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  • La semaine du 9 au 14 juin 2014

    La semaine du 9 au 14 juin 2014

    Le FMI a reporté l’évaluation de l’accord avec la Roumanie



    Le FMI a reporté à novembre prochain l’évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier avec la Roumanie, afin de permettre au gouvernement de Bucarest de décider des mesures fiscales et d’élaborer le projet de budget 2015, a annoncé le premier ministre roumain, Victor Ponta. Selon un communiqué du FMI, rendu public jeudi, les pourparlers avec les officiels roumains ont été constructifs mais une série de sujets sont restés en suspens. Parmi eux, l’intention de l’exécutif de réduire de 5%, à partir du 1er juillet, les cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs, une mesure qui n’a pas reçu le feu vert des institutions financières internationales. Victor Ponta a annoncé que le gouvernement enverrait au Parlement la semaine prochaine le projet de loi visant la mise en œuvre de cet allègement fiscal à partir du 1er octobre. Il a aussi assuré que l’Etat roumain respecterait tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les créanciers internationaux.



    Prévisions optimistes de la Banque mondiale sur l’économie roumaine



    La Banque mondiale a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine en 2014, de 2,5% en janvier à 2,8% actuellement, l’avance économique en 2015 devant être encore plus importante, soit 3,2%. Les chiffres sont similaires pour tous les pays de la région et léconomie mondiale. Selon le rapport, la demande extérieure croissante entraînera une amélioration de la situation sur le marché de l’emploi de Roumanie et de la consommation. En même temps, un taux d’inflation bas permettra à la Banque centrale de mener une politique monétaire qui favorise la reprise économique, indique encore le rapport. Le gouvernement et le FMI tablent sur une hausse du PIB entre 2,2% et 2,5% en 2014 et de 2,5% en 2015. La Commission européenne, elle, s’attend à ce que l’économie roumaine progresse de 2,5% cette année et de 2,6% en 2015.



    Facilités pour les entrepreneurs de Roumanie



    Les Roumains de tout âge qui souhaitent se lancer dans les affaires peuvent désormais mettre sur pied gratuitement une micro-entreprise, grâce à une loi visant à stimuler la création et le développement de ce genre de sociétés, adoptée mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest. Le document élimine la limite d’âge maximum de 35 ans que les entrepreneurs qui en étaient à leur première affaire devaient respecter pour bénéficier des facilités accordées. De même, la loi prévoit l’exemption de charges patronales pour les revenus de maximum 4 salariés en CDI ainsi que l’exemption de taxes pour les opérations d’immatriculation aux Offices du Registre du Commerce. De même, l’entrepreneur peut bénéficier d’une aide financière non remboursable de 50% – mais sans excéder les 10 mille euros – du montant total des dépenses éligibles du plan d’affaires, pour lesquelles l’entrepreneur peut apporter la preuve des sources de cofinancement.



    Plus de 50% des actions de la compagnie Electrica cotées en Bourse



    Le gouvernement roumain souhaite obtenir au moins 435 millions d’euros pour les 51% du paquet dactions du distributeur d’électricité Electrica, qu’il va coter en Bourse. Selon le calendrier fixé, les préparatifs en ce sens devraient s’achever d’ici le 26 juin, la transaction des actions de cette compagnie devant commencer le 3 juillet. Le premier ministre roumain Victor Ponta se dit confiant dans le succès de cette opération et affirme que les sommes ainsi obtenues seront orientées vers les investissements. Selon le ministre roumain délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu il s’agit du processus de cotation le plus important sur le marché des capitaux de Roumanie, le prix d’une action allant de 11 à 13,5 lei. 85% des actions pourront être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Si ces derniers manifestent un intérêt accru pour cette opération, le nombre d’actions dédiées pourra augmenter jusqu’à 22%. Tous les investisseurs pourront bénéficier de certains discounts. Par ailleurs, à partir du 1er juillet, les producteurs de gaz naturel seront obligés de coter en Bourse une partie de leur production. A partir de 2015 cette mesure visera aussi les distributeurs des gaz naturels.



    Les déclarations du président de la Commission européenne à Chisinau



    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barosso s’est dit confiant dans l’avenir européen de la République de Moldavie et a précisé que la signature par Chisinau de l’accord d’association à l’UE prévue le 27 juin ne risquerait pas de porter atteinte aux relations économiques russo-moldaves. Et le chef de l’exécutif communautaire d’ajouter que l’accord susmentionné se propose d’améliorer les relations internationales de la Moldavie voisine sans influencer les rapports entre ce pays et les Etats partenaires y compris la Russie. Tout en saluant le soutien financier accordé à son pays, le premier ministre moldave, Iurie Leanca a pour sa part déclaré que le gouvernement moldave fera de son mieux afin d’obtenir au plus vite l’intégration européenne du pays.



    Des médailles pour la Roumanie aux Championnats d’Europe d’escrime de Strasbourg



    La Roumanie a décroché le titre de championne dEurope par équipes à lépée dames en dominant la Russie, championne du monde en titre, au score de 38 à 34 points lors de la sixième journée des championnats dEurope descrime, à Strasbourg. Menée par Anna-Maria Branza, la vice-championne olympique de 2008 et championne dEurope 2013, la Roumanie a livré une rude bataille pour conquérir cette nouvelle médaille dor avec une équipe composée de Simona Pop, Simona Gherman et Maria Udrea. (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • La Roumanie et son accord avec le FMI – le tournant

    La Roumanie et son accord avec le FMI – le tournant

    Après 10 jours de pourparlers, à Bucarest, avec les plus hauts responsables roumains et les principaux représentants du milieu des affaires, la délégation du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale a fait savoir que la 3e évaluation de l’accord de précaution chiffré à 4 milliards conclu avec la Roumanie avait été reportée au mois de novembre.



    Une décision confirmée par le premier ministre roumain Victor Ponta, qui en a expliqué les détails et les conséquences: « L’accord n’est pas interrompu, il n’est pas résilié d’une manière ou d’une autre, il n’est pas dénoncé. L’accord reste en vigueur, ce qui veut dire que si besoin est, certes ce n’est pas le cas pour l’instant, nous pourrons accéder aux fonds mis à la disposition de la Roumanie ; nous bénéficions sans nul doute d’une tranche de 10% destinée au cofinancement des projets réalisés à l’aide de fonds européens. De même, les lignes de crédit ouvertes par la BM pour les programmes des secteurs de la santé et de l’éducation sont également valables et fonctionnels. De ce point de vue, je pense que la confiance que la Roumanie a gagnée de la part des institutions financières internationales et des marchés financiers internationaux et privés est un bien acquis que nous devons garder».



    Les dissensions entre les parties impliquées visent notamment la manière dont sera mise en oeuvre la détente fiscale, vivement demandée par l’ensemble du milieu des affaires de Roumanie. La principale mesure par laquelle l’Exécutif de Bucarest se propose de réduire la pression sur la classe entrepreneuriale est la réduction de 5% des cotisations sociales pour les employeurs. Initialement, la mesure devait entrer en vigueur à partir du 1er juillet. Selon le premier ministre roumain, la nouvelle date de son application et le 1er novembre. Une décision qui ne bénéficie pourtant pas de l’aval des bailleurs internationaux.



    Par ailleurs, aux dires des experts économiques, l’initiative du gouvernement de Bucarest de réduire de 5% les charges sociales payées par les employeurs avaient jeté la pomme de discorde entre les responsables roumains et les représentants du FMI. N’oublions pas que depuis le début de la crise économique, les grands bailleurs de fonds ont toujours leur mot à dire dans les politiques financières élaborées par les gouvernements roumains. Cette fois-ci, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que le budget d’Etat était suffisamment fourni pour couvrir les pertes provoquées par une diminution des charges sociales.



    Concrètement, le cabinet invite au calme par la voix de son premier ministre Victor Ponta: « Pas de majoration du déficit budgétaire, pas de taxes ou d’impôts supplémentaires pour couvrir les pertes ».



    Tandis que pour le gouvernement, la réduction des charges sociales versées par les employeurs joue un rôle central au sein du paquet de relaxation fiscale, l’opposition pointe du doigt le gouvernement de gauche et l’accuse d’opportunisme électoral. Pour cause, la mesure sera mise en pratique un mois avant le scrutin présidentiel prévu en novembre. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • 20.05.2014

    20.05.2014

    Visite — Le vice-président américain, Joe Biden a entamé mardi une visite de deux jours en Roumanie, dominée par la crise ukrainienne. Lors de ses entretiens avec le chef de l’Etat, Traian Basescu, et le premier ministre Victor Ponta, le haut responsable de Washington doit réaffirmer le soutien ferme des Etats-Unis à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est. Les pourparlers seront dominés par la nécessité de renforcer les relations économiques avec la Roumanie, le rôle de Bucarest dans la sécurité énergétique de l’Europe, l’Etat de droit et la lutte contre la corruption. Joe Biden rencontrera aussi des militaires roumains et américains qui participent à des exercices conjoints. La visite du vice-président américain à Bucarest intervient après celle, la semaine dernière, du secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen et de l’adjoint au directeur de la CIA, Avril Haines. Le chef du Pentagone, Chuck Hagel, est également attendu à Bucarest dans la période à venir.



    Entretiens – Le président tchèque, Milos Zelan, fait aujourd’hui une visite officielle en Roumanie, où il aura des entrevues avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Il doit aussi participer à un Forum économique organisé à la Banque Nationale de Roumanie. L’événement réunira plus de 150 représentants de sociétés tchèques et roumaines dans les domaines bancaire, informatique, logistique, de l’énergie, de l’industrie et de la construction automobiles. Les échanges commerciaux entre la Roumanie et la République Tchèque ont atteint un niveau historique ces dernières années, dépassant les 2 milliards d’euros. Ils sont notamment soutenus par les investissements dans l’énergie renouvelable, les transports et l’agriculture.



    Accords — La Roumanie ne va pas conclure un nouvel accord avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale après 2015, a déclaré le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea. Ainsi, la Roumanie fera-t-elle la preuve d’une économie consolidée, a encore précisé le ministre roumain. Un accord de précaution avec les institutions internationales d’un montant de 4 milliards d’euros est actuellement en déroulement. La Roumanie a conclu avec succès ces 4 dernières années deux autres accords avec le FMI, l’UE et la Banque Mondiale se chiffrant à 20 milliards d’euros, et respectivement 5 milliards d’euros.



    Coopération – Le Parquet National anti-corruption va soutenir les autorités de République de Moldova dans la lutte contre la corruption, a déclaré lundi, à Chisinau, la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi. Et d’ajouter que la Roumanie et la République de Moldova ont enregistré des succès importants dans des actions conjointes. Elle s’exprimait lors de ses entretiens avec le ministre moldave de l’Intérieur, Dorin Recean.



    Corruption — 4 juges du Tribunal de Bucarest, accusés de corruption, seront présentés aujourd’hui devant la Cour d’Appel, avec la demande de placement en détention provisoire. Retenus après l’accord en ce sens donné par le Conseil Supérieur de la Magistrature, les juges sont accusés d’avoir perçu directement ou par le biais d’autres personnes des sommes d’argent et d’autres biens pour favoriser des liquidateurs et des administrateurs judiciaires dans des dossiers d’insolvabilité. Selon les procureurs anti-corruption, les montants touchées chaque mois par les 4 magistrats allaient de 2250 euros à 3400 euros.



    Centenaire – Aujourd’hui, 20 mai, on marque le centenaire de la naissance du grand homme politique roumain, Corneliu Coposu, décédé en 1995, à 81 ans. Après la chute du régime communiste, Corneliu Coposu a joué un rôle important dans la renaissance du Parti National Paysan, considéré, aux côtés du PNL, la formation historique de la scène politique roumaine. Dès les premières années ’90, Corneliu Coposu, royaliste convaincu, a plaidé pour l’élimination des anciens membres de la nomenclature communiste des nouvelles structures de l’Etat ainsi que pour l’adhésion de la Roumanie aux organisations occidentales. Pour toute son activité anti-communiste et les supplices subis durant près de deux décennies passées dans les prisons communistes, Corneliu Coposu a été nommé en 1995, officier de la Légion d’honneur.



    Inondations – Les hydrologues roumains ont émis des vigilances orange et jaune aux inondations dans plusieurs zones riveraines du Danube, qui resteront en vigueur jusqu’au 26 mai. Les spécialistes s’attendent à ce que la crue sur le Danube, suite aux pluies diluviennes dans les Balkans Occidentaux, arrive en territoire roumain autour du 25 mai. Les niveaux d’inondations ont déjà été dépassés à 5 stations hydrométriques, les autorités ayant mis en place un Commandement régional pour les situations d’urgence.Des restrictions de vitesse des navires ont aussi été instaurées sur le Danube, afin d’éviter la formation des vagues et de réduire la pression sur les digues. En Roumanie, les températures sont à la hausse mais le temps est un peu instable. Des pluies à verse sont signalées au centre et sur le relief. Les maximales iront de 20 à 27 degrés. 25 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La Roumanie et le FMI – présent et avenir

    La semaine dernière, l’agence de notation Standard & Poor’s améliorait le qualificatif accordé à la Roumanie, rejoignant ainsi les deux autres grandes agences spécialisées qui avaient fait le même mouvement. Suite à ce signal, la Roumanie sera plus attrayante pour les investisseurs, a estimé le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, qui s’attend à ce que les coûts des prêts extérieurs contractés par le pays diminuent aussi.



    Les évaluations des agences de notation sont d’autant plus importantes qu’elles interviennent dans une année avec plusieurs échéances électorales pour Bucarest et surtout alors qu’un conflit est en train de se dérouler aux frontières du pays. Cela prouve que l’économie roumaine est stable, a indiqué Liviu Voinea. Selon les experts, la décision des agences était toutefois prévisible, tandis que les indicateurs macroéconomiques roumains ont été corrigés de manière substantielle.



    Quels sont les éléments ayant contribué à l’amélioration de la note de la Roumanie ? Liviu Voinea explique : «Tout d’abord, la réduction du déficit budgétaire de 9%, en 2009, à quelque 2% actuellement, ainsi que le renforcement de cette tendance. En 2013, la Roumanie a enregistré 2,3% de déficit, soit la valeur la plus basse dans l’histoire de la Roumanie de cet indicateur, calculé selon les normes de la comptabilité européenne. Il y a eu ensuite la baisse du déficit du compte courant, visant donc nos échanges avec l’extérieur, déficit qui est arrivé à 1% du PIB, le plus bas jamais enregistré également, sur la toile de fond de la hausse massive des exportations en 2013. Dans le même temps, l’inflation a atteint des minima historiques — de 1 à 1,5% l’année dernière, et en dessous de 1,5% actuellement. Enfin il y a eu la croissance économique de 2013 se montant à 3,5% ».



    Cette tendance positive se confirme, les statistiques constatant que la Roumanie a enregistré, au premier trimestre, la croissance économique la plus importante au sein de l’UE, soit 3,8%. Cela amène les autorités de Bucarest à affirmer que le pays ne devrait plus conclure un autre accord avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale après 2015. Ainsi, Bucarest signifiera-t-il à ses partenaires qu’il a une économie consolidée, affirme le ministre délégué au budget Liviu Voinea dans un entretien à Radio Roumanie.



    Il a passé en revue les principaux engagements financiers du pays : « En 2009, il y a eu un accord se chiffrant à 20 milliards d’euros qui ont été utilisés. En 2011, un autre accord de 5 milliards a été de précaution et l’argent n’a pas été touché. De même en 2013 — le FMI et la CE nous octroient 4 milliards dans un autre accord de précaution qui nous aide à assurer la stabilité économique, mais l’argent ne sera pas encaissé non plus. La crise est finie. A quoi bon un autre accord ? Celui-ci est le dernier conclu avec le FMI et la CE », dit le ministre délégué au Budget Liviu Voinea.



    Notons enfin que le montant de la dette extérieure du pays devrait baisser du pic de 22% du PIB en 2012, à 15% en 2015. (trad. : Andrei Popov)

  • 07.04.2014

    07.04.2014

    Partenariat — Le premier ministre roumain, le social-démocrate, Victor Ponta présente aujourd’hui au plénum de la Chambre des Députés, le stade de l’accord de partenariat avec l’UE sur l’exercice budgétaire 2014-2020. Ce sont les députés de l’opposition démocrate libérale qui ont exigé des précisions sur la manière dont l’argent communautaire sera utilisé jusqu’en 2020. Ils ont expliqué que le PDL a des solutions d’absorption des fonds européens, dont les programmes régionaux et la dégraissage du système d’utilisation de l’argent européen. En réplique, le chef de l’exécutif a rappelé que durant la gouvernance du PDL, l’absorption des fonds européens était de 7% contre 34% à présent.



    OTAN – Des avions américains de combat F-16 doivent arriver cette semaine en Roumanie pour participer à des exercices dans l’espace aérien national, a déclaré le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa. Lequel a précisé que Bucarest avait également reçu d’autre sollicitation de la part du partenaire américain et de l’OTAN sur le déploiement en Roumanie de plusieurs escadrilles. Dans une interview publiée par le quotidien britannique The Telegraph, le secrétaire général de l’Alliance nord-atlantique, Anders Fogh Rasmussen, affirmait que l’OTAN avait renforcé sa présence en Mer Noire et que des avions appartenant à l’Alliance survolaient les territoires de la Pologne et de la Roumanie. Rasmussen a aussi précisé que l’OTAN s’était vu obliger de réagir aux démarches des autorités russes en Ukraine. Et lui de souligner que les alliés ne souhaitent pas qu’une nouvelle guerre froide soit déclenchée mais ils constatent des tentatives de la part du Kremlin de faire remonter le temps et rediviser l’Europe en zones d’influence.



    Perquisitions — Les policiers roumains ont perquisitionné ce lundi le siège de la Ligue Professionnelle de football et le domicile de son président, Dumitru Dragomir, dans un dossier visant la vente des droits de transmission télévisée de plusieurs matchs de foot entre 2011 et 2013. Selon les procureurs, les personnes sont enquêtées dans un dossier pénal d’évasion fiscale, détournement de fonds, et blanchiment d’argent. Dumitru Dragormir est soupçonné d’avoir touché une commission importante dans ce contexte. Le préjudice est estimé à 3 millions d’euros. L’ancien chef de la Ligue affirme que tous les documents qu’il détient sont conformes.



    Le Tacot — Coup d’envoi ce lundi en Roumanie du programme de renouvellement du parc automobile national « Le tacot 2014 », permettant aux fabricants et aux distributeurs de déposer leurs dossiers pour vendre leurs automobiles. Parmi les nouveautés de cette année figure le ticket électronique dont le montant s’élève toujours à 1440 euros et la possibilité d’envoyer à la casse des voitures vieilles d’au moins 8 ans. Les tickets électroniques seront extraits par les distributeurs sur une base nationale de données, au fur et à mesure des inscriptions de demandeurs. Ceux qui le souhaitent s’adresseront directement aux distributeurs validés dans le programme et disposeront de 30 jours pour mettre à la casse leur ancienne voiture et en acheter une neuve. Les 20 mille tickets émis cette année pourront être utilisés tant par les personnes physiques que par les entreprises.

  • La semaine du 24 au 29 mars 2014

    La semaine du 24 au 29 mars 2014

    Candidats roumains aux élections européennes


    En Roumanie, 15 formations politiques et 11 candidats indépendants se sont inscrits auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. La campagne électorale démarrera le 25 avril. La Roumanie enverra 32 députés au PE, soit un de moins que le nombre actuel de sièges occupées à Bruxelles. Selon les sondages, l’alliance Parti Social Démocrate + Parti Conservateur + Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie (au pouvoir) remporterait les élections avec 40% environ des voix des Roumains, alors que l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (également au pouvoir) obtiendrait 5-7%. Les partis de l’opposition, à savoir, le Parti National Libéral, Parti Démocrate Libéral et le Parti « Le Mouvement populaire », se partageraient le reste des sièges.





    Le FMI approuve deux nouvelles tranches de l’accord préventif conclu avec la Roumanie


    Le FMI a approuvé les deux premières évaluations de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie l’automne dernier. Le FMI a mis ainsi à la disposition de la Roumanie 440 millions d’euros, sur un total de plus de 650 millions, dont les autorités de Bucarest peuvent se servir. L’accord total entre la Roumanie, le FMI et l’UE est chiffré à 4 milliards d’euros. Les autorités roumaines n’ont pas l’intention d’utiliser cet argent, qui est censé protéger le pays en cas de chocs sur le marché financier ou de besoin d’obtenir une réduction des coûts de financement.





    Majoration des retraites en Roumanie


    Plus de 230 mille retraités bénéficieront d’une majoration de leurs pensions de retraite d’environ 63 lei, soit 14 euros, avant la fin mars, ont annoncé les autorités de Bucarest. C’est la conséquence directe de l’application d’un indice de correction et de la multiplication des points de retraite, a fait savoir la ministre roumaine de l’Emploi, Rovana Plumb. Cette somme vient compenser des pertes correspondantes aux mois de novembre et de décembre 2013, issues de l’application d’un indice de correction éronné. Le premier ministre social démocrate Victor Ponta a admis que les retraites étaient inférieures aux besoins individuels, mais il a souligné que cette majoration était censée compenser les coupes opérées en 2009 — 2011. L’opposition, affirme qu’il ne s’agit pas d’une hausse réelle mais d’une mesure électorale, estimant que l’exécutif ne l’aurait pas introduite s’il n’y avait pas été contraint par la Cour constitutionnelle.





    Recommandations de la Commission de Venise concernant la révision envisagée de la Constitution de la Roumanie


    La Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe, a examiné le projet de révision de la Constitution de la Roumanie. Un rapport de la Commission, rendu public mardi, considère que la forme de gouvernement que la Roumanie souhaite adopter est imprécise et insiste sur l’introduction de compétences clairement délimitées pour le chef de l’Etat et le premier ministre. La Commission recommande aussi un cadre procédural limité pour les décrets d’urgence et une base légale améliorée pour le Conseil supérieur de la magistrature, qui l’aide à remplir sa mission de garant de l’indépendance des magistrats. Le vice-président social-démocrate du Sénat de Bucarest, Ioan Chelaru, a fait savoir que les débats sur le projet de révision de la loi fondamentale se poursuivraient, le CSM et la société civile pouvant y contribuer. Et lui d’ajouter qu’un référendum sur la révision de la Constitution ne sera pas organisé avant 2015.





    La situation en Ukraine et ses retombées sur le plan régional et international


    Le rattachement de la Péninsule de Crimée par la Russie et ses retombées majeures au plan régional et international ont fait l’objet de débats au Conseil suprême de défense du pays, réuni sous la houlette du président de la Roumanie, Traian Băsescu. Auparavant, lors du bilan du ministère de l’Intérieur, le chef de l’Etat avait déclaré que, dans le contexte des événements de la région, l’armée roumaine devait se donner un nouvel objectif, celui d’accroître sa capacité de réaction.


    Traian Băsescu « Nous ne pouvons plus considérer comme incidents isolés les événements de 2008, lorsque la Fédération de Russie avait occupé l’Abkhasie et l’Ossétie du sud. Maintenant, nous avons les événements en Ukraine et tout homme politique, tout stratège doit se demander à quoi ou à qui ce sera le tour. Serait-ce la Transnistrie, la République de Moldavie ? Ces questions, n’importe qui peut se les poser. Quant à l’armée roumaine, elle doit se fixer un nouvel objectif, celui d’accroître considérablement sa capacité de réaction. »


    Le président de la République a également parlé de la nécessité d’octroyer des ressources supplémentaires au secteur de la défense, afin de pouvoir continuer sa modernisation.





    Nouvelles mesures dans le secteur du gaz et de l’énergie


    Le gouvernement roumain a adopté un paquet de mesures censées limiter la majoration des tarifs du gaz naturel et de l’électricité, afin de stimuler les consommateurs industriels et de protéger ceux domestiques. Selon le premier ministre, le prix de référence du gaz sur le marché libre pour les consommateurs industriels sera celui de janvier 2014, respectivement 230 dollars pour mille mètres cubes. Selon le calendrier d’élimination des prix réglementés, le tarif du gaz pour les consommateurs domestiques et non domestiques devait augmenter de 2 et respectivement 5% à compter du 1er avril. Par ailleurs, le gouvernement a décidé de maintenir le niveau de 2013, une part de 11,1% du marché de l’électricité provenant de sources renouvelables. Les mesures ont provoqué des disputes entre les grands consommateurs industriels et les producteurs d’énergie verte. Tandis que les premiers ont salué le maintien du prix du gaz et du quota détenue par les certificats verts, les producteurs d’énergie renouvelable se disent fort mécontents. Ils accusent l’Etat d’avoir manqué à ses promesses d’élever à 15% le quota détenu en 2014 par les certificats verts et affirment risquer la faillite puisqu’ils ont organisé leurs affaires en fonction du quota promis. (trad. : Valentina Beleavski, Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Mission du FMI en Roumanie

    Mission du FMI en Roumanie

    Les priorités des réformes économiques et le cadre législatif ayant un impact sur l’économie ont été les sujets dominants des discussions que les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont eues à Bucarest, ces deux dernières semaines. La délégation a rencontré le président et le premier ministre, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’hommes d’affaires, des banques et des organisations de la société civile. C’était une visite d’évaluation de l’accord de type préventif que le comité directeur du FMI a accordé à la Roumanie l’automne dernier — de près de 2 milliards d’euros, pour deux ans — auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne.



    A la fin des discussions, les experts financiers internationaux ont présenté les conclusions et fait quelques recommandations à Bucarest — celles s’absorber le plus possible de fonds européens et de trouver des solutions pour accroître la consommation. Le FMI estime pour cette année une croissance économique de 2,2% pour la Roumanie, après les 2,8% de l’année dernière — soit la plus forte croissance depuis le début de la crise. La bonne année agricole et les exportations comptent parmi les facteurs qui ont déterminé ce résultat, auquel s’ajoutent des importations moindres d’énergie qui ont mené à un déficit du compte courant plus bas.



    Le budget pour 2014 est un budget des investissements, et une des priorités est liée au développement de l’infrastructure, fait apprécié par les représentants des institutions financières. Leur optimisme est également lié aux taux d’intérêt bas, arrivés à des niveaux historiques, dont Bucarest bénéficie pour les prêts qu’il peut souscrire, mais aussi au fait que la Roumanie peut devenir un exportateur d’énergie, ce qui pourrait mener à la création de nouveaux emplois. Une solution a été également trouvée pour un des problèmes en divergence entre le président Traian Băsescu et le gouvernement dirigé par Victor Ponta — celui de l’accise sur les carburants. En cause — une hausse de 7 centimes d’euro, prévue pour le début de l’année en cours et ajournée de 3 mois suite au refus du président de signer le budget de l’Etat 2014. La mesure ne figure pas dans la lettre d’intention au FMI, mais elle sera d’application à partir du 1er avril tant pour l’essence que pour le gazole.



    Le chef de l’exécutif a encore annoncé que le gouvernement avait l’aval des partenaires internationaux pour deux décisions ayant un impact sur l’économie. La première s’adresse aux personnes ayant souscrit des crédits. Ainsi, les retraités ou les salariés ayant des revenus mensuels de 1610 lei tout au plus (soit 360 euros environ), et sans arriérés supérieurs à 90 jours, pourront payer la moitié de la mensualité à la banque pour une période de 2 ans. La réduction ne peut pas dépasser les 500 lei (110 euros environ) par mois. Une autre mesure s’adresse au secteur privé et sera en vigueur à partir du 1er juillet. Dans ce cas, pour les compagnies qui créent au moins 20 emplois, l’Etat paiera la moitié de la valeur totale des frais salariaux. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 03.02.2014 (mise à jour)

    03.02.2014 (mise à jour)

    Justice – Ces dernières années, la Roumanie a mis en oeuvre des réformes anticorruption, mais leurs résultats s’avèrent instables et facilement réversibles, peut-on lire dans le premier rapport visant la lutte anticorruption dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Publié lundi par la Commission européenne, le document recommande aux autorités de Bucarest de garantir pleinement l’indépendance de la justice et la poursuite des enquêtes impartiales dans les cas de grande corruption, y compris ceux impliquant des responsables nommés ou élus. Le rapport constate également que 93% des Roumains estiment que la corruption est largement répandue dans leur pays. 25% des personnes interrogées affirment qu’on leur avait explicitement demandé ou suggéré d’offrir des pots-de-vin, durant les 12 derniers mois, un pourcentage largement au dessus de la moyenne européenne de 4%.



    Accord – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a rencontré lundi la mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale qui se trouve à Bucarest pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie en 2013. Les discussions ont été ciblées sur les priorités des réformes économiques et le cadre législatif à impact économique. Le chef du Cabinet roumain a affirmé, à cette occasion, que une accise de 7 centimes d’euros par litre d’essence et de gasoil sera appliquée à compter du mois d’avril prochain, mais cette taxe ne devrait pas figurer dans la lettre d’intention du gouvernement pour le FMI. Victor Ponta a également annoncé la mise en place d’une aide fiscale pour les Roumains ayant des revenus en dessous de la moyenne et ayant contracté des prêts bancaires. Quelque 900 mille personnes seraient concernées par cette restructuration des crédits, bénéficiant d’une réduction des mensualités jusqu’à un volume global de près d’un milliard d’euro, a encore dit le premier ministre. Notons que le président de la République, Traian Basescu, avait refusé d’avaliser le mémorandum du gouvernement pour le FMI, c’est-à-dire les conclusions de l’évaluation de l’accord jusqu’à la fin 2013 ; il a réaffirmé son opposition à l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, estimant qu’il existe d’autres modalités de couvrir les dépenses budgétaires.



    Coopération – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, est en visite officielle à Bratislava et doit notamment rencontrer le premier ministre, Robert Fico, ainsi que d’autres responsables slovaques. La dynamisation du dialogue politique bilatéral et de la coopération économique devrait dominer les pourparlers, de même que plusieurs dossiers européens tels l’élargissement de l’UE, le Partenariat oriental, la stratégie communautaire pour le Danube ou la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires étrangères et son homologue slovaque, Miroslav Lajčák, seront présents à l’inauguration de deux consulats honoraires de Roumanie, à Banska Bystrica et Stara Lubovna.

  • Accord sur la protection des rivières de montagne

    Accord sur la protection des rivières de montagne

    Un accord sur la protection des rivières des Carpates roumaines vient dêtre signé par le Département Eaux, forêts et pisciculture et la branche locale de lorganisation écologiste WWF (Fonds Mondial pour la Nature). Les signataires du document sengagent à coopérer en vue de la mise en place des mesures nécessaires pour identifier, cartographier et protéger les zones dexclusion (cours deau situés à lintérieur des aires protégées) ainsi que les zones inadéquates pour lemplacement des aménagements hydroélectriques. Ainsi, à partir du 31 janvier prochain, la construction de nouvelles micro-centrales hydroélectriques ne sera-t-elle plus autorisée si les projets en question concernent des aires protégées. Lucia Varga, ministre déléguée chargée de lEau, des Forêts et de la Pisciculture, a affirmé que lénergie verte est une bonne chose pour la Roumanie, mais quil faut la produire en respectant la nature aussi. « Notre objectif consiste à protéger et à conserver la biodiversité des cours deau, à respecter les directives européennes, en loccurrence la Directive-cadre sur lEau, et à mettre en place les mesures de prévention nécessaires de sorte à éviter toute pression sur la morphologie des cours deau, qui risque den modifier le statut et la qualité. Nous devons dune part maintenir léquilibre entre les politiques européennes en vigueur, de lautre permettre les investissements dans les ressources renouvelables, telle lénergie hydroélectrique et préserver la qualité des eaux ».



    Selon les représentants de WWF Roumanie, depuis quelques années, plusieurs centaines de micro-centrales hydroélectriques sont en service, en passe dêtre construites ou dans lattente de lautorisation de construire dans des aires protégées ou aux confins de celles-ci. La construction de 300 micro-centrales hydroélectriques a déjà été approuvée en labsence de toute planification stratégique pour les bassins hydrographiques. Ces constructions ont pour effet lémiettement des habitats naturels et touchent, de ce fait, un des plus nombreux peuplements dinvertébrés aquatiques. Elles nuisent également à la végétation et transforment leau cristalline des ruisseaux et des rivières de montagne en un mélange de boue et de gravier, qui fait disparaître toute forme de vie. Le WWF ne soppose pas au développement de léconomie. Il envisage de mettre au point une vision économique sur le long terme, tant pour les gens, que pour la nature, a déclaré Magor Csibi, directeur de WWF Roumanie. «Il est évident que chaque pays, notamment un pays qui senorgueillit de valeurs naturelles à part, doit consentir des efforts. Bien sûr que certaines régions doivent rester en dehors des investissements. Il ne faut pas intervenir dans les forêts vierges. Par ailleurs, nous devons protéger les rivières. Vu leur grande importance, on ne saurait les détruire pour un profit immédiat. Jespère que nous serons le premier pays du bassin danubien à désigner les zones dexclusion cette année même. Je souhaite aussi que nous soyons les premiers à encadrer de manière très cohérente et stratégique lexploitation des rivières de montagne. Si nous y parvenons, les pressions actuelles que subit notre nature cesseront et nous pourrons déclarer habiter un pays où les gens vivent en harmonie avec la nature ou dans une plus grande harmonie avec celle-ci ».



    Notons aussi quen 2013, la branche roumaine de WWF a adressé une pétition au ministre roumain Lucia Varga portant sur la protection des rivières de montagne menacées par les projets de construction de micro-centrales hydroélectriques. Cette pétition a recueilli 18 mille signatures…(trad. : Mariana Tudose)


  • 16.01.2014 (mise à jour)

    16.01.2014 (mise à jour)

    Schengen – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a discuté jeudi, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on a retrouvé aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen. Lors d’une récente rencontre avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le chef de l’Etat roumain a déclaré que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta. Face à la conclusion formulée par le Conseil Supérieur de la Magistrature, le premier ministre Ponta a répliqué que la justice roumaine était tellement indépendante que personne ne pourrait l’influencer.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Insertion – Dans une résolution adoptée jeudi, à Strasbourg, le Parlement européen a appelé les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale. La résolution invite les Etats membres à respecter les normes européennes visant la libre circulation des personnes, tout en veillant à ce que les principes de l’égalité et le droit fondamental à la libre circulation soient respectés. Le Parlement “conteste avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée jeudi, au troisième tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu a perdu devant le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.


  • 16.01.2014

    16.01.2014

    Schengen — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, discute aujourd’hui, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La rencontre a lieu à la demande du chef de l’Etat roumain. Il a déclaré hier, lorsqu’il a accueilli les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption. A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on retrouve aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé aujourd’hui par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le document a été élaboré par l’Inspection judiciaire, suite aux saisines de la Section pour juges et par la Section pour procureurs du CSM. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée aujourd’hui, au second tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu joue aujourd’hui au 3e tour, contre le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.

  • Nouvelles règles européenne dans le domaine du travail

    Oui à la concurrence mais seulement à celle légale ! Les ministres européens du travail ont trouvé lundi un accord sur la question du détachement des travailleurs. Plusieurs Etats de l’UE, notamment occidentaux, avaient dénoncé la concurrence déloyale de certaines entreprises, notamment est–européennes, qui en ayant recours au « détachement » des ouvriers, rendent possibles entre autres « le dumping social » et entraînent la faillite des entreprises locales. A quelques mois des élections européennes, le sujet du détachement des travailleurs est considéré comme explosif.



    Mais de quoi s’agit-il concrètement? Un travailleur est considéré comme «détaché» sil travaille dans un État membre de lUE parce que son employeur lenvoie provisoirement poursuivre ses fonctions dans cet État membre. En principe, lemployeur doit respecter les conditions de travail minimales du pays daccueil : salaire minimum, temps de travail légal, congés, égalité hommes-femmes, etc. Cependant les cotisations sociales sont versées dans le pays dorigine, et calculées selon les barèmes de celui-ci.



    La presse a signalé à maintes reprises de nombreux abus faits par les employeurs — ceux-ci ne respectaient pas la loi au détriment des salariés, dont les droits étaient violés. Des ouvriers bon marché traités comme des esclaves, version moderne, obligés de dormir dans des hangars et de manger des conserve, les exemples sont nombreux.



    En plus, la main d’œuvre bon marché des pays de lEst fait une concurrence déloyale à celle des pays occidentaux qui est beaucoup plus chère. Or, par le nouvel accord obtenu lundi, les ministres européens du travail ont décidé de lutter avec tous les moyens dont ils disposent contre les nombreux abus liés au détachement de travailleurs européens. Et ce dans les conditions où le nombre de travailleurs détachés au sein de lUE atteindrait 1,5 million aujourdhui.



    Les principaux pays d’accueil sont l’Allemagne, la France et la Belgique. A ne pas confondre avec les “travailleurs migrants” qui se rendent dans un autre État membre pour y chercher un emploi. Dans le cas de ces derniers, les ministres du travail ont réitéré que leur libre circulation n’était pas mise en question, vu qu‘il s’agit d’un droit fondamental qui ne doit être soumis à aucune restriction.



    Selon la ministre roumaine du Travail, Mariana Câmpeanu, cette précision est bienvenue, car, à lire la presse de certains pays, tels le Royaume-Unis et les Pays Bas, on pourrait comprendre que ceux-ci sont déjà prêts à prendre des mesures qui introduisent de nouvelles restrictions. Tous les ministres européens ont été bien clairs: la liberté de mouvement ne peut pas être mise en discussion.



    Enfin, les Etats membres de l’UE se sont engagés à mettre en œuvre une série de recommandations de la Commission européenne, de sorte que l’intégration économique et sociale des communautés rom soit plus rapide. C’est le premier instrument juridique jamais adopté par l’UE en vue de l’intégration de cette minorité ethnique…(trad. : Alexandra Pop)

  • 02.12.2013

    02.12.2013

    Gaz de schiste – Environ 200 gendarmes sont intervenus ce matin contre les activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Ce matin la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont retenu plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées ce matin.



    Décentralisation – La Chambre des députés doit débattre aujourd’hui de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engané sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Budget – Le plénum du Parlement de Bucarest débat à partir d’aujourd’hui les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Accord – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, et son homologue moldave Vitalie Marinuţă ont signé aujourd’hui à Bucarest un accord sur la protection des informations secrètes et conclu un protocole de collaboration dans le domaine de l’enseignement militaire. Mircea Duşa a rappelé qu’en 2013, des soldats roumains avaient participé en République de Moldova à des exercices conjoints de formation et que leurs homologues moldaves avaient également pris part à des exercices en Roumanie. Les deux responsables ont également évoqué l’adhésion de la République de Moldova à l’UE et le début des négociations d’adhésion à l’OTAN.



    Eurosur – Le système européen de surveillance des frontières, Eurosur, est désormais opérationnel. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR a impliqué plusieurs étapes et à partir d’aujourd’hui le système inclut les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen.



    Festival – Le festival du film estudiantin, CineMAiubit commence aujourd’hui à Bucarest. Quatre jours durant, les spectateurs auront l’occasion de suivre un ample panel de visions cinématographiques provenant de différentes zones culturelles du monde. Le jury international du festival réunit des personnalités du monde du cinéma tant roumains qu’étrangers. Avec trois sections : « fiction », « documentaire » et « animation /expérimentation », Cinemaiubit est le plus important festival international du film estudiantin de Roumanie.


  • 09.07.2013

    09.07.2013

    Accord – Les autorités roumaines sont ouvertes à l’approfondissement de la coopération avec la Russie, a déclaré, mardi, à Moscou, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, à l’issue de l’entretien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. L’officiel roumain, qui a adressé au chef de la diplomatie russe l’invitation d’effectuer une visite à Bucarest, a souligné que le potentiel de coopération au niveau du dialogue bilatéral n’avait pas été entièrement valorisé, mais qu’il existait de bonnes perspectives en ce sens. Précisant que la Russie considère la Roumanie comme un partenaire important dans l’Europe du sud-est, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays est intéressé par le développement stable et prédictible des relations bilatérales.


    Notons aussi qu’à l’occasion de cette visite, les deux ministres ont signé mardi un accord sur le financement d’un centre russe de science et de culture à Bucarest et d’un Institut culturel roumain à Moscou. Les deux responsables ont également approuvé le programme de coopération dans le domaine de la culture, de l’enseignement, des médias, du sport, de la jeunesse et du tourisme, ainsi qu’un plan de consultations entre les ministères des affaires Etrangères des deux pays, pour la période 2013 — 2014.



    CorruptionEn Roumanie, la santé, la justice, la police et l’éducation sont les domaines les plus touchés par la corruption. Une personne interrogée sur sept déclare avoir payé des pots-de vin dans le système sanitaire, cette dernière année, apprend-on grâce au Baromètre global de la corruption, rendu public mardi par Transparency International. Pour ce qui est de la perception du phénomène, la Roumanie se classe 6e parmi les membres de l’UE, soit en dessus de la moyenne européenne. A l’échelle globale, plus de la moitié des répondants considère que la corruption s’est accentuée au cours des deux dernières années. L’enquête, réalisée auprès de 114.000 personnes dans 107 pays, montre également une crise de confiance vis-à-vis de la classe politique. Dans 51 pays, les partis politiques sont considérés comme l’institution la plus corrompue et 55% des personnes interrogées pensent que l’action du gouvernement obéit à des intérêts particuliers.



    Finances – Une mission conjointe du FMI et de la Commission européenne est attendue à Bucarest le 17 juillet pour des discussions avec les autorités roumaines jusqu’à la fin du mois, a fait savoir le Ministère des finances publiques. Par ailleurs, le ministre délégué chargé du budget, Liviu Voinea, a participé ce mardi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Comité économique et financier, organisée avant la réunion d’Ecofin. L’officiel roumain a précisé que tous les Etats de l’UE ont accueilli favorablement la sollicitation de la Roumanie relative à un nouvel accord de type préventif avec le FMI. La semaine dernière, le premier ministre roumain Victor Ponta avait fait connaître l’intention de son cabinet de démarrer en juillet les négociations avec cette institution financière internationale, afin de conclure un nouvel accord pour une période de 2 ans.



    Coopération – Le ministre roumain de l’économie, Varujan Vosganian, s’est entretenu, ce mardi, à Erevan, avec le président de l’Arménie, Serzh Sargsyan et son premier ministre, Tigran Sarksian. Les discussions ont été ciblées sur les perspectives et le renforcement de la coopération économique bilatérale, dans plusieurs domaines: commerce, industrie, PMEs, tourisme, développement régional et administration publique, transports, agriculture, protection de l’environnement. L’officiel roumain a pris part aux travaux de la 4e session de la Commission mixte intergouvernementale roumano-arménienne de coopération économique. Varujan Vosganian participera mercredi à Erevan, au Forum d’affaires Arménie-Roumanie.



    Exercice – Du 8 au 20 juillet, la frégate roumaine Marasesti participe à l’exercice international Sea Breeze 13 qui se déroule en Mer Noire dans les eaux territoriales de l’Ukraine et dans le port d’Odessa. Les manœuvres conjointes visent à développer la coopération et à améliorer l’interopérabilité entre les armées de l’OTAN et celles de pays partenaires. Les militaires de plusieurs pays : Azerbaïdjan, Bulgarie, Canada, Géorgie, Allemagne, Italie, Roumanie, Etats-Unis, Turquie et Ukraine dérouleront des exercices de recherche et de sauvetage en mer, de surveillance du trafic des navires commerciaux ainsi que des tirs d’artillerie.


  • 26.06.2013

    26.06.2013

    Deuil – Une journée de deuil national a été observée mercredi en Roumanie et au Monténégro à la mémoire des 18 Roumains qui ont perdu la vie dans l’accident d’autocar survenu dimanche sur une route à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale monténégrine. Les touristes roumains blessés, hospitalisés à Podgorica, ont été emmenés mardi à Bucarest à bord de deux avions militaires médicalisés, tandis qu’un troisième aéronef militaire a rapatrié les corps des victimes. Le premier ministre roumain Victor Ponta a fait savoir que son cabinet envisage des mesures d’aide aux familles des personnes disparues dans cet accident tragique.



    Statut – Le Parlement de Bucarest a reporté à l’automne les débats et le vote du statut des parlementaires, en conformité avec les décisions de la Cour Constitutionnelle. Suite à la saisine introduite par la présidence, la Cour a rejeté comme non constitutionnels les articles portant sur l’immunité des députés et des sénateurs. Aux termes des articles contestés, les procureurs auraient été obligés de présenter au Législatif des arguments concrets avant de demander la levée de l’immunité d’un membre du Parlement. La Cour estime que les articles en question contreviennent aux principes de la séparation des pouvoirs de l’Etat et de l’indépendance de la justice.



    Référendum – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté mercredi la saisine introduite par l’opposition au sujet de la modification de la Loi concernant l’organisation et le déroulement du référendum. Le nouveau texte ramène le seuil de participation nécessaire pour la validation de la consultation populaire de 50% à 30% des électeurs inscrits sur les listes électorales. En outre, le projet législatif prévoit que le quorum nécessaire à la validation soit égal avec la majorité des suffrages valablement exprimés et qu’il représente au moins 25 % du nombre des inscrits.



    Visite – Le premier ministre roumain, Victor Ponta a entamé mercredi une visite à Bakou, dans le cadre d’une tournée asiatique qui doit le conduire également, au Kazakhstan, en Ouzbékistan et en Chine. Dans la capitale azérie, le chef du gouvernement de Bucarest doit rencontrer le chef de l’Etat, Ilham Aliyev et son homologue Yagoub Eyyoubov. Selon Victor Ponta, la tournée aura une forte composante économique, vu que la Roumanie souhaite rechercher des investissements étrangers aussi à l’extérieur de l’UE.



    Gaz – Le projet Nabucco-Ouest, auquel participe aussi la Roumanie, a été rejeté par le consortium qui doit exploiter le gisement en mer Caspienne de Shaz Deniz, au large de lAzerbaidjan, les opérateurs choisissant un autre pipeline de livraison. L’annonce a été faite mercredi par le groupe énergétique autrichien OMV. Nabucco Ouest, soutenu par l’UE, devrait relier la Turquie à l’Autriche, via la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, déclarait récemment qu’en cas de décision défavorable, Bucarest devait disposer d’autres solutions, tels l’exploitation des réserves des gaz en Mer Noire et des gaz de schiste. Le principal projet concurrent à Nabucco est TAP (Trans Adriatic Pipeline), qui irait de la frontière gréco-turque à lItalie, en passant par la Grèce et lAlbanie. Les deux projets de gazoducs visent à réduire la dépendance énergétique de l’UE vis-à-vis du gaz russe.



    Cyclisme – 130 sportifs de 13 pays doivent participer à la 50e édition du Tour cycliste de la Roumanie, prévu du 30 juin au 6 juillet, ont annoncé mercredi les organisateurs. Selon eux, le trajet s’étalera sur 1 050 kilomètres, avec des différences d’altitude de 2000 mètres. La Roumanie y sera représentée par 7 sportifs.