapper




    Pour ce qui est de l’instruction en commun des militaires
    des forces terrestres, la dernière semaine du mois de novembre a été marquée
    par un entrainement en commun des détachements de militaires de trois Etats
    membres de l’OTAN : France, Belgique et Roumanie, réunis sous la coupole
    de l’exercice Eagle Sapper. Le long de cette opération, les militaires roumains
    et alliés ont déroulé des activités d’instruction, le tout culminant par la
    construction par des militaires de génie d’un pont flottant sur le Danube qui
    devrait assurer le passage des moyens techniques et du personnel
    militaire.

    L’expérience roumaine – un défi majeur


    Et cet aperçu des
    événements militaires de la semaine s’achève par le transfert d’autorité du
    contingent portugais déployé en Roumanie. Le majeur Ivo Pereira, commandant
    d’un troisième détachement a passé la commande à son camarade, le majeur Andre
    Valente. A la fin de son mandat, le majeur Pereira a déclaré que la période passée
    en Roumanie pourrait être définie de « défi majeur » puisque
    « nous apprenons constamment de nouvelles choses. Cette fois-ci j’en ai
    appris davantage sur la capacité de plusieurs nations de travailler ensemble, de
    manière unitaire ».




    Et c’est tout pour cet aperçu de l’actualité militaire de
    Roumanie proposé par RRI en coopération avec le ministère roumain de la Défense. (Trad. Alex Diaconescu)



  • Le Centre européen d’instruction F16

    Le Centre européen d’instruction F16


    Le Centre européen d’instruction F16 a été inauguré en
    Roumanie à la mi-novembre sur la Base aérienne 86 « Locotenent Aviator Gheorghe Mociorniță de Fetești, dans
    le sud-est de la Roumanie. Y ont participé le ministre roumain dela Défense, Angel Tîlvăr, et son homologue du
    Royaume des Pays-Bas, Kajsa Ollongren. Parmi les responsables présents figuraient
    aussi les ambassadeurs du Danemark, des Pays-Bas, des Etats-Unis, de l’Ukraine,
    des représentants de la compagnie américaine Lockheed Martin, le chef de l’Etat-major
    de la défense, le général Daniel Petrescu, le chef de l’Etat-major des Forces
    aériennes, le général-lieutenant Viorel Pană et d’autres responsables
    militaires roumains et étrangers.


    Désormais, le centre de Fetesti accueillera des moniteurs
    de tous les Etats membres de l’OTAN pour former des cadets en provenance des
    pays alliés ainsi que d’Etats partenaires, y compris d’Ukraine, envahie par les
    troupes russes. En vertu d’un accord de collaboration entre les pays alliés de
    l’OTAN, le ministère roumain de la Défense met à la disposition du projet une
    base aérienne, avec toutes ses facilités de formation, les Forces aériennes
    néerlandaises y contribuent avec des avions F16 et, enfin, la célèbre compagnie
    américaine Lockheed Martin, le producteur des appareils de vol, en assure les formateurs
    et la maintenance.


    Ceci dit, cinq avions F16 des Forces aériennes royales
    néerlandaises se sont posés le 7 novembre dernier sur le tarmac de la base aérienne
    86 pour être ensuite utilisés dans des activités de formation et
    d’entrainement. Le centre européen de formation F16 bénéficiera aussi du
    soutien du Danemark, en tant qu’Etat coordinnateur, aux côtés des Pays-Bas et
    de la coalition internationale F16.


    Ce projet, le premier déroulé en Europe, se veut un
    repère important, tant pour la coopération roumano-néerlandaise que pour la
    mise en œuvre de la solidarité alliée. Dans l’actuel contexte géopolitique
    et étant donné la position stratégique de la Roumanie dans la région de la mer
    Noire, ce centre s’avère essentiel pour la collaboration transfrontalière, le
    renforcement de la sécurité et la consolidation de la solidarité dans le cadre
    de l’OTAN.




    Parallèlement, aux dires du ministre roumain de la Défense Angel Tîlvar, le
    centre récemment inauguré sur la Base aérienne 86 de Fetesti se donne pour
    mission de fournir une réponse adéquate, non seulement pour les besoins actuels
    et futures des Forces aériennes roumaines, mais aussi pour soutenir les alliés
    et les partenaires, dont principalement l’Ukraine.



    Egalement dans l’actualité militaire, nous faisons la
    connaissance du lieutenant-colonel Ryan Smith, de l’armée des Etats-Unis, qui est
    actuellement membre du Commandement de la division multinationale du sud-est à
    Bucarest. « Courir c’est mon identité. Je pourrais ralentir, mais je ne
    m’arrêterai jamais », c’est la devise de l’officier américain, qui le 5
    novembre dernier a couru son premier marathon à New York, pour une cause
    caritative en faveur d’une fondation qui soutient les personnes en difficulté. Après
    25 ans d’expérience dans l’armée des Etats-Unis, Ryan, Smith a avoué n’avoir
    jamais réalisé les barèmes requis lorsqu’il était jeune, à cause justement de
    l’épreuve du marathon. Mais ce fut l’armée qui l’a transformé en un excellent
    coureur. A présent, il affirme que le sport a vraiment sauvé sa vie, lui
    permettant de dépasser des moments difficiles. Cela fait presque 8 ans déjà que
    me lieutenant-colonel Ryan Smith travaille en Roumanie, au sein deux
    commandements différents de l’OTAN. (trad. Alex Diaconescu)

  • La rotation des militaires français du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie

    La rotation des militaires français du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie

    Un nouveau
    détachement de militaires français est arrivé en Roumanie, pour remplacer celui
    qui 4 mois durant a effectué des missions sur le territoire de notre pays, aux
    côtés des partenaires de l’OTAN et des forces roumaines. Présent à la cérémonie
    du transfert d’autorité, qui s’est tenue vendredi 3 novembre au Centre national
    d’instruction de Cincu, l’adjoint au commandant de la division multinationale
    du sud-est, le général de brigade Loic Girard, a remercié tous ceux qui ont contribué
    au groupement tactique de l’OTAN en Roumanie et a précisé que sa présence à la
    cérémonie visait à « mettre en évidence
    une fois de plus le niveau d’opérativité du groupe de combat de l’OTAN. C’est
    un groupe de combat multinational constitué de militaires de Belgique, de
    France et du Luxembourg. J’apprécie la relation très bonne et spéciale que nous
    entretenons avec les citoyens et surtout avec les militaires roumains que nous
    rencontrons dans toutes les phases de l’entraînement et de soutien
    réciproque ».


    Un des objectifs de cette année a été le renforcement des capacités en
    termes d’artillerie et de génie du groupe de combat.

    Parallèlement, sous la
    coordination du Commandement de la division multinationale du sud-est, les
    militaires français ont consolidé les liens avec les forces alliées déployées
    en Roumanie par le biais d’un programme consistent de missions et d’exercices.


    A la fin du mandat de la cinquième rotation, le colonel Philippe
    le Duc a précisé avoir atteint tous les objectifs et a déclaré que le défi le plus
    important avait été été « la chaîne
    montagneuse et les cols des Carpates qui sont un point tactique
    particulièrement important. Evidemment il a fallu nous entraîner et mettre en
    valeur l’interopérabilité entre les deux forces armées de l’Alliance de
    l’OTAN ».


    Constitué au mois
    de mai de l’année 2022 par la transformation des éléments multinationaux alliés
    dans le cadre de la force de réponse déployée dans notre pays, le Groupement tactique de l’OTAN est à présent calibré au niveau d’un bataillon, mais il a été
    conçu de manière à pouvoir l’élargir si besoin est jusqu’au niveau de brigade.
    Fondé en tant que force militaire de défense et de dissuasion alliée de l’OTAN,
    déployée en vue de protéger et d’assurer la sécurité dans les Etats les plus
    proches de la Russie, cette formation déployée dans le Centre national
    d’instruction réunie de Cincu compte quelque 1 500 militaires. Le nombre des forces
    déployées augmentera de 230 militaires espagnols, leur présence étant annoncée
    par la ministre espagnole de la Défense, Margarita
    Robles,en marge de la réunion informelle des
    ministres de la défense des états membres de l’Union européenne.

    Chars Leclerc et systèmes lance roquette multiples M270 en première ligne


    La France est la nation cadre qui dirige le groupe de
    combat sur le territoire de la Roumanie, puisqu’elle y contribue en large
    mesure tant avec le personnel qu’avec les moyens techniques, le fer de lance de
    cette structure étant les 13 chars de combat Leclerc, mais aussi le système
    lance roquette multiples M270.


    Egalement
    dans l’actualité militaire, un exercice à participation multinationale qui
    s’est déroulé ces jours-ci au Centre national d’instruction est « Black
    Scorpions » qui a impliqué plus de 450 militaires du 20e
    bataillon d’infanterie « les scorpions noirs » ainsi que des
    militaires alliés de la Macédoine du Nord, de Pologne et du Portugal, avec une
    soixantaine de véhicules de combat. (Trad. Alex Diaconescu)



  • L’exercice  « Dacian Lancer 2023 »

    L’exercice « Dacian Lancer 2023 »

    Quelque 900 militaires de plusieurs nations qui ont déployé des forces en Roumanie ont participé à l’exercice « Dacian Lancer 2023 » qui s’est déroule du 11 au 22 septembre au Centre national d’instruction réunie « Getica » de Cincu, au département de Brasov. Les militaires impliqués dans cet exercice font partie des commandements multinationaux de l’OTAN basés sur le territoire de la Roumanie. S’y sont ajoutés les militaires du Groupe de combat allié déployé en Roumanie avec la France en tant que nation cadre et des militaires du groupe de combat de l’OTAN en Bulgarie sous commandement italien, soit de la 2e brigade mécanisée bulgare, ainsi que du 2e bataillon mécanisé portugais. « Dacian Lancer 2023 a été un exercice de commandement tactique qui a évalué la capacité de combat des commandements multinationaux du sud-est et leur coopération avec les unités des forces terrestres roumaines, à savoir le 300e bataillon d’appui et le 45e bataillon de Communication et d’Informatique.

    Le général de brigade Loïk Girard, le suppléant du commandant de cette structure, a déclaré que « le point fort de cet exercice est le fait que l’OTAN met à disposition un cadre général que tout le monde connait très bien et les nations participantes s’entrainent ensemble et exercent leurs procédures et leur langage commun. » Le lieutenant-colonel Kris Callaerts, officier de l’armée canadienne a affirmé qu’il était important d’ajouter du réalisme à l’exercice et à offrir durant l’instruction une image fidèle de ce qui se passe sur le terrain ».

    Pour les militaires italiens du Groupe de combat allié de Bulgarie le slogan « Ensemble nous sommes plus forts » est « un engagement réel pour assurer la paix et la sécurité là où il est nécessaire » a déclaré le lieutenant Giuseppe Napoletano.

    Egalement dans l’actualité militaire, sachez qu’un détachement des Forces aériennes américaines en Europe est arrivé le 22 septembre dernier en Roumanie, sur la base aérienne 86 de Borcea dans le sud-est de la Roumanie. Il s’agit d’une centaine de militaires et de 4 avions de combat F-16 Fighting Falcon. Les militaires américains réaliseront des missions de police des ciels renforcée et d’entrainement en commun avec les Forces aériennes roumaines. Ces opérations contribuent au renforcement de la capacité de réaction et de dissuasion ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les Forces aériennes roumaines et celles américaines, selon le communiqué officiel. Notons aussi que la base aérienne de Borcea se trouve dans le sud-est de la Roumanie, près de la région de Dobroudja qui s’avoisine au nord avec l’Ukraine. Et c’est dans les régions frontalières que des fragments de drone russe sont tombés il y a quelques semaines seulement après des attaques russes contre l’infrastructure des ports ukrainiens au Danube Ismail et Reni. Ce sont justement ces attaques qui préoccupent l’administration américaine, a fait savoir l’ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Kavalec. Selon celle-ci, les Etats-Unis sont préoccupés par la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire. Kavalec a également précisé que le gouvernement américain restait pleinement engagé dans la consolidation des capacités de la Roumanie et de l’OTAN de défendre et de dissuader toute agression contre le territoire commun allié sur le flanc est de l’OTAN. (trad. Alex Diaconescu)

  • Black Rhino

    Black Rhino

    Les
    exercices militaires multinationaux s’enchainent en Roumanie dans un contexte
    régional compliqué, dominé par les plus récentes évolutions de la guerre en
    Ukraine. Les armées de l’OTAN se voient obligées d’adapter leurs tactiques et
    procédures aux nouvelles réalités du champ de bataille.




    Quelque
    300 militaires roumains, français et belges, avec une centaine de moyens
    techniques se sont entrainés ensemble sur le terrain d’entrainement de Bogata,
    près de Turda, dans le centre de la Roumanie dans le cadre de l’exercice Black
    Rhino. Ce fut le cinquième programme d’instruction multinational auquel ont
    participé les militaires du 814e bataillon de chars. L’exercice a
    été conçu autour d’une action déroulée pendant 36 heures et d’une marche de 12
    kilomètres. Les militaires roumains, français et belges ont participé à des
    entrainements complexes, impliquant des tirs avec des munitions réelles et des
    opérations d’évacuation médicale avec l’aide des hélicoptères de la base
    aérienne 71 de Campia Turzii. En cas d’opération réelle par temps de guerre,
    les premiers secours et l’évacuation médicale jouent un rôle essentiel C’est
    pourquoi l’entrainement des militaires participants à l’exercice s’est réalisé
    dans le cadre de scénarios des plus divers, puisque l’extraction des blessés
    des véhicules de combat impliquent des procédures différentes en fonction du
    type de véhicule utilisé par les trois armées.


    Et du
    coup, les différences en termes de moyens techniques et de procédures ont
    refait surface, mais les techniques et les procédures ont été harmonisées grâce
    surtout à l’expérience des militaires déployés sur le terrain. Les
    organisateurs de l’exercice ont souligné que le point de départ de cet exercice
    a été justement le fait d’impliquer des militaires de nations différentes, qui
    parlent des langues différentes et qui maitrisent des procédures différentes. L’implication
    exemplaire des militaires de différentes nations qui ont constitué des
    équipages homogènes a carrément effacé toute différence en termes de moyens techniques.
    Selon les organisateurs de l’exercice, la dotation avec de nouveaux équipements
    est souvent assez difficile à réaliser, elle s’étend sur de longues périodes de
    temps, implique des efforts budgétaires considérables et se réalise
    conformément à des planifications rigoureuses. C’est pourquoi, les armées arrivent
    à utiliser des moyens techniques et en l’occurrence des véhicules de
    différentes générations et origines. Cette situation est largement présente
    dans l’armée roumaine qui utilise parallèlement des véhicules de combat tant
    d’origine soviétique qu’occidentale.


    Depuis
    le début de cette année, les tankistes de Turda se sont instruits en commun
    aussi avec d’autres partenaires de l’OTAN déployés en Roumanie et leur
    prochaine mission est l’exercice Zimbru 23/ Bison 23 déroulé en coopération
    avec des militaires français et néerlandais sur le terrain d’instruction au
    combat de Smârdan, département de Galati, dans l’est de la Roumanie.


    « A première vue il y a des différences notables.
    Mais dès le début de chaque mission on se rend compte des similitudes », a
    déclaré pour la Rédaction militaire de Radio Roumanie l’adjudant-major Chassidy
    Johnston de la Garde nationale de l’Alabama. Les échanges d’expérience démarrés
    en 2004 entre le 72e bataillon de défense nucléaire, radiologique,
    biologique et chimique « Negru Voda » de Sighisoara, dans le centre
    de la Roumanie et les partenaires de la 31e brigade de la Garde
    nationale de l’Etat de l’Alabama se déroulent annuellement depuis 2017 et
    l’exercice le plus récent a été Guardian Mask-23.


    Et pour
    finir sachez aussi que le 151e bataillon d’infanterie
    « Razboieni », une unité d’élite de l’armée roumaine vient de fêter
    son 29e anniversaire. Cette unité est un véritable repère pour la
    ville de Iasi dans le nord-est de la Roumanie. Surnommés « les loups
    noirs », les militaires de ce bataillon, ont participé depuis 1996 à une
    dizaine de missions internationales et de maintien de la paix sur des théâtres
    d’opérations extérieures dans des pays tels l’Angola, la Bosnie, l’Albanie,
    l’Irak et l’Afghanistan, mais aussi à une multitude d’exercices multinationaux
    importants aux Etats Unis, en Allemagne, en Ukraine, en Norvège, en Slovaquie
    et en République de Moldova. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Exercice allié à Capu Midia

    Exercice allié à Capu Midia

    Commençons par un exercice militaire multinational qui
    s’est déroulé sur le terrain d’entrainement de Capu Midia, sur la côte roumaine
    de la mer Noire. Il s’agissait de l’exercice « Arcane
    Thunder 23 » planifié et dirigé par les forces terrestres des Etats Unis en
    Europe et en Afrique (USAREUR – AF).

    L’exercice a visé justement le
    développement des opérations multidomaines, l’encadrement des cibles dans des
    opérations d’envergure et la réalisation de l’interopérabilité dans une large
    gamme de missions pour les Etats de l’OTAN et les pays partenaires. Qu’est ce
    que les opérations multidomaines ? Eh bien, il s’agit d’un concept
    opérationnel américain qui vise à intégrer et à combiner les effets des
    nouveaux domaines d’action militaires (informationnel, cyber et spatial) dans
    les opérations interarmées aux niveaux opératifs et tactiques avec un cycle
    décisionnel adapté, afin de surprendre, saturer ou déstructurer l’adversaire. Les
    forces participantes ont réalisé des tirs réels contre des cibles au large de
    la côte roumaine, avec les lanceurs de missiles sol – sol HIMARS du 81e
    bataillon de roquettes opératives – tactiques, mais aussi du 3e
    bataillon du 27e régiment d’artillerie des Etats Unis. Les deux
    unités alliées disposent d’une dotation identique et particulièrement moderne.




    Le lieutenant – colonel – Christopher Hornsby, commandant
    di 3e bataillon du 27 régiment d’artillerie de champ des Etats Unis.


    « Nous
    travaillons ensemble en tant qu’alliés et nous devons avoir la capacité
    d’identifier des cibles dans le cadre d’opérations multidomaines, en milieu
    terrestre, aérien, dans l’espace et dans le cyberspace. Ici, à Capu Midia, dans
    le cadre de la composante terrestre, nous fournissons du feu d’appui en
    profondeur sur de grandes distances et de haute précision aux côtés de nos
    alliés roumains et français. »







    Comment se déroule le travail
    avec les partenaires roumains et français ? C’est le commandant américain
    qui répond :


    « En raison du positionnement géographique et de
    l’entrainement, chacun d’entre nous agit un peu différemment par rapport aux
    autres, qu’il s’agisse des capacités et des moyens techniques que de la
    communication, de la manière dont on se parle.
    Si on se trouvait tous sur le terrain, intégrés dans une unité plus
    large, alors il serait très important de savoir comment communiquer les uns
    avec les autres de connaitre ce que font les alliés à droite et à gauche, savoir
    quelles sont les différences entre la technique que nous possédons. C’est
    pourquoi nous devons anticiper tous ces aspects pour pouvoir travailler en tant
    qu’équipe. »







    L’exercice a impliqué aussi
    les partenaires français avec leurs systèmes LRU, soit les lance-roquette
    unitaires du 1er régiment d’artillerie. La nouveauté de l’exercice a
    été la participation des obusiers CAESAR du 68e régiment
    d’artillerie, basé à Valbonne près de Lyon. Il s’agit de quatre unités arrivées
    à la fin juillet à Cincu, dans le cadre du Groupe de combat de l’OTAN qui ont
    effectué leurs premiers tirs à Capu Midia.


    Capitaine Guillaume, le
    commandant d’artillerie mixte, du Groupe de combat de l’OTAN en Roumanie
    décrit l’ampleur du
    déploiement français à
    l’exercice «
    Arcane Thunder 23 »




    Mentionnons que tant les
    systèmes de missiles sol-sol américains HIMARS que les obusiers français CAESAR
    ont été utilisés avec beaucoup du succès par l’Ukraine dans son combat contre
    l’invasion russe. A noter aussi que la Roumanie possède depuis quelques années
    des systèmes HIMARS. (Aut. Cristian Dumitraşcu, trad, Alex Diaconescu)