Tag: accord

  • 06.02.2015

    06.02.2015

    Conflit — Les relations entre la Russie et l’OTAN sont près de geler, a déclaré aujourd’hui à Bruxelles l’ambassadeur russe auprès de l’Alliance de lAtlantique Nord, informe l’agence de presse ITAR TASS. Le diplomate a averti que Moscou allait définir ses projets militaires de façon à protéger ses intérêts légitimes de sécurité, en prenant en compte les modifications importantes de la situation militaire et politique générée par l’OTAN à ses frontières. L’ambassadeur russe réagissait ainsi à la décision prise hier par les ministres de la Défense des 28 membres de l’Alliance de créer, dans l’est de l’Europe, une nouvelle force de réaction rapide forte de 5.000 militaires et 6 centres de commandement. Cette force de réaction aura la capacité de se déployer sous 48h dans un pays ou une région de l’OTAN, cible de menaces ou d’attaques ennemies. Les centres de commandement militaires seront construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie.



    Corruption — L’ancien président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, a été placé en détention provisoire pour 30 jours dans l’affaire du gala de boxe de 2011, dont le protagoniste a été le Roumain Lucian Bute. Dans cette même affaire, deux anciens fonctionnaires du ministère du Développement régional et du tourisme font l’objet d’une enquête et sont sous contrôle judiciaire. Les procureurs ont également demandé le placement en détention provisoire de la députée PMP Elena Udrea, titulaire, à l’époque, du ministère, pour implication dans l’affaire mentionnée mais aussi dans l’affaire de l’acquisition illégale de licences informatiques pour le ministère de l’Education nationale. Mme Udrea est accusée de trafic d’influence, blanchiment d’argent et usage de faux dans les déclarations de patrimoine. La commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest examinera dimanche le cas de Mme Udrea, et le plénum de la Chambre votera lundi la demande de détention provisoire.



    Consultations — Les experts du Fonds monétaire international rencontrent, aujourd’hui, à Bucarest, les représentants de tous les ministères afin de décider de la conclusion ou non d’un nouvel accord avec l’institution financière internationale. En Roumanie pour une mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers ont analysé avec les autorités roumaines les dernières évolutions et les priorités des réformes économiques, ainsi que des aspects concernant le secteur de l’énergie, les fonds européens et la modification du Code fiscal. L’accord préventif en vigueur actuellement, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne. Signé en septembre, il couvre une période de deux ans et se chiffre à environ 2 milliards d’euros.



    Tennis — La ville de Galati (sud-est de la Roumanie) accueillera, ces samedi et dimanche, la rencontre des sélections de Roumanie et d’Espagne comptant pour le premier tour du 2e Groupe mondial de la Coupe de la Fédération en tennis féminin. La Roumanie s’appuie sur Simona Halep, n° 3 mondial, Irina Begu, n° 34, Monica Niculescu, 57 mondial, et Alexandra Dulgheru, 95e au classement de la WTA. Dans le camp espagnol, l’apport principal sera celui de Garbine Muguruza, 24 mondial, en l’absence de Carla Suarez Navarro, n° 17 WTA.



    Intempéries — Bucarest et 24 départements du sud de la Roumanie sont placés jusqu’à demain en alerte jaune aux chutes de neige et au blizzard. Ailleurs, le ciel sera couvert, la neige tombera sur la plupart des régions, il pleuvra sur la côte de la Mer Noire.

  • 05.02.2015

    05.02.2015

    Corruption — En Roumanie, les procureurs anticorruption ont demandé l’approbation de la Chambre basse du Parlement afin de placer en garde à vue la députée Elena Udrea — ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme -, accusée de corruption dans deux dossiers. L’ancienne ministre a rejeté les accusations et a repris ses critiques à l’adresse du directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea. La demande de la DNA de placer Elena Udrea en garde à vue a déjà été discutée par la Commission juridique de la Chambre des députés et elle sera soumise au vote de l’assemblée plénière.



    Justice — Le Sénat de Bucarest a adopté aujourd’hui en session plénière le projet de loi par lequel la Roumanie acceptera la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice. Cet acte réglementaire, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, permettra de solutionner d’éventuels différends entre Etats. La démarche a lieu six ans après l’obtention par la Roumanie d’une victoire historique à la Cour de justice de La Haye, dans un procès l’opposant à l’Ukraine.



    Négociations — Les négociations entre la Roumanie et le FMI en marge de l’accord actuel vont bon train, a déclaré, à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu. Ce troisième accord préventif de crédit depuis 2009 avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne, en déroulement, s’achève à l’automne. Se trouvant à Bucarest en mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers des trois bailleurs de fonds discutent avec les autorités roumaines des récentes évolutions et priorités dans les réformes économiques.



    Défense — La mise en place de la Force de réaction rapide, la structure de défense collective de l’OTAN la plus importante depuis la fin de la Guerre froide, domine aujourd’hui, à Bruxelles, l’agenda de la réunion des ministres de la Défense des Etats de l’Alliance. En 48 h tout au plus, cette Force de réaction rapide devrait pouvoir être déployée dans un pays ou une région de l’OTAN faisant l’objet de menace ou d’attaque. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que plusieurs centres de commande militaire seraient construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. La réunion de Bruxelles, à laquelle participe aussi le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a lieu dans un contexte spécial, étant donné la crise d’Ukraine.



    Film — L’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du festival de film de Berlin, dont la 65e édition s’est ouverte aujourd’hui, est « Aferim » , de Radu Jude, dont la première mondiale aura lieu le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, sera lui aussi présenté à Berlin, mais dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.



    Football — L’équipe de football de la Roumanie figure au 5e groupe, aux côtés du Danemark, de l’Arménie, du Pays de Galles, de la Bulgarie et du Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans, qui aura lieu en Pologne en 2017, suite au tirage au sort de Nyon. Les 52 équipes représentatives ont été partagées en six urnes par valeur, et la Roumanie s’est retrouvée dans la deuxième. Les 9 gagnantes des groupes se qualifient directement au tournoi final, et les quatre meilleures occupantes des secondes places disputeront un play-off pour décider des deux dernières sélectionnées qui participeront à l’Euro 2017.

  • 29.01.2015

    29.01.2015

    Réunion — La poursuite du processus d’intégration européenne de la Roumanie à travers son adhésion à l’espace Schengen et le passage à l’euro figurent en tête des priorités de mon mandat présidentiel, a déclaré le chef de l’Etat, Klaus Iohannis lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie répond à tous les critères d’adhésion à l’espace de libre circulation, les objections à son entrée dans Schengen renvoyant à des raisons politiques. Klaus Iohannis a par ailleurs souligné que les menaces à l’adresse de la sécurité de la région élargie de la Mer Noire amplifient le rôle stratégique de la Roumanie dans la promotion d’un climat de paix et de sécurité à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN.



    FMI — Une délégation commune du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne ayant à sa tête Andrea Schechter poursuit sa visite à Bucarest pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur. L’évolution de l’économie, le stade des privatisations et le code fiscal se trouvent au cœur des discussions que les représentants des grands bailleurs de fonds auront avec les responsables roumains. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Aux dires du président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, les sujets les plus épineux sont les réformes structurelles, dans le contexte du report des privatisations des grandes compagnies publiques telles Hidroelectrica et le Complexe énergétique Oltenia. C’est le dixième accord stand-by conclu par Bucarest et le FMI ces 23 dernières années et le troisième réclamé par la Roumanie depuis le début de la crise économique.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce jeudi à Bruxelles à la réunion extraordinaire de ses homologues européens. Les discussions interviennent sur fond d’escalade des violences dans l’est ukrainien et visent principalement l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie. Depuis avril 2014, l’est de l’Ukraine est le théâtre d’opérations armées opposant les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Plus de 5 milles personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit, selon l’OSCE.



    Gouvernement — Le président de la République de Moldavie, Nicolae Timofti, a reconduit au poste de premier ministre l’actuel chef du cabinet de Chisinau, Iurie Leanca, candidat du Parti libéral démocrate. Le Parti démocrate et le Parti Libéral-Démocrate ont signé vendredi un accord pour la création d’une alliance gouvernementale minoritaire, intitulée l’Alliance pour une Moldavie Européenne. Puisque leur ancien partenaire de coalition, le Parti libéral, a refusé de la rejoindre, la nouvelle alliance détient seulement 42 mandats sur un total de 101. Selon des sources officielles, le Parti communiste pourrait voter en faveur de l’investiture d’un gouvernement minoritaire pro-européen.



    Tennis – Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer a raté jeudi sa qualification dans la finale de double à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Tecau et Rojer ont perdu devant les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini. Ce fut la joueuse roumaine Simona Halep qui a enregistré le parcours le plus long à Melbourne. Elle s’est inclinée dans les quarts de finale face à la russe Ekaterina Makarova.

  • 27.01.2015

    27.01.2015

    FMI — Une mission du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, est aujourd’hui en Roumanie pour la troisième évaluation de l’actuel accord préventif. Jusqu’au 10 février, les membres de la mission analyseront, avec les autorités de Bucarest, les récentes évolutions de l’économie roumaine, ainsi que les priorités des réformes économiques. La visite de la mission des bailleurs internationaux intervient sur la toile de fond de l’envolée du franc suisse face au leu, qui a provoqué de la panique parmi les Roumains avec des crédits en devise helvétique et des débats sur la loi de la faillite personnelle. Les experts de l’institution financière ont déjà envoyé une lettre aux autorités roumaines dans laquelle ils se déclarent inquiets d’une éventuelle introduction de cette loi en l’absence d’une étude d’impact et sans consulter les associations impliquées.



    Justice — En Roumanie, deux ex-ministres de l’économie, Codrut Seres, et des communications, Zsolt Nagy, ont été condamnés à quatre ans et 8 mois et respectivement quatre ans de prison ferme, dans une affaire de privatisations stratégiques. Ministres au milieu des années 2000, les deux ont été accusés d’adhésion à un groupe criminel organisé à caractère transnational et de trahison par la divulgation de secrets.


    Par ailleurs, aujourd’hui la peine de 10 ans de prison ferme que l’homme d’affaires Dan Voiculescu purge à l’heure actuelle a été confirmée dans un dossier qui vise une autre privatisation. Un des plus influents personnages des 25 dernières années, Dan Voiculescu est un ex informateur de la Securitate, la police politique communiste, et leader de facto d’un parti membre de la coalition gouvernementale, le Parti Conservateur.



    Holocauste — Survivants de l’Holocauste, chefs d’Etats et de gouvernements et représentants des Maisons royales doivent marquer aujourd’hui à Auschwitz, dans le sud de la Pologne, les 70 ans écoulés depuis la libération du camp d’extermination, sur la toile de fond des inquiétudes accrues concernant l’antisémitisme en Europe, notent les agences de presse. Y participent, entre autres, le président français, François Hollande, celui allemand Joachim Gauck et l’ukrainien Petro Porochenko. En Roumanie, le président Klaus Iohannis doit décorer aujourd’hui des survivants de la Shoah. Selon l’administration présidentielle, les décorations marquent les souffrances vécues durant la Seconde Guerre Mondiale. A Sighet, dans le nord-ouest de Roumanie, une journée de recueillement sera organisée au Musée de la Culture juive.



    Chisinau — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a convoqué les partis représentés au Parlement de Chisinau à des consultations en vue de désigner un candidat aux fonctions de premier ministre. Y sont attendus les partis libéral, démocrate, démocrate-libéral et des communistes. Les Parti des socialistes a refusé de proposer un candidat. Afin de former un cabinet, le prochain premier ministre doit demander le vote de confiance du législatif de Chisinau, c’est à dire d’obtenir au moins 51 voix sur 101. Les libéraux démocrates et les démocrates ont annoncé vendredi la constitution d’une coalition parlementaire minoritaire, sans la participation des libéraux. Ils soutiendront la nomination à la tête du gouvernement de l’actuel premier ministre, le libéral-démocrate Iurie Leanca.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro trois mondial, a raté la qualification en demi-finale de l’Open d’Australie, premier grand Chelem de l’année. Halep a été vaincue en deux sets par la russe Ekaterina Makarova, celle qui rencontrera en demi-finale Maria Charapova. Au double messieurs, mercredi en quarts de finale, le Roumain Florin Mergea et le britannique Dominic Inglot affronteront le double roumano-néerlandais Horia Tecau/Jean Julien Rojer.

  • Les finances internationales et la faillite personnelle

    Les finances internationales et la faillite personnelle

    Une mission commune des bailleurs internationaux se trouve, à partir de ce mardi et jusqu’au 10 février, en Roumanie pour procéder à une troisième évaluation de l’accord préventif d’un montant de 4 milliards d’euros, signé en 2013. Les discussions des experts avec les représentants du gouvernement, de la Banque nationale, des hommes d’affaires et des syndicats de Roumanie porteront sur les dernières évolutions économiques et sur les priorités des réformes.



    De l’avis des analystes, l’agenda des entretiens inclura aussi des sujets tels la mise à jour du calendrier des entrées en bourses des compagnies d’Etat, le processus de privatisation, le contenu d’un code fiscal qui ne soit plus modifié dans les cinq années à venir. Un thème de discussion important est l’impact, sur le secteur financier et sur la politique de la Banque nationale de Roumanie, de l’appréciation record du franc suisse et de la récente décision de la Banque centrale européenne de lancer un programme dassouplissement monétaire.



    Dailleurs, lactuelle mission conjointe du FMI, de la CE et de la BM a lieu à un moment où, à Bucarest, le gouvernement; le parlement, la banque centrale, les banques commerciales et les particuliers titulaires de crédits en francs suisses cherchent des solutions à la crise déclenchée par les taux de change historiques de la monnaie helvétique par rapport au leu roumain. Lappréciation sans précédent de la devise suisse a touché plus de 75 mille Roumains qui se sont vu obliger à verser, en lespace dune semaine, des mensualités de 20% plus élevées.



    Avant de venir à Bucarest, le FMI et la BM ont envoyé aux autorités roumaines et à la Banque nationale, une lettre où ils se disaient inquiets des dernières initiatives législatives concernant une éventuelle conversion en lei des crédits en francs suisses, au taux de change en vigueur lors de lobtention des prêts. Une telle mesure pourrait mettre à risque la stabilité du système financier, considère le FMI et la BM. Les représentants des bailleurs internationaux attirent également lattention sur le projet de loi de la faillite personnelle, débattue ces jours-ci au Parlement.



    Selon eux, avant dadopter une telle loi, il faut passer par une étude dimpact, par la consultation de toutes les parties impliquées et par un recours à lexpérience dautres Etats membre de lUE où une telle loi existe. Les politiciens de Bucarest souhaitent une adoption rapide de lacte normatif en question car ils craignent un problème social provoqué par lincapacité dun nombre croissant de Roumains de rembourser leurs crédits bancaires.



    Les analystes économiques rappellent que ce nest pas la première fois que les représentants du FMI viennent au secours des banques et font reporter ladoption dune loi de la faillite personnelle, dont les premiers projets déposés au Parlement remontent à 2010. (Ileana Taroi)

  • 13.01.2015

    13.01.2015

    Accord — Le président roumain Klaus Iohannis et les représentants des partis et des alliances politiques du Parlement de Bucarest ont conclu aujourd’hui un accord politique national visant à accroître le budget de la Défense. Après des consultations lundi, les responsables politiques de Bucarest ont conclu un accord sur 10 ans aux termes duquel l’armée roumaine se verra allouer à partir de 2017 un budget annuel d’au moins 2% du PIB. M Iohannis a affirmé qu’un tel accord était nécessaire vu que l’Europe et l’OTAN devraient faire face à u défi de sécurité majeur après l’annexion de la Crimée par la Fédération de Russie.



    Diplomatie — Victoria Nuland, adjointe du secrétaire d’Etat américain pour l’Europe et l’Eurasie, commence aujourd’hui une visite officielle de deux jours à Bucarest. Selon un communiqué du Département d’Etat, la responsable américaine doit rencontrer des officiels roumains, des représentants du milieu des affaires et de la société civile de Roumanie. Les réunions seront ciblées sur des questions bilatérales et régionales. Après sa visite à Bucarest, Victoria Nuland partira jeudi à Sofia où elle rejoindra le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Les deux responsables américains se rendront ensuite à Paris. La précédente visite à Bucarest de l’adjointe au secrétaire d’Etat américain a eu lieu en janvier 2014 lors d’une tournée européenne.



    Transports — Un nouvel accord politique au sujet du master plan des transports de la Roumanie est nécessaire, a déclaré aujourd’hui le premier ministre roumain Victor Ponta. Il a expliqué que ce document devrait être élaboré uniquement suite à un consensus d’au moins dix ans entre toutes les forces politiques roumaines, vu que les constructeurs doivent présenter des garanties en échange des financements reçus. Le chef du gouvernement s’exprimait sur ce sujet alors que le ministre des Transports Ioan Rus présentait les priorités de l’infrastructure routière pour la période 2015 — 2016.



    Consulat – L’ambassadeur de France à Bucarest, Son Excellence François Saint-Paul, inaugure aujourd’hui le Consulat honoraire de France à Timişoara. Celui-ci est situé dans l’immeuble City Business Centre, bâtiment D, 10 rue Coriolan Brediceanu. Une permanence sera assurée chaque mardi par programmation entre 18 h et 19 h 30 et les jeudis de 8 h à 9 h. Le nouveau consul honoraire, M Cosmin Brânzan, est le directeur de la filiale roumaine de la société française de services Helpline. La présence consulaire française en Roumanie est assurée par la section consulaire de l’ambassade de France à Bucarest et par le réseau des consulats honoraires de France à Braşov, Constanta, Cluj et Timişoara.



    Consultations — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, rencontre aujourd’hui des représentants des partis parlementaires, afin de désigner un candidat pour la fonction de premier ministre. Après le scrutin du 30 novembre, les trois partis pro-européens – libéral, démocrate et libéral-démocrate qui rassemblent assez de voix au Parlement pour former une majorité – ont déclaré qu’ils souhaitent créer une coalition gouvernementale. Jusqu’ici, les pro-européens n’ont pas annoncé le nom du premier ministre, ni présenté un programme de gouvernance. Les partenaires européens de la République de Moldova demandent aux hommes politiques de Chisinau d’achever les négociations, alors que les économistes rappellent que le pays pourrait perdre de l’argent communautaire si Chisinau ne respecte pas ses engagements. Le parti des communistes et celui de socialistes sont également représentés au Parlement moldave.



    Tennis — Le joueur de tennis roumain Horia Tecau et son coéquipier néerlandais Jean-Julien Rojer se sont qualifiés aux quarts de finale de l’épreuve de double du tournoi ATP de Sydney. Ils ont vaincu par 6 — 2, 7 — 6, la paire australienne James Duckworth/Chris Guccione. Tecau et Rojer rencontreront la paire Benjamin Becker (Allemagne)/Nicholas Monroe (Etats Unis).


    Par ailleurs, Simona Halep, principale favorite du tournoi WTA de Sydney, s’est retirée de la compétition invoquant des problèmes médicaux. La Roumaine doit participer également à l’Open d’Australie, première tournée de Grand Chelem de l’année, qui commencera le 19 janvier.


  • A la Une de la presse roumaine 13.01.2014

    A la Une de la presse roumaine 13.01.2014

    Un air martial est de mise aujourdhui dans les pages de la presse écrite centrale roumaine. Les récents attentats perpétrés à Paris influent directement sur la manière dans laquelle la Roumanie envisage de ce protéger à long terme contre les menaces du moment. Sur la toile de fond des avertissements du chef des renseignements roumains contre de nouveaux attentats en Europe, les journaux roumains mettent sous la loupe le pacte pour la Défense signé par le président Klaus Iohannis et les représentants des partis parlementaires roumains. Que faire avec un milliard deuros de plus pour ce secteur?


  • 25.12.2014

    25.12.2014

    Noël — C’est Noël pour les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, qui marquent la naissance de Jésus-Christ, un des moments fondamentaux de la chrétienté. A Bucarest, capitale d’un pays à population chrétienne orthodoxe majoritaire, le Patriarche Daniel, chef de l’EOR, a appelé les Roumains à faire preuve d’amour envers leurs proches et l’humanité et à égayer leurs vies. Noël est marqué par des messes spéciales dans les églises et monastères, mais aussi par des traditions particulières et des repas festifs en famille. En Roumanie, le cantique est la coutume typique pour cette période de l’année, un rituel composé de chansons, danses et gestes particuliers. A la campagne, enfants et adultes, les “colindători”, les acteurs de ces cantiques, font du porte à porte pour faire des vœux de santé et de prospérité. Ils sont remerciés par les villageois avec des fruits, des bretzels, des gâteaux, des sucreries en tout genre et de largent.



    Pape – Le pape François a dénoncé jeudi la “persécution brutale” des jihadistes en Irak, Syrie et ailleurs dans le monde, du Nigeria au Pakistan, déplorant lors de sa bénédiction de Noël les violences contre les enfants au milieu de “tant dindifférence”, informe lAFP. Le Souverain pontife a célébré la fête de Noël en envoyant son message “urbi et orbi” (“a la ville et au monde”), a 1,2 milliard de catholiques. Il a évoqué “les nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées du monde entier”. Le pape François a exhorté les parties impliquées a négocier en Ukraine, et appelé au dialogue au Proche Orient, en Libye, en Centrafrique, au Soudan du Sud et en RDCongo. Il a lancé un message fort aussi au sujet des enfants exploités dans le monde, “avec notre silence complice”, et il a évoqué “les enfants massacrés sous les bombardements”, dénonçant “lindifférence”.



    Messages — Dans son message aux Roumains à l’occasion de Noël, le nouveau président roumain, Klaus Iohannis, a mis en exergue la famille, qui se trouve, selon lui, au centre de cette fête, précisant que, par rapport à tous les autres pays membres de l’UE, la Roumanie compte le nombre le plus important d’enfants séparés de leur parents. Mes pensées vont vers tous les enfants dont les parents sont loin, vers tous les parents qui ne peuvent pas avoir leurs enfants avec eux, vers toutes les familles de Roumains du pays et de la diaspora, affirme le chef de l’Etat. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a mis en évidence l’importance particulière de ce Noël, qui représente aussi l’anniversaire des 25 années écoulées depuis la révolution roumaine. Enfin, l’ex-souverain roumain, Michel, a fait appel à l’unité des Roumains. Tout en mettant en exergue le choix démocratique notable fait par les Roumains en novembre dernier, lors des élections présidentielles, le dernier roi de Roumanie a souhaité que le règne de la loi et le respect envers les institutions de l’Etat soient dorénavant inébranlables.



    Révolution — Les cérémonies consacrées au 25e anniversaire de la révolte anticommuniste roumaine de décembre 1989 se sont poursuivies à Bucarest et dans toutes les grandes villes roumaines. Déclenchée le 16 décembre 1989 à Timisoara, dans l’ouest du pays, la révolte anticommuniste s’est rapidement propagée dans la capitale et dans les autres grandes villes du pays. Le 22 décembre, l’assaut des manifestants contre les locaux du Comité central du Parti communiste a abouti au départ du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu, qui se sont enfuis avec un hélicoptère. Les combats de rue se sont poursuivies, néanmoins, la capitale, Bucarest, étant quasiment en état de guerre et ce jusqu’au 25 décembre 1989, quand les époux Ceausescu ont été exécutés suite à un procès sommaire. Plus de mille personnes ont perdu la vie et près de 3400 ont été blessées, ces jours-là. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du régime s’est réalisé par la violence et où les ex-dirigeants communistes ont été exécutés.



    FMI — Le ministre roumain des finances, Darius Vâlcov, a fait savoir qu’il ne voyait aucune raison pour reconduire l’accord avec le FMI, qui arrive à terme en septembre 2015. Prolonger cet accord n’est pas une priorité, a affirmé le responsable selon lequel « la Roumanie est suffisamment stable pour se débrouiller toute seule sans avoir besoin d’être guidée ». « Je serais très heureux de voir une Roumanie qui vit aussi son propre rêve et non seulement celui des autres », a encore précisé le ministre roumain des finances. Darius Vâlcov s’exprimait alors que la semaine dernière le premier ministre Victor Ponta avait déclaré que Bucarest pourrait conclure un nouvel accord avec le FMI, inspiré du document convenu avec la Pologne, qui prévoit un prêt flexible, supposant des conditions plus flexibles. L’accord en vigueur avec la Roumanie est de type préventif et il est le troisième depuis le début de la crise économique.



    Secours — Quatre touristes roumains ont été évacués de la jungle, aux côtés d’une centaine de touristes étrangers, suite à une importante opération de secours lancée par les autorités malaisiennes, apprend-on du ministère roumain des Affaires étrangères. Les touristes étaient restés bloqués dans un hôtel isolé dans le parc national de Taman Negara, après que des pluies diluviennes, les plus importantes depuis 40 ans provoquées par la mousson, eurent ravagé la région. Les quatre touristes roumains se trouvent désormais dans la capitale Kuala Lumpur et leur état de santé est bon, a annoncé l’ambassade roumaine en Malaisie.

  • 17.12.2014 (mise à jour)

    17.12.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — Les nouveaux ministres du gouvernement roumain dirigé par le premier ministre social — démocrate Victor Ponta ont prêté le serment d’investiture ce mercredi en présence du président Traian Basescu. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il était obligé par la Constitution d’accepter l’investiture des ministres chargés du dialogue social et de l’Education, Liviu Pop et respectivement Sorin Câmpeanu, mais il a affirmé que ceux-ci avaient contribué à la destruction de certains établissements d’enseignement. Le nouvel exécutif validé ce lundi par le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat est composé des représentants de l’alliance formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, en remplacement de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté le gouvernement. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions. Par ailleurs, les commissions spécialisées du législatif analysent le budget de l’Etat 2015, qui devrait être voté le 21 décembre.



    Financement — La Roumanie pourrait conclure un nouveau type d’accord avec le Fonds monétaire international, après l’expiration du programme en place, a déclaré, mercredi, le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta. L’exécutif vise un accord d’après le modèle de celui que la Pologne a avec le FMI, qui se présente sous la forme d’une ligne de crédit flexible, qui est utilisée uniquement dans des cas extrêmes et qui présuppose des conditions moins rigides que celles figurant dans les accords de la Roumanie avec le Fonds, a expliqué le premier ministre. La Roumanie a en déroulement un accord de type stand-by de 2 milliards d’euros avec le FMI, qui expire en septembre 2015 et que les autorités ont traité comme un accord de précaution, sans retirer de fonds jusqu’à présent. L’accord, qui s’accompagne d’un crédit de 2 milliards d’euros avec l’Union européenne, est le 3e programme de crédit que la Roumanie a négocié avec les partenaires internationaux depuis 2009. Des délégations du FMI et de l’UE sont attendues à Bucarest en janvier, pour la 3e évaluation de l’accord stand-by.



    Hélicoptère — Les procureurs militaires ont déclenché les poursuites pénales in rem (c’est-à-dire sur les faits et non pas sur une ou plusieurs personnes) pour homicide involontaire dans le cas du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, ce lundi dans un lac du sud-est de la Roumanie. Toutes les quatre personnes à bord de l’appareil, deux pilotes de l’Inspection générale d’aviation et deux personnels médicaux du service d’urgence sont décédées. Au moment de l’accident l’hélicoptère était de retour d’une mission médicale.



    CIA — Le gouvernement roumain fournira tous les renseignements dont il dispose à l’égard de l’existence présupposée de centres de détention de la CIA en Roumanie, vu que l’opinion publique a le droit d’être informée, a déclaré mercredi le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que les autorités roumaines ne sont pas en possession de preuves qui fassent ressortir qu’il y aurait eu des centres de détention ou que les aéroports auraient été utilisés pour le transport ou la détention de certains suspects de terrorisme. Les déclarations surviennent après que le Sénat américain eut rendu public, récemment, un rapport concernant les techniques de la CIA d’interrogation de certains suspects de terrorisme.



    Deuil — Ce mercredi – journée de deuil à Timisoara, dans l’ouest du pays, à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Il y a précisément 25 ans, l’armée intervenait avec des tirs d’arme et des chars de combat pour écraser le mouvement de protestation des habitants de Timisoara, sortis dans la rue pour renverser le régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré mardi soir à Timisoara que 25 ans après la révolution, le pays avait besoin d’un nouveau projet national. Il a affirmé que la reconstruction du pays devrait commencer par l’identification de ses retards, par l’engagement de la responsabilité et par la réconciliation avec le passé.


    Déclenchée à Timisoara, le 16 décembre 1989, la révolution s’est répandue dans d’autres grandes villes roumaines pour culminer le 22 décembre par la chute du régime Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants. A Bucarest, le Parlement roumain s’est réuni lors d’une séance solennelle de commémoration de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989.



    Décret inconstitutionnel — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé, mercredi, que la loi par laquelle le Parlement a approuvé le décret d’urgence du gouvernement sur la migration des élus locaux est inconstitutionnelle. Ce décret, adopté en août dernier par l’exécutif, permettait la migration des élus locaux, sans que ces derniers perdent leur mandat. Rappelons qu’après l’approbation de ce décret, de nombreux responsables e l’administration locale ont fait le choix d’un autre parti que celui dont ils faisaient partie au moment de leur élection à ces fonctions. L’opposition a contesté la loi auprès de la Cour constitutionnelle, invoquant des dispositions déjà en vigueur. L’opposition a également estimé, au moment où elle a déposé la contestation, que le décret encourageait la migration politique, surtout dans le contexte de l’élection présidentielle qui a eu lieu en novembre.



    Sport — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a disposé, mercredi, de la Pologne, 24-19, dans son dernier match de la phase des groupes principaux au Championnat européen de Hongrie et de Croatie. Les Roumaines n’avaient plus aucune chance de se qualifier dans les demi-finales. A cette édition du Championnat d’Europe de handball féminin, la Roumanie a battu l’Ukraine et l’Espagne, termine à égalité face au Danemark et perdu les matchs contre la Norvège et la Hongrie.

  • La semaine du 10 au 15 novembre 2014

    La semaine du 10 au 15 novembre 2014

    1. Ce dimanche a lieu le second tour du scrutin présidentiel en Roumanie



    Le second tour du scrutin présidentiel roumain en Roumanie opposera, ce dimanche, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, représentant de l’alliance formée par le Parti Social Démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur à Klaus Iohannis, leader de l’Alliance Chrétienne — libérale et maire de la ville de Sibiu, du centre du pays. Rappelons que Victor Ponta a remporté le premier tour de la présidentielle, du 2 novembre, avec 40,44% des voix, contre 30,37% pour son rival, Klaus Iohannis. Les autorités de Bucarest ont pris des mesures afin d’écarter les difficultés rencontrées dans certains bureaux de vote ouverts à l’extérieur du pays, plus précisément en Europe. Les milliers de Roumains qui n’ont pas réussi alors à exercer leur droit de vote ont dénoncé entre autres le nombre insuffisant des bureaux de vote et du personnel des commissions électorales. C’est sur cette toile de fond est survenue la démission du ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean. L’ancien directeur du Service roumain des renseignements extérieurs, Teodor Meleşcanu, a pris la tête de la diplomatie roumaine. Afin d’optimiser le processus électoral au sein de la diaspora, au second tour du scrutin présidentiel du 16 novembre chacun des 294 bureaux de vote aménagés à l’étranger disposera de 7 isoloirs et de 7 cachets, soit le nombre admis par la loi. Tous les matériels nécessaires au processus de vote, dont 800.000 bulletins de vote, ont déjà été envoyés à l’étranger. .



    2. Le Législatif européen a ratifié l’Accord d’association entre l’ UE et la République de Moldova



    Le Parlement européen a ratifié jeudi à Bruxelles l’Accord d’Association de la République de Moldova à l’UE. Selon les eurodéputés, la ratification du document, qui s’accompagne aussi d’un accord de libre échange, représente la reconnaissance des réformes politiques et économiques mises en œuvre par Chisinau. Le ministère roumain des affaires étrangères a salué cette décision. Il a souligné que Bucarest continuerait à appuyer, y compris par des moyens financiers et techniques, la mise en place par les autorités moldaves de l’Accord d’Association, de sorte que la République de Moldova puisse atteindre, dans un proche avenir, l’objectif stratégique fondamental de la pleine intégration européenne du pays. Rappelons que la Roumanie a été le premier pays communautaire à ratifier cet accord, qui entrera en vigueur après sa validation par les Parlements des 28.



    3. Le social- démocrate Ioan Mircea Pasca élu au poste de vice président du Parlement européen



    L’eurodéputé social – démocrate, Ioan Mircea Pascu, a été élu à la majorité des voix au poste de vice – président du Parlement européen. Vice – président de la Commission chargée des Affaires Etrangères, Ioan Mircea Pascu s’est porté candidat à cette fonction après que la roumaine Corina Cretu a été désignée à la politique régionale au sein de la commission Juncker.



    4. La Commission européenne annonce des mesures de soutien des fermiers touchés par l’embargo russe



    Les ministres de l’agriculture de 21 Etats de l’UE, dont la Roumanie, ont demandé à la Commission européenne de garantir l’allocation dans le budget pour l’année prochaine de fonds suffisants pour aider les agriculteurs affectés par l’embargo russe, ainsi que pour d’autres crises qui pourraient apparaître. Il s’agit de compensations de 450 millions d’euros financées par le budget de la Politique agricole commune. La Commission européenne souhaite pourtant garder cette somme pour couvrir les déficits de l’actuel budget 2014 et financer les mesures de crise dans le secteur agricole (estimées à 344 millions d’euros) à partir de la réserve de crise spécifique. Une décision sera prise dans le cadre des négociations sur le budget de l’Union pour l’année prochaine, qui doit être finalisé la semaine prochaine.



    5. La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,9% sur le troisième trimestre de l’année



    Le PIB a augmenté de 0,9 % au troisième trimestre 2014 par rapport au trimestre antérieur, tandis que l’économie roumaine a affiché une croissance de 3,3% par rapport à la même période de l’année dernière, informe l’Institut National de la Statistique. Le FMI a révisé à la hausse ses estimations du PIB à 2,8%, en 2014, après qu’en 2013, le produit intérieur brut eut grimpé à 3,5%, l’un des taux les plus élevés d’Europe. Par ailleurs, les autorités de Bucarest tablent sur une croissance économique de 2,8% pour l’année en cours, alors qu’en 2013, celle-ci a été de 3,5%, l’une des plus grandes de l’Europe. D’autre part, une croissance de 2,4% de sa production industrielle en septembre par rapport au mois d’août a propulsé la Roumanie en cinquième position sur l’ensemble des autres Etats européens. Selon l’Eurostat, la production industrielle de l’UE et de la zone euro ont connu un bond de 0,6% au mois de septembre 2014, par rapport au mois précédent. Conformément à ces chiffres, au mois de septembre, la production industrielle a notamment augmenté en Croatie, en République Tchèque, en Irlande, en Hongrie et en Roumanie.

  • 04.09.2014 (mise à jour)

    04.09.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.




  • 04.09.2014

    04.09.2014

    Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.


    Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.

  • 06.08.2014 (mise à jour)

    06.08.2014 (mise à jour)

    Cohabitation – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé au chef de lEtat, Traian Basescu, quil avait rompu “le pacte de cohabitation” conclu par les deux hommes en décembre 2012. Aucune collaboration avec le président nest plus possible, jusquà la fin du mandat de ce dernier, en novembre prochain, a encore indiqué le chef du Cabinet. Le “pacte de cohabitation” comportait entre autres un mécanisme de solutions des différends de même quun code général de conduite qui obligeait les deux adversaires politiques à ne pas sattaquer lun lautre, à ne pas utiliser des mots durs. Cet accord a été nécessaire afin déviter une nouvelle crise politique après celle de lété 2012, lorsque lalliance au pouvoir à lépoque, alliance co-présidée par Victor Ponta, avait tenté de destituer Traian Basescu, par un référendum. Cette consultation a été invalidée, en raison dune trop faible participation.



    Sanctions – La Roumanie nexporte pas des bovidés ni de la viande ou des produits à base de viande de bœuf dans la Fédération de Russie – cest ce qua fait savoir Bucarest, après que lAutorité fédérale sanitaire-vétérinaire russe a annoncé la suspension de ce genre dimportations depuis la Roumanie, à compter de ce mercredi. Selon les analystes, il sagit là du dernier épisode en date de la “guerre commerciale” menée par la Russie après que lUE lui eut imposé des sanctions, suite à la crise en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a dalleurs ordonné ce mercredi d”interdire ou de limiter pour un an” les importations de certains types de produits agricoles, de matières premières et de produits dalimentation en provenance des pays ayant mis en place des sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, cité par lAFP.



    Fonds — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, sest félicité mercredi de ladoption par la Commission européenne de l’Accord de partenariat avec la Roumanie pour la période 2014 — 2020. Cela permet à Bucarest de démarrer les procédures dabsorption des fonds structurels qui lui sont alloués pour cet intervalle, a-t-il encore dit. Le document présente la manière dont les fonds européens — structurels et d’investissement – seront utilisés jusqu’en 2020. Il sagit, concrètement de quelque 43 milliards deuros, dont plus de 22 milliards iront aux politiques de cohésion. La Roumanie devrait ainsi majorer le taux d’occupation de la main d’œuvre jusqu’à 70%, optimiser l’infrastructure, la compétitivité, l’efficacité énergétique, le milieu institutionnel et la qualité des services publiques fournis par l’administration et la justice.



    Candidature – Monica Macovei, ancienne ministre roumaine de la Justice entre 2005 et 2007, a annoncé mercredi sa candidature pour le fauteuil de chef de lEtat. Figure marquante de la lutte anticorruption dans le pays, elle est la première – et pour le moment la seule femme – à briguer ce mandat. Monica Macovei, 55 ans, se décrit comme une candidate indépendante de droite, après que la formation politique dont elle est membre – le Parti démocrate-libéral, dopposition – a décidé de soutenir un autre candidat dans la compétition pour la présidence de la République. Monica Macovei sestime la seule à pouvoir vaincre le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta, qui a déjà annoncé sa candidature en vue des élections de novembre prochain, dont il est dailleurs le favori, selon les sondages.

  • Un nouveau président élu de la Commission Européenne

    Un nouveau président élu de la Commission Européenne

    La validation par le Parlement Européen de sa candidature pour la fonction de président de la Commission Européenne s’est avérée une simple formalité pour le Luxembourgeois Jean-Claude Junker. Il a collecté 422 voix POUR des populaires européens qui l’y ont proposé, des socialistes et des libéraux d’un total de 751.



    Estimé comme un politicien de vocation européenne avec des acquis majeurs dans son petit duché européen devenu pendant son long mandat de premier ministre un des Etats ayant le plus grand PIB par habitant du monde, Junker a, selon les analystes de politique étrangère, tant la capacité que la volonté nécessaires pour ramener l’Europe au premier plan de la scène internationale. D’ailleurs, il a eu une contribution remarquable au salut de la monnaie unique européenne par sa prestation particulièrement appréciée par les chancelleries européennes lorsqu’il était président de lEuro Groupe, réunion spéciale des ministres des Finances des Etats de la zone euro.



    L’idée que ses projets sont particulièrement ambitieux, à la mesure de la position qu’il va occuper à partir du 1-er novembre, est prouvée par son discours prononcé mardi devant le Législatif Européen. Il a promis un programme d’investissements de 300 milliards d’euros pour croissance économique et lutte contre le chômage qui continue de faire de nombreux victimes parmi les jeunes. Au même chapitre, celui de l’économie, Junker se propose de ressusciter l’industrie européenne qui est loin d’avoir récupéré après sa chute imposée par la crise et de créer des infrastructures d’énergie solides dans l’espace communautaire.



    A l’égard de l’accord de libre échange avec les Etats Unis, le futur chef de la Commission Européenne s’est déclaré ouvert tout en précisant que celui-ci ne sera pas signé à tout prix. “Nous ne saurions pas abandonner nos normes en matière de santé, les normes sociales ou les exigences dans le domaine de la protection des donnés” – a déclaré Junker qui, de surcroît, a promis que les négociations avec les Etats Unis seraient transparentes.



    Il fut tout aussi tranchant en matière de politique d’élargissement de l’Union Européenne qui ne va pas accepter de nouveaux membres pendant les 5 années suivantes pendant lesquelles on va consolider les relations entre les 28 membres actuels mais rappelant les progrès réels enregistrés par des Etats aspirant à l’adhésion : Ukraine et République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) qui ont signé aux côtés de la Géorgie les accords d’association à l’UE. La politique européenne concernant la migration et l’Union économique et monétaire sont, à leur tour, d’autres thèmes majeurs du programme proposé par Junker, suggestivement intitulé « Un nouveau début pour l’Europe ». (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • Entre les bailleurs de fonds internationaux et les fonds européens

    Entre les bailleurs de fonds internationaux et les fonds européens


    Jalonnée par des consultations avec responsables gouvernementaux, leaders de l’opposition, banquiers et représentants du milieu d’affaires, la visite d’évaluation à Bucarest de la délégation conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale n’a pas abouti à la signature d’une nouvelle lettre d’intention.



    Les bailleurs de fonds et le gouvernement roumain ne se sont pas mis d’accord sur la réduction de 5% des charges patronales de sécurité sociale. Annoncée par l’Exécutif il y a longtemps et prévue entrer en vigueur le 1er juillet, cette mesure très attendue par les employeurs ne devrait entrer en vigueur qu’à partir du 1er octobre. Le fait sera stipulé dans un projet de loi qui se verra soumettre mercredi au cabinet avant d’être renvoyé au Parlement. Le premier ministre roumain Victor Ponta affirme que le budget dispose de l’argent nécessaire et que par voie de conséquence il ne faudra faire appel ni à l’accroissement du déficit budgétaire ni à la mise en place de nouvelles taxes ou de nouveaux impôts.



    Le chef du cabinet de Bucarest espère que cet allègement fiscal sera voté aussi bien au Parlement que par l’opposition. Victor Ponta a insisté sur le fait que l’accord de type préventif conclu avec les institutions financières internationales demeure valable. Les prochaines discussions avec les partenaires internationaux sont prévues en novembre, lorsqu’on doit également examiner le projet de budget 2015. Le chef du cabinet de Bucarest affirme qu’il n’est pas question de renouveler l’actuel accord d’un montant de 4 milliards d’euros, car, de toute façon, la Roumanie n’envisage pas d’utiliser ces fonds.



    L’analyste économique Aurelian Dochia manifeste un optimisme plutôt prudent. “En l’absence des accords avec le FMI, des questions se posent sur les politiques économiques que vont mener les futurs cabinets affranchis des contraintes qui accompagnent ces accords. L’expérience roumaine de ces vingt dernières années montre qu’il y a des risques à cet égard, mais je suis d’avis qu’il nous faut dépasser cette étape des accords et marcher avec nos propres pieds .”



    Plus réticents encore, les commentateurs politiques insistent sur les risques de l’adoption de telles mesures, dont les fins électorales sont faciles à deviner dans la perspective des présidentielles. Même s’il n’a pas formellement annoncé sa candidature, le premier ministre est déjà le grand favori du scrutin présidentiel dans les sondages.



    L’équipe gouvernementale n’a pas tardé à rétorquer: la Roumanie ne manquera pas d’argent vu que l’accord de partenariat avec la Commission européenne sur l’octroi de nouveaux fonds communautaires pourra être signé d’ici la fin de l’année. Selon le ministre du domaine, Eugen Teodorovici, l’argent afférent à l’exercice budgétaire 2007 – 2014 sera dépensé à hauteur de 80% vers la fin 2015, date à laquelle aura expiré aussi l’actuel cadre financier communautaire.


    (trad. Mariana Tudose )