Tag: affaires

  • 25.11.2017 (mise à jour)

    25.11.2017 (mise à jour)

    Francophonie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, participe à la Conférence ministérielle de la francophonie, qui a lieu samedi et dimanche à Paris, placée sous le thème « Économie bleue, économie verte : nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable.» Selon un communiqué du ministère, le chef de la diplomatie de Bucarest sera porteur d’un message sur l’importance de préserver les ressources naturelles pour les générations futures et pour stimuler une croissance économique responsable. Teodor Melescanu parlera également de l’engagement de la Roumanie à l’égard des nouvelles économies, en tant que moteurs du développement durable. En marge de la Conférence, la délégation de la Roumanie continuera le dialogue politique et diplomatique avec des Etats de l’espace francophone, par l’organisation de rencontres bilatérales, censées aborder des aspects liés au développement des rapports bilatéraux et à la coopération multilatérale, notamment au niveau de l’ONU.



    Paix — La ville d’Arad (ouest) a accueilli ce samedi une cérémonie de remise du commandement du Bataillon mixte roumano-hongrois de maintien de la paix. Cette unité a été créée en 1998, lorsqu’elle est devenue la première de ce type de Roumanie, mais aussi la première entité mixte de ce genre du monde. Elle compte 899 militaires, dont le commandement est assuré à tour de rôle par la Roumanie et par la Hongrie, pendant un an. Cette année, le commandement a été assuré par l’Etat voisin. Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a participé aux cérémonies d’Arad cette année. Il a également assisté à un cross-country pour promouvoir les valeurs du projet Invictus, organisé par deux établissements d’enseignement du département. Il s’agissait d’accroître le niveau d’information du public vis-à-vis des militaires blessés sur les théâtres d’opérations. Les jeux Invictus sont une compétition sportive créée en 2014, par le prince Harry du Royaume Uni, auxquels prennent part des militaires blessés sur le front, la plupart en Irak et en Afghanistan. La Roumanie a été le premier pays de’Est à avoir été invité à participer à ces jeux.



    Visite — Une délégation ministérielle dirigée par le secrétaire d’Etat Veaceslav Şaramet, du ministère pour les Roumains du monde, a rencontré, en Italie, à Lamezia-Terme, la Roumaine et ses deux enfants, trouvés dans des conditions inhumaines dans le sud de l’Italie, par la police locale. La Roumaine avait été séquestrée et torturée, pendant dix ans, par un Italien. Elle a été violée à plusieurs reprises et a donné naissance à deux enfants en captivité. Après l’intervention de la police italienne, la femme et ses deux enfants ont été placés dans un centre pour les victimes, et l’homme a été arrêté pour maltraitance, esclavage et viol. Les membres de la délégation roumaine ont rencontré la préfète de la localité de Catanzaro, Luisa Latella, ainsi que les représentants de la police locale. Les discussions ont porté sur les démarches nécessaires afin d’accorder de l’assistance pour la pleine récupération des victimes, sur l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de l’assurance des droits des citoyens roumains se trouvant en Italie et sur la mise en place de mécanismes censés assurer la prévention et la lutte contre toutes les formes d’abus qui peuvent se manifester à leur égard.



    Evaluation — La hausse rapide des salaires met en danger la compétitivité économique de la Roumanie et amplifie le déficit du compte courant, selon le rapport régulier de l’agence de notation Moodys. L’agence s’attend que les stimulants fiscaux de Roumanie contribuent à une croissance économique solide sur le court terme, mais il est peu probable qu’elle soit durable, aussi. Selon le rapport annuel, l’augmentation réelle du PIB devrait se chiffrer à 6,5% en 2017, et cette avance devrait ralentir à 5% en 2018. La Roumanie a fait des progrès importants pour corriger les déséquilibres macroéconomiques, créant les prémisses pour une croissance économique solide, mais ces progrès pourraient s’éroder à moyen terme, selon l’agence de notation. Moodys recommande à la Roumanie de maintenir sous contrôle les frais gouvernementaux, d’accroître l’absorption des fonds européens et de renforcer la gouvernance dans le cas des compagnies d’Etat.



    Livre — 400 nouveaux titres ont été lancés, samedi, à la Foire internationale du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie et avec la Commission européenne pour invité d’honneur. La maison d’édition de la Radio publique — Casa Radio — est présente cette année aussi, avec une collection à part : les livres audio. Différents styles littéraires sont présentés sous ce format, notamment la poésie. Cette édition de la Foire, qui prend fin dimanche, marque plusieurs anniversaires : les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 30 ans depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Sous le moto Unité dans la diversité, l’UE encourage les gens à découvrir et à explorer le riche héritage culturel du Vieux continent.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a vaincu ce samedi la Macédoine 31-18, dans le cadre du trophée Carpati, compétition organisée à Craiova (sud) et qui précède le début du Championnat du monde. Vendredi, les joueuses tricolores se sont inclinées devant la Pologne 27-21. Le match Roumanie-Brésil aura lieu dimanche. Au Championnat du monde, accueilli par l’Allemagne et qui commence le 1er décembre, la Roumanie figure dans le Groupe A, aux côtés de la France, l’Espagne, la Slovénie, l’Angola et le Paraguay. Lors de l’édition précédente de la compétition, en 2015, les sportives roumaines ont remporté la médaille de bronze. La Roumanie est la seule équipe qui a pris part à toutes les 22 édition du Championnat du monde organisées jusqu’ici.

  • 19.10.2017 (mise à jour)

    19.10.2017 (mise à jour)

    Bruxelles — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE avec à l’agenda la migration, la sécurité et la défense, les relations avec la Turquie ainsi que le dossier nord-coréen. Une réunion de l’UE à 27 consacrée au Brexit est également prévue, afin d’évaluer les progrès enregistrés jusqu’ici dans les pourparlers avec le Royaume Uni. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, à cette occasion, le président Klaus Iohannis doit souligner entre autres, l’importance du suivi des flux migratoires sur la route de la Méditerranée orientale, pour qu’ils puissent être mieux gérés.



    Affaires — La Roumanie a beaucoup de choses à offrir dans des domaines tels la technologie de l’information et la production industrielle, a déclaré ce jeudi le premier ministre roumain Mihai Tudose à l’événement Trade Winds 2017. Il a rappelé des aspects tels la croissance économique soutenue de la Roumanie, le partenariat avec l’UE, avec l’OTAN et les 20 années de partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que dans la région, la Roumanie était le meilleur allié et ami de Washington. Pourtant, afin d’attirer des investisseurs américains, Bucarest devrait assurer un climat d’affaires prédictible et transparent, a souligné le diplomate américain. Trade Winds est la plus ample mission commerciale américaine qui vise à mettre en contact des entreprises américaines et étrangères. L’événement, qui en est à sa 10e édition, est organisé par le Département américain du Commerce, en partenariat avec la Roumanie. Il réunit une centaine de compagnies américaines et une cinquantaine de sociétés roumaines. Trade Winds se déroule aussi dans 4 autres pays de l’Europe du Sud-Est : Bulgarie, Croatie, Grèce et Serbie.



    Santé – La Roumanie a pris de bonnes mesures dans le domaine de la santé, a déclaré ce jeudi à Bucarest le commissaire européen à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis. Il a pourtant précisé que le pays était toujours confronté à de gros problèmes de financement. Les fonds européens constituent un instrument clé qui pourraient améliorer le fonctionnement du système. Parallèlement, une manifestation et une marche de protestation ont eu lieu pour dénoncer plusieurs problèmes des domaines de la santé et de l’assistance sociale de Roumanie. Les syndicalistes, qui accusent le gouvernement de tergiverser toute mesure dans ce secteur, ont démarré les protestations à la mi-septembre. Après la manif de jeudi, ils doivent décider s’ils déclencheront – oui ou non – la grève générale.



    BEI – Le Premier ministre roumain, Mihai Tudose, a discuté, jeudi, à Bucarest, avec le vice-président de la Banque européenne d’investissements, Andrew McDowell. Le chef du Cabinet de Bucarest a déclaré que la Roumanie apprécie la coopération fructueuse avec la BEI, notamment celle qui concerne le financement des investissements publics. La rencontre a eu lieu à l’occasion des 25 années depuis l’approbation de la première opération de la BEI en Roumanie. Dans ce délai, l’institution financière a approuvé des financements et des services conseil de plus de 13 milliards d’euros pour la Roumanie.



    Solidarité — Tous les employeurs de Roumanie paieront, à partir de l’année prochaine, une taxe de 2% du fonds brut des salaires, a annoncé le ministère des Finances de Bucarest. La taxe sera appelée « contribution pour la solidarité sociale » et sera payée au budget de l’Etat. Elle s’appliquera à partir du moment où les contributions à la retraite et à l’assurance maladie passeront de la charge de l’employeur à la charge du salarié. Le ministère des Finances a précisé que le niveau de la contribution est établi de manière à assurer le nécessaire pour le paiement des prestations sociales dont bénéficient les salariés, telles que les indemnités de chômage, pour les arrêts maladie ou encore les frais pour les accidents du travail et les maladies professionnelles.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (57e WTA) s’est qualifiée, jeudi, dans les demi-finales du tournoi de Moscou. Elle a dépassé dans les quarts Vera Lapko (Belarus, 167e WTA). Pour une place en finale, Irina Begu devra affronter la Russe Daria Kasatkina (28e WTA).


  • 19.10.2017

    19.10.2017

    Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis participe ces jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE avec à l’agenda la migration, la sécurité et la défense, les relations avec la Turquie, ainsi que le dossier nord-coréen. Une réunion de l’UE à 27 consacrée au Brexit est également prévue, afin d’évaluer les progrès enregistrés jusqu’ici dans les négociations. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, à cette occasion, le président Klaus Iohannis doit souligner entre autres, l’importance du monitoring des flux migratoires sur la route de la Méditerranée orientale, pour qu’ils puissent être mieux gérés.

    Affaires européennes – Le ministre en charge des Affaires européennes, Victor Negrescu représentera la Roumanie au 6e forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la Région du Danube, qui se tient à Budapest. A l’agenda des pourparlers figurent des sujets relatifs à la sécurité énergétique, le développement de l’infrastructure régionale, la connectivité et l’avenir des projets macro-régionaux après 2020. La stratégie de l’UE pour la région du Danube constitue un projet d’envergure déroulé conjointement par la Roumanie et par l’Autriche et officiellement lancé au niveau européen en 2012. Elle a été conçue comme un instrument communautaire de coopération régionale pour les Etats du bassin danubien.

    Santé – La Roumanie a pris de bonnes mesures dans le domaine de la santé a déclaré aujourd’hui à Bucarest le commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis. Il a pourtant précisé que le pays était toujours confronté à des gros problèmes de financement. Les fonds européens constituent un instrument clé qui pourraient améliorer le fonctionnement du système. Parallèlement, une manifestation et une marche de protestation sont prévues pour dénoncer plusieurs problèmes du secteur de la santé et de l’assistance sociale de Roumanie. Les syndicalistes, qui accusent le gouvernement de tergiverses toute mesure dans ce secteur, ont démarré les protestations à la mi-septembre. Après la manif d’aujourd’hui, ils doivent décider s’ils déclencheront – oui ou non – la grève générale.

    Affaires – La Roumanie a beaucoup de choses à offrir dans des domaines tels la technologie de l’information et la production industrielle, a déclaré aujourd’hui le premier ministre roumain Mihai Tudose dans le cadre de l’événement Trade Winds 2017. Il a rappelé des aspects tels la croissance économique soutenue de la Roumanie, le partenariat avec l’UE, avec l’OTAN et les 20 ans de partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que dans la région, la Roumanie était le meilleur allié et ami de Washington. Pourtant, afin d’attirer des investisseurs américains, Bucarest devrait assurer un climat d’affaires prédictible et transparent, a souligné le diplomate américain. Trade Winds est la plus ample mission commerciale américaine qui vise à mettre en contact des entreprises américaines et étrangères. L’événement, qui en est à sa 10e édition est organisé par le Département américain du Commerce, en partenariat avec la Roumanie. Il réunit une centaine de compagnies américaines et une cinquantaine de sociétés roumaines. Trade Winds se déroule aussi dans 4 autres pays de l’Europe du Sud-Est : Bulgarie, Croatie, Grèce et Serbie .

    Kiev – Les membres de la communauté roumaine de Cernăuţi, dans l’ouest de l’Ukraine, rencontreront à la fin de cette semaine la ministre ukrainienne de l’Education et de la Science, Lilia Grinevich, pour parler de la nouvelle loi de l’éducation qui limite drastiquement le droit des minorités d’étudier en leur langue maternelle. Ces pourparlers interviennent après les protestations des ethniques roumains de la ville de Cernauti contre cet acte normatif. Jeudi, dans le cadre d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien, Petreo Porochenko, le président roumain, Klaus Iohannis a exprimé son mécontentement au sujet de la loi de l’éducation de ce pays. Près de 500 mille ethniques roumains vivent en Ukraine.

    Football – Le club vice-champion de Roumanie au foot, FCSB (ex-Steaua Bucarest) doit rencontrer aujourd’hui le Hapoel Beer Sheva d’Israël, dans le troisième match du groupe G de la Ligue Europa. Dans le classement, le FCSB occupe la première place avec six points, suivi par Viktoria Plzen de République Tchèque et par Hapoel Beer Sheva d’Israël, les deux avec 3 points. Les Suisses de FC Lugano occupent la dernière place du classement avec aucun point.

    Catalogne – Le président Klaus Iohannis et le ministre des Affaires Etrangères Teodor Melescanu ont réaffirmé l’appui ferme de la Roumanie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Espagne, dans le cadre d’une réunion à Bucarest avec le chef de la diplomatie de Madrid Alfonso María Dastis Quecedo. Entre temps, le gouvernement espagnol a annoncé jeudi qu’il poursuivait la procédure de suspension d’autonomie de la Catalogne, estimant que le président catalan Carles Puigdemont n’avait pas restauré l’ordre dans sa région. Ce dernier a informé aujourd’hui le gouvernement de Madrid que sa région n’avait pas déclaré son indépendance, mais qu’elle pourrait le faire si les autorités centrales poursuivaient ce qu’il a appelé « la répression », c’est-à-dire si elles décident de suspendre l’autonomie de la province.

    Météo – Temps doux aujourd’hui en Roumanie avec des températures plutôt élevées pour cette période de l’année. Elles pourraient grimper jusqu’à 27 degrés. 21 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Les plantes médicinales

    Les plantes médicinales

    La filière des plantes médicinales est en plein essor ces dernières années, ce qui rend ce marché de plus en plus profitable. Les traitements à base de plantes sont fortement privilégiés et la consommation des tisanes est à la hausse. Dans ce contexte, le marché roumain des plantes médicinales et aromatiques affiche un chiffre d’affaires d’un milliard d’euro, un résultat susceptible de doubler dans les années à venir, selon les experts. Les cultures sont profitables, quelle que soit la superficie des terrains cultivés et un investissement initial de quelques milliers d’euros par hectare est amorti au bout d’un an et demi.

    On ne saurait donc nous déclarer surpris que le marché des plantes médicinales recense déjà des dizaines de sociétés privées auxquelles s’ajoutent de plus en plus de fermiers qui abandonnent les récoltes de maïs ou tournesol au profit de la lavande ou de la camomille. Pour vous faire une idée, un kilo d’inflorescences de lavande rapporte au vendeur 1 euro et 70 centimes, tandis que pour un litre d’huile essentielle, il peut obtenir jusqu’à 250 euros. Or, un seul hectare de lavande permet d’obtenir une quarantaine de litres d’huile.

    Cela fait plus de 15 ans que Iuliana Barbu remplit chaque année son grenier de plantes médicinales qu’elle cultive elle-même sur les rives du Siret. Depuis sept ans, elle s’est également investie dans des travaux de recherche dans ce domaine.

    Iuliana Barbu : «Le pays a vraiment du potentiel pour la production des plantes médicinales et aromatiques. Parmi ses atouts, notons le microclimat tempéré et le relief. Depuis le bord de la mer jusqu’en haut des montagnes, il y a des milliers d’espèces qu’on peut cultiver ou d’autres, sauvages, qu’on peut juste cueillir. La Roumanie est connue partout dans le monde pour son potentiel dans la production des plantes médicinales. Et puis, mentionnons aussi le nombre impressionnant de chercheurs roumains -voir des milliers- qui ont mené des recherches dans ce domaine. Sur le nombre total des espèces rencontrées en Roumanie, il n’y a que 380 intensément cultivées. Il nous reste des milliers de plantes sauvages insuffisamment examinées, disent les experts. »

    Soutenu par une forte demande de consommateurs sensibles à cette façon d’entretenir leur santé, le marché des plantes médicinales soit-il national ou international, est en quête de cultures bio. Du coup, les laboratoires européens ont les yeux rivés sur les pays moins industrialisés, comme la Roumanie, où le degré de pollution n’est pas aussi élevé qu’en Occident.

    Iuliana Barbu explique : « Pour ma part, il est hors de question qu’une plante médicinale subisse un traitement chimique. La liste des plantes aux vertus médicinales est grande et parmi toutes ces espèces il y en a pas mal en voie de disparition que nous essayons de sauver, en encourageant leur production assistée. Et je pense, par exemple, au millepertuis ou encore aux orties. J’ai même écrit un bouquin intitulé «7 plantes bibliques» où je parle justement des principales plantes médicinales et aromatiques qu’on peut mettre facilement à profit. Il s’agit de plantes que tout le monde peut cultiver: le basilic, la sauge, le thym, la menthe, la mélisse ou encore l’hysope. A part le basilic, toutes les autres sont pérennes, donc on pourra en bénéficier plusieurs années de suite. Bien sûr que la production d’une espèce pérenne implique des coûts supplémentaires, mais à long terme, elle s’avère plus profitable et le profit ne tardera pas à venir. Je voudrais mentionner le fait que notre société détient le brevet d’un coussin thérapeutique rempli de plantes aromatiques dont les vertus sont évidentes. C’est une thérapie douce, très recherchée. »

    De l’avis de Iuliana Barbu, la production des plantes aromatiques et médicinales est un domaine à succès. Du coup, elle se dit prête à soutenir les jeunes qui souhaitent se lancer sur ce marché : « C’est un domaine à fort potentiel qui pourrait représenter une alternative pour les ressortissants roumains qui voudraient regagner le pays, mais ne savent pas quoi y faire. Personnellement, j’ai connu pas mal de jeunes roumains vivant à l’étranger qui voudraient tenter leur chance dans cette branche. Je me souviens du cas d’un jeune proprio d’un lopin de terre, dans la région de Târgu Ocna, qui ne se prêtait pas aux cultures agricoles en raison d’une forte acidité du sol. J’ai examiné le PH de la terre et je lui ai conseillé d’y cultiver des myrtilles. A l’heure actuelle, il détient 6 hectares de myrtilles dont il arrive à peine à en faire la cueillette, tant les compagnies sont intéressées à les acheter dare-dare. »

    Ces dernières années, la Roumanie est devenue le principal fournisseur de plantes médicinales pour pas mal de pays européens. Malgré des prévisions optimistes, les spécialistes avertissent que la Roumanie devrait s’efforcer à commercialiser non seulement la matière première, mais aussi les produits finis- crèmes, sirops ou encore huiles.

    Iuliana Barbu : « La quantité de matière première exportée est immense, ce qui fait que, par la suite, des tonnes de plantes médicinales originaires de Roumanie reviennent chez nous, emballés et à des prix très élevés. Je m’adresse donc à tous les Roumains vivant à l’étranger et qui écoutent les programmes de RRI pour leur proposer d’ouvrir des magasins dans leurs pays d’accueil leur permettant de commercialiser les plantes de Roumanie. Personnellement, j’aimerais bien qu’un investisseur s’intéresse à mon affaire pour la lui vendre et la voir se développer. Les jeunes roumains ont du potentiel, mais ils manquent d’orientation professionnelle. »

    Au terme du nouveau Programme national pour le développement agricole et rural 2014-2020, les jeunes roumains se voient mettre à leur disposition une enveloppe maximum de 15.000 euros, censée leur permettre de se lancer sur le marché des plantes médicinales. Le même programme offre 365 euros par an, pour chaque hectare de terre cultivée, selon les normes d’une agriculture écologique. (Trad. Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine 21.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.07.2017

    Dans un vendredi plutôt calme et
    caniculaire, uneseule nouvelle brise le
    silence : le déficit budgétaire de la Roumanie a atteint les 3,2% du PIB au
    premier trimestre 2017. Côté agriculture, la presse passe en revue 5 idées
    d’affaires profitables en milieu rural. Par ailleurs, l’autoroute la plus attendue
    de Roumanie coutera deux fois plus que prévu, informe la presse nationale.
    Enfin, côté éducation on constate que de nombreux enfants roumains passent
    environ 3 heures par jours devant un écran, alors que d’autres allouent même 12
    heures par jour à l’étude.

  • 09.06.2017 (mise à jour)

    09.06.2017 (mise à jour)

    Multinationales — Le gouvernement roumain a adopté vendredi un décret d’urgence qui modifie le Code de procédure fiscale, contraignant les compagnies multinationales à fournir à l’Etat roumain des informations sur leurs revenus, profits et impôts payés. Ce décret met en oeuvre dans la législation nationale une directive européenne qui prévoit que ce type de sociétés doivent communiquer ces données, de même que le nombre d’employés, le capital déclaré et le montant du bénéfice non distribué aux pays sur le territoire desquels elles sont actives, a fait savoir la porte-parole de l’exécutif roumain, Alina Petrescu. Selon elle, ce décret facilite la lutte contre l’évasion fiscale et la planification fiscale agressive et confère un plus de transparence à l’activité des compagnies transnationales. Selon les chiffres fournis par l’Institut national de la statistique, en 2015, juste 7% des entreprises actives en Roumanie était contrôlées par des personnes résidentes dans le pays, le reste des 93% étant dans le giron de sociétés et de personnes basées en Allemagne, France et Italie notamment.



    Coopération — Le premier ministre roumain se rend lundi à Zagreb, pour des entretiens avec la présidente croate, Kolinda Grabar, le premier-ministre, Andrej Plencovic, et le président du Parlement, Gordan Jandrokovic. Ils doivent notamment évoquer la situation de l’UE dans le contexte mondial actuel, la Roumanie et la Croatie militant en faveur du renforcement de la cohésion et de la solidarité au sein de la communauté, lit-on dans un communiqué du gouvernement roumain. Bucarest et Zagreb se proposent de collaborer plus étroitement afin d’intégrer plus rapidement l’espace Schengen. C’est pourquoi les responsables roumains et croates doivent signer un accord visant la protection des informations classées mais aussi un protocole d’entente entre les Chambres de commerce et d’industrie des deux pays.



    Défense — Le Parlement de Chisinau a de nouveau avalisé vendredi un document qui modifie l’accord de coopération entre les gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova visant la coopération militaire entre les deux pays voisins. Le texte avait été auparavant rejeté par le président moldave, Igor Dodon, selon lequel l’accord enfreindrait la neutralité de son pays et serait donc contraire à la Constitution de cet Etat ex-soviétique. Conclu en avril 2012, cet accord prévoit notamment la possibilité d’organiser des exercices militaires conjoints. D’orientation pro-russe, le président Igor Dodon a rejeté, à plusieurs reprises, la participation des militaires moldaves à des manœuvres multinationales déroulées en Roumanie.



    Législation — L’adjoint au secrétaire général de la Commission européenne, Jean-Eric Paquet, s’est trouvé vendredi à Bucarest. Le responsable européen a discuté avec les autorités de Bucarest du droit communautaire ainsi que de la transposition correcte et dans les délais requis de la législation de l’Union. Jean-Eric Paquet a également pris part à un dialogue avec les étudiants et les représentants de la société civile, du milieu académique et des médias, au sujet de l’avenir de l’Europe.



    Energie — La Roumanie compte parmi les participants à l’Exposition internationale 2017 sur « l’Energie de l’avenir » qui s’ouvre samedi à Astana, capitale du Kazakhstan. Une centaine de pays sont présents à ce rendez-vous international qui doit se conclure le 10 septembre. Le pavillon roumain décline la thématique générale en ciblant sa démarche sur la lumière et son énergie. Il présente in extenso le projet ELI-NP de Magurele – soit le laser jugé le plus puissant au monde – considéré comme le plus important investissement dans la recherche roumaine des cinquante dernières années.



    Festival — Le Festival international de théâtre de Sibiu, le plus grand de Roumanie et un des plus importants au monde, s’est ouvert ce vendredi dans la bourgade saxonne du centre de la Roumanie. Une journée dominée par une programmation française. La Compagnie Remue Ménage est descendue dans les rues de Sibiu avec sa création aquatique « Abysses », tandis que le Théâtre parisien de la Huchette est venu avec sa mythique « Cantatrice chauve », spectacle joué sans interruption dans le petit théâtre du Quartier Latin depuis 60 ans. Pendant 10 jours, l’édition 2017 du Festival propose 500 spectacles et événements culturels, présentés par 3300 artistes de 72 pays. Le thème de l’édition de cette année — la 24e — c’est l’amour.



    Météo — Le temps doit s’améliorer en Roumanie. Le ciel sera plutôt variable, avec quelques pluies passagères notamment en montagne. Les maximales doivent s’encadrer entre 22 et 30 degrés, avec des valeurs plus généreuses dans le sud du pays.

  • Le spa: affaires contre le stress

    Le spa: affaires contre le stress

    A mesure que le rythme des événements et le rythme de vie
    deviennent de plus en plus rapides, nous vivons dans un monde de plus en plus
    stressant, qui laisse peu ou pas de place à la détente. Pourtant, une prise de
    conscience s’impose : le stress tue. Il faut donc trouver moyen de le
    combattre. En Roumanie, toujours plus d’établissements proposent maintenant
    aussi un spa. Les Roumains découvrent et apprécient le spa, et depuis 2010, il
    existe un portail qui réunit toutes les nouvelles dans ce domaine. Sur une
    grande foire de Bucarest, Ligia a rencontré sa représentante, Diana Gruianu

  • Ces salaires uniques qui divisent

    Ces salaires uniques qui divisent

    Les deux partis de la coalition gouvernementale appuient à l’unisson la loi de la grille unique des salaires, a assuré d’emblée le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, lors d’une rencontre avec les journalistes, en début de semaine. L’acte réglementaire, qui sera débattu dans les jours à venir par les sénateurs et les députés roumains, se veut équitable, chaque travailleur devant être payé en fonction de ses compétences et responsabilités, a encore précisé le chef du gouvernement : « Cette loi est très importante pour nous, la coalition au pouvoir, et elle est depuis longtemps attendue par les Roumains aussi. Tous les élus de l’arc gouvernemental travailleront sur ce projet ».



    En revanche, Raluca Turcan, leader par intérim du Parti national libéral, d’opposition, estime que l’équipe exécutive devrait plutôt demander le vote de confiance du Parlement pour cette initiative législative : « Il serait opportun que ce gouvernement affirme nettement — oui, nous avons les quelques 7 milliards d’euros pour les hausses salariales envisagées. Personnellement, je voudrais que le Parlement mène un débat sérieux et argumenté sur ce projet, afin que les Roumains sachent clairement si oui ou non nous avons les fonds nécessaires pour ces majorations ».



    Selon Raluca Turcan, la situation économique du pays laisse beaucoup à désirer, le milieu des affaires subissant une pression croissante, sans précédent. Or, nous avons besoin de prédictibilité en Roumanie, afin que le secteur privé puisse se renforcer et qu’il soit capable de contribuer de manière durable au budget, a martelé la leader libérale.



    Pour sa part, le ministre des Finances, Viorel Stefan, a fait savoir qu’il attendait les résultats budgétaires du premier trimestre pour évaluer l’impact des futures hausses des revenus supposées par l’entrée en vigueur de la grille unique des salaires. Cette loi est nécessaire et doit être opérationnelle le plus rapidement possible, afin de rendre stable le système salarial du secteur public, régi à ce jour par des décrets gouvernementaux ayant apporté plutôt de la confusion que des solutions fermes, a-t-il précisé.



    Ce projet de loi sera signé et assumé jeudi par tous les leaders de la coalition au pouvoir, a indiqué aussi le leader du Parti social-démocrate et président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea. Selon lui, une des conséquences attendues de la grille unique sera la diminution de l’écart entre le revenu le plus petit et le plus grand qui sera désormais de 1 pour 12 contre 1 pour 15 actuellement.



    Ainsi, le président de la République touchera-t-il le salaire le plus important. Il sera suivi par les présidents des deux chambres du Parlement et le président de la Haute Cour de cassation et de justice. Les salaires des employés du secteur public augmenteront progressivement à l’horizon 2021, avait annoncé la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu. Seuls les salariés de la Santé publique doivent bénéficier d’une augmentation intégrale dès 2018. La loi de la grille unique des salaires devrait produire ses effets à partir du 1er juillet prochain. (trad. : Andrei Popov)

  • Les relations italo-roumaines, examinées à Rome.

    Les relations italo-roumaines, examinées à Rome.

    La Roumanie et l’Italie entretiennent des relations privilégiées. Les rapports bilatéraux de ces deux dernières décennies et notamment depuis que Bucarest a intégré l’OTAN et l’UE, se caractérisent par un intense dialogue politique et une coopération soutenue sur les plans économique, culturel et scientifique et favorisée par un partenariat stratégique consolidé. On ne saurait oublier de mentionner le fait que la communauté roumaine vivant dans la Péninsule et qui compte plus d’un million de personne et celle des Italiens de Roumanie sont de véritables ponts entre les deux sociétés.

    C’est sous ces auspices que s’est déroulé mardi à Rome l’entretien du ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, avec son homologue italien, Paolo Gentiloni. L’agenda des discussions a été dominé par les relations bilatérales, l’avenir de l’Europe dans la foulée du Brexit, la migration, la situation en République de Moldova après les récentes élections présidentielles ou encore les rapports avec la Fédération de Russie.

    La bonne coopération économique et le volume important des échanges commerciaux s’expliquent avant tout par la présence en Roumanie de quelque 25.000 sociétés italiennes, a déclaré le chef de la diplomatie de Rome. Voilà pourquoi la Roumanie constitue un marché fort important pour l’Italie et une plate-forme pour les affaires visant la région comprise entre la mer Noire et la mer Caspienne, a-t-il précisé.

    Lazăr Comănescu et Paolo Gentiloni ont également abordé les opportunités de coopération économique à l’avenir. Le ministre roumain Lazăr Comănescu a insisté sur le fait que les Italiens de Roumanie et les Roumains qui vivent dans la Péninsule contribuent largement au renforcement des liens entre les deux pays. Dix ans après l’adhésion de la Roumanie à l’UE, on peut affirmer, sans hésitation, que les communautés roumaine d’Italie et italienne de Roumanie sont un facteur de consolidation des relations bilatérales. Et lorsque je parle des Italiens vivant en Roumanie je ne me réfère pas qu’au milieu des affaires, mais aussi à la minorité italienne, laquelle, encore que pas très nombreuse, apporte sa pierre à l’évolution de la société roumaine.

    Les deux pays sont également intéressés à coopérer sur la problématique européenne, dont le Brexit ou l’adhésion à l’UE des pays des Balkans occidentaux. Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a remercié son homologue, Paolo Gentiloni, du soutien que Rome entend prêter à l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen: Dans l’actuel contexte, où la migration nous amène à discuter de l’importance accrue du renforcement des frontières extérieures de l’Union, je peux vous dire ceci : la Roumanie y contribue déjà de manière substantielle et son adhésion à l’espace de libre circulation y aiderait encore plus.

    Enfin, se référant au phénomène de la migration, le chef de la diplomatie de Bucarest a exprimé la solidarité de la Roumanie avec les Etats européens, Italie comprise, qui se trouvent en première ligne. (trad. Mariana Tudose)

  • 26.10.2016

    26.10.2016

    OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, participe, à partir d’aujourd’hui, à une réunion de l’OTAN à Bruxelles. Selon le ministère de la Défense, les discussions porteront aussi sur la brigade multinationale que l’Alliance va créer en Roumanie. A l’occasion, le ministre Motoc aura plusieurs rencontres avec ses homologues alliés. C’est la première réunion au niveau politique après le sommet de Varsovie, précise le communiqué du ministère de la Défense. D’autre part, l’ambassadeur des Etats Unis à l’OTAN, Douglas Lute, a déclaré que l’Alliance consoliderait sa présence en Roumanie et en Bulgarie. Il a ajouté que pour le moment, les plans de renforcement de la présence des forces aériennes et navales de l’OTAN dans la région de la mer Noire ne sont pas finalisés.

    Exercice – Le Centre d’instruction des forces terrestres de Cincu (centre) accueille, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 5 novembre, un exercice multinational auquel prennent part 1300 militaires. SCORPIONS FURY – 16 a lieu en trois étapes : exercices de commandement, simulation réelle sur le terrain et tirs de combat avec toutes les catégories d’armement. L’exercice est prévu par le Commandement de la Division multinationale Sud-Est de l’OTAN. Les Forces terrestres roumaines y participent avec un millier de militaires environ, auxquels s’ajoutent des troupes du Canada, d’Allemagne et de la République de Moldova.

    Taxes – Les représentants du gouvernement roumain et du PNL se proposent de contester devant la Cour constitutionnelle la loi qui prévoit la suppression, à compter du 1er janvier 2017, d’une centaine de taxes non fiscales, dont la redevance audiovisuelle. Le projet de loi, lancé par le PSD, a été adopté hier par la Chambre des députés, qui était l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Le projet de loi est passé sans une évaluation de l’impact sur le budget de l’Etat de l’année prochaine, et les parlementaires n’ont pas précisé les sources de financement pour ces mesures, selon les critiques de la loi. Ils attirent l’attention que par l’élimination de cette taxe sur l’audiovisuel, les chaînes publiques de radio et de télévision de Roumanie perdront leur indépendance. Plusieurs organisations de presse demandent au président Klaus Iohannis de ne pas promulguer la loi et de lancer un débat public national sur le statut des médias publics.

    Classement – La Roumanie est descendue d’une place au classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale et elle est maintenant 36e. Elle a fait des progrès au chapitre paiement des taxes, où elle a grimpé de quatre positions par rapport à l’année dernière, mais a perdu 11 places au chapitre lancement d’une affaire. La Roumanie devance des pays tels que la Hongrie, la Belgique, l’Italie et la Turquie, mais elle se classe derrière la Nouvelle Zélande, première du classement, la Pologne, la République tchèque et le Kazakhstan. Le rapport de la BM examine 190 économies, sur la base de 11 critères, tels que l’obtention d’un crédit, l’accès au réseau d’électricité et les transactions transfrontalières.

    Royauté – Les manifestations en l’honneur du roi Michel qui a célébré ses 95 ans se poursuivent à Bucarest. La princesse héritière Margarita a affirmé, à l’occasion, que l’anniversaire de Sa Majesté avait lieu en 2016, lors des 150 années depuis que la Couronne de Roumanie a servi l’histoire du pays, l’identité et la continuité de la nation. Jeudi, la princesse Margarita et le prince Radu prendront part, dans l’Aula de la Bibliothèque Centrale Universitaire Carol Ier, à la présentation publique de l’émission philatélique Les moteurs, une passion royale, réalisée par Romfilatelia. A l’occasion, la Chorale royale donnera un récital. Un des seuls chefs d’Etats en vie de la Seconde Guerre mondiale, Michel Ier a été roi de Roumanie entre 1927 et 1930, puis entre 1940 et 1947. L’ancien souverain a vécu en exil, après avoir été forcé par les communistes à abdiquer le 30 décembre 1947. Il est revenu en Roumanie après la chute du communisme en décembre 1989. Son retrait de la vie publique a été annoncé en mars dernier.

    Moldova – En République de Moldova, 3 jours avant le scrutin présidentiel du 30 octobre, le leader du Parti Démocrate Marian Lupu a retiré sa candidature en faveur du candidat commun de droite, Maia Sandu. Il est important pour son parti que les élections soient remportées par un candidat pro-européen. Marian Lupu bénéficiait de 13% des intentions de vote selon les sondages, alors que Maia Sandu – de 16%. En plus elle bénéficie déjà du soutien de trois partis pro-européens. Au second tour de scrutin, elle affrontera le plus probablement le socialiste pro-russe Igor Dodon, qui aurait 35% des options de l’électorat.

  • 22.06.2016

    22.06.2016

    Allemagne — Le président allemand, Joachim Gauck, a conclu sa visite d’Etat de trois jours en Roumanie par une réunion avec des hommes d’affaires des deux pays. A cette occasion, son homologue roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que Bucarest souhaitait mettre en œuvre le modèle de développement économique ciblé sur l’innovation et la compétitivité. Il a souhaité que la coopération économique roumano-allemande s’élargisse à de nouveaux secteurs et mette en place des programmes qui attirent de nouveaux investissements allemands dans le pays et créent des opportunités économiques.


    Au cours de sa visite, le chef de l’Etat allemand s’est rendu à Sibiu, ville du centre de la Roumanie, où il a rencontré des représentants du Forum démocrate des Allemands de Roumanie, force politique importante dans cette ville. Joachim Gauck a loué le modèle roumain de relations interethniques et remercié les autorités de Bucarest pour la manière dont elles gèrent les aspects culturels et identitaires relatifs à la minorité allemande.



    Conflit d’intérêts — Le conflit d’intérêts pour les élus ayant embauché leurs proches à leurs cabinets parlementaires jusqu’en 2013 ne peut plus être puni, ont décidé presque à l’unanimité les sénateurs et les députés de Bucarest, ce mercredi. Ces élus se sont créé une clause d’impunité, selon les experts, après que certains parlementaires ont été déférés à la justice ou ont été condamnés de manière définitive pour avoir engagé des membres de leurs familles en tant que collaborateurs parlementaires. Une brèche a été faite de sorte qu’ils puissent recourir à cette solution l’avenir, estiment également les juristes, selon lesquelles on a amputé l’idée même de conflit d’intérêts, désormais puni par une loi générale, mais exempté de sanctions dans une loi spéciale. Fin 2015, l’Agence nationale d’intégrité avait constaté la violation du régime juridique du conflit d’intérêts par 32 élus parlementaires anciens ou actuels. Le montant total des contrats frappés de conflits d’intérêts se chiffrait, à ce moment, à 240 mille euros.



    Recrutement — Le gouvernement de Chisinau a réclamé aux autorités moscovites de cesser le recrutement de militaires pour les forces armées russes sur le territoire de la République de Moldova, fait savoir Radio Chisinau. Le ministère moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne, qui cite des cas récents de recrutement, souligne que de telles actions contreviennent aux lois moldaves, aux normes et principes du droit international, ainsi qu’aux accords bilatéraux entre la République de Moldova et la Russie. Sur cette toile de fond, le gouvernement moldave rappelle avoir entrepris plusieurs démarches visant le retrait des militaires russes et des munitions stockées sur le territoire de cette ex-république soviétique ainsi que la transformation de l’actuelle opération de maintien de la paix en une mission civile multinationale à mandat international. Rappelons-le, c’est sur le territoire de la République de Moldova que se trouve la région séparatiste russophone de Transnistrie qui est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, suite à une guerre qui a fait des centaines de morts et décidé par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Canicule — Il fait chaud en Roumanie où l’indice de confort thermique température-humidité dépasse le seuil critique des 80 unités sur la plupart du territoire. Les météorologues ont déjà émis une alerte code jaune à la canicule, valable à Bucarest et dans les régions du sud, sud-est et l’est du pays, où le mercure des thermomètres grimpera jusqu’à 37 degrés. Cette alerte est valable du 22 au 24 juin. Des pluies à verse pourraient arriver notamment dans le courant des après-midis, sur le relief. 32 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Quels
    sont les ingrédients du succès ? La publication roumaine Business Review a
    récemment organisé un intéressant événement consacré aux PMEs à Bucarest,
    réunissant de jeunes entrepreneurs à succès sur un marché concurrentiel, des
    décideurs en matière de politiques destinées aux PMEs et des organismes de
    soutien aux PMEs des secteurs public et privé. Des études de cas d’entreprises
    innovantes ont été présentées, donnant lieu à un échange direct avec les
    participants dans la salle de conférence, mais l’événement a permis aussi un
    réseautage entre les jeunes présents, autour d’une tasse de café. Parmi les
    participants : le ministre Marius Bostan, chargé des Communications et de
    la Société de l’information et Monica Cadogan qui dirige Vivre, société
    fondée en 2012 et qui est le premier magasin de vente en ligne de produits de
    décoration pour la maison d’Europe Centrale et de l’Est, présent en Roumanie et
    dans six pays de la région.


  • Lutte anti-corruption et développement économique

    Lutte anti-corruption et développement économique

    Le rapport de la Chambre de commerce américaine sur la compétitivité de l’économie roumaine, présenté mardi à Bucarest reconnaît l’évolution positive du pays dans les classements mondiaux de la compétitivité, mais signale aussi le décalage toujours important par rapport à la moyenne européenne pour ce qui est du PIB par habitant. Parmi les indicateurs ayant enregistré une évolution positive par rapport à l’édition 2011 de l’étude, on peut identifier la lutte anti-corruption, la facilité daccès à Internet et le taux des salariés dans le secteur de la haute et moyenne technologie.



    Présent au lancement du rapport, le vice-premier ministre Costin Borc a précisé devant les investisseurs qu’en Roumanie ceux-ci pouvaient toujours faire de très bonnes affaires: « A mon sens la Roumanie souffre d’un problème de perception ; je crois que faire des affaires en Roumanie c’est une expérience positive et je m’exprime ainsi en tant qu’ancien chef d’entreprise multinationale. Vous, les investisseurs, vous êtes ici parce que vous faites de bonnes affaires, sinon vous ne seriez pas en Roumanie. Je ne dis pas qu’il est facile de faire des affaires en Roumanie, mais à la fin vous réussissez à conduire vos entreprises vers des résultats attendus ».



    Dean Thompson, adjoint à l’ambassadeur américain à Bucarest, a souligné que malgré les récents progrès, la Roumanie a encore beaucoup à faire pour poursuivre les réformes, pour se développer d’une manière soutenable et pour respecter pleinement l’Etat de droit. Dean Thompson : « Le système de réglementations de Roumanie manque toujours de cohésion et de vision sur le long terme et la Roumanie doit relever ce défi par l’adoption et la mise en pratique des réglementations d’une manière transparente, prédictible et stable. La Roumanie a toujours besoin de réformes structurelles qui réduiront les barrières de réglementation, encourageront le développement de l’entrepreneuriat et assureront l’ouverture des différents secteurs à la compétition internationale et aux investissements ».



    Dans un message transmis à l’occasion du lancement du rapport, le président roumain Klaus Iohannis a également précisé que la lutte contre la corruption devrait se poursuivre et que la mise en valeur du potentiel réel de l’économie roumaine n’est possible qu’après avoir résolu ce problème majeur du pays.



    Aux dires du chef de l’Etat, la Roumanie a besoin d’un milieu des affaires performant et « le développement économique ne peut pas exister en l’absence d’un marché, d’une liberté économique, de la propriété privée et de l’entrepreneuriat. » Ces bénéfices ont été acquis suite à d’énormes sacrifices, faits il y a plus de 25 ans, lors de la Révolution roumaine de décembre 1989, a également rappelé Klaus Iohannis. A son avis, les Etats-Unis pourraient devenir dans un laps de temps assez court un des principaux investisseurs étrangers en Roumanie, indiquant que pour les investisseurs américains le pays pourrait devenir un véritable « hub » des secteurs de la technologie de l’information et de la communication. (trad. Alex Diaconescu)

  • L’année économique 2015 (2)

    L’année économique 2015 (2)

    Rappelons-le, la semaine dernière, nous nous sommes penchés sur la réduction graduelle par la Banque Nationale de Roumanie du taux directeur de 2,75 à 1,75%, sur les investissements en Roumanie de la compagnie américaine Kimball Electronics et des Italiens de Prysmian, ainsi que sur la finalisation du Plan Directeur des Transports, selon lequel la Roumanie devrait avoir 1300 km d’autoroutes à l’horizon 2030. Voici donc la suite de notre rétrospective.



    Le 2 mars 2015, l’agence de notation Fitch a confirmé la note de la dette en devises à long terme de la Roumanie à BBB – ; et à BBB pour la dette en monnaie locale, avec une perspective stable, mettant en lumière les perspectives économiques relativement positives soutenues par un allègement de la politique monétaire. Cette confirmation des notes et cette perspective stable témoignaient de la croissance économique de la Roumanie en 2014, qui avait dépassé les attentes de Fitch, mais aussi du fait que la production industrielle et le commerce en détail avaient continué à soutenir la demande intérieure, compensant l’avancée plus lente des exportations.



    Le 4 mars dernier, la République de Moldova a procédé à des importations massives de gaz en provenance de la Roumanie, par le nouveau gazoduc reliant les villes de Iasi (en Roumanie) et Ungheni (en République de Moldova). Des importations à 20% moins chères que le gaz russe. Jusque là, la Russie avait été la seule source de gaz pour couvrir les besoins de la République de Moldova. Pour cette année, Chisinau a prévu des importations d’un million de mètre cubes de gaz roumain. Vu que ce volume est très réduit par rapport aux besoins du pays, les responsables moldaves envisagent de prolonger le gazoduc jusqu’à Chisinau, la capitale.



    Le 31 mars, le Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Roumanie a décidé de réduire le taux directeur de 0,2%, jusqu’à 2% par an, soit un nouveau minimum historique. Il a également été décidé que les réserves minimes obligatoires pour les passifs en lei et en devises soient maintenues à 10 et respectivement 14%.



    Le 21 avril, la Commission Européenne approuvait temporairement une aide de quelque 38 millions d’euros pour sauver le Complexe énergétique de Hunedoara détenu par le ministère roumain de l’Energie. L’aide a été limitée à la somme nécessaire pour permettre au Complexe énergétique de Hunedoara de poursuivre les activités d’exploitation de ses centrales électriques pendant 6 mois. A noter que le complexe mentionné détient des parts de marché d’environ 5% de la production d’électricité de Roumanie et emploie environ 6500 personnes.



    Le 24 avril, la compagnie Bosch Rexroth se voyait octroyer une aide financière de la part de l’Etat de 16,6 millions d’euros, approuvée par le ministère roumain des Finances, pour un investissement de 33 millions d’euros dans l’élargissement de ses capacités de production de sous-ensembles électroniques pour les automobiles à Blaj (au centre de la Roumanie). Une initiative censée créer quelque 570 emplois et par laquelle la compagnie allemande aura des contributions directes d’environ 19 millions d’euros au budget de l’Etat et au budget local. Présent sur le marché roumain depuis 1994, le groupe Bosch a fait jusqu’ici des investissements d’environ 180 millions d’euros et compte 2400 employés en Roumanie.



    A compter du 29 avril, les certificats de dépôt du Fond Proprietatea sont côtés sur la bourse de Londres. Ce fond, créé par l’Etat roumain, vise à offrir des compensations aux personnes dont les propriétés ont été abusivement confisquées par les autorités communiste et qui ne peuvent plus faire l’objet d’une restitution en nature.



    Le 6 mai, le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a décidé de réduire le taux directeur de 0,25%, le ramenant de 2% à 1,75% par an, un nouveau record historique, en vigueur aujourd’hui encore. Ce qui plus est, le taux des réserves minimales obligatoires que les banques doivent constituer pour leurs passifs en lei a été rabaissé à 8%, soit un niveau inférieur de 2 points de pourcentage.



    Le 15 mai, la filiale du groupe allemand Daimler, Star Transmission annonçait l’inauguration cette année de sa nouvelle usine d’assemblage des boîtes de vitesse de dernière génération de Sebes dans le centre du pays. La production devrait démarrer au printemps 2016. Cet investissement s’élevant à 300 millions d’euros devrait générer plus de 500 emplois.



    Le taux de la TVA a baissé, à compter du 1er juin, de 24 à 9% dans le cas des aliments, des boissons non-alcoolisées, des animaux et de la volaille vivante, des semences et plantes, ainsi que pour certains engrais chimiques. La réduction de la TVA a été appliquée depuis la production jusqu’à la vente au consommateur final, par tous les fournisseurs, producteurs ou commerçants. Aux dires de l’ex ministre des Finances, Eugen Teodorovici, cette TVA de 9% devrait faire progresser le PIB de 0,6% avant la fin de l’année. Selon certaines études, les prix ont baissé en moyenne de 11% suite à l’application de cette mesure, baisse reflétée jusqu’ici dans un taux d’inflation négative.



    A compter du 1er juillet, le salaire minimum brut a été majoré, passant de 220 euros à 236 euros. 1 million 388 mille salariés du secteur public et de celui privé ont bénéficié de cette mesure.



    Le premier tronçon secteur d’autoroute reliant la Roumanie à un autre Etat européen, à savoir la Hongrie a été inauguré le 11 juillet. Le point de passage de la frontière reliant l’autoroute roumaine A1 à l’autoroute M43 de Hongrie est Nadlac 2 — Csanadpalota et il est ouvert au trafic de voyageurs et de marchandises.



    La chronologie des principaux événements économique de cette année s’achèvera la semaine prochaine par des informations sur la loi du Nouveau Code Fiscal, sur l’entrée en Roumanie de la chaîne hôtelière Sheraton et sur les investissements des groupes Airbus et Timken.

  • Le Gala Green Business Index

    Le Gala Green Business Index

    Cette année, 260 entreprises présentes en Roumanie s’y sont inscrites. Ce classement est l’unique instrument gratuit d’évaluation de la performance environnementale sur base d’indicateurs inspirés des normes internationales dans 7 domaines spécifiques à la protection de l’environnement : développement durable, gestion des ressources, impact sur l’environnement, management des déchets, bâtiments et espaces verts, achats verts et transports.

    La 5e édition de cette prestigieuse compétition vient de s’achever et une vingtaine de compagnies ont été récompensées de prix. Ninel Lazar, manager du projet Green Business Index, a loué les progrès enregistrés par ces entreprises et leur a recommandé de poursuivre leurs activités de protection de l’environnement : « C’est réjouissant de voir qu’un taux impressionnant d’entreprises ont amélioré substantiellement leurs performances par rapport aux années précédentes. Cette année, près de 73% des entreprises évaluées utilisent des instruments ou des éléments de design écologique pour leurs produits. Par rapport à l’année dernière, 34% des entreprises ont réussi à réduire de plus de deux tiers leur consommation d’eau. Plus de la moitié ont réduit leurs consommations énergétiques par rapport à l’année 2014, mais les opportunités sont immenses parce que seules 36% de ces sociétés font un audit régulier de leur consommation énergétique. 66% des compagnies n’utilisent pas de substances dangereuses en tant que matières premières, 40% des sociétés ont réduit leurs émissions de gaz dans l’atmosphère, également par rapport à l’année précédente. Un peu moins de la moitié ont réduit les quantités nettes de substances polluantes déversées dans l’environnement par les eaux usées et près de 38% n’utilisent pas les décharges comme solution de management des déchets non-ménagers. »

    Lors de l’édition de cette année du classement Green Business Index, la banque ProCredit Bank a obtenu le plus important score aux catégories management de déchets et achats verts. Gabriela Ercàu, responsable du département Energie verte chez ProCredit Bank : « Nous visons trois directions de gestion des activités environnementales. La première est un système de gestion interne. Nous avons mis en place un suivi centralisé des indicateurs de consommation du papier, de l’énergie, des carburants, de la chaleur, afin d’optimiser la consommation sans pour autant péricliter nos conditions de travail. Pour tous les types de déchets, nous avons conclu des contrats de recyclage avec des firmes spécialisées pour chacun de nos sièges. De plus, quand nous sélectionnons nos fournisseurs, nous cherchons à conclure des partenariats avec des entreprises qui mettent en œuvre les mêmes principes et qui peuvent être certifiés, comme par exemple par le certificat ISO 14001. Le but de cette démarche est l’achat d’équipements et de solutions efficaces du point de vue énergétique et écologique. Là, je mentionnerais l’utilisation de véhicules avec des émissions réduites de CO2, l’achat de papier recyclé et de systèmes d’éclairage à base de LEDs. Le deuxième critère est l’administration des risques environnementaux dans le processus d’octroi des crédits. Il s’agit d’une analyse approfondie de toutes les activités économiques qui impliqueraient des risques environnementaux ainsi que le rejet des demandes de crédit déposées par les entreprises impliquées dans des activités jugées dangereuses pour l’environnement et qui figurent sur la liste d’exclusion de notre institution. La troisième direction est celle des crédits qui soutiennent le développement économique durable. Dans le cas des PMEs et des fermiers, ce type de financement contribue à augmenter la performance des affaires dans l’utilisation des technologies modernes et efficaces, qui soutiennent en même temps la protection de l’environnement. »

    Le gagnant des catégories « Impact sur l’environnement » et «Transport durable » a été la société KPMG Roumanie, qui a également décroché des prix pour le management des déchets et le développement durable. Geta Diaconu, directrice des Services environnement et durabilité, a précisé que vu que la compagnie KPMG propose des services de conseil dans ce domaine, elle doit absolument résoudre ses propres problèmes environnementaux : « Avant de conseiller ses clients sur la gestion leur affaire d’une manière durable et écologique, il faut d’abord que nous appliquons nous mêmes des mesures similaires. Nous avons décidé, il y a plusieurs années, d’être plus attentifs aux questions environnementales et d’appliquer les principes écologiques, même si notre activité est limitée aux bureaux. Dans le domaine des transports nous avons décidé de réduire nos émissions polluantes et nous mettons à la disposition de nos salariés des minibus parce que nos bureaux se trouvent à Baneasa, dans la banlieue nord de la Capitale. Nous les encourageons également à utiliser le vélo et j’avoue que moi-même je suis fan de cyclisme. »

    DHL International est la société roumaine la plus performante en matière d’environnement en 2015. C’est pour la 4e fois que ses représentants montent sur la scène du Gala des prix Green Business Index. Les atouts de cette compagnie de transport en messagerie sont l’expérience et l’appui du groupe DHL qui bénéficie de l’expérience acquise dans tous les pays où celui-ci est présent. L’objectif stratégique de la compagnie, qui a également été adopté par sa filiale roumaine, est la réduction de 30%, jusqu’en 2020, des émissions de carbone par rapport à l’année 2007. Comparée à l’année dernière, la baisse des émissions de carbone a été de près de 20%, ont déclaré les responsables de la compagnie en tête du classement Green Business 2015.

    Raluca Fişer, présidente de l’ONG Green Revolution se déclare satisfaite du résultat de la compétition de cette année et invite les entreprises à participer à la prochaine édition, celle de 2016. « Il existe des entreprises, tant des multinationales que des PMEs, qui ont enregistré des performances en matière d’environnement, qui ont souhaité d’un côté évaluer leur situation et de l’autre voir où elles se situent par rapport aux autres compagnies ayant participé à cette compétition. Je peux vous dire que cela n’a pas été simple. Peut-être que nous avons simplifié un peu la structure et la formule de calcul mais les questions sont adaptées à toutes les normes internationales. Une nouvelle directive européenne d’évaluation non-financière entrera en vigueur l’année prochaine, et le projet Green Business Index souhaite aider les entrepreneurs roumains à améliorer les performances écologiques de leurs sociétés. Pour conclure, on peut affirmer que les entrepreneurs roumains ont commencé à se rendre compte de l’importance des performances environnementales qui sont liées aux résultats financiers et que les performances dans le domaine s’améliorent d’une année à l’autre. » a déclaré Raluca Fişer, présidente de l’ONG Green Revolution. Rappelons-le, cette association est la première ONG d’écologie urbaine de Roumanie dont l’objectif est la mise en œuvre des mesures sur lesquelles repose la construction d’une ville verte.